Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1249

  • Le régime fait problème

    Et si finalement c'était trop simple ? Le régime est en cause directement et son changement, voire a minima la réforme drastique de l'Etat, sont la mère de tous les remèdes au chaos actuel. C'est simple : améliorer les conditions de vie des Français moyens et pauvres exige que soit réinjecté dans le circuit économique tout l'argent qu'on pourra récupérer des dérives démocratiques qui arrosent sans discernement les champs d'inutilités. La sphère publique engloutit chez nous bien trop de plus-value créée si difficilement par l'activité humaine. Un slogan ? 

    L'Etat dévore la Nation !
    Un régime démocratique truqué comme le nôtre jette à chaque élection la moitié du pays sur l'autre, et pour tenir la distance jusqu'à la prochaine, récompense ses clients. Cette récompense est toujours tirée de la ponction sur les perdants pour arroser les gagnants ; et pour pérenniser l'arrosage, il faut augmenter le périmètre d'intervention de l'Etat afin de sanctuariser les avantages concédés. Outre les fameuses mesures sociales en faveur des plus démunis, qui vont bien sûr créer des bureaux et des fonctionnaires pour les accompagner, on invente des "droits à" et des fromages très nourrissants. Un exemple ponctuel de fromage qui n'est pas de gauche : *En décembre 2009, une mission sur « les conséquences sociales de la mondialisation » est confiée à Christine Boutin pour enrichir les propositions du G20* (*Lci.tf1.fr-9.06.2010). ¤Le poste évolue en avril 2010 en "collaborateur de cabinet" du ministre du Travail Éric Woerth, avec une rémunération de 9500 euros par mois, qu'elle cumule à une retraite mensuelle de député et conseiller général de 8600 euros¤ (¤France Info-9.06.2010). Selon Le Canard enchaîné du 9 juin 2010 (page 2) : laquo; cette nomination aurait permis à Nicolas Sarkozy de faire taire les critiques de l'ancienne ministre envers le gouvernement (elle avait été débarquée par Fillon) et surtout d'écarter son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012 ». C'était une récompense électorale anticipée ! Elle dévoile l'état d'esprit des politiciens parvenus aux affaires : c'est rien, c'est l'Etat qui paye. Vous pouvez maintenant évoquer cent autres cas semblables de tous les bords politiques. 
    La Casta comme disent nos cousins italiens quand ils évoquent leur classe politique, est corrompue mentalement et matériellement jusqu'à l'os, et les désordres en cours sont en partie provoqués par le dégoût et la défiance des électeurs à son endroit. Assertion gratuite ? Que nenni ! Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF 2019 (clic) signale que 79% des Français éprouvent soit du dégoût pour la classe politique (39%) soit de la défiance (28%), de l'ennui (10%) ou de la peur (3%). 

    Lire la suite

  • Hausse des prix de l’électricité : Macron face à l’effet Papillon

    EDF.jpgJeudi 31 janvier dernier, la CRE – commission de régulation de l’énergie – a proposé pour 2019 une augmentation du tarif réglementé de l’électricité de 5,9 %.
    Le gouvernement devra dès lors, au plus tard dans les trois mois, procéder à cette hausse malgré les promesses de gel faites par Edouard Philippe en décembre dernier. Cette hausse, pourtant prévisible et inéluctable, tombe mal pour le gouvernement face à la crise des « gilets jaunes » d’une part, à la hausse concomitante des péages autoroutiers et des produits alimentaires de base d’autre part et enfin aux élections européennes le 26 mai prochain. Mais doit-on le plaindre pour autant ? Certainement pas. Macron et ses prédécesseurs doivent assumer les conséquences de leurs promesses faites en leur temps à quelques illuminés verts, pour de sombres stratagèmes électoraux, et qui provoquent aujourd’hui une tempête de Gilets Jaunes dans tout le pays.
    La hausse du tarif réglementé de l’électricité est nécessaire et urgente. L’électricité en France est l’une des moins chères d’Europe. Le gel prolongé du tarif réglementé empêche les fournisseurs, en particulier EDF, d’entretenir les installations et de penser la vraie transition énergétique, en marge des énergies dites renouvelables. Le moment est venu de payer l’électricité à son vrai prix, mais débarrassée de sa fiscalité confiscatoire.
    Car, aujourd’hui, la fiscalité environnementale représente une véritable manne financière pour l’Etat, 51,2 milliards d’euros de recettes en 2016. La plus importante est la TICPE – taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques-, celle qui taxe les énergies fossiles, avec sa fameuse part « taxe carbone » devenue célèbre depuis le mouvement des Gilets Jaunes. Elle a rapporté 13 milliards d’euros à l’Etat en 2018. La deuxième taxe « verte » la plus importante est celle qui taxe l’électricité, la CSPE – contribution au service public de l’électricité- qui correspond à 15% de votre facture totale et qui est, elle aussi, destinée principalement à financer le soutien de l’Etat aux énergies renouvelables. Elle a rapporté 7,9 milliards d’euros sur l’année 2018. Pour rappel, la part totale des impôts et taxes grevant votre facture d’électricité s’élève à plus de 37% (TVA + CSPE + TFCE + CTA + TVA sur CSPE/TFCE/CFA !).
    Nos factures énergétiques sont-elles condamnées à être grevées sans fin et de façon exponentielle par cette fiscalité « verte » ? Oui, si nous ne sortons pas urgemment de cette dictature de l’éolien et du solaire En Marche ! A ce jour, l’Etat a déjà engagé 27 milliards d’euros au soutien des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque et il s’est par ailleurs engagé à plus de 212 milliards d’euros pour les années à venir, rien que sur les contrats signés avant 2017 ! Ces engagements irresponsables génèrent une inflation galopante des taxes sur le prix de l’électricité et risquent de grever, à terme, notre sécurité et notre indépendance énergétique. Nous devons retrouver une fiscalité environnementale plus efficace, moins punitive ; une fiscalité environnementale plus neutre, au service d’une vraie transition énergétique et non au service d’une dette publique faramineuse qui doit être financée par des économies et non par de l’impôt, aussi vert soit-il !
    Tribune libre de Muriel COATIVY

