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lobby - Page 2167

  • Les mères veilleuses à Bourg en Bresse

    Les mères veilleuses sont à Bourg en Bresse jusqu'au samedi 21 septembre. Vous pouvez les rejoindre et les contacter :

    meresveilleuses.bourg@jaimelafamille.info

    Voici quelques échanges de ces derniers jours : une jeune femme travaillant en milieu carcéral, très réceptive au discours des mères veilleuses. Elle est consciente de l’importance de repères stables pour la construction d’un enfant et constate que la stabilité d’une famille est le meilleur antidote face à la délinquance. Elle manifeste de l’intérêt sur l'explication du gender à l’école.

    Deux jeunes paumés sont venus s’asseoir sur les chaises pliantes des mères veilleuses en début d’après-midi : enfants de la DASS, élevés et maltraités dans des familles d’accueil, ils ont dit avoir souffert de l’absence de père. Ils voulaient faire déplacer la pancarte, sur le passage, pour qu’elle soit encore plus visible.-

    Bonne conversation avec deux jeunes en première année de droit, très conscients des enjeux.

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    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Vincent Lambert, 37 ans, doit mourir

    De Jeanne Smits :

    "Tétraplégique et en état de conscience minimale, il ne demande que ça, a décidé son médecin, Eric Kariger. Après une première tentative qui a échoué, celui-ci vient de convoquer, par une lettre sèche et sans objet, les parents du jeune homme et ses frère et sœur opposés au « protocole de fin de vie » déjà engagé une première fois au mois d’avril, à un « conseil de famille » le 27 septembre. Sans même prendre la peine de les consulter pour se mettre d’accord sur une date.

    Les parents de Vincent Lambert savent évidemment de quoi il retourne : le 27 septembre, on leur dira que leur fils doit mourir, qu’ils le veuillent ou non. Le Dr Kariger l’avait annoncé rageusement au mois de mai lorsqu’il avait été contraint par la justice de réalimenter Vincent Lambert : il entend relancer la « procédure collégiale » mise en place par la loi Leonetti sur la « fin de vie » pour prendre une décision de mise à mort par suppression de l’alimentation. Dans les clous, cette fois : sans omettre de « consulter » les proches de son patient comme il l’avait fait dans un premier temps, ce qui lui avait valu d’être désavoué par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le 11 mai, qui à la demande de M. et Mme Lambert et d’une sœur et d’un frère de Vincent avait constaté une « atteinte grave et manifestement illégale » à « une liberté fondamentale » : le droit de vivre de Vincent Lambert et le droit de ses proches qui ne souhaitent pas le voir tué.

    Mais même si le médecin n’avait pas caché son intention de recommencer, les parents Lambert l’auraient appris ces derniers jours par voie de presse. Partout on parle de cette réunion de famille, de la volonté de remettre en route l’« euthanasie passive ». « Compte tenu de l’état de Vincent, une réunion a été programmée pour la fin du mois avec toutes les parties concernées pour expliquer notre position avant d’engager un protocole de fin de vie », a déclaré Kariger, alors que de nombreux éléments du dossier médical de Vincent Lambert sont donnés au public.

    [...] Qu’on ne nous parle pas de « laisser mourir ». Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il n’est pas malade. Il est handicapé, profondément handicapé – mais il n’est plus en état végétatif comme il le fut un temps après l’accident de la route dont il a été victime il y a cinq ans : il est dans un état « pauci-relationnel », de conscience minimale, ce qui veut dire qu’il a conscience (combien ?) de son entourage, qu’il réagit (comment ?) à la présence de ceux qu’il aime et qu’il éprouve des sentiments. On ne sait quel est son degré de conscience. Mais on sait qu’il existe. [...]

    Cesser d’alimenter une personne est d’une rare violence. Les journalistes de la presse « convenable » semblent ne même plus s’en apercevoir – c’est dire l’extrémisme insidieux de ces gros médias qui ne s’étonnent même pas de voir un homme s’arroger un droit de vie et de mort sur son semblable.

