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lobby - Page 2155

  • France info: un cas d’école de désinformation européiste

    Les radios d’Etat françaises sont particulièrement engagées politiquement. Le mondialisme, notamment dans sa version européiste, y est souvent promu et défendu.
    Mais le plus gênant est que cela est fait de façon sournoise et malhonnête, par des pseudo-journalistes, sur un ton sérieux et convaincant.

    Ci-dessous un exemple, typique, de ces méthodes de manipulation mises en œuvre par l’oligarchie, avec ce passage sur France info, hier.

    L’animatrice y interroge un « expert » sur un bref extrait d’une déclaration de Marine Le Pen disant que « l’Union européenne nous vole 7 milliards d’euros par an ».
    « Vrai ou faux ? »
    A la question ingénue de sa collègue, le « journaliste » débute sa péroraison d’un radical et lapidaire « Eh bien c’est faux, l’Union européenne ne vole pas à la France 7 milliards d’euros ».
    Puis il part dans des commentaires censés étayer son assertion, mais qui ne sont que diversion (comment est utilisé l’argent, comment la gentille UE finance notre agriculture, l’Allemagne paye plus que nous, etc).
    Au final, il doit concéder en passant, que la différence entre ce que la France verse et ce qu’elle reçoit, est, à nos dépends, de… 6,5 milliards d’euros !
    Tout ça pour ça ! Et encore, avec les divergences d’estimation inéluctables, le chiffre – arrondi ou pas – de 7 milliards d’euros est très plausible.
    Mais l’impression que l’auditeur lambda gardera de cette séquence, c’est que la diatribe de Marine Le Pen sur l’UE – en l’occurrence très justifiée – est tout simplement fausse, donc que les opposants à l’UE sont des menteurs.

    http://www.contre-info.com/

  • FILLON … Il a osé le dire ! par Manuel GOMEZ

    Vous vous rendez compte, François Fillon a eu ce courage d’avouer qu’entre le Parti Socialiste et le Front National il demanderait de voter pour le moins sectaire.
    Manuel Gomez
    Immédiatement tollé général !
    Du PS d’abord et de l’extrême gauche qui, apparemment, se considèrent comme particulièrement visés. Se considèrent-ils comme plus sectaire que le FN ou pensent-ils que leurs électeurs les considèrent comme plus sectaire ?
    Ensuite des composantes de l’UMP…
    - Celle proche du centre qui voit s’éloigner son leader charismatique !
    - Celle soutenant Jean-François Copé qui voit Fillon le doubler sur sa droite, ce qui est absolument contraire au code de la route, et bien davantage en politique.
    Ensuite celle des partis centristes, qui jubilent.
    Et bien entendu des médias, en très grande majorité de gauche, qui ont immédiatement interprété cette déclaration comme : « Entre le PS et le FN je voterai Front National », ce qui n’a jamais été dit !
     
    Mais que je trouve dommage, pour ma part, que Nicolas Sarkozy continue de se taire… et pourtant il devrait parler, ne serait-ce que pour signifier à l’UMP de s’intéresser davantage à sa propre unité bien compromise plutôt qu’à l’inventaire de ses cinq années de gouvernance.
    Et ensuite renvoyer à leurs embrouilles et à leur primaire ses soi-disant collègues et imposer sa volonté en s’adressant aux militants qui souhaitent en très grande majorité sa présence en 2017.
    Ce n’est pas aux « guignols » de l’UMP de se pencher sur le bilan de son quinquennat, c’est à SARKOZY de l’établir en toute honnêteté… puisqu’il n’a plus rien à perdre électoralement.
    Dire ce qu’il n’a pas fait et aurait dû faire (la liste est longue)
    Dire ce qu’il a fait et qu’il n’aurait pas dû faire (la liste est longue également) 2017 ??
    Un duel Sarkozy/Marine Le Pen ou un affrontement Hollande/Marine Le Pen ??

    Au moins le choix serait clair et sans ambiguïté !!!
    http://www.francepresseinfos.com/

  • Qui sont les journaux les plus subventionnés ?

    La Cour des comptes a publié les aides que verse l’État à chaque titre. ‘Le Monde’ et ‘Le Figaro’ reçoivent les subventions les plus importantes. Mais c’est ‘L’Humanité’ qui reçoit l’aide au numéro la plus élevée.

    Mercredi 18 septembre, la Cour des comptes a publié un épais rapport sur les aides publiques à la presse écrite. Elle y dénonce notamment la transparence insuffisante de ces subventions, et réclame que le montant des aides soit publié pour chaque journal. Joignant le geste à la parole, les magistrats de la rue Cambon ont publié le montant des aides reçues par chaque journal.

