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  • L’étonnant contraste des bruits furieux et du silence sépulcral

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    Bernard Plouvier

    En cette fin d’année 2018, alors que la Ripoublique française accepte le Diktat de Marrakech qui va accroître l’intensité de l’immigration exotique en Europe, le petit monde des journalistes à scandale retentit des cris d’orfraie de ces dames et des vociférations des messieurs, pour un motif jugé « très sérieux » : des manifestations hostiles auraient accueilli un joueur de football noir sur un terrain sportif de France !

    Que ces messieurs-dames (et autres personnes de sexe-genre indéterminé) veuillent bien se documenter : c’est par milliers de cas que sont quotidiennement entendus sur le sol français des injures racistes anti-Blancs.

    Que les cris et insultes racistes soient immondes, d’où qu’elles viennent, on l’admet volontiers. Mais il faut reconnaître que seules les rares insultes dirigées contre des Extra-Européens sont relevées par les maîtres de l’information, alors que le racisme anti-Blancs est systématiquement sous-traité, quand il n’est pas nié purement et simplement.

    Il est important de constater qu’au moment où ce joueur d’origine africaine se faisait conspuer stupidement, des racailles exotiques ravageaient la ville de Joué-les-Tours, dans la plus profonde indifférence des media bien-pensants et bien-disants.

    Dans cette cité, où l’on observe l’une des plus fortes concentrations maghrébines du Centre de ce que l’on nommait autrefois la France, le maire, pourtant fort peu excité dans la répression des troubles, avait instauré un couvre-feu pour les mineurs d’âge, tant cette cité est devenue infréquentable de nuit. En guise de réponse, de merveilleux rejetons de l’immigration extra-européenne ont fait flamber voitures et poubelles en une nuit de fiesta du style : « Vivre ensemble, c’est réellement l’enfer ».

    D’un côté, un footballeur noir fait un scandale public parce qu’on l’a insulté - pauvre chéri : si j’avais dû me révolter à chaque fois que l’on m’a traité, à Roubaix, Lille ou Douai, de « Face de craie », j’aurais usé vainement ma vie ! D’un autre côté, la racaille inutilement importée transforme une cité tourangelle en zone de guérilla urbaine.

    Dans le premier cas, les media hurlent à la mort. Dans le second, ils se font bénins, voire silencieux.

    Bizarre, bizarre. Vous avez dit bizarre, Macroniens ? Comme c’est bizarre !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pacte de Marrakech : quand Facebook et Le Monde vous disent quoi penser

    Des internautes, opposés au texte de l’ONU sur les migrations, se sont étonnés de tomber sur des messages du réseau social les renvoyant vers des articles des… Décodeurs du quotidien.
    Ils ont d’abord cru à une mauvaise blague. En partageant, ces derniers jours, sur Facebook, des articles ou vidéos hostiles au controversé « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », adopté lundi par la très grande majorité des pays de l’ONU, dont la France, de nombreux internautes ont eu la surprise de découvrir des messages et des liens renvoyant vers le site du Monde, qualifié de… « média de vérification » par le réseau social américain, et ses « Décodeurs », pour… « des informations supplémentaires sur le sujet ».

    « En gros, d’autres journaux « pas dans la bonne pensée » ne seraient pas fiables, mais Le Monde (ce qu’il est devenu…) est l’organe où lire la bonne parole et être bien rééduqué !! Cela s’appelle de la propagande », traduit l’un d’eux. Comme beaucoup d’opposants à la politique du président Macron, il est tombé sur le lien de l’article « “Vendre la France à l’ONU” : de Trump aux « gilets jaunes », itinéraire mondial d’une intox », signé par le service factchecking du quotidien. « Ce n’est pas la première fois que Facebook tente d’influencer le public en sortant de son rôle », ajoute-t-il.

    En pointe dans la dénonciation du texte des Nations unies, l’activiste et membre du blog Fdesouche Damien Rieu n’a pas non plus échappé à la surveillance du puissant réseau de Mark Zuckerberg. En partageant sa vidéo « contre le dangereux Pacte de Marrakech pro-migrants », un message automatique indique ainsi : « Avant de partager ce contenu, sachez que Les Décodeurs du Monde a des informations supplémentaires sur le sujet. » En dessous, un lien direct renvoie sur leur site pour un avis autorisé.

    « On a l’impression d’être dans une mauvaise caricature de Big Brother. Mais c’est contre-productif : ça donne envie d’encore plus partager la vidéo comme me l’ont signalé de nombreux amis, remarque Damien Rieu, contacté par Valeurs actuelles. Le Monde, comme toute la presse, se sent investit d’une mission pédagogique sur les citoyens qui votent et pensent mal car ils seraient forcément « mal informés ». Difficile pourtant d’imaginer déontologiquement pire que de faire la police de la pensée pour un GAFA. »

    En janvier dernier, le Canard enchaîné rapportait dans un article, intitulé « Entre Le Monde et Facebook, un beau conte de « fake » », que le géant du Net collaborait avec le quotidien du soir pour traquer les fake news sur ses pages, fréquentées par 33 millions d’abonnés en France. « Julien Codorniou, le vice-président de Facebook chargé des partenariats, qui vit à Londres, est membre du… conseil de surveillance du « Monde » ! », précisait le palmipède. Et ce dernier est même un « grand ami de Xavier Niel – le coproprio du quotidien ».