    Vincent Lambert est aujourd’hui dans un service où il n’a rien à faire – ni vieux, ni en fin de vie, il devrait être accueilli par un service spécialisé pour les grands handicapés, et d’ailleurs un professeur en neurologie, spécialiste d’éthique, lui offre une place dans un hôpital de l’Est de la France. Kariger ne veut pas. Vincent Lambert devrait recevoir des soins adaptés à son état : on lui a supprimé la kinésithérapie.

    Ses parents vont engager plusieurs procédures pour sauvegarder sa vie."

  • Sécurité contre liberté : bienvenue dans Mad Max ! Par Jean-Yves Le Gallou

    Sécurité contre liberté : bienvenue dans Mad Max ! Par Jean-Yves Le Gallou

     ”Méditons ces deux chiffres : avec 65.000 détenus, les prisons débordent mais si elles n’hébergeaient que des Français de souche, 25.000 places suffiraient…”

    Ah, le beau match truqué ! À ma gauche, les socialistes, les juges et les ministres de la Justice, gardiens de nos libertés. À ma droite, l’UMP, les policiers et les ministres de l’Intérieur, chevaliers blancs de notre sécurité. Quarante ans que ce spectacle minable occupe les écrans. Et pour quels résultats ? Moins de sécurité, moins de libertés… et pour plus cher !

    Côté liberté, les sécuritaires peuvent être fiers de leurs réformes : c’est un recul général des libertés.Le Code pénal a triplé de volume en quarante ans. Si on l’appliquait réellement, il faudrait mettre trois millions de personnes en prison. Bien sûr, on ne le fait pas, mais alors c’est l’arbitraire qui prédomine et le Code pénal sert à dissuader les mal-pensants. Les libertés sont à l’abandon.

    Vous refusez de procéder à un mariage homosexuel ? À votre aise : vous risquez 5 ans de prison ! Vous ne respectez pas scrupuleusement les lois Pleven (« racisme »), Gayssot (« révisionnisme ») et Perben (« homophobie ») ? Fort bien : votre liberté de parole et de ton peut vous coûter un an de prison et des centaines de milliers d’euros d’amendes et de dommages et intérêts ! À bon entendeur, salut !

    À la moindre contestation du pouvoir, vous risquez 48 heures de garde à vue ; quant aux prolongations desdites gardes à vue jusqu’à 96 heures, initialement retenues pour fait de terrorisme, elles se multiplient et se banalisent. Ajoutez à cela des caméras partout et un fichier des empreintes génétiques renseigné au moindre prétexte : voilà ce qui a valu 24 jours de détention dans des conditions dégradantes à Nicolas Bernard-Buss (photo de son arrestation) , simple dissident politique de la Manif pour tous.

    Sécurité contre liberté : bienvenue dans Mad Max ! Par Jean-Yves Le Gallou

    [...]

    Source et pour lire la suite : Boulevard Voltaire.

    http://fr.novopress.info/141498/securite-contre-liberte-bienvenue-dans-mad-max-par-jean-yves-le-gallou/#more-141498

  • Marseille : un concentré des problèmes de la France, par Jean-Luc TARI

    Les morts s’accumulent dans la cité phocéenne : 15 règlements de compte recensés depuis le début de l’année. Le trafic de drogue est à l’origine de ces assassinats. Des bandes rivales s’entretuent pour s’assurer le contrôle d’un marché lucratif.
    Mais Marseille a une particularité : les quartiers chauds sont implantés au sein de la ville. Les règlements de compte existent dans toutes les grandes villes mais ils se produisent dans les communes périphériques où se trouvent les cités pluriethniques. Pour Marseille, les morts sont comptabilisés sur le sol communal. Cette ville est ainsi un concentré de problèmes qui se manifestent dans toute la France.
    Certains politiciens ferment les yeux sur les trafics. Ils croient que les revenus générés par l’économie souterraine contribuent à la paix sociale et que les quartiers chauds sont plus calmes sous la coupe des trafiquants de drogue. Des politiciens vont même plus loin : ils subventionnent des associations de quartier pour acheter des voix. Les caïds sont chargés de distribuer les fonds et de faire voter les électeurs pour le « bon candidat ». Dans certains bureaux, les électeurs concernés n’ont droit qu’à un bulletin de vote et ils doivent s’abstenir de fermer le rideau de l’isoloir. Une collusion entre des politiciens et des caïds peut exister. Les seconds tiennent les quartiers et les premiers pratiquent le clientélisme électoral.
    Les quartiers chauds sont largement peuplés d’immigrés. Les jeunes peuvent faire carrière dans le trafic de drogue. Ils commencent comme « sonnette » pour avertir les grands frères si la police pénètre dans la cité. Ensuite ils peuvent devenir revendeurs de drogue, puis gérer les stocks et faire travailler d’autres revendeurs. Des familles organisent les trafics internationaux et l’approvisionnement des filières. Les flingueurs sont chargés d’éliminer la concurrence.
    Les quartiers chauds sont largement peuplés d’immigrés.
    L’envoi de l’armée est une mesure symbolique pour faire croire que les politiciens prennent le problème à bras le corps. Mais cette posture martiale ne s’attaque pas aux causes. L’immigration, facilitée par le regroupement familial, renouvelle sans cesse le vivier de jeunes attirés par le métier de trafiquant. La naturalisation automatique des enfants nés de parents étrangers renforce la tentation de clientélisme de certains élus. La lenteur de la Justice pour condamner les trafiquants et les élus corrupteurs renforce la pérennité du système.

    Ainsi des actions traitant les causes sont possibles : arrêt de l’immigration, expulsion des immigrés clandestins, suppression du droit du sol, emprisonnement des trafiquants et des politiciens corrupteurs. Mais il certain que le gouvernement actuel ne mettra en œuvre aucune de ces actions.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Naomi Klein : “Les environnementalistes sont plus dangereux que les climato-sceptiques !”

    Les grandes organisations d’environnement ont une responsabilité aussi grande que les climato-sceptiques dans le présent reflux de la politique écologique : c’est la forte thèse défendue par la journaliste altermondialiste Naomi Klein. Selon elle, le choix de collaborer avec les grandes compagnies et l’idéologie néo-libérale a conduit à l’échec. Ses propos provoquent un vif débat aux Etats-Unis.

    La célèbre journaliste canadienne, militante altermondialiste connue pour ses livres No Logo et La Stratégie du choc, vient de déclencher une furieuse polémique au sein du mouvement écologiste nord-américain.

    Il y a deux ans, Klein avait écrit dans le journal The Nation que le militantisme climatique et le capitalisme étaient incompatibles. Elle observait que les climato-sceptiques l’étaient pour des raisons idéologiques : ils comprennent très bien que si le changement climatique se produit, la seule façon d’échapper à ses conséquences est de remettre en cause le système économique actuel, le capitalisme. Selon elle, la seule réponse adaptée à la menace climatique résidait « dans la pulvérisation de l’idéologie du marché libre, laquelle a dominé l’économie depuis plus de trois décennies ».

    Elle poursuit dans cette voie en accusant cette fois les principaux groupes environnementalistes de n’avoir pas compris cette vérité élémentaire, ce qui les a conduit à nouer des alliances coupables avec les grandes corporations.

     

    Les « Big Greens », mauvais leaders

    Voici une traduction partielle des propos de Naomi Klein, tirés d’un long entretien publié par le Earth Island Journal :

    « Le mouvement écologiste fait preuve d’un déni profond quand il s’agit des « Big Greens », « les principales organisations environnementales. Selon moi, celles-ci ont fait plus de dégâts que les négationnistes climatiques de droite. Si on a perdu tellement de temps, c’est bien à cause d’elles, qui nous ont tous entrainés dans une direction débouchant sur des résultats déplorables.

    Si on examine ce qui s’est passé sous l’égide du protocole de Kyoto dans la dernière décennie – les mécanismes de l’ONU, ceux mis en place par l’Union européenne – , on voit combien tout cela a été désastreux. (…)

    La droite avait combattu les échanges de permis d’émission en prétendant qu’ils allaient nous mener à la faillite, qu’on distribuait des aumônes aux grandes compagnies, et qu’en plus ça n’allait pas marcher. La droite avait raison ! Non pas pour la faillite de l’économie, mais pour le fait qu’il s’agissait de cadeaux énormes consentis aux grandes sociétés. Elle avait raison aussi de prévoir que ces mécanismes ne nous rapprochaient pas de ce que souhaitaient les scientifiques, à savoir baisser les émissions. Alors, pourquoi les groupes verts se sont-ils obstinés dans cette voie ? »

    Naomi Klein observe que le niveau de réduction des émissions dont nous avons besoin dans les pays développés est incompatible avec la croissance économique.