  • Grand Débat : Quelle sera l'utilité de tant de palabres ?

    2754677765.jpg

    Entre président de la République et bonimenteur 

    Le « Grand Débat » s'est imposé au Pouvoir comme une issue à l'impasse et au danger.

    Il a été une porte de sortie devant l'urgence. Il s'est imposé après que Paris eut vécu des samedis de guerre civile, après qu'un ministre et ses collaborateurs aient dû être exfiltrés de leur ministère - porte cassée, locaux envahis - et qu'un certain jour, à ce qui se dit, l'on ait dû prévoir un hélicoptère pour exfiltrer aussi le président de la République de l'Élysée, s'il l'avait fallu.  

    Les pouvoirs, si pressants en temps ordinaire, sont fragiles devant la colère du peuple. Ainsi de Louis XIV enfant emmené à Saint-Germain pour fuir la fronde de Paris, Louis XVI prisonnier quittant le Louvre nuitamment dans l'intention de rejoindre l'armée de l'Est, Thiers réfugié à Versailles d'où il matera la Commune de Paris. De Gaulle en 68 craignit aussi un moment de se laisser « faire aux pattes »* - c'était son expression - dans l'Élysée qu'il quitta alors en grand secret pour Baden. 

    Le Pouvoir a eu peur certains des samedis de novembre et décembre 2018 et le renouvellement hebdomadaire du phénomène, ajoutait  à l'angoisse. Quand tout cela finira-t-il ? Comme un couple royal menacé par l'émeute - toujours proche de la Révolution - le couple présidentiel objet d'une étonnante détestation personnelle a bien dû se poser cette question - dont on n'a toujours pas la réponse en ce début de février.  

    Alors, on a ouvert le Grand Débat, on a organisé la palabre, le Chef de l'État est descendu dans l'arène, omniscient, omniprésent, au point de paraître «  en faire trop ». Il y démontre des heures d’horloge durant sa connaissance du détail, son goût pour l'intendance, son imprégnation technocratique, sa maîtrise des dossiers, son agilité de débatteur. Une haute perception de la France, une pensée politique cohérente et claire, non. Point du tout. 

    Alors, à la trappe les débats parlementaires, les auditions grotesques, les commissions, les partis. Exit la démocratie représentative ... Le vieux parlementarisme façon XIXème ou XXème  a peut-être vécu les derniers temps de son règne et il n'y aura pas grand monde pour le pleurer. C'est leur échec, leur obsolescence, leur discrédit et leur faillite que consacre le Grand Débat. Et, en parallèle, le « Vrai Débat », celui que les Gilets Jaunes ont nommé ainsi : le leur.  

