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lobby - Page 981

  • De la lutte des classes à la guerre civile ?

    Emmanuel Todd vient de le dire : « Le risque majeur pour la France n’est pas la révolution mais le coup d’État ». Un scénario qui semble de plus en plus envisageable à l’orée du samedi 8 décembre 2018. L’Acte IV de la contestation s’annonce en effet plus violent que les précédents. Un coup d’État ? Oui mais mené par qui ?

    L’élection d’Emmanuel Macron, huitième président de la cinquième version d’une république instable par essence, était déjà un coup d’État démocratique.

    Fabriqué en urgence par les tenants de l’euro-mondialisme (Attali, Minc) et rallié par les réseaux atlanto-sionistes (Drahi, BHL, CRIF) après les défaites de leurs candidats (Sarkozy, Valls), le produit Macron n’a jamais bénéficié d’une assise populaire forte. Représentant de l’hyper-classe mondialisée, bobo et cosmopolite, adepte de tous les progressismes sociétaux, mis en place pour finir de livrer la France à la Banque et l’Europe à l’OTAN, le contrat pour lequel le président « ni droite ni gauche » a été engagé ressemble à une mission-suicide à l’ère du réveil des nations : déstructuration de l’UE, défaite militaire de la coalition occidentale au Proche-Orient, retour du bilatéralisme, prime à l’alliance subtile Poutine-Trump... Sans compter les signaux LGBT que ne peut s’empêcher d’envoyer le président « en marche » à chacun de ses déplacements...

    En un an et demi, toutes les limites de ce plan de secours d’un système pris dans ses contradictions ont déjà été atteintes. Macron cristallise l’injustice, il incarne l’oligarchie aux yeux du peuple.

    Comme nous l’annonçons depuis des mois sur E&R, le Système mise sur un changement de paradigme pour continuer de garder la main : la ligne nationale-sioniste permettrait en effet de dévier la contestation sociale en colère raciale sous couvert de défense des « valeurs ».

    De la lutte des classes soralienne à la guerre civile zemmourienne ? 

     

    Il suffit d’observer la lecture que fait BFMTV des dernières manifestations pour comprendre que le Système mise sur la ligne Zemmour pour échapper à la sanction populaire et à l’incertitude : les Gilets jaunes seraient un mélange d’ultra-droite antisémite et de délinquants de banlieue islamisés, le tout malicieusement saupoudré de Blacks bloc altermondialistes. Exit la classe moyenne prolétarisée et place à la bourgeoisie de droite ! Bourgeoisie de droite à la Zemmour-Finkielkraut-Goldnadel, identitaire et sécuritaire, seule apte à gérer le pays contre les racailles, d’où qu’elles viennent.

    « Il n’est pas excessif de parler d’attentats et de menaces contre l’État de droit et la démocratie. Les Français sont très inquiets. Ils ont vu parfois leur police reculer face à des fauteurs de troubles sans respect pour rien ni personne et issus de l’extrême gauche, des identitaires, des mouvances Dieudonné-Soral. » (Meyer Habib, 3 décembre 2018) 

    Mis sous pression par la vague incontrôlable des Gilets jaunes, véritable mouvement de conscience et d’affirmation populaires françaises, le pouvoir profond cherche un échappatoire pour survivre. Pour ce faire, il compte comme à l’accoutumée s’appuyer sur ses agents et ses idiots utiles.

    De l’espoir d’une démocratie participative à la dictature militaire ?

    Excités par le pillage facile (faire les boutiques parisiennes à l’approche de noël) et l’affrontement physique, les racailles et les casseurs perçoivent l’Acte IV comme une opportunité chaotique à ne pas manquer. Tout laisse accroire que ce samedi 8 décembre 2018, la violence passera un cap et les armes (très présentes dans les quartiers) seront de la partie.

    Une opportunité chaotique à ne pas manquer pour le pouvoir profond ? Des scènes de guerre civile (destructions, vols, viols, meurtres) opposant banlieues surarmées et forces de l’ordre sous-équipées et en sous-effectifs dans les centre-villes des grandes métropoles françaises légitimerait l’état d’urgence, l’intervention de l’armée et l’instauration de la loi martiale. L’Opération ronces chère à Éric Zemmour prendrait enfin corps...

