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lobby - Page 2195

  • Six naïvetés à propos du mot « race »

    Supprimer le mot ne supprime pas le fait.
    Le projet de suppression du mot «race» de la Constitution française repose sur plusieurs raisonnements implicites qui constituent autant de naïvetés, doublées d’un chantage sous-jacent à la rectitude morale. Tâchons d’y voir plus clair dans ces bêtises argumentatives.
    S’insurger contre l’idée qu’existeraient des races humaines sous-entend que c’est leur réalité objective qui serait en question. Or, comme toute représentation, les races sont des conceptions de l’esprit humain consistant à agréger d’une certaine façon les faits observés (couleur de peau ou types de chevelures). Elles existent donc bien, mais seulement à titre de modes de catégorisation, exactement comme les «classes» sociales. Vouloir supprimer le mot pour tuer une chose qui n’existe que dans les esprits, c’est partir à la chasse aux fantômes (ou aux moulins à vent).
    Première naïveté.
    2. Nier qu’il existerait des catégories «raciales» suppose de considérer que la notion de race renverrait à des regroupements non seulement réels mais aussi clairement différenciés, avec des frontières discontinues, de sorte qu’un être humain appartiendrait ou n’appartiendrait pas à telle ou telle race. C’est oublier qu’en matière de condition humaine les «catégories» sont rarissimes, alors qu’on a beaucoup plus souvent affaire à des «types», c’est-à-dire à des regroupements flous, de l’ordre du «plus ou moins» – de sorte qu’un être humain appartient plus ou moins à tel ou tel type racial (blanc, noir, asiatique, indien…). La notion de catégorie relève plutôt de la logique, alors que celle de type est plus adaptée à la réalité observée. Ceux qui «croient» à l’«existence» réelle de «catégories» raciales regardent aussi peu autour d’eux dans la rue que ceux qui n’y «croient» pas : les uns comme les autres confondent tant le type avec la catégorie que la réalité avec les représentations.
    Deuxième naïveté.
    3. Vouloir supprimer le mot race parce qu’il ne renverrait pas à une réalité génétique, donc à un fait de «nature», n’a de sens qu’en vertu du raisonnement implicite selon lequel tout ce qui est «naturel» serait nécessaire et intangible, alors que tout ce qui est «social» serait arbitraire, donc modifiable. Pour pouvoir modifier un phénomène contraire à nos valeurs, il faudrait donc prouver qu’il est «socialement construit» – et donc, par exemple, que la race n’a aucun fondement génétique, ce qui rendrait cette notion arbitraire et le mot inutile. Classique méprise : en matière humaine, le «social», les institutions, les règles de vie commune, le langage etc., sont des réalités autrement plus contraignantes – ou «nécessaires» – que les réalités présumées «naturelles». Vouloir dénier tout fondement naturel à la perception des différences raciales (comme, sur un autre plan, des différences sexuées) n’enlève rien à la réalité, ni aux éventuels effets problématiques de ce phénomène social qu’est la perception des différences d’apparence.
    Troisième naïveté.
    4. La dénégation des différences (de race, de sexe ou de catégorie sociale) repose sur un raisonnement implicite : toute différence impliquerait forcément une discrimination. C’est là la classique confusion entre similitude et égalité, qui plombe également une grande part du mouvement féministe actuel, persuadé qu’il faut nier la différence des sexes pour lutter contre les inégalités sexistes. Mais le racisme, contrairement à ce qu’on entend souvent, ne consiste pas à « croire que les hommes sont différents entre eux » : il consiste à croire qu’il existe entre eux des inégalités fondées sur la race. Vouloir remonter de l’inégalité à la différence pour mieux combattre la première est aussi intelligent que d’utiliser un marteau pour venir à bout d’une colonie de mouches dans un magasin de porcelaine.
    Quatrième naïveté.
    5. Les opinions racistes ne sont pas fondées sur des arguments scientifiques, mais sur des affects, comme tout ce qui touche à l’amour et à la haine du prochain. Si ces opinions utilisent à l’occasion le langage de la «preuve» et la caution de la «science», ce n’est qu’à titre de rationalisation et d’argument de persuasion d’une opinion déjà constituée. Les spécialistes de psychosociologie des représentations savent bien qu’il ne sert à rien de combattre des croyances, des affects ou des rapports aux valeurs avec des contre-arguments scientifiques : on ne les combat qu’avec d’autres valeurs et, s’il le faut, avec des lois (qui, en matière de lutte contre le racisme, existent déjà). S’imaginer que la science génétique serait à même d’éradiquer le racisme est tout aussi irréaliste que d’imaginer qu’elle serait à même de le conforter.
    Cinquième naïveté.
    6. Pour lutter contre une chose, il faut disposer de mots adéquats. Pour lutter contre la réalité du racisme, il faut bien pouvoir se considérer comme «antiraciste», stigmatiser les «racistes», et expliquer que quel que soit le degré d’existence ou de non-existence de différences fondées sur des types «raciaux», le comportement moral exige qu’on ne juge et traite les individus qu’en fonction des caractéristiques dont ils sont personnellement responsables, et non en fonction de propriétés avec lesquelles ils sont nés, telles que l’appartenance à un type racial, à un sexe, à une religion ou à un milieu social. Se priver de ces mots, c’est se priver des instruments pour combattre la chose.
    Sixième naïveté.
    Arrivés à ce point, la conclusion s’impose : animé des meilleures intentions mais digne des pires régimes totalitaires, ce projet «politiquement correct» de modification autoritaire de la langue est simplement stupide.
    Nathalie Heinich, Sociologue au CNRS, 22/08/2013

    Auteur du «Bêtisier du sociologue» (éd. Klincksieck, 2009). Dernier ouvrage paru : «Maisons perdues» (éd. Thierry Marchaisse).

    Article paru dans Libération du 25 juillet 2013 et dans Libération.fr , repris par Metamag.fr, le 22/08/2013


    http://www.polemia.com/six-naivetes-a-propos-du-mot-race/

  • Allemagne : La police recrute dans les mosquées

    Ernst Marx, « responsable du groupe de travail publicité » de la police de Rhénanie-Palatinat, appelle cela « poser des jalons pour l’évolution démographique ». Dans cette région aussi, le grand remplacement de population va bon train du fait de l’immigration et de la dénatalité des Allemands.

    La solution ? Augmenter la proportion des immigrés parmi les policiers, et d’autant plus que « les connaissances linguistiques et culturelles des candidats avec des racines étrangères constituent un enrichissement pour la police »

    « Dans la police aussi, souligne Herr Marx (par ailleurs professeur à l’école régionale d’administration), nous devons avoir la même composition que la société ».

    En Rhénanie-Palatinat, la part des policiers de nationalité étrangère ou issus de l’immigration est actuellement évaluée à entre 9 et 12%. « Nous voulons arriver le plus vite possible à 20% », explique Marx.

    Des contacts ont donc été pris avec toutes les organisations immigrées afin de faire de la publicité pour une carrière dans la police. Des réunions d’information sont prévues dans les nombreuses mosquées de la région, en commençant par les villes de Bad Kreuznach (trois mosquées selon le site « Trouver une mosquée en Allemagne ») et de Wittlich.

    http://fr.novopress.info/141039/allemagne-la-police-recrute-dans-les-mosquees/#more-141039

  • Le parquet de Carpentras ouvre une enquête contre le maire de Bollène

    BYannick Blanc, le préfet du Vaucluse fait savoir qu'il a téléphoné ce lundi, en fin de matinée, à Marie-Claude Bompard, qui lui a répété son opposition de marier les deux femmes et de déléguer son pouvoir.

    Une enquête judiciaire a été ouverte ensuite : la gendarmerie de Bollène va demander aux 2 militantes LGBT de leur répéter que le maire refuse de les marier. Une fois que le refus aura été constaté par les gendarmes, ils entendront le maire avant d'envisager les éventuelles suites pénales à donner.

    Pénalement, le maire risque jusqu'à 5 ans de prison et 75000 euros d'amende. Administrativement, elle peut faire l'objet d'une mesure ministérielle de suspension. Voire d'une révocation pure et simple en Conseil des Ministres. Auquel cas, elle pourrait être réélue en mars prochain...

    Pétition pour soutenir Madame Bompard

    A signer ici.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Paris 14 septembre : manifestation de soutien à nos camarades emprisonnés!

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    Esteban et Samuel passent l'été en prison. Leur crime ? S'être défendus face à une violente attaque de militants d'extrême gauche.

    Partout en France, les persécutions judiciaires et financières se multiplient à l'encontre des patriotes, pendant que d'autres populations semblent bénéficier d'une impunité totale lorsqu'ils commettent leurs méfaits.

    Afin de dénoncer cette dictature qui se met en place depuis plusieurs mois déjà, le Collectif pour la défense des libertés publiques a décidé de réagir en invitant tous les patriotes et les personnes attachés à leurs libertés individuelles et collectives à venir manifester, samedi 14 septembre, à Paris, à 14h.

    Des bus partent de toute la France, et vous avez la possibilité de vous inscrire dès à présent, directement par Internet, via la billetterie en ligne mise en place pour l'occasion, ou par mail, en laissant vos coordonnées à :

    manif14septembre@gmail.com.

    Samuel, Esteban, Pierre, Pascal, Nicolas et tous les autres comptent sur votre présence !

    Pour vous inscrire, cliquez ici

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/

  • France : La drogue génère 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an

    Deux milliards d’euros! C’est, selon Manuel Valls, ce que rapporte la drogue au crime organisé chaque année en France. C’est aussi l’équivalent de l’ensemble des salaires versés chaque année aux agents en tenue de la police nationale. L’État et l’Assurance-maladie ont budgété, pour leur part, en 2012, un montant total de 1,5 milliard d’euros pour lutter contre ce fléau… La résine de cannabis occupe la moitié du marché.

    Les chefs de réseaux doivent bien sûr financer l’approvisionnement et l’armée des petites mains qui font vivre ce commerce illicite. Les quelque 250 tonnes de résine de cannabis consommées annuellement dans l’Hexagone rapportent un milliard d’euros environ aux voyous. Et l’ensemble des autres drogues (cocaïne, héroïne, produits de synthèse) vient abonder ce pactole d’un milliard d’euros supplémentaire.

    «À Marseille, il nous arrive maintenant d’arrêter en flagrant délit des dealers porteurs d’un bracelet électronique! C’est dire la valeur dissuasive de certaines sanctions…» Cette confidence teintée d’ironie émane d’un haut responsable policier de la cité phocéenne. À l’entendre, «les profits réalisés dans les quartiers sont tels aujourd’hui que les voyous se croient intouchables. Le trafic de stups a ruiné la valeur du travail».

    Les banlieues sont mises en coupe réglée par des mafias structurées

    Pour la police judiciaire, «l’activisme et les capacités d’adaptation des organisations criminelles issues des cités sensibles, responsables des importations massives de cannabis marocain et du déploiement continu des flux de stupéfiants, demeurent la principale source d’irrigation de l’économie souterraine».

    Les banlieues sont aujourd’hui mises en coupe réglée par des mafias structurées. Avec une jeune génération, issue de ces quartiers, qui «monte en puissance», selon la police, mais aussi des organisations criminelles étrangères, russophones, italiennes, chinoises, africaines, entre autres, qui s’implantent dans toutes les grandes villes.

    Les plus impliqués dans ces trafics se considèrent avant tout comme des commerçants. Ils tiennent même une comptabilité. Le 30 décembre 2011, Le Figaro avait révélé le contenu des livres de compte d’un dealer de la cité de la Visitation, dans les quartiers nord de Marseille: 100.000 euros de bénéfices par mois, pour quelques halls d’immeubles. Or la Cité phocéenne compte des dizaines de pas-de-porte «exploités».

    En Seine-Saint-Denis, il n’est pas rare d’arrêter au bas des immeubles des dealers en possession de 30.000 euros. La justice, débordée, est lente à les condamner. Mais elle agit, malgré tout, élaborant de nouvelles stratégies. Au début de l’année, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), elle a ordonné l’expulsion de plusieurs familles d’une cité en raison des troubles occasionnés par le trafic de drogue orchestré localement par leurs enfants.

    Administrer une amende douanière au vendeur comme au client

    D’autres solutions alternatives voient le jour sur le terrain. Ainsi, la la taxe directe au portefeuille. Son principe: administrer une copieuse amende douanière au vendeur comme au client lorsqu’ils sont pris sur le fait. Des équipes mixtes de policiers et de douaniers montent donc des opérations coup de poing sur les lieux de deal. Ce qui est censé avoir des vertus dissuasives.