    Elle rappelle que, dans les années 1970, le mouvement environnemental était très puissant, et avait réussi à imposer un fort appareil législatif pour réduire la pollution. Mais avec l’élection de Ronald Reagan comme président des Etats-Unis, une politique opposée à l’environnement s’est mis en place.

    Et plutôt que d’y résister, les mouvements environnementaux ont choisi de chercher à collaborer avec les grandes entreprises. Elle cite Fred Krupp, le président d’Environmental Defense Fund, une importante ONG états-unienne, pour avoir clairement énoncé cette politique. Il se trouve, ce qu’elle ne dit pas, que Fred Krupp est un participant régulier du groupe Bilderberg, qui réunit chaque année des grands patrons et des responsables politiques pour définir la politique néo-libérale à appliquer dans le monde.

    Ainsi, explique Naomi Klein, «  pour les environnementalistes, il s’agissait d’établir des alliances avec les entreprises. Ils n’étaient pas sur la ligne : « Attaquons ces salauds ! », mais sur la ligne : « Oeuvrons ensemble, les salauds et nous ! » Cela revient à désigner les corporations comme acteurs volontaires de la solution. »

    «  Nous avons globalisé un modèle économique insoutenable d’hyper-consommation. Il se répand dans le monde avec succès, et il nous tue. (…) Les groupes environnementalistes n’ont pas été les spectateurs de ce phénomène, ils en ont été les partenaires. Ils voulaient en faire partie. »

    Les grandes ONG d’environnement ont ainsi accepté, voire soutenu, le traité de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, dit Alena, malgré son l’abaissement des protections de l’environnement qu’il impliquait.

    « Je ne dis pas que tous les groupes ont été complices : ni Greenpeace, ni les Amis de la terre, ni, globalement, le Sierra Club. Et ni 350.org, qui n’existait pas encore. Mais cela remonte aux racines du mouvement. (…)

    Ces élites historiques avaient décidé de sauver la nature, elles étaient respectées pour cela. Si donc le mouvement environnementaliste avait décidé de les combattre, leurs élites auraient risqué perdre leur aura, et personne n’était vraiment prêt à assumer cela. Je pense que cette situation est largement à l’origine du niveau actuel des émissions de gaz à effet de serre. (…)

    La stratégie du soi-disant win-win (gagnant-gagnant) a lamentablement échoué. C’était l’idée générale des échanges de permis d’émission. Les groupes verts ne sont pas aussi malins qu’ils ne le croient. Ils ont joué à trop grande échelle. Nombre de leurs partenaires avaient un pied dans le Climate Action Partnership, et un autre à la Chambre de commerce. »

    Naomi Klein observe qu’en Europe, les choses bougent dans un autre sens. Plus de cent organisations ont ainsi pris position pour en finir avec le marché du carbone. « C’est le genre de choses que nous devons faire maintenant. Nous n’avons plus le temps de perdre du temps. »

    Les premières réponses outrées – et argumentées – commencent à tomber. Le site ClimateProgress écrit notamment :

    « Elle n’a pas seulement tort, elle a profondément tort. Son approche révisionniste est fausse, et contredite par ses propres prescriptions politiques. »

    Il souligne notamment qu’en Europe, les émissions de gaz carbonique ont diminué, ce qu’il attribue au marché des émissions, dit ETS (European trading system) :

    Evolution des émissions de CO2 et du produit intérieur brut dans l’Union européenne.

    A quoi Naomi Klein a répondu à son tour sur son propre site, conseillant d’attendre la parution de son prochain livre, promis pour 2014.

    La critique des grandes ONG environnementales a déjà été menée en France. Dans Qui a tué l’écologie ? (éd. Les liens qui libèrent, 2011), le journaliste Fabrice Nicolino a mené une vive charge contre le WWF, FNE et Greenpeace pour leur politique de collaboration avec les grandes entreprises et le gouvernement. De même, dans Comment la mondialisation a tué l’écologie (éd. Les Mille et une nuits, 2012), Aurélien Bernier a montré que l’idéologie néo-libérale a fortement influencé le mouvement écologiste à partir des années 1980.

    Reporterre.net    http://fortune.fdesouche.com/

  • Eviction de Christian Vanneste de LMPT : un "accident extrêmement regrettable"

    A propos de l'éviction de Christian Vanneste de l'Université d'été de La Manif Pour Tous, Ludovine de La Rochère explique à Boulevard Voltaire :

    "Je vais vous répéter ce que j’ai déjà dit par téléphone à Christian Vanneste : c’est un incident — le mot est sans doute trop faible, je devrais dire un accident — extrêmement regrettable. J’en assume pleinement la responsabilité, je ne veux absolument pas incriminer nos bénévoles qui travaillent jour et nuit depuis des mois, et j’ai d’ailleurs présenté à monsieur Vanneste des excuses publiques et des excuses personnelles. Qu’ajouter de plus ?

    Vous aviez pourtant dit à Christian Vanneste, lorsque vous l’aviez rencontré, qu’il serait le bienvenu ?

    Oui, en effet, j’ai invité monsieur Vanneste à venir, comme j’ai invité tous ceux qui ont exprimé le désir de se rendre à notre Université d’été. Pour diverses raisons que j’ignore, monsieur Vanneste n’a pas procédé à sa préinscription, préalable indispensable pour pénétrer au parc floral durant ces deux jours. Les inscriptions étaient closes, il y avait une centaine de personnes en liste d’attente, nous avons pu malgré tout lui trouver une place pour samedi. À force de persuasion, il a réussi, le lendemain également, à passer tous les barrages. Jusqu’à cette très fâcheuse affaire. J’ajoute que nous devons faire appel, en raison des menaces qui nous sont faites, à une société privée de service d’ordre très éloignée des problématiques politiques.

    Vous comprenez néanmoins que cet épisode a pu choquer et troubler de nombreux sympathisants LMPT ?

    Bien sûr, comme je comprends à quel point tout cela a pu être humiliant pour monsieur Vanneste ! Mais il ne faut pas « surinterpréter » l’événement. Cela ne sert à rien sinon à desservir le mouvement. Cela devient lassant : nous sommes pris entre ceux qui nous soupçonnent de collusion avec l’extrême droite et ceux qui nous accusent d’être récupérés par la « droite molle ». Tous ceux-là voudraient la destruction de LMPT qu’ils ne s’y prendraient pas autrement…"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • De Thuram à Bedos, une légion de « has beeen »

    François Hollande décorait mardi de l’ordre de la légion d’honneur des « personnalités » du sérail, notamment le communiste président du Secours populaire Julien Lauprêtre, les journalistes « bien-pensants » Michèle Cotta (Commandeur de la Légion d’honneur) et Jean Daniel (Grand Officier). D’autres militants de gauche font partie de la fournée comme l’ex ministre Louis Mexandeau,  Elisabeth Roudinesco (Chevalier de la Légion d’honneur), qui fait profession de pensée magique psychanalytique  ou encore  la star de coquilles vides médiatiques   dites  « antiracistes » comme « Éducation contre le racisme » et « Devoirs de mémoire », l’ex footballeur Lilian Thuram  déjà « chevalier » depuis 1998 qui a été élevé au grade d’ « officier ».

    Dans une tribune publiée sur le site de l’hebdomadaire Marianne, son  directeur adjoint de la rédaction, Jack Dion,  s’émeut de la « rumeur » qui frappe Lilian Thuram. En l’espèce la  plainte pour « violences conjugales »  déposée par son ex épouse, la journaliste Karine Le Marchand.

    L’animatrice de M6, pur hasard évidemment,  a cependant fait machine arrière quelques heures avant la cérémonie élyséenne en précisant  qu’elle avait retiré sa plainte,  que son ex mari était  « une personne exemplaire, aux valeurs morales très fortes, aux combats sincères et nobles » et que rien ne viendrait entacher leur « estime » réciproque.   Ce dernier a cependant   été  convoqué par un délégué du procureur de la république de Paris pour un rappel à la loi.

    Jack Dion qui a écrit dernièrement des articles de bons sens sur la crise syrienne ou encore l’acharnement européiste dénonce ici les attaques (de bonne  guerre diront certains) dont M.  Thuram a fait l’objet de la part du Bloc Identitaire et sur les réseaux sociaux.

    Il note aussi  que « Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, l’ex footballeur traînera ce boulet d’infamie. Il n’est que le dernier exemple d’une longue série. » Et M. Dion de citer notamment  les cas du «  ministre de la santé, Marisol Touraine, à qui on a demandé des comptes éducatifs sous prétexte qu’elle avait un fils majeur condamné pour des faits délictueux », ou encore  «  des allusions grossières à l’encontre de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, en raison des frasques financières et judiciaires de son fils Thomas. »

    « Un homme célèbre, noir et de gauche, c’est forcément louche » affirme encore le journaliste de Marianne  à l’appui de sa démonstration. Ce qui est  louche  de notre point de vue c’est surtout le consensus médiatique autour de l’idéologie antinationale rebaptisée  antiraciste.

    Ce qui est louche, c’est le statut de saints laïcs, désintéressés  et irréprochables,  accordé à  ceux qui font profession de cet antiracisme militant.  Ce que ne justifie en rien les différents affaires et scandales récurrents  qui ont éclaboussé les « grandes figures » de ce combat là ces dernières années.  

    Restons dans le domaine  pipole   mais quittons le domaine du louche pour celui du pathétique un brin risible. Nous parlons bien  sûr  de la tribune pondue le 17  septembre dans le Huffington post par  un comique qui ne s’est jamais remis d’avoir une maman qui votait Le Pen et  était abonnée à Minute, en l’espèce Guy Bedos.  Une influence maternelle à laquelle cet homme qui a refusé d’être décoré de la légion d’honneur par le décoré de la Francisque François Mitterranddoit peut être de se sentir «tout de même plus proche d’Albert Camus que d‘Enrico Macias », si l’on en croit  sa fiche Wikipedia

    Adulé par les lecteurs du Nouvel Obs de Jean Daniel et de Télérama quand il était « à la mode » dans les années 80  (la roue tourne),  le  père de Nicolas Bedos expose ses obsessions habituelles contre le FN en agitant le spectre du « fascisme ».

    Il  crache son venin sur ceux qui ont osé dernièrement soutenir l’opposition nationale et Marine Le Pen,  à savoir le journaliste Robert Ménard qui autrefois bien sûr « était une personne fréquentable », et l’ancien « mitterrandiste » Gilbert Collard.

    «  Ça, c’est ce que j’appelle des traîtres » assène Guy Bedos réservant son plus grand mépris à son collègue humoriste Jean Roucas qui vient simplement  d’apporter son soutien à Marine.  Ancien pilier de l’émission le  Bêbete show sur TF1 pendant treize ans, ex  animateur des Roucasseries sur Europe 1, M.  Roucas   officie  désormais au Théâtre des deux ânes.

    «  Franchement écrit-il je ne pensais jamais à Jean Roucas. Je croyais même qu’il était mort, c’est dire! (…)  Après tout, ce n’est qu’un has been. Un humoriste oublié tout aussi démodé que Collaro. (…) Personne le connaît Roucas (pourquoi en parler alors ?!, NDLR) . Et apparemment, on serait de la même génération… (M. Roucas à 18 ans de moins, NDLR.) »

     «A  has been has been et demi ».  Si  son  carnet d’adresse lui permet encore quelques apparitions dans les médias, Guy Bedos n’est pas plus connu des jeunes générations que M. Roucas. Une  jeunesse qui plébiscite le FN dans des proportions bien supérieures à celles des partis et des figures qui font battre le petit cœur de M. Bedos.

    Quant à son amie, « l’humoriste »  Sophia Aram, cette chouchoute du microcosme qui traite de  « cons » les électeurs du FN sur France Inter,  sa « branchitude » et « bravitude antifasciste» ne l’empêche pas de prendre le bouillon sur France 2,  une autre chaîne du service public

    Ereintée par la quasi totalité des médias,  bien obligés de constater  le caractère  calamiteux et pitoyable de son  émission « Jusqu’ici  tout va bien » (sic), son deuxième numéro a perdu 340 000 téléspectateurs par rapport à la première ;  soit  4,6% de part d’audience. Parions avec Bruno Gollnisch  que si Guy Bedos, qui n’est pas sans talent, n’aurait sûrement pas fait pire,  Jean Roucas aurait  certainement fait mieux !

    http://www.gollnisch.com/2013/09/19/thuram-bedos-legion-has-beeen/

  • L’OMS couvre les crimes américains en Irak

    Rien de surprenant, L’organisation est notamment financée par l’Oncle Sam. En complément, l’excellente vidéo de l’historien Vincent Reynouard qui détaille les effets des armes à l’uranium appauvri sur les humains.

    Texte publié sur afrique-asie.fr :

    Face à la soumission de l’OMS au dictat de Washington, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse.

     

    Depuis la fin de la première guerre d’Irak (1991), les études, les reportages, les témoignages sur les effets des armes utilisées par les forces occidentales, dont l’uranium dit « appauvri » (UA) se comptent par dizaines. Les vétérans de Tempête du désert, qu’ils soient Américains, Français, Britanniques, Australiens ou autres, ont également dénoncé ces effets sur eux-mêmes et leur descendance depuis leur retour d’Irak en 1991. Depuis, la seconde guerre et l’occupation n’ont fait qu’aggraver la situation dans un Irak littéralement empoisonné. Aujourd’hui, c’est un rapport d’enquête de l’OMS réalisée en 2012 qui fait scandale. Non pour ce qu’il révèle, mais parce qu’il n’a pas été rendu publique.
    Commencé en mai-juin 2012 et terminée en octobre de la même année, l’étude réalisée par l’OMS et le ministère irakien de la Santé, révèle un nombre croissant de malformations congénitales et de cancers chez les enfants. Elle a été menée à Bagdad, Diyala, Anbar, Sulaymaniyah, Babel, Bassorah, Mossoul et Hi-Qar, où 18 000 foyers ont été visités. Selon le journal britannique The Independent, un rapport aurait dû être publié en novembre 2012. En mars 2013, un représentant du ministère irakien de la Santé interviewé par la BBC, déclarait que « toutes les études publiées jusque-là par l’Irak apportaient la preuve d’une augmentation des malformations congénitales et de cancers chez l’enfant ». Le rapport caché montre, quant à lui, que ce problème de santé publique consécutif à l’utilisation d’armement toxique par les forces alliées, constitue un fléau majeur à venir pour les générations futures. Les gouvernorats de Ninive, Anbar, Bassorah et Najaf sont particulièrement touchés. Ce qui correspond aux régions où les munitions à l’uranium ont été massivement utilisées. D’autres études, évidemment rejetées par les États responsables, États-Unis, France et Grande-Bretagne en tête, ont montré des taux anormalement élevés de stérilité, de fausses couches ou de mortinatalité.
    Face à l’attitude de l’OMS, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport. Ils n’ont reçu aucune réponse. Les signataires de la lettre étaient Irakiens, Iraniens, Libanais, Japonais, Européens, Australiens et Nord-Américains, des personnalités de tous ordres dont Noam Chomsky, Ken Loach, John Tirman. Selon le Guardian du 26 mai, Hans von Sponeck, ancien assistant du secrétaire général de l’Onu, « le gouvernement américain a essayé d’empêcher l’OMS de se rendre dans le sud de l’Irak ou l’uranium a été utilisé et a eu des conséquences graves sur l’environnement et les populations. »
    On se rappellera qu’outre les conséquences de cette « sale guerre propre » les sanctions de l’Onu contre l’Irak après 1991 et jusqu’à la seconde guerre en 2003, ont tué, chiffres de la FAO, 576 000 enfants. Entre 2002 et 2005, les États-Unis ont tiré en Irak 6 milliards de balles et largué 2 000 à 4 000 tonnes de bombes sur les villes irakiennes, qu’elles ont empoisonnées avec leur composant d’uranium, de mercure, de plomb neurotoxique ou autres métaux toxiques. En 1991, la quasi-totalité des infrastructures comme les hôpitaux a été détruite, le reste le fut en 2003. Le pays se situe actuellement parmi les plus pauvres du monde en terme de santé publique alors qu’avant 1999, il figurait dans les premières places du classement OMS.
    Pourquoi l’OMS ne publie pas ce rapport ? Pourquoi les États-Unis ne veulent-ils pas d’enquête dans les zones les plus touchées au cours des deux guerres ? Depuis plus de vingt ans, maintenant, les gouvernements américain, britannique et français nient, en dépit de toutes les preuves indiscutables présentées par les vétérans et l’Irak, l’utilisation par leurs armées de munitions à uranium et d’armes toxiques. Les armes à l’uranium sont aujourd’hui fabriquées par de nombreux pays et utilisées en Afghanistan, Palestine, Syrie. Ces États n’ont jamais été jugés, non plus, et malgré les plaintes déposées au niveau international, pour crime de guerre et crime contre l’humanité pour avoir bombardé en toute conscience et massivement les populations et les infrastructures publiques. L’embargo total proclamé par l’Onu sous la férule de Washington et ses locataires Bush père et fils, est également un crime contre l’humanité qui a tué plus d’un million de personnes et détruit totalement la société et l’économie irakiennes.
    Et quand un juge d’instruction, comme Mme Bertella-Jeoffroy en France, a réuni suffisamment d’éléments, entendu tous les protagonistes, et devient dangereuse à l’issue d’une enquête minutieuse qui a duré près de vingt ans, le ministère français de la Justice trouve un prétexte pour la « muter », en claire, lui offrir un placard capitonné et la remplacer par un juge « à la botte » et qui ne connaît rien à un dossier lourd de plusieurs dizaines de milliers de pages.
    L’histoire de l’Irak de ces vingt dernières années figure sans aucun doute parmi les plus grands drames que l’on ait connus depuis la seconde guerre mondiale, l’un des plus grands scandales, aussi, et le crime contre l’humanité le mieux enterré de notre histoire contemporaine, Saddam Hussein ou pas, par toutes les forces politiques occidentales, Gauche ou Droite françaises, Démocrates ou Républicains américains, Travaillistes ou Conservateurs britanniques, confondues.

    http://www.contre-info.com/loms-couvre-les-crimes-americains-en-irak#more-29478

  • François Fillon veut un mouvement d'union nationale avec les électeurs mais sans le FN

     

    Verbatim de François Fillon au cours de réunions tenus mardi matin :

     

    "J'ai expliqué à mes amis que j'avais combattu le Front National toute ma vie et que je n'avais pas l'intention de changer de position. J'ai toujours combattu les alliances avec le Front National et je les combattrai toujours.

    A titre personnel, jamais je ne voterai pour un candidat du Front National".

    "Le pays est frappé par une crise profonde, qui dure depuis longtemps et ne trouvera de solution qu'à travers un vrai mouvement d'union nationale qui dépasse les rangs des formations politiques actuelles. Ce vrai mouvement d'union nationale, nous ne pouvons pas le créer en excluant, en mettant sur le même plan toutes les formations politiques. Si nous voulons appeler à un rassemblement, nous devons nous adresser à ceux qui aujourd'hui sont tentés de voter pour le Front National, aussi bien qu'à des hommes et femmes de gauche qui peuvent à un moment se retrouver autour d'un projet de redressement national.

    Devant le comité politique, j'ai appelé à lutter contre tous les sectarismes, parce que c'est l'ennemi du redressement national. Autour de ce débat, qui a été très positif, nous avons construit une position qui permet de répondre à cette nécessité de rassembler les Français. C'est le rôle d'un homme politique de faire bouger les lignes. On ne peut pas rester assis sur sa chaise en répétant les mêmes formules depuis des années et des années."

     

    En gros : malgré 5 années au gouvernement avec notamment l'ouverture à gauche, je refuse l'ouverture à droite, et surtout, continuez à voter pour moi et pas pour d'autres. J'ai bon ?

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