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lobby - Page 2191

  • Égypte : il faut rapatrier nos ressortissants

    COMMUNIQUÉ de l’Alliance pour la Souveraineté de la France
    Alors que la guerre civile fait rage en Égypte, au moment où ses lignes sont écrites, aucune disposition de rapatriement de nos ressortissants n'est envisagée par nos pouvoirs publics.
    Pire, nos chefs, respectueux des traités européens qui nous oppriment, se cachent derrière l’Union Européenne pour ne rien entreprendre dans le but d'assurer ce rapatriement ainsi qu'on peut le constater sur les communiqués de l'Ambassade et du Consulat de France au Caire ci-joints.
    Cette situation démontre une fois de plus l'effroyable nocivité de la soi-disant politique de défense et de sécurité commune du scélérat traité de Lisbonne que nous a imposé Nicolas Sarkozy en 2008, qui nous condamne à l'impuissance.
    Elle démontre l'urgence extrême qu'il y a si nous voulons à l'avenir protéger la vie de nos ressortissants à l'étranger, comme vraisemblablement protéger les nôtres sur le territoire national, de nous libérer dans les meilleurs délais du carcan de l'UE ainsi que nous le permet désormais le droit international.
    Dans l’attente, compte tenu de l'urgence extrême,  l'Alliance pour la Souveraineté de la France invite toutes les associations, tous les sites patriotiques et souverainistes, toutes les Françaises et tous les Français soucieux de leur sécurité et de celle de nos compatriotes se trouvant en Égypte, bref tout ce qui a de l'honneur dans notre pays, à la rejoindre massivement afin de contraindre l'État, et en premier lieu son chef, à respecter ses obligations constitutionnelles, c'est-à-dire a prendre immédiatement toute disposition propre à rapatrier nos ressortissants d'Égypte et ce quelles que soient les décisions prises au sein de l'Union Européenne.¢
    Bernard CHALUMEAU
    Secrétaire général
    Pour l'Alliance pour la Souveraineté de la France
    francelibreetsouveraine@yahoo.fr

  • "Heurts", "représailles" : la timidité de la presse française

    Lu sur le blog de Nystagmus :

    "Aujourd'hui donc, en matière de violence conjugale, on sait qu'un coup n'est jamais justifiable. Ce qui est fort dommage pour les chrétiens d'Égypte, c'est qu'ils ne sont pas des femmes battues. Et j'avoue que les termes de "représailles" et de "heurts interconfessionnels" décrivant dans la presse ce qui se passe aujourd'hui pour les coptes au pays des Pharaons commence à me chauffer un peu la cochlée. "Représailles", ça veut dire quoi ? Ça veut dire : tu m'as pris un oeil, je t'en prends un. Tu as fait quelque chose de répréhensible, je te rends la pareille.

    "Heurts interconfessionnels", ou son avatar "violences interreligieuses", ça évoque quoi ? Ça évoque deux milices de religion différente, pareillement armées, jouant dramatiquement à qui pisse le plus loin sans qu'on puisse vraiment dire qui a commencé ni qui a raison. Ça sous-entend que chacune des deux communautés a fait du mal à l'autre. Le pékin lambda, quand il entend parler de "heurts interconfessionnels", éteint sa télé en se disant que, décidément, les religions elles font rien qu'à se battre tout le temps, et que tout le monde l'a un peu cherché. Fermez le ban.

    Oui mais non. Ce qui se passe aujourd'hui en Égypte, ce ne sont pas des "représailles", ce ne sont pas des "heurts interconfessionnels", ce sont des pogroms - et je salue, une fois n'est pas coutume, Rue 89 de l'avoir dit tel quel... bien qu'entre guillemets. Entre 25 (estimation basse par l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne) et plus probablement une soixantaine (liste visible sur le Blog Copte) d'églises attaquées, brûlées dans tout le pays. Le pape des coptes, Tawadros II, menacé de mort, bien qu'il ait supplié ses ouailles de ne pas répondre à la violence - ce qu'elles ont fait.

    Des dizaines de commerces appartenant à des coptes saccagés, leurs propriétaires battus. Des écoles chrétiennes détruites. Des enfants tués.