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    France Inter
     
    @franceinter

    .@DanyCohnBendit : "En 68, on se battait contre un général au pouvoir, les demandent un général au pouvoir"  

    2 242 personnes parlent à ce sujet 

    Depuis quelques semaines, le général Pierre de Villiers est plébiscité par la caste politico-médiatique. Ce qui en dit long sur la disponibilité de ce militaire en cas de basculement du pays et sur le cynisme du système industriel et bancaire atlantiste qui entend garder la main. Car comme Xavier Moreau l’a démontré, le général de Villiers est un pion de l’OTAN pétri de valeurs de gauche libérale.

    En cas de cohabitation forcée ou de renversement du gouvernement [1], l’ancien chef d’État-Major des armées actuellement conseiller en stratégie au sein du groupe américain Boston Consulting Group (BCG) servira de parfait paravent national-atlantiste dans une France zemmourisée. Avec une nouvelle polarisation otanesque anti-russe en toile de fond, parfait réalignement de la France sur l’oligarchie mondialiste qui continuera sa prédation usurière au prétexte sécuritaire... 

  • Zoom – Pierre Cassen : « Et la gauche devint la putain de l’islam »

    Le fondateur du site Riposte Laïque, Pierre Cassen, nous présente son ouvrage « Et la gauche devint la putain de l’islam ». L’auteur brosse un portrait au vitriol d’une douzaine de personnalités emblématiques de la gauche responsables d’avoir trahi les classes populaires par leur militantisme en faveur d’une immigration majoritairement musulmane.
     

  • À l’écoute du peuple, pas des médias

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    Les médias ne servent pas l’information mais le Système

    macron-je-suis-le-systeme-58632_185x185.pngLa droite de gouvernement a perdu la confiance de son électorat car elle s’est soumise à la dictature politiquement correcte de la médiacratie.

    Une médiacratie coupée du peuple qui n’informe plus mais qui sert le Système.

    La droite nouvelle ne doit donc pas tomber dans cette erreur et Ligne droite estime en conséquence qu’il lui faut ignorer les injonctions journalistiques et dénoncer le rôle malsain des médias pour se mettre à l’écoute des Français et s’appuyer sur le peuple.

    Telle était l’introduction d’un article paru dans le Think tank « LIGNE ¦ DROITE » qui s’est donné comme tâche de contribuer à la refondation de la droite. Aujourd’hui, ce sont les médias qui sont pris pour cible :

    Les médias mainstream ne sont en effet pas neutres politiquement, ils assurent la promotion et la défense de la pensée unique au service du Système qui dirige notre pays. Ils ne cherchent donc pas à informer objectivement les Français car ils font campagne en permanence pour les idées de l’oligarchie, le libre-échangisme, l’européisme, l’immigrationnisme, le féminisme et d’une façon générale tous les crédos politiquement corrects.

    Ils agissent en ce sens avec d’autant plus d’efficacité qu’ils ont acquis un pouvoir considérable qui leur permet de dominer l’exécutif et le législatif. Ils font et défont les réputations politiques. L’adoubement médiatique précède désormais l’adoubement électoral, comme on l’a vu avec l’incroyable promotion médiatique dont a bénéficié le candidat Macron.

    À l’inverse, ils censurent, déstabilisent et diabolisent les opposants au Système. Les journalistes de la médiacratie sont impitoyables à l’égard des dissidents, alors qu’ils se montrent toujours bienveillants vis-à-vis des représentants du Système.

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  • Le Sénat à majorité LR ferme la porte à l’expulsion des étrangers fichés S

    Le Sénat à majorité LR ferme la porte à l’expulsion des étrangers fichés S

    Tous ceux qui pensaient que LR serait capable un jour de mener une véritable politique de fermeté ont à nouveau la preuve inverse :

    Un rapport de la commission des lois sénatoriale rejette toute idée d’expulsion ou d’internement des personnes signalées (…) [Le] sénateur du Cher François Pillet, rattaché au groupe Les Républicains (LR), qui a piloté le groupe de travail de la commission des lois du Sénat sur « l’amélioration de l’efficacité des fiches “S” »Ses conclusions livrées mercredi 19 décembre prennent le contre-pied de ce que nombre de responsables politiques de droite et d’extrême droite proposent pour renforcer l’arsenal de prévention du terrorisme. (source)

    .