    Ainsi Macron – le « souverain » - est-il en dialogue direct avec les Français. Ainsi, chez les gilets jaunes les Français parleront-ils entre eux. Et, comme en 1789, par une curieuse tentative de retour au réel, l'on ouvrira des cahiers de doléances, l’on débattra. Toujours comme en 1789, une dose certaine de récupération idéologique et partisane ne manquera pas de s'exercer. Et la question d'argent - comment répartir la charge de l'impôt, qui le paiera, qui profitera le plus de sa fonction redistributive - ne manquera pas d'être prégnante, sinon dominante. En tout temps, le consentement à l’impôt, la question d’argent, est chose sociale et politique. 

    Quelle sera l'utilité de tant de palabres en dehors de leur fonction cathartique ? Sur quoi déboucheront-elles ? Bainville à propos de 1789 et des débats qui préparèrent les États Généraux, nous donne la clé d'une éventuelle réponse à cette question d'actualité : « Ils soulevaient tous les problèmes et n'en résolvaient aucun ». 

    Pour les résoudre, quand le flot des paroles s'épuise et vient se briser sur le mur des nécessités, il faut une autorité qui tranche, décide, et soit assez reconnue, ait assez la confiance des gens, pour mettre à peu près tout le monde d’accord. 

    Une telle autorité est ce qui manque le plus à la France d'aujourd'hui comme elle a manqué à la France en 1789. On sait, pour parler par antiphrase, qu'il ne s'ensuit pas de très bons résultats.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (114 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • “Fachosphère”, “russosphère”… Le complotisme des anti­complotistes

    “Fachosphère”, “russosphère”… Le complotisme des anti­complotistes

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités, à propos d’un entretien entre Emmanuel Macron et des journalistes, qui n’a pas beaucoup filtré dans les médias…

  • TRUMP : PAS MORT !

    Trump.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le Président comme le congrès des Etats-Unis étaient, une fois de plus depuis 1790, année inaugurale par Georges Washington de cette tradition démocratique, réunis au capitole de la capitale fédérale américaine pour le fameux « discours sur l’état de l’Union ».

    C’est une sorte de bilan de l’année écoulée, souvent un plaidoyer « prodomo » du Président en exercice, et une projection des champs futurs  à labourer, de sa politique. Donald Trump n’a pas dérogé à la tradition et, compte-tenu du double camouflet reçu dernièrement, - le mid termde novembre n’a été qu’un demi-succès ou un demi échec, c’est selon la grille de lecture -, et le rétropédalage sur  le shut down, devenu trop impopulaire parmi le million de fonctionnaires fédéraux concernés-, il s’en est pas mal sorti, étant même applaudi par Nancy Pelosi, la Présidente  démocrate de la Chambre des représentants, passée de justesse à l’opposition en novembre dernier.

    De quoi a parlé le chef de l’État américain pendant 82 minutes ? De politique extérieure, bien entendu, domaine par excellence de la Maison blanche. C’est ainsi que l’on a appris que son locataire rencontrerait, à nouveau, le leader nord-coréen Kim Jong Un fin février, au Vietnam. Quel chemin parcouru dans la possible pacification de la péninsule coréenne ! A propos de l’Afghanistan, Il a confirmé les discussions avec les Talibans afin d’assurer, sur la pointe des pieds, le retrait des boys d’un pays ingouvernable, même les troupiers de Sa Majesté s’y étaient cassés les dents au XIXe siècle, c’est dire ! On peut alors, en toute bonne foi, se demander ce que sont allés y faire les occidentaux  après l’échec, également, des soviétiques. Pour le Venezuela, c’est une confirmation, Trump ne lâchera rien pour faire chuter Maduro et sa clique de profiteurs marxistes, camouflés en « socialistes bolivariens ».

    En politique intérieure, il s’est félicité de la bonne tenue de l’activité économique du marché US, ce qui lui assure dans le public, deux ans après son entrée en fonction, 40% d’opinions favorables, un score qu’aimerait bien avoir certains freluquets qui s’essaient ailleurs, au métier de Président ! S’il s’est indigné avec fébrilité des persécutions judiciaires dont on le menace, et dénoncé les enquêtes partisanes dont lui-même et son entourage sont l’objet, il a surpris son auditoire en s’aventurant sur un terrain où on ne l’attendait pas, avec une ambition affichée : vaincre le SIDA dans les dix ans... Il a même fait part de sa satisfaction, feinte ou réelle, de voir un Congrès plus féminisé, même si le sexe faible, mieux représenté cette fois-ci, lui est majoritairement et franchement hostile, avec des pasionarias véhémentes, noires ou latinos, et des avocates acharnées de l’avortement ou de la cause LGBT, pas vraiment la tasse de thé du Président ! Mais caresser l’ennemi dans le sens du poil n’a jamais nui à une tentative tactique de dédiabolisation !

