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magouille et compagnie - Page 1249

  • Remis à l’endroit, le pacte de Marrakech devient excellent

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    Le « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », appelé pacte de Marrakech, énumère une liste d’« obligations » non contraignantes auxquelles s’engagent les pays de destination des migrations pour aider les migrants qui fuient la misère. Quoi de plus noble que de vouloir aider les gens ayant eu le malheur de naître dans des pays invivables ?

    Là où la démarche semble dérailler, c’est lorsqu’elle se concentre exclusivement sur la meilleure façon d’organiser le flux et l’accueil : on voit mal comment cette solution règle le problème des Africains restant sur place. Et on voit encore moins comment l’Europe réussirait durablement à accueillir ce flux, si les conditions ne s’améliorent pas drastiquement en Afrique, vu que ce continent connaît une croissance démographique de quelque 40 millions de personnes chaque année.

    Or, le pacte de 41 pages ne consacre, semble-t-il, qu’une seule phrase sur cette question (§13) : « Nous devons œuvrer de concert pour créer des conditions qui permettent aux communautés et aux individus de vivre en sécurité et dans la dignité dans leur propre pays. »

    Il suffit donc de mettre cette résolution au centre du pacte pour lui redonner toute sa cohérence : oui, il faut aider nos frères africains. Mais au lieu d’étudier en détail le phénomène migratoire et les meilleurs moyens de gérer le flux, il est infiniment plus constructif de s’employer à créer dans les pays d’origine des conditions plus favorables.

    « Mais on a déjà tout essayé », me direz-vous. Certes, toutes les aides économico-sociales ont été essayées, et elles ont échoué car elles ne s’attaquaient pas à la racine du problème.

    À cet égard, on fait un grand pas en avant en déclarant ce que tout le monde sait depuis longtemps : les peuples africains fuient leur pays parce que la vie y est rendue insoutenable du fait de la corruption, qui désorganise les activités économiques, et de l’insécurité qui menace les vies mêmes. À l’origine de ces deux maux, une absence de consensus politique, génératrice de crises, et les guerres civiles, qui poussent les dirigeants à prendre toutes dispositions pour se maintenir au pouvoir, et les opposants à tout faire pour essayer de les éliminer.

    L’État, mis en coupe réglée pour la constitution de trésors de guerre et l’entretien de factions, ne peut pas financer les services publics ni payer les fonctionnaires. Ceux-ci se payent sur les citoyens, qui vivent d’expédients pour survivre, dans un climat où prévaut la force brute. Dans un contexte politique aussi dégradé, les aides économiques au développement sont, effectivement, vouées à l’échec.

    Les pays d’accueil des migrations devraient donc proposer aux pays africains une aide politique, visant à apaiser les tensions internes, à protéger les dirigeants africains élus, à organiser – et pas seulement observer – les élections, à organiser la transparence de la gestion, la rémunération des fonctionnaires et la mise en place d’un système efficace de lutte contre la petite corruption.

    Le pacte ainsi remis à l’endroit est conforme à l’esprit de mondialisation et de solidarité entre nations. Il ne vise nullement à se substituer aux élites locales mais, au contraire, à consolider leur pouvoir pour leur permettre de gérer la cité avec sérénité. Contrairement au texte d’origine, il tente d’aider vraiment les Africains. Et, en plus, il propose aux Européens un objectif commun ambitieux et exaltant.

    Si, malgré tous ces avantages, le pacte de Marrakech remis à l’endroit devait être refusé, alors on pourrait s’interroger sur cette mondialisation à sens unique qui accepte les ingérences dans les pays du Nord mais refuse toute action sérieuse dans l’autre sens.

    Didier Loiseau

    http://www.bvoltaire.fr/remis-a-lendroit-le-pacte-de-marrakech-devient-excellent/

  • Comment demander aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ?

    Comment demander aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ?

    Du Prince Jean d’Orléans :

    Comme mon père le Comte de Paris qui est intervenu plusieurs fois récemment, je suis inquiet de la situation de notre pays.

    Le contrat politique et social d’après-guerre ne tient plus. Nous nous accordons tous pour dire qu’il faut changer nos schémas de pensée et nos comportements, ne pas vivre au dessus de nos moyens, respecter notre environnement. Mais si nous n’arrivons pas à résoudre les fractures de notre société, nous n’arriverons à rien. Elle sont nombreuses et profondes, entre les riches et les pauvres, les élites déracinées et la population, les villes et les territoires, les religions.