    Les policiers toutefois ne sont pas naïfs, leur travail au quotidien ne mettra pas fin au trafic. Mais des points de vente ferment et cela assure, pour un temps au moins, la tranquillité publique là où la pression du deal devenait insupportable. «Cette action est essentielle, assure un commissaire de la police judiciaire parisienne. Ne serait-ce que pour signifier aux riverains de certains HLM soumis à la loi de l’omerta et des représailles que l’État ne les abandonnera pas.»

    Le Figaro  http://fortune.fdesouche.com/316121-france-la-drogue-genere-2-milliards-deuros-de-chiffre-daffaires-par

  • Quand un ministre de la Science donne la parole au Créationnisme... (arch 2005)

    Pour avoir simplement envisagé d’améliorer le financement de l’enseignement privé où trente mille nouveaux élèves sont refusés chaque année faute de moyens, le ministre Robien vient d’être cloué au pilori par la mafia maçonico-syndicale.

    On mesure à ce fait récent la différence des mentalités entre la dictature soviétique qu’est devenue la France et son voisin européen les Pays-Bas où le ministre de la Science, de l’Education nationale et de la Culture, Maria van der Hoeven, a pu annoncer(1) son intention de proposer le concept d’Intelligent Ontwerp(2) dans l’enseignement scolaire en ouvrant le débat avec des scientifiques défendant des conceptions différentes et opposées sur la création du monde.

    Dans un entretien au journal De Voflcskrant, Maria van der Hoeven explique : « On doit comprendre que la théorie de l’évolution est incomplète et que nous avons de nouveaux domaines à approfondir. En tant que ministre, puis-je avoir une opinion ? Non ! Mais il n’est pas interdit d’avoir une attitude d’ouverture à l’égard de théories différentes ».

    La volonté de Maria van der Hoeven d’ouvrir la recherche scientifique au créationnisme est un bel exemple de courage. Ses positions ne laissent aujourd’hui aucun Hollandais indifférent. Bien au contraire ! Elles font l’effet d’un raz-de-marée dans la presse nationale, qui est utilisée par beaucoup pour attaquer la ministre de la Science. Les propos sont partagés et pas toujours courtois. Ils visent soit à encourager cette démarche atypique, soit à la condamner, à la trouver rétrograde. Il est néanmoins curieux de constater dans ce camp-là une grande agressivité. Il semblerait que le créationnisme rende fou ses adversaires, qui ne manquent jamais d’arrogance. Soulignons qu’il n’en va pas de même pour leur courage, leur envie de débattre... Ainsi, Hans Roskam, biologiste à l’Université de Leyde, a déclaré : « Les arguments des créationnistes et des défenseurs de l’Intelligent Design ont déjà été tous contredits par les faits scientifiques. Si la ministre a bien voulu se laisser convaincre par un créationniste rusé et relancer de tels débats, je trouve cela déplorable. Il doit y avoir une véritable séparation entre l’Eglise et l’Etat ».

    Cette excitation n’a pas épargné le Parlement, où le député Margot Kraneveldt, élu de la liste Pim Fortuyn à la seconde Chambre, a proposé au ministre de modifier son titre de ministre de la Science et de l’enseignement en celui de ministre de la Pseudoscience.

    Le Premier ministre Jan Peter Balkenende ne soutient pas moins son ministre même si, pour apaiser les tensions, il a déclaré qu’il n’était pas prévu d’enlever la théorie de Darwin des programmes scolaires.

    Il est très étrange d’observer quelle agressivité et quelle virulence suscitent les positions créationnistes et combien les prises de position de Maria van der Hoeven suscitent d’antipathie dans un pays pourtant considéré comme celui de la tolérance (au moins pour toutes les déviances sexuelles y compris les plus immondes).

    Jonathan Sarfati, docteur en chimie et ancien champion de jeu d’échecs en Nouvelle-Zélande, écrit dans la revue Creation publiée par l’organisation créationniste australienne Answer in Genesis (AiG) : « Il existe une extrême intolérance pour les conceptions chrétiennes chez ceux qui ont justement la bouche pleine de principes de tolérance envers tous les modes de vie ».

    Jan de Vries, un membre parlementaire du CDA, parti démocrate-chrétien de la ministre van der Hoeven, s’est déclaré choqué par le manque de respect envers les défenseurs du créationnisme. Arie Slob, membre du petit parti chrétien évangéliste Christen Unie (Union des Chrétiens) qu’il représente à la seconde Chambre, a déclaré non sans ironie que « la théorie de l’évolution demande bien plus de croyance que celle de Dieu Créateur du Ciel et de la Terre ».

    Lors de certaines séances parlementaires, l’intensité des débats est si intense, que l’on n’a jamais vu autant de députés demander la parole, debout, derrière leur microphone, pour questionner la ministre sur ses intentions créationnistes.

    Cette passion n’épargne pas le monde de la science. D’éminents scientifiques font connaître leurs convictions. Dans le camp évolutionniste, le Pr Ronald Plasterk, spécialiste de la biologie moléculaire, farouche opposant au créationnisme et qui s’est maintes fois exprimé à ce sujet, a cependant refusé l’invitation du ministre de la Science pour participer à un débat scientifique : « Pourquoi n’expliquerions-nous pas à un fakir que la gravité n’existerait pas ? Et nous inviterions, sur l’initiative de la ministre de la Science, des physiciens des universités néerlandaises pour en débattre ».

    De son côté, un biophysicien, le Pr Cees Dekker de l’université de Delft, prix Spinoza 2003 (la plus prestigieuse distinction scientifique aux Pays-Bas) se montre un ardent défenseur du créationnisme. Il reconnaît que ce débat n’est pas facile parce qu’il touche au plus profond les convictions de chacun. Mais, pense-t-il, cela ne doit pas empêcher les discussions sur un sujet aussi important que la Création.

    Quant à Ken Ham, président de l’antenne de l’AiG aux Etats-Unis il explique : « Les humanistes savent que la théorie naturaliste de l’évolution constitue la base de leur croyance. Leur vision s’appuie sur la croyance d’un monde créé sans Dieu. C’est la raison pour laquelle leurs réactions sont toujours émotionnelles quand ils se sentent contredits ».

    Ce n’est pas la première fois que le ministre Maria van der Hoeven surprend par sa manière très simple de parler de Dieu. Ses termes sont simples, pleins de sensibilité et de franchise. C’est là un des côtés très attachants du peuple néerlandais. Dans un entretien publié en mai 2005 elle affirme : « Je suis croyante, oui. Je suis convaincue que Dieu nous a envoyé sur Terre pour accomplir une mission que nous devons trouver ». Pour autant, elle reconnaît ne pas aller à l’Eglise chaque dimanche. Mais, « quand nous allons à l’Eglise, c’est à Servaeskerk à Maastricht. J’y vais pour méditer, penser à Dieu et rencontrer des gens ». Concernant sa relation avec Jésus, elle reconnaît avoir une meilleure relation avec Marie : « Elle m’est plus proche. Quand je prie, j’ai vraiment l’impression qu’elle m’entend. Jésus est pour moi aussi une importante source d’inspiration, par son histoire, ses guérisons, ses miracles ».

    De la même manière, dans le journal De Trouw («la vérité" 27/05/05), C. Dekker écrit : « Dans l’objet de mes recherches, je vois la gloire de Dieu (...) Dieu est le Créateur de la vie et le créationnisme met en évidence ce qu’il a fait (...) La Genèse n’est pas un livre de physique, c’est la plus importante révélation (...) On ne peut décemment affirmer que la croyance en Dieu est une absurdité ».

    Entendre ces scientifiques de haut niveau confesser leur foi avec tant de générosité, d’abnégation fait songer au docteur Xavier Dor, à son combat trop peu soutenu pour la Vie. Il n’est pas besoin de beaucoup de mots pour comprendre que son sourire, son bonheur sont de vrais rayons de soleil.