    La liste, reproduite ci-dessous, recèle quelques surprises. Ainsi, on apprend que les deux journaux les plus aidés sont Le Monde et Le Figaro. C’est en partie logique, car ce sont les plus lus du pays. Mais le rapport montre que les quotidiens régionaux qui se vendent presque autant sont bien moins aidés. Ainsi, Sud Ouest reçoit trois fois moins d’aides. Inversement, Ouest France, dont la diffusion est deux fois plus élevée que celle du Monde et du Figaro, touche autant de subventions qu’eux

    Tous les journaux ne sont pas égaux

    La Cour des comptes effectue aussi un autre calcul: elle rapporte le montant des subventions au tirage du journal. Elle aboutit ainsi à un classement totalement différent. Selon ce critère, le journal le plus subventionné est L’Humanité (48 centimes d’euro par exemplaire), suivi de La Croix (32 centimes), Télérama (29 centimes), Le Nouvel observateur (29 centimes), Libération (27 centimes), Pèlerin (24 centimes) et l’Express (23 centimes).

    Pour expliquer ces résultats, il faut comprendre que les journaux ne sont pas égaux entre eux face aux subventions. Certaines bénéficient d’aides auxquelles d’autres n’ont pas accès. Une des principales critiques de la Cour est justement la mauvaise répartition de ces aides, que le rapport propose de modifier. Revue de détail.

    1-les aides aux magazines de divertissement

    La quasi-totalité de la presse (8.799 publications) a droit à une TVA super réduite (2,1%) et à des tarifs postaux préférentiels. Ces deux aides sont celles qui coûtent le plus cher: respectivement 270 et 249 millions d’euros prévus au budget 2013.

    Pour cela, il suffit d’obtenir un agrément de la part d’une commission. Mais “les conditions légales d’octroi de cet agrément sont assez peu restrictives“, pointe la Cour.

    Ceci permet aux magazines de divertissement de bénéficier eux aussi de subventions, à côté de la presse d’information politique et générale. Selon le rapport, “les magazines de télévision apparaissent particulièrement aidés, avec une aide de 4 à 10 centimes par exemplaire” -chiffre qui n’inclut pas la TVA réduite.

    Pour la Cour, “la presse magazine demeure rentable, alors que les résultats des quotidiens nationaux sont proches de l’équilibre, voire déficitaires“. Or “le soutien aux familles de presse économiquement viables ne se justifie pas“.

    Conclusion: “le soutien de l’État à des familles de presse économiquement rentables et présentant peu ou pas d’enjeux en termes de pluralisme paraît de moins en moins se justifier, a fortiori pour les deux mesures les plus coûteuses“.

    Le rapport propose donc de réserver ces subventions à la presse d’information politique et générale, et rappelle au passage que c’était le cas pour la TVA entre 1977 et 1989.

    2-les sites internet

    En 2009 a été créé un fonds d’aide aux services de presse en ligne (Spel), qui a distribué depuis 10,9 millions d’euros, dans des conditions critiquées par la Cour.

    Ainsi, ce fonds a accordé 68.464 euros de subventions à surfsession.com, 18.018 euros à moto-net.com, 53.573 euros à hoteletlodge.fr, 7.070 euros à lemondedusurgele.fr, 33.167 euros à pharedere.com (site sur l’actualité locale de l’île de Ré), ou 14.020 euros à frequence-sud.fr (guide des festivals des régions méridionales). “Des magazines de grands groupes qui, a priori, ne connaissent pas de difficultés particulières figurent parmi les bénéficiaires, tels les sites lejdd.fr (138.703 euros) et parismatch.com (57.390 euros) du groupe Lagardère”, pointe le rapport.

    En clair, la Cour estime que ce fonds n’est pas suffisamment ciblé sur la presse d’information politique et générale, qui n’a représenté que 60% des aides distribuées en 2011.

    Pour ne rien arranger, “le champ d’intervention était très large. En effet, les aides pouvaient concerner des dépenses d’exploitation telles que les rémunérations des journalistes concernés par les projets”.

    3-les journaux d’opinion avec peu de publicité

    Un fonds pour aider les quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires a été créé en 1986. En 2013, il devait distribuer 9,2 millions d’euros.

    Le principal bénéficiaire est l’Humanité (3 millions d’euros en 2011), suivi de La Croix (2,9 millions) et Libération (2,9 millions). Mais il y a aussi Présent (260.183 euros), qui reçoit la subvention la plus importante par exemplaire (31,2 centimes). Cette aide représente 27% des ressources du le quotidien d’extrême droite. Enfin, les derniers bénéficiaires sont les quotidiens pour la jeunesse Mon Quotidien, Le Petit Quotidien, et L’Actu.