    Les Gilets Jaunes résument ces factures multiples. Ils représentent tous ces Françaises et Français, qui supportent tout depuis plus de trente ans mais qui n’y arrivent plus. Ils n’en peuvent plus de la cherté de la vie, du poids des impôts et taxes, d’un Etat qui ne les défend pas et qui ne les comprend même plus. S’agit-il de la France périphérique ? Je n’aime pas cette expression, elle est très parisienne. J’ai été parisien, mais depuis que je vis à Dreux je vois les choses autrement. D’ailleurs, sur le terrain et dans les territoires où les gens on gardé un certain bon sens, les manifestations de Gilets Jaunes sont autres. Aux ronds-points l’atmosphère est amicale, les échanges sont possibles, les solidarités fonctionnent.

    Le grand défi qui attend notre pays, c’est de retrouver au plus vite un dénominateur commun à partir duquel avancer, un socle commun a minima sur lequel nous puissions bâtir un projet fédérateur. Mais comment demander aux Françaises et aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ? Comment se projeter dans l’avenir s’il n’y a pas de vision à long terme ? Comment réunir la population autour d’un projet commun lorsqu’on est l’élu d’une partie de la France contre l’autre ?

    Je souhaiterais quand même terminer mon propos sur une note positive. A Dreux, ce 8 décembre, dans le cadre de la fête populaire des Flambarts, la paroisse avait organisé une crèche vivante. Je ne sais si la chose s’est produite de façon fortuite mais les Gilets Jaunes et les forces de l’ordre se sont retrouvés un moment devant la crèche et ont entonné ensemble la Marseillaise. Peut-être que ce petit exemple peut nous donner une espérance pour sortir de cette impasse en vérité et sur des perspectives qui durent ? Courage, même si la situation est difficile !

    En cette fête du 8 décembre, où les chrétiens comme moi célèbrent la Vierge Marie, permettez-moi quand même de vous souhaiter, avec un peu d’avance, un joyeux Noël, pour vous-mêmes, vos familles, et tous vos proches.

    https://www.lesalonbeige.fr/comment-demander-aux-francais-des-sacrifices-lorsquils-nont-plus-confiance-dans-leurs-elites/

  • La manif des people pour le climat et contre les Gilets jaunes

     

    S’il fallait une preuve que les people flanqués des écolos et des bobos étaient loin du réel, on la tient. Samedi 8 décembre 2018, comme par un fait exprès, et pendant que les Français manifestaient pour leur dignité face à la prédation bancaire, des milliers de Parisiens intoxiqués par la psychose sur le climat battaient le pavé. Une contre-manif bourgeoise de personnes faussement conscientisées car elles ont été conscientisées par le Système.

    On ne peut pas faire plus déconnecté. Ces complices ignorants du pouvoir insistaient sur le côté pacifique de leur démarche, ce qui revenait à dire que les Gilets jaunes étaient une engeance violente et destructrice. Par le plus grand des hasards, Paris Match, le magazine qui associe en couverture les Gilets jaunes à « l’antisémite » Ryssen, était là.

    « L’animateur d’“Échappées Belles” sur France 5 Jérôme Pitorin, l’écrivain et militant écologiste Cyril Dion, la chanteuse Emily Loizeau ou encore Audrey Pulvar faisaient également partie du cortège. La journaliste et désormais présidente de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme a pris quelques photos de cette marche pour le climat avant de les partager sur les réseaux sociaux. Elle a exprimé sa fierté que l’événement se soit déroulé avec “du monde, du bruit et de la joie sans casse ni violence”. » (Source : Paris Match)

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    Audrey PULVAR
     
    @AudreyPulvar

    du monde, du bruit et de la joie sans casse ni violence <img class="Emoji Emoji--forText" title="Pouce levé (medium dark skin tone)" draggable="false" src="https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f44d-1f3fe.png" alt="

  • Terrorisme islamique : gouvernement et majorité aveugles, sourds et muets

    Terrorisme islamique : gouvernement et majorité aveugles, sourds et muets

    Lors de la séance de questions/réponses, mercredi 12 décembre à l’Assemblée nationale, et interrogé par six députés successivement sur l’attentat de Strasbourg, le gouvernement représenté tantôt par Edouard Philippe, tantôt par Christophe Castaner ou Laurent Nunez n’a pas prononcé une seule fois le mot islamiste ou islamique. Pas une fois.

