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  • Livres • C'est la gauche qui a fait le fascisme

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    1841978860.4.jpgPar Philippe Ménard

    Les « antifas » sont des archi-sots. Ils l'ont toujours été.

    Frédéric Le Moal a livré une somme sur le fascisme dont le premier et immense mérite est de parler... du fascisme. Le fascisme italien. Le fascisme de Mussolini. Et Frédéric Le Moal pose une question simple : qu'est-ce que le fascisme ? Il y répond longuement. C'est un des fils de la Révolution française. C'est un socialisme. C'est un étatisme. C'est un totalitarisme. C'est une histoire violente et sanglante, où la haine du christianisme se mêle au nationalisme, le rejet féroce du libéralisme à l'amour de l'État. C'est une volonté de révolution permanente qui se radicalise sans cesse - mais échoue (heureusement) à devenir aussi puissant que le totalitarisme soviétique ou nazi. Car l'Église, la monarchie, les différences régionales d'une Italie à peine réunie, les forces conservatrices, en un mot, lui ont fait barrage, outre que la personnalisation du pouvoir, tout entier incarné par Mussolini, lui a été fatale une fois le dictateur déchu (1943). Et la guerre n'a pas aidé.

    L'auteur non seulement raconte par le menu la progression totalitaire du mouvement puis du gouvernement, sur plus de vingt ans, mais en plus cite abondamment les oeuvres du Duce, les journaux du parti : ce qu'il dit de la nature profondément révolutionnaire du fascisme n'est pas une reconstruction idéologique a posteriori mais le lent et véridique dévoilement du vrai fascisme, tel qu'il a été, enfin débarrassé des oripeaux réactionnaires dont l'a affublé le communisme antifasciste. Ce que l'insulte « fasciste » recouvre aujourd'hui, de même que son grotesque doublon, les « antifas » (aux méthodes précisément fascistes), est l'inverse de la réalité vécue par les Italiens. Le fascisme, progressiste, anticapitaliste, antisémite, anticlérical (et même anticatholique), antibourgeois, antidémocratique, rêvant de forger un homme nouveau, le fascisme est de gauche. De Gaulle, Poujade, Trump, Sarkozy, Le Pen, Bush, Poutine et Chirac (pour reprendre et compléter la plaisante liste que dresse l'auteur) sont aussi fascistes qu'ils sont sardines à l'huile.

    Revenons sur quelques point cruciaux de l'histoire que nous raconte l'auteur. Tout d'abord, le Mussolini socialiste se transforme naturellement en Mussolini fasciste, sans se renier en rien. C'est l'époque où tous les socialismes tendent au totalitarisme, remède pervers aux désillusions libérales - déjà ! Ensuite, c'est la Révolution française qui met en place un paradigme redoutable : l'absolutisme du pouvoir politique et le contrôle total que l'État doit exercer sur la vie des citoyens, le culte d'une nation sacrée à laquelle on doit une absolue obéissance, la régénération nécessaire du peuple par la contrainte. La Révolution informe le fascisme. C'est d'ailleurs l'accomplissement d'une épiphanie révolutionnaire qui pousse l'Italie dans les bras de l'Allemagne nazie. Enfin, il a existé des fascismes tant les courants étaient nombreux mais tout tendait vers le Duce. L'incarnation du fascisme dans l'icône Mussolini, aussi risible que les photos de Poutine torse nu, a sans doute été aussi perverse dans ses effets ; le pape Pie XI l'avait averti (p. 243) : « Dites de ma part à M. Mussolini que sa façon de se diviniser me déplaît et lui fait du mal (...)  Faites-lui comprendre, en mon nom, que Notre Seigneur est le seul Dieu. Il ne pourrait donc être qu'une idole, un fétiche, ou un faux dieu ou, au maximum, un faux prophète. Invitez-le, toujours de ma part, à se rappeler que les peuples, les foules, tôt ou tard finissent par abattre les idoles. » Frédéric Le Moal raconte magnifiquement l'ascension et la chute de Mussolini, en éclairant ce destin à la lumière des convictions politiques, de l'idéologie. Le fascisme est bien mort, conclut-il. Mais, ajoute-t-il, « ce qui perdure, en revanche, c'est la tentation de remodeler l'être humain, de le transformer en fonction d'une idéologie, de l'émanciper de sa propre et inaliénable nature. »  

    1397383964.jpgHISTOIRE DU FASCISME,
    Frédéric Le Moal,
    Perrin, 2018,
    426 pages, 23 €

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Douma approuve en deuxième lecture la pénalisation de la diffusion de “fake news” en Russie

    Douma pénalisation diffusion fake news Russie
    La chambre basse russe vient d’approuver en deuxième lecture une proposition de loi visant à pénaliser la diffusion « persistante » d’informations fausses ou illégales dans les médias. La traque des « fake news » ne se limite décidément pas au monde occidental, comme en témoigne ce vote favorable lors de la seconde lecture du texte, la plus importante, avec à la clef la menace de lourdes sanctions, allant d’amendes importantes à un an d’emprisonnement. La proposition de loi a été présentée au mois de mai par des élus du parti majoritaire qui assure à Vladimir Poutine sa très confortable avance à la Douma, Russie unie.
    Les promoteurs du texte ont justifié leur initiative par le fait que selon eux, le dispositif légal existant se trouve sans efficacité face aux « menteurs et aux calomniateurs », comme les désigne le média proche du Kremlin rt.com : « Même en cas de décision de justice obligeant à l’effacement et à la rectification d’informations fausses, ils peuvent facilement n’en pas tenir compte en se contentant de payer les amendes relativement modestes de 1.000 à 5.000 roubles » (l’équivalent de 14 à 74 dollars américains).

    La Douma a approuve la pénalisation des “fake news” 
    C’est une situation qui selon les parlementaires viole les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens : la pénalisation de ces délits permettra selon eux de rétablir le bon droit. Tout refus de retrait ou de rectification de « fake news » ou d’informations illégales serait désormais punie d’amendes pouvant atteindre les 50.000 roubles (un peu moins de 750 dollars US) et d’un an de « travaux correctionnels » voire de prison ferme. La même peine s’appliquerait à ceux qui empêcheraient autrui d’effacer ou de réfuter une « information trompeuse ».

    En Russie, c’est le pouvoir qui a compétence pour définir les “fake news” et les informations illégales 
    Ces obligations pèseraient notamment sur les réseaux sociaux et sites de communication comptant plus de 100.000 utilisateurs, l’identification des informations illégales et des « fake news » étant à la charge un organisme d’Etat, le Roskomnadzor qui surveille Internet, le bureau du procureur général ou le service fédéral des impôts.
    La loi vise également les individus participant à la diffusion de nouvelles interdites. Les partis d’opposition estiment que le texte pourra constituer un outil contre leur liberté d’expression. 
    La proposition de l’élu rouge-brun Jirinovsky d’interdire tout échange sur cinq thèmes sensibles, comme la religion, en temps de crise, n’a pas été retenue.

    Anne Dolhein

    https://reinformation.tv/douma-penalisation-diffusion-fake-news-russie-dolhein-88109-2/

  • Julien Sanchez : « Un interdit religieux n’a pas à entrer à l’école »

    Le maire de Beaucaire Julien Sanchez a mis fin, en janvier 2018, aux repas de substitution qui étaient proposés dans les cantines scolaires de sa ville, les jours où du porc était servi. Pour cela, il doit faire face à la plainte déposée par trois associations, dont la LICRA, et par le préfet du Gard.

    Pour Boulevard Voltaire, Julien Sanchez revient sur cette affaire et dénonce un communautarisme grandissant qui porte atteinte à la laïcité.

    Vous passez mardi en procès pour trois plaintes sur le même sujet.
    Pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit?