    L'Égypte n'a pas le monopole de la pudeur journalistique. Partout où des gens se font tuer pour nulle autre raison que d'être chrétiens, le refrain du virus des "violences interreligieuses" revient. Au Pakistan. Au Nigeria. Si les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette étrange épidémie (les Rohingyas musulmans de Birmanie peuvent en témoigner, eux qui se font atomiser par des bouddhistes), ils sont très largement représentés.

    La vérité est qu'aujourd'hui, en Égypte, les chrétiens se font éliminer de façon ouvertement planifiée par les islamistes, même si certains musulmans ont le courage de leur porter secours.

    Ce n'est pas le dire qui est criminel, c'est de le taire."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les tenants de l'idéologie du genre sont des castrateurs

    Lu sur le blog du député Bernard Debré :

    D"L’école française va mal. Celles et ceux qui en sortent, pour beaucoup, ne savent ni bien lire, ni bien écrire. [...] L’excellence est bannie. L’égalitarisme est la panacée ; tous pareils, tous médiocres, il ne faut pas que les dons de certains s’expriment, il ne faut pas qu’une tête émerge. Les lycées d’excellence disparaissent.

    Voici maintenant un autre but qui semble apparaître : la déconstruction sexuelle ! Dès le plus jeune âge, il faut que les enfants se déconstruisent. Il n’y aura plus de petit garçon et de petite fille, il y aura des « on », car les pronoms “il” ou “elle” sont sexués. Après avoir fait des médiocres, voici qu’il faut faire des « indéterminés ». Cette théorie est absurde, mortifère et dangereuse.

    Absurde car il est intolérable d’aller contre la nature, contre la vie. Celle-ci est duale : un homme, une femme avec leurs spécificités génétiques, anatomiques, hormonales, psychologiques. Vouloir, au nom de l’égalitarisme, les effacer ou tenter de les effacer relève du totalitarisme absurde. Nous en sommes là.

    Cette idéologie dévastatrice est totalitaire dans le sens où elle veut s’imposer aux lois de la nature non pas pour l’aider comme le fait la médecine, mais pour la nier. Ces enfants seront des êtres hybrides, psychologiquement diminués, complexés et pour beaucoup en révolte contre la société quand la puberté agira sur leurs sens. Ils nous en voudront pour notre prétention, notre hégémonie culturelle dévoyée. Ce sera le côté mortifère de cette réforme inacceptable.

    Cette déconstruction psychologique pourrait aller, pourquoi pas, jusqu’à demander à la médecine d’intervenir pour s’assurer de la neutralité du genre. Elle utiliserait des antihormones (antihormone mâle, antihormone femelle). C’est le terme médical approprié, pour véritablement déconstruire la société. Les tenants du genre sont des castrateurs.

    Bientôt aussi, pourquoi ne pas imposer, comme l’a fait le maoïsme, une tenue vestimentaire identique. Que l’on se souvienne de ces Chinois tous identiques manifestant comme des zombies aux ordres du Parti communiste. D’ailleurs, des pouponnières d’Etat s’assuraient que les bébés et les jeunes enfants ne subissaient pas l’influence maléfique de leur famille.

    L’école n’est pas là pour nier la nature, pour déconstruire les esprits, pour nier l’homme ou la femme. Cette théorie n’a rien a voir avec l’égalité homme femme qui doit exister dans la société. Accès à tous aux universités, aux grandes écoles ; a travail égal, salaire égal. Mais de grâce, laissons l’homme être un homme et la femme, une femme.

    Cette année 2013 se terminera comme elle a commencé, par des révoltes populaires contre des réformes sociétales ineptes et inacceptables."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La crise financiere: Ce que les Medias Francais n'osent pas dire sur la crise! | Pierre Jovanovic