    Et, à propos du fameux mur à achever à la frontière mexicaine, il n’a rien lâché et reste déterminé à mener à bien cette entreprise nécessaire pour assurer l’étanchéité des frontières méridionales du pays. Comment ? L’avenir le dira, car les Démocrates lui refusent toujours les cinq milliards de dollars US nécessaires à cette entreprise.

    Mais Trump ne pouvait pas décevoir, encore une fois, la masse de ses supporters qui lui restent toujours acquis. Le budget, in fine, devra bien être voté et bien des négociations de couloirs sont encore possibles pour que, ni le Président, ni son opposition, ne perdent la face. Les premières tentatives ont échoué. Il y en aura d’autres avant que le chef de l’exécutif ne se résolve à utiliser les grands moyens : proclamer l’état d’urgence à la faveur d’une vague importante de migrants honduriens, salvadoriens ou autres, se jetant sur le pays à travers les sables et les cactus du désert de Sonora, ou mouillant leur chemise pour traverser le Rio Grande. Dans ce cas, c’est le génie de l’US Army qui serait à pied d’œuvre.

    Nous n’en sommes pas là, mais c’est bien sur les rives du Potomac que se joue le sort de la nation blanche américaine, avant même que son avenir ne se dessine, quelque part, entre l’ouest californien et l’extrême est texan. Trump ? Pas mort !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/07/trump-pas-mort-6127011.html

  • Radars et accidents de la route

    Radars et accidents de la route

    Lu dans les 4 Vérités :

  • « Macron, rends-moi mon vote ! »

    2063782810.2.jpgChristian Baeckeroot,

    ancien député, Membre du Bureau du Parti de la France

    Le 29 mai 2005, les Français, à 54,68 %, répondaient NON à la question qui leur était posée par référendum en vertu de l'article 11 de la Constitution française par le Président de la République Jacques Chirac, après adoption du texte du projet dans les mêmes termes par les deux Assemblées : « Approuvez-vous le projet de loi permettant la ratification du traité établissant une Constitution européenne ? »

    Couplé au NON des Pays bas, et puisqu’un seul pays refusant de ratifier le texte suffisait à le rendre inopérant, ce refus français aurait dû signer la fin de cette Constitution de l'Union voulue par les supranationaux mondialisés, architecture institutionnelle visant à abattre les derniers murs d'indépendance nationale dont Valéry Giscard d'Estaing fut le maître d’œuvre à la tête de la Convention chargée d'en établir les règles.

    Il n'en fut rien. Dans un déni de démocratie sans précédent, les européistes s'acharnant dans leur projet funeste, réussirent à contourner les décisions populaires en rédigeant un nouveau traité qui reprenait 90 % des éléments de la Constitution sans y mettre ni le mot ni la nature institutionnelle. Ce fut le honteux Traité de Lisbonne que Nicolas Sarkozy devenu Président fit ratifier par le Congrès et signa le 13 décembre 2007.

    Au moment où, désireux de sortir si possible par le haut de la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron semble vouloir organiser un nouveau référendum à l'issue des débats nationaux/alibis qu'il a voulus, organisés et cadrés, ne serait-il pas juste, souhaitable et pour tout dire réparateur que la République, par la voix de son Président, reconnaisse l'atteinte faite à la souveraineté du peuple français, bafoué dans sa volonté, nié dans sa parole et muselé dans son pouvoir décisionnaire ?

    Le traité de Lisbonne fut une infamie, non seulement dans ses intentions – le fédéralisme comme seule voie pour le destin du Continent - mais dans sa pratique – toujours moins d’indépendance, toujours plus de technocratie et de pouvoir bureaucratique de la Commission – et dans ses effets – la marche en rythme accélérée vers la financiarisation des marchés et vers l’immigrationnisme, ce qui ne fut pas pour rien dans la crise financière de 2008, ni dans celle de la déferlante migratoire de 2017, la première faisant encore sentir ses effets sur nos économies, la seconde étant bien loin de se finir.

    Sans le Traité de Lisbonne, l’Europe et la France auraient été mieux armées pour faire face à ces deux crises majeures.

    En gage de sincérité dans sa démarche affichée de rendre la parole au peuple, les Français attendent du Chef de l'État qu'il déclare, par souci de repentance pour une fois utile et légitime, la responsabilité de la République dans l'injustice politique, nationale et identitaire qui leur a été faite. 

  • BREXIT SANS ACCORD ? UNE MISE EN GARDE DE l'UE POUR LE FREXIT ?

  • Des membres de Génération Identitaire en garde à vue pour l'action dans les Alpes !