Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 2152

  • Génocide : sous les lambris de la République, une chape de plomb est en train de sauter

    De Jeanne Smits dans Présent :

    "Etonnante par le lieu, et non par le contenu : Reynald Secher était mardi soir l’invité de la mairie du 7e, à Paris, où devant une salle archicomble (il a fallu ouvrir une salle supplémentaire et un couloir pour accueillir tout le monde), il a présenté la réalité de l’histoire : le génocide des Vendéens sur ordre du Comité de Salut Public en 1793.

    Rachida Dati, maire du 7e, l’avait invité. Premier sujet d’étonnement. Le deuxième : l’adjoint à la culture qui a accueilli Reynald Secher a indiqué que la date avait été spécifiquement choisie pour marquer les 220 ans de l’ordonnance d’extermination de la Convention datée du 1er octobre 1793.

    Puis – troisième surprise – Rachida Dati est venue faire un discours dénonçant les « systèmes liberticides », affirmant le droit de la France de revendiquer son héritage judéo-chrétien ; un beau discours sur le devoir de vérité en histoire. Pourquoi ? Est-elle en campagne ? Eh bien, si ce thème-là mobilise, c’est encourageant. Est-ce la Beurette qui parle, et qui veut indirectement dénoncer le rôle de la France en Algérie ? On peut l’imaginer aussi, mais reste le fait : sous les lambris de la République, il y a une chape de plomb qui est en train de sauter.

    Mardi soir, une manifestation symbolique réunissait devant le Palais du Luxembourg des personnes réclamant l’abrogation des lois d’extermination d’août et octobre 1793 ; cela n’a jamais été fait, et une proposition a été déposée en ce sens aussi bien devant l’Assemblée que devant le Sénat."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des enseignants dénoncent le lobbyisme LGBT à l'intérieur de l'Education nationale

    Dans notre pays en pleine déliquescence, où le pouvoir politique socialiste croit pouvoir régner en maître en détruisant nos traditions séculaires contre la volonté du peuple, il arrive parfois quelques signes : les enseignants, soutien traditionnel des socialistes et de leurs alliés, semblent se réveiller. 3 exemples nous montrent qu'il subsiste, parmi les professeurs, des consciences et des résistances à faire connaître :

     

    1. La bronca qu'a déclenchée la réforme des rythmes scolaires montre que les enseignants ne sont plus prêts à subir n'importe quoi de la part du PS, même si ce dernier leur offre des dizaines de milliers de postes pour tenter d'acheter leur coopération dans des réformes délirantes,
    2. Le "Collectif Racine", qui rassemble "les enseignants avec Marine Le Pen", connaît un succès de plus en plus important. Henri Dubost, dans son émission "Le libre journal de l’Identité" sur Radio Courtoisie, a même rappelé que les enseignants constituent "un vivier" de voix important pour Marine Le Pen.
    3. Un syndicat, le Snalc, appelle à lutter contre la théorie du genre, et va jusqu'à mettre en cause nommément Thomas Hollande, le fils du président. Emmanuel Protin, qui est l'attaché de presse du syndicat, membre du bureau national, et ancien vice-président du Snalc-Créteil, a en effet fustigé la théorie du gender sur Radio Courtoisie. Il a dénoncé "le lobbyisme à l'intérieur de l'éducation nationale" de la part des LGBT et de leurs soutiens, qui cherchent à imposer à nos enfants des théories comme celle du gender.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • DANSE DU SCALP AUTOUR D’UNE PAGE DE COUVERTURE

