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lobby - Page 2151

  • Monopolisation des pouvoirs

    Selon une étude réalisée à la demande du ministre de la défense Hervé Morin en 2007 par quatre des grandes écoles considérées comme parmi les plus prestigieuses, l'École polytechnique, l'École normale supérieure, l'École des hautes études commerciales et l'École nationale d'administration, la part des élèves de ces écoles issus des milieux modestes est passée de 1955 à 2005 de 29 % à 9 %, les élèves issus des familles de cadres supérieurs représentant actuellement 85 % des élèves de ces grandes écoles, le ministre Hervé Morin parlant ainsi d'« endorecrutement ». Plusieurs études sociologiques décrivent également un mécanisme de « reproduction sociale » particulièrement fort à l'École polytechnique. Pierre Bourdieu, pionnier de l'étude sociologique des grandes écoles, parlait de « noblesse d’État » pour les élèves qui intègrent les grands corps de l'État.

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EFlpEFplEEIDxbVMJq.shtml

  • Plus d'une dizaine de cars de CRS pour accueillir Taubira en prison

    Le Ministre de la Justice, Christiane taubira, est arrivée à Rennes où l'attendait à la gare plus d'une dizaine de cars de CRS.

    Elle vient d'entrer à la prison des femmes, accueillie par une quarantaine de «sentinelles», hostiles à la dénaturation du mariage.

    Plus d'une dizaine de cars de CRS pour 40 sentinelles silencieuses...

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des chrétiens massacrés dans l’indifférence quasi-générale

    Les filiales et les émules de Al-Qaida dans le monde se sont, le week-end dernier, rappelés à notre bon souvenir. Du fait des élections générales en Allemagne et de l’attaque sanglante d’un centre commercial au Kenya (qui présentaient l’avantage de pouvoir être suivies à la télé),...

    ...le carnage perpétré à Peshawar, à la sortie d’un office religieux chrétien, a été relégué au troisième, quatrième ou cinquième plan de l’actualité, quand il n’a pas été purement et simplement occulté par les médias.

    Au Proche et au Moyen-Orient, on peut massacrer des chrétiens en toute impunité et dans l’indifférence quasi-générale. Quel homme politique français, quelle grande conscience pétitionnaire a-t-on entendu à la suite de cette tuerie qui en rappelle, hélas, tant d’autres survenues en Égypte, en Syrie, ou en Irak, sans même parler d’une autre région du monde bien placée, elle aussi, dans ce triste palmarès : le Nigeria ? [...]

    Fabrice Le Quintrec - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-chretiens-massacres-dans-l

  • La faillite de la gauche morale, par Jean-Luc TARI

    Aucun gouvernement de la Vème République ne s'est encore trouvé entouré d'autant de gens ayant maille à partir avec la Justice : enfants, conjoints, membre de la famille, ministres, élus à tous les niveaux... (voir Le Gaulois: "Ces élus PS trainés en Justice")