    « La romance entre Facebook et Le Monde, elle, a réellement démarré en février 2017 », écrivait encore le Canard. Un temps « pris d’un doute » éthique, Le Monde « a soulagé illico sa conscience », ajoutait même l’hebdomadaire, parlant de « pragmatisme financier ». Quelques jours plus tard, « le quotidien de référence » finissait par justifier son « partenariat » rémunéré avec la plateforme, comme « plusieurs autres médias français dont Libération ou l’AFP », tout en jurant qu’il « n’entrave en rien notre indépendance éditoriale ».

    Il faut « démonter les discours trompeurs »

    Depuis, les Décodeurs du Monde se sont employés à « mettre l’information en forme et la remettre dans son contexte » selon des critères aussi obscurs que subjectifs, y compris sur le Pacte sur les migrations de l’ONU, « devenu la base d’une théorie conspirationniste dans le mouvement de protestation français » des « gilets jaunes ». « Les Décodeurs nous ont déjà prouvé qu’ils étaient capables de se dépasser dans la mauvaise foi militante. C’est quasiment devenu un art chez eux. Je suis admiratif », souligne Damien Rieu.

    « Ils noient le poisson, notamment en utilisant des critiques trop grossières pour disqualifier toutes les autres, poursuit l’activiste identitaire. Ils ne laissent pas de place pour un point de vue contradictoire, par exemple celui de Sandrine Maljean-Dubois, directrice de recherche en droit international au CNRS, qui explique que « les formulations normatives pourront être utilisées devant les tribunaux pour créer des obligations ». C’est soviétique et partisan. » Le texte des Nations unies lui-même appelle d’ailleurs à « mettre à disposition de tous les citoyens des informations objectives, claires et fondées sur des données factuelles » pour « démonter les discours trompeurs qui donnent une image négative des migrants ». La boucle est bouclée.

    Valeurs Actuelles

    http://www.fdesouche.com/1125475-pacte-de-marrakech-quand-facebook-et-le-monde-vous-disent-quoi-penser-valeurs-actuelles

  • Zoom – Jean-Michel Vernochet : Mai 68, clap de fin !

     

    Pour achever (dans tous les sens du terme) l’année anniversaire de Mai 68, Jean-Michel Vernochet publie « En l’an 68 » aux éditions Sigest. L’écrivain et géopolitologue revient sur les origines de cette véritable Révolution, à savoir comment des minorités agissantes se sont organisées pour faire triompher l’idéologie ultra libérale-libertaire. Ainsi que sur ses conséquences : l’élimination des classes laborieuses par le déclassement et le chômage de masse.

  • Gilets Jaunes. Face à l’immigration et à la propagande, la révolte des « minus »

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    Par Pierre Lours, essayiste et romancier, auteur de La Révolte des silencieux ♦ Tant va la cruche à l’eau qu’elle se brise…et que se  réveillent les insatisfactions et les malaises existentiels qui minent les Français. Ils ne supportent plus de voir leurs préoccupations ignorées et interdites d’antenne, de paroles publiques et même parfois de conversations privées. C’est contre ce bâillonnement étouffant et ses conséquences concrètes sur leur vie que les gilets jaunes crient leur colère et s’érigent aux ronds points contre la marche infernale de cette société mécanique inhumaine et méprisante.

    Coût de l’immigration : préoccupation du peuple, pas des élites

    Au premier rang des interdits, la question de l’immigration est d’autant plus ressentie qu’elle entre en concurrence financière directe avec les besoins des 9 millions de nos concitoyens placés sous le seuil de pauvreté. En 2012, Jean Paul Gourevitch  évaluait déjà à 17  milliards le coût de l’immigration sur le sol français.

    La suppression maladroite et hautement symbolique de l’impôt sur la fortune et l’optimisation fiscale dont bénéficient les  Google, Amazone, Facebook, Apple et Microsoft sont venues provoquer la colère de « cellesetceux » qui tirent le diable par la queue alors que les milliardaires de la silicone vallée jouent les généreux en Afrique ou ailleurs pour se faire une bonne santé médiatique et pénétrer ces nouveaux marchés ! Et ce n’est pas le taux ridiculement bas envisagé pour faire payer ces géants du net qui va calmer la colère.

    En fait, les Français au gilet jaune soutenus par plus de 70 % de la population ne se retrouvent pas dans les préoccupations des journalistes bobos soldés par les oligarques propriétaires des médias et vendus au mondialisme financier et politique par conviction ou nécessité de conserver leur emploi : écologie catastrophiste, immigrationnisme, manipulations biologiques, procréation médicalement assistée et gestation pour autrui… on est bien loin des préoccupations de nos concitoyens.