  • Eviter « l’overdose », c’est (encore) possible

    Les socialistes n’en ratent pas une : nouvel exemple du profond décalage entre les fantasmes de la caste au pouvoir et le peuple français, le PS  a dénoncé en des termes très violents la Une du magazine libéral-conservateur Valeurs actuelles. Son directeur général, Yves de Kerdrel, affirmait il y a peu   avoir été mis sur écoutes après avoir critiqué Manuel Valls, mais cette fois-ci l’attaque est venue du  porte-parole du PS  David Assouline. Sous le titre Roms l’overdose, l’hebdomadaire a consacré un dossier à la délinquance générée par  cette immigration là en provenance principalement de Roumanie,  de Bulgarie et de Hongrie. Un sondage de l’institut Harris publié par ce dernier numéro de  Valeurs actuelles, indique ainsi que  plus de  « 7 Français sur 10 se disent préoccupés par la présence de Roms en France » et notamment que   « plus on est de droite (90 % à l’UMP, 95 % au FN), plus cette inquiétude, voire ce rejet, augmente », même si cette préoccupation est aussi très élevée  au sein de l’électorat de gauche;

     Décidemment très en verve à l’approche de l’université d’été socialiste   qui débute vendredi à La Rochelle , et chargé peut être de contrebalancer  la posture droitière et sécuritaire  d’un Manuel Valls qui passe mal dans les rangs du PS,     David Assouline a de nouveau déballé sur twitter, comme son ami  journaliste Claude Askolovitch, mais aussi  dans un communiqué officiel,  les formules grandiloquentes habituelles.

     Il a accusé  ce magazine  de véhiculer des  « valeurs nauséabondes », stigmatisé  une Une  «  indigne, anti-républicaine  qui « incite à la violence xénophobe contre une catégorie de la population »,  « la banalisation de ce type de campagnes et d’idées contre lesquelles le PS a décidé de lancer l’offensive. Halte à l’overdose xénophobe ! ».

     Dans une interview au quotidien gratuit  20 Minutes, Geoffroy Lejeune, rédacteur en chef adjoint du service politique de Valeurs actuelles,  a eu beau jeu  de rétorquer  plus justement que ce titre  s’explique par les résultats du sondage Louis Harris  cité plus haut   qui indique « qu’une immense majorité des Français, même les électeurs de gauche, est excédée par les occupations illégales de terrains par les Roms et par la criminalité ».

     Loin de stigmatiser les Roms se défend-il,  ce dossier  « (s’attaque)  au gouvernement qui ne fait rien pour enrayer la criminalité ». « Nos sujets sont le reflet de ce que beaucoup pensent tout bas, mais n’osent pas écrire ».

     Le Monde faisant état de cette polémique a cité le  site du journal Metro qui pointe selon l’auteur de l’article ce qui serait un « raccourci » fâcheux  du magazine ».

     En effet est-il argumenté, «  si 86 % des sondés se disent défavorables à l’installation de Roms à proximité de votre domicile dans un espace non prévu pour accueillir un campement de Roms, cette proportion tombe à 45 % quand il s’agit d’un emplacement prévu par la loi, soit une minorité. Peut-on, dans ce cas, vraiment parler d »overdose?, interroge la journaliste. »

     Et bien oui on peut !  Car nous pouvons surtout conclure de  cette réponse qu’elle est  de  la même veine que celle concernant plus globalement l’opinion de nos compatriotes au sujet des banlieues  dans lesquelles les « de souche » sont ultra-minoritaires.

      Les Français  conçoivent  que l’on puisse  y vivre ou résider à proximité, mais quand ils en ont  l’occasion et/ou les moyens, ils préfèrent  déménager. Bref les joies du vivre-ensemble dans la société plurielle c’est chouette dans les séries télévisées mais c’est  bon pour les autres !  Et ce ne sont pas les apparatchiks socialistes qui nous diront le contraire eu égard aux quartiers très peu « métissés » dans lesquels ils habitent eux et leur famille…

     Relevons que  Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, député-maire  de l’Essonne,  a eu les mots justes quand il a accusé  les socialistes d’être « coupés de la réalité que vivent de nombreux Français en zones rurales et périurbaines ». « Elu d’une ville de banlieue, je mesure chaque jour à quel point l’installation d’un campement de Roms entraîne des nuisances et des tensions auprès des citoyens ». « Par leur politique comme par leurs attaques », les socialistes « n’apportent que de la division et de la rancœur entre nos compatriotes ».