    Boris Vallaud (PS) interroge sur l’état de la menace terroriste. Aucune réponse globale, simplement un rappel par Christophe Castaner que

    « cet individu est connu depuis très longtemps, hélas ! pour des faits de droit commun. Il a été condamné pour la première fois à treize ans. Ses actions, son comportement systématiquement marqué par la violence, lui ont valu soixante-sept inscriptions. Il a été identifié pour radicalisation, et était suivi pour cela. »

    Frédéric Reiss (LR) interroge sur les mesures que le gouvernement entend prendre. Le gouvernement ne répond pas à la question.

    Bruno Studer (LREM), à la limite du sanglotement et qui tient à préciser que le terroriste est « un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France et n’ayant grandi nulle part ailleurs qu’à Strasbourg, en Alsace, en France » (N.D.L.R. : Chériff Chekatt, sans doute donc un indépendantiste alsacien…) demande aussi les mesures prises. Nous sommes rassurés alors d’apprendre que le gouvernement a

    « décidé, sous l’autorité du Premier ministre, de réagir immédiatement en élevant le niveau Vigipirate au niveau d’alerte « urgence attentat » ».

    Antoine Herth (UDI) demande si nous sommes « face à une nouvelle forme de terrorisme, œuvre d’un islamisme lié aux milieux crapuleux ? ». M. Castaner ne répond pas à la question posée.

    Eric Diard (LR) souligne que « ce terrible drame met une nouvelle fois en lumière la menace que représente la barbarie islamiste et notre difficulté à suivre efficacement les individus radicalisés. ». Il s’étonne parce que les mesures prises étaient celles prévues pour un délinquant de droit commun (on attend 6 heures du matin pour se présenter au domicile du «tueur pour l’appréhender en tant que délinquant de droit commun »). Pourtant il était fiché S depuis 2016 et inscrit au fichier FSPRT. Le secrétaire d’Etat Nunez (après que son ministre a bien dit que le terroriste était suivi pour radicalisation) réussit le tour de force de dire tout à la fois que « l’individu a en effet été détecté en détention » et que « malheureusement, l’on n’a jamais détecté de radicalisation ». Et donc,

    « parce que c’est notre travail, le cas a bien été évoqué en groupe d’évaluation départemental ; il a bien été décidé d’entraver l’action de cette personne, et si c’est la voie du droit commun qui a été choisie, c’est parce que c’était la seule permise par les textes ».

    Enfin en réponse à une question de Jean-Luc Mélenchon qui évoque le « mode opératoire du terrorisme » (sans précision), Edouard Philippe répond en parlant « symboles touchés par chacune des attaques terroristes ». Sans rien de plus.

    Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire. Pourtant, aux dernières informations, il semblerait que ce gouvernement et cette majorité soient toujours responsables de la sauvegarde de la France et des Français.

    https://www.lesalonbeige.fr/terrorisme-islamique-gouvernement-et-majorite-aveugles-sourds-et-muets/

  • MACRON A PEUR (L’Imprécateur)

    Oui, Emmanuel Macron est un peureux. Il doit cela à une pathologie non psychiatrique, il faut le préciser pour éviter de glisser vers un diagnostic erroné de psychopathie comme celui qu’avait fait un psychiatre italien en 2017. La perversion narcissique est un simple mécanisme de défense que développent les peureux quand ils sont confrontés à des situations où ils éprouvent le besoin salvateur de s’affirmer à tout prix supérieur aux autres parce que la situation où ils se trouvent l’exige. C’est le cas évident d’un président de la République. Mais quand le pervers narcissique ne contrôle plus la situation, il fuit. Ce que fait Emmanuel Macron depuis un mois.

    Le besoin de s’affirmer le plus intelligent et le plus fort

    Dès les premiers jours de son mandat, ce fut évident pour toute personne ayant quelques notions, même minimales, de psychologie. La façon dont il scénarisa le spectacle de son succès devant la pyramide du Louvre est caractéristique. Il sort de l’ombre de l’une des portes voûtées du Louvre, symbole royal, et marche dans la lumière sur le cours Napoléon, symbole impérial. Seul, dans le noir avec un projecteur pour l’éclairer, pendant trois minutes, pour gagner l’estrade d’où il s’adressera aux Français.

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  • Le système Macron a échoué : la seule attitude raisonnable aurait été une baisse générale des impôts

    Le système Macron a échoué : la seule attitude raisonnable aurait été une baisse générale des impôts

    A propos des Gilets jaunes, Pierre de Lauzun, haut fonctionnaire spécialisé dans la finance, analyse pour L’Homme Nouveau :

    Il y a quelque chose de très profond, c’est une voix nouvelle qui se fait entendre dans le débat public et qui pèsera au moins pendant un temps. Mais la limite de ce mouvement c’est qu’il s’est construit comme un réseau et veut le rester, sans porte-parole ni élaboration commune d’un programme ou de revendications. C’est une limite importante pour qui veut peser dans le débat public. […]

    Le journal Le Monde a établi une corrélation assez forte entre les demandes qui apparaissent ici ou là, et les programmes de Jean-Luc Mélenchon il y a un an et, dans une moindre mesure, celui de Marine Le Pen. C’est ce qui fait qu’une revendication profonde et originale, par ce que le géographe Christophe Guilluy appelle la « France périphérique », se traduit de fait par des demandes très classiques comme la hausse des salaires, etc., qui sont peut-être justifiées mais qui ne sont pas originales. Ce qui l’est un peu plus, c’est la demande de démocratie directe, qui pourrait se traduire par des mesures de type référendum populaire, ce qui peut être intéressant au cas par cas, mais pas être un mécanisme permanent. Bref, le mouvement est nouveau mais n’arrive pas vraiment à porter de choses très nouvelles. […]

    Le ras-le-bol fiscal est porté par tous, les gens aisés comme les autres. Là où le système Macron a échoué, c’est que ses mesures sont illisibles, avec la suppression de l’ISF ou de la taxe d’habitation d’un côté, et l’augmentation de la CSG de l’autre, plus les autres taxes et, en plus, le fait que les pensions ne sont plus indexées sur l’inflation. La seule attitude raisonnable aurait été une baisse générale de la pression pour tout le monde sans aucune augmentation d’impôt ; sauf que cela suppose de réduire drastiquement la dépense publique. Les gens ont donc le sentiment, qui n’est pas absurde, que ce n’est ni juste, ni équilibré. Ils voient ce dont bénéficient les autres alors qu’eux doivent payer plus. Mais ce que ne voient pas les Gilets jaunes, c’est qu’en réduisant les ressources de l’État, il faut réduire aussi les prestations ; il ne sert à rien de se focaliser sur le coût des parlementaires ou des ministres qui, cumulé, ne pèse pas lourd.

    Reste que malgré un système social qui fait l’originalité de la France, les gens ont un sentiment très clair de gaspillage de l’argent public…

    Dans les pays scandinaves, la pression fiscale est légèrement moins élevée qu’en France mais les gens ont l’impression d’en avoir pour leur argent. Ici, l’argent est beaucoup moins bien employé. Il faut choisir de mettre de l’argent sur les points prioritaires, et ne pas changer de cap tout le temps. Comment se fait-il par exemple qu’en Allemagne, on dépense moins dans l’éducation mais que les professeurs sont bien mieux payés ? […]

    En tout cas, il s’agit d’un vrai mouvement de fond, comme en témoigne Yves Daoudal :

    Je ne sais pas ce qu’il en est ailleurs, mais je subodore que dans toutes les campagnes c’est peu ou prou comme chez moi. Les gilets jaunes, ce ne sont pas seulement les braves gens qui sont aux ronds-points. Ceux-là ne sont que les représentants visibles d’une grande partie du « peuple gilets jaunes », ce qui n’est pas assez dit (voire jamais) sur les ondes. Et qui est minimisé en permanence chez les tenants du pouvoir (et cela aussi attise la colère). Par chez moi, c’est au moins les deux tiers des voitures qui ont un gilet jaune derrière le pare-brise, les trois quarts en certains endroits. D’autre part le comptage des manifestants n’a aucun sens, parce que bien sûr ce ne sont pas toujours les mêmes qui sont sur les ronds points 24 heures sur 24. On se relaie, et dans les familles mêmes on y va à tour de rôle selon le temps que laissent les obligations de travail, d’école, etc. C’est quand on prend conscience de cela qu’on voit que c’est un vrai mouvement de fond.

    Un mouvement au sein duquel les femmes, premières victimes de la précarité, sont très actives.

    Crédit dessin : Clothilde Prévost

    https://www.lesalonbeige.fr/le-systeme-macron-a-echoue-la-seule-attitude-raisonnable-aurait-ete-une-baisse-generale-des-impots/

  • Cherif Chekatt, enfant monstrueux du multiculturalisme, par Ivan Rioufol

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    La Une de Libération, ce mercredi, résume bien la bienveillance médiatique à l’égard du radicalisme islamiste. Le journal titre en bandeau : Strasbourg, attaque meurtrière près du Marché de Noël. Il laisse en revanche la place centrale à une photo de lycéens de Mantes-la-Jolie (Yvelines) prise jeudi dernier. Sous le titre : Retour sur une humiliation, le cliché montre des jeunes agenouillés face à un mur glauque, têtes baissées, mains entravées dans le dos. Ce que l’on est invité à comprendre est limpide : la police s’est comportée à Mantes comme une force d’oppression brutale et injuste. L’attentat terroriste, commis hier soir par un fiché S (3 morts, 13 blessés) est, lui, relégué en information subalterne et édulcorée. Il est possible que Libé ait été lié par l’urgence de son bouclage.

    Il n’empêche : le choix paresseux de privilégier la victimisation de jeunes majoritairement issus de l’immigration, qui s’étaient pourtant prêtés à des violences urbaines depuis trois jours, est conforme à l’esprit de complaisance qu’observent la gauche et ses extrêmes vis-à-vis de la diversité sacralisée. Le “progressisme” n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les dangers de l’extrême droite. Le chef de l’Etat a parlé de “lèpre qui monte” en pointant le réveil des nations. Son ministre Gérald Darmanin a récemment évoqué la “peste brune” pour parler des Gilets jaunes qui manifestaient à Paris. Mais les regards se détournent et les mots manquent dès qu’il s’agit de nommer l‘islam politique, totalitaire, conquérant. Il frétille librement dans les cités, comme un poisson dans l‘eau.

    Cherif Chekatt, 29 ans, toujours en fuite ce mercredi à midi, est né à Strasbourg dans un quartier aux influences salafistes. Ce multirécidiviste devenu terroriste est le produit de la nouvelle société multiculturelle. Elle s’est constituée sous le poids d’une immigration musulmane de masse. Elle a rompu, pour une partie importante, avec le processus d’assimilation. L’idéologie islamiste, qui déteste l’Occident et la France tout particulièrement, a trouvé refuge dans ce communautarisme lâchement toléré. Et c’est bien cette insouciance du pouvoir qui est scandaleuse. Cela fait 40 ans que l’Etat laisse s’établir et prospérer une contre-société dont une partie de la jeunesse se radicalise.

    Ces territoires perdus ne cessent d’enfanter leurs monstres quand ils passent à l’acte guerrier. Ceux qui se sont autorisés à insulter les Gilets jaunes, trop homogènes, provinciaux et enracinés à leurs yeux, sont souvent les mêmes qui font valoir la culture de l‘excuse sociale dès qu’il s’agit des nouvelles minorités ethniques ou religieuses. La gauche et l’extrême gauche, qui croient reconnaitre dans le musulman le nouveau juif persécuté, se prêtent en fait à une collaboration honteuse quand elles minimisent le danger de l’islamofascisme, pour préférer alerter sur une “ultradroite” qui menacerait la République. Dans ce contexte, la signature par la France du pacte de l’ONU sur les migrants, lundi au Maroc, consolide la dérive multiculturelle. Le texte incite à “promouvoir le respect mutuel des cultures, des traditions et des coutumes entre les communautés d’accueil et les migrants”. L’islam radical se frotte les mains…

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 12 décembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Sur la fusillade de Strasbourg

    6a00d8341c715453ef022ad3c68e29200b-320wi.jpgCe 11 décembre, à 19 h 50, une attaque criminelle se déroulait dans la capitale alsacienne dans le quartier traditionnellement consacré au marché de Noël. Toute l'Europe a pu suivre, sur les écrans de télévision et sur les sites des grands journaux, le développement de l'enquête et la mobilisation des forces de l'État.

    Mais comment s'informer ?

    Par exemple, on pouvait lire sur le site du Monde, un récapitulatif en direct intitulé, dès le départ, selon l'usage du journal, "ce que l’on sait" de l'événement. Très instructif dossier, surtout si l'on observe ce qui n'y figurait pas. Le lendemain à 5 h 41, on y cherchait, en effet, vainement certains mots-clefs susceptibles de qualifier et d'expliquer cet acte ignoble et sanglant[1]. Mystère. À 9 h 51, le titre en gras soulignait sobrement que "la motivation terroriste n’est pas encore établie".

    Venant d'une rédaction connue pour son omniscience et son infaillibilité, comment donc ne pas s'étonner ? On eût aimé apprendre de quelle nature et de quelle provenance on aurait pu, dans cette hypothèse le labelliser. Mais le grand journal de référence n'utilise pas le mot musulman. Il eût peut-être stigmatisé une religion[2] ; ni non plus l'adjectif islamiste[3], sans doute un terme trop voisin du précédent ; pas salafiste… pas takfiriste[4], le vrai mot, trop savant, encore moins…

    Le Monde a attendu 8 h 54 le mercredi pour accepter de le confirmer à une de ses abonnées. Tout le monde pouvait quand connaître l'information diffusée depuis la veille, mardi : cet islamo-terroriste[5] se prénomme Chérif. La question était signée d'une lectrice répondant elle-même au charmant nom de baptême de Marine. Tel quel.

    Ainsi, on doit considérer qu'il s'agit seulement et simplement d'un citoyen français, âgé de 29 ans. Européen, il s'était illustré par des violences et autres délits commis des deux côtés du Rhin.

    De pareilles pudeurs et litotes avaient été justifiées, la veille, sur Cnews, par l'ancien député du Rhône et magistrat Georges Fenech. Mais pour d'autres raisons : ne pas contrarier le travail des enquêteurs. Quelques heures plus tard, un tel souci avait perdu toute signification.

    Faut-il ajouter une remarque : Le Monde dans d'autres affaires ne s'encombre pas de ce genre de réticences. Il n'hésite guère à violer le secret de l'instruction.

    Il ne faut donc parler que d'un suspect radicalisé. Cet adjectif tout à fait neutre, mot-valise, cet euphémisme s'applique parfois aux gilets jaunes. Il permet de dissimuler l'identité de la menace. À celle-ci, hélas nous nous trouvons confrontés dans toute l'Europe. Aujourd'hui en Alsace, demain partout ailleurs où l'on compte des "kouffar", bons à égorger.

    Le marché de Noël représente tout ce qui constitue l'ennemi, aux yeux de l’idéologie salafiste et takfiriste. On doit bien parler de haine. Le geste criminel de ce Chérif doit être considéré dès lors, comme le passage à l’acte.

    Le criminologue bien connu Alain Bauer[6] l’a remarquablement expliqué en quelques minutes sur RTL[7] en appendice du journal de 7 heures.

    À cette réalité, sont confrontés, depuis 2012 au moins, nos services de renseignements et de lutte antiterroriste. Leur compétence globale paraît d'autant plus digne d'éloges et de confiance, que les moyens matériels mis à leur disposition sont chichement comptés. Et il en va ainsi des autres fonctions authentiquement régaliennes dans notre pays, de la défense nationale et d'administration de la justice, également réduites à la portion congrue. Elles se trouvent sous-dotées du simple fait de nos énormes budgets pseudo-sociaux et de dépenses étatiques démagogiques.

    Du fait de sa dispersion hors de son vrai domaine, l'État républicain devient incapable d'exercer ses fonctions indispensables.

    Kipling eût conclu qu'il s'agit d'une autre histoire.

    Elle semble aussi importante à explorer, que la pratique, par nos journaux et nos technocrates, de la langue de bois et des demi-vérités.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Frappant à l'aveuglette des innocents il avait tué deux personnes, une victime en mort clinique, et fait plusieurs blessés graves.
    [2] L'argument "tous les musulmans ne sont pas terroristes mais tous les terroristes sont musulmans" n'est pas admis dans les académies de la bien-pensance.
    [3] Pourtant si j'en crois la BBC : "Strasbourg shooting: Gunman shouted 'Allahu Akbar' as he attacked" "(faut-il traduire ?)
    [4] Rappelons ici la signification de ce mot, rare en occident, bien compris en orient. Il vient du mouvement extrémiste Takfir wal Hijra Excommunication et Immigration, scission des Frères musulmans apparue en 1971. Le terme takfir signifie l'excommunication, prononcée contre les mécréants kouffar. Ces derniers méritent, pensent les adeptes, la mort.
    [5] "Fiché S" : cet étiquetage impressionne les polémiques. Mais, à la vérité, elle ne veut rien dire d'autre que "signalé".
    [6] dont je n’ai pas besoin de souligner qu’il n’exprime pas les convictions de ma paroisse et que je n'appartiens pas à sa confrérie philosophique.
    [7] cf. "Fusillade à Strasbourg : il s'agirait d'un acte improvisé, selon Alain Bauer"

    https://www.insolent.fr/

  • Les instigateurs du pacte de Marrakech sont de fieffés mondialistes

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le pacte mondial de l’ONU « pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » a donc été signé lundi à Marrakech. En signant ce texte juridiquement non contraignant, les 164 États signataires ont pris un grand nombre d’engagements allant dans le sens d’un effacement de leurs frontières et de leur identité.

    Mais qui a inventé ce pacte ?

    Le principe de ce texte trouve son origine dans la Déclaration de New-York du 19 septembre 2016 pour les réfugiés et les migrants. Cette déclaration a été préparée sous la direction de Peter Sutherland, alors représentant spécial du Secrétaire général pour les migrations internationales et le développement. Celui-là même qui, alors président de Goldman Sachs International, avait déclaré, le 21 juin 2012, lors d’une audition à la Chambre britannique des Lords, que tout individu doit avoir la possibilité d’étudier et de travailler dans le pays de son choix. Cet administrateur du groupe Bilderberg appelait également les États européens à « miner leur homogénéité nationale ».

    Son successeur, Louise Harbour, a également un profil militant.

    Cette ancienne juge canadienne a produit tous ses efforts pour désinformer le public et occulter les effets du pacte et ses fondements mondialistes. Cette actuelle représentante spéciale de l’ONU pour les migrations a elle-même présidé l’organisation International Crisis Group. Cette ONG très particulière est financée par les États et par de généreux mécènes, telle l’Open Society Foundation de George Soros. Elle est connue pour soutenir l’action belliciste de l’OTAN.

  • MARRAKECH : L’ESCROQUERIE DU PACTE SUR LES MIGRATIONS

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    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le lundi 10 décembre, la majorité des membres de l’Organisation des Nations unies, 150 sur 194, a signé le «  Pacte pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dit "Pacte de Marrakech" ». (Une ville qui, soit dit en passant, ne mérite pas tant d’éloges touristiques).

    Ce texte, rédigé par des « experts » dans la foulée de la crise migratoire de 2015, entend répondre aux flux de populations qui vont aller, hélas, en empirant. En fait de régulation des migrations, c’est  un coup de pouce donné aux millions de clandestins qui veulent quitter des sociétés anarchiques et des pays ingrats qui ne peuvent assurer leur pitance, pour rechercher des conditions de vie meilleures. C’est humain, mais cela ne correspond pas à nos intérêts, pas à ceux, en tout cas, des peuples européens, à commencer par le peuple français qui a déjà beaucoup donné ! C’est peut-être égoïste, mais c’est comme ça : « charité bien ordonnée  commence par soi-même », n’en déplaise aux pleureuses professionnelles des ONG alimentaires et… alimentées de nos deniers ! Après la misère qui fait fuir des peuples, principalement d’Afrique, on nous fait le coup des réfugiés climatiques. En mars dernier, l’ONU préconisait déjà l’entrée, - excusez du peu ! -, de 159 millions d’immigrés sur notre vieux continent d’ici à 2025/2030.

    Invraisemblable. Pour faire avaler cette couleuvre, on ressort toujours la même rengaine, les peuples européens sont épuisés, il faut un sang neuf et des bras pour l’industrie.

    Les migrants n’importent que leurs problèmes

    Mais dans des sociétés de plus en plus évoluées technologiquement, où les industries lourdes sont mortes, on peut douter que des armées d’analphabètes  puissent occuper des postes d’ingénieurs ou de techniciens. La grasse Allemagne en fournit un magnifique exemple : si quelques immigrés, déjà formés, ont pu trouver un job immédiatement après le rush de 2015, la plus grande partie, inadaptée au monde moderne, reste à la charge des contribuables de la RFA. Avec les conséquences sécuritaires que l’on connait. Aujourd’hui, l’ONU veut nous imposer « un mécanisme de renforcement des capacités (d’accueil) au sein du système des Nations (dites…) unies ». Parmi les exigences de ce pacte, « le renforcement des opérations maritimes pour sauver des vies », le renforcement également « de l’action internationale face aux trafics de migrants », l’obligation « de ne recourir au placement en rétention administrative qu’en dernier ressort » et permettre aussi l’accès, à ces mêmes migrants, « aux services de base ». Contribuables de tous les pays développés, à vos portefeuilles ! On nous dit « le pacte ne modifiera  pas les lois nationales et les Etats restent souverains ». Présenté comme un catalogue de nouveaux droits de l’homme, ce texte  induit de nouvelles obligations et de nouveaux devoirs aux Etats membres.

    Si nos vieilles nations courbaient l’échine, c’en serait fini de notre «  modèle social » à la française, modèle qui, soit dit en passant, est déjà en train de s’écrouler sous les coups de butoir du laxisme social et de l’égoïsme des (trop) bien nantis. Il n’y a que des « ravis de la crèche » comme, par exemple le sénateur Patriat, ex-socialiste, leader du groupe des « Marcheurs » au sénat, pour qui « faire société », c’est « organiser le bien vivre ensemble » ! On voit ce que donne cette fumisterie avec, comme triste exemple, un de plus, la tuerie de Strasbourg commise par un descendant d’immigré maghrébin ! Pour en revenir au pacte signé au nom de la France par un obscur secrétaire d’état, le sieur  Le Moyne, dépêché par un Macron qui n’a pas osé y aller lui-même, « Gilets jaunes » obligent, il servira d’alibi commode aux clandestins déboutés du droit d’asile.

    Un exemple abstrait aujourd’hui, concret demain

    Prenons un exemple abstrait : Mr Mamadou, un Sénégalais, venant d’un pays « démocratique », en paix, entré clandestinement en France, est débouté du droit d’asile. Avant sa très problématique expulsion, - rappelons les chiffres dérisoires des « retours au pays » effectué  par la France, à peine un peu plus de 30 000 expulsions dont la moitié réalisées à partir de Mayotte et de la Guyane ! -, aiguillonné par l’une des nombreuses associations « caritatives » défendant d’abord le sort des migrants, il sollicitera la Cour européenne des droits de l’homme, la fameuse et redoutable CEDH. Elle lui donnera forcément raison, et ce jugement fera  jurisprudence pour les cas suivants. CQFD, la boucle sera  bouclée. De non contraignant au départ, les contenus du pacte s’appliqueront en vertu des décisions d’une instance judiciaire hors sol, anonyme et internationale, à laquelle un gouvernement de « dhimmis » comme celui de la France, n’osera pas s’opposer. Il y a, toutefois, dans ce tragique panorama, des résistances qui nous réchauffent le cœur.

    Des pays qui, eux, sont debout

    L’Italie et la Suisse n’étaient pas représentées au Maroc, la Belgique est en pleine crise gouvernementale, le principal parti représentant la communauté flamande refusant sa participation à cette farce, la Bulgarie a rejoint la liste des pays qui se sont officiellement déclarés hostiles à ce document, citons au hasard : Etats-Unis, Israël, Autriche, Estonie, Lettonie, Chili, République Dominicaine, - comme on la comprend avec Haïti à ses portes ! -, les quatre membres du groupe de Višegrad et bien d’autres Etats, une bonne quarantaine au total, refusent de se joindre à cette sinistre plaisanterie. Ils savent bien que cette marchandise est frelatée et que ce vote, pour l’instant de portée symbolique car il n’a, AUJOURD’HUI, aucune contrainte juridique, sera demain un véritable corset, un de plus  resserrant leur souveraineté. De plus, ce pacte ne promeut-il pas la propagande en faveur de l’accueil des immigrés et n’encourage-t-il pas des sanctions matérielles à l’endroit des médias hostiles à l’immigration de masse ? Et la juge canadienne Louise Arbour, qui manageait ce grand raoût mondialiste, a eu beau déclarer que les autres pays « finiront par y venir (à ce pacte, nda), car la migration est un sujet qui va nous interpeller pendant des décennies. Le pacte ce n’est pas la fin, mais le début de la nécessité d’une meilleur coopération », la résistance va s’organiser. D’abord, démocratiquement, dans les urnes comme la poussée populiste, - oh l’horrible mot ! -, le démontre chaque jour, en Europe comme ailleurs. Un dernier réconfort pