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lobby - Page 982

  • Crises et populismes ?

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    Le Monde a titré il y a trois ou quatre jours : « la crise de 2008 a nourri le populisme » . Si c'est une découverte elle est tardive. Et l'on savait cela depuis bien longtemps. 

    Toutes les crises économiques, nourrissent les populismes. Les bons et les mauvais. Elles les nourrissent à proportion de leur gravité. Le Monde a sûrement en tête ce que la crise de 1929 a produit ou du moins contribué à produire en Europe et ailleurs. La seconde guerre mondiale. C'est bien les souvenirs de cette dernière que le titre du Monde entend raviver. 

    La crise de 2008 a été surmontée par la création monétaire, rien d'autre. 1160639909.jpgEt dans une quantité si considérable que la crise de 2008 - et le « remède » en question - pourraient bien en avoir préparé une autre d'une tout autre ampleur. On a simplement renvoyé les échéances à plus tard. Et l'on a continué de les gonfler démesurément. Ce qui n'a empêché ni le chômage de masse de perdurer, ni la croissance de rester faible, ni la pauvreté de s'étaler, ni nos infrastructures de vieillir considérablement, ni nos classes moyennes de s'appauvrir, ni les inégalités de se creuser éhontément,  dans des proportions inégalées dans l'Histoire. Etc. La crise a surtout nourri la crise ... 

    Mais il y a populisme et populisme. Entre lesquels les journalistes et les experts plus ou moins compétents ne distinguent pas. Populisme est un mot fourre-tout, sans définition précise, par lequel on désigne tout ce que l'on n'aime pas, que l'on réprouve, que l'on range dans le camp du Mal. Syndrome moralisateur oblige. On ne dialogue pas avec le Mal. Ces simplismes aussi commencent à vieillir, à lasser ... 

    Rapprocher allusivement les populismes d'aujourd'hui de ceux des années trente du siècle dernier, qui, en effet, conduisirent à la guerre, n'a d'autre but et d'autre effet que de discréditer, salir les populismes actuels. Les rendre « nauséabonds » selon la terminologie en vigueur. 

    Les populismes des années trente furent offensifs, guerriers, expansionnistes ou revanchards, ils tendaient à la guerre entre voisins, ou aux conquêtes coloniales.   Les populismes d'aujourd'hui, que la doxa condamne et que les politiques « progressistes » combattent, sont essentiellement défensifs. L'Italie, l'Autriche, les pays de Visegrad, et même les partis dits populistes, français, allemands, suédois ou autres, n'invitent aujourd'hui à aucune guerre européenne. Ils défendent leur identité, leurs traditions, leurs droits sur la terre où ils sont nés et avant eux leurs ancêtres depuis des lustres. Ils savent que cette terre leur appartient. Il y ont bâti une civilisation. Ce qui les motive et en un sens les unit, bien autrement que n'ont su le faire les fonctionnaires de Bruxelles, c'est leur refus d'une invasion étrangère massive venue d'Afrique ou d'Asie et qui implique leur mort. Ce qui les fonde et les unit c'est le rejet des masses de migrants déjà établis chez eux ou en route pour y venir. 

    Sans en avoir l'air, le Monde pratique là un très contestable amalgame. Pour effrayer, rappeler les mauvais souvenirs. Comme le fait aussi Emmanuel Macron qui se répand en déclarations alarmistes et accusatrices en ce sens biaisé - ce qui est nettement plus grave. Et ce sont des déclarations martiales pour le coup ! Feront-elles beaucoup de dupes ? Ce n'est même plus très sûr.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Société / PMA : Macron et le retour du sociétal – Journal du vendredi 21 septembre 2018

    1) Société  / PMA : Macron et le retour du sociétal

    C ‘était au programme d Emmanuel Macron, la Procréation Médicalement Assisté  est de retour dans le débat parlementaire…  une manière de satisfaire l’aile gauche du président ! L’opposition, elle, tente de s organiser.

    2) International : Trump face au défi des  élections de mi-mandat

    Deux ans après son  élection à la tête des Etats-Unis, Donald Trump doit faire face aux  élections de mi-mandat. Un test grandeur nature et une  échéance capitale lors de laquelle les démocrates entendent bien rebattre les cartes de la politique américaine.

    3) Economie / Les papy-poor : les anciens, nouvelles victimes de la précarité ! Une  étude du ministère de la Santé  nous apprend qu un senior sur dix vit en dessous du seuil de pauvreté  de quoi faire baisser la côte de popularité  du président auprès d’un segment de la population qui lui est jusqu’à présent acquis.

    4) Media / Le football sport populaire et luxe t l vis

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Quand le quotidien Le Monde préconise le grand remplacement à Chemnitz

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    L’Observatoire a déjà consacré une analyse à la réaction des médias français au mort de Chemnitz assassiné par un réfugié (ou deux réfugiés, l’enquête est en cours) et les manifestations qui s’en sont ensuivies. Le Monde revient un peu plus tard (numéro daté du 19 septembre 2018) à Chemnitz. Pour connaître l’opinion des habitants sur l’insécurité ? Non point, pour valoriser à tout prix le remplacement des générations par l’immigration.

    Qui organise ?

    Le thème de l’article : la chambre de commerce de Chemnitz (Saxe) constate le manque de main d’œuvre et accueille un forum sur « Trouver de nouveaux collaborateurs et les garder ». Rien que de très classique. Mais la journaliste vend la (grosse) mèche très vite en indiquant les noms des deux puissances organisatrices. Le premier, le réseau « Les entreprises intègrent les réfugiés » manifestement enthousiaste de la politique d’Angela Merkel qui a plongé l’Allemagne dans la confusion. Le second, « L’Association pour une Saxe ouverte », sent bon le réseau Soros via sa fondation Open Society ou un de ses innombrables pseudopodes (le lien en allemand, nous remercions d’avance si un de nos lecteurs germanophones peut nous donner plus de précisions). Remarquons l’emploi exclusif du terme réfugiés et non de migrants, un terme qui fait appel à l’émotion et qui permet de camoufler la réalité d’un phénomène.
    Libéralisme, individualisme, économie

    Qu’un patron souhaite trouver des collaborateurs de valeur, c’est enfoncer une porte ouverte. Que ce soit difficile, c’est maltraiter de nouveau sévèrement cette malheureuse porte. Qu’une société entière œuvre à sa propre disparition au nom de la bonne économie, c’est plus étonnant. C’est pourtant ce que sous-tend le reportage via des exemples individuels et collectifs. Prenons le cas, donné comme exemple d’Abdellatif A, un Libyen venu d’un pays considéré comme sûr (nous citons). Si le pays est sûr C’est donc un faux réfugié. Sa demande d’asile est rejetée, il doit donc rentrer en Libye. Mais « En réalité… il ne peut pas être expulsé ». Kikeriki (les allemands ne disent pas Cocorico comme les français), Abdellatif « a finalement récupéré son autorisation de travail ».

    Hélas provisoirement déplore le quotidien.

    Passons au collectif à présent. L’article souligne à juste titre qu’après la réunification de nombreux jeunes adultes sont partis vivre à l’Ouest (la Saxe est en ex RDA) ou ont fait moins d’enfants. Conséquence « La génération des14-17 ans est encore moins nombreuse qu’à l’ouest ». Fort bien. La solution serait elle de favoriser la natalité ? Certes pas, puisque les viviers afghan et syrien (vous pouvez compléter, ivoirien, nigérian, maghrébin, tamoul, pakistanais, poldève etc) sont là. « Pour ces deux nationalités le nombre de contrats d’apprentissage a triplé par rapport à l’année précédente ». Hourrah ! La solution est là, importons des centaines de milliers, non pardon des millions d’afghans ou de syriens et l’Allemagne sera sauvée. Nous avions consacré en 2017 un long dossier sur la légende propagée par certains médias des « réfugiés, une chance pour l’Allemagne », nous en donnons trois extraits :

    Sachant que les « réfugiés » présentent surtout des profils qui permettront de combler le tragique déficit de l’économie allemande en aides de cuisine, serveurs, conducteurs de véhicules, laveurs de carreaux, blanchisseurs et peut-être aussi vigiles, on comprendra :

    – que les PME-PMI, qui représentent le cœur de la puissance économique allemande, ne sont que peu soulagées par cette population présentée comme des « sauveurs de l’Allemagne » par un monde politico-médiatique complètement à côté de la plaque.
    – on se souviendra aussi de la forte implication médiatique des grands groupes allemands, notamment dans le cadre de la fameuse Integrations-Initiativen der deutschen Wirtschaft (Initiatives d’intégration de l’économie allemande) qui a payé au prix fort des doubles pages en quadrichromie affichant fièrement des équipes d’apprentis et de futurs employés aux couleurs arc-en-ciel. Il va sans dire que les grands groupes allemands n’ont guère fait que recruter quelques vigiles de nuit et gardiens de parking.

    Les grands groupes ne font que communiquer dans le sens d’un monde politico-médiatique afin de soigner leurs relations politiques et de conforter les rentes de situations que celles-ci leur accordent sans bénéfice pour la société globale, puisque la totalité des créations nettes d’emplois provient des PME-PMI qui n’ont rien non plus à proposer à des réfugiés ne répondant pas à leurs besoins, ce qui bien sûr n’a aucun impact sur leurs propres échelles de rémunérations, puisque celles-ci continuent à être durablement marquées par la pénurie de main d’œuvre qualifiée.

    Sachant que 75 à 90% des réfugiés veulent rester, on voit que la crise des réfugiés pèsera non seulement lourdement mais encore durablement sur les comptes sociaux en charge nette, et par conséquent sur les impôts et les charges de la classe moyenne et des entreprises, surtout des PME-PMI. Et ce durablement, d’autant que les précédentes études ont aussi montré que les populations d’origine musulmane restaient en panne de qualification sur plusieurs générations, pour des raisons clairement culturelles.

    Cette analyse reste d’actualité, sauf pour Le Monde bien entendu, avocat des remplacements, petits ou grands.

    Article paru sur le site de L’OJIM

  • Hans-George Maassen, chef du renseignement allemand, viré pour avoir contesté la « chasse » aux migrants après le meurtre d’un Allemand à Chemnitz

    Hans Georg Maassen chasse migrants meurtre Chemnitz
     Pour avoir osé affirmer que les manifestations organisées contre les migrants à Chemnitz, à la suite du meurtre d’un Allemand – un suspect irakien vient d’être remis en liberté –, n’avaient rien d’une chasse aux migrants, le patron du renseignement allemand (BfV) Hans-Georg Maassen a été prié de dégager. Angela Merkel l’a recyclé à un poste de secrétaire d’Etat du ministre fédéral de l’Intérieur afin de ne pas creuser un peu plus le hiatus avec l’aile droite de sa coalition, la CSU, qui détient ce portefeuille en la personne de Horst Seehofer. Le SPD, partenaire socialiste de Merkel, s’agitait pour exiger la destitution de Maassen.

    Le limogeage de Hans-Georg Maassen, dernier avatar de la vague d’un million de migrants

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  • Zemmour, un poisson-pilote?

    zemmour-200x300.jpgActuellement en tournée de promotion pour  la sortie de son nouvel essai, Un destin Français, le journaliste-écrivain-essayiste Eric Zemmour peut compter sur la bêtise de ses détracteurs pour donner le maximum d’audience à ses propos.  Et chacun est sommé par le tribunal médiatique de choisir son camp. A  l’image d’un de ses anciens  employeurs sur le service public, l’inénarrable  Laurent Ruquier qui expliquait mardi sur France Inter  tout le mal qu’il pensait du personnage. Il  a été  obligé de se justifier, pour la énième fois,   d’avoir hébergé ce représentant de la  France moisie dans son émission entre 2006 et 2011.  « D’un seul coup (Zemmour)  a pété un câble, c’est évident a affirmé M Ruquier. Mais à l’époque, quand on l’a pris, c’était parce qu’il représentait une partie de la société française, mais on ne pensait pas que le monstre allait en sortir » (sic). Un monstre qui  a créé l’émoi en donnant mardi son jugement sur le militant communiste célébré récemment par Emmanuel Macron, Maurice Audin ,   vraisemblablement  tué par l’armée française. Il a rappelé notamment  comme nous l’avions fait sur ce blogue qu’il fut un  complice actif  des terroristes poseurs de bombes du FLN qui tuèrent,   mutilèrent des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants pendant la bataille d’Alger il ya soixante-et-un ans.

    Mais ce sont surtout  les propos de M. Zemmour, tenus  sur le plateau de l’émission de Thierry Ardisson, Les terriens du dimanche, diffusée sur C8, qui ont  déchaîné les passions. En l’espèce son dialogue avec  la chroniqueuse Hapsatou Sy,   lui disant qu’il aurait  été préférable que ses parents l’appellent Corinne. La jeune femme envisagerait de porter  plainte évoquant « le moment le plus douloureux  (qu’elle a eu eu à vivre)  en tv (sic)  face à un Zemmour hargneux, insultant et agressif envers moi. Toujours très affectée d’ailleurs…»

    Notons que Gabriel Robin, assistant parlementaire de Louis Aliot, rédacteur en  chef numérique du magazine  L’incorrect, a  exhumé malicieusement  un tweet plus ancien  de Hapsatou Sy, en date du 2 février dernier, à l’occasion de la visite du couple Macron au Sénégal, dans lequel la jeune femme écrivait:  « absolument fan de Brigitte Macron! La stabilité d’un pays dépend de l’éducation de nos enfants. bienvenue à vous et notre président Emmanuel Macron dans mon pays le Sénégal. » Commentaire de Gabriel Robin: «Hapsatou Sy ne dit même pas dans dans mon autre pays ou dans mon deuxième pays.»  Il est   certain  que Corinne dans ce cas-là  n’est peut-être pas le prénom idéal…

    Thierry Ardisson lui,  n’a pas trop apprécié l’expression très médiatique de la douleur de Hapsatou Sy : «Elle s’étale sur Twitter pour faire un bad buzz, c’est complètement nul. Elle a signé un contrat et elle a un devoir de réserve », a-t-il déclaré sur CNews ,  « si elle ne revient pas (dans son émission, NDLR) , elle ne revient pas. Si elle revient dans un bon esprit, je veux bien, mais si c’est pour nous faire des scènes comme ça, ce n’est pas la peine. Comme elle a pas mal de problèmes d’argent, qu’elle a du mal à payer ses impôts, on lui a avancé 6 émissions. Je ne connais pas beaucoup de productions sur Paris qui le font » a affirmé l’animateur.

    Propos que les petits marquis progressistes pourraient  qualifier de paternalistes et de sexistes, à l’image peut-être, allez savoir, du délicat Ian Brossat, chef de file du parti communiste/communautariste à la Mairie de Paris (jusqu’où vont-ils descendre?).   Ce dernier a résumé en un tweet le désarroi de ses amis,   les glapissements des bobos du Marais et les hurlements des autorités  des  banlieues plurielles: «Qu’on continue à voir et entendre un vaurien (Zemmour, NDLR)  multicondamné pour propos racistes en dit long sur la banalisation de la xénophobie dans notre pays. Il est grand temps que ça s’arrête..»

    Certes, pour certains,  cela fait longtemps que M. Zemmour a dépassé la ligne jaune avec ses propos sur le comportement d’une certaine frange de la population immigrée, jugements dont l’expression serait facilitée par son  origine juive arabe. C’est implicitement ce que soulignait  en tout cas   en mars 2011 le militant antinational et communautaire Arno Klarsfeld qui se scandalisait  de l’invitation faite  alors à M. Zemmour par les instances de l’UMP à venir disserter sur la liberté de penser (pensée),  invitation (une initiative de Patrick Buisson alors conseiller de Nicolas Sarkozy?) qui avait été aussi dénoncée par  la grosse aile gauche et centriste de ce parti.

     Me Klarsfled  avait ainsi rappelé qu’un  an auparavant Eric Zemmour avait   affirmé  que les employeurs de souche  « (avaient)  le droit » de refuser d’employer des  Arabes ou des Noirs.   Jugement scandaleux pour Arno  Klarsfeld qui avait  déclaré, non sans quelques arguments,   que « si Eric Zemmour avait dit la même chose sur la communauté juive, il aurait été exclu de RTL, de France Télévisions et certainement pas invité à un débat à l’UMP ». « Cela peut donner le sentiment qu’il y a deux poids, deux mesures.  »

    Alors,  (re)disons-le ici, il est loisible  de ne pas partager en tout ou partie  certaines des analyses, des  grilles de lecture  de M Zemmour; on peut aussi légitimement de notre point de vue  lui reprocher non pas tant  son diagnostic de la situation mais  un pessimisme qui peut incliner au fatalisme, à la résignation, au découragement…  Mais  à  dire vrai le  corpus d’idées souverainistes, identitaires dont M Zemmour se fait souvent le relais a plutôt le vent en poupe un peu partout en Europe et dans le monde.  Et son  succès  ne doit rien au hasard.

    A l’occasion du démarrage foudroyant réalisé  par son essai précédent, Le suicide Français,   en 2014 – Jérôme Béglé  évoquait sur   le site du Point  « un phénomène éditorial»  et faisait mine de s’interroger: «reste à comprendre ce que ce triomphe signifie. Éric Zemmour est-il devenu le porte-voix de cette France qui ne se sent représentée ni par les médias traditionnels, ni par les discours politiques, ni par les intellectuels qui tenaient jusqu’ici le haut du pavé ? »  Phénomène combattu par la caste médiatique, à l’image de Patrick Cohen qui,  à la tête de la matinale de France Inter, expliquait il ya deux ans  qu’il n’invitait pas Eric Zemmour « parce qu’il  il y a suffisamment d’intellectuels dans le paysage pour ne pas aller chercher quelqu’un qui a été journaliste mais qui est devenu un acteur politique sans en avoir la légitimité électorale.» M. Cohen et ses amis éditorialistes  ne sont pas, eux,  des acteurs politiques  et des agents d‘influences,  c’est bien connu…