     Si comme  le notait Jean-Marie Le Pen  « l’arbre rom ne doit pas cacher la forêt de l’immigration extra européenne », laquelle se poursuit  à haut débit, le président d’honneur du FN avait  lui aussi créé la polémique début juillet. Il avait ainsi rappelé  qu’au nom de l’ accord de libre -circulation prenant effet à partir du 1er janvier 2014,  «  les 12 millions de Roms qui sont situés en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité de s’établir dans tous les pays d’Europe»,

    Nous l’évoquions il ya peu, Intervenant dans l’hémicycle du Parlement européen, Bruno Gollnisch avait pointé les ravages occasionnés par le démantèlement  des « frontières intérieures », « un formidable appel d’air pour l’immigration illégale », mais aussi et surtout   la responsabilité de l’UMP  aux affaires dans cette situation.

    Dirigeants de « droite » qui   «  auraient dû savoir que les traités dont ils ont été partisans comme l’ensemble de la classe politique ,    traité de Maastricht, traité d’Amsterdam, traité de Nice, traité de Lisbonne (…)  allaient ouvrir effectivement nos frontières à tous ceux qui souhaitaient s’y installer. » Un traité de Lisbonne que Nicolas  Sarkozy,  avec la complicité hypocrite de la gauche, s’était empressé de négocier et de faire avaliser dès janvier 2008 par le Parlement français.

     « Et puis ajoutait-il, on parle de minorité opprimée, mais est-ce que vous pensez sérieusement, que si les Roms ne se sont pas intégrés depuis six siècles dans les pays d’Europe centrale ou orientale, où ils résident, c’est simplement parce que les Roumains, les Bulgares, les Hongrois, sont méchants, c’est parce les Slovaques, les Tchèques, les Slovènes, les Serbes les persécutent ?Votre angélisme en réalité est une autre forme de racisme, un racisme qui s’applique en fait aux populations indigènes, celles qui, comme dans mon pays, ne souhaitent pas que 12 millions de Roms viennent s’y installer et la seule solution, c’est de sortir de cette Europe-là ! »

    Les élections européennes de 2014 offriront aux Français une nouvelle possibilité d’envoyer un signal fort de résistance  aux folles politiques des  partis du Système et de clamer haut et fort leur volonté d’échapper aux  « overdoses » qui finissent en général par la mort des organismes concernés, individus, peuples ou nations.

    http://www.gollnisch.com/

  • La France et les Français d’abord, tout simplement !

    Faire du combat contre le Front National l’enjeu majeur des élections municipales et européennes de 2014 est-il un gage de mobilisation des électeurs? Faute de mieux, faute de pouvoir se vanter du (catastrophique) bilan (économique, sociale, sécuritaire, identitaire…) du gouvernement Ayrault, l’université d’été du PS à la Rochelle qui débutera vendredi prochain en fera de nouveau son thème central. Il sera notamment celui du discours que prononcera le premier secrétaire Harlem Désir, dont l’intervention et celle du Premier Ministre clôtureront les « travaux ».

      Au risque peut être de lasser même le noyau dur de leurs adhérents , les instances du parti vont  donc, comme depuis trente ans, faire mine de « chercher des réponses à la montée du Front National »…

    Réponses qu’un Manuel Valls tente de trouver actuellement en prenant des poses de matamore qui hérissent ses petits camarades, en  roulant des mécaniques mais avec aussi peu de résultats probants qu’un certain Nicolas Sarkozy avant lui  au ministère de l’Intérieur.

     En l’espèce constate Bruno Gollnisch, les dirigeants socialistes savent pertinemment, comme tout le monde, les raisons  de cette ascension de l’opposition nationale: la trahison des idéaux de solidarité nationale, de justice sociale, l’abandon des Français les plus modestes. Cela, au nom de l’idéologie euromondialiste  et immigrationniste à laquelle s’est ralliée une  gauche française qui a renoncé depuis longtemps à défendre la France et les Français d’abord.  Cela ne mérite pas trois jours de débats pour le découvrir !

     Avec la même absence d’originalité, jusque dans le slogan éculé que seuls les punks à chiens et les militants du Front de Gauche osent encore beugler dans les manifs, le porte-parole du PS,  David Assouline,  a expliqué lors de son point de presse hebdomadaire qu’il s’agissait de dénoncer  à La Rochelle la « France F haine » et de présenter « la France qu’on aime ». On a le sens de la rime riche au  PS!

     Julien Dray le disait autrement, rapportions-nous le 2 juillet sur ce blog, la mission du PS consiste ainsi à « défendre un monde libre, métissé, mais rassurant (sic) car adossé à un combat pour un ordre social juste. ». Zéro pointé sur toute la ligne…

     Or, c’est bien le refus de ce projet d’une France détruite dans son identité propre, totalement  babélisée, balkanisée sur fond d’affrontements ethnico-religieux, communautarisée, multiconflictuelle qui est au cœur du vote FN rapportait encore une toute récente étude de l’IFOP effectuée auprès de 6 000 électeurs frontistes et relayée par Le  Monde le 7 août.

     Au-delà des différences sociologiques pointées par l’IFOP entre les divers électorats qui votent FN et Marine , entre schématiquement des électeurs venus de la gauche, à la fibre plus « sociale »,  dans les régions à tradition ouvrière du Nord,  et ceux plus « droitiers » du Sud-Est,  « ce sont bien les fondamentaux (du FN, NDLR) (qui) agissent comme un véritable ciment »  est-il rapporté. Exemple emblématique cité ici, 97 % des électeurs FN « sudistes » et   95 % des électeurs frontistes « nordistes »,   « adhèrent ainsi à l’idée qu’il y a trop d’immigrés en France ».

     Pour Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP, si  « l’immigration agrège (au FN, NDLR) des électeurs qui ne voteraient pas pour le même parti », il est certain que cette question du devenir de l’identité française achève de miner la cohésion de l’UMP.

     Un parti certes divisé par le  duel Copé-Fillon, suspendu à un éventuel retour sur le devant de la scène de Nicolas Sarkozy.  Mais  qui surtout, et c’est  certainement  là son défi à relever le plus important, doit (ré)concilier une base très proche des vœux de l’électorat fronto-mariniste et un Etat-major partageant peu ou prou la même vision  du monde cosmopolite et métissée que leurs anciens condisciples de l’ENA  faisant  carrière au PS.

     Il est ainsi caractéristique que l’ex militant d’extrême droite repenti, ex ministre de  la relance sous la présidence de Nicolas Sarkozy et actuel président du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, ait expliqué dans un entretien au Figaro le  13 août l’urgence pour l’UMP d’ « une clarification de ses choix idéologiques ».

     « Le cousinage avec le FN, dit-il,  c’est la politique de Patrick Buisson »,  le maurrassien conspué par  l’aile progressiste de l’UMP. « Ce n’est pas ma conception de ce que doivent être la droite et l’UMP souligne M. Devedjian. Remettre en cause le droit du sol, comme le suggèrent certains de ses collègues à l’UMP, c’est un non-sens, qui serait contraire à la réalité sociologique de notre pays » (sic).

     Bien sûr ce sont les propos de M.  Devedjian qui sont  un non sens absolu,  dont les convictions sur ce sujet, qu’il partage avec une très large partie des responsables de l’UMP et la quasi-totalité de la gauche et de l’extrême gauche,  sont incompréhensibles  pour la très grande majorité des électeurs  de droite.

      Bruno Gollnisch  rappelait au moment de  l’affaire Mohammed Merah  l’aberration de notre actuel  Code de la Nationalité, totalement inadapté aux bouleversements démographiques et migratoires de ces dernières décennies, « qui distribue la qualité de Français aussi bien à ceux qui l’on méritée qu’à ceux qui ne la méritent pas, à ceux qui la désirent comme à ceux qui la méprisent, à ceux qui aiment la France comme à ceux qui la haïssent. Et c’est là tout le problème ! Un problème tabou, mais un vrai, un grave, un très grave problème ! »

    http://www.gollnisch.com

  • États-Unis / Le pacte avec le lobby gay (arch 2010)