    Une révolte contre les « fuck news » des médias de propagande

    Alors face à l’ignorance de leurs angoisses, en butte à la morgue de la caste  des petits morgeux prétentieux (mord gueux ?) paradant dans les arcanes du pouvoir, des « fake news » fleurissent périodiquement sur le net comme des provocations, des cris de désespoir, des protestations véhémentes et extravagantes contre ce que l’on pourrait appeler les « fuck news » abrutissantes et manipulatrices des journalistes propagandistes de la foi politiquement conforme.

    En somme, des exutoires contre des bobards… au premier rang desquels la fameuse nécessité de « sauver la planète », comme si depuis sa naissance il y a  4 milliards d’année elle avait eu besoin de l’homme pour exister! Quelle  mégalomanie que de prétendre avoir une influence significative sur la vie ou la mort de notre astre ! Quelle hypocrisie de cacher sous une apparente attitude généreuse pour les générations futures une volonté de détruire la civilisation occidentale industrialisée à coup de taxe carbone !

    Autre bobard : faire croire que l’immigration est l’avenir de l’homme. C’est pourtant la dernière manœuvre de  l’ONU avec le pacte de Marrakech qui conduira  à la submersion et à la destruction des nations développées sans pour autant assurer une vie meilleure aux immigrés et à leur pays d’origine.

    Face à ce mépris des Français qui s’est installé depuis 40 ans, de Pompidou qui met les finances de l’Etat dans les mains des banquiers,  à Giscard qui sacrifie l’unité nationale en encourageant l’immigration, de Mitterrand renonçant au socialisme à la française pour rejoindre le libéralisme européen, à  Chirac qui abandonne ses grandes envolées patriotiques pour inféoder lui aussi notre pays à l’Europe mondialiste et technocratique, de Sarkozy bafouant  le vote de 2005 des Français contre la constitution européenne, à Hollande qui oublie illico élu que « la Finance c’est l’ennemi », et enfin Macron, qui après avoir déclaré avec grandiloquence aux Français qu’il les aimait, accuse la France d’avoir commis lors de son entreprise coloniale des  crimes contre l’humanité et lui nie par ailleurs toute spécificité culturelle. Face à toutes ces trahisons tranquilles et relayées par des médias inféodés, il  ne faut pas s’étonner des accès de colère et de violence.

    Une révolution sans violence est-elle possible ?

    Mais quelle révolution a évité ces regrettables dérives ? Notamment pas celle de 1789 qui est pourtant fêtée et cautionnée chaque année et sert de référence pour tous ceux qui aujourd’hui font semblant de s’émouvoir des débordements violents qu’ils ont eux-mêmes mis en scène et instrumentalisés avec l’aide de sauvageons et d’extrémistes pour déconsidérer la cause du peuple de France.

    Il est d’ailleurs amusant de voir que ceux qui ont voté Macron par peur des troubles qu’auraient suscitées l’élection hautement improbable de Marine Le Pen, tremblent maintenant des errements de leur champion inexpérimenté.

    En fait, pour paraphraser Clémenceau, la politique est trop sérieuse pour la laisser entre les mains des politiciens et des technocrates  qui sont tentés d’abuser de leurs rentes de situation comme d’autres font de l’abus de biens sociaux. C’est pour éviter cette dérive que la démocratie représentative doit être contrôlée et complétée par des mécanismes de démocratie directe, notamment le référendum d’initiative citoyenne qui sera un aiguillon indispensable pour que nos représentants ne nous oublient pas et ne perdent pas de vue leur mission !

    « Le désespoir en politique est une sottise absolue ». La révolte des gilets jaunes démontre par sa vigueur, sa vérité, son courage et sa légitimité combien cette sentence est vraie. Grâce à eux, la France se débarrassera peut être des carcans multiples qui la séparent de son histoire et de son génie, tel un Gulliver entravé par des minus !

    Pierre Lours 26/12/2018

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-immigration-propagande-revolte-minus/

  • Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

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    « Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre du Système et de ses porte-parole politiques et médiatiques. Face aux problèmes de cohabitation engendrés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam, le Vivre ensemble est à l’évidence la nouvelle réponse de nos dirigeants. La question qui se pose alors est de savoir s’ils sont conscients que la logique de ce concept aboutit à la création d’un nouveau pays en lieu et place de la France.

