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lobby - Page 2179

  • Des centaines d'Européens se battent déjà en Syrie

    dont au moins 100 français

    ""Il y a plusieurs centaines d'Européens qui aujourd'hui se trouvent en Syrie, qui en sont revenus, qui veulent y aller", a affirmé le ministre de l'Intérieur, sur Europe 1/iTélé/LeMonde. "Il y a plus d'une centaine de Français ou de résidents en France, 110, 113, qui sont aujourd'hui en Syrie, un certain nombre d'entre eux sont revenus, ce qui rajoute à cette centaine, une dizaine d'entre eux sont morts là-bas", a-t-il détaillé.

    "La difficulté c'est qu'ils vont combattre un régime que nous condamnons nous-mêmes. Beaucoup combattent dans l'armée officielle de l'opposition, d'autres peuvent se retrouver dans des groupes jihadistes qui sont sur des listes d'organisations terroristes", a-t-il précisé."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Zbigniew Brzezinski sur la Syrie : « Les États-Unis s’engagent dans une propagande de masse »

    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du président Carter, s’exprimait le 14 juin 2013 sur MSNBC à propos de la guerre en Syrie. La veille de cet entretien entre 100 et 150 personnes auraient été tuées en Syrie par des armes chimiques. Barack Obama déclarait alors qu’une “ligne rouge inacceptable avait été franchie” par le régime syrien de Bachar el-Assad.

    Les États-Unis s’engagent dans une propagande de masse en parlant de guerre pour la démocratie. Qui se bat pour la démocratie là -bas ? Le Qatar ? L’Arabie Saoudite ? Nous sommes face à une tragédie et notre manière d’agir est désordonnée.


    Vidéo disponible également ici.
    http://fortune.fdesouche.com/ 

  • SYRIE : Un autre crime de guerre occidental en préparation

    « Il ne s’agit pas de renverser le dictateur syrien ».

    Polémia a relevé sur le site mondialisation.ca un article de Paul Craig, bien connu de ses lecteurs depuis la guerre en Irak. Il y donne une analyse et son point de vue sur les événements syriens et leurs conséquences chez les grandes puissances, en sa qualité d’ancien homme politique, d’universitaire et de politologue (*). Cet article a été publié le 28 août, veille du vote à la Chambre des communes où la majorité de ses membres se sont prononcés contre une intervention militaire de la Grande Bretagne en Syrie.
    Pouvons-nous dire que ce vote du 29 août aura sauvé Bachar Al-Assad ? C’est évidemment encore prématuré, mais on aura remarqué que, depuis, le Président français est moins vindicatif, proclamant haut et fort dans un entretien donné à une équipe de journalistes du Monde qu’ « Il ne s’agit pas de renverser le dictateur syrien ». Il oubliait sans doute que quelques heures avant la proclamation du résultat de ce vote, auquel il ne s’attendait pas, il recevait le chef de la coalition d’opposition syrienne avec lequel il se faisait photographier sur le perron de l’Elysée, tout en déclarant que les armées françaises étaient prêtes à être engagées en Syrie.
    Nos lecteurs trouveront ci-après l’article de Paul Craig, intéressant notamment  par les rappels aux précédents irakiens et libyens. Polemia 

    SYRIE : Un autre crime de guerre occidental en préparation

    Les criminels de guerre de Washington et d’autres capitales occidentales sont déterminés à maintenir leur mensonge selon lequel le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques. Ayant échoué dans les efforts visant à intimider les inspecteurs d’armes chimiques de l’ONU en Syrie, Washington a exigé que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon retire ces inspecteurs avant qu’ils puissent évaluer la preuve et faire leur rapport. Le Secrétaire général de l’ONU s’est élevé contre les criminels de guerre de Washington et a rejeté leur demande. Cependant, comme avec l’Irak, la décision de Washington de commettre une agression contre la Syrie ne se fonde pas sur des faits.

    http://rt.com/op-edge/syria-un-war-investigation-006/

    Les gouvernements américain et britannique n’ont révélé aucune des «preuves concluantes» qu’ils prétendent avoir démontrant que le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques. En écoutant leurs voix, en observant leur langage corporel, et en les regardant dans les yeux, il est tout à fait évident que John Kerry et ses marionnettes britanniques et allemandes mentent de manière éhontée. C’est une situation bien plus honteuse que les énormes mensonges que l’ancien Secrétaire d’État Colin Powell a commis à l’ONU sur les armes irakiennes de destruction massive. Colin Powell affirme qu’il a été trompé par la Maison Blanche et ne savait pas qu’il mentait. Kerry et les marionnettes britanniques, françaises et allemandes savent très bien qu’ils mentent.

