La police a interpellé 293 personnes, dont 231 devraient se voir notifier une garde à vue, a annoncé la préfecture de police. Voici quelques photos de ces nervis qui font trembler Manuel Gaz, au commissariat de la rue de l'Evangile (18e) :
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Les interpellés au commissariat
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Quand Manuel Valls se prend pour Bachar el-Hassad !
De longue date, la gauche française a aimé jouer à se faire peur. Internationale noire, Ordre nouveau, fascisme éternellement renaissant, nervis de Le Pen, 0pus Dei tentaculaire, milices paramilitaires, en attendant le retour du complot jésuite et l’arrivée des Raéliens au pouvoir.
S’il est désolant de voir une Frigide Barjot tenter de se dédouaner en dénonçant l’aile « radicale » du collectif de la Manif pour tous, il est parfaitement grotesque de voir un Manuel Valls potasser à la hâte son Code pénal, juste histoire de voir comment il pourrait dissoudre la nébuleuse du Printemps français, en même temps que Béatrice Bourges, sa porte-parole. Ce qui va être coton, c’est qu’à l’instar du GUD, le collectif en question n’a pas la moindre existence juridique. Un peu comme les Indignés de Madrid ou les Occupy Wall Street de New York, mouvements tout aussi informels et pas plus violents que l’objet de ces lignes, mais qui bénéficient d’une rare indulgence médiatique en nos contrées. Comme quoi il y aurait les « bons » et les « mauvais » manifestants… Les révoltés qu’on salue et ceux qu’on rêverait de voir finir au gnouf. [...]
Nicolas Gauthier - La suite sur Boulevard Voltaire
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Police et loi Taubira : harcèlement, vous avez dit "harcèlement"?
Reçu d'une lectrice :
"Suite à un appel lancé par texto, dans le but d’accueillir Valérie Fourneyron, ministre des Sports, je me rends ce matin à Lille.
Comme il n’y avait personne au rendez-vous, je décide de rentrer chez moi et retourne vers ma voiture tranquillement. Un policier, sur un deux roues me demande ce que je fais là (parce qu’il est bien connu que nous n’avons pas le droit de circuler librement en France). Je lui réponds simplement que je me dirige vers ma voiture, il répond alors : « Ok, je vous surveille du coin de l’œil… » . « Vous pouvez, je n’ai rien à me reprocher »
Je reprends donc mon véhicule toujours aussi sereinement…jusqu’à ce que je vois une dizaine de motards escorter ma voiture ! Et puis sirène, signe de m’arrêter sur le côté de la route (ce qui gênait d’ailleurs fortement la circulation), je m’exécute étonnée.
-« Papier du Véhicule Madame »
-« Oui très bien voici, et pour quelle raison ? »
- « Vous le savez très bien ! »
-« Euh, non ? »
Le policier s’éloigne avec les papiers revient quelques minutes après :
-« Non-conformité de la plaque d’immatriculation, vous avez un autocollant flamand sur la plaque »
-« J’ai toujours entendu dire que c’était toléré, et puis ça ne cache en rien les n° »
-« Je ne veux rien savoir ce sera 90€, et immobilisation du véhicule ! »
J’ai eu alors l’audace de demander si ceci n’avait pas à voir avec l’endroit duquel je venais, il m’a dit clairement que oui et : « On m’a donné l’ordre de vous suivre et de vous verbaliser, c’est ce que je fais ! »
Et forcément quand on cherche de la boue on en trouve toujours… Donc voilà pour un simple autocollant flamand 90€ d’amende et immobilisation du véhicule avec retrait de la carte grise &compagnie…
Je n’en reviens pas mais je signe le PDA et attends patiemment qu’on me rende mon permis… Et bien sûr cette infraction oh combien grave a permis au policier de remarquer que depuis notre déménagement nous n’avions pas fait le changement d’adresse. Et voici donc une deuxième amende de 90€…
Le collègue du policier vient me voir me dit qu’il va me remettre sur la « bonne » route, un peu agacée, je lui demande si ils ne vont pas me suivre jusque chez moi. Etant une jeune de fille de moins de trente ans il a dû me croire impressionnable et me répond : « Bien sûr que si et comme on connait votre adresse on va débarquer ce soir à minuit et on va sonner chez vous », sans me démonter je réponds à mon tour : Si vous pouviez frapper plutôt que sonner, j’ai les enfants qui dorment » et il me répond : « ben justement on fera exprès de sonner pour les réveiller et j’espère qu’il y a un chien qui aboie ! », je lui répond avant de fermer la fenêtre et de partir « oui il aboie et il mord ».
Et me voici remise en circulation, avec une double amende et la rage ! S’ils croient que c’est en s’attaquant à mon attachement pour ma terre qu’ils vont m’empêcher de défendre la famille…"
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La république sait très bien se défendre !
Comme le disait Charles Maurras, la république sait se défendre.
Même si elle doit assassiner des manifestants comme le 6 février 1936.
Même si elle doit assassiner des grévistes avec l’aide de l’armée comme en 1937.
Même si elle doit laisser assassiner, torturer et massacrer des milliers de Français musulmans ou pas pendant la fin et après la guerre d’Algérie, bel exemple de trahison.
Et nous voilà en 2013, gazage de vieillards de femmes sans oublier les enfants.
Arrestation arbitraire de manifestants pacifiques qui se contentent de prier et de rester assis sur une pelouse.Pat
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"Le peuple est toujours décevant."
Paris, 26 mai, sur l’esplanade des Invalides, 19h02
Donc, Manolito, Jeannot-le-Nantais et Barjotine avaient prévenu les Français : des hordes sanguinaires, dopées au nationalisme le plus concentré et à l’homophobie la plus pure allaient déferler sur Paris, ravageant tout sur leur passage.
N’écoutant que leur courage, les forces de l’ordre s’étaient massivement portées au secours des braves manifestants inconscients – ceux en tout cas qui n’avaient pas voulu entendre les douces voix de la raison qui les incitaient à abandonner un combat inutile, car la loi c’est la loi et la loi on ne discute pas – et ne venez pas me parler du CPE, ce n’était pas la même chose.
Rue de Rennes
Place des Invalides
Valls, dispensateur de grâces
Oui, malgré les appels désespérés du bénin Manolito, inquiet comme un père de famille voyant ses jeunes enfants souriants s’approcher de dangereux dealers pour leur proposer de l’orangeade, des manifestants s’étaient déplacés. Folie ? Bravitude ? Geste désespéré bien propre à cette extrême-droite qui sommeille en chaque Français ? On ne sait. Manolito avait au moins essayé de limiter les dégâts et avaient demandé aux petits-enfants de rester chez eux, si possible avec leur mère, et leurs grands parents, tous ceux dont les os fragiles et les chairs tendres risquaient de pâtir des poussées brutales des nervis d’extrême-droite surentrainés au close-combat, armés jusqu’aux dents et enivrés par l’appât du chaos. Dans leurs fols assauts contre les courageuses forces de l’ordre, ils allaient tout piétiner et immoler d’innocentes victimes à leurs injuste cause – les corps allaient joncher le pavé froid et mal défendu de Paris (et Bertrand serait encore obligé, malgré sa peine, d’envoyer la facture pour le nettoyage). [...]
La suite sur Le Printemps français
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Les Antigones manifestent contre les Femen à Paris
COMMUNIQUÉ des Antigones - ATTENTION DERNIERE MINUTE : Le rassemblement des Antigones empêché par un déploiement des forces de police. Manuel Valls fait preuve de complaisance coupable à l'égard des Femen qui quant à elles n'ont jamais fait une seule heure de garde à vue.
Les Antigones ne sont pas un énième mouvement. C'est un simple rassemblement de femmes. Loin de toute considération politique ou confessionnelle, nous revendiquons notre droit élémentaire et notre devoir fondamental à être des femmes à part entière.La femme a sa dignité, celle-ci ne passe pas par l'exhibitionnisme et l'hystérie. Elle passe par notre sagesse, notre calme et notre détermination à bâtir notre avenir. Filles de nos pères, épouses de nos maris, mères de nos fils, nous ne rejetons pas les hommes. Nous sommes au contraire persuadées que c'est avec eux, en complémentarité, que nous construirons notre futur.Rappelons-nous de l'Antigone de Sophocle. Cette jeune femme a fait des choix, préférant suivre ses valeurs et la légitimité de la loi naturelle plutôt que d'obéir à des injonctions iniques. Nous nous opposons ainsi aux Femen, qui, telles des chiennes de garde, sont aux ordres d'une idéologie qui sape les bases de notre société et bafoue nos valeurs. Les Femen ont poussé le féminisme jusque dans ses retranchements les plus sordides, il est temps que cela cesse.Pour cela, Iseul des Antigones a été jusqu'au cœur des Femen, pour les comprendre et les connaître. Elle y a vu un manque total de formation, camouflé par une unité d'action. Et des jeunes femmes françaises, simples pions, piégées et embrigadées par des militantes étrangères et de riches dirigeants voulant imposer des valeurs qui ne sont pas naturelles à notre société.Femen est un mouvement liberticide. Car il porte atteinte à la liberté d'expression en interdisant le dialogue. Car il porte atteinte à la liberté de culte, qui est pourtant un droit fondamental dans notre pays. Femen porte également atteinte à la dignité de la femme en voulant faire croire que c'est dénudées que nous nous exprimons le mieux.Ces méthodes totalitaires et manipulatrices doivent cesser. 150 femmes, vêtues de robes blanches, sourire aux lèvres et groupées derrière la bannière d'Antigone, se sont rendues samedi 25 mai devant le local des Femen, dans le 18ème arrondissement parisien. Elles ont demandé le retour d'Inna et d'Oksana en Ukraine, l'arrêt de subventions directes ou indirectes à leur mouvement et la fin de l'immunité pour ces femmes qui se revendiquent comme des « terroristes » mais que la Justice de notre pays n'a jamais placé ne serait-ce qu'en garde à vue pour toutes leurs actions.Les AntigonesPour mémoire : manifestation des Antigones contre les FemenPlusieurs dizaines de jeunes femmes, qui se sont baptisées "Antigones", se sont réunies samedi après-midi à Paris pour dénoncer les "méthodes totalitaires et manipulatrices" du mouvement féministe radical des Femen à proximité de leur local.
Les manifestantes, pour la plupart vêtues de jupes blanches, souhaitaient se diriger devant le local des Femen, dans le quartier populaire de la Goutte d'Or, mais elles en ont été empêchées par un impressionnant déploiement de gendarmes mobiles en tenue anti-émeute. -
Invalides : les nouvelles exactions de Manuel Valls
Manuel Gaz, au mépris des règles, tente de faire dégager les Invalides en encerclant la foule et en la gazant ! Aucune porte de sortie n’est prévue !
Et des zéxtrémistes ultra :
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DISCOURS DE LUDOVINE DE LA ROCHÈRE, PRÉSIDENTE DU COLLECTIF LA MANIF POUR TOUS - MANIFESTATION DU 26 MAI 2013 -
Chers Tous, Vous êtes là, foule immense, merci ! Merci à tous les bénévoles de La Manif pour Tous, à Paris, dans nos régions ; et à ses porte-paroles, et le premier d’entre eux, Frigide Barjot. Vous avez rendu notre Manif Pour Tous possible.
Merci aux intellectuels, aux juristes, aux syndicalistes, aux scientifiques, aux membres du corps médical, aux responsables politiques qui se sont engagés à nos côtés. Ils ont eu le courage de braver la pensée unique.
Merci surtout à vous ! Français de métropole, d’outre-mer et de l’étranger.
Vous avez eu l’énergie qu’il fallait pour vous lever hier et aujourd’hui. Et vous vous lèverez encore demain !
Nous sommes plusieurs millions à avoir défilé pacifiquement au cours de ces longs mois d’hiver contre la loi Taubira, la PMA pour tous, la GPA et l’homophobie. Nous n’avons pas cassé une vitre, une vitrine, brûlé une voiture. Rien !
Nous ne sommes ni un mouvement politique, ni un mouvement confessionnel, ni une coalition d’indignes homophobes.
Nos adversaires auront tout essayé pour le faire croire. Mais ils ont échoué, car il saute aux yeux que notre cause est ouverte à tous ceux qui se soucient d’abord du droit et du bien-être des enfants, que nous ne sommes concernés que par l’intérêt, l’équilibre et le bonheur de la famille.
Nous sommes là, toujours aussi nombreux, parce que nos valeurs fondamentales et universelles nous rassemblent.
La vérité, c’est que nous n’avons pas la même conception de l’égalité que nos opposants. Notre conception, majoritaire dans le pays, c’est d’abord l’égalité des enfants qui importe, l’égalité devant le droit d’avoir un père et une mère, c’est-à-dire une origine et une filiation réelles, et non une filiation fausse. C’est autour de cela que nous rassemblons des athées, des chrétiens, des juifs, des musulmans, des gens de gauche et de droite, des hétéros, des homos. Pour tous, la vérité que nous devons à l’enfant est sacrée. Nous ne voulons pas que le mensonge soit la trame même de la vie des enfants de ce pays, que l’idéologie du genre triomphe.
Alors, comme nos opposants ne nous comprennent pas, ils refusent le débat, nous méprisent et nous calomnient.
Mais cette fois-ci, c’est nous qui sommes dans le vent, à défaut du sens de l’histoire. Car nous ne cherchons pas un pseudo sens à l’Histoire, nous l’écrivons !
Toutes les générations sont là, et parmi elles, celle des pères, des mères, celle de la jeunesse, chacune veillant sur nous, sur la France, en silence, pacifiques.
Oui, nous sommes tournés vers l’avenir ; oui, nous avons confiance dans l’avenir ; oui, nous bâtissons l’avenir et c’est pourquoi nous manifestons. Nous voulons un monde meilleur, et non le meilleur des mondes.
Qu’avons-nous découvert au cours de ce long chemin ? Nous ne sommes pas seuls ! Nous ne sommes plus seuls, isolés, considérés comme ringards, passéistes ou conservateurs - tandis que les autres seraient éclairés alors qu’ils sont dans l’irréalité.
Oui, la France s’est réveillée !
Nous avons réalisé une mobilisation historique. La Manif pour Tous est le plus grand mouvement social que la France ait connu depuis mai 68. Ayons bien conscience de ce que nous avons accompli : nous sommes une force sociale, puissante, déterminée, organisée. Ce succès nous le devons principalement à trois raisons : notre désintéressement (nous pensons aux générations futures), notre souci de protéger le plus faible, notre respect de l’autre.
Demain ne sera plus jamais pareil.
Alors que nous nous sommes levés en masse, demandant simplement à être écoutés, à réfléchir sur cette loi non pas seulement sociétale, mais loi de civilisation - selon les termes mêmes de madame Taubira - quelle a été la réponse du président de la République, du gouvernement et des parlementaires ?
La condescendance, l’arrogance et le mépris.
Ils font profession d’hommes et de femmes de dialogue, à l’écoute - mais ce ne sont que des mots. Nous n’aurons été reçus que quelques minutes par le président de la République ainsi qu’Erwan Binet le rapporteur de la loi à l’Assemblée nationale ;
mais jamais par le premier ministre Jean-Marc Ayrault, jamais par le ministre de la Justice Christiane Taubira et le ministre des familles Dominique Bertinotti, jamais par Jean-Pierre Michel le rapporteur de la loi au Sénat, qui en outre nous a insultés, nous traitant d’homophobes.
A ce refus de dialogue, le gouvernement et ses soutiens ont rajouté la violence, l’arbitraire. Des manifestations ont été interdites ; des enfants innocents, des mères de familles et des personnes âgées pacifiques ont été aspergés de gaz le 24 mars ; des tractages ont été interdits, des porteurs de sweat de la Manif pour Tous ont été arrêtés ; une mère de famille a été violentée sous l’œil d’un préfet qui n’a pas bougé déshonorant le corps préfectoral ; des veilleurs pacifiques ont été interpellés, mis en garde à vue ; des marcheurs partis de Rennes pour nous rejoindre ont été harcelés, contrôlés tous les jours… Quel scandale !
Leurs crimes ? S’habiller, manifester pacifiquement, veiller le soir en écoutant la lecture de grands textes ou la doctrine de la non-violence. Est-ce cela la démocratie de messieurs Ayrault, Valls et madame Taubira ?
Nous avons manifesté en respectant les lois de la République ; ils ont réagi comme les apparatchiks d’un Etat totalitaire, et je pèse mes mots.
Sommes-nous encore dans une vraie démocratie ?
Après avoir changé arbitrairement la définition du mot mariage, le pouvoir n’a pas cessé de mentir sur les chiffres des manifestations ; il a ordonné au CESE de déclarer irrecevable 700 000 pétitions collectées en 3 semaines, événement inédit dans toute la Ve République. Alors que notre constitution l’interdit, les députés et les sénateurs ont voté la loi en suivant les consignes de vote imposées par le pouvoir, trait caractéristique des régimes dictatoriaux. Seuls quelques héros ont résisté à la pression, tel Bruno Nestor Azérot ! Au Sénat, il y a eu tripatouillage et l’on assista, non pas à un vote, mais à un vol à main levée. Un déni de démocratie dont une partie de l’opposition a été, par sa passivité, la complice.
Mesdames, Messieurs les élus, où étaient votre liberté de conscience quand vous avez voté cette loi appelée à transformer notre civilisation, où était votre courage vous qui vous êtes abstenus ? Où était votre honneur ?
Nos adversaires agissent ainsi parce qu’ils ont peur, parce que la loi qu’ils ont voté est une loi inique écrite sous la pression du lobby LGBT- Pierre Bergé, ultra-minoritaire au sein de la communauté homosexuelle, et ils le savent.
Ils agissent ainsi parce qu’ils sont les représentants d’un temps ancien, d’un temps dépassé, celui d’idéologies mortifères, celui où l’Homme se croyait tout permis, ne tenant pas compte de l’humanité qu’ils lègueraient à ses enfants.
Mais nous n’en voulons plus !
Ils nous disent toujours de manière péremptoire que cette loi est sociétale, que c’est une loi de progrès. Mais comment pouvons-nous les croire ? De quels progrès parlent-ils ? Le leur probablement : celui de la marchandisation du corps, celui des ventres à louer, celui du mensonge, oui, vous ne le savez pas, mais vous pourrez désormais avoir deux pères ou deux mères, car ce que la nature ne permet pas, eux se l’autorisent, car ils sont Prométhée.
Il n’y a pas si longtemps, nous en aurions ri ; aujourd’hui nous en pleurons, nous nous indignons !
Lancé sur le toboggan de la transgression, plus rien ne les arrête, eux les faux prophètes du progrès et de la modernité.
Dès qu’ils parlent nature et d’écologie, ils brandissent le principe de précaution.
Mais quand il s’agit de l’homme, alors la nature disparaît et toute précaution avec.
Ils ont le mot parité « homme/femme » plein la bouche : il faut de la parité dans les conseils d’administration, il faut un gouvernement paritaire, il faut une Assemblée nationale paritaire ; mais que le mariage soit un lieu de parité, qu’un enfant soit élevé par un homme et une femme, quelle étrange idée !
Désormais, nous leur disons : arrêtez-vous ! Ecoutez le peuple, débattons, réfléchissons. Mais ils ne le veulent pas.
Alors, vous, monsieur le président de la République, qui êtes le garant de l’unité des Français : cessez d’être sourd et aveugle, cessez de diviser les Français, cessez de faire monter la colère de tout le pays.
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L’heure est grave.
Face au mensonge, à l’iniquité que cette loi consacre, oui l’heure de la résistance a sonné. Il s’agit de l’humanité et de son avenir, il s’agit de l’homme et de la femme, il s’agit de nos enfants et de leurs libertés.
Nous aussi, nous sommes des indignés ! C’est pourquoi nous avons lancé l’appel du 18 mai 2013.
Notre tâche est immense, mais elle est essentielle. Nous sommes nombreux en France mais aussi à l’étranger. Le monde entier nous regarde, car une nouvelle fois les Français ont osé se lever contre la tyrannie d’une minorité et de ses affidés.
Je vous annonce, ainsi qu’à ceux qui croient encore que nous allons abandonner, que nous poursuivrons le combat partout en France !
Faute d’une réponse rapide et appropriée du président de la République à notre rassemblement d’aujourd’hui, préparez-vous à de nouvelles actions dans les jours et semaines à venir.
Et au delà, la Manif pour Tous sera désormais là, durablement, dans le paysage français et européen. Nous participerons activement à la vie de la Cité avec nos convictions et nos valeurs.
La Manif pour Tous a 3 missions pour protéger ce que nous considérons comme la clé de voûte de notre société : les familles, et je dis bien les familles.
Sa 1ère mission : l’abolition de la loi Taubira et, si ce n’est dès demain, alors après-demain.
Et nous nous battrons pour empêcher ses conséquences immédiates : la PMA pour tous et la GPA.
Sa 2ème mission : soutenir tous les hommes et les femmes de courage et de bonne volonté qui défendront ces valeurs dans la Cité ; les maires, les élus, les membres des corps intermédiaires, tous ceux qui prendront la parole dans les débats publics opposés au mariage pour tous.
Sa 3ème mission : se battre pour faire reconnaître la réalité de l’être humain homme ou femme, pour défendre les plus faibles.
Nous continuerons sans relâche à défendre le mariage homme-femme, la filiation père-mère-enfant, les familles, cellules de base de toute société, lieux de solidarité par excellence, sources de toutes les richesses humaines et économiques de la société.
Nous allons lutter contre l’idéologie du genre, fondement de la loi « mariage pour tous ». Nous allons intervenir contre sa diffusion, en particulier à l’école ; nous allons mener des enquêtes, publier des études, être des activistes.
Parce que La Manif pour Tous est désormais incontournable, elle va continuer à se déployer, à se structurer, pour peser encore d’avantage sur le débat public. A cet effet, les adhésions seront ouvertes à ses sympathisants dès le mois de juin.
La loi est aujourd’hui promulguée : le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Notre mouvement d’opposition, immense lame de fond, ne s’arrêtera pas, tout simplement parce qu’il est né du refus inné, profond, d’une loi fondée sur un mensonge qui concerne tous les Français.
Nous refusons que la politique française se détourne de l’essentiel : les préoccupations urgentes des citoyens qui, aujourd’hui, font face à une situation économique et sociale dramatique.
Quoi qu’il arrive la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas : elle est appelée à se renforcer et à se déployer encore davantage. Elle continuera d’édifier cette digue qui, seule, stoppera la vague des projets mettant à mal le bien commun, l’avenir de la société, les valeurs de la France, le respect de l’Homme et la vraie démocratie.
Tenez-vous prêts.
Les générations à venir comptent sur nous.
On ne lâchera rien, jamais, jamais, jamais !
Vive l’Humanité !
Vive la France !
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Gros succès de la manifestation d’hier
Un million de participants selon les organisateurs, 150 000 selon une préfecture qui ne craint pas de mentir encore éhontément.
Photo des Invalides, alors que des manifestants partaient et d’autres arrivaient pour encore un moment :
Les pronostics politico-médiatiques, parlant d’un essoufflement et d’une résignation après le passage de la loi Taubira, ont été à nouveau déjoués.
Hier le ton était fut plus ferme, les gens étaient toujours très déterminés. Il y eut moins d’âneries au micro (l’absence de la traîtresse Barjot y étant probablement pour quelque chose) et les huées ont retenti quand c’était nécessaire.
Après la dispersion officielle, des milliers de personnes n’ont pas voulu abandonner l’esplanade des Invalides.
Des heurts notables ont éclaté avec la flicaille : grenades lacrymogènes balancées à gogo et en vain sur la foule, tirs de flashball sur les manifestants, affrontements au corps à corps, avec notamment de nombreux flics en civil très vicelards ; les CRS ont du reculer plusieurs fois, avant que les lieux se vident petit à petit. Nous y reviendrons.
Cette résistance déterminée et courageuse de nombreux jeunes Français fut réjouissante et réconfortante, alors que le pays sombre dans l’infâmie.Il y eut près de 300 interpellations au cours de la journée, dont au moins 200 gardes-à-vue, ce qui est beaucoup.
De nombreuses arrestations et séjours au commissariat ont été réalisés dans la plus totale illégalité, avant même le début de la manifestation : la police se fout des lois elle-même, suivant « les ordres ». -
Les mystères de l’arithmétique socialiste
« Manif pour tous », 26/05/2013, Esplanade des Invalides.
Décidément, les calculatrices du préfet de police s’enrayent
Polémia
Il faudra que le gouvernement socialiste explique comment un seul cortège pro mariage gay le 27 janvier sur une distance courte, c’est 150.000 personnes, et quatre cortèges anti mariage gay sur des distances longues, c’est encore 150.000 personnes.
Mystère de l’arithmétique socialiste ! Réalités du mensonge médiatique.
Polémia 26/05/2013