    Le rapport indique donc que « la fiche S est un moyen d’investigation à faible coût humain, et pas un outil de suivi de la radicalisation ». Pour ce faire, il existe d’ailleurs un fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, créé en 2015. En décembre, ils étaient 20 560 à être inscrit dans ce fichier et 29 973 à faire l’objet d’une fiche S, indique Le MondeParmi ces derniers, deux tiers sont épinglés pour radicalisation ou en raison de rapports avec des personnes radicalisées. (source)

    https://www.lesalonbeige.fr/le-senat-a-majorite-lr-ferme-la-porte-a-lexpulsion-des-etrangers-fiches-s/

  • Les gilets jaunes dindons de la farce : ce sont les policiers qui tirent leur épingle du jeu !

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    Après les cinq journées de manifestations intensives des gilets jaunes des mois de novembre et décembre 2018, les policiers ont obtenu une hausse de leur salaire en moyenne de 120 à 150 euros nets par mois. Deux associations de gendarmes, dont le journal l’Essor, relèvent que lorsque le ministère de l’Intérieur annonce la mobilisation exceptionnelle de 89.000 personnels pour l’acte IV des gilets jaunes le 8 décembre, il s’agit de 65.000 gendarmes et de 24.000 policiers. L’association Gendarmes et Citoyens précise pour sa part dans un communiqué publié lundi 10 décembre sur son site que “Quand la gendarmerie mobilise 65 % de ses effectifs, la police engage moins de 20 % des siens”.

    On peut lire également dans l’Essor que cette forte mobilisation de l’Arme a été rendue possible par le statut militaire des gendarmes qui leur impose des sujétions exceptionnelles. Le rôle majeur de la Gendarmerie dans cette situation qualifiée insurrectionnelle ne va passer inaperçue. Il y a deux ans, en pleine guerre des polices, l’intersyndicale Unsa-Police/SCPN raillait un “acteur mineur du champ de la sécurité : la Gendarmerie nationale” ! Elle interroge également les choix stratégiques du quinquennat : sur les 10.000 recrutements prévus dans les forces de sécurité, 7500 ont été attribués à la Police et 2500 aux gendarmes.

    Pour revenir à l’Acte IV des Gilets jaunes, Gendarmes et Citoyens estime que, “a minima, on pouvait s’attendre à ce que la Police suspende également les indisponibilités de ses personnels dans une situation aussi grave. Ce ne fut pas le cas”. Pire, constate l’association, “en province, des policiers, sur ordre, ont fermé les grilles de leur commissariat, abandonnant le soin de gérer les manifestations aux gendarmes, dépêchés en urgence pour assurer le maintien de l’ordre sur un territoire dont ils sont exclus habituellement”. Côté Police, explique Gendarmes et Citoyens, “les repos de la sûreté urbaine n’ont en aucun cas été suspendus, mais reportés sur la base du volontariat”. “Trois quarts environ des fonctionnaires de police ont donc fait ce choix de ne pas se porter volontaires », regrette l’association qui ajoute que “les maires des communes qui ont connu des débordements gravissimes seront ravis de l’apprendre”.

    Je partage l’ensemble des constatations évoquées ci-dessus, que j’ai vécues à plusieurs reprises durant ma carrière. En particulier, s’il est normal que les gendarmes à statut militaire, soient entièrement disponibles pour sauver la République, il n’est pas normal qu’ils doivent remplacer les policiers lorsqu’ils font défaut dans leur zone de compétence. Constatons simplement que ce sont les policiers qui viennent d’obtenir une substantielle augmentation de salaire. Je n’imagine pas qu’il n’en soit pas de même pour les gendarmes, sinon c’est l’explosion assurée comme en 2000 après les annonces indiciaires et statutaires de Jospin en faveur des policiers. Cela mérite même une question écrite ou orale au gouvernement.

    Les gilets jaunes sont les dindons de la farce avec 100 euros d’augmentation pour la moitié seulement des salaires au niveau du SMIC, alors que ce sont les policiers qui tirent leur épingle du jeu avec une augmentation de salaire de 120 à 150 euros, le comble de l’injustice ! Je me risque à prédire que la grogne va reprendre de plus belle.

    Quant à la reconnaissance de la disponibilité des militaires et leur niveau de salaire ? le néant… !

    Philippe Franceschi

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-dindons-de-la-farce-ce-sont-les-policiers-qui-tirent-les-marrons-du-feu/

  • La fraude à la sécurité sociale d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne coûterait 20 milliards par an

    La fraude à la sécurité sociale d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne coûterait 20 milliards par an

    Stop ou encore ?

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    Pierre Sautarel@FrDesouche

    1,8 millions de faux numéros de sécurité sociale : 80% des faux documents sont d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne. Estimation : 20 milliards d'euros de fraude par an

    1 588 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/la-fraude-a-la-securite-sociale-dorigine-algerienne-marocaine-congolaise-et-malienne-couterait-20-milliards-par-an/

  • Xavier Raufer : « Chérif Chekkat [était] un islamiste dangereux, l’un de ses frères l’est encore plus »

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    Le criminologue Xavier Raufer revient pour Boulevard Voltaire, sur le cas Chérif Chekkat, auteur de l’attentat au marché de Noël de Strasbourg. Quelques heures plus tard, le terroriste allait être retrouvé et abattu. 

    Xavier Raufer est un criminologue, essayiste, expert en questions de terrorisme Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On lira avec intérêt l'entretien qu'il a donné à Boulevard Voltaire peu avant que Cherif Chekatt ait été retrouvé et abattu. Xavier Raufer y donne un ensemble d'informations, d'explications et de détails évidemment intéressants. LFAR

    Par  Xavier Raufer 

    Cherif Chekatt a ouvert le feu pendant le marché de Noël de Strasbourg. Comment a-t-il pu frapper dans la mesure où les points d’accès au marché de Noël étaient sécurisés ?

    Cherif Chekatt arrive sur le point de contrôle situé au niveau du pont du Corbeau et de la rue du vieux marché aux poissons vers 19h40.

    Au même endroit, une heure avant, une dame habitant Strasbourg m’écrit dans un mail qu’elle a été contrôlée de près. On lui avait demandé de présenter ses papiers d’identité et d’ouvrir son sac.

    Lorsqu’il s’y présente, Cherif Chekatt sait qu’il est poursuivi par la police et par la gendarmerie puisqu’il a failli être arrêté le matin même. Il n’était pas présent à son domicile. Les gendarmes ont perquisitionné son appartement et ont trouvé au moins une grenade défensive, une arme de guerre très dangereuse. Si vous larguez ce type de grenade dans une pièce, elle tue une trentaine de personnes. Ils ont également trouvé une arme de poing.

    À la suite de cette perquisition, les gendarmes ont fait leur boulot puisqu’ils ont publié une note d’alerte stipulant qu’un individu dangereux était en fuite. Ils ont joint sa taille, son poids, sa photographie, son patronyme et les endroits où il était susceptible de se trouver. La perquisition a eu lieu vers 6 heures du matin et la fiche en question est apparue sur les terminaux de police et de gendarmerie au plus tard à 7h30.

    Le même soir vers 19h40, l’intéressé comme on dit dans les rapports de police, arrive à ce point d’où il peut accéder au centre-ville et où il est supposé être bien contrôlé et fouillé.

    On ne sait pas comment, mais il passe avec une arme de poing impressionnante, un vieux pistolet d’ordonnance et un poignard. Il était donc censé être fouillé et ne pas pouvoir entrer même avec un trombone ou une épingle. Pourtant, il passe.

    On peut décliner trois hypothèses pour l’expliquer. Première hypothèse, les gens censés être sur le point de contrôle ne voient plus clair parce qu’ils sont épuisés après avoir été sur des manifestations de lycéens le matin. Deuxième hypothèse, ils étaient en train de partir et ont négligé de contrôler l’individu en question. Dernière hypothèse, ils n’étaient déjà plus là.

    Il était officiellement poursuivi et recherché pour un braquage qui a mal tourné. Comme vous l’avez relevé, on n’envoie pas la DGSI pour un voleur de poules. Même s’il était fiché S, comment la DGSI a-t-elle pu être intéressée par un profil comme Cherif Chekatt alors qu’il avait officiellement le profil d’un braqueur ?

    Il est plus que fiché S. Un autre fichier existe. Le FSPRT est un fichier qui rassemble non seulement des personnes dont on est sûr qu’elles sont radicalisées, preuves à l’appui, mais également qu’elles sont dangereuses et ont accès à des armes ou à des outils dangereux.

    Cherif Chekatt figure sur les deux fichiers. En conséquence de quoi, tout ce qu’il fait est susceptible de basculer côté crime de droit commun. Il semble que la raison pour laquelle les gendarmes voulaient l’arrêter à ce moment-là était un home jacking. Cela consiste à s’introduire dans une maison pour braquer les habitants, voler leur argent et prendre leur numéro de carte bancaire. Il était avec 3 ou 4 complices d’origine maghrébine comme lui.

    Ils avaient peut-être l’envie ou le désir d’accumuler de l’argent pour pouvoir faire des attentats. On ne le sait pas pour le moment, mais nous le saurons peut-être. Ses trois complices ont été arrêtés. Ils sont entre les mains de la police.

    L’individu en question est signalé depuis trois ans pour son prosélytisme. C’est un véritable gibier de prison. Il est connu comme le loup blanc parce qu’à chaque fois qu’il est en prison, il y a coups et blessures sur les dépositaires de l’autorité. Il n’arrête pas de casser la gueule aux gardiens. Il le fait toujours dans des circonstances et avec des déclarations qui montrent que c’est un islamiste confirmé.

    L’islam fanatique salafiste interdit la musique, mais les guerriers ont le droit de chanter. Il a donc fait toutes sortes de déclarations sur ce qui s’appelle les anachid, les chants guerriers de Daesh. Il raconte que « les abrutis de gardiens ne comprennent pas, mais nous les chantons dans toute la prison ». Il est donc fier de son côté chahut militant, chahut islamiste à l’intérieur de la prison sur des chants de guerre qui appellent à tuer tous les infidèles. Il est clair que c’est un islamiste dangereux.

    La famille Chekatt est très compliquée. Ses parents et deux de ses frères ont été arrêtés. Le père a eu plusieurs épouses successives. Il a une ribambelle de frères et soeurs. Parmi eux, un des frères aînés de Cherif est encore plus dangereux, plus sophistiqué et plus organisé. Il n’a pas encore été arrêté. La crainte actuelle est que Cherif et son frère soient ensemble. Cela renforcerait certainement la capacité de nuisance de Cherif parce qu’il s’est pris une 5,56 dans le coude. Un de ses bras est donc neutralisé.

    On a du mal à imaginer qu’un homme aussi recherché et en plus blessé peut encore échapper aux forces de l’ordre…

    Deux solutions sont possibles. Premièrement, il se trouve peut-être en Allemagne, car nous avons eu deux signalements de deux Allemands crédibles. Ils ont dit avoir vu un garçon qui ressemblerait à Cherif. On cherche donc de ce côté-là, mais ce n’est pas sûr.

    Deuxièmement, depuis la zone où il a disparu, il peut très facilement rejoindre d’autres quartiers périphériques de Strasbourg où résident les éléments d’une importante communauté de Tchétchènes fanatisés et salafistes. Ce sont des gens redoutables dont certains sont d’anciens guerriers des guerres de Tchétchénie qui savent ce que c’est que la guérilla urbaine. D’autres sont plus jeunes comme les complices de Khamzat Asimov venu en mai dernier à Paris assassiner au nom de l’État islamique un passant au poignard dans le 2e arrondissement près du quartier de l’Opéra. Ce sont donc des garçons très dangereux.

    En somme, s’il a disparu en Suisse ou en Allemagne, on finira par le retrouver. S’il est planqué avec son frère aîné et des Tchétchènes, ça ne va pas être une promenade de santé pour aller le récupérer. Voilà où nous en sommes à l’heure actuelle.  

    Xavier Raufer 

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin) 

    Visionner la vidéo ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/17/xavier-raufer-cherif-chekkat-etait-un-islamiste-dangereux-l-6113761.html

  • François-Bernard Huyghe – Le sentiment des Gilets jaunes à l’égard des médias mainstream est sans ambiguïté : « tous menteurs »

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    La chaîne France 3 est au coeur d’une polémique pour avoir diffusé lors du JT de samedi dernier, une image retouchée où le slogan d’une pancarte était artificiellement tronqué. Dans une tribune publiée sur FigaroVox, François-Bernard Huyghe appelle à la responsabilité des médias.

    Extraits.

    Une polémique est née après que la chaîne France 3 a été accusée d’avoir retouché une photographie. Sur une pancarte indiquant «Macron démission», n’apparaît plus que «Macron». Peut-on parler de «fake news»?

    François-Bernard HUYGUE.- Truquer une image, comme Staline faisant autrefois retirer Trotsky de toutes les photos (argentiques, s’il vous plaît) où il figurait avec Lénine, n’est pas innocent. Selon ma définition, la fake news (infox en néo-français) suppose a minima une opération matérielle pour altérer une trace du passé (truquer une photo, attribuer à X une déclaration qu’il n’a pas faite, inventer de faux témoignages) et pour faire croire à une autre version du réel. Ici il y a bien eu retouche numérique sur l’image «Macron dégage» (ce qui rappelle le printemps arabe), qui devient «Macron» tout court, interpellation visiblement absurde. Est-ce volontaire de la part de FR3, plusieurs semaines après que des millions de gens ont pu voir des banderoles anti-Macron dans la rue ou à l’écran? Est-ce une simple erreur «technique» comme plaide la chaîne? Disons que cela tombe mal face aux «gilets jaunes» qui sont persuadés que «les» journalistes sont à la fois des membres des classes privilégiées, les larbins de la macronie et des truqueurs impénitents de la réalité. L’effet est surtout symbolique.

    Le service public médiatique ne devrait-il pas se montrer exemplaire en matière d’information?

    Payés par nos impôts, censés contribuer au débat démocratique en permettant à chaque citoyen de connaître à la fois la réalité et toutes les opinions, les médias de service public devraient en effet sentir une grosse responsabilité peser sur eux.

    Au début du mouvement des «gilets jaunes» les médias se montraient plutôt bienveillants. Leur attitude semble aujourd’hui avoir complètement changé. Pourquoi?

    Je ne dirais pas que «les» médias sont pour puis contre tel ou tel.

    Disons qu’il y a eu des facteurs contradictoires:

    – La spectacularité et l’inventivité (notamment visuelle) des «gilets jaunes» ; pour de l’inédit, c’était de l’inédit.

    – Le fait que certaines chaînes ne voulaient pas se couper de cette clientèle populaire a priori consommatrice de télé.

    – Les journalistes et éditorialistes ont tendance à faire partie des classes urbaines éduquées qui sont comme les ennemis sociologiques des «gilets jaunes» périurbains peu éduqués. Du reste nombre de gens de médias ont un peu de mal à comprendre les problèmes et souffrances de ceux «d’en bas», tout simplement parce qu’ils ne les rencontrent pas.

    – Faire monter la paranoïa autour de thèmes grotesques fournis par le gouvernement («la peste brune remonte les Champs et des milliers de gens vont venir casser et tuer») est payant en termes de dramatisation et suspens.

    – Le mouvement des «gilets jaunes» prospère sur les réseaux sociaux et la traduction de leur contenu (y compris avec les pires délires complotistes) passe mal auprès des médias «classiques».

    En tout cas le sentiment des «gilets jaunes» à l’égard des médias mainstream, est, lui sans ambiguïté: «tous menteurs».

    Lire l’intégralité de cet entretien sur : www.lefigaro.fr

    https://fr.novopress.info/

  • L’Union européenne prépare les nouvelles censures des mouvements sociaux sur internet. Par l’Observatoire du journalisme!

    Alors que les grands médias ont globalement tenté de désamorcer le mouvement des gilets jaunes comme nous vous l’avons expliqué à travers la télévision iciou à travers les hebdomadaires là, alors que Facebook censure à tout va avec l’aide des Décodeurs du Monde, une future loi « antiterroriste » se prépare à l’initiative de la France auprès de l’Union européenne. Une analyse de la Quadrature du Net.