    La page de couverture qui fâche

    La dernière page de couverture de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles a suscité de vives réactions confinant à l’hystérie dans les milieux pro immigrationnistes. Des réactions qui visent tout simplement à interdire tout débat autour de l’immigration et à priver la presse du droit d’informer sur une réalité à laquelle les français se disent de plus en plus sensibles. Le titre « Naturalisés, l’invasion qu’on cache », illustré par une photo montrant Marianne, le visage recouvert d’un voile islamique, se voulait sans doute trop explicite à propos d’une réalité dont les évolutions passaient de moins en moins inaperçues aux yeux de nos compatriotes. On a donc vu à peine l’encre séchée de cette « une » les associations les plus en pointe en faveur de l’immigration monter au créneau pour en dénoncer le caractère néfaste. L’UEJF (L’Union des Etudiants Juifs de France) a aussitôt porté plainte contre la publication. Valeurs Actuelles, par la voix de son directeur, Yves de Kerdrel, a répliqué en décidant à son tour de porter plainte avec constitution de partie civile contre l’UEJF pour dénonciation calomnieuse, diffamation et atteinte à la liberté d’expression. Le MRAP qui n’a pas tardé à entrer dans la danse, a cru voir dans la couverture de VA qualifiée de « Une haineuse », « une injure raciste à l’égard des musulmans de France ». S.O.S Racisme comme il fallait s’y attendre n’a pas manqué de mêler sa voix à celle du MRAP et de l’UEJF en stigmatisant des idées prétendument d’extrême droite véhiculées par valeurs Actuelles. Après une première vague d’indignations suscitée en Août dernier par sa page de couverture titrant « ROMS L’OVERDOSE », Valeurs Actuelles relance la polémique autour de l’immigration d’origine musulmane, un sujet qui s’il déplait aux lobbies anti racistes qu’on en parle, n’en demeure pas moins un sujet d’inquiétude pour nos compatriotes, qui partant méritent d’être informés, à moins d’être déjà considérés par certains comme des citoyens de seconde zone.

    Michel Dantan http://www.national-hebdo.net/DANSE-DU-SCALP-AUTOUR-D-UNE-PAGE

  • La répression continue !

    Face aux manifestations de masse du premier semestre 2013, le gouvernement socialiste a pris peur et a répondu par la violence. Tabassages de manifestants, privations de liberté et détentions arbitraires, les moyens n’ont pas manqué pour faire pression. Plus d’un millier de jeunes ont été victimes d’arrestations arbitraires.

    Trois jeunes gardés à vue, qui étaient parmi les fameux 67 1, ont alors lancé Solidarité pour tous afin d’aider toutes les personnes victimes de persécutions policières et judiciaires. En trois mois, Solidarité pour tous a rendu service à près de 70 personnes en leur permettant de payer les honoraires de leurs avocats, les frais de justice et tout ou partie des frais engendrés par les procès.

    Anne-Laure Blanc - La suite sur Boulevard Voltaire

  • GPA : Christiane Taubira ne veut pas retirer sa circulaire frauduleuse

    Le député UMP Philippe Houillon a posé une question aujourd'hui à l'Assemblée à propos de la circulaire relative aux enfants de Français, nés à l’étranger d’une PMA ou GPA :

    H"Le 25 janvier dernier, madame la garde des sceaux, vous adressiez aux parquets et aux greffiers de métropole et d’outre-mer une circulaire enjoignant la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger de Français, lorsqu’il apparaît – je reprends vos termes – « avec suffisamment de vraisemblance, qu’il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui », reconnaissant donc de fait une pratique interdite en France. Nous avions appelé votre attention sur le fait que votre circulaire ne pouvait rendre légal ce qui était proscrit par un texte de loi. Mais vous aviez évidemment méprisé cette observation.

    [...] Or la Cour de cassation a rendu, le 13 septembre dernier, deux arrêts en matière d’état civil, aux termes desquels elle refuse de donner effet à une convention de gestation pour autrui conclue à l’étranger par un Français, convention qui, rappelle-t-elle, est nulle d’une nullité d’ordre public fût-elle licite à l’étranger. Dans son avis préalable l’avocat général, visant expressément votre circulaire, reprend ce principe selon lequel une circulaire, émanation du pouvoir exécutif, ne peut pas dans une démocratie, encourager les fraudes à la loi, quand celle-ci est d’ordre public et la priver de son effectivité sans empiéter sur le pouvoir législatif. « Fraude à la loi », « processus frauduleux » : ces termes employés par la Cour de cassation sont clairs et nous amènent forcément à vous poser la question de l’abrogation immédiate de votre circulaire… [...] …dont il n’est plus besoin de démontrer qu’elle prend appui sur une infraction et qu’elle détourne un principe d’ordre public."

    Le ministre délégué chargé de la famille, Dominique Bertinotti, a répondu à côté de la plaque.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les nouveaux chiens de garde

    Marine Le Pen attirait dernièrement notre attention sur le film-documentaire intitulé Les nouveaux chiens de garde qui, malgré une diffusion restreinte, mais grâce notamment au réseau des salles indépendantes, dépassa les 200 000 entrées en 2012. Réalisé par Gilbert Balbastre et Yannick Kergoat, Les nouveaux chiens de garde se nourrit très largement de l’ouvrage éponyme à succès de Serge Halimi (paru en 1997 et réactualisé en 2005 ). Un titre faisant lui-même référence au livre de Paul Nizan « Les chiens de garde » (1932), qui explorait (déjà) les collusions entre pouvoir politique, monde des affaires et journalistes.

     Ce tableau est ici dressé par des personnes se réclamant de la gauche  dite antilibérale. Serge Halimi (qui a pris part à l’élaboration de ce film-documentaire) est ainsi membre de l’équipe de rédaction du Monde diplomatique depuis 1992, et occupe depuis mars 2008 le poste de directeur de ce mensuel. Les réalisateurs du film soulignent pour leur part ce qu’ils doivent aussi à une structure comme Acrimed (acronyme d’« Action critique Médias ») qui se situe  clairement dans la mouvance altermondialiste.

      Les critiques et constats élaborés ici, n’en sont pas moins très souvent pertinents. Ils rejoignent, recoupent les analyses et études effectuées à l’autre bout de l’échiquier politique. Nous pensons ainsi aux écrits d’Emmanuel Ratier sur le club Le Siècle.

     Au moins huit membres du gouvernement Ayrault sont passés par le Club Le Siècle qui comme le rappelait M. Ratier,  regroupe « les principaux hommes politiques (de l’UMPS), patrons de journaux et présentateurs de télévision, grands hommes d’affaires et financiers. Ils représentent la quintessence du pouvoir oligarchique français, concentrant entre leurs mains l’essentiel du pouvoir et sans doute près de 90% du PIB français. »

     Dans le film-documentaire qui nous occupe ici est mise en lumière la réalité disséquée par Serge Halimi dans son livre. D’abord l’emprise croissante des grands groupes financiers et industriels sur l’information. Les Bolloré, Bouyues, PPR, Dassault, Rothschild et autre Lagardère détiennent les principales chaines de  télévision et de radio, les principaux magazines et journaux.

     Ensuite,  le développement d’un « journalisme de révérence » d’une «  pensée de marché »,« la prédisposition des journalistes à accompagner les choix économiques et sociaux de la classe dominante », de la caste acquise au mondialisme dirions nous.

     Bref, dans un univers médiatique dans lequel la publicité joue un rôle croissant, la généralisation d’un « univers de connivence », dissimulé derrière la multiplication des chaines et des canaux dits d’informations mais délivrant les mêmes messages formatés…

     Sociologue au CNRS, François Denord souligne dans le film la proximité sociologique des  « milieux journalistiques et politiques »,  le rôle de  « journalistes vedettes »   proches des politiciens  par leur cursus : «  même milieu, même formation des stars de l’info » qui ont fait  « science po ou HEC.

     Rédacteur en chef sur France 3, Michel Naudy note pareillement que si  le système « rejette tout ce qu’il ne peut pas récupérer » – « On ne reste jamais à l’antenne impunément »- c’est aussi parce que « le milieu politique et journalistique est un monde unique, un seul et même monde ». Ils partagent « les mêmes valeurs, le même mode de vie, les mêmes amitiés, fréquentent  les mêmes hôtels passent les vacances dans les mêmes lieux. C’est une famille réellement. »

     Un monde de la finance qui n’a pas investi dans les médias « pour qu’ils nuisent à leurs intérêts ».Au-delà du groupe Bouygues (TF1), Dassault (Le Figaro), Rothschild (Libération), est particulièrement mis en exergue comme exemple de  cette dépendance  des  principaux médias français au pouvoir économique le cas  Arnaud Lagardère.

     Celui-ci possède non seulement  Europe 1, mais de huit chaînes de télévisions, une vingtaine de magazines (Paris-Match, Marie-Claire…), le réseau  de distribution Relay et ses 1000 points de vente…

     Cet intérêt des  groupes industriels à investir et  à  posséder des médias répond à une  double démarche : non seulement  « faire des profits » mais aussi   «  disposer d’un levier politique évident ».

     Or , «  les intérêts des gens qui de fait détiennent ce pays les poussent a soutenir ceux qui défendent leurs intérêts financiers et idéologiques (…). Ces gens changent de cheval comme ils changent de chemise, et l’intérêt c’est qu’il y a des candidats à droite, mais aussi à gauche… » (M. Naudy).

     Le film s’arrête ainsi longuement sur le fameux club Le Siècle, « club privé dont les membres sont regroupés par cooptation », réunissant « le gratin du monde  de la finance, de la politique se et du journalisme », « intellectuels, hauts fonctionnaires… ». « Rien de ce qui se dit à l’intérieur ne doit se répéter à l’extérieur. »

     Pour Fréderic Lordon, économiste directeur de recherche au CNRS, entrer dans ce type de cercle pour un journaliste, un chroniqueur, se traduit « par des pertes de liberté de parole, des pertes de sens critique, des effets de normalisation, d’adaptation , d’ajustement,  d’auto censure ». «  Rapidement  tu sais bien ce que tu peux dire et ce que tu ne  peux plus dire , les questions, que tu as le droit de soulever et celles qu’il faudra mieux taire…».

     Comme le résume François Denord,  être membre du Siècle «c’est avoir montré qu’on est capable de s’intégrer dans la classe dominante française et une fois qu’on en est membre il faut bien respecter au minimum les intérêts de cette classe, ne pas aller contre ses intérêts politiques et  économiques.»

    Les nouveaux chien de garde s’arrête aussi avec bonheur sur « les experts », les  invités récurrents  des chaînes et des stations. Un cercle restreint, tous médias confondus, « ils sont une trentaine », eux aussi très souvent membres du Siècle, à l’instar d’Elie Cohen, d’Alain Minc, de Jacques Attali, de Nicolas Baverez, de Jean-Hervé Lorenzi, de Christian de Boissieu, Michel Godet (qui n’en fait pas partie) …

     Jean Gadrey, professeur émérite d’économie membre d e la commission Stiglitz s’interroge : « Pourquoi les grands médias font ils silence sur les collusions, les liaisons dangereues entre un certain nombre d économistes  que l’on invitent systématiquement et les milieux d’affaires?».

     « Les citoyens les auditeurs les téléspectateur regarderaient tout autrement un brillant économiste universitaire s’ils savaient que cet économiste est  largement rétribué par les banques, les compagnies d’assurance et les sociétés privées comme administrateur c’est à dire au centre de la gestion de ses entreprises. »

     « Leur fonction est de promouvoir la pensée unique économique, le démantèlement de l’Etat social selon les propres termes de Frédéric Lordon. « Ceux qui refusent  de parler dans le cadre de la pensée unique économique sont éjectés. Bienvenue à ceux qui acceptent de grenouiller dans les limites du bac à sable, mais cela fait une pensée singulièrement atrophiée. »

     D’ailleurs aucun de ces pseudos experts (notamment M. Cohen meilleur économiste de France selon M Minc) n’a vu venir la crise systémique qui a frappé la planète en 2008.  A commencer par Alain Minc qui vantait au début de cette  crise des subprimes la capacité du système  à la réguler, balayer d’un revers de la main  « les risques de dérapage » !

     « La crise a pris  à contre-pied tous ces experts qui pendant 20 ans ont expliqué que la déréglementation était le meilleur des systèmes »(Lordon). Pourtant  ce sont toujours les mêmes  qui sont invités sur les plateaux . Ce sont eux qui ont été invités à venir commenter cette crise, squattant la quasi-totalité des émissions. «Constance dans l’erreur constance dans l’indulgence, ils sont inoxydables » (Lordon).

     Cette domination de la pensée unique néo-libérale  est maintenant complète y compris à gauche, au  Monde, sous l’impulsion alors du triumvirat Plenel-Minc-Colombani, comme à Libération sous celle de l’inénarrable Laurent Joffrin (Le Siècle bien sur), qui se sont ralliés aux thèses libre-échangistes et euromondialistes.

     D’autant que la concurrence entre médias ne garantie pas l’indépendance des journalistes et de l’information. Sont cités ici les cas d ‘Alain Duhamel ou de Michel Field (membres du siècle),  ex militant trotskiste que l’on a retrouvé au meeting de l’UMP pour le oui à la constitution européenne en 2005,  « faisant acclamer Arnaud Lagardère,  son employeur sur Europe 1 ».

     Et ce documentaire bien ficelé de conclure : « trente ans de renoncement à légiférer pour garantir des médias plus indépendants.  Trente ans de soutien à l’appropriation par des groupes industriels  et financiers  d’une bonne partie de la presse écrite des radios et des télévisons. Trente ans de renoncement à un service public de l’information indépendant et de qualité,  à faire des médias une question politique  essentielle ».

     Un film qui permet de comprendre implicitement souligne Bruno Gollnisch (n’en déplaisent pour le coup aux auteurs de ce film), les raisons de l’ostracisme, des attitudes dédaigneuses, méprisantes,  de la partialité  de la caste médiatique à l’endroit du Front National  et de son programme politique.  

    http://www.gollnisch.com/2013/10/04/les-nouveaux-chiens-garde-2/

  • Editorial de L’AF 2871 : VERS L’ETAT PS

    Il suffit donc que quelques grandes enseignes violent avec cynisme une décision de justice protégeant le principe du repos dominical pour que le gouvernement se plie à leur volonté : il est vrai qu’il s’agit de porter une nouvelle atteinte à la fois à la structure chrétienne de la société française et à la famille.

    Et que la majorité socialiste semble avoir été élue pour cela ! S’il faut une nouvelle preuve de la collusion idéologique entre la droite libérale et la gauche sociétaliste, l’aggravation de la très sarkosyste loi Mallié la fournit aisément sous couvert, évidemment, de laisser à ceux qui le « désirent » la possibilité d’exercer leur « liberté » de travailler le dimanche... Maurras parlait dans Libertés et Libéralisme, texte écrit en 1906 mais d’une actualité toujours aussi brûlante, de la célèbre liberté ...libérale de mourir de faim. Cette idéologie mortifère ne change pas, qui, avec cynisme, impose aux salariés de choisir entre leur vie familiale et sociale et leur salaire, tout en réduisant les Français au consumérisme. On dira que le travail le dimanche concerne les étudiants ? Outre qu’il s’agit d’un mensonge — l’encadrement n’est pas composé d’étudiants —, cette ouverture a également pour conséquence, voire pour objet, une concurrence déloyale envers un moyen commerce qui ne peut pas rivaliser... Et qui devra licencier non pas des étudiants, mais des salariés chargés de familles lorsque l’ouverture des grandes enseignes aura été généralisée. De toute façon, on ne réglera pas le problème du revenu des étudiants en déstructurant la société. Quant à l’argument économique, il ne tient pas : on ne dépense que ce qu’on a, dimanche compris. Et on peut changer des habitudes artificiellement imposées. D’ailleurs, un pays comme l’Autriche, qui est impitoyable sur le principe du repos dominical, a un taux de chômage — 4,7 % — à faire pâlir la France — 11 % !

    Le projet de budget pour 2014 est lui aussi une agression à l’égard des familles, principalement des classes moyennes. L’UMP, là encore, ne manque pas d’air en accusant le gouvernement d’étrangler les Français : Sarkozy a passé son quinquennat à créer de nouvelles taxes tout en délaissant la politique familiale. Mais il est vrai que, Hollande regnante, le paradis socialiste se transforme en enfer fiscal : abaissement du plafond du quotient familial, suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité et de l’exonération fiscale des majorations de retraite pour charges de famille, hausse des taux de TVA, non-indexation des aides au logement (APL)... Jamais les familles françaises, et parmi elles les plus nombreuses, n’auront été autant punies d’assurer le renouvellement des générations et donc l’avenir de la société. Il est vrai que l’Europe a déjà prévu de remplacer la démographie nationale par l’immigration, une politique de grand remplacement que Manuel Valls a décidée de favoriser en revenant aux 100 000 naturalisations annuelles du sarkozysme triomphant (2007-2010). On comprend qu’il s’attaque avec un mâle accent aux Roms... Si évidemment il ne s’agit pas de nier les graves problèmes, y compris en termes de délinquance et de criminalité, que posent certains membres de ces populations dont le mode de vie est « en confrontation » (dixit Valls) avec celui des Français , comment ne pas voir qu’ils sont l’arbre qui cache la forêt, d’autant que le pays légal — PS et UMP réunis — n’a pas l’intention de remettre en cause l’ouverture totale des frontières européennes au 1er janvier 2014 ? Manuel Gaz est le ministre de l’esbroufe, sauf quand il s’agit de harceler et de priver de leurs droits civiques les défenseurs de la famille et de la société française.

    Nous revenons à notre sujet initial et, malheureusement, craignons de devoir encore le faire souvent... tant que la France sera en république. Mais le cynisme de Hollande a passé la mesure ces dernières semaines. Rappelez-vous : s’agissant de l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) des couples hétérosexuels — excusez le pléonasme, rendu nécessaire par la loi Taubira — médicalement stériles aux paires féminines qui le sont, elles, structurellement, Hollande avait déclaré le jeudi 28 mars sur France 2 qu’il « respecterait » l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) sur le sujet. D’aucuns y avaient vu alors une façon d’enterrer le projet... C’était sans compter sur le manque de scrupule d’un président par défaut qui dirige l’Etat comme il dirigeait le PS : en jouant sur les « courants ». Aussi n’a-t-il pas hésité à faire main basse sur ce même CCNE en en changeant vingt-deux membres sur trente-neuf à l’occasion d’un renouvellement obligatoire de sept d’entre eux : non content d’évincer, sans même les prévenir, les représentants des religions, il y a désigné des amis personnels, tel Jean-Pierre Mignard, et des personnalités dont la compétence se résume à être proches des courants sociétalistes les plus « progressistes », telle la sénatrice PS Michel Meunier. N’est- ce pas dans la suite logique du traitement scandaleux réservé aux représentants des religions, principalement à Mgr Vingt-Trois, lors de leur audition sur le « mariage pour tous » devant l’Assemblée nationale ? Une nouvelle composition bienvenue également pour les avis que ce même CCNE sera bientôt invités à rendre, n’en doutons pas, sur l’euthanasie ou la GPA — pour les paires masculines.

    Parallèlement, Hollande a coupé les vivres au Haut Conseil à l’intégration, qui avait préconisé, en avril dernier, l’interdiction du port du voile islamique à l’université, au profit du nouvel Observatoire de la laïcité, présidé par Jean-Louis Bianco et auquel Jean-Marc Ayrault a nommé, le 22 septembre, Dounia Bouzar, ancienne membre du Conseil français du culte musulman qui, dès le le lendemain, dans le magazine Challenges, a déclaré que la France, Etat laïque, « doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd »... Ou comment, sous prétexte du contraire, favoriser le communautarisme, en déstructurant toujours davantage la société française par la négation de ses racines chrétiennes. Pierre Bergé et Jacques Attali, inspirateurs du pouvoir, y sont eux aussi publiquement favorables. Là encore, le libéralisme, sachant qu’il a dans le PS un allié idéologique, favorise la déchristianisation de la France : à peine Hollande élu, en juin 2012, le congrès de l’Association nationale des DRH, qui est dans l’orbite du MEDEF, n’a-t-il pas demandé au ministre du travail de supprimer trois fêtes chrétiennes, en vue de favoriser le communautarisme au sein de l’entreprise ?

    Ceux qui, tout en se disant patriotes et « sociaux », ne comprennent pas combien le rétablissement économique du pays est solidaire de la lutte pour la cohésion sociale n’ont rien compris. Un pouvoir financier apatride a trouvé dans l’Etat PS, qui s’instaure, un complice zélé pour mettre le peuple français en coupe réglé. Nous combattrons l’un et l’autre sans aucune faiblesse.

    François Marcilhac - L’AF 2871

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2871-VERS-L-ETAT

  • L'Occident abandonne les chrétiens en terre d'islam

    Franz-Olivier Giesbert écrit dans Le Point sous le titre "le syndrome d'un impensé raciste" :

    "C'est une des grandes nouvelles de l'année : si l'Occident défend encore, ici ou là, quelques minorités ethniques persécutées de par le monde, il semble avoir décidé de faire passer par profits et pertes les tueries de chrétiens en terre d'islam. Par fatigue ou honte de soi, ou les deux, nous fermons les yeux.

    Deux poids, deux mesures. La semaine dernière, alors que le monde entier se focalisait sur l'attaque d'un centre commercial de Nairobi, au Kenya, qui a fait 69 morts, un attentat-suicide faisait plus de 80 morts devant une église de Peshawar, au Pakistan. C'est peu de dire que le massacre pakistanais est passé inaperçu : il a été zappé. Il y a là quelque chose d'hallucinant qui relève de la psychanalyse.

    La vie des chrétiens d'Orient, d'Afrique ou d'Asie compte-t-elle pour quantité négligeable ? C'est une question que l'on est en droit de se poser quand on voit la place que nos chers médias accordent aux tueries et aux discriminations dont les catholiques ou les protestants sont l'objet sur la planète : rien ou presque, à quelques heureuses exceptions près. [...]

    Cachez ces crimes qu'on ne saurait voir : c'est notre tartuferie qui nourrit le choc des civilisations. Puisque leurs forfaits ne sont ni punis ni même dénoncés, les djihadistes et les salafistes se croient autorisés à continuer. Ce n'est pas faire de l'islamophobie que de dire cela. Il y a aujourd'hui, notamment en France, une tendance à accepter ce qu'on refuse, depuis belle lurette, Dieu merci, aux catholiques. Pis encore, il y a aussi une forme de résignation devant les crimes et les folies des intégristes musulmans au Pakistan et ailleurs. A croire que l'islam n'est pas une religion comme les autres et qu'il porterait le mal en lui, alors que les islamistes le défigurent."

    Michel Janva

  • Derrière l'excision : Le procès de l'immigration (arc 1999)

    Le mardi 2 février 1999 s'est ouvert devant la cour d'assises de Paris le procès d'Hawa Créou, une "forgeronne" malienne, accusée d'avoir pratiqué quarante-huit excisions sur des petites filles âgées de un mois à dix ans. Figurent à ses côtés 27 parents (dont seulement trois hommes) des enfants excisées. Pour la première fois, c'est rune des victimes, Mariatou Koita, qui est à l'origine du procès.
    Hawa Gréou, dite « Marna Gréou » a 52 ans. Elle est installée en France depuis 1979 - depuis vingt ans, donc - pourtant elle s'adresse à la cour dans son dialecte soninké. Comme elle, la trentaine de parents qui comparaissent pour avoir fait appel à ses services d'exciseuse ont recours à un interprète. Pour l'occasion, les femmes ont revêtu leurs pagnes colorés, marque d'appartenance à la communauté malienne, sénégalaise ou mauritanienne. Toutes, en réalité, comprennent fort bien le Français et sont parfaitement capables de se faire comprendre dans notre langue, notamment lorsqu'il s'agit d'aller demander l'aide des services sociaux, mais pas question de le montrer au tribunal. Sans doute sur le conseil de leurs avocats.« En fait, dit l'un des membres de la CAMS (Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles), elles sont très rusées, elles ne prennent dans notre culture que ce qui les intéresse et savent très bien tirer parti du système. Elles font des ménages, elles ont toutes la télé, etc, mais elles continuent de vivre exactement sur le modèle africain. Il y a toujours la première, la deuxième, la troisième épouse, voire davantage. Elles continuent ainsi, lorsque le mari décède, à devenir la énième épouse de son frère ou de son cousin, mais elles savent très bien utiliser notre législation sociale. Si elles sont l'épouse coutumière, elles sont au regard de notre loi (qui réfute officiellement la polygamie mais en réalité la finance) des mères célibataires et perçoivent toutes les aides en tant que telles ». Contrairement à ce qu'elles prétendent devant le tribunal, Marna Gréou en tête, toutes ces femmes savent également fort bien que l'excision est interdite en France. Néanmoins, elles continuent de la faire pratiquer, mais « en prenant des précautions » : on fait cela pendant l'été, quand les voisins français sont en vacances, histoire qu'ils n'entendent pas les cris de la petite fille qu'on mutile sur un coin de table. De même, on pratique ici l'excision sur des bébés alors que la coutume locale veut qu'elle soit faite entre 6 et 15 ans, parfois même juste avant le mariage. D'où, disent les médecins, l'ignorance de nombre de jeunes Africaines nées en France sur leur état. Elles n'en prennent parfois conscience que lors d'un premier rapport sexuel, lorsque, comme le rapporte un médecin, « leur copain leur dit "Va chez le médecin, tu n'es pas normale ! " ».
    Le refus d'Intégration
    Bien au-delà de la condamnation d'une pratique jugée barbare, ce qui ressort de tout cela, c'est, bien plus que l'échec d'une politique, le refus évident de ces populations à s'intégrer dans notre société. Refus encouragé par les discours lénifiants sur le multiculturalisme. Car l'idéal poursuivi par toutes nos grandes consciences, militants aussi bien de la régularisation systématique des clandestins que de la tolérance du voile à l'école - cela au nom du respect des minorités - c'est l'avènement de la "société Benetton". Une société bigarrée, faux Eden de peaux métissées et de boubous chamarrés, où toutes les pratiques sont tolérables et finalement encouragées au nom des bienfaits du pluri-ethnisme et du multiculturalisme. Cette philosophie a pourtant, depuis belle lurette, atteint les limites de son absurdité : tout est là, sous nos yeux, qui montre quotidiennement qu'encourager les particularismes ethniques ne conduit qu'à l'anarchie.
    L'anarchie, justement, a déjà, en maints endroits, supplanté l'état de droit: ce sont les guerres tribales qui mettent le feu chaque jour à nos banlieues, c'est l'excision toujours pratiquée dans les squatts et les HLM, la discrimination imposée par le voile à l'école, le coût social de la polygamie ou encore le poids sur la Sécurité Sociale d'une prise en charge médicalisée des rituels coutumiers. Sur le même principe, pourquoi alors ne pas tolérer demain, sur le territoire français, que les intégristes musulmans lapident les femmes adultères, tranchent les membres des voleurs à la tire ou répudient leur épouse sans autre forme de procès ?
    La conclusion que tirent les associations parties-civiles dans le procès de l'excision, c'est que « seule fonctionne la peur du gendarme ». Le seul point qui compte, disent-elles, c'est « le positionnement par rapport à la loi ». Durant les longues heures d'audition des mères africaines et de leur exciseuse, « pas un seul mot n'a été prononcé sur la douleur ou la perte de sexualité », tout est sur le registre « on ne savait pas ». C'est faux, bien sûr, puisque non seulement Mama Gréou avait déjà été condamnée en 1994 à un an de prison avec sursis. D'autre part, soulignent les militants des associations qui travaillent en PMI (Protection maternelle et infantile) et sont au contact quotidien des populations immigrées, l'information sur le sujet est intensive depuis vingt ans.
    La conclusion est donc évidente : il faut, sur ce sujet comme sur celui de la délinquance, faire appliquer la loi. Toute la loi et rien que la loi.
    La peine encourue ici - par les parents et l' exciseuse -, au titre de l'article 312 de la loi du 2 février 1981, est de quinze années de réclusion criminelle.
    Marie-Claire ROY National Hebdo du 11 au 17 février 1999