    Selon le rapport estime, ces subventions sont attribuées de manière “incohérente”. En effet, l’aide n’est pas modulée en fonction du tirage, ni des recettes publicitaires encaissées, qui sont parfois non négligeables (22,5% des ressources totales pour Libération). “Une réforme complète de ce mécanisme paraît s’imposer“, conclut le rapport.

    4-l’acheminement du ‘Monde’ en province

    Enfin, il existe une aide au transport des journaux par la SNCF, qui représente 4,5 millions d’euros dans le budget 2013. Selon le rapport, Le Monde “est le principal bénéficiaire“, avec 3,9 millions d’euros d’aide par an en moyenne.

    Mais la Cour précise que “le ministère de la culture a d’ores et déjà décidé de supprimer cette aide“. Son montant décroît déjà régulièrement chaque année (il était de 7,3 millions d’euros en 2006).

    Notes: Subventions reçues par les journaux (en millions d’euros)

    LE MONDE 18,4

    LE FIGARO 17,2

    OUEST FRANCE 15,8

    LE PARISIEN & AUJOURD’HUI EN FRANCE 13

    LA CROIX 9,9

    LIBÉRATION 9,9

    TÉLÉRAMA 9,4

    NOUVEL OBSERVATEUR 7,8

    TÉLÉ 7 JOURS 7,3

    L’HUMANITÉ 6,8

    SUD OUEST 6,3

    L’EXPRESS 6,2

    NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU CENTRE 5,6

    VOIX DU NORD 5,4

    PARIS MATCH 5,15

    DÉPÊCHE DU MIDI 5

    LES ÉCHOS 4,5

    LE POINT 4,5

    DAUPHINE LIBÉRÉ 4,5

    TÉLÉ STAR 4,45

    TÉLÉ LOISIRS 4,4

    DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE 4

    BFM TV

  • Comment le lobby militaro-industriel américain ruine Renault après PSA

    « Le “diktat” du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. » La Tribune, 26 juillet 2013.
    « Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran. On n’a pas le choix. » Carlos Tavares, directeur de Renault.
    L’année dernière, par le biais de General Motors, qui avait pris une participation de 5 % dans PSA, le lobby militaro-industriel américain provoquait une très nette chute du chiffre d’affaires de Peugeot (plus d’un milliard d’euros), lui interdisant tout commerce et toute relation avec l’Iran, où la marque occupait pourtant la première place du marché automobile. Bien évidemment, en dehors de Faits & Documents n° 339 (et de quelques publications altermondialistes), aucun média ni aucun responsable, en particulier socialiste, ne révélait les vraies raisons des problèmes du groupe PSA, obligé de multiplier les plans sociaux et de fermer divers sites. Rebelote cette année avec le même traitement infligé à Renault. Une fois de plus, la supposée défense de la démocratie en Iran est la couverture utilisée par l’impérialisme industriel américain pour mettre ses concurrents en difficulté.
    « Le “diktat” du président américain oblige Renault à cesser toute activité en Iran. »
    La Tribune, 26 juillet 2013.
    «  Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran. On n’a pas le choix. »
    Carlos Tavares, directeur de Renault.
    « Les conséquences de ces sanctions pourraient être dévastatrices pour la filière automobile (française). Plusieurs dizaines d’équipementiers ou fabricants de pièces  automobiles risquent de ne plus pouvoir exporter ou fournir leurs produits ou services. Une telle baisse d’activité pourrait entraîner des fermetures de site appartenant à des entreprises contrôlées par des groupes étrangers avec des effets redoutables à très court terme sur l’emploi. »
    Philippe Marini, président de la Commission des Finances du Sénat.
    En mars 2007, Capital publiait un article sur la Logan (de Dacia, détenue par Renault) qui faisait un véritable carton en Iran. Plus de 100.000 Iraniens avaient réservé leur véhicule en dépit d’une attente de plusieurs mois. 70% des véhicules étaient  commandés avec toutes les options. Il s’agissait d’un véritable  succès puisque Renault avait échoué à lancer ce véhicule en Inde.
    Le 10 janvier 2013, La Tribune annonçait que Renault prospérait en Iran, avec notamment 84.000 Logan (rebaptisées localement Tondar) commandées entre janvier et novembre 2012. La Tribune (26 juillet 2013) indique que « Renault (avait vendu plus de 100.000 véhicules l’an dernier et 38.000 encore, au premier semestre, pour l’essentiel des Tondar. » Tout comme Peugeot, Renault travaillait avec ses partenaires locaux, Iran Khodro et Pars Khodro, à qui il livrait des pièces  détachées montées ensuite sur place. Peugeot ayant dû cesser ses activités en février 2012 sous les pressions américaines, avec « un manque à gagner (pour Peugeot) de plus de 313.000 véhicules en 2012, et, potentiellement, de plus de 400.000 unités environ en 2013 », Renault récupérait alors la mise et voyait ses ventes augmenter. On rappellera que PSA était implanté́ en Iran depuis 1978. Il y détenait 30% du marché et vendait en 2011 458.000 véhicules en Iran (soit 22% de sa production) contre 441.790 en France!
    Le Point (4 juin 2013) indiquait que l’Iran représentait déjà en 2011 9,8% de ses ventes (24,2% en France, 6,3% en Italie, 10,7% en Espagne ou 6,6% au Brésil. Mais un pourcentage totalement négligeable aux Etats-Unis). Tous les espoirs paraissaient permis en cette période de crise d’autant que le 23 juillet 2013, Iran Khodro annonçait un nouvel accord pour la construction de Clio en Iran.
    Pourtant, trois jours après  à peine, Renault publiait ses chiffres semestriels, avec une grosse surprise à la clé. Le bénéfice net était divisé par vingt, passant de 746 millions au premier semestre 2012 à 39 millions d’euros pour la même période 2013. Raison: la nécessité de passer une provision de 512 millions d’euros… liée à l’arrêt des activités de Renault en Iran : « Le système des sanctions a été durci au mois de juin puisque l’inactivité automobile a été incluse dans ce régime par les Etats-Unis (NDA: le 3 juin, onze jours avant l’élection présidentielle en Iran, qui vit la victoire du conservateur le plus modéré, Hassan Rohani). La provision qu’on passe aujourd’hui dans nos comptes correspond à la valeur des actifs que nous avons, essentiellement de l’argent qu’on ne peut pas (NDA: en fait « plus ») rapatrier (NDA: en raison de la rupture sans préavis. Exactement ce qui était déjà arrivé à Peugeot). Il y a une situation de fait d’interruption de l’activité dans ce pays.
    Sans que cela soit clairement dit, Renault renonçait  sous les pressions du lobby militaro-industriel américain à̀ son marché iranien. Le décret 13645 de Barack Obama du 3 juin indique la multiplication des sanctions contre toute organisation ou entreprise effectuant des « transactions importantes d’achat ou de vente de rials, ou qui détiennent des comptes (bancaires) en rials, en dehors de l’Iran ». Est directement visé le secteur automobile avec des sanctions « contre ceux qui s’engagent en connaissance de cause dans des transactions financières ou autres liées au secteur automobile iranien ». Sont cités « la vente, la fourniture ou le transfert de biens ou de services importants liés à la construction ou l’assemblage en Iran de véhicules légers et lourds, dont des voitures particulières, des camions, des bus, des minibus, des camionnettes et des motocyclettes, ainsi que les machines servant à fabriquer (ces véhicules) et des pièces détachées ».
    Les raisons fournies sont doubles: d’une part, le secteur automobile iranien est « une source majeure de revenus pour l’Iran ». Le secteur automobile est le deuxième employeur après le secteur énergétique. Seconde raison, délirante, l’importation de véhicules automobiles serait un moyen de se procurer… l’arme nucléaire. Notamment par le biais « de la fibre de carbone qui peut être utilisée pour fabriquer des voitures, mais aussi des centrifugeuses ». Une véritable manipulation qui rappelle l’inclusion des brosses à dents dans l’embargo contre l’Irak car le plastique entrait dans la composition des fameuses (et inexistantes) « armes de destruction massives ».
    La vraie raison est fournie par La Tribune (26 juillet 2013) : Renault et PSA « détenaient tous les deux une part très importante du marché local… contrairement aux multinationales de Détroit, General Motors ou Ford, qui en étaient absentes ! »
    Car en réalité,  derrière ce diktat américain pseudo-humanitariste (non-respect des droits de l’homme en Iran, volonté d’interdire le développement du nucléaire iranien pour préserver Israël) se dissimule une organisation, officiellement « non gouvernementale », plus qu’active auprès des industriels américains. Une organisation truffée d’anciens dirigeants politiques et de militaires néoconservateurs américains ou étrangers (cette organisation a été dévoilée par le remarquable site indépendant Gestion des Risques Interculturels.com ou GRI, à qui cet article doit l’essentiel), l’UANI ou United Against Nuclear Iran, qui avait été à l’origine du départ de Peugeot. Pour le GRI, on a affaire à un « redoutable lobby américain, à une véritable puissance nucléaire du lobbying et des relations  publiques, avec en prime des connexions extrêmement étroite avec le monde du renseignement.
    Pour résumer, l’UANI est le lobby le plus influent, le plus actif et le plus offensif pour obliger les entreprises étrangères à quitter l’Iran.
    On trouve à̀ son conseil d’administration ou à son comité consultatif des personnalités comme :
         - Mark Wallace (directeur). Fondateur de l’UANI avec l’ancien directeur de la CIA James Woolsey (membre du comité consultatif), Richard Holbrooke (décédé), qui fut notamment envoyé  spécial des Etats-Unis en Afghanistan, et Dennis Ross, à la fois proche des Démocrates et des Républicains. La femme de Wallace a été la directrice de la communication de George W. Bush et la principale conseillère de John McCain durant sa campagne de 2008.
         - August Hanning, conseiller principal de l’UANI pour l’Europe, ancien chef du BND, les services secrets allemands de 1998 à 2005.
         - Gary Samore, ancien membre du Conseil national de sécurité (1995-2001) puis assistant spécial de George W. Bush.
         - Meir Dagan (membre du comité́ consultatif), ancien directeur du Mossad, les services secrets israéliens.
         - France Townsend (membre du comité consultatif), ancienne conseillère pour la sécurité ́intérieure de George W. Bush (2000- 2007).
         - Richard Billing Dearlove (membre du comité consultatif), ancien directeur du MI6, les services secrets britanniques (1999- 2004).
         - Charles Guthrie (membre du comité consultatif), ancien général britannique, ancien chef d’état-major (1997-2001).
         - Henri Sokolski (membre du comité consultatif), spécialiste des questions de prolifération nucléaire, conseiller de la CIA en 1995-1996.
         - Wolfgang Schussel (membre du comité consultatif), ancien chancelier d’Autriche (2000-2007).
         - Pauline Neville-Jones (membre du comité consultatif), ancien ministre britannique de la sécurité (2010-2011).
         - Ana Palacio (membre du comité consultatif), ancien ministre espagnol des affaires étrangères, directrice internationale et marketing d’Areva, membre du Groupe de Bilderberg et du club d’influence Le Siècle.
    Comme l’écrit le GRI, « pour résumer, nous avons là des anciens de l’administration Bush, des services de renseignement américains, britanniques, allemands et israéliens, et d’anciens hauts responsables européens pro-Bush. Peut-on imaginer la puissance de lobbying de l’UANI lorsque se conjuguent toutes ces influences ? »
    Le 4 avril 2012, une première  lettre de l’UANI est envoyée à Carlos Ghosn. Ce courrier, truffé́ de références juridiques et de décisions du gouvernement américain, rappelle le contexte des sanctions contre l’Iran, l’implication de Renault dans ce pays, ses partenaires locaux et leurs liens avec le gouvernement iranien, afin d’inciter le groupe automobile à suivre l’exemple d’autres sociétés menacées par l’UANI comme Caterpillar ou Komatsu. L’UANI se montre clairement menaçant en rappelant que son partenaire japonais Nissan a gagné un contrat d’un milliard de dollars pour la fourniture de 26.000 taxis à New York : « Comme vous le savez, l’UANI et ses soutiens trouvent très dérangeantes les affaires de Nissan en Iran à la lumière du fait que Nissan s’attend à recevoir 1 milliard de dollars en contrepartie du programme de la ville de New York Taxi of Tomorrow. [...] les dollars des contribuables de New York ne devraient pas bénéficier à̀ une entreprise, telle que Nissan, qui est en partenariat avec un régime qui est l’Etat musulman numéro un dans le monde pour le soutien au terrorisme et qui a formé une alliance avec Al-Qaeda. »
    Plus c’est gros… Etant partenaire de Nissan (qui n’a rien à̀ voir dans le dossier iranien), Renault devient un financier de Al-Qaeda… Afin de mieux faire pression, le courrier est évidemment envoyé en copie au maire de New York et au gouverneur de l’Etat de New York. Le courrier, dont on ne sait s’il obtiendra réponse, se termine par cette phrase : « Il est temps pour Renault de mettre fin à ses affaires en Iran. »
    La seconde salve intervient le 16 juillet, quelques jours après la décision de Barack Obama. Le courrier rappelle que Renault a pour actionnaire l’Etat français et qu’il serait inconcevable que le groupe français n’agisse pas conformément aux directives du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, visant à interdire à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Le courrier est envoyé en copie à Barack Obama et John Kerry, entre autres, mais aussi au responsable du gouvernement américain pour les liens terrorisme-financement, David S. Cohen. Très clairement menaçante, la lettre se termine par une formule condescendante à l’égard des valets de l’impérialisme américain: « Merci de nous faire savoir d’ici le 22 juillet 2013 si oui ou non vous allez agir pour mettre fin aux affaires de Renault en Iran. »
    On connaît la réponse : céder au diktat américain sans se préoccuper de l’emploi français.
    Faits & Documents, avec l’aimable autorisation d’Emmanuel Ratier.
    1er au 15/09/2013
    http://www.polemia.com/comment-le-lobby-militaro-industriel-americain-ruine-renault-apres-psa/

  • VINCENT PEILLON : Gesticulation laïque à l’Éducation nationale

    par Stéphane Blanchonnet *

    L’affichage dans les écoles d’une "charte de la laïcité" ne change rien à la donne. C’est une mauvaise réponse à la visibilité croissante de l’islam.

    LA DÉCISION de Vincent Peillon de faire afficher, en cette rentrée 2013, dans tous les établissements scolaires publics, une « charte de la laïcité » en quinze points est ce que l’on peut appeler un non-événement.

    Il n’est jamais trop tôt pour endoctriner les enfants...

    Non-événement d’abord parce que ce texte, plutôt modéré, ne reflète pas les convictions profondes du ministre, que manifestait plus clairement son projet de cours de morale civique, repoussé en 2015 (aux calendes grecques ?), ou plus clairement encore ses déclarations violemment anticléricales de 2008 sur l’incompatibilité entre le catholicisme et la liberté et sur la nécessité d’une « religion républicaine ». Un non-événement

    Non-événement encore parce que les raisons réelles qui rendent nécessaire ce genre de gesticulations autour du thème de la laïcité restent honteusement dans l’ombre : jamais un ministre PS ou UMP n’admettra en effet ce que chacun sait et ce que chaque article de la charte avoue implicitement (le 12, par exemple, sur la contestation du contenu des programmes ou le 14, sur le port de tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse), à savoir que c’est la présence de plus en plus massive et visible de l’islam, fruit d’une politique d’immigration calamiteuse et d’une instrumentalisation des immigrés par la droite du capital et la gauche compassionnelle, qui oblige aujourd’hui l’oligarchie à tenter de jeter quelques verres d’eau sur l’incendie qu’elle a allumé et entretenu pendant quarante ans.

    La troisième raison, enfin, qui fait de l’affichage de cette charte un non-événement est l’unanimisme de la classe politique à l’approuver. Le PS et ses alliés s’en félicitent, l’UDI et l’UMP, par la bouche d’un Borloo, d’une NKM ou d’un Chatel, la soutiennent... Seuls le Front de gauche et le FN font entendre une note un peu discordante, mais c’est pour considérer que Peillon ne va pas assez loin ! Encore un effort Monsieur le ministre !

    Arme de guerre... La laïcité, tranchante arme de guerre inventée par la République pour arracher les esprits à l’influence de l’Église et instaurer une nouvelle légitimité entre 1879 et 1905, accidentellement émoussée après l’union sacrée de 1914 et surtout quand le combat cessa faute de combattants, avec l’aggiornamento catholique post Vatican II et l’effondrement de la pratique religieuse des Français de souche à partir des années soixante, est aujourd’hui remise en service pour résister à un islam perçu comme de plus en en plus envahissant.

    Et si cette arme n’était pas la bonne ? Si la condition d’une cohabitation entre Français de souche et néo-Français était dans l’affirmation fière et sans complexe des racines catholiques de la civilisation française, racines que proclament tout notre art, toute notre architecture, toute notre littérature, ainsi que nos moeurs et notre sensibilité ? Il y a hélas fort à parier que ce retour au "logiciel" profond de la France sera impossible tant que prévaudront l’hypocrisie et le déni sur le phénomène de l’immigration, la culture du masochisme national, de la repentance systématique, et les fausses solutions comme cette « charte de la laïcité ».

    L’AF 2870

    *Stéphane Blanchonnet est président du Comité directeur de l’AF, rédacteur à L’AF spécialiste des questions de société et d’éducation et animateur du blogue A Rebours

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?VINCENT-PEILLON-Gesticulation

  • Une diplomate française malmenée par des soldats israéliens en Cisjordanie : le silence servile de Fabius et Hollande

    Par RFI

    Des diplomates européens, dont une Française, ont été malmenés par des soldats israéliens. Ils accompagnaient, vendredi 20 septembre, des humanitaires dans un village de Bédouins palestiniens détruit en début de semaine par l’armée après une décision de justice.