    On peut tirer deux enseignements fondamentaux de ce qui se passe aujourd’hui aux Pays-Bas. Le premier c’est que, de manière tout à fait inattendue se manifeste une rapide évolution des esprits (sans jeu de mots) dont témoignent le succès des réponses qu’apporte le créationnisme et la fébrilité des évolutionnistes et autres scientifiques labellisés, de la science d’Etat. Le créationnisme apporte une vraie contradiction au darwinisme parce qu’il défend sans aucun compromis la vérité de Dieu Créateur. C’est ce que nous devons enseigner à nos enfants dès leur plus jeune âge. Car même quand le mensonge est découvert, que la vérité est connue, il laisse toujours des empreintes indélébiles. L’homme ne descend pas du singe. L’homme a toujours été homme et il le reste même quand il semble tomber en singerie.

    L’autre enseignement de l’exemple venu des Pays-Bas, c’est qu’aucun combat n’est perdu. On peut aujourd’hui sans optimisme béat compter que bientôt, en France aussi, les programmes scolaires libérés de la vulgate darwinienne et de ses propagandistes enseigneront l’inerrance biblique(3).

    « Tout ce qui n’est pas Dieu n’est rien, et ne doit être compté pour rien ». (L’imitation de Jésus-Christ, Livre III, ch. 31)

    (2) Expression néerlandaise (en anglais : "Intelligent Design") que nous pourrions traduire en français par théories anti-Darwin ou tout simplement par créationnisme.
    (3) Lire l’excellent ouvrage de Louis-Hubert Remy, "Vrais et Faux Principes et Maîtres", (2002) A.C.R.F. - BP2, 44140 Aigrefeuille.
  • Entretien avec Philippe Randa, auteur de Maffia rose.

    Vous en entendez beaucoup parler, mais qu’est-ce que vous en connaissez ?
    « J’espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d’éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant » Philippe Randa.
    Entretien avec Philippe Randa, auteur de Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l’exaspération actuelle. (propos recueillis par Aliénor Marquet)

    En quoi votre livre diffère-t-il des autres livres consacrés à l’homosexualité ?
    À ma connaissance, il n’existe que deux genres d’ouvrages traitant de ce sujet. D’une part, ceux écrits par des homosexuels éprouvant le besoin de justifier leurs mœurs. Pour cela, ils tombent souvent dans des considérations philosophiques parfois tirées par les cheveux et, quoi qu’il en soit, ennuyeuses. De plus, en tout état de cause, ces ouvrages ne s’adressent qu’aux membres de leur communauté. D’autre part, les ouvrages écrits par des homophobes à l’intention exclusive des hétérosexuels se complaisant dans la lecture des horreurs censées être commises par ceux qu’ils nomment les « invertis ». N’étant pour ma part ni homosexuel, ni homophobe, j’ai décidé de présenter tous les aspects de cette communauté sans aucun tabou… Au lecteur de tirer les conclusions qu’il entendra, mais en connaissance de cause : sur des faits indéniables, basés sur des documents et avec des contributeurs d’opinions différentes.
    Pourquoi vous être intéressé à cette communauté ?
    J’ai voulu éclairer le grand public sur ce qu’est véritablement ce monde et dénoncer les lieux communs trop souvent répandus par les uns comme par les autres. Le grand public, en effet, met trop facilement les homosexuels dans un même sac : folle, pédéraste, transsexuel, hermaphrodite, travesti se confondent bien souvent dans l’esprit de certains. Quant ce n’est également la pédophilie. Par ailleurs, la presse dans son ensemble est souvent trop heureuse, pour augmenter ses tirages, de monter en épingle, d’amplifier et malheureusement trop souvent de déformer tout ce qui touche à l’homosexualité. Que ce soit dans la condamnation radicale ou la complaisance partisane. Ce livre ayant été conçu à partir de témoignages et d’avis de multiples personnes, le lecteur comprendra aisément que s’expriment des opinions très différentes, voire opposées, que ce soit sur la condition homosexuelle à travers les âges, les chiffres avancées, les considérations morales, les attitudes partisanes, la dé­non­ciation des mensonges, sublimations, exagérations, manipulations, etc.
    L’homosexualité est revenu un sujet à la une de l’actualité avec le projet de loi sur leur mariage et l’ouverture de droit à l’adoption d’enfant… Qu’en pensez-vous ?
    Au moment de l’adoption du PACS, peu de monde osait le réclamer. Même les plus virulents des défenseurs des minorités sexuelles avaient compris qu’il ne fallait surtout pas laisser envisager cette possibilité… Mais à peine celui-ci entré en vigueur, ce fut leur revendication immédiate. Sans trop mettre en avant l’autre revendication qui en est pourtant la conséquence logique : le droit à l’adoption d’enfants par les couples de même sexe.
    J’espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d’éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant.
    Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l’exaspération actuelle, Philippe Randa, préface de Pierre Gripari, Éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 500 pages, 39 euros.
    (Philippe Randa peut dédicacer ses livres ; pour cela, merci d’en faire la demande et d’indiquer le nom). Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com . www.francephi.com.

