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lobby - Page 2156

  • La liberté d’expression est chaque jour plus menacée… en France

    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – Najat Vallaud‑Belkacem s’inquiète de l’existence de sites internet d’information qu’elle juge « Biaisée voire hostile à la pratique de l’IVG ». Le groupe socialiste du Sénat a alors déposé un amendement visant à étendre le « délit d’entrave à l’IVG » qui punit aujourd’hui les actes commis pour empêcher un avortement. Adoptée en première lecture - à l’unanimité ! - cette nouvelle disposition permet ainsi de punir de la même peine (deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende) ceux qui tenteraient d’informer les femmes sur les dangers de l’avortement volontaire. Pour museler ceux qui s’opposent, par les mots, à sa propagande, le gouvernement est même prêt à porter atteinte à l’obligation déontologique du médecin d’informer sa patiente !

     

    France Inter indique que « le ministère a incité Google à mieux référencer certaines associations comme le Planning familial ». Nous qui croyions naïvement que les moteurs de recherche doivent être neutres !

    http://fr.novopress.info/141836/la-liberte-dexpression-est-chaque-jour-plus-menacee-en-france/#more-141836

  • Ces républicains, tous des comiques...

     

    Dans L’Express : NKM pose avec un militant royaliste, la photo est coupée par un de ses soutiens

    Pris la main dans le sac. Franck Margain est devenu la cible des sarcasmes sur Twitter après que des internautes ont découvert qu’il avait recadré grossièrement une photo compromettante sur son compte Flickr, rapporte Le Lab.

     

    Franck Margain (à droite) a publié sur son compte Flickr une photo tronquée pour masquer un militant royaliste aux côtés de NKM.

    Trois personnes figurent sur le cliché : lui, ex-adversaire et désormais soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales de Paris, NKM en personne et Valérie Montandon, militante UMP parisienne.

    La photographie publiée par Franck Margain

    Problème : à l’origine, une quatrième personne était présente sur la photographie. Elle n’apparaît pourtant pas sur le cliché coupé et publié par Franck Margain. Et pour cause, il s’agit d’un ancien "candidat divers-droite" aux sénatoriales de 2011, inscrit sur une liste indépendante où figuraient des membres du Front national : Emmanuel Delhoume (à droite sur la photographie).

    La photo originale

    Sur son blog, l’homme se revendique royaliste. Longtemps catholique traditionnel, l’homme se dit désormais chrétien orthodoxe. Il dit avoir rencontré "fortuitement" NKM et avoir été présenté par Franck Margain, qui ne peut donc prétendre ne pas le connaître. Emmanuel Delhoume affirme également connaître Valérie Montandon (à gauche sur la photographie), contrairement à ce qu’elle a affirmé à France 3.

    En 2009, Emmanuel Delhoume a soutenu les candidats du MPF de Philippe de Villiers aux européennes de 2009 mais nie appartenir au Front national ou au Rassemblement Bleu Marine. Enfin, il revendique sa proximité avec le Parti chrétien-démocrate (PCD), indiquant avoir "plus que milité auprès de Christine Boutin". Ce même parti dont Franck Margain en est le président délégué.

    Réagissant à l’article de L’Express, Emmanuel Delhoume précise son positionnement politique : "Je n’appartiens à aucun parti, je suis royaliste et je n’accepte pas le qualificatif d’extrême droite."

    L’Express

    Sur son blog, Emmanuel Delhoume met effectivement les choses au point en envoyant à L’ Express un droit de réponse : "Je veux juste vous exprimer ma surprise de ne pas avoir été interrogé dans le cadre de votre enquête journalistique. De fait votre article comporte quelques erreurs notables et des oublis et une référence curieuse à l’appartenance religieuse . Je n’ai jamais appartenu au MPF de Philippe de Villiers, j’ai juste soutenu les candidats à l’occasion des dernières élections européénnes. Je n’appartiens ni au FN niau rassemblement Bleu Marine comme votre article peut le laisser croire. du moins pour le RBM. 

    Pour ce qui est de la rencontre fortuite avec NKM ,c’est Franck Margain qui a fait les présentations , par ailleurs je connais Valérie Montandon et je suis surpris de sa réponse. Enfin pour étre complet j’ai plus que milité auprés de Christine Boutin puisque j’étais Secrétaire National en charge de la Culture du Forum des républicains sociaux."