    Le visage que l’Occident présente au monde est celui d’un menteur impudent.

    Washington et ses gouvernements fantoches britanniques et français sont prêts à encore une fois révéler leur criminalité. L’image de l’Occident en tant que criminel de guerre n’est pas une image de propagande créée par les ennemis de l’Occident, mais le portrait que l’Occident a peint de lui-même.

    Le journal britannique The Independant a rapporté qu’au cours du dernier week-end, Obama, Cameron et Hollande ont convenu de lancer des attaques de missiles de croisière contre le gouvernement syrien dans les deux semaines à venir, malgré l’absence de toute autorisation de l’ONU et malgré l’absence de tout élément de preuve en faveur des allégations de Washington selon lesquelles le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques contre « ses rebelles » largement soutenus par les forces extérieures américaines, cherchant à renverser le gouvernement syrien.

    En effet, une des raisons de la course à la guerre est d’empêcher l’inspection de l’ONU dont Washington sait qu’elle pourrait réfuter ses allégations et éventuellement l’impliquer dans l’attaque sous faux drapeau effectuée par les «rebelles», qui ont réuni un grand nombre d’enfants dans un endroit pour y être assassinés chimiquement pour ensuite en coller la responsabilité au gouvernement syrien.

    Une autre raison de la course à la guerre, c’est que Cameron, le Premier ministre britannique, veut précipiter la guerre avant que le Parlement britannique ne puisse le bloquer et l’empêcher de fournir une couverture pour les crimes de guerre d’Obama, de la même manière que Tony Blair avait assuré la couverture de George W. Bush, ce dont il a été dûment récompensé. Qu’est-ce qu’il en a à faire, Cameron, de la vie des syriens quand il peut quitter ses fonctions avec une fortune de 50 millions $ qui l’attendent à bras ouverts ?

    http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/syria-un-weapons-inspectors-attacked-as-they-try-to-enter-poison-gas-attack-site-8784435.html

    Le gouvernement syrien, sachant qu’il n’est pas responsable de l’incident des armes chimiques, a accepté que l’ONU envoie des inspecteurs d’armes chimiques pour déterminer la substance et le vecteur utilisés. Cependant, Washington a déclaré qu’il était «trop tard» pour les inspecteurs de l’ONU et accepte la déclaration intéressée des “rebelles” affiliés à Al-Qaïda accusant le gouvernement syrien d’avoir attaqué des civils avec des produits chimiques.

    http://news.antiwar.com/2013/08/25/obama-administration-accepts-rebels-account-on-syria-prepares-for-war/ .
    http://news.antiwar.com/2013/08/25/syria-accepts-un-inspectors-us-spurns-call-as-too-late/

    Dans une tentative pour empêcher les inspecteurs de produits chimiques des Nations Unies qui sont arrivés sur place de faire leur travail, ces derniers ont essuyé des tirs de snipers sur le territoire détenu par les  ”rebelles” et ont été forcés de quitter le site ; mais un rapport ultérieur de RT affirme qu’ils sont retournés sur le site pour effectuer leur inspection.

    http://rt.com/news/un-chemical-oservers-shot-000/

    Le gouvernement britannique corrompu a déclaré que la Syrie peut être attaquée sans autorisation de l’ONU, tout comme la Serbie et la Libye ont été attaqués militairement sans autorisation de l’ONU. En d’autres termes, les démocraties occidentales ont déjà établi des précédents pour violer le droit international. « Le droit international ? Nous n’avons pas besoin de droit international puant » L’Occident ne connaît qu’une seule règle : la Force prime le Droit. Tant que l’Occident a la Force, l’Occident a le Droit.