  • Libertés en Russie, libertés en France : la paille et la poutre

    Une tribune de Jean-Yves Le Gallou.
    La France est « préoccupée » par une loi russe interdisant la propagande sur l’homosexualité, a déclaré la ministre des Sports, Valérie Fourneyron. Les appels au boycott des Jeux olympiques de Sotchi se multiplient et sont relayés par la presse bien-pensante, de Libération au Figaro, en passant par Le Monde.
    De quoi s’agit-il ? D’un texte de loi promulgué en juin 2013 par Vladimir Poutine et sanctionnant tout acte de « propagande homosexuelle » devant les mineurs. Les étrangers risquent une amende de 100.000 roubles (2.300 euros) maximum, jusqu’à 15 jours de détention et l’expulsion du pays. Du point de vue des autorités françaises, la généralité du texte est potentiellement attentatoire aux libertés. Du point de vue russe, il s’agit simplement d’éviter le déferlement de propagande homosexualiste en provenance d’Occident.
    Perben, Pleven : des lois françaises liberticides
    La grande athlète russe Yelena Isinbayeva, qui approuve la législation de son pays, a déclaré : « Les gens normaux, les hommes vivent avec les femmes, les femmes vivent avec les hommes ». Des propos licites en Russie mais qui, s’ils étaient tenus en France, pourraient lui valoir 45.000 euros d’amende et un an d’emprisonnement. Votée en 2004, la loi Perben réprime en effet « les propos discriminatoires à caractère sexiste et homophobe ». Et c’est ainsi qu’en France on ne manquerait pas d’interpréter les libres propos d’Yelena Isinbayeva.
    La loi Perben de 2004 n’est d’ailleurs qu’une extension à « l’homophobie » de la loi Pleven de 1972 qui, sous couvert de lutter contre le « racisme », a interdit dans les faits tout débat sur l’immigration.
    Délit d’homofolie ou d’homophobie, les peines françaises 20 fois plus sévères que les peines russes !
    On notera d’ailleurs que les peines prévues par le Code français de la presse sont particulièrement sévères : tenir un propos jugé « homophobe » en France peut coûter 20 fois plus cher que tenir un propos jugé « homosexualiste » en Russie et peut conduire à rester 24 fois plus longtemps en prison !
    Un an de prison pour délit d’opinion (en France !)
    Or, il ne s’agit pas de peines théoriques : lorsqu’ils condamnent des particuliers pour des propos jugés « racistes », « xénophobes » ou « homophobes », les tribunaux ont souvent la main particulièrement lourde. Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, en 2010, un homme a passé un an en prison en France simplement pour avoir publié un opuscule de 16 pages. Certes, Vincent Reynouard professe des opinions révisionnistes jugées particulièrement odieuses, il n’en reste pas moins que c’est pour un délit d’opinion qu’il est allé, cette fois en application de la loi Gayssot de 1990, en prison. Une loi Gayssot qui interdit toute critique du jugement du Tribunal militaire de Nuremberg qui « n’était pas lié par les règles techniques d’administration des preuves » (article 19 de son statut) et dont la séance inaugurale fut présidée par le général Nikitchenko, le fin juriste qui avait présidé aux Procès de Moscou en 1936. Liberté, liberté chérie…
    Avec les lois Pleven, Gayssot, Perben – sans oublier la loi Taubira de 2001 sur l’esclavage – la France dispose d’un arsenal très fourni en moyens de répression des opinions dissidentes. Sa classe politique et sa classe médiatique sont donc particulièrement mal placées pour donner des leçons de liberté au monde.
    La liberté d’expression, quelles limites ?
    En toute logique deux points de vue sont soutenables :
        -        Celui de la liberté d’expression absolue : dans ce cas il faut condamner la loi russe réprimant la propagande homosexuelle mais aussi les lois françaises Pleven, Gayssot, Taubira et Perben, d’autant plus qu’elles prévoient des peines infiniment plus lourdes que la loi russe et que le mis en examen est jugé non sur ce qu’il a dit mais sur les intentions qu’on lui prête. Ce qui relève davantage de la démonologie que de la justice.
        -        Celui de nécessaires limites à la liberté d’expression imposées par le souci de maintenir le consensus social en posant des interdits ; mais alors ceux-ci dépendent des circonstances historiques et géographiques ; ils sont donc relatifs.
    Ainsi est-il logique que la société marchande mondialisée et indifférenciée combatte toutes les affirmations identitaires, qu’elles concernent la nation, le sexe ou la race : c’est pour cela que, au rebours de toute leur histoire, les nations européennes se dotent de toutes de législations limitant la liberté d’expression et que tous les partis au pouvoir en France se sont entendus pour démanteler, au cours des quarante dernières années, la remarquable loi sur la liberté de la presse de 1881.
    A contrario, la volonté d’affirmation patriotique de la Russie conduit son gouvernement à tenter d’épargner à son pays les déferlantes de la propagande occidentale nihiliste et à protéger les principes de l’orthodoxie, religion identitaire de la Russie. À tout prendre, on pourrait même interpréter la loi russe contre la propagande homosexuelle comme un acte de résistance au politiquement correct occidental. En toute hypothèse il n’y a aucune raison de juger plus légitimes les interdits de Taubira et de Perben que ceux de Poutine.
    Les oligarques français sont donc mal placés pour donner des leçons de liberté. Seuls ceux qui militent pour l’abrogation des lois Pleven, Gayssot, Perben et Taubira sont crédibles pour critiquer les lois russes : à part Robert Ménard, cela ne fait pas beaucoup de monde ! Les autres ne sont que des Tartuffes qui devraient méditer la parabole de la paille et de la poutre qui reste plus que jamais d’actualité !
    Jean-Yves Le Gallou http://www.polemia.com/libertes-en-russie-libertes-en-france-la-paille-et-la-poutre/