    À Beaucaire, commune de 16.000 habitants et 4e commune du Gard, depuis le mandat de mon prédécesseur en 2009, lorsque du porc était servi dans les cantines publiques des écoles, des repas de substitution étaient mis en place. J’ai mis un terme à ces repas de substitution depuis janvier 2018. La Licra, la ligue des droits de l’homme, le préfet du Gard au nom de l’État et une association locale d’opposants au Rassemblement national ont porté plainte.

    Vous reproche-t-on de faire acte de discrimination à l’égard d’enfants de confession ne leur permettant pas de manger du porc ?

    Non. On me reproche d’aller contre l’intérêt supérieur de l’enfant. Apparemment, certains aliments contreviendraient à l’intérêt supérieur de l’enfant. Le porc doit avoir des particularités que j’ignore.
    Car, pour moi, le porc n’est pas particulièrement allergène. Je ne regarde que cela lorsque je sers à manger aux enfants. La religion n’a pas à entrer dans une enceinte scolaire. C’est l’interdit religieux qui voudrait me dicter de faire un repas de substitution. Chez moi, ce n’est pas un interdit religieux qui dicte au maire ce qu’il a à faire. La République est supérieure à toute volonté personnelle comme l’engagement religieux.

    C’est une application stricte et simple de la laïcité.

    Oui. Une application qui consiste à ne pas vouloir qu’un interdit religieux dans une enceinte scolaire. S’il y avait des particularités allergènes, médicales ou autres, je voudrais bien l’entendre. Le porc n’est pas allergène. C’est une viande produite en France. Notre agriculture va suffisamment mal à cause de l’Union européenne. Il faut justement soutenir notre agriculture française. Il n’y a pas de raison de mettre un repas de substitution les jours où le porc est servi et uniquement ces jours-là. Je pourrais entendre que certains veuillent imposer un double choix tous les jours, certaines villes le font. Mais à Beaucaire, on offrait uniquement un 2e choix les jours où le porc était servi. Il n’y a aucune justification à cela.
    C’était contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant puisque les enfants étaient sur des tables séparées selon ce qu’ils mangeaient. Les petits qui mangeaient du porc étaient à certaines tables et ceux qui n’en mangeaient pas étaient à d’autres tables. Ça fait penser à l’Apartheid.

    On peut comprendre que des associations portent plainte contre vous, mais comment expliquez-vous la plainte de la préfecture dans la mesure où l’intérêt supérieur de l’enfant est supérieur aux lois de ce pays ?

    J’étais très étonné de la plainte du préfet du Gard. Le mémoire du préfet est assez étonnant puisqu’il contrevient à mon sens à plusieurs principes.
    D’abord, à la libre administration des collectivités territoriales. Comme si le maire n’avait pas le droit d’annuler les repas de substitution. Un maire a le droit de modifier son plan local d’urbanisme, de supprimer des choses, de créer des impôts, de faire tout un tas de choses, mais il n’aurait pas le droit de supprimer des repas de substitution. Il doit y avoir une règle non écrite, parce que je n’étais pas au courant au moment de mon élection. Au moment de mon élection, on ne m’a pas dit que j’avais droit de tout faire sauf de supprimer les repas de substitution. C’est tout simplement une atteinte à la libre administration des collectivités territoriales.
    Ensuite, le préfet me dit que si à Beaucaire aucun repas de substitution n’avait été mis en place, nous aurions pu ne pas en avoir. Dans ce cas, ce n’est pas grave. En revanche, comme ces repas ont déjà été mis en place par mon prédécesseur, on me dit que je dois les maintenir.
    Donc quand un maire a privilégié le communautarisme lors de son mandat, on est ensuite condamné à maintenir le communautarisme dans les cantines. Le préfet nous dit que dans certaines villes, il peut y avoir des repas de substitution et dans d’autres, ne pas y en avoir.
    Le tribunal administratif va se poser la question de savoir pourquoi certaines villes auraient le droit et d’autres non. Je crois qu’il y a une atteinte au principe d’égalité des collectivités.
    Nous plaiderons cela et également le fait qu’un interdit religieux n’a pas à entrer dans une enceinte scolaire alors que le communautarisme prend de plus en plus d’ampleur en France.

    Julien Sanchez

    http://www.bvoltaire.fr/julien-sanchez-un-interdit-religieux-na-pas-a-entrer-a-lecole/

  • Les gauchistes financés par la mairie d’Angers ravagent la ville

    Les gauchistes financés par la mairie d’Angers ravagent la ville

    Une manifestation antifasciste a eu lieu ce samedi dans les rues d’Angers. En tête du cortège, composé de 200 à 300 personnes, des personnes ont brisé des vitrines. Ils ont jeté des projectiles sur les véhicules des policiers avant de se disperser.

    Le bar L’Alvarium, cible de ces nervis, a publié ce communiqué :

    Alors que depuis des mois notre association est la cible tant des antifascistes que des tracasseries administrativesorchestrées par le maire d’Angers Christophe Béchu, la communauté de l’Alvarium souhaite réagir à l’actualité du festival antifasciste. Celui-ci s’est déroulé tout au long de la semaine à l’Etincelle, à qui nous découvrons que la mairie a alloué plus de 50 000 euros depuis 2015, en subventions ou en loyers gratuits…. Ce festival se clôturait par une manifestation antifasciste cet après-midi, réclamant entre autre la fermeture de l’Alvarium.

    Comme il fallait s’y attendre cette manifestation a été ponctuée d’agressions, de dégradations et d’incendies…Comment Béchu ose-t-il subventionner l’antifascisme, violent par essence -et ce depuis ses origines- tout en l’ayant nié à de nombreuses reprises et en nous ostracisant pour “extrémisme” ? Comment ose-t-il désormais condamner les violences et dégradations dont il est le premier responsable ? Ces subventions doivent cesser, et Christophe Béchu doit démissionner ! De même pourquoi le préfet a-t-il autorisé cette manifestation non déclarée ?

    Quant aux antifascistes qui ont clamé tout l’après-midi “un flic une balle, un faf une rafale” nous les invitons à cesser de pousser à une violence gratuite qui a si mal réussi à leur camarade Clément Méric. De même leur anticapitalismede papier consistant à abîmer des banques tout en arborant les marques les plus à la mode et en favorisant l’immigration massive, armée de réserve du Capital -qu’ils n’ont sans doute pas lu- a-t-il quelque chose de totalement dangereux et incohérent.

    La communauté de l’Alvarium apporte son soutien aux petits commerces abîmés et dénonce fermement le saccage du mobilier urbain que devra payer le contribuable angevin (qui paye déjà les subventions aux antifas ou leur loyer à l’Étincelle…). Elle renouvelle sa volonté de continuer son action, quitte à pratiquer l’autodéfense si les pouvoirs publics ne suffisaient pas. Elle ne laissera pas la municipalité et la préfecture se défosser de leurs responsabilités dans le financement de la violence antifasciste.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-gauchistes-finances-par-la-mairie-dangers-ravagent-la-ville/

  • Honorer les harkis, c’est bien, mais il faut rétablir toute la vérité sur la fin de l’Algérie française

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    Emmanuel Macron a promu d’anciens harkis et des représentants d’associations dans l’ordre de la Légion d’honneur ou dans l’ordre national du Mérite. Après la reconnaissance de la responsabilité de la France dans la disparition, en 1957, de Maurice Audin, mathématicien communiste, militant de l’indépendance de l’Algérie, le président de la République, fidèle à son principe du « et en même temps » et soucieux de pallier sa baisse de popularité, a décidé d’honorer les harkis, qui avaient combattu dans les rangs de l’armée française. Comme l’a dit, ce matin, un de leurs représentants sur France Info, cela vient un peu tard !

    Ces promotions interviennent quelques jours avant la Journée nationale d’hommage aux harkis, prévue pour le 25 septembre. Cette journée, instituée par le décret du 31 mars 2003, « en reconnaissance des sacrifices consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d’Algérie », est sans doute mieux que rien – même si elle n’est pas électoralement désintéressée. Mais suffit-elle à faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles le gouvernement de l’époque a mis fin à l’Algérie française, sans se préoccuper du sort des harkis ?

    Emmanuel Macron, après avoir satisfait la gauche et les autorités algériennes en qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité » et en présentant ses excuses à la veuve de Maurice Audin, fait un geste en direction de la droite nationale, des pieds-noirs contraints à l’exode et de tous ces supplétifs de l’armée française qui ont été abandonnés après les prétendus « accords d’Évian ». Jusqu’à présent, pas le moindre mot de compassion pour les victimes des attentats terroristes du FLN, pour les Oranais tués, disparus ou enlevés, le 5 juillet 1962, ni pour les harkis abandonnés au massacre, suppliciés et torturés, alors que l’armée française avait reçu l’ordre de ne pas intervenir.

    Il faut expliquer pourquoi, alors que les troupes du FLN étaient vaincues, le gouvernement de l’époque a choisi de livrer l’Algérie aux indépendantistes minoritaires. Il faut expliquer pourquoi des généraux, qui s’étaient souvent illustrés dans la Résistance, pourquoi des officiers, des sous-officiers ou de simples soldats se sont rebellés contre le pouvoir en place, au nom du respect de la parole donnée. Il faut comprendre pourquoi des personnalités comme Georges Bidault, Jacques Soustelle et bien d’autres encore se sont ralliées au combat pour l’Algérie française.

    Il faut que les gaullistes admettent la duplicité du général de Gaulle, qui s’est servi de la guerre d’Algérie pour revenir au pouvoir. Il a déclaré à Alger, devant la foule réunie : « Je vous ai compris. » Il a ajouté qu’il n’y avait plus, en Algérie, que « des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs », puis il s’est empressé de faire tout le contraire. À chacun de juger où était l’honneur, où était le cynisme.

    Il ne s’agit pas de cultiver la nostalgie d’une Algérie française, qui aurait pu connaître un autre destin. Ni d’exiger une revanche mémorielle ou d’imposer une nouvelle repentance. Mais, plus de cinquante ans après ces événements, il est temps de faire toute la lumière. C’est le rôle des chercheurs de tenter d’appréhender la vérité. Sans a priori et sans préjugés. Quand on sait que l’historien quasi officiel de cette guerre, proche de Macron, est un ancien trotskiste, longtemps membre de l’Organisation communiste internationaliste, on peut légitimement s’interroger sur l’objectivité de sa vision de l’Histoire.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/honorer-les-harkis-cest-bien-mais-il-faut-retablir-toute-la-verite-sur-la-fin-de-lalgerie-francaise/

  • L’immigration aggrave la crise politique en Allemagne

    L’immigration aggrave la crise politique en Allemagne

    D’Olivier Bault dans Présent :

    De nouvelles tensions se font sentir en Allemagne entre les trois partis de la grande coalition : la CDU de la chancelière Angela Merkel, la CSU bavaroise du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer et le SPD social-démocrate. La raison de ces tensions : la promotion au poste de secrétaire d’Etat chargé de la sécurité au ministère de l’Intérieur de Hans-Georg Maassen, le chef de l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), le service de contre-espionnage allemand.

    La gauche voulait la peau de Maassen depuis qu’il avait mis en doute l’authenticité d’une vidéo circulant sur Internet sur laquelle on voyait des manifestants présumés de Chemnitz pourchasser des immigrants. Merkel elle-même s’était basée sur cette vidéo pour dénoncer des scènes « de chasse à l’homme collective » et de « manifestations de haine » qui « n’ont pas leur place dans un Etat de droit ».

    Comme nous l’avions signalé dans Présent le 6 septembre, le procureur général de Saxe avait démenti « l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le ministre-président de Saxe, membre de la CDU, avait vertement critiqué les médias et les membres de la classe politique pour leurs manipulations, et Hans-Georg Maassen avait affirmé publiquement « partager le scepticisme envers les informations des médias sur des extrémistes de droite qui auraient pourchassé » des étrangers car, a-t-il dit, « il n’y a aucune preuve que la vidéo de cet incident présumé qui a circulé sur Internet soit authentique ».

    Le désaveu était cuisant pour Angela Merkel, mais aussi pour la gauche qui accusait l’AfD, coorganisateur de certaines des manifestations à Chemnitz, de « coopérer avec les néonazis », certains députés du Bundestag demandant même que le parti national-conservateur soit mis sous surveillance par le BfV de Maassen. Dans la foulée, on a accusé Maassen d’avoir transmis les données sensibles d’un rapport confidentiel à l’AfD.

    Tabassé à mort par plusieurs « migrants »

    Après Chemnitz, des manifestations du même type éclataient dans la ville de Köthen à la suite de la mort par infarctus d’un jeune Allemand violemment tabassé par plusieurs « migrants ». La peur de voir les troubles s’étendre imposait sans doute, aux yeux de la gauche immigrationniste, de changer au plus vite le chef du contre-espionnage qui refusait de prendre part à la propagande politico-médiatique contre les manifestants de Chemnitz et Köthen.

    Oui, mais voilà : le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, a de nouveau mis sa démission dans la balance, et il a donc fallu à Angela Merkel négocier un compromis pour sauver son fragile gouvernement. Le compromis en question a donc consisté à promouvoir Maassen au poste de secrétaire d’Etat afin de libérer la place de chef du BfV, ce qui provoque aujourd’hui la fureur de la gauche.

    https://www.lesalonbeige.fr/limmigration-aggrave-la-crise-politique-en-allemagne/

  • I-Média n°216 – Faut-il censurer Zemmour ?

    Et si Hapsatou s’appelait Corinne ?

    « Votre prénom fait insulte à la France », Ce sont les mots d’Eric Zemmour face à Hapsatou Sy sur le plateau des Terriens Du Dimanche. Le journaliste aurait dérapé et Hapsatou menace de porter plainte. Mais l’indignation apparait comme orchestrée.

    Le zapping d’I-Média

    La mer méditerranée pourrait « devenir un camp de d’extermination comme n’importe quel camp nazi ». Sur AJ+ , le média Qatari, George Gumpel, ancien rescapé des camps de concentration, fait une compara raison pour le moins osée. Mais oublie que les « migrants » ont choisi de venir en Europe.

    Faut-il censurer Zemmour ?

    Eric Zemmour aurait il fait le dérapage de trop ? Après le clash dans l’émission les Terriens du dimanche, nombre de journalistes s’indignent et en appellent à la censure du journaliste.

    Les tweets d’I-Média

    France Info continue de prétendre que l’agression d’une athlète noire en Italie était « raciste ». Relayant un incident à la Mostra de Venise, Jean Marc Fou, directeur de l’information internationale de Radio France a fait référence à l’agression de Daisy Osakua qui avait reçu fin juillet un œuf dans la figure. Sauf que l’agression était le fait de trois jeunes chahuteurs inspirés par les réseaux sociaux, Le « racisme » n’avait rien avoir dans cette histoire.

    Benalla, les contre-feux

    Affaire Benalla, le retour ! Alors que l’audition du bras droit d’Emmanuel Macron enflamme les réseaux sociaux, la justice et les médias organiseraient un contre feux en ressortant plusieurs affaires politico-judiciaires : Fillon , Guéant, Sarkozy.

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/21/25867/i-media-n216-affaire-zemmour-hapsatou-sappelait-corine

  • Marine Le Pen convoquée pour une expertise psychiatrique : URSS, le retour

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    Jusqu’où ira le régime dans sa persécution du premier parti d’opposition ?