    Zemmour, certes, coche (presque)  toutes les cases de la mal-pensance, lui   qui refuse de plier les genoux devant la propagande bruxelloise les dogmes  gaucho-féministes,   d’approuver le mariage homo  et dénonce les ravages du multiculturalisme et du vivre-ensemble  obligatoire. Plusieurs fois  poursuivi  devant les tribunaux  (comme Jean-Marie Le Pen)  pour avoir établi un lien entre immigration et insécurité,    Zemmour est un  réactionnaire assumé,  un nostalgique de la France d’avant, qui a même été, horresco referens, jusqu’à rétablir un certain nombre de vérités sur le gouvernement du Maréchal Pétain.  Bref , tout comme  Orban,   Salvini ou Marine sur le plan purement politique, un objet d’effroi et/ou de consternation de la  gauche Mélenchon  à la droite  Pécresse;  même si  ladite droite est bien  obligée de constater  la grande perméabilité de son électorat avec les idées défendues et avancées par un homme largement  en tête des ventes d’essais   dans notre pays.

    Nous l’avions dit également, il est certain que  les propos de M. Zemmour légitiment  objectivement les analyses et avertissements de l’opposition nationale. Ce qui faisait dire à Bruno Gollnisch qu’il était  «complotiste au sens zemmourien du terme », à savoir qu’il y a bien  « un complot contre la France  - dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française, etc -,  complot contre   la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, notamment  par  l’appel depuis 40 ans à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation .»

    Il est tout aussi évident que les analyses  et réflexions d’Eric Zemmour ne sont pas  originales, au sens ou elles ont été développées et  tenues, historiquement et dans les dernières  décennies, par les  brillantes figures  des cercles intellectuels  de notre famille de pensée qui, elles, ont été soigneusement écartées des « grands médias. » Mais qui peut nier qu’il  a contribué efficacement à diffuser, populariser, vulgariser  au sein de l’opinion  française des thèmes et  des réflexions jusqu’alors ghettoïsés, marginalisés?  Ou à tout le  moins  à  accompagner le virage idéologique identitaire, national qui se matérialise depuis le début de ce millénaire? Le succès d’audience d’un Zemmour est une autre manifestation de l’effondrement de l’emprise culturelle de la gauche mondialiste sur les esprits (certes elle a encore de solides bastions!), effondrement qui rend  possible demain chez nous, une victoire dans les urnes.

  • Le Premier ministre tchèque soutient Viktor Orban et annonce la fin de carrière des eurodéputés de son parti qui ont voté les sanctions contre la Hongrie

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    Tchéquie – Le Premier ministre Andrej Babiš a tenu à rappeler son soutien à Viktor Orbán et à désavouer sévèrement les députés européens de son parti qui ont voté l’adoption du rapport Sargentini contre la Hongrie (contestée par le gouvernement hongrois en raison du mode de calcul de la majorité requise des 2/3).

    Les eurodéputés du parti tchèque ANO 2011 du Premier ministre Andrej Babiš siègent en effet au sein du groupe ALDE présidé par le belge Guy Verhofstadt, celui qui propose à Emmanuel Macron de fédérer un nouveau groupe rassemblant gauche et droite pour lutter contre les « populismes ».

    On ne dira jamais assez que l’atmosphère du Parlement européen est particulièrement délétère et corrompt facilement nombre de ceux qui arrivent avec de bonnes intentions mais n’ont pas la formation doctrinale ni les vertus pour résister à toutes les tentations de cette vie de privilégiés hors sol.

    En faisant siéger ses quatre eurodéputés (Pavel Telička, Petr Ježek, Dita Charanzová, Martina Dlabajová) au sein du groupe libéral ALDE, le parti ANO 2011 commettait une grave erreur guidée par la flatterie et l’ambition.  Pavel Telička devenu vice-président du Parlement européen, a fini par quitter le parti d’Andrej Babiš avec Petr Ježek, avec la bénédiction du groupe ALDE.

    Sur un total de 21 eurodéputés tchèques, 10 ont voté contre le Rapport Sargentini (dont les élus du Parti communiste) mais pas ceux d’ANO 2011.

    Le Premier ministre Andrej Babiš s’est donc exprimé pour réaffirmer son soutien à Viktor Orbán et a précisé que ses eurodéputés ne seront pas réélus l’année prochaine.

    Il a également mis fin aux ambitions politiques de Miroslav Poche, qui a voté le rapport Sargentini. Miroslav Poche, eurodéputé du Parti social-démocrate tchèque (ČSSD), partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale tchèque, était pressenti pour devenir le ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement Babiš. « M. Poche ne sera pas ministre, c’est un débat futile », a répliqué Andrej Babiš à la suite de ce vote du rapport Sargentini.

    http://www.medias-presse.info/le-premier-ministre-tcheque-soutient-viktor-orban-et-annonce-la-fin-de-carriere-des-eurodeputes-de-son-parti-qui-ont-vote-les-sanctions-contre-la-hongrie/98218/

  • La génétique le confirme : les races existent bel et bien. Il y en a 7…

    Chronique de Paysan Savoyard (n°209 – septembre 2018)

    Les conférences de vulgarisation données en 2013 par Evelyne Heyer, professeur d’anthropologie génétique, méritent d’être mises en exergue. Cette scientifique y délivre en effet cette information choc : l’existence des races est confirmée par la génétique.

    Il faut préciser dès l’abord qu’E. Heyer, scientifique du Muséum national d’histoire naturelle, ne s’exprime pas à titre personnel : elle le fait de façon tout à fait autorisée, dans le cadre de ses fonctions et sur le site internet du Muséum. Ses conférences ont pour objet de faire le point des découvertes récentes, en s’appuyant sur différentes études internationales, à destination d’un public intéressé mais non spécialiste. Cette personne, précisons-le également, n’appartient nullement à la « fachosphère » : au contraire elle a été mobilisée à différentes reprises pour participer à la lutte contre le racisme. Elle a par exemple été commissaire de l’exposition « Des préjugés au racisme« .

    La forme que prennent ces conférences appelle quelques commentaires. On voit la conférencière marcher sur des œufs, bien consciente qu’elle est du caractère explosif de la matière qu’elle manipule : elle multiplie ainsi au cours de ses conférences les déclarations d’allégeance à l’idéologie du Système. Par honnêteté intellectuelle, par naïveté ou par envie de se faire valoir,  elle va cependant y délivrer de façon nette et claire l’information-clé : la génétique confirme l’existence des races, que la conférencière préfère appeler « groupes humains ». Signalons que l’expression de cette conférencière prenant de fréquentes libertés avec la syntaxe, nous nous sommes autorisés à opérer quelques rectifications de forme dans les citations d’E. Heyer que nous faisons figurer ici.

    Il faut préciser que les études dont rend compte E. Heyer concernent les populations qui sont restées stables géographiquement au cours des siècles. C’est pourquoi les prélèvements d’ADN effectués pour réaliser ces études ont concerné seulement des individus dont les 4 grands parents étaient issus de la même région que la leur, en excluant les populations issues de brassages de populations relativement récents. C’est ainsi que pour l’Amérique, ces études génétiques portent sur les populations amérindiennes et excluent les populations d’origine européenne ou africaines ainsi que les populations métissées. De même en Australie et en Nouvelle-Zélande les études concernent les populations autochtones. De même encore, en Europe, les populations ayant participé aux vastes migrations intervenues dans le monde mondialisé de l’après-guerre ne sont pas concernées par les études génétiques dont Mme Heyer présente les résultats. 

    • Il existe 7 « groupes humains »

    La scientifique est  de toute évidence parfaitement consciente de la portée de ce qu’elle explique : elle déclare ainsi que « la génétique est souvent très politiquement incorrecte ». Et pour cause : les résultats qu’elle présente corroborent en effet dans une large mesure les affirmations de ceux qui affirment l’existence des races.

    La conférencière explique ainsi que les données génétiques conduisent à distinguer 7 « groupes humains » différents, entre lesquels existent des différences génétiques significatives. Ces « groupes humains » correspondent aux différentes régions du globe : les Amérindiens d’origine ; les Océaniens ; les Asiatiques de l’Est ; les Asiatiques d’Asie centrale et du Sud ; les Moyen-Orientaux ; les Européens ; les Africains du sud du Sahara.

    La constitution de ces 7 groupes a résulté de l’existence des barrières géographiques, qui ont empêché les contacts et les échanges génétiques entre populations : les océans, le Sahara et l’Himalaya. Les populations séparées par ces barrières ont, de ce fait, des patrimoines génétiques nettement différenciés.

    E. Heyer met en avant une constatation supplémentaire : l’une de ces 7 populations, le groupe des populations du Moyen-Orient, est placée dans une position particulière. Tandis que les 6 autres groupes disposent d’un patrimoine génétique nettement distinct de celui des autres, le patrimoine génétique des populations du Moyen-Orient est pour partie composé d’éléments du patrimoine d’autres groupes. Cette situation résulte du fait que ce groupe est situé géographiquement dans une zone carrefour, où l’absence de barrières géographiques a permis certains échanges avec les autres groupes les moins éloignés. Le patrimoine génétique des Moyen-Orientaux comprend ainsi des gènes propres, mais aussi des gènes européens et des gènes d’Asie centrale et du Sud.

    On voit autrement dit que les 7 groupes que distinguent les généticiens sont les mêmes 7 « races » que l’on peut recenser en se fondant sur les phénotypes. Autrement dit encore,  l’observation des phénotypes permettait de penser qu’il existait 7 groupes (ou races) : la génétique vient le confirmer. Citons E. Heyer : « On voit l’analogie avec ce que l’on appelait auparavant des races : les groupes auxquels aboutissent les études génétiques correspondent grosso modo aux groupes que l’on utilisait dans les typologies raciales ».

    Elle déclare également : « Le discours qu’on entendait beaucoup dans les années quatre-vingt, qui disait qu’on ne pouvait pas parler de races parce que les généticiens montrent qu’il n’y a pas ou très peu de différences entre les populations humaines, n’est pas exact. On peut avec les données génétiques former des groupes différents génétiquement. On ne peut plus dire qu’on ne peut pas faire de groupes à partir des données génétiques«.

    • Les ethnies existent également

    Tout en présentant une homogénéité génétique, chacun des 7 groupes comprend des sous-ensembles, les ethnies, entre lesquelles existent des particularités génétiques, qui sont liées aux échanges matrimoniaux entre populations géographiquement proches. Les ethnies se distribuent ainsi au sein du groupe selon un continuum : plus les ethnies sont éloignées géographiquement, plus elles sont différentes génétiquement.

    Si elle ne précise pas quel peut être le nombre des ethnies qui existent, la conférencière indique qu’il existe 6000 langues. On peut penser que chaque langue correspond à au moins une ethnie : le nombre des ethnies est donc supérieur à 6000.

    Au sein des ethnies, les sociétés se subdivisent en tribus, les tribus en clans et les clans en lignage, chacun de ces sous-ensembles se réclamant d’un ancêtre commun. Là encore la plupart de ces subdivisions ont une traduction génétique.

    • La grande homogénéité des populations européennes

    Les conférences d’E. Heyer mettent en avant un autre point, lui aussi politiquement incorrect : la chercheuse explique que les populations européennes sont restées très stables et homogènes.

    Les différents peuples (ou ethnies) d’Europe ont en  effet un patrimoine génétique propre : les Italiens ont un patrimoine propre, comme les Français, comme les Anglais, comme les habitants des différentes régions de l’Europe. On peut même déterminer à 500 km près l’origine géographique d’un individu européen à partir de son patrimoine génétique. Autrement dit les affirmations selon lesquelles « l’Europe n’a cessé d’être une terre de passage, de migrations, de mélanges et de métissages » sont fausses et démenties par la génétique.

    L’Histoire nous enseigne que les populations des différentes régions d’Europe sont restées inchangées pendant mille ans : les dernières grandes invasions venues d’Europe centrale datent du 9e siècle. Les premières migrations intra européennes liées à la révolution industrielle datent du milieu du 19 siècle. Quant à l’immigration en Europe de populations venues de régions non européennes, elle ne date que des années 1960 (voir également cette chronique). Les données génétiques viennent confirmer cette grande stabilité.

    • Les différences génétiques s’accompagnent de différences culturelles

    E. Heyer explique également que les différences génétiques s’accompagnent de différences culturelles : les groupes ethniques possèdent souvent une langue et un mode de vie qui leurs sont propres. En Asie centrale par exemple, les Tajiks parlent une langue indo-iranienne et sont agriculteurs tandis que les Kazaks parlent une langue turque et sont pasteurs nomades.

    Ces différences contribuent à fonder les spécificités génétiques : c’est notamment pour des raisons culturelles que l’on se marie au sein de la même ethnie.

    Il convient d’insister sur cette dernière constatation : chaque « groupe de population » (autrement dit chaque « race »), et en son sein chaque ethnie, présentent de nombreuses spécificités, qui s’additionnent : des particularités phénotypiques et génétiques ; une certaine implantation géographique ; une langue ou un groupe de langues qui leur sont propres ; une culture et un mode de vie qui leur sont propres. Autrement dit, un « groupe de population » (race) et une ethnie sont à la fois des réalités phénotypiques et génétiques et des réalités culturelles.

    • Les précautions de langage prises par la chercheuse n’atténuent pas la portée de ses constatations

    Consciente de la portée de ses explications, la chercheuse a le souci de donner les gages nécessaires aux dogmes du Système. Il s’agit d’une part pour elle ne pas se « griller » professionnellement. Elle tient d’autre part, et sa démarche est de toute évidence sincère, à se distinguer de ceux qui vont chercher à utiliser les conclusions des études qu’elle présente au service de thèses racistes qu’elle réprouve personnellement. La conférencière s’efforce donc de déminer le terrain idéologique, en prenant toute une série de précautions qui sont autant de révérences à l’idéologie systémique.

    E. Heyer tient ainsi, premièrement, à repousser l’utilisation du mot race : elle insiste sur le fait que les généticiens parlent de « groupes humains » et non de « race », en récusant le mot de race pour deux raisons. D’abord, dit-elle, parce que l’utilisation du concept de race suppose de considérer qu’il existe une inégalité entre les groupes humains. Deuxièmement parce que le concept de race conduit à réduire chaque individu à sa race. Or la génétique ne permet d’aboutir à aucune de ces deux conclusions.

    On voit bien la faiblesse de cet argumentaire. Mme Heyer confond, premièrement, deux concepts distincts : les races et le racisme. Penser que les races sont inégales est du racisme. Mais considérer que les races existent ne veut pas dire qu’on les considère comme inégales : on peut donc penser que les races existent sans être pour autant raciste (voir également cette chronique). Deuxièmement, on peut affirmer l’existence des races sans pour autant considérer qu’un individu se résume à sa race. L’argumentaire anti racial de Mme Heyer aboutit finalement à rejeter le mot exact de « race », au profit d’un mot plus flou : « groupe humain ». Il reste que cette précaution de langage ne change rien à ce constat essentiel : les 7 « groupes humains » dont Mme Heyer affirme l’existence sont bel et bien les 7 « races » que l’on observe lorsqu’on prend en compte les différences phénotypiques.

    La chercheuse prend une deuxième précaution : dans le souci manifeste d’atténuer la portée explosive de ses développements, la chercheuse tient à souligner que les différences entre les groupes humains sont « faibles ». Elles sont ainsi beaucoup plus faibles que chez d’autres primates. Les différences entre groupes de chimpanzés, plus proche cousins de l’homme, sont ainsi beaucoup plus grandes qu’entre groupes humains : on considère même que ces groupes de chimpanzés constituent des sous espèces. De même Mme Heyer insiste sur le fait que les différences génétiques entre groupes humains sont faibles : les gènes d’individus du même groupe sont seulement 4% plus proches que les gènes d’individus appartenant à des groupes différents.

    Là encore ces précautions de langage sont d’une pertinence limitée. La notion de « faible » en effet ne veut pas dire grand-chose. Les différences entre « groupes humains » peuvent être jugées faibles parce qu’elles ne portent que sur une partie limitée du génome et  qu’elles sont plus faibles que ce que l’on constate au sein d’autres espèces : il n’en reste pas moins que ces « faibles » différences sont suffisamment importantes pour permettre au généticien de distinguer nettement des groupes humains, ce que Mme Heyer met elle-même en évidence par ailleurs.

    Mme Heyer prend une troisième précaution. Elle tient à insister sur le fait que la théorie selon laquelle toutes les populations d’hommes modernes sont issues d’une même population sortie récemment d’Afrique est confirmée par la génétique. On sait que cette théorie (dite Out of Africa) est essentielle pour la propagande des antiracistes et des immigrationnistes, qui en tirent différentes conclusions utiles à leur cause : « Puisque nous sommes tous issus d’Afrique et donc issus de migrations originelles, il est logique qu’il y ait aujourd’hui encore des migrations et que ces migrations soient africaines. Puisque toutes les populations humaines ont la même origine africaine et sont donc toutes très proches, l’intégration des Africains en Europe est donc tout à fait possible »…

    C’est pourquoi Mme Heyer tient à souligner que les études qu’elle présente dans ses conférences confirment l’hypothèse de l’origine africaine récente d’Homo Sapiens. Les études génétiques prouvent notamment, dit-elle, que toutes les populations humaines ont un ancêtre commun âgé de 200 000 ans, ce qui est incompatible avec la théorie selon laquelle Sapiens ne serait pas « sorti récemment d’Afrique » mais constituerait une évolution, dans chaque continent, de populations anciennes.