    Le président Barack Obama est parvenu à remporter un titre pour lequel la concurrence s'avère pourtant impitoyable : celui des promesses non tenues. Dans ce domaine, l'Américano-Kenyan s'impose comme une sorte de champion toutes catégories. De la création d'emplois à la lutte contre le déficit budgétaire en passant par l'amélioration de la sécurité nationale, l'assurance santé universelle, la hausse des niveaux scolaires et la baisse de la pression fiscale, tous les engagements électoraux de l'ex-sénateur de l'Illinois sont restés à l'état d'envolées oratoires. Pas une seule de ces promesses n'a, en effet, treize mois après son entrée en fonction, reçu le plus petit commencement d'exécution.
    Cependant, au milieu de cette immense décharge publique de mensonges et de démagogie, il existe tout de même une parole présidentielle qui sera tenue. Le locataire de la Maison-Blanche nous l'a affirmé à plusieurs reprises. Et de toutes parts, on nous le répète sur tous les tons. Il est vrai que cette parole pèse beaucoup plus lourd que les autres. C'est un serment, un contrat. Mieux : un pacte. Et un pacte de cette importance ne peur se négliger. Jugez-en : il s'agit de permettre désormais aux gays et aux lesbiennes de servir sous les drapeaux sans avoir l'obligation de cacher leur orientation sexuelle. Admettons que devant l'avalanche de sombres et inquiétants défis auxquels se heurtent actuellement les États-Unis, celui qui exige des homosexuels sous l'uniforme un intolérable, un révoltant, un inadmissible devoir de discrétion par simple respect de l'environnement humain a quelque raison de se placer parmi ceux qu'il devient urgent de relever...
    Les malades sans assurance santé, les chômeurs sans indemnités, les familles sans logement et les soldats sans véhicules anti-mines peuvent à la rigueur attendre qu'on se penche sur leurs cas. Mais il est évident que les encasernés homosexuels ne sauraient languir plus longtemps sans avouer à leur entourage l'authentique nature de leurs instincts. C'est une question de droits de l'homme. Et ces droits de l'homme-là sont sacrés. Surtout lorsque les lobbies qui les défendent ont largement contribué au financement de la victoire du Président.
    C'est à deux reprises surtout qu'Obama martela ses intentions de « faire bouger les choses » pour les 65 000 gays et lesbiennes (estimation basée sur plusieurs recoupements) qui se sont volontairement engagés dans l'armée de terre, la marine, l'aviation ou le corps d'élite des Marines. La première fois, ce fut au cours des ultimes semaines de sa campagne électorale à l'automne 2008 ; la seconde, lors de son discours sur l'état de l'Union, le 27 janvier dernier. Chaque fois, Obama claironna sa conviction qu'il fallait sans tarder entamer les démarches afin d'abroger la fameuse loi votée en 1993 et connue sous le nom de « Don't ask, don't tell » (Ne demandez rien, ne dites rien). Pour verrouiller le problème et clore le débat, l'état-major lança à ce moment-là deux injonctions : la première signifiait que la hiérarchie militaire n'avait aucun pouvoir légal de questionner les jeunes recrues afin de connaître leur identité sexuelle ; la seconde, corollaire de la première, permettait à ces mêmes recrues de s'enfermer dans un mutisme abyssal au cas où un représentant de l'autorité se montrerait curieux de leur sensibilité la plus intime. Loin d'être parfaite, cette loi témoignait d'un compromis entre, d'une part, le président Bill Clinton et les lobbies gay qui exigeaient sous les treillis une homosexualité fièrement affichée, et, d'autre part, l'état-major et les élus conservateurs qui souhaitaient barrer la route des régiments à tout dérèglement intrinsèque.
    On s'efforça de se maintenir à égale distance des deux extrêmes mais, comme toujours en pareil cas, cette demi-mesure aboutit à une double aigreur. Les uns jurèrent de prendre leur revanche et de faire un jour marcher au pas la tête haute gays et lesbiennes. Les autres finirent par admettre que leur succès mitigé avait toutes les chances d'être le dernier. On vécut dans ce provisoire pendant dix-sept ans sans scandales ni affrontements, mais non sans dérapages. Plus de 13 000 soldats, hommes et femmes confondus, furent invités à retourner à la vie civile parce qu'ils commirent l'imprudence d'avouer leur appartenance à une minorité sous contrôle ou qu'ils eurent l'audace de faire des avances à une personne de leur sexe. 13 000 exclus : un sur cinq. Pour certains, c'est le prix à payer d'une intégration difficile. Pour d'autres, c'est une proportion qui dénonce impasse et injustice.
    Deux hommes-clefs furent précisément convaincus que cet épineux dossier s'enfonçait dans une « impasse » tout en cultivant l'« injustice. » Deux personnages importants du régime d'Obama : Robert Gares, secrétaire à la Défense, et l'amiral Michael Mullen, chef d'état-major général. Sans eux, la loi de 1993 avait encore de très belles années devant elle. Avec eux, elle n'en a plus que pour un an, le temps de neutraliser les récalcitrants, fignoler les détails, écrire un texte à présenter au Congrès et crier sur tous les toits des casernes que les jours de l'humiliation homosexuelle sont désormais comptés. Gates et Mullen sont devenus les chevilles ouvrières de cette mini-révolution. Par conviction ? Pas sûr. Lorsque les deux personnages se retrouvèrent au début de ce mois côte à côte devant une brochette de sénateurs pour exposer leurs arguments, le moins que l'on puisse dire est que ceux-ci manquèrent singulièrement de souffle et de flamme.
    On s'apprête à intégrer 65 000 gays et lesbiennes à 1 400 000 personnes sous les armes et tout ce que Gates et Mullen trouvent à nous confier comme démonstration décisive pour bousculer l'adversaire, c'est « la fâcheuse sensation que chacun peur percevoir en constatant que les homosexuels en sont réduits à se cacher pour participer à la défense de la nation ». Phrase bien artificielle sortie d'esprits compliqués. On aurait préféré - certains sénateurs également, semble-t-il - des mots arrachés aux tripes, une bonne histoire de soldats avec du sang, et au milieu, des gays dans le feu de l'action. Chacun serait peut-être resté sur ses positions mais au moins, l'espace d'un instant, la salle aurait vibré. À la place, on eut droit à une sorte de conclusion hautaine - « Détruire « Don't ask, don't tell », est la seule chose à faire » - que Gates et Mullen lâchèrent sèchement avant de fermer leurs micros. Beaucoup de calculs, de flagornerie et d'ambition dans cette manœuvre de longue haleine. Les deux hommes ont prouvé qu'ils étaient avant tout des carriéristes. À Washington, Obama a sa cour. Gates et Mullen en font partie et surent très vite comment plaire au monarque d'opérette.
    Le drame, dans cette affaire, c'est que beaucoup d'Américains de la majorité silencieuse goûtent fort peu l'opérette telle qu'elle se joue actuellement sur les rives du Potomac. Ils trouvent déplacé et, en l'occurrence, scandaleux, que le pouvoir plie devant le diktat d'un groupe de pression riche et influent au moment où la nation envoie ses enfants se faire tuer sur deux théâtres d'opération extérieurs particulièrement sensibles. « La concomitance existant entre ces deux faits montre le cynisme politicien avec lequel cette décision a été prise. On n'a même pas eu la décence d'attendre une période de paix pour foncer dans l'inconnu », tempête John McCain, sénateur de l'Arizona. Il fut très vite relayé par l'un des représentants de Californie, Howard McKeon, qui estime lui aussi qu'« il aurait mieux valu perfectionner la préparation au combat des jeunes recrues plutôt que de leur infliger sournoisement l'intégration d'une minorité de plus en plus exigeante et aventureuse ». Quant à Mike Coffman, représentant du Colorado et ancien capitaine des Marines (il a servi pendant la guerre du Golfe et celle contre l'Irak), il déplore la précipitation avec laquelle ce bouleversement a été conduit. « Lorsqu'on connaît l'extrême sensibilité émotionnelle d'un combattant sous le feu de l'ennemi, il est légitime de s'étonner que l'état-major n'ait pas prévu une approche plus prudente et surtout plus graduelle du problème. Ce n'est pas à titre personnel que l'amiral Mullen intervint devant les sénateurs, mais comme chef suprême des forces armées. Autrement dit, il a mis tous les opposants devant le fait accompli. »
    Démarche choquante, s'exclament en substance, dans le courrier du quotidien USA Today, deux lecteurs furieux. L'un déplore que « toute cette démagogie » s'apprête à altérer l'unité et la confiance de la troupe. L'autre s'étonne que les sondés soient systématiquement des civils. Et il termine avec une indignation qui aurait plu à Louis-Ferdinand Céline : « Peut-être aurait-il fallu demander ce qu'ils en pensent à ceux qu'on envoie au casse pipe. »
    CHRISTIAN DAISUG PRESENT du 20 février 2010