    Dans une réponse à l’information que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France se préparent à attaquer la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a déclaré qu’une telle action unilatérale est une «violation grave du droit international», et que la violation n’était pas seulement d’ordre juridique, mais aussi une violation de l’éthique et de morale. Lavrov a évoqué les mensonges et la tromperie utilisés par l’Occident pour justifier ses violations graves du droit international dans les attaques militaires contre la Serbie, l’Irak et la Libye et la façon dont le gouvernement américain a utilisé d’actions préventives pour saper tout espoir pour un règlement pacifique en Irak, en Libye et en Syrie.

    Une fois de plus, Washington a anticipé pour saper tout espoir de règlement pacifique. En annonçant la prochaine attaque, les États-Unis ont détruit toute incitation pour les «rebelles» à participer aux pourparlers de paix avec le gouvernement syrien. Au moment où ces pourparlers allaient avoir lieu, les «rebelles» n’ont désormais plus aucune incitation à y participer, puisque les militaires de l’Occident viennent à leur secours.

    Dans sa conférence de presse, M. Lavrov a parlé de la façon dont les partis au pouvoir aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France attisent les émotions chez les gens mal informés qui, une fois chauffés, trouveraient satisfaction dans la guerre. Ceci, bien sûr, est le moyen par lequel les États-Unis ont manipulé le public pour attaquer l’Afghanistan et l’Irak. Mais le public américain est fatigué de la guerre, dont le but n’est jamais établi clairement, et sa suspicion augmente de jour en jour au sujet des justifications du gouvernement pour encore plus de guerres.

    Un sondage Reuters / Ipsos révèle que « les Américains s’opposent fermement à l’intervention américaine dans la guerre civile en Syrie et croient que Washington devrait rester en dehors du conflit, même si les rapports selon lesquels le gouvernement de la Syrie a utilisé des produits chimiques mortels pour attaquer les civils sont confirmés ».

    http://news.yahoo.com/syria-war-escalates-americans-cool-u-intervention-reuters-003146054.html

    Pourtant Obama se moque que seulement 9 pour cent de la population soutienne son bellicisme. Comme l’a récemment déclaré l’ancien président Jimmy Carter : « L’Amérique n’a pas de démocratie qui fonctionne ».

    http://rt.com/usa/carter-comment-nsa-snowden-261/

    Il y a un État policier dans lequel le pouvoir exécutif s’est placé lui-même au-dessus de toutes les lois et au-dessus de la Constitution.

    Cet état policier va maintenant commettre encore un autre crime de guerre d’agression non provoquée de style nazi. A Nuremberg, les nazis ont été condamnés à mort précisément pour les actions identiques à celles commises par Obama, Cameron et Hollande. L’Occident mise sur la force, non sur le droit, pour se garder hors du box des criminels.

    Les gouvernements américain, britannique français n’ont pas expliqué pourquoi il vaut mieux que les gens, dans les guerres initiées par l’Occident, soient tués par des explosifs en uranium appauvri plutôt qu’avec des agents chimiques ou de toute autre arme. Il était évident dès le début que Obama était en train de préparer l’attaque contre le gouvernement syrien. Obama a diabolisé les armes chimiques mais pas les “anti-bunkers” nucléaire que les États-Unis pourraient utiliser contre l’Iran. Ensuite, Obama a tracé une ligne rouge, en disant que l’utilisation d’armes chimiques par les Syriens était un si grand crime que l’Occident serait obligé d’attaquer la Syrie. Les marionnettes britanniques de Washington, William Hague et Cameron, ont juste répété cette affirmation absurde.

    http://rt.com/news/uk-response-without-un-backing-979/

    La dernière étape dans la machination était d’orchestrer un incident chimique et d’en accuser le gouvernement syrien.