    Aucun gouvernement de la Vème République ne s'est encore trouvé entouré d'autant de gens ayant maille à partir avec la Justice : enfants, conjoints, membre de la famille, ministres, élus à tous les niveaux... (voir Le Gaulois : "Ces élus PS trainés en Justice")
    Le quinquennat de François Hollande a permis de mettre fin à une imposture : l’autorité morale de la gauche. L’affaire Cahuzac a été le déclic qui a éveillé les consciences. Les masques sont tombés et une vague d’indignation a parcouru le pays.
    Cette affaire a démontré que les leçons de morale des gauchistes ne s’appliquent jamais à eux. Leur morale n’est qu’un discours hypocrite visant à défendre leurs intérêts.
    La morale politiquement correcte interdit à la droite de s’allier avec l’extrême droite mais la gauche ne se gêne pas pour s’allier avec l’extrême gauche. L’UMP ne doit pas stigmatiser les homosexuels et les immigrés mais le PS s’arroge le droit de stigmatiser les riches, les financiers et les électeurs du FN. Le premier ministre qualifie de  « minable » le départ d’un acteur à l’étranger pour des raisons fiscales. Mais comment qualifier le comportement d’un ministre du Budget qui a ouvert un compte en Suisse pour frauder le fisc ? On atteint le summum de l’indignité.
    Le gouvernement français s’est couvert de ridicule devant le monde entier et il a rabaissé la France et les Français. Comme pour les séismes sous-marins qui font apparaître une vague à proximité des côtes, le tsunami politique ne deviendra visible qu’à la veille des élections.
    Dans un réflexe pavlovien, les idéologues de gauche continuent de débiter leurs sermons comme ils en ont l’habitude depuis des décennies. Mais ils ne se rendent pas compte du grotesque de leur posture. Les parangons de vertu qu’ils croient être renvoient désormais l’image de bonimenteurs professionnels. Ces donneurs de leçons sont perçus comme des bouffons prétentieux. Les inquisiteurs condescendants sont descendus de leur piédestal mais ils poursuivent leur logorrhée. Heureusement que le ridicule ne tue pas !
    Le premier secrétaire du PS a cru bon d’évoquer « l’esprit munichois » pour stigmatiser ceux qui s’opposent à une intervention en Syrie. On peut objecter que c’est le gouvernement du Front populaire qui a signé les accords de Munich.
    En 1936, la gauche a remporté les élections législatives et le socialiste Léon Blum a été nommé président du Conseil. Il a été remplacé en 1938 par son allié : le radical-socialiste Edouard Daladier. C’est lui qui a signé les accords de Munich qui ont permis l’annexion de la Tchécoslovaquie par Hitler. Ensuite la France a connu la défaite en 1940.
    Tel est le bilan du Front populaire. Le gouvernement socialiste de l’époque a été complètement nul. On peut d’ailleurs remarquer que les temps changent mais que la nullité reste.

    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/la-faillite-de-la-gauche-morale-par.html#more

     

  • Dounia Bouzar en service commandé

    Dominique Amina Bouzar  dite Dounia Bouzar, 49 ans,   primée en 2006  par l’Académie des Sciences Morales et Politiques pour son ouvrage « Quelle éducation face au radicalisme religieux ? »,  Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques « pour son apport au patrimoine culturel français », se définit en toute simplicité comme « Anthropologue du fait religieux ».  C’est une figure bien  connue des plateaux  de télévision, invitée récurrente dés qu’il s’agit de parler d’ « islam » et de « laïcité », sujet sur lequel  elle a écrit un certain  nombre d’ouvrages. Chercheur associé au cabinet d’études spécialisé sur les questions de discriminations,  Cultes et cultures qu’elle a fondé avec sa fille  , elle a été nommée dimanche par Jean-Marc Ayrault à l’Observatoire de la laïcité.

     Une « promotion » dont elle  s’est saisie   pour suggérer, dans un  entretien accordé au magazine Challenges, que deux de nos «fêtes chrétiennes» soient remplacées   par une fête religieuse juive Yom Kippour et musulmane  l’Aïd ». «Le clergé y a longtemps été opposé mais il a évolué et n’y est plus hostile car il y a beaucoup de fêtes chrétiennes » affirme-t-elle de manière péremptoire. « Qu’une fête juive et une fête musulmane devienne une fête pour tous les Français permettrait de combattre le communautarisme et de faire avancer la cause de la laïcité » croit elle savoir.

     L’abbé Grosjean (qui participait en janvier dernier sur France 2 avec Bruno Gollnisch à l’émission Mots croisés sur le mariage homosexuel),   secrétaire général de la commission éthique et politique du diocèse de Versailles,  a réagi à cette déclaration.  « Il faut arrêter a-t-il dit,  de bousculer les repères auxquels les Français sont attachés! ». « Ce calendrier est le fruit d’une histoire, d’une culture, un reflet de ces racines chrétiennes qui font partie de notre patrimoine ».

     Membre du Conseil  français du culte musulman (CFCM) , ex adhérent de l’UMP, président de Observatoire contre l’islamophobie,  Abdallah Zekri,  a jugé pour sa part  qu’il faut juste rajouter deux jours fériés et non remplacer des jours. Au risque en effet d’accréditer l’idée selon laquelle  « ils veulent déshabiller Pierre pour habiller Mohammed ».

     Comme il est écrit  dans la  pétition  envoyée à Jean-Marc Ayrault contre le vœu de  Dounia  Bouzar,   lancée par l’Observatoire de la Christianophobie, Riposte catholique, Nouvelles de France et Le Salon Beige, « isoler la société pour en faire un espace religieusement neutre est parfaitement absurde.  A moins que vous n’ayez aussi pour projet de raser toutes les églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les canons de Mme Bouzar. »

     « Nous pouvons certes comprendre que l’Etat souhaite proposer des jours fériés aux différentes religions existant dans notre société. Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions? ». « (…) Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous, chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l’être historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour votre majorité n’ont certainement pas voté pour que vous rallumiez la trop fameuse guerre des deux France ».

     Mme Bouzar certes ne s’embarrasse pas de finesse. En mai dernier,  Sur le site Huffington Post, elle réagissait  aux propos du philosophe laïc  Michel Onfray qui déclarait   à Jean-Jacques Bourdin sur BFM que « 250 versets du Coran justifiaient le Jihad » . En réponse,  elle en  avait cité quatre prônant la tolérance avec les autres religions du Livre,  ce qui est vrai .  Mais elle en profitait surtout  pour ajouter qu’ « Affirmer que l’islam est par nature archaïque, puis prôner le mépris et la haine envers toute personne qui resterait musulmane n’est plus l’apanage du Front National ».

     Ce qui démontre une méconnaissance  totale de ce que dit le Front NationalBruno Gollnisch sait que la pratique de l’islam n’est pas homogène, l’ interprétation de ses textes  diverse, et n’est certainement pas  l’apanage  exclusif des fous d’Allah. Il  existe bien  évidemment des musulmans qui ne versent pas dans le prosélytisme ni ne revendiquent quoi que ce  soit comme aménagement à leur foi dans l’espace public.

     Le FN défend depuis toujours l’identité de notre civilisation française et européenne menacée aussi bien par l’immigration de masse que par la sous-culture et la subversion mondialiste.  Une identité nationale dont les racines,   n’en déplaise à Mme Bouzar,  sont   helléno-chrétiennes avant d’être « républicaines »…. Tout juste souhaitons nous que  les derniers arrivés sur notre sol  pratiquant des religions allogènes se conforment à nos goûts, respectent nos valeurs et ne demandent pas d’amputation de nos traditions ancestrales.

     Or,  Mme Bouzar, sur le site communautaire  SaphirNews, expliquait à titre d’exemple  qu’un «  animateur au sein d’une maison des jeunes, chargé de l’organisation du buffet de la fête de Noël pour tous les habitants du quartier» (sic)  devra obligatoirement respecter les préceptes alimentaires coraniques  et s’interdire  de toute référence chrétienne pour ce Noël, comme  les   crèches et  les chants de Noël. Mieux encore, cet animateur se fera un devoir  d’ organiser  un « Aïd pour tous » dans les mêmes conditions que le « Noël pour tous ». Mais en fait, un  Aïd qui sera fêté  « de manière cultuelle pour les uns (c’est à dire sans en retrancher les symboles  religieux contrairement  au noël chrétien)  et de manière culturelle pour les autres ». Voilà la fausse symétrie qui est  prônée ici…

     Si Dounia Bouzar  fut nommée en 2003  par Nicolas Sarkozy au CFCM dont elle démissionna en 2005 jugeant qu’il était « communautariste » et  incapable de représenter les musulmans de la deuxième et troisième génération, elle  gravite de longue date  dans l’orbite du PS.  En 2011  le Groupe Parlementaire du PS et Jean Glavany  lui confièrent  «un travail de terrain » sur les problèmes posés par les vœux de certains musulmans au regard des principes laïcs qui s’appliquent dans l’espace public, à l’école, dans l’entreprise…

     Nous pouvons nous interroger sur le fait de savoir si Mme Bouzar n’a pas été chargée par ses « employeurs »  de lancer un « ballon d’essai »,  de dire tout haut ce qu’ils souhaitent (pour l’instant) tout bas. Force est de constater que le Système s’est efforcé de faire de cette dernière une référence, l’incarnation de l’islam du futur  compatible avec  à notre modernité et la République universelle promue par ceux qui se définissent  dans les allées du pouvoir  comme des Républicains laïcs.

     Il n’est pas anodin que Mme Bouzar soit membre du  think tank Observatoire des Futur(e)s, présidé par Sophie Bramly qui  se définit comme   «une association qui réunit (…)  hommes et femmes ayant envie de réfléchir à la mutation du genre féminin et de ses effets sur le genre masculin, ainsi qu’à  son incidence sur l’entreprise et la société française à venir. »

     Une association qui regroupe des figures biens connues engagées dans le combat antinational comme  Caroline Fourest,  Olivier Ferrand (président  du think tank socialiste  Terra  Nova) ou encore la sœur jumelle  de NKM, Anne Hidalgo…

      Auditrice à l’Institut des hautes études de la défense nationale,  Mme Bouzar a aussi ses entrées au sein des instances de l’Europe bruxelloise. Elle  est depuis 2011 expert auprès du Conseil de l’Europe sur la dimension religieuse au sein du dialogue interculturel.   Avec bien sûr le soutien de l’empire du bien  cosmopolite, le Time Magazine l’ayant qualifié  de « héros européen » ( !!!)  pour son travail de réflexion sur « l’islam de France »…

     Un mot encore pour souligner que nous ne sommes  pas étonnés que le milliardaire rose  Pierre Bergé, nouveau polémiste de  On refait le monde, sur RTL, ait proposé hier dans cette émission « la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes ». 

     « Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d’autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu’on soit laïcs jusqu’au bout et qu’à l’exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres ».

     « La France n’a pas beaucoup de courage ajoute-t-il . Allons jusqu’au bout de la séparation (de l’Église et de l’État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu’elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c’est incroyable (sic)  que l’on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours ».

     Un message de tolérance républicaine qui ne surprend pas dans la bouche d’un homme, nous l’évoquions sur ce blog, qui posta sur son compte twitter  au moment  des manifestations en faveur de la défense du mariage traditionnel :  « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer ». La boucle est bouclée…

    http://www.gollnisch.com/2013/09/27/dounia-bouzar-en-service-commande/

  • Pétition contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Monsieur le Premier ministre,

     

    Mme Dounia Bouzar, que vous venez de nommer à l'Observatoire de la laïcité, vient de "proposer" de remplacer deux fêtes chrétiennes par la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l'Aïd.

     

    Nous notons d'abord que les instances représentant la communauté juive n'ont jamais posé une telle revendication, ce qui laisse à penser que la communauté juive pourrait être instrumentalisée dans cette affaire par Mme Bouzar.

     

    Mais, surtout, nous constatons, comme toutes les personnes connaissant un tant soit peu l'histoire de notre pays, que, selon le mot fameux du Général de Gaulle, si l'Etat est laïc, la France est chrétienne.
    Violer la société pour en faire un espace religieusement neutre est parfaitement absurde. A moins que vous n'ayez aussi pour projet de raser toutes les églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les canons de Mme Bouzar.

     

    Nous pouvons certes comprendre que l'Etat souhaite proposer des jours fériés aux différentes religions existant dans notre société. Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions?

     

    D'ailleurs, il existe bien des jours fériés religieusement neutres. La France compte 11 jours fériés, dont 6 seulement ont un rapport avec la religion chrétienne - encore que le lundi de Pentecôte ne soit plus qu'un "demi jour férié", puisqu'une importante partie de la population active travaille ce jour-là. Le 1er janvier, le 1er mai, le 8 mai, le 14 juillet et le 11 novembre n'ont aucune connotation religieuse. Si votre gouvernement souhaite remplacer des jours fériés par les fêtes de Yom Kippour et de l'Aïd, il peut fort bien utiliser ces jours religieusement neutres. Mais comment ne pas voir dans la proposition de Mme Bouzar un nouvel acte d'agression antichrétienne?

     

    Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous, chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l'être historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour votre majorité n'ont certainement pas voté pour que vous rallumiez la trop fameuse "guerre des deux France".

     

    Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir dissiper au plus vite nos inquiétudes.

     

    Dans cette attente, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de notre très haute considération et de notre vigilante attention. 

     

    Cette pétition est lancée par l'Observatoire de la Christianophobie, Riposte catholique, Nouvelles de France et Le Salon Beige.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

     

  • La « prémajorité », un excellent projet de diversion, par Philippe RANDA

    La réflexion entreprise par madame la ministre de la Famille pour accorder de nouveaux droits aux grands adolescents, en créant un statut de « prémajorité » est assurément une idée d’importance et d’actualité, tout le monde en convient.
    On ne sait trop le pourquoi de la chose… Certains songent à de basses considérations électorales : quand le président Giscard d’Estaing abaissa de 21 à 18 ans l’âge de la majorité, c’est ce qu’il espérait. Mais patatras ! Les jeunes avaient alors massivement portés leurs bulletins de vote sur son rival socialiste. Mauvaise pioche.
    Aujourd’hui, que pourrait-il en être ?… Les sondages indiquent régulièrement une forte attirance des jeunes pour… le Front national, déjà du temps du père, encore plus nettement avec la fille à la tête du mouvement. Pari risqué, donc !
    Non, sans doute n’est-ce pas tant à des calculs électoraux que madame la ministre songe en agitant une telle idée dont on hésite à la considérer parfaitement grotesque, sans intérêt… ou encore dangereuse pour les intéressés, comme le souligne le pédopsychiatre Christian Flavigny : « On est dans l’illusion que le respect des enfants, c’est de leur laisser la décision. Toutes ces idées dans le vent qui poussent à laisser les jeunes choisir – jusqu’à leur sexe ! – c’est en fait une démission de notre rôle d’adultes. »
    Il est plus certain que Dominique Bertinotti, la ministre en question, voit dans ces « quatre groupes de travail dirigés par des experts » plutôt un excellent moyen de faire parler d’elle… Qui la connaissait auparavant, à part les habitants du 4e arrondissement parisien qui en avait fait un temps leur premier édile ?
    Devenue ministre, il lui fallait se faire connaître, laisser une trace de son passage, un souvenir même fugace ou futile, à défaut d’être impérissable.
    C’est le challenge des ministres de second rang, voire de troisième catégorie… Obtenir quelques articles et interviews quelques jours durant, ce n’est pas rien… Et puis, se prennent à rêver ces ministres-là, imaginons que, faute des résultats économiques ou sécuritaires promis, il faille détourner le courroux de l’Opinion publique mécontente ? Le gouvernement pourrait un jour décider de donner suite à un projet de diversion… et alors, ce serait le jour de gloire de Dame Bertinotti, la postérité assurée, un peu comme Christine Taubira avec sa loi sur le Mariage pour tous !
    Dans le temps, on mariait bien à l’âge nubile de douze ans pour les filles et quatorze ans pour les garçons… alors, un projet de loi sur une pré-majorité à 16 ans, ça ou autre chose ! s’est-elle dit ou plutôt a-t-elle été conseillée.
    Quant au projet en question… Pour Dame Bertinotti, il s’agit de « faire de l’adolescence une sorte d’apprentissage de la citoyenneté ». Excellent ça ! À un âge où les jeux vidéo obsèdent la plupart de nos chers boutonneux et boutonneuses, si ce n’est pour les plus déluré(e)s d’entre eux les jeux de la drague et plus si affinités…
    « Aujourd’hui, les mineurs sont des objets de droits, ils doivent devenir des sujets de droits », surenchérit la Ministre. Belle formule. Qui ne veut rien dire, mais qui sonne bien… et qui ne lui attirera guère de remontées de bretelles.
    Mais une proposition qui n’a aucun intérêt suscite, hélas, tout autant un manque d’intérêt ! C’est évidemment l’envers de la médaille ! Dominique Bertinotti n’est pas Manuel Valls. Les jeunes font moins polémiques que les Roms. À croire qu’ils donnent moins de soucis (!)… ou pas les mêmes !
    D’ailleurs, s’ils auront le droit de déposer un bulletin de vote pour le candidat de leur choix (ou de celui qui aura fait le plus de buzz sur les réseaux sociaux), il n’est pas question un instant qu’ils soient « prémajeurs » devant les tribunaux.
    « En tout cas “pas pour le moment” », précise Dame Bertinotti dont la hardiesse pour faire parler d’elle ne va tout de même pas jusqu’à courir le risque d’être clouée au pilori de la suspicion d’être répressive.
    « Le tact dans l’audace, c’est de savoir jusqu’où aller trop loin », écrivait Jean Cocteau.
    Avec madame la ministre, « le tact dans l’inutilité, c’est de savoir jusqu’où faire du buzz sans aller trop loin… »
    Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com).