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ces-republicains-tous-des-comiques

  • Les verts « niquent Mamère » mais pas seulement – Un parti de moins en moins durable

    Noël Mamère a toujours été gauchiste, ce qui est son droit. Homme des médias, il a pensé que, quant à faire de la politique, la filière verte était la plus durable, politiquement présentable et la plus médiatique aussi. Et cela a été vrai. Analyse de journaliste politique qui s’est avérée fausse sur la durée. Il a sous-estimé les rivalités de personnalités politiques en permanence au bord de la crise de nerf et l’appétit pour le pouvoir des faux révoltés du système. “J’ai décidé de quitter EELV parce que je ne reconnais pas le parti que j’ai représenté à la présidentielle de 2002, explique-t-il. Notre parti ne produit plus rien : il est prisonnier de ses calculs et de ses clans. Nous sommes devenus un syndicat d’élus“.

     

    Remarquable retour de lucidité. Il n’a pas accepté les conditions dans lesquelles le secrétaire national d’EELV, Pascal Durand, a été poussé vers la sortie. Celui qui se voulait être le rassembleur entre les Verts et Europe Ecologie n’aura finalement pas tenu plus d’un an et dénonce aujourd’hui “le nombrilisme” de certains, accaparés par des “enjeux de pouvoirs”. “Les vrais patrons sont ceux qu’on appelle « la firme » : Cécile Duflot et ses amis. Même si elle est une bonne ministre, elle n’a pas lâché la direction des Verts“, accuse le député-maire de Bègles.

    Daniel Cohn-Bendit s’est joint aux critiques du député-maire de Bègles. “Je comprends la décision de Noël Mamère. Je partage le ras-le-bol sur le fonctionnement, le clanisme, les couples terrifiants qui règnent sur Europe Ecologie“, a déclaré sur Europe 1 le député européen, qui a pris ses distances avec le parti depuis longtemps.

    Denis Baupin, vice-président de l’Assemblée nationale n’est pas sur cette ligne. L’incompréhension anime l’élu parisien: « Je respecte beaucoup les combats qu’a menés Noël, mais là, il se trompe de combat. On participe au gouvernement, Noël dit que nos électeurs ne sont pas d’accord, mais dans tous les sondages 90 % assurent qu’ils veulent qu’on reste, qu’on pèse, qu’on ne parte pas en vacances », a-t-il asséné.

    Enfin Mamére n’aura pas de mal a se recaser. Anne Hidalgo, candidate socialiste à la mairie de Paris, a sauté sur l’occasion pour plébisciter l’« ancienne » figure d’EELV. « si Noël Mamère veut venir au PS, les portes lui sont grandes ouvertes », a-t-elle posté. Jean-Luc Mélenchon s’est empressé de twitter « Bienvenue à Noël Mamère au club des sans muselière ! ».

    Club des sans muselières peut-être… mais dans le cas de Mélenchon toujours prêt à mordre c’est peut-être imprudent. Mamère lui aboie depuis longtemps sans montrer vraiment les dents. Il peut cependant changer d’attitudes et il est assez habile dans l’expression et les formules assassines. Duflot devrait se méfier.

    Au ministère du logement de la rue de Varenne, on encaisse les coups. «Franchement, on ne s’attendait pas à une telle salve», glisse un conseiller. De son bureau, Cécile Duflot est-elle toujours aux manettes du parti dont elle a été la patronne? Son pouvoir d’influence est en tout cas réel. Au soir de l’éviction de la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, Duflot avait ainsi convoqué les dirigeants écolos par texto pour définir la marche à suivre. Selon certains cadres verts, l’éviction de Pascal Durand, qui a confirmé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat, est une façon pour la ministre de reprendre la main sur son parti qui se réunira en Congrès en novembre. La ministre serait fatiguée de voir certains critiquer l’alliance gouvernementale entre socialistes et écologistes. Durand n’a pas nommé directement l’ancienne secrétaire nationale mais estime avoir été victime de «cuisine interne».