    Le Vivre ensemble remplace l’assimilation et l’intégration

    Derrière ce slogan qui paraît a priori bien anodin, c’est en effet un bouleversement de grande ampleur que le Système introduit subrepticement sur la scène publique. D’abord, parce que la théorie du Vivre ensemble vient remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

    Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait. Concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

    Cette conception a été abandonnée dans les années soixante-dix pour laisser la place au principe d’intégration selon lequel l’étranger peut conserver son identité d’origine mais doit s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

    Or, depuis que l’islam est devenu une composante dominante du phénomène migratoire, cette seconde conception a elle aussi été abandonnée pour une troisième formule, celle du Vivre ensemble. Notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée et qui renvoie sans le dire à une vision communautariste : chacun conserve son identité, ses coutumes et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

    Le Vivre ensemble représente une exigence insupportable pour les Français

    Cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. En effet, l’effort n’est plus exigé des étrangers, mais des Français de souche qui ont la quasi-obligation d’accueillir les migrants et de s’adapter à leurs mœurs et à leur religion. Derrière les bons sentiments auxquels renvoie la formule, ce mot d’ordre représente en effet une exigence terrible tellement contraire à la nature des peuples que personne ne veut s’y soumettre. Les immigrants n’ont aucune envie de vivre avec nous, ils veulent seulement vivre chez nous comme chez eux. Les Français, de même que les Européens de souche, cherchent de leur côté à vivre loin des zones d’immigration. Les bobos, les patrons  et les gouvernants de l’oligarchie, eux-mêmes, qui prêchent pourtant le vivre ensemble se gardent bien personnellement de le pratiquer.

    Car la logique du Vivre ensemble conduit à la création d’un nouveau pays

    Cette formule introduit en effet un concept particulièrement dangereux car la logique du Vivre ensemble change complètement la problématique du traitement de l’immigration. Il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il faut faire vivre sur le même sol des communautés radicalement différentes, chacune conservant son identité et toutes ayant les mêmes droits. Dès lors, il n’y a qu’une solution pour satisfaire à une telle exigence : créer un nouveau pays. Ou, à tout le moins, construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme la collectivité de ceux qui résident sur le territoire seulement soumis à un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.

    Les Suédois, qui sont manifestement en pointe sur cette question, ont été, il y a quelque temps, la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus. « Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant.  Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions… Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

    Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?

    Certes, cette campagne baptisée « le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et la France n’en a pas encore connu de comparable. Pourtant ce message montre bien que le Vivre ensemble conduit naturellement à l’avènement d’un pays neuf qui appartiendrait autant aux migrants qu’aux Français de souche.

    Si donc les tenants du Système font la promotion du Vivre ensemble en toute connaissance de cause, on peut légitimement s’interroger sur leurs motivations. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, auraient-ils choisi, pour ne pas assumer une politique courageuse d’arrêt de l’immigration, de suivre la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture avec notre nation ?

    Si tel est le cas, les Français sont en droit de le savoir. Sur un tel sujet qui engage leur avenir en tant que peuple, ils sont même en droit d’être consultés directement et explicitement.

    Crédit photo : Eu civil via Flickr cc

    https://lignedroite.club/avec-le-vivre-ensemble-le-systeme-a-t-il-renonce-a-la-france/

  • Le marché, est-ce la même chose que le capitalisme ? Par Javier Portella

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    Par Javier Portella, écrivain espagnol francophone, essayiste ♦ Lors de récentes déclarations au Figaro, Jean-Claude Michéa, reprenant une idée déjà exposée dans L’Empire du moindre mal, s’en prenait à « la droite qui vénère le marché et vomit ses conséquences ». Ce qu’il entend par là est très clair : il faut vomir tous les deux à la fois, s’attaquer aussi bien à la cause du mal qu’à ses conséquences. Le contraire relève de l’ignorance ou de l’hypocrisie.

    L’idée, exprimée d’une façon percutante, est clé : elle condense ce que pense aussi bien la gauche anticapitaliste, incarnée de façon notoire par un Michéa, que la droite qu’on peut qualifier aussi d’anticapitaliste (« nouvelle », l’a-t-on appelée il y a cinquante ans) et dont la pensée est incarnée, de façon également notoire, par un Alain de Benoist.

    Parlons donc du marché, ou du capitalisme, puisqu’on les tient d’habitude pour la même chose. Que faut-il entendre par combattre et abolir les méfaits du marché ou du capitalisme ? Il a raison, Michéa : c’est absurde (ou hypocrite) de vomir seulement l’état de fait d’un monde dont la précarité frappe de plus en plus de gens, et dont la perte de principes,de racines et de beauté fait que tout plonge dans l’absurdité et le non-sens. Il faut s’attaquer à la cause – l’une des causes, la plus immédiate, sans doute – de tant d’errements. Il faut combattre le marché qui, dominant l’ensemble de la vie, a pour nom capitalisme.

    Il faut combattre le marché. Mais pour mettre à sa place… quoi donc ?

    Ah, la grande question ! Car cette question a reçu dans la réalité historique une réponse aussi claire que tranchante – et qui fait froid dans le dos. C’est la réponse bien connue selon laquelle on met fin aux errements du capitalisme en éradiquant le marché, en liquidant la propriété privée et en la remplaçant par la propriété collective (enfin, collective… : étatique) des moyens de production.

    Ce n’est pas là ce que proposent un Jean-Claude Michéa ou un Alain de Benoist. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Mais de quoi s’agit-il alors ? Il s’agit de transformer de fond en comble le capitalisme, d’en combattre les turpitudes, outrecuidances et folies sans pour autant démolir sa base : la propriété et l’économie de marché qui sont le substrat sur lequel elles se tiennent – tout comme ce même substrat soutient l’ensemble des systèmes économiques qui, avec la seule exception du communisme, ont vu le jour depuis le début des temps.

    Il reste la question essentielle : en quoi consisterait, de quelle façon s’articulerait une telle conjonction, disons-le ainsi, de marché et d’antimarché, de capitalisme et d’anticapitalisme ? Il reste une telle question (rien de moins !), mais c’est bien de cela – d’une pareille conjonction des contraires – qu’il s’agit. Du moins pour moi, et j’entends que pour les auteurs dont je parlais aussi, même si je ne suis pas tout à fait sûr qu’ils approuveraient une telle façon, si « réformiste », diront certains, de voir les choses.

    Et c’est là justement le problème. Car voilà quelque chose qui, tout en étant d’une importance décisive, est susceptible d’être mis en discussion. Ce n’est pas quelque chose qui serait absolument clair, d’emblée, sans l’ombre d’un doute.

    Mais si l’affaire n’est pas aussi claire qu’il le faudrait, c’est aussi parce qu’il y a une question terminologique qui l’embrouille. Les noms n’ont rien d’éthéré ou d’évanescent : ils sont pleins de poids et de densité, d’odeur et de saveur. Les noms capitalisme et socialisme sont gros de la signification qu’ils ont acquise tout au long de leur parcours historique et, en particulier, à travers l’action de ceux qui ont prétendu nous libérer du premier des deux. Si l’on veut donc libérer vraiment le monde des méfaits du capitalisme, la première chose qui s’impose, c’est de trouver un terme exprimant aussi bien ce qu’il faut maintenir que ce qu’il faut abolir.

    En ce sens, un nom comme celui d’illibéralisme, lancé par le dirigeant hongrois Viktor Orbán, reflète assez bien, quant à la dimension politique de la chose, ce que je veux dire. Des termes comme social-marché ou capital-socialisme– tout un oxymoron : indispensable quand il s’agit d’une conjonction des contraires – pourraient exprimer la même chose pour ce qui est de la dimension économique de celle-ci.

    Le marché, ce n’est pas le capitalisme

    Ce qui a été dit jusqu’ici (et ce qui va suivre) n’a strictement rien à voir avec la vision social-démocrate des choses. En accomplissant des réformes et en lui apportant des raccommodages voués à le renforcer, c’est le capitalisme que la social-démocratie défend et encourage de toutes ses forces : le capitalisme dans sa puissance maximale, dans ce qu’il a de plus essentiel.

    C’est tout le contraire qui est défendu ici. Or, voilà que le malentendu perce à nouveau et il convient de le dissiper une fois pour toutes : le marché et la propriété ne sont pas l’essentiel du capitalisme. Ils n’en sont que la base, le substrat. Comme ils étaient aussi le substrat – nous l’avons déjà souligné – sur lequel, mettant chaque fois en œuvre un esprit, un imaginaire profondément différent, se tenaient, entre autres, la vie économique de l’Antiquité gréco-romaine, celle du Moyen-Âge ou celle de la Renaissance. Ce qui définit le capitalisme, ce qui le rend unique, c’est l’ambition de tout soumettre – la vie, le monde, la nature, les espoirs, les rêves… – à l’emprise de l’économique, à l’avidité marchande. À cette avidité sans bornes qui imprègne l’air du temps et dont la démesure effrénée fait, par exemple, que le grand capital s’intéresse de moins en moins à la production de choses pour, développant la spéculation autour de chiffres, titres et monnaies, tourner en rond sur lui-même, inépuisable, comme s’il était à la recherche de l’infini – de ce progrès infini, disaient-ils quand ils y croyaient encore, qui ne peut déboucher que sur la mort de la terre. Et sur celle de l’esprit.

    C’est cela, c’est cette mort qu’il faut extirper. Avec des forceps, si c’est nécessaire. Non pas, pourtant, pour qu’on arrête d’avoir et de posséder, non pas pour qu’on arrête de produire et d’échanger, d’investir et de gagner. De gagner aussi ! Disons-le clair et net : il s’agit aussi de gagner, de profiter, de prendre des bénéfices sur ce qu’on a investi… Ce n’est pas le plus important dans la vie, l’obsession du gain et de l’argent doit absolument quitter le centre du monde. Mais s’il ne s’agissait plus de gagner et de profiter– tout en y mettant de la mesure, des bornes, des limites –, qui diable se risquerait, investirait, produirait ?

    Tout cela doit rester, tout cela doit être sauvegardé. Non pas à la façon d’aujourd’hui, mais dans des termes différents. Dans des termes semblables en un sens  – disons-le avec cet exemple – à ceux qui sont de mise dans ce qu’on appelle le domaine des petites et moyennes entreprises : ce domaine de la production qui sait et assume que l’hybris de l’illimité n’est pas de mise ; ce domaine essentiel pour produire des choses et non pas du vent, qui n’a rien à voir avec la spéculation financière, usurière et mondialiste. Il a si peu à voir avec lui qu’il fait même partie de ses victimes.

    Voilà le principe, voilà l’idée. Mais comment la mettre en œuvre ? Comment, à partir de là, les choses peuvent-elles s’agencer, s’articuler ? Quelles digues faudrait-il dresser, quels vannes ouvrir, quels encouragements donner, quelles contraintes fixer, quelles institutions créer pour que les hommes – ces hommes qui n’ont plus rien de grand, de beau, de sacré à leur portée –arrêtent de faire ce quisemble être devenu leur impulsion première : avoir et posséder des objets, des produits, voire des signes et des virtualités ;impulsion folle, effrénée,pour avoir e t posséder qui s’est emparé des hommes (je parle de l’esprit du temps, pas des seuls possédants) dès qu’on a décrété qu’il était aussi possible que nécessaire de « laisser faire[et] laisser passer » tout ce qui par la tête des hommes passerait.

    Répondre à de telles questions est une tâche immense, énorme. Raison de plus pour l’aborder d’urgence quand on dénonce – et la dénonciation est plus que justifiée – qu’il est ridicule de « vénérer le marché et de vomir ses conséquences ». Aussi ridicule que si on continuait de vomir tous les deux sans savoir (ou sans dire) quoi mettre à la place.

    Javier Portella 23/12/2018

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/le-marche-est-ce-la-meme-chose-que-le-capitalisme-par-javier-portella/

  • «Le Pacte de Marrakech est un appel à la censure des médias politiquement incorrects»

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    par Alexandre del Valle 

    Beaucoup d’encre a déjà coulé à propos du fameux Pacte signé à Marrakech ce début de semaine par 148 pays-membres des Nations unies. Ses rédacteurs rappellent que ce texte visant à réguler des migrations plus «sûres» serait «non-contraignant». Mais rien n’empêchera ultérieurement les États signataires et les instances européennes de «judiciariser» des pans entiers dudit Pacte. Le Pacte sous-entend d’ailleurs que les États d’accueil ont le devoir d’octroyer des droits et des aides financières aux migrants «sans discriminations» (réguliers ou illégaux), ce qui revient à supprimer toute différence entre le national et l’étranger, bref, à démanteler moralement les souverainetés pourtant nominalement reconnues par les rédacteurs.

    Un appel à la censure

    «Encourager un débat public fondé sur l’analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues»

    Objectif 17 du Pacte de Marrakech

    Le Pacte de Marrakech incite les médias à combattre et limiter tout discours hostile à l’immigration, sous peine d’être privés de financement public par les gouvernements, eux-mêmes sommés de se soumettre à la doxa diversitaire qui transparaît du début à la fin du texte onusien. C’est ainsi que l’objectif n°17 du Pacte appelle à «éliminer toutes les formes de discrimination et encourager un débat public fondé sur l’analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues». Il invite ainsi les médias à s’impliquer dans un projet politico-gestionnaire en tant qu’ «acteurs» de la «Migration». Avec eux, «les milieux universitaires», «le secteur privé» ou encore les «institutions nationales de défense des droits de l’homme» (ce qui inclut les ONG qui affrètent des bateaux pro-clandestins comme l’Aquarius), sont tous appelés à combattre les idées qui ne vont pas dans le sens de l’immigrationnisme béat. Cet Objectif n°17 pousse à diaboliser les intellectuels, les journalistes et les politiques qui, dans le cadre du futur débat sur l’immigration annoncé par Emmanuel Macron notamment, afficheraient leur souci de contrôler l’immigration et a fortiori de réduire ou supprimer les aides financières croissantes accordées aux migrants clandestins que le Pacte met sur le plan que les migrants légaux.

    Sur Internet aussi

    Dans les mesures à mettre en œuvre pour «atteindre cet objectif», les rédacteurs du Pacte entendent «promouvoir une information indépendante, objective et de qualité, y compris sur Internet». Intention dont on ne manquera pas de relever l’ironie alors que ces dernières semaines, c’est justement sur le Net qu’a été dénoncé (au départ à partir des États-Unis) ce Pacte migratoire controversé. Cette prise de conscience déplorée par les rédacteurs du Pacte a d’ailleurs déclenché une polémique dans de nombreux pays occidentaux: rétractation de l’Italie et de l’Autriche, refus de la quasi-totalité des pays d’Europe centrale et orientale, «gel» de la signature en Suisse après le référendum sur la primauté du droit national ; crise gouvernementale en Belgique (face au refus de la NVA flamande de signer le Pacte), et prudence habile du Président Macron qui a préféré ne pas s’afficher à Marrakech en y envoyant Jean-Baptiste Lemoyne. Les rédacteurs et soutiens du Pacte migratoire se sont ainsi contentés de fustiger les opposants au texte onusien sans jamais en délivrer le contenu lui-même et en s’abritant sur l’ubuesque affirmation du caractère «non-contraignant». Les rédacteurs de l’accord de Marrakech et leurs soutiens politiques sont d’ailleurs déterminés à «sensibiliser les professionnels des médias aux questions de migration et à la terminologie afférente». On observera que la contradiction flagrante d’un débat prétendument «objectif» sur l’immigration et d’un corps de métier journalistique «sensibilisé» à une terminologie «positive sur la Migration» ne semble pas heurter outre mesure la «sensibilité» rédactionnelle des Nations unies et des lobbies diversitaires qui soutiennent le Pacte.

    Des divergences de perception quant à l'immigration seront considérées comme des manquements éthiques.

    Ses rédacteurs comptent ainsi faire respecter cette «terminologie» spécifique «en instituant des normes déontologiques pour le journalisme» (et la publicité). Le mot est lâché: en parlant de «déontologie» - au mépris de celle déjà instituée en France et ailleurs - les rédacteurs entendent par conséquent mettre toute divergence de «perception» à l'égard des migrants du côté du manquement éthique et professionnel, ce qui induit la logique de sanctions corrélatives. Si en principe ces sanctions sont le fait d'une commission paritaire, le Pacte appelle officiellement les États à sanctionner les non-immigrationnistes en supprimant les subsides étatiques des médias qui «dévieraient» du message nécessairement positif sur «le Migrant»... une menace qui a d'ailleurs déjà plané sur l'hebdomadaire Valeurs actuelles à la suite d'une couverture choc montrant une femme musulmane voilée. Le petit ajout dans le texte du Pacte: «dans le plein respect de la liberté de la presse» ne trompera d'ailleurs personne, car ce droit repose sur la liberté d'opinion et la liberté d'expression, droits soumis à des limites. La Cour européenne des droits de l'homme rend d'ailleurs régulièrement des verdicts dans des affaires où il est question de savoir si l'interférence du gouvernement - prévue par la loi - avec le droit à la liberté d'expression d'un individu est légitime ou non. Or ce que fait le Pacte, tout non-contraignant qu'il soit, c'est bien élargir les conditions de légitimité de cette interférence. La boucle est bouclée.

    L'auteur, Alexandre del Valle, géopolitologue, docteur en histoire contemporaine, consultant et essayiste, est professeur de géopolitique et de relations internationales. Il vient de publier La Stratégie de l’intimidation, du terrorisme jihadiste à l’islamiquement correct (éd. L’Artilleur, mars 2018).
    - Source : Le Figarovox

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/12/14/le-pacte-de-marrakech-est-un-appel-a-la-censure-des-medias-politiquement-i.html

  • Gérard Larcher faiseur de roi à droite : et si la déroute de Macron lui donnait des idées ?

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    L’état de grâce médiatique de François-Xavier Bellamy aura été de courte durée. Alors qu’il était pressenti pour conduire la liste LR pour les européennes, le président du Sénat, Gérard Larcher, vient de siffler la fin de la récréation. Trop conservateur. Trop à droite. Logique : Gérard Larcher, par son parcours et son âge, est par excellence le baron de cette droite LR qui a depuis longtemps oublié ce que peut être la jeunesse, les convictions et pour qui les mots « peuple », « identité » et « conservatisme » sont des gros mots.

    Que François-Xavier Bellamy se rassure. Gérard Larcher lui a rendu service. Le cadeau de Laurent Wauquiez, à la recherche d’un responsable pour la défaite de sa liste en mai, était empoisonné. Une personnalité de son envergure se serait abîmée dans cette aventure. Le président du Sénat a aussi rendu service à la recomposition à droite : la liste LR sera donc conduite par un Larcher-compatible, consensuel, transparent. Nicolas Dupont-Aignan et le Rassemblement national n’en demandent pas mieux.

    Mais le président du Sénat, avec ce nouvel arbitrage, s’impose de plus en plus, au sein d’une droite où Laurent Wauquiez peine à imprimer sa marque et son autorité, comme le nouvel homme fort. Dans un parti qui est siphonné d’un côté par Emmanuel Macron, de l’autre par Nicolas Dupont-Aignan, il pourrait apparaître comme la solution, le recours. Faute de mieux, bien sûr. Pas pour conduire la liste aux européennes. Il n’a plus l’âge et le CV de concourir dans la catégorie des poids légers.

    Larcher candidat de la droite aux présidentielles… Vous haussez les épaules ? Comment une telle idée ne ferait-elle pas son chemin dans certaines têtes, et peut-être la sienne ? Au moment où tout le monde s’accorde à dire que le quinquennat d’Emmanuel Macron est terminé et que, dans la gestion désastreuse de la crise des gilets jaunes, les carences de sa personnalité (sa jeunesse, son absence d’expérience d’élu local, de « rondeur ») ont pesé lourd, au moment où le Président n’ose sortir de l’Élysée et où la crise est devenue politique, comment ceux qui ont porté Emmanuel Macron au pouvoir, le « parti de la raison », ne songeraient-ils pas à y installer, à la place du « gamin » actuel – pour reprendre la formule de Luc Ferry -, une bonne figure paternaliste et consensuelle ? Le centre mou conserverait le pouvoir. Gérard Larcher, filloniste ayant appelé à voter Emmanuel Macron en 2017, a donné tous les gages.