  • “Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !” Entretien avec Jacques Mailhot

    Il y a près de trente ans, Jean-Marie Le Pen portait plainte contre le Bébête Show et gagnait son procès. Aujourd’hui, Jean Roucas, co-auteur du Bébête Show, soutient publiquement Marine Le Pen, la fille de « Pencassine ». Et ça ne plaît pas à tout le monde… surtout aux c…

    L’humoriste Jean Roucas a été, de 1982 à 1994, l’inimitable présentateur du « Bébête Show ». Diffusé sur TF1, ce divertissement croquait les acteurs de la vie politique. Incarnés par des marionnettes (il y avait la grenouille Kermitterrand, l’aigle « Black Jack » Chirac ou encore Pencassine pour Le Pen), ils venaient se crêper le chignon au comptoir d’un bar derrière lequel se tenait Jean Roucas.

    Après cet immense succès, Jean Roucas a poursuivi sa carrière dans les théâtres et cabarets. Mais le 15 septembre, il a mis le feu aux planches. A Marseille, il a assisté à un meeting de Marine Le Pen et affiché son soutien au Front national…

    Aussitôt tous les pitres de la scène médiatique, au premier rang desquels le guignol Guy Bedos, lui ont volé dans les plumes.

    Dans le même temps, on apprenait qu’à Paris la RATP refusait de placarder dans les couloirs du métro l’affiche du nouveau spectacle du Théâtre des Deux Anes, avec Jean Roucas, intitulé Flamby le magnifique, pastiche de l’affiche du film Gatsby le Magnifique avec Leonardo DiCaprio, dans lequel le président Hollande se déguste à la petite cuiller.

    Auteur et acteur de ce pastiche politique, Jacques Mailhot, également directeur du célèbre cabaret parisien, a accepté de témoigner dans « Minute ». Pour affirmer son soutien à Jean Roucas et expliquer pourquoi, aujourd’hui en France, la liberté d’expression est en danger.

    Minute: Pour quels motifs la régie publicitaire de la RATP a-t-elle refusé que les affiches de votre prochain spectacle, Flamby le magnifique, soient placardées dans le métro parisien ?

    Jacques Mailhot: Les gens de la RATP m’ont expliqué qu’il y avait deux problèmes. Flamby est une marque de produit, et le surnom Flamby leur a semblé péjoratif pour le président de la République. Voilà les deux griefs officiels. En réalité je pense que c’est plutôt un petit calcul politicien…

    C’est-à-dire ?

    Je crois savoir que le président de la RATP, régie qui est propriétaire de ce réseau d’affichage, connaît quelques problèmes avec la justice, liés au financement de la campagne présidentielle de M. Balladur en 1995 (1)… Je pense alors qu’il ne veut pas faire de vagues avec le pouvoir actuel. Ce n’est pas une surprise.

    Chaque pouvoir en place exerce une certaine influence sur notre système judiciaire. Le président de la RATP n’a donc pas intérêt à se mettre François Hollande à dos et préfère courber l’échine.

    Le 15 septembre, votre ami Jean Roucas a assisté à un meeting de Marine Le Pen. Les médias lui sont tombés dessus à bras raccourcis. Votre sentiment sur ce lynchage ?

    C’est grotesque, démesuré. C’est de la bêtise pure. Jean est né à Marseille, il a passé son enfance dans le quartier du « Roucas Blanc », voilà pourquoi il a pris pour nom de scène Jean Roucas. A chaque fois qu’il retourne dans sa ville, il constate avec tristesse que la situation se dégrade.