    Quel est le véritable agenda de l’Occident ? Telle est la question non posée et sans réponse. De toute évidence, les gouvernements américains, britanniques et français, qui ont affiché en permanence leur soutien à des régimes dictatoriaux qui répondent à leurs attentes, ne sont pas le moins du monde perturbés par les dictatures. Ils désignent Assad comme dictateur pour le diaboliser aux yeux des masses occidentales mal informés. Mais Washington, le Royaume-Uni, et la France soutiennent un certain nombre de régimes dictatoriaux, comme ceux de Bahreïn, de l’Arabie Saoudite, et maintenant la dictature militaire en Égypte qui tue impitoyablement des Égyptiens sans qu’aucun gouvernement occidental ne parle d’envahir l’Égypte parce qu’il «tue son propre peuple ».

    Il est clair aussi, que la prochaine attaque occidentale sur la Syrie n’a rien à voir avec la volonté d’apporter «la liberté et la démocratie» en Syrie, pas plus que la liberté et la démocratie n’étaient les raisons des attaques contre l’Irak et la Libye, dont aucun n’a gagné la “liberté et la démocratie.”

    L’attaque occidentale sur la Syrie n’est pas liée aux droits de l’homme, la justice ou l’une des causes ronflants dont l’Occident couvre sa criminalité.

    Les médias occidentaux, et encore moins les presstitués américains, ne demandent jamais à Obama, Cameron, ou Hollande quel est le vrai agenda. Il est difficile de croire qu’il y ait un seul journaliste qui soit suffisamment stupide ou naïf pour croire que l’agenda est d’apporter «la liberté et la démocratie” à la Syrie ou de punir Assad pour avoir utilisé des armes chimiques contre des voyous meurtriers qui tentent de renverser le gouvernement syrien.

    Bien sûr, la question n’aurait pas de réponse si elle était posée. Mais le fait de poser la question contribuerait à rendre le public conscient que les choses sont tout autres. A l’origine, le prétexte de Washington pour les guerres était d’assurer la sécurité des Américains contre les terroristes. Maintenant, Washington s’efforce de livrer la Syrie à des terroristes djihadistes en les aidant à renverser le gouvernement laïc et non-terroriste d’Assad. Quel est l’agenda derrière le soutien de Washington au terrorisme ?

    Peut-être que le but des guerres est de radicaliser les musulmans et, ainsi, déstabiliser la Russie et même la Chine. La Russie a une importante population musulmane et est bordé par les pays musulmans. Même la Chine a une certaine population musulmane. Comme la radicalisation se propage en conflits dans les deux seuls pays capables d’être un obstacle à l’hégémonie mondiale américaine, la propagande des médias occidentaux et le grand nombre d’ONG financées par les États-Unis, se présentant comme des organisations de «droits de l’Homme», peuvent être utilisés par Washington pour diaboliser les gouvernements russe et chinois pour les mesures sévères que ceux-ci prennent contre les «rebelles».

    Un autre avantage de la radicalisation des musulmans est qu’elle laisse les anciens pays musulmans dans la tourmente ou des guerres civiles pour une longue durée, comme c’est actuellement le cas en Irak et en Libye, éliminant ainsi toute capacité à faire obstruction à Israël par un état organisé.

    Le Secrétaire d’État John Kerry est en train de travailler au  téléphone utilisant les pots de vin et les menaces pour faire accepter, sinon appuyer, le crime-de-guerre-en-préparation de Washington contre la Syrie.

    Washington est en train de conduire le monde plus près que jamais de la guerre nucléaire, même plus que dans les périodes les plus dangereuses de la guerre froide. Quand Washington en terminera avec la Syrie, la prochaine cible sera l’Iran. La Russie et la Chine ne seront plus en mesure de se leurrer eux-mêmes sur l’existence  d’un quelconque système de droit international ou de contrainte qui puisse agir sur la criminalité de l’Occident. L’agression occidentale contraint déjà les deux pays à développer leurs forces nucléaires stratégiques et à circonscrire les ONG financées par l’Occident qui se présentent comme des «organisations des droits de l’homme», mais en réalité constituent une cinquième colonne que Washington peut utiliser pour détruire la légitimité de leurs gouvernements.

    La Russie et la Chine ont été extrêmement imprudentes dans leurs relations avec les États-Unis. Essentiellement, l’opposition politique russe est financée par Washington. Même le gouvernement chinois est miné. Quand une société américaine ouvre une entreprise en Chine, il crée un conseil d’administration chinois dans lequel sont placés des proches des autorités politiques locales. Ces conseils créent un circuit pour les paiements qui influencent les décisions et la loyauté des membres du parti local et régional. Les États-Unis ont pénétré les universités chinoises et les milieux intellectuels. L’Université Rockefeller est active en Chine dans le cadre philanthropique des Rockefeller. Les voix dissidentes sont créées et sont déployées contre le gouvernement chinois. Les demandes de «libéralisation» peuvent ressusciter des différences régionales et ethniques et saper la cohésion du gouvernement national.

    Quand la Russie et la Chine se rendront compte qu’ils sont la proie de cinquièmes colonnes américaines, qu’elles sont isolées diplomatiquement et militairement inférieures en armes,  les armes nucléaires deviendront le seul garant de leur souveraineté. Cela donne à penser que la guerre nucléaire est susceptible de mettre fin à l’humanité bien avant que les hommes ne succombent au réchauffement climatique ou à la hausse des dettes nationales.

    Paul Craig Roberts
    Mondialisation.ca

    28/08/2013

    Traduction : Avic : http://www.paulcraigroberts.org/

    (*) Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livre, The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/
    http://www.polemia.com/syrie-un-autre-crime-de-guerre-occidental-en-preparation/

  • L'effet de serre contre les nations (arch 2009)

    Un fantasme climatique détourne l'attention de la catastrophe réelle qui frappe l'Europe, le déclin démographique des nations et l'invasion-immigration, dont sont complices les gouvernements soumis à l'idéologie mondialiste
    On s'est trompé d'apocalypse. Ou plutôt, l'on nous trompe. Le cauchemar d'un globe submergé dans un siècle par les mers gonflées par la fonte des pôles masque la submersion, bien réelle, ici et maintenant, de l'Europe par le tiers monde. Ironie, cette manœuvre de diversion qui joue sur un fantasme alarmiste se présente comme un acte de courage lucide fondé sur une analyse scientifique irréfutable.
    Procédons par ordre. Du général au particulier. Il n'est pas question de nier qu'un certain type de développement sans mesure ni responsabilité abîme notre planète et puisse en menacer l'avenir. Si tous les Chinois tiraient leur chasse d'eau comme les Américains, ou gaspillaient de même énergie et matières premières, le monde entier serait un cloaque. Ici l'on doit rendre grâce à la bienheureuse inégalité des civilisations et des développements, qui limite les expériences funestes et maintient vivaces des pensées ou des comportements permettant d'y remédier. La préservation du milieu par l'homme est donc un devoir urgent : mais sur le fait même que l'environnement est une cause juste et bonne, il devient l'objet de manipulations politiques aisées. De même que les escrocs ont opéré sous le pavillon d'une noble association de lutte contre le cancer, de même peut-on faire passer n'importe quelle marchandise sous le pavillon du bien et de la nature.
    Quand on examine les nombreux textes de l'ONU sur le développement durable et l'éthique du développement durable, on s'aperçoit que leur but affiché est l'installation d'un gouvernement mondial et la soumission de toutes les consciences à une pensée unique. D'ores et déjà, le prétexte écologique est utilisé de plus en plus fréquemment pour limiter la souveraineté des États nations.
    Quant à l'effet de serre en particulier, on notera pour commencer quelques contradictions surprenantes. Ceux qui postulent que le réchauffement de l'atmosphère est dû en grande part aux gaz produits par les combustions d'énergies fossiles devraient soutenir à fond le nucléaire, seule source d'énergie permettant, au moins pour une longue période de transition, de tenter de limiter les émissions de gaz tout en maintenant le niveau de vie et d'activité. Or, dans leur immense majorité, les organisations non gouvernementales qui gravitent autour de l'ONU et s'agitent à Kyoto s'opposent au nucléaire. Quelle est leur cohérence ? Quel est leur véritable but ?
    À terme, la réduction des émissions de gaz à effet de serre supposerait une révolution des comportements économiques et probablement des niveaux de vie, surtout si l'on tient compte de la croissance naturelle des pays sous-développés. Ceux qui disent le souhaiter en mesurent-ils les conséquences et sont-ils prêts à l'expliquer aux populations concernées - à commencer par les Européens ? Dans l'immédiat, réduire les émissions de gaz carbonique de quinze pour cent handicaperait les industries, augmenterait les chômage ; or les partisans de cette réduction des émissions sont aussi partisans d'autres mesures qui, elles aussi, favorisent chômage, immigration non contrôlée, 35 heures généralisées, gestion socialiste, libre-échangisme sans frein. Encore une fois, qu’elle est leur cohérence, quel est leur véritable but ?
    Ces contradictions donnent à penser que le véritable but de la campagne médiatique sur l'effet de serre n'est pas de défendre l'environnement mais de manipuler l'opinion occidentale pour la préparer à un nivellement des économies et à un abandon de souveraineté par nos nations.
    Le traitement de l'information sur ce sujet corrobore cette hypothèse. Les médias donnent en effet pour une certitude ce qui n'est qu'une hypothèse. Un chercheur présenté comme une autorité disait lundi matin à 8 heures sur France Inter que les méfaits de l'effet de serre avaient été établis à la conférence de Rio en 1992. C'est faux. Rien n'a été prouvé. Ce qui est certain, c'est que la teneur de l'atmosphère en certains gaz a augmenté depuis cinquante ans. Sur les causes et les conséquences du phénomène, il convient en revanche d'être prudent. Sur la part qu'y prend l'homme également. Lorsqu'on se souvient des manipulations auxquelles ont donné lieu les déchets nucléaires ou les prétendues pluies acides, on examinera avec attention toutes les thèses en matière de climatologie, en se souvenant qu'un nombre très restreint des instituts donnent l'information qui forme l'opinion. Quelques hommes font la pluie et le beau temps en climatologie. Les conclusions qu'en tirent les médias ont un poids tel qu'il est urgent d'attendre pour les juger, et de se méfier de l'utilisation politique qu'on en fait.
    M.P. National Hebdo du 4 au 10 décembre 1997

  • Ron Paul : “Irak et Syrie: même combat” (2012)

    C’est en tout cas l’opinion de l’ancien candidat aux primaires républicaines lors d’un discours tenu devant la Chambre des Représentants des États-Unis le… 19 juin 2012! Rappelons que Ron Paul avait prédit la crise  de 2008 dès 2001

  • Arrivée des veilleurs à Paris

    S'il y a une manifestation en ce moment à Paris, c'est celle organisée par le Préfet de police... En effet, l'avenue de la Grande Armée est totalement fermée à la circulation, par des cars de CRS. Beaucoup de policiers sont massés entre l'avenue de la Grande Armée et l'Etoile, mais les trottoirs sont libres d'accès.

    Plusieurs centaines de veilleurs se sont rassemblées sur l'esplanade de la Défense et ont entrepris leur entrée dans Paris sous l'oeil vigilant des nombreuses forces de l'ordre, dont la présence est certainement plus utile ici qu'en banlieue...

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    0 1La police qui essaie d'expliquer pourquoi la liberté de circulation est restreinte à Paris :

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    Les premiers veilleurs sont arrivés au pont de Neuilly vers 18h00. Suivis de peu par une trentaine de cars de CRS. Une fois déployés, ceux ci ont bloqué l'accès à l'avenue Charles de Gaulle au niveau du métro. N'arrêtant pas le flux des marcheurs, ils se sont avancés à la rue suivante. Vite contournés, ils se sont avancés à la rue suivante... À nouveau contournés, ils sont partis bloquer la marche plus loin.

    L'avenue de la Grande Armée est maintenant bloquée :

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    On me signale la présence du panier à salade, vide pour le moment, face au Grand Palais. Une voiture de police se trouve au rond-point des Champs-Elysées.

    Les premiers veilleurs sont à 200m de la place de la Concorde.

    On compte 28 fourgons policiers place de la Concorde. Un délire de Manuel Gaz et de son préfet de Paris, alors que les veilleurs ne brûlent pas les voitures et n'agressent personne...

    Le métro est fermé :

    M
    Des veilleurs sont déjà sur la place de la Concorde.

    24 policiers en renfort pour combattre la violence à Marseille et quelques centaines de plus à Paris pour tenter de faire plier les veilleurs pacifiques : c'est la politique à la Manuel Gaz.

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    8Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, est présent avec les veilleurs. Des veilleurs arrivent désormais par dizaines, de tous les côtés, sur la place de la Concorde.

    Une pièce de moteur de plusieurs kilos a été lancée du 13e étage d'un immeuble sur des policiers. Ah oui mais c'est à Gennevilliers... Les veilleurs à Paris, c'est plus dangereux. 23 nouveaux fourgons descendent les Champs-Elysées vers la Concorde. Ce qui nous fait un total de ... 51 fourgons !

    Ce n'est pas encore ce soir que l'obélisque sera volé :

    CLa police politique :

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    Et pendant ce temps à Bastille, une manifestation d'islamistes pro-Morsi se déroule. Vociférations en arabe, avec des barbus partout, et pas un seul panier à salade.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • États-Unis : Snowden met le projecteur sur le “budget noir”

    500 milliards de dollars, c’est la somme consacrée par les États-Unis au renseignement depuis 2001. Un document fourni par Snowden en donne le détail.

    Les révélations d’Edward Snowden sur les services de renseignements américains continuent de tomber. Cette fois, c’est de sa puissance financière colossale qu’il est question dans le Washington Post. Pour la première fois, le détail du budget des 16 agences de renseignements américaines, surnommé le “budget noir” des États-Unis, a été rendu public, permettant de comprendre comment les ressources sont réparties au sein de l’immense communauté du renseignement.

    Seul le montant global est publié chaque année par le gouvernement. En 2012, il était de 55 milliards de dollars. Pour l’année budgétaire 2013, le gouvernement réclamait 52,6 milliards au Congrès, et pour 2014 il a demandé 48,2 milliards. À cela s’ajoutent encore les programmes de renseignement militaire du Pentagone (23 milliards en 2013 et 14 milliards demandés pour 2014). Au total, 107 035 personnes sont employées dans l’une de ces agences américaines, dont près de 35 000 dans des fonctions de cryptographie, ce qui inclut l’Agence de sécurité nationale (NSA), chargée des écoutes mondiales et de la surveillance électronique.

    “Un monde plus instable”
    Selon le document exfiltré par Snowden, la seule CIA a demandé un budget de 14,7 milliards de dollars en 2013 et ses effectifs dépassent les 21 000 personnes. La NSA, chargée entre autres de la surveillance électronique, a demandé 10,8 milliards, et le National Reconnaissance Office (NRO) 10,3 milliards. Le NRO gère les satellites d’espionnage américains.

    Le budget évalue aussi les “trous” du renseignement américain, ces dossiers où les États-Unis reconnaissent manquer d’informations. En tête figure la Corée du Nord. Un chapitre du document révèle que le pays est surveillé “en permanence” via photos, échantillons d’air et imagerie infrarouge pour détecter l’activité nucléaire du régime communiste.

    Au total, le document illustre le doublement du budget total du renseignement depuis les attentats du 11 septembre 2001, avec une facture estimée à plus de 500 milliards de dollars depuis 2001. “Le monde actuel est plus instable qu’il ne l’a jamais été depuis un demi-siècle”, a déclaré au Washington Post James Clapper, directeur du renseignement national. “Même avec l’augmentation des dépenses pour la communauté du renseignement, les États-Unis dépensent moins de 1 % du PIB pour le renseignement.”

    Lepoint.fr   http://fortune.fdesouche.com/319645-etats-unis-snowden-met-le-projecteur-sur-le-budget-noir#more-319645

  • Radio Courtoisie : « Le messianisme politique à travers les siècles »

    Sur Radio Courtoisie, le 21 août dernier, Emmanuel Ratier recevait Jean-François Gautier, Jean-François Gautier, docteur en philosophie des sciences, pour son ouvrage Le sens de l’Histoire : une histoire du messianisme en politique (éd. Ellipses) et développer le thème du messianisme en politique.


    Plus d’émissions téléchargeables (Radio Courtoisie) ici
    A mettre en correspondance avec la grille de programme