    Nous ne sommes en rien des spécialistes : il nous semble pourtant que les différences substantielles qui existent entre les « groupes humains », notamment les différences génétiques, conduisent plutôt à penser que les populations d’hommes modernes sont issues, non d’une sortie d’Afrique récente (200 000 ans) d’une population originelle dont nous sommes tous issus, ainsi que le veut la thèse Out of Africa, mais de l’évolution propre des différentes populations anciennes existant en Afrique et en Eurasie (hypothèse dite « plurigénique », concurrente de l’hypothèse Out of Africa). Nous verrons ce que diront les chercheurs dans les années qui viennent (si toutefois ils sont laissés libres de leur conclusion et de leur expression). On sait que les Chinois, cherchent frénétiquement les moyens de prouver que leurs origines n’ont rien de commun avec celles des Africains… Attendons.

    Tout en confirmant l’existence de « groupes humains », E. Heyer précise que les généticiens se refusent à employer le mot de « races ». Elle permet ainsi aux propagandistes du Système de continuer à l’affirmer : « les généticiens démontrent que les races n’existent pas ». Les mots comme souvent l’emportent sur les faits…

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Réunion au sommet des dirigeants des pays l’Union Européenne à Salzbourg

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Hier soir a commencé une réunion informelle rassemblant les principaux chefs d’État européens à Salzbourg. Au menu de cette rencontre se trouvent les sujet de l’immigration et du Brexit.

    Au sujet de l’immigration, la situation risque de ne pas beaucoup évoluer.

    Les principaux projets évoqués par l’Union Européenne pour contourner la réticence nouvelle des pays à accepter cette immigration massive n’ont pas pour l’instant été concrétisés. Ils consistaient en des centres contrôlés en Europe ou des plateformes d’accueil en dehors de l’Europe. Dans les deux cas ces systèmes auraient ainsi permis de redistribuer subtilement les immigrés en Europe via des quotas similaires à ceux mis en place dans les règlements de Dublin. Ces solutions sont préconisées notamment par les gouvernements français et allemands qui veulent mener une “politique de solidarité” à l’égard des immigrés. La question reste pour l’instant en suspens, du fait notamment de l’opposition franche des dirigeants italiens et hongrois à l’accueil de clandestins. Ceux-ci en bloquant via leurs pays respectifs deux routes principales d’accès à l’Europe pour les immigrés montrent néanmoins qu’il existe une autre solution, qui consisterait à reprendre le contrôle des frontières et ne plus tendre les bras à cet afflux d’immigration.

    Au sujet du Brexit si sur une bonne partie des points l’Union Européenne et les représentants du Royaume-Uni semblent s’entendre, c’est justement sur une question de frontière qu’ils pourraient s’opposer.

    Les deux parties n’ont pas encore trouvé d’agrément au sujet de la séparation entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Si une frontière physique a été écartées d’emblée par les deux camps, les autres solutions ne sont pas légion. Les conditions et la durée de ces négociations font revenir de plus en plus souvent Outre-Manche l’éventualité d’une sortie de l’Union Européenne sans période de transition et accords commerciaux préalables. Cette possibilité est néanmoins pour l’instant rejetée par les dirigeants du Royaume-Uni en place, ainsi que l’Union Européenne.
    Pour l’heure rien ne semble donc être amené à bouger brutalement, les changements seraient plutôt à attendre à l’issue des élections européennes qui pourraient voir la majorité basculer.

  • Budapest conteste le résultat du vote de mercredi dernier au Parlement européen

    Budapest conteste le résultat du vote de mercredi dernier au Parlement européen

    D’Olivier Bault dans Présent :

    C’est désormais officiel : Budapest conteste le résultat du vote de mercredi dernier au Parlement européen, en vertu duquel une procédure de sanction aurait été engagée devant le Conseil européen sous le régime de l’article 7. Pour rappel, la présidence du Parlement avait décidé pour ce vote de ne pas tenir compte des abstentions dans le calcul des votes exprimés, afin d’avoir la majorité des deux tiers exigée par le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. L’affaire va donc se retrouver devant la cour de Justice de l’UE puisqu’il y a là une violation évidente des traités par le Parlement.

    Parallèlement, la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen prépare pour la Pologne un rapport similaire à celui sur la base duquel une procédure de sanction a été lancée contre la Hongrie. Inutile de se faire des illusions sur le contenu du rapport qui sera préparé contre la Pologne. […] En effet, pour s’enquérir de la liberté des médias, la Commission LIBE n’a souhaité rencontrer que les représentants de quatre médias choisis parmi les plus radicalement hostiles au gouvernement actuel. Pour entendre la voix de la société civile, on a invité une ONG conservatrice pour la forme et une dizaine d’ONG gaucho-libérales-libertaires pour le fond. […]

    Et déjà le Parlement européen s’apprête à voter une résolution contre la Roumanie vers la fin du mois d’octobre. Pour punir les Roumains qui voteront le 7 octobre pour inscrire la nature du mariage dans leur constitution ?

    https://www.lesalonbeige.fr/budapest-conteste-le-resultat-du-vote-de-mercredi-dernier-au-parlement-europeen/

  • Orban : La prochaine bataille se dessine – l’Union européenne veut enlever aux Etats membres le droit de défendre leurs frontières

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    Viktor Orban a donné une interview hier (14.9.2018) à la radio Kossuth, émission « 180 minutes », pour analyser les événements qui se sont déroulés au Parlement européen lors du procès de la Hongrie basé sur le rapport Sargentini ainsi que la suite à venir.

    La semaine précédant ce procès, Merkel s’est rendue chez Macron en France et ensemble ils ont adressé un ultimatum aux pays se trouvant aux frontières extérieures de l’Espace Schengen. Ils ont défini une stratégie pour mettre à genoux la Hongrie, qui échappe à leur contrôle et refuse de se transformer en société multiculturelle. Voilà ce qui se joue dans les coulisses alors que le regard est fixé sur le procès Sargentini.

    La stratégie consisterait à enlever aux pays situés aux frontières de l’UE le droit de défendre leurs frontières et à y envoyer des mercenaires pour gérer la migration. (Les gardes-frontières hongrois assermentés et patriotes seraient remplacés par des mercenaires à la solde de l’UE !). « Ils veulent tout simplement nous enlever les clefs de la porte », résume Orban». La prochaine bataille consistera à décider qui va défendre les frontières de la Hongrie et qui on laissera entrer sur le territoire hongrois.