    Un texte quasi secret

    Reprenons le texte de la Quadrature qui est remarquable de précision :

    « C’est un texte dont personne ne parle ou presque, et il est pourtant fondamental pour l’avenir des libertés publiques à l’échelle de l’Europe entière. Présenté au mois de septembre, il s’agit du règlement européendédié à « la prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne ».

    L’article 4 du règlement permet aux autorités publiques de demander directement à n’importe quel hébergeur le retrait d’un contenu relevant de l’apologie du terrorisme.

    En pratique, cela entérine la situation qui prévaut dans tous les pays réprimant l’apologie ou la provocation au terrorisme. Ainsi en France, depuis 2015, le ministère de l’Intérieur est compétent pour censurer la provocation ou l’apologie du terrorisme sur Internet (si l’hébergeur n’empêche pas l’accès au contenu visé sous 24 heures, alors le blocage de l’ensemble du site peut être mis en place par les fournisseurs d’accès à Internet français).

    Le tout sans aucun contrôle judiciaire préalable, dans le cadre d’une procédure secrète. Ainsi, en 2015, la France est devenue (devant l’Inde et la Turquie) le pays qui a obtenu le plus grand nombre de suppressions de pages Facebook (38 000suppressions en un an, pendant que l’Allemagne ou Israël n’en obtenaient que 500). »

    Plus vite, plus fort

    Reprenons notre citation de la Quadrature :

    « Là où le règlement européen « innove » radicalement, c’est qu’il impose qu’un tel retrait par les hébergeurs intervienne en un délai record de une heure, sous peine de sanctions financières.

    Il prévoit aussi de passer par une voie encore plus discrète pour censurer ces contenus : les « mesures proactives », ces outils de censure automatique déjà développés par les grandes plateformes comme Facebook ou YouTube et qui pourront être paramétrés en concertation avec les autorités (article 6 du règlement)….

    Le futur règlement européen prévoit de généraliser ces outils à l’ensemble des acteurs du Web (non seulement Facebook et YouTube mais aussi OVH, Gandi, NextCloud, Mastodon, etc.), voire même aux outils de messagerie (WhatsApp, Signal, Télégram, Protonmail, etc.) .

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  • Nicolas Sarkozy suggère à Emmanuel Macron d’enfumer à nouveau les Français

    Nicolas Sarkozy suggère à Emmanuel Macron d’enfumer à nouveau les Français

    index-3.jpgEt Nicolas Sarkozy est expert en la matière. Il sait parfaitement comment trahir le peuple français, lui qui a fait adopter par des élus non représentatifs du peuple le traité de Lisbonne en 2008, pourtant rejeté largement par référendum en 2005. Et que suggère Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron : un nouveau traité européen, sans doute encore plus de fédéralisme et moins de souveraineté nationale :

    Présent avec Tony Blair, Nicolas Sarkozy a également tenu à s’exprimer sur le Brexit, dénonçant « une folie qui n’a aucun sens ». Lui qui semble être devenu proche d’Emmanuel Macron, a affirmé avoir « proposé au président Macron, et j’espère le convaincre, de mettre sur la table un nouveau traité européen ».

    Le retour par la fenêtre de ce personnage, pourtant battu en 2012 et rejeté par les siens lors de la primaire en 2016, est assez surprenant et explique peut-être aujourd’hui la discrétion de LR vis-à-vis des gilets jaunes :

    L’ancien locataire de l’Elysée avait également son mot à dire sur la politique française, estimant qu’Emmanuel Macron « fait ce qu’il peut» : « Je veux aider mon pays, je ne le critiquerai nullement », a-t-il ajouté. Sans les citer, Nicolas Sarkozy s’est également exprimé sur les « gilets jaunes » : « Nous sommes à l’arrêt. Le monde accélère à une vitesse stupéfiante et nous, non seulement nous sommes à l’arrêt, mais nous reculons. Là, on va discuter, on va demander l’avis aux gens dans la rue pour faire quelque chose. Avec ça, vous ne ferez plus rien ! Si pour faire quelque chose tout le monde doit être d’accord, restez couchés, parce que personne n’est jamais d’accord ».

    https://www.lesalonbeige.fr/nicolas-sarkozy-suggere-a-emmanuel-macron-denfumer-a-nouveau-les-francais/