  • Mobilisations de rentrée : contre la PMA et le gender à l'école primaire

    LJeudi 22 août, à l’invitation des « veilleurs » de Pau, Ludovine de La Rochère est venue passer la soirée à Pau. Après un propos introductif traçant les perspectives pour l’année qui vient elle a répondu, devant plus d’une centaine de personnes réunies sur la place Clémenceau, aux questions des veilleurs. Sans abandonner la lutte pour le retrait de la loi Taubira, on peut dire que deux lignes de force marqueront l’année qui vient :

    • une mobilisation contre l’extension de la PMA (aujourd’hui réservée aux cas médicaux) à tous les couples ; en effet, en dépit des déclarations du Président Hollande, une proposition de loi socialiste au Sénat a déjà lancé l’offensive !
    • une campagne contre l’introduction de l’idéologie du « genre » à l’école élémentaire ; cette idéologie, qui d’ailleurs sous-tend la loi Taubira, est en passe d’être généralisée dans toute la sphère publique.

    L’académie de Bordeaux, comme quatre autres, a été désignée pour expérimenter cette année scolaire, de la grande maternelle au CM2, un programme intitulé « ABCD de l’égalité ». Ce programme vise à promouvoir l’égalité-filles garçons dès le plus jeune âge en se fondant sur l’idée que la différence entre eux n’est que le fruit d’un conditionnement social contre lequel il convient de lutter. On sait les dérives auxquelles conduisent ces théories fumeuses, à commencer par la négation de la différence et de la complémentarité des sexes et par l’idée que toutes les sexualités sont équivalentes.

    LMPT64 organise du 4 au 15 septembre un tractage devant les écoles élémentaires pour informer les parents et les inviter à la vigilance. Plus de 50 volontaires se sont déjà manifestés pour cette opération, mais nous devons augmenter ce nombre pour pouvoir couvrir toutes les écoles ! A vous de vous signaler : manifpourtous64@gmail.com

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/