    Orban dit qu’il ne faut pas avoir la moindre illusion : ces mercenaires auront l’ordre de faire entrer les migrants. Le procès Sargentini était une sorte de diversion par rapport à ce projet, mais signalait aussi la volonté claire de stigmatiser et diaboliser toute la Hongrie, de l'isoler, de la mettre au ban de la communauté européenne pour fragiliser sa position et affaiblir sa résistance.

    Orban explique que le Parlement européen actuel est acquis à l’idéologie pro-migrationniste de la gauche, qui y est majoritaire, c’est pourquoi la motion contre la Hongrie a obtenu la majorité.

    Ces élites considèrent qu’ils ont comme mission historique de changer la composition de la population européenne, d’effectuer la mise en œuvre du grand remplacement. Ces politiciens haïssent ceux qui s’opposent à  eux, et haïssent ceux qui essayent d’organiser une résistance contre eux. Après les élections de mai 2019, ils aimeraient préserver un Parlement européen pro-migrationniste afin de continuer le même travail qu’ils ont fait jusqu’ici. Pour cela, ils doivent attaquer le symbole de la résistance qu’est la Hongrie et spécialement moi – dit Orban – parce que je dirige le pays.

    Orban pointe du doigt le fait que le Parlement européen a dû transgresser ses lois pour condamner la Hongrie. Le camp de Sargentini a dû changer le règlement du scrutin juste avant le vote car il savait (tout comme la Hongrie) qu’autrement il ne pourrait pas obtenir les 2/3 des voix nécessaires pour la condamnation. C’est pour cela qu’il a décidé que les abstentions, contrairement au règlement, ne seraient pas comptabilisées comme « votants » (ce qui réduisait la base de calcul des 2/3 en conséquence) [ndlr : nous en avons parlé ici]. Le Parlement européen est en train de consommer les dernières miettes de son intégrité morale lorsqu’il juge un pays en violant ses propres règles pour arriver à ses fins !

    Il y a eu de bonnes et de mauvaises surprises [lors de ce vote au PE]. L’équipe de Sebastian Kurz [le ÖVP autrichien] a voté majoritairement contre la Hongrie alors que la Roumanie, avec qui la Hongrie a un rapport tumultueux, a voté en faveur de la Hongrie. C’est une grande leçon pour nous.

    Orban rassure la population : il ne peut pas y avoir de grandes conséquences à cette condamnation Sargentini. Au mois de mai, il y aura la nouvelle élection du Parlement européen et l’équipe actuelle, qui n’est plus qu’une collection de mode de fin de saison, sera renouvelée.

    Des spécialistes du parlement hongrois ont réfuté point par point, dans un rapport, l’acte d’accusation de Sargentini.
    19 points concernent les désaccords de la Hongrie avec le PE (mariage homosexuel, enseignement de la théorie du genre, etc.). 13 points avaient déjà été débattus et jugés, les dossiers étaient clos.37 points sont des erreurs de faits.

    Orban appelle à la vigilance : à côté de l’enjeu migratoire, il y a l’enjeu des votations européennes à venir.
    Nous connaissons les faits concernant le budget européen et ses statistiques. L’Union européenne soutient, avec plusieurs centaines de millions d’euros, les organisations, soi-disant civiles, de Soros. Et Soros mène un lobbyisme politique actif contre la Hongrie. Si la composition du Parlement européen change après mai 2019, les centaines de millions destinés aux ONG de Soros vont sauter.

    Sargentini accuse la Hongrie d’antisémitisme et, en même temps, elle mène une campagne contre Israël. Or, Macron en personne vient de préciser que l’antisémitisme moderne est dirigé actuellement contre l’Etat d’Israël. L’Union européenne finance des pseudo-ONG qui mènent en réalité des campagnes antisémites contre Israël.
    Orban résume cela ainsi : la situation est telle que le centre de l’antisémitisme moderne, qui est dirigé contre Israël et son gouvernement, est l’Union européenne. Le centre du financement de cet antisémitisme moderne se trouve à Bruxelles.

    Orban dit que cela ne peut plus durer et que si cela dépend de la Hongrie, après l’élection du PE, elle changera ces choses.

    Orban précise que pour la Hongrie, après le rôle qu’elle a joué dans la Shoah, c’est une obligation morale de prendre position contre l’antisémitisme. C’est une question d’honneur. La Hongrie a annoncé une tolérance zéro envers l’antisémitisme. Et cette femme (Sargentini), qui soutient l’antisémitisme moderne, nous condamne !

    En ce qui concerne les députés hongrois de l’opposition siégeant au PE, Orban accepte que l’opposition soit démoralisée après avoir perdu trois fois de suite les élections en Hongrie. Orban leur rappelle ce qu’il avait dit au parlement après les élections : aucun échec n’est définitif en politique, aucune victoire n’est définitive. Dans la lutte  virile pour le pouvoir, il y a des coups durs, mais avec l’aide de Dieu et la foi en ce que les partis croient juste, l’un ou l’autre vaincra. Dans une lutte pour le pouvoir, les émotions font surface, mais Orban est tout de même sidéré de constater que ses adversaires ont une telle haine pour les vainqueurs que l’avenir de leur propre pays passe au second plan pour eux. « C’est la mentalité communiste », résume Orban, qui ajoute : «  Il y a un réel problème avec celui qui hait plus son adversaire politique qu’il n’aime son pays. »

    Orban attire également l’attention sur le fait que le rapport Sargentini condamne la Hongrie entière. Le rapport est disponible à chacun, il s’adresse à toute la Hongrie et pas seulement au gouvernement en place.

    Source : https://www.mediaklikk.hu/cikk/2018/09/14/orban-viktor-mi...

    Résumé/traduction Cenator pour LesObservateurs.ch

    Rappel : https://lesobservateurs.ch/2018/05/01/proces-stalinien-in... (voir notamment les interventions de Peter Szijjarto)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/