    Non, chers auditeurs, les faits ne se déroulent pas dans l’URSS du temps du regretté maréchal Brejnev qui internait ses opposants dans des hôpitaux psychiatriques, mais dans la France contemporaine, sous la présidence éclairée d’Emmanuel Macron. Rappelons la genèse de l’histoire. En décembre 2015, le journaliste Jean-Jacques Bourdin, recevant Gilles Kepel au micro de BFMTV, s’est payé l’incroyable culot de faire le parallèle entre le FN et… Daech ! Dénonçant, je cite un « dérapage inacceptable » et des « propos immondes », Marine Le Pen avait alors posté sur son compte Twitter trois photos d’exaction de l’Etat islamique, avec ce commentaire laconique : « M. Bourdin, Daech, c’est ça ! ». Le jour-même, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur de l’époque, procédait à un signalement de ces photos auprès de la direction de la police judiciaire, et, séance tenante, le Parquet aux ordres lançait une enquête pour, je cite, « diffusion d’images violentes ». Un délit passible d’une amende de 75.000 euros et de 5 ans d’emprisonnement. « Je suis mise en examen pour avoir dénoncé l’horreur de Daech. Dans d’autres pays ça me vaudrait une médaille » avait alors ironisé la patronne du FN, ajoutant, je cite toujours : « La persécution politique n’a même plus la limite de la décence ». De son côté, Gilbert Collard, également mis en examen pour le même motif, avait enchéri, je cite : « Bourdin compare le FN à Daech : le poids des mots, le choc des bobos ! »

    Mais les limites de la décence viennent d’être pulvérisées…

    Dans le cadre de cette affaire, Marine Le Pen vient en effet d’être convoquée pour une… expertise psychiatrique ! « Bien entendu, je n’irai pas », a prévenu hier la patronne du Rassemblement National, ajoutant, je cite toujours : « J’attends de voir comment les magistrats comptent m’y contraindre », fin de citation. Rappelons que dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires du FN, les juges financiers français Renaud van Ruymbeck et Claire Thépaut – cette dernière, membre du très rouge Syndicat de la magistrature – ont obtenu la saisie de 2 millions d’euros d’aide publique due au Rassemblement national, alors même que l’affaire n’est pas encore jugée et que le parti de Marine Le Pen est donc présumé innocent. Oui, en vérité, toute ressemblance avec la défunte Russie brejnévienne ne serait que pure coïncidence…

    https://www.radiocourtoisie.fr/2018/09/21/bulletin-de-reinformation-du-21-septembre-2018/

  • Europe, le mur des Bernés reste à abattre, par Ivan Rioufol

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    Le progressisme, promu par Emmanuel Macron, s’enlise dans les mots creux. Le vent rebelle qui souffle sur l’Europe déplume les beaux discours de leurs inutiles fanfreluches. Ne restent que les carcasses, impostures mises à nu. Le mur des Bernés, édifié voilà un demi-siècle par les élites acquises au baratin pour préserver leur pouvoir, est à deux doigts de s’effondrer sous la tempête. Ce mur-là est symbolique. Mais il est comparable à celui de Berlin, qui tomba en 1989 sous le poids des mensonges officiels et de l’exaspération populaire. Une même révolution est aujourd’hui à l’œuvre, mue par un semblable besoin de vérité et de démocratie.

    Dans ce mouvement qui se généralise en Europe, le progressisme fait figure d’obstacle. Seuls 19 % des Français approuveraient le bilan du chef de l’État ; 60 % en seraient mécontents (Le Figaro, lundi). Macron, qui a lui-même théorisé son affrontement avec le “nationalisme”, ne voit pas que la contestation des citoyens, ce moteur de l’histoire, a quitté son camp pour rejoindre celui d’en face.

    Plus Macron se raidit face à ceux qu’il appelle aussi populistes, plus il se coupe d’une partie importante de la société française et européenne. Les maladresses qu’il répète quand il s’adresse aux gens lors de ses sorties montrent un homme incapable de maîtriser son arrogance. Dimanche, répondant à un jeune chômeur formé à l’horticulture, il lui a conseillé de “traverser la rue” pour travailler dans la restauration. Élu sur la promesse de résorber la fracture entre la France d’en haut et celle d’en bas, il accentue l’incompréhension entre les deux mondes. Il en est à réserver aux Oubliés qui se rebiffent ses plus vives attaques. La Macronie est un univers d’experts et de technocrates, pour qui le monde se résume à des chiffres. Comme le fait remarquer le philosophe Marcel Gauchet (L’Opinion, lundi) : “Notre problème fondamental, c’est que les gens qui nous gouvernent ne comprennent pas la société dans laquelle ils vivent.” La rupture pourrait être brutale.