    Le scénario prendrait quelque consistance si Emmanuel Macron, plus ou moins contraint par les événements, venait à démissionner. Conformément à la Constitution, Gérard Larcher deviendrait président de la République par intérim. L’image rassurerait une opinion de nouveau mise sous tension avec la perspective de l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. Quant à Gérard Larcher, il pourrait vouloir réussir là où Alain Poher, il y a presque cinquante ans, avait échoué. Après tout, on ne devient jamais président du Sénat par hasard. Le printemps 2019 prendra-t-il des airs d’avril 1969 ?

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/gerard-larcher-faiseur-de-roi-a-droite-et-si-la-deroute-de-macron-lui-donnait-des-idees/

  • SI, LE PACTE DE MARRAKECH EST BIEN « CONTRAIGNANT » !

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    Pas de panique, nous explique-t-on, le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », dit aussi « pacte de Marrakech », du nom de la capitale du Maroc où il a été signé lundi, n’est « pas contraignant ». Il se s’agirait que d’un manifeste respectueux de la souveraineté des Etats. C’est faux.

    Du ministère des Affaires étrangères aux « Décodeurs » du journal Le Monde, tous sont unanimes : il n’y a rien à craindre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, sinon le profit que les « populistes » cherchent à en tirer. Les « Décodeurs » du Monde l’assurent : il n’a qu’une « valeur symbolique » et, « à aucun moment, la souveraineté des pays n’est remise en question par le pacte des migrations ». Ce pacte n’est rien d’autre qu’un texte qui énumère des « recommandations ».

    Or, comme l’a affirmé Marine Le Pen dès le 3 décembre, dénonçant « une campagne de désinformation organisée par le quai d’Orsay sur le caractère prétendument anodin de ce texte » (vidéo ci-dessous), le pacte de Marrakech ouvre bien « la boîte de Pandore de la submersion migratoire », et va s’imposer dans le droit international.

    Tous les paragraphes, affirme la présidente du Rassemblement national, commencent par la formule : « Nous nous engageons à… » Tous, non, mais pas loin : dans les 41 pages du texte, on compte pas moins de 48 fois la formule « Nous nous engagerons à… » ! Exemples :

    «  Nous nous engageons collectivement à améliorer la coopération en matière de migration internationale  »

    «  Nous nous engageons à faciliter et à garantir des migrations sûres, ordonnées et régulières, dans l’intérêt de tous  »

    « Nous nous engageons en outre à prendre les mesures nécessaires pour délivrer aux migrants, à toutes les étapes de leur migration, les papiers et actes d’état civil dont ils ont besoin »

    « Nous nous engageons à ménager des options et des filières de migration régulière pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre et le travail décent compte tenu des réalités de la démographie et du marché du travail, optimiser l’accès à l’éducation, défendre le droit à la vie de famille et répondre aux besoins des migrants qui se trouvent en situation de vulnérabilité »

    « Nous nous engageons à mettre en place des procédures accessibles et adaptées pour faciliter toute transition d’un statut à un autre et informer les migrants de leurs droits et obligations, afin qu’ils ne se retrouvent pas en situation irrégulière dans le pays de destination »

    « Nous nous engageons à renforcer les pratiques qui permettent aux migrants en situation irrégulière de demander un examen de leur dossier individuel qui serait susceptible de déboucher sur leur régularisation », etc.

    Certes, il est écrit au début que « le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant », mais il est écrit ensuite, et cela a été signé par les chefs d’Etat ou représentants de près de 150 pays, dont la France en la personne du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne, que « le Pacte fait autoritéde par sa nature consensuelle, sa crédibilité, l’appropriation collective dont il fait l’objet, sa mise en œuvre conjointe et ses mécanismes de suivi et d’examen ».

    Les signataires se sont même mis d’accord pour parapher ces deux formules, pour le moins « contraignante » : « Nous appliquerons le Pacte dans nos pays respectifs et aux niveaux régional et mondial », et « le Pacte devra être mis en œuvre dans le respect des droits et des obligations découlant du droit international ».

    Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières implique donc bien que, demain, un juge pourra tenir ce document officiellement signé par la France comme un texte juridique, et donner droit à toute réclamation se basant sur les « droits » infinis qui y sont énumérés, pour condamner la France, ou tout autre pays, au respect de ses « engagements ».

    Les juges du Conseil d’Etat, de la Cour de justice de l’Union européenne, de la Cour européenne des droits de l’homme, etc. sauront rappeler aux Etats « les obligations que leur fait le droit international », formule figurant, elle aussi, dans le texte adopté.


    https://info-nations.eu/si-le-pacte-de-marrakech-est-bien-contraignant/