    Jean est un garçon très sensible: il est très peiné de voir ce qu’il s’y passe, les larmes lui en viennent aux yeux. Or depuis longtemps il est désabusé par le monde politique en général. Il est donc allé écouter ce que Marine Le Pen avait à proposer, parce qu’il a envie d’entendre un discours nouveau et différent.

    Et écouter ce que Marine Le Pen a à proposer, c’est un crime ?

    Moi, je n’y serais pas allé, parce que je me suis toujours refusé à fréquenter des meetings politiques, quels qu’ils soient, de droite comme de gauche. Mais Jean fait ce qu’il veut ! C’est un citoyen, majeur, vacciné. S’il s’était rendu à un meeting du Front de gauche et de Jean-Luc Mélenchon, y aurait-il eu un tel pataquès ?

    Dans ce pays, dès qu’on prête une oreille attentive au discours du Front national, ça prend des proportions énormes. Jean n’en revient pas !

    Il y a même des gens qui m’ont appelé pour me demander si Jean Roucas n’avait pas vendu son âme au diable ! Personnellement, comme je n’ai jamais vu le diable, je ne peux pas dire que Marine Le Pen lui ressemble. Tout ça est d’un ridicule achevé, alors que pendant ce temps-là la France part en quenouille.

    Propos recueillis par Pierre Tanger http://fr.novopress.info

    1. P-dg de la RATP, Pierre Mongin a effectivement été mis en examen le 12 septembre 2013 pour son rôle dans le financement de la campagne d’Edouard Balladur.

    *** « Flamby le magnifique », au Théâtre des Deux Anes, à partir du 3 octobre, renseignements et réservations au 0146 061026.

    —————————————-

    Le mensonge de l’affreux coco

    Surfant sur la polémique alimentée par les « intellos » de gauche, Roger Meï, maire communiste de Gardanne (près de Marseille), annonçait, le jeudi 19 septembre au matin, que la représentation du Secret de l’abbé Taillère, pièce de et avec Jean Roucas, programmée dans sa ville le 25 octobre, était annulée. Le coco « historique » – il est membre du PCF depuis 1961 ! – précisait que c’était en accord avec les autres comédiens, qui refusaient de jouer avec Roucas. Un affreux mensonge.

    Si certains membres de la troupe ont effectivement affirmé ne pas partager les opinions de Jean Roucas, aucun n’a refusé de jouer avec lui. Ainsi pris en flagrant délit de mensonge, le maire coco, ce même jeudi 19 septembre en fin de journée, a prétexté un malentendu et affirmé que, dès lors, la représentation du Secret de l’abbé Taillère était maintenue !

    La vérité (car il y en a une) est qu’à Gardanne, où, à la dernière présidentielle, Marine Le Pen a réalisé 26 % des suffrages, la décision du maire d’interdire Jean Roucas commençait à faire de très nombreux mécontents…

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 25 septembre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    "Jean Roucas n’a pas vendu son âme au diable !" Entretien avec Jacques Mailhot

  • NKM votera bien PS en cas de duel FN

    Une semaine après la prise de position de François Fillon en faveur «du moins sectaire des candidats» en cas de duel FN/PS aux municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a refusé dimanche de renvoyer dos à dos le FN et le PS et répété qu'elle voterait socialiste dans l'hypothèse d'un second tour PS-FN. 
     
    Plutôt que des consignes de vote - ce temps-là "est fini" selon elle - les Français "attendent des politiques qu'ils soient très clairs sur ce qu'ils veulent pour la France, et ce qu'ils feraient, y compris dans des situations comme un affrontement au deuxième tour FN-PS", a fait valoir NKM sur France inter. "Et j'avais écrit à l'époque moi ce que je ferais, je ne renvoie pas dos à dos le FN et le PS et je pense que face aux extrémismes il ne faut pas s'abstenir", a-t-elle ajouté. 

    Donc pas de consigne ? "Pas de consigne, mais je vous dis moi ce que je fais, dans ce cas moi je vote PS"

    Un tel positionnement avait valu à la députée de l'Essonne d'être désignée comme une des principales cibles du FN lors des législatives de 2012.

    Source

  • La France tranquille ne se taira plus

    De Charles Beigbeder :

    "[...] Après huit mois d’une intense bataille politique et au terme d’une mobilisation historique qui a vu à trois reprises plus d’un million de Français battre le pavé parisien, il est temps de se livrer à l’exercice « bilan et perspectives ».

    La première surprise, c’est l’irruption sur la scène publique d’une France « bien élevée », selon l’expression de Gabrielle Cluzel. Souvent bourgeoise et provinciale, formée de familles parfois nombreuses, elle n’a pas la culture de la rue des professionnels de la contestation. Cette France silencieuse, qui paye des impôts et dont les démêlés avec la police se réduisaient jusqu’alors à des amendes pour stationnement interdit, n’a guère l’habitude de défiler. Et pourtant, elle a sacrifié ses dimanches, bravant la pluie, surmontant la fatigue, pour dire calmement son mécontentement. Pour la réveiller, il aura fallu la pousser à bout.

    Cette « France tranquille », comme l’a nommée Valeurs actuelles, ne se taira plus. Car elle a désormais acquis une conscience politique et une culture de la résistance qui étaient jusque-là l’apanage de la gauche. Face à un État qui orchestre l’inversion des valeurs, des gens sans histoire qui étaient traditionnellement les piliers de l’ordre établi sont devenus des révolutionnaires maniant tous les moyens légaux et pacifiques d’une démocratie pour combattre l’idéologie dominante. Désormais, les conservateurs s’appellent Manuel Valls, Caroline Fourest et Christiane Taubira tandis que les révolutionnaires se nomment Frigide Barjot, Ludovine de La Rochère ou Béatrice Bourges.

    Cette France s’est dressée parce qu’elle a pris conscience de la gravité de la situation. Ce faisant, elle a découvert qu’elle pouvait peser sur le cours de l’Histoire, que rien n’était écrit d’avance.

    Il faut souligner que ce fut une mobilisation politique, au sens noble du terme, en cela qu’elle défendait le Bien commun, et pas des intérêts catégoriels ou corporatistes. Les manifestants ne réclamaient aucun avantage, aucun bénéfice. La noblesse d’un engagement se mesure à la part de désintéressement qu’il comporte.

    Un mouvement est né. Venu de la société civile, il échappe aux clivages traditionnels. Enfermés dans leurs querelles internes ou prisonniers de leurs intérêts de boutiques, les partis politiques sont à la traîne. Tant mieux : cela évite toute récupération. Au-delà des divergences de stratégies et de sensibilités, l’unité de ce mouvement réside dans la volonté partagée de défendre les fondements de la civilisation, quelque chose de plus important encore que les batailles électorales.

    Cependant, ce courant issu des profondeurs de l’enracinement français va durablement s’installer dans le paysage politique. Il restera en dehors des partis, mais les partis devront composer avec lui. Il sera juge et arbitre, en particulier dans les urnes, de la sincérité et de la vérité des convictions politiques. On le verra dès les élections municipales en mars 2014.

    Cette mobilisation est née de la prise de conscience de l’impérieuse nécessité de conserver notre identité de civilisation, menacée au premier chef par les nombreuses inventions du libertarisme hédoniste, une idéologie qui, sous couvert de liberté, veut organiser la déconstruction par l’État de tous les liens qui attachent l’homme à sa nature, sa famille, sa filiation, son travail, son histoire, sa religion, sa province et sa nation, afin qu’il ne soit plus qu’un consommateur individualiste et déraciné. En toile de fond, on ne peut être insensible au « grand remplacement » théorisé par Renaud Camus, qui voit la culture occidentale s’effacer au profit des « cultures d’origine » des populations allogènes.

    La Manif pour tous est un véritable « Mai-68 à l’envers », une contre-révolution au sens étymologique du terme. Elle montre un cap idéologique qui est l’exact inverse de celui que fixait jusque-là le monde occidental. Ce débat, qui a pour enjeu l’avenir de notre civilisation, doit impérativement échapper aux contingences politiques pour s’adresser aux profondeurs du cœur humain ; car, comme le souligne Péguy, « tout commence en mystique et finit en politique »."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/la-france-tranquille-ne-se-taira-plus.html