    Le responsable du bureau de coordination humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens (Ocha), James Rawley, a exprimé « sa profonde inquiétude ».

    Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon

    La diplomate française, Marion Fesneau-Castaing, allongée au sol après avoir été forcée de sortir de son véhicule par l’armée israélienne, le vendredi 20 septembre à Khirbet al-Makhoul. REUTERS/Abed Omar Qusini

    Le convoi qui arrive, ce vendredi 20 septembre à Khirbet al-Makhoul, est imposant. Des humanitaires et une quinzaine de diplomates étrangers, la plupart européens. Ils viennent livrer des tentes et de l’aide d’urgence aux habitants du village, des Bédouins palestiniens qui ont vu leurs habitations détruites, lundi 16 septembre, par les soldats israéliens, après une décision de la Cour suprême.

    Mais lorsque le convoi débarque, les soldats israéliens sont déjà là. Ils empêchent le camion rempli de matériel de passer. Ils forcent une diplomate française à descendre du véhicule. Marion Fesneau-Castaing se retrouve brutalement à terre, choquée, sans être blessée. D’autres diplomates sont malmenés. Le camion est saisi.

    Les soldats israéliens affirment avoir reçu des pierres jetées par certains militants étrangers, trois Palestiniens sont arrêtés.

    L’Ocha dit son « inquiétude »

    Les organisations internationales ont rappellé que l’action des diplomates et des humanitaires était tout à fait conforme au droit international. Ils venaient en aide à des populations démunies. Le responsable du bureau de coordination humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens (Ocha), James Rawley, a exprimé « sa profonde inquiétude », ce vendredi.

    « J’appelle les autorités israéliennes à respecter leurs obligations de puissance occupante en protégeant les communautés sous leur responsabilité, et notamment en cessant les démolitions de maisons et de propriétés palestiniennes », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.

    « La question de l’avenir de la distribution de l’aide humanitaire »

    « La 4e convention de Genève dit clairement qu’Israël, en tant que puissance occupante, doit subvenir aux besoins de la population occupée. Et si elle ne peut ou ne veut pas le faire, elle doit faciliter la distribution directe et rapide d’aide humanitaire », précise Niell O’ Ciorain, de l’organisation humanitaire Diakonia qui était sur place au moment des faits. « Dans ce cas-ci, non seulement Israël a créé le besoin de cette communauté, mais il a en plus empêché par la force les personnels de l’ONU, des diplomates européens et internationaux et des travailleurs humanitaires de venir au secours d’une communauté qui en a urgemment besoin, notamment en termes d’abri et d’eau », déplore-t-il.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, ajoute Niell O’Ciorain. Les personnels humanitaires dans les territoires palestiniens font de plus en plus face à ce genre de problèmes, leurs cargaisons d’aides sont confisquées. Et cela pose vraiment la question de l’avenir de la distribution de l’aide humanitaire pour les Palestiniens. »

    Dans la vallée du Jourdain, où se situe Khirbet al-Makhoul, les Palestiniens vivant dans des zones totalement contrôlés par Israël n’ont souvent pas le droit de construire. Et dès qu’ils le font, leurs maisons sont détruites.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-diplomate-francaise-malmenee

  • NKM ne veut pas gagner à Paris

    Nathalie Kosciusko-Morizet était invitée de « Tous politiques », l’émission dominicale dont «Le Parisien» - «Aujourd’hui en France» est partenaire avec France Inter et France 24. La candidate de l'UMP à la mairie de Paris est revenue longuement sur la bataille municipale qui l'oppose à la socialiste Anne Hidalgo. Elle a notamment donné sa position sur sa position face au Front national.

    « Il y a des sujets sur lesquels il faut être clair une fois pour toutes. Moi, je l'ai fait il y a deux ans ». « Je ne renvoie pas dos à dos le FN et le PS et je pense que face aux extrémistes, il ne faut pas s'abstenir (...) Dans ce cas-là, moi je vote PS ».

    Le problème, c'est que NKM a besoin des électeurs du FN pour gagner face à Anne Hidalgo. En les méprisant ainsi, elle montre qu'elle ne souhaite pas faire gagner la droite. Sans doute parce que NKM est d'abord une femme de gauche.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Comité Consultatif National d'Ethique transformé en Comité politique

    Tous nés d’un homme et d’une femme 

    Paris, le 23 septembre 2013

     Communiqué de presse

    Renouvellement massif et rupture d’équilibre au Comité Consultatif National d'Ethique :

    La Manif Pour Tous dénonce une manipulation grossière !

    Suite au renouvellement massif des membres du CCNE publie au journal officiel  intervenu le 22 septembre, La Manif Pour Tous dénonce avec force la nouvelle manipulation d’une équipe présidentielle et gouvernementale qui profite du pouvoir pour imposer ses projets de société aux Français.

    François Hollande avait déclaré officiellement, au printemps 2013, qu’il s’engageait à suivre l’avis du CCNE sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes.

    On comprend mieux maintenant cet étonnant engagement (l’avis du CCNE n’est en principe que consultatif !) : en renouvelant massivement sa composition, en bouleversant à l’évidence son équilibre, François Hollande savait comment changer la donne sur l’avis à venir du CCNE !

    Dans cette affaire, le CCNE perd son indépendance et donc sa crédibilité.

    Quant au peuple français, dont on sait qu’il est majoritairement opposé à la libéralisation de la PMA, il va se trouver une fois de plus victime d’abus de pouvoir ! 

    Conformément au sens de toute civilisation, La Manif Pour Tous demande que la société protège le plus faible : ainsi, les droits de l’enfant doivent primer sur les droits et désirs de l’adulte. Il n’est donc pas possible de priver délibérément des enfants de père !

    C’est pourquoi La Manif Pour Tous renouvelle l’avertissement déjà lancé le 15 septembre dernier, à l’issue de son Université d’été : elle est toute prête, dès que cela s’avérera nécessaire, à réorganiser une mobilisation et des manifestations massives contre le projet d’ouverture de la PMA aux couples de femmes. Et ceci, quel que soit l’avis du CCNE !

    http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/808-france-hollande-met-la-main-sur-le-ccne

  • Le règne des "Mass-médiocre" dans une société d'esclave :

    "Les peuples sans légende sont destinés à mourir de froid. Ils meurent du froid des ordinateurs. Ils meurent du froid des centrales nucléaires et des laboratoires de la biologie. Ils meurent du grand froid des robots de l'an deux mille. Ils meurent du froid glacial des banques de la géofinance". Voilà la triste prophétie de Patrice de la Tour du Pin, notre civilisation se meurt du bourrage de crâne médiatique du prêt à penser…

    Il suffit de regarder vivre notre société bloquée pour voir peu à peu se profiler derrière les phénomènes et les graves déséquilibres que nous constatons quotidiennement, des causes communes permanentes qui puissent nous conduire à une critique réaliste et féconde du système. Nos vies sont déjà gravement menacées par la nourriture dépourvue du nécessaire vital pour notre santé. Le contrôle de la pensée se fait aussi à d'autres niveaux. Les programmes scolaires orientés et honteusement falsifiés sont idéologiquement enseignés aux jeunes générations en vue de constituer des esclaves au régime en place. La télévision est une arme redoutable aux mains des gouvernants. Le bourrage de crâne fonctionne bien et les médias dirigent la pensée. Les images subliminales sont quelquefois même utilisés pour manipuler l'opinion. Le résultat est simple, on ne remarque rien mais notre subconscient enregistre l'image...

    Les grandes féodalités de l'information et de la publicité, dont les techniques finissent d'ailleurs par se rejoindre, se chargent de former nos opinions et nos intelligences qu'elles plient au plus général, au plus totalitaire des conformismes de l'esprit, qui ait jamais existé. Le monde clos de l'information réussit la synthèse des Féodalités diverses : celle de l'argent français ou étranger qu'il sert, celles des partis de droite ou de gauche, celles des syndicats. Ainsi c'est souvent pour le compte du même financier qu'un grand journal lance une marque de dentifrice, soutient un candidat aux élections, épouse une cause ou prêche une idéologie. Quant à l'Etat, il se contente - dans chaque foyer français et chaque jour - de former nos opinions à son seul avantage. Le Journal de 20h a remplacé la Messe du dimanche. Les valeurs humaines sont anéanties et les médias représentent un spectacle permanent de l’amnésie culturelle …

    Face à cet ensemble de Féodalités ne faut-il pas craindre pour nos Libertés ? L'inquiétude qui se propage n'appelle-t-elle pas un pouvoir arbitre qui serait le garant de l'unité et de l'équité ? Qui veillerait sévèrement à ce que les extraordinaires moyens de diffusion de la pensée qu'offrent les techniques de ce XXIe siècle servent à la culture, à l'enrichissement et non au nivellement, au morne conditionnement des esprits. C'est précisément parce que tous les intérêts français - moraux et matériels - sont légitimes, qu'il s'agit de les fédérer, de les ordonner en vue du seul bien de tous. Ce serait là la tâche d'un gouvernement qui ne dépendrait d'aucun d'eux.

    http://www.actionroyaliste.com