    D’autres dirigeants écolo légitiment l’influence persistante de Duflot. «Après tout, c’est aussi elle qui a permis à ce parti d’avoir un groupe à l’Assemblée, un groupe dont fait d’ailleurs partie Noël Mamère. Elle est ministre, ce leadership est naturel».

    Mais chez les écolos cela fait longtemps que plus rien vraiment n’est hélas pour eux, naturel.

    Raoul Fougax http://fr.novopress.info

    Source : Metamag.

  • Sites pro-avortement : halte aux mensonges

    Communiqué de Choisir la vie :

    "Elles l'avaient annoncé...c'est chose faite ! Mesdames les ministres Touraine et Vallaud-Belkacem ont annoncé vendredi la mise en ligne du nouveau site gouvernemental visant, sous couvert d'information, à assurer toujours plus la promotion de l'avortement et tenter de contrer "les sites anti-ivg militants", de plus en plus présents sur Internet.

    Ceux-là mêmes qui dénonçaient l'absence d'exhaustivité de l'information fournie par les sites anti-IVG et leur partialité passent pourtant, volontairement, sous silence la réalité de l'avortement. Ainsi, nulle mention de foetus et d'embryon mais simple évocation d'un "oeuf" expulsé aussi banalement par l'IVG que les menstruations...!

    De la même manière, où est le prétendu "choix" de celles qui se désignent comme "pro-choix" sur ce site qui omet volontairement de présenter les alternatives à l'avortement, les maisons d'accueil pour femmes enceintes en difficultés...?

    Choisir la vie, qui chaque jour soutient et entend les femmes enceintes en difficultés au travers de son antenne d'écoute téléphonique, dénonce les manoeuvres dolosives du gouvernement qui visent, une fois de plus à instaurer une pensée unique et à promouvoir la culture de mort. Elle invite chacun à faire connaître toujours plus les antennes d'écoute, maisons d'accueil et  sites internet qui délivrent des informations vraies et offrent de vraies alternatives à l'avortement."

    Pour un site qui propose d'aider vraiment les mères, cliquez ici.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Sale blanc » : conférence-dédicace à Strasbourg

    « Sale blanc » : conférence-dédicace à Strasbourg

    AGENDA – Gérald Pichon, l’auteur du livre « Sale blanc, chronique d’une haine qui n’existe pas », paru aux éditions IDées sera en conférence-dédicace à Strasbourg le vendredi 18 octobre 2013 à 20 heures, à l’invitation du Cercle Eugène Ricklin, créé par le Bloc Identitaire Alsace. Sur inscriptions uniquement, à l’adresse alsace(at)bloc-identitaire.com.

