S’il est un signe du caractère violent de notre société, c’est l’expansion de ceux qu’il est convenu d’appeler les antifas, et qui radicalisent le grand mouvement de mai 68 contre les flics et contre tout ordre supérieur aux individus cela au moment ou on parle d’en célébrer le cinquantenaire.
On aimerait nous faire croire que le danger en France, ce sont les fachistes. En réalité les antifas sont absolument décomplexés et beaucoup plus dangereux comme vient de le démontrer l'affaire des incendies de voitures qui ont eu lieu, nuitamment, entre le 25 et le 26 octobre, à l'intérieur de la caserne de gendarmerie de Meylan en Isère. La revendication, sur une Plateforme informatique, indique que ce sont des femmes d'un mouvement féministe « dur », qui ont sévi. Ce site avait déjà servi pour d'autres revendications antifa. Il semble fiable. Et quand bien même ce mouvement féministe ne serait pas à l'origine de ces incendies, la rhétorique ultra-violente qu'il emploie mérite le détour. Elle nous renvoie à la perspective d'un Mai 68 "pour de vrai" et pas simplement dans le langage, une perspective pas vraiment rassurante !