    La machinerie idéologique mise au service du progressisme exacerbe les colères de ceux qui refusent l’oppression des pensées imposées.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 20 septembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour a raison : les prénoms sont les symptômes de la santé d’une civilisatio

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    Les enfants ne sont pas responsables de leur prénom, les parents, si ! Après la polémique qui a opposé Éric Zemmour à la chroniqueuse Hapsatou Sy, dans la dernière émission des « Terriens du dimanche », le site Fdechouche a publié une étude sur l’octroi des prénoms en France. Elle constate la chute des prénoms issus du calendrier grégorien au profit de prénoms, plus ou moins excentriques, rattachés à une mode par nature éphémère, ou de prénoms musulmans.

    On ne s’étonne guère que, non seulement la Seine-Saint-Denis ou les Bouches-du-Rhône, mais de plus en plus de départements subissent ce phénomène. Certains se réjouissent du triomphe de la diversité française. D’autres, sans doute plus lucides, voient, dans le choix d’un prénom étranger, notamment musulman, la volonté de marquer sa différence et le refus de s’intégrer. Quand Éric Zemmour estime que la mère d’Hapsatou Sy « a eu tort » d’appeler ainsi sa fille, il considère avec regret que ce n’est pas un signe de la volonté de s’intégrer.

    Il est évident, surtout dans les circonstances actuelles, que donner un prénom lié à l’islam ne facilite guère l’intégration, encore moins l’assimilation. Pour Éric Zemmour, la France est « une terre avec une histoire, un passé » et « les prénoms incarnent l’histoire de la France » : l’affirmer, ce n’est pas insulter ceux qui portent un prénom étranger ni leur enlever le droit d’être un enfant de la République.

    Mais appeler aujourd’hui son enfant Mohammed n’est pas neutre. C’est, en effet, le prénom du prophète de l’islam (à la réputation pour le moins controversée). Loin d’être un signe positif d’intégration, c’est une marque de défiance envers la France, sa culture et ses racines, puisque l’islam ne fait aucune distinction entre le religieux et le politique. Rien n’empêcherait les parents, s’ils voulaient garder un lien avec leur culture d’origine, de manifester, pour eux et leurs enfants, la volonté de s’intégrer en choisissant, en premier, un prénom français et, en second, un prénom usité dans le pays d’où ils viennent.

    Mais veulent-ils, précisément, s’intégrer ? L’existence de quartiers où l’on se sent étranger quand on y pénètre est la preuve qu’une partie de la population d’origine immigrée ne souhaite pas aimer la France. Ou ne l’aimerait que si elle adoptait toutes les coutumes et les préjugés issus de l’islam. Il n’est même pas besoin d’être adepte des théories du Grand Remplacement pour constater que c’est déjà ce qui se passe dans certains territoires.

    Quand, dans Un président ne devrait pas dire ça, le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande révèle ce qu’il pense véritablement de l’immigration, de l’islam et de l’identité, il ne fait que répéter le sentiment de beaucoup de Français : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. » Dommage qu’il n’en ait pas tiré les conséquences quand il était au pouvoir.

    Au lieu de favoriser l’assimilation des populations d’origine immigrée, dont une grande partie est de confession musulmane, nos dirigeants, par angélisme ou par adhésion au multiculturalisme, cèdent aux revendications communautaires, dont relève le choix du prénom. C’est tout juste s’ils ne stigmatisent pas les parents qui choisissent un prénom tiré du calendrier des saints et ne se félicitent pas de voir fleurir les prénoms musulmans, comme un signe de renouveau.

    Nos dirigeants marchent sur la tête et, tels des nécrophiles, se réjouissent d’une France moribonde, oublieuse de ses racines.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/eric-zemmour-a-raison-les-prenoms-sont-les-symptomes-de-la-sante-dune-civilisation/