    http://fr.novopress.info/141820/sale-blanc-conference-dedicace-a-strasbourg/

  • La Bulgarie sous pression

    Réfugiés syriens : nouvelle vague de fuyards vers l’Europe.
    C’est par Goliam Dervent, à quelques kilomètres de la Turquie, que passent la plupart des réfugiés syriens qui entrent illégalement dans l’UE à un rythme croissant. La population est plutôt bienveillante à leur égard, mais les autorités sont débordées et craignent une crise humanitaire.
    Gina [prononcer « Djina »] est assise devant une sorte de cabane bleue, qui est en fait un magasin et un bar. Elle est assise sur une chaise, son menton posé dans sa main, et croise les jambes. Elle a une vue sur l’ancien hôtel de ville, un vestige du « temps passé » du communisme, et sur partie de sa maison : une façade en briques, une porte en bois blanc, un jardin.
    Gina nous la pointe du doigt. Elle l’a depuis 20 ans. Elle n’est pas du coin mais c’est comme ça. Elle a un appartement en ville mais préfère passer ses hivers ici, en se chauffant au bois.
    Elle est retraitée à Goliam Dervent, à 20 km d’Elhovo et à 3 km de la frontière turque. Le nom du village signifie « La longue marche ». C’est le premier endroit en Bulgarie que les réfugiés syriens atteignent au cours de leur longue fuite.
    Gina est une sorte de porte-parole des habitants de Goliam Dervent, qui n’ont rien contre les réfugiés, parce qu’ils ne restent pas longtemps. Les protagonistes, ce sont les milliers de réfugiés qui passent par le village.
    « Police, police, Sofia, Sofia »
    « Quand ils arrivent à la source d’eau, ils disent “Police, police, Sofia, Sofia“, et on attend avec eux », raconte Gina. « Ils boivent de l’eau, mais ils ne mangent jamais. Ils ont peut-être peur de se faire empoisonner. On reste avec eux, les pauvres, ils fuient. Il y avait un homme qui est passé dans une chaise roulante. Ils sont gentils. Une fois, il a plu, alors on les a laissé entrer dans le magasin. »
    Le village ne compte plus que 50 habitants, alors qu’il y en avait 1.600 à l’époque communiste. Les jeunes faisaient du troc de bois avec la Turquie. Il n’y a plus de jeunes maintenant, et plus personne ne va en Turquie. Un Russe visite de temps en temps. La plupart des maisons sont délabrées et désertes.
    Au-delà du village, sur le chemin qui mène à la frontière, se trouve une ancienne caserne. La porte y est ouverte. Vesselina Dimova est maire du village. Les drapeaux de la Bulgarie et de l’Union européenne sont à sa fenêtre. Un calendrier avec le portrait de l’ancien premier ministre Boïko Borissov est sur une table, à côté de son bureau, de même qu’un passage de la Bible. Elle montre une pancarte que la police des frontières l’a obligée à mettre : « Fermez en entrant et en sortant ». Elle rit quand on la prend en photo, elle l’appelle « ma petite pancarte ». Elle sourit quand elle regarde le trou dans la clôture.
    « Ils viennent par ici. Si quelqu’un les voit, il appelle la police. Si elle ne les trouve pas, c’est parce qu’elle est trop occupée à les chercher ailleurs (avec des caméras infrarouges, ndlr). Douze personnes sont venues l’autre jour, deux familles avec des petits enfants. »
    Selon Dimova, « ils ne sont pas dangereux, ils ne posent aucun problème. On leur donne de la nourriture et de l’eau » et les gens du village les aident. Pendant qu’elle parle, on aperçoit une voiture de la police des frontières à travers la fenêtre.
    Tout comme le ministre de l’intérieur et les autorités nationales, elle utilise le terme de « vague » à propos des réfugiés. D’après la police, il s’agit de près de 4.500 personnes.. On ne sait plus où les mettre.
    Le chemin des réfugiés
    La plupart des réfugiés arrivent à Goliam Dervent le matin. Il faut qu’ils y attendent la police des frontières, qui les emmène en garde-à-vue à Elhovo. Ils sont alors inscrits dans un registre, ils y passent des examens médicaux, avant d’être relocalisés dans des centres d’accueil temporaire. Ceux de Pastrogor et de Liubimets sont à proximité. Une de ces institutions dépend de l’Agence nationale pour les réfugiés, l’autre de la direction pour la migration. Les centres sont différents : l’un est de type ouvert, l’autre de type fermé.
    Presque tous les réfugiés syriens ont des papiers d’identité. Cela simplifie la tâche aux autorités. D’autres n’en ont pas : ils les ont dû les laisser aux trafiquants pour les racheter plus tard, ou alors ils les ont perdus, racontent les policiers.
    Avant, le point de passage par excellence était le poste de Kapitan Andréevo. Depuis qu’il est équipé d’un système de surveillance intégré qui peut surveiller même le côté turc, les réfugiés ne peuvent même plus atteindre la frontière. Ils sont arrêtés par les autorités turques. Ils préfèrent maintenant passer par Elhovo, qui est au milieu d’une forêt.
    « Pas de problèmes »
    Gina entre dans sa cabane bleue. Elle nous demande si on veut quelque chose pour la troisième fois. « On est content de voir des étrangers » dit-elle. La voiture de la police des frontières était garée devant le magasin, il y a quelques instants. Les agents ne se prononcent pas sans autorisation officielle. Alors officieusement, ils disent qu’il y pas de problèmes. Pas de quoi se plaindre. Ils nous demandent si on sait quelque chose sur le nouveau centre de coordination d’Elhovo. Son ouverture aurait été annoncée le 17 septembre par le ministre de l’Intérieur. Ils sourient quand on leur dit que les travaux devaient prendre 10 jours.
    Gina se penche contre la porte du magasin. Nous lui souhaitons bonne chance. Elle sourit. Elle a envie de parler : « J’espère bien, mais je doute », dit-elle. En partant en voiture, nous la voyons se rasseoir sur sa chaise, et poser son menton dans sa main.
    Lora Fileva, DNEVNIK SOFIA, 26 septembre 2013
    Traduction : Damian Vodenitcharov, http://www.presseurop.eu/fr
    Article originalDnevnik.bg
    Titre original : Дългият проход, или за срещата на едно погранично село с бежанци
     Réactions :
    La Bulgarie ne fermera pas sa frontière
    Le premier ministre Plamen Orecharski a réfuté l’idée de fermer la frontière entre la Bulgarie et la Turquie en raison de l’afflux de réfugiés syriens, écrit le site d’actualité bulgare Mediapool.bg 370 personnes ont passé la frontière entre le 20 et le 23 septembre. Ils sont plus de 4.000 à être installés dans les centres d’accueil dans le pays, alors que plus de 500.000 réfugiés se trouvent actuellement en Turquie. Les autorités s’attendent à ce que le nombre de réfugiés en Bulgarie atteigne 10.000 personnes d’ici la fin de l’année. Le gouvernement compte solliciter l’assistance de l’Union européenne pour y faire face. Selon le premier ministre, Sofia a déjà fait une demande d’aide technique, avant de faire appel à l’aide financière. Celle-ci est estimée à 10 millions de léva (5 millions d’euros) par mois pour les seules aides directes aux réfugiés.
    http://www.polemia.com/la-bulgarie-sous-pression/

  • Le milliardaire homosexualiste favorable à la commercialisation du ventre des femmes attaque Le Salon Beige !

    Pierre Bergé attaque Le Salon Beige

    " Nous avons reçu le courrier ci-dessous de l’avocat de Pierre Bergé.

    Après consultation de notre avocat, nous maintenons que ce post n’a rien de juridiquement répréhensible.

    Par conséquent, nous refusons de retirer cet article malgré les menaces contenues dans ce courrier. Si problème il y a, il est de nature idéologique et nous assumons sans difficulté le fait de ne pas partager l’idéologie de M. Bergé. En attendant des questions plus circonstanciées, nous ne commenterons pas davantage cette affaire (raison pour laquelle - à notre grand regret - nous avons dû bloquer aussi les commentaires à cet article), mais nous nous tenons à disposition de M. Bergé pour poursuivre cette conversation devant les tribunaux. J’ajoute qu’ayant appris à lire les maîtres à penser des soixante-huitards, je considère, comme le peu regretté Président Mao, qu’ "être attaqué par l’ennemi est une bonne et non une mauvaise chose".

    Cela étant, être attaqué exige aussi de préparer la défense et la riposte : j’ai tout lieu de penser que le Salon Beige a atteint une notoriété qui inquiète la nomenklatura. C’est une excellente nouvelle, mais cela exige aussi de nous d’être prêts à répondre aux attaques et surtout cela exige de développer notre site pour qu’il gêne encore davantage ladite nomenklatura - et prépare la renaissance de la France catholique. Pour cela, je vous propose trois actions :

    1) Tout d’abord, chacun des lecteurs pourrait réciter une neuvaine à Marie, Reine de France, du 4 au 13 octobre - date à laquelle le Pape consacrera à nouveau le monde au Coeur immaculé de la Sainte Vierge. Nous avons vu dans l’affaire syrienne à quel point le jeûne et la prière pouvaient être efficaces. Pourquoi ne pas intensifier l’usage des "armes de re-construction massives" ?!

    2) Ensuite, chacun d’entre nous pourrait signaler à une personne de sa connaissance l’existence du Salon Beige. Si nous agaçons quand nous sommes un million de visiteurs, on peut subodorer que nous serons plus "agaçants" à deux millions ! [...]"

    La suite sur Le Salon Beige

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-milliardaire-homosexualiste

  • La destruction de la famille est au programme de tous les totalitarismes

    Au Sénat se tenait le 27 septembre un colloque sur la famille organisé par l’Institut Ethique et Politique Montalembert en partenariat avec Famille & Liberté et Valeurs 2 Gauche. Le thème en était : « La Famille est-elle naturelle ou culturelle ? » Christian Vanneste en dresse un compte-rendu :

    "Après un rappel pédagogique et sémantique de Jean-Noel Dumont rappelant le sens des mots : « culturel », « conventionnel », « arbitraire », « construction » qui encadrent conceptuellement le débat, le philosophe Bertrand Vergely nous a fait entrer brillamment dans le vif du sujet. Il a d’abord souligné la vacuité intellectuelle des arguments en faveur du mariage unisexe : « faut être tolérant », « ça se fait », « faut évoluer », qui outre qu’ils manquent totalement de tolérance envers les opposants, témoignent d’une parfaite ignorance de ce qui est essentiellement en cause. « Nous sommes dans la nuit de la société » a-t-il lancé. En écoutant ce penseur orthodoxe, je reconnaissais en lui, ce sens du retour à l’essentiel qui caractérisait les paroles et les textes de Benoît XVI. On parle de mariage et on oublie le lien de cette institution avec ce qu’il y a d’essentiel dans la société et chez l’Homme. La famille est le lieu privilégié de l’initiation. Après avoir rappelé les critiques de la Famille, qui de Diderot à Derrida, ont dénoncé la « construction » familiale, oppressante, conservatrice, ethnocentrique, idéologie du père-propriétaire, B. Vergely a habilement retourné le soupçon du discours idéologique. La destruction de la Famille est au programme de tous les totalitarismes. Les philosophies « adolescentes » qui promeuvent le désir plus que la responsabilité, en étant des apologies de la régression, sont les complices inconscientes de la soumission à l’Etat protecteur. Dans le fond, la critique de la famille est plus construite et idéologique que sa défense puisqu’elle vient à nier cette évidence que la nature impose la complémentarité des sexes pour que naisse un humain. Mais, la Famille possède aussi une dimension spirituelle. Celle-ci se condense dans l’idée de transmission. Le père est celui qui donne et protège la semence. La mère est celle qui la fait croître. Le père donne un nom à l’enfant et la mère un visage. Il deviendra un adulte au nom du père et aura confiance en lui parce qu’il aura été aimé. La filiation est cette identification de soi qui permet de rencontrer l’autre sans frustration ni ressentiment. Il n’y a pas de fraternité sans père ni mère. On pourrait bien sûr accuser notre philosophe d’ethnocentrisme, de généraliser « notre » conception chrétienne de la Famille. Il en est conscient et il assume. « Le Christianisme est une ontologie de la sexualité », c’est-à-dire cette lecture, certes relative, de la sexualité, mais qui révèle ce qu’a d’essentiel la sexualité humaine.

    Jean-Didier Lecaillon nous a ensuite fait redescendre sur les terres plus prosaïques, mais tout aussi nécessaires de l’économie. Evidemment, les politiques familiales sont indispensables. Apparemment, la Famille n’est pas un concept économique. L’économie n’envisage que des « ménages » destinés à consommer les produits des entreprises, et qui peuvent être des célibataires vivant seuls. En réalité, la Famille est avant tout un lieu de production indispensable. La Famille engendre des enfants, elle les éduque, transmet des valeurs et des modèles de comportement sans lesquels une société ne peut ni se développer, ni même survivre. C’est pourquoi la politique familiale ne peut-être une politique sociale, un instrument de redistribution. Il s’agit d’une politique en-soi, qui, comme l’ont pensé les industriels qui sont à l’origine des prestations familiales, rémunère des éducateurs essentiels pour une société, les parents. [Lire la suite]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Supprimer le repos dominical, dans la veine de l'individualisme

    Dans sa destruction méthodique de la famille, le gouvernement ouvre un nouveau chantier, à l'occasion d'une affaire judiciaire défavorable pour certains commerces. Le ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé aujourd'hui que Jean-Marc Ayrault réunirait lundi "les ministres concernés" pour "faire évoluer les choses" dans le dossier du travail dominical, alors que 14 magasins de bricolage ont bravé l'interdiction d'ouvrir.

    "A l'évidence le statu quo n'est pas tenable". "Il y a des salariés qui ont envie de travailler dimanche, des gens qui ont envie de faire leur courses le dimanche", "le précédent gouvernement a laissé s'empiler des règles, des lois, à l'arrivée on n'y comprend plus grand chose".

    La petite évolution menée par le gouvernement Sarkozy sur le sujet (loi Mallié) a en effet ouvert la porte. Certains peuvent ouvrir le dimanche, d'autres non. C'est donc injuste et il faut y remédier. Comment ? Et bien en abandonnant le principe du repos dominical. CQFD.

    Le Collectif des amis du dimanche reprend dons ses activités :

    "L'actualité du dimanche est marquée par la volonté de Castorama et de Leroy-Merlin de s'affranchir de la légalité. En toute connaissance de cause, en l'occurrence le risque d'une amende qui paraîtra lourde au salarié de base (120.000 euros par magasin ouvert illégalement), ces deux enseignes ont choisi de braver les Lois de la République, avec un certain panache. [...]

    Force est de constater que la loi Mallié, source des difficultés présentes, est une loi de pure complaisance. A la base, elle a été conçue par le député éponyme pour résoudre le problème local de sa zone de Plan de Campagne, ouverte illégalement le dimanche. Idée de génie : pour supprimer le délinquant, il suffisait de légaliser le délit. M. Sarközy a enfourché ce cheval pour généraliser l'idée, et a contraint Mallié à revoir sa copie, pour aboutir au dispositif actuel des PUCE, dont chacun s'accorde à dire qu'il est illisible, et générateur de conditions déloyales de concurrence. Et nous défions quiconque – y compris M Gattaz – de prouver qu'il a été, en création nette, créateur d'emploi. Injuste, la loi Mallié est de plus inefficace.

    Dès lors, il semble que le premier devoir de l'Etat consiste à faire respecter la loi par les grandes enseignes, même si elle est injuste, au risque de créer un précédent fâcheux : une société dans laquelle chacun pourrait prendre ce qui l'arrange dans la Loi deviendrait vite invivable.

    Mais que le second devoir de l'Etat, tout aussi pressant, tout aussi indispensable, est l'abrogation pure et simple de la loi Mallié (ainsi d'ailleurs que du surréaliste amendement Debré à la LME, dit amendement ConfoKea), comme préalable à une simplification réelle du dispositif législatif encadrant le travail du dimanche, en s'appuyant sur des principes lisibles, équitables, s'appliquant à tous.

    "Il y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche et d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait bien que tout le monde soit logé à la même enseigne", a déploré une porte-parole de Castorama.

    Le respect du principe d'un repos hebdomadaire homosynchrone étant reconnu, il faut maintenir la plupart des dérogations de bon sens existant déjà (services publics, industries à feu continu, commerces alimentaires, etc), en le complétant par une clarification des dérogations supplémentaires, s'appliquant à tous les secteurs sans exception. Ainsi, il nous semblerait raisonnable de prévoir quatre week-end dérogatoires possibles par an, avec des salaires portés à 150%, comme cela existe déjà pour certains secteurs, pour prendre en compte les circonstances particulières de l'année nécessitant un “coup de bourre” (périodes de Noël, vendanges, soldes, etc.), ou l'activité touristique. [...]"

    Le Rouge et Le Noir ajoute :

    "Il est important de comprendre que si jamais est remis en cause le principe d’un jour commun chômé, c’est toute la société qui va s’en trouver modifier. Faire ses courses le dimanche ? Rien de grave en soi, sans doute. Mais qu’en est-il si le prix à payer est que les familles ne peuvent plus jamais avoir une journée ensemble parce que les écoles et les emplois de chaque parent ne ferment pas le même jour ? On aura, une fois encore, gagné une mince commodité matérielle et perdu une rencontre essentielle, vitale, pour la famille, chacun de ses membres et surtout, la société tout entière... Nous sommes déjà dans une société aux repères extrêmement fragilisés, où c’est désormais le relativisme qui prévaut. On le voit encore avec la récente adoption de la Loi Taubira. Car c’est ici, finalement, le même débat ! Une volonté individuelle doit-elle faire plier un fondement de notre vie en société ? Tout comme pour le mariage, on préfère gommer le caractère institutionnel du dimanche, pour n’en faire qu’un jour flottant, un jour absent. Faut-il sacrifier sur l’autel d’un gain matériel les fondements de ce qui reste de pacte social entre nous ? À force de dire que la liberté individuelle commande tout, comment peut-on envisager d’éviter de vivre dans une société une communautaire, et demain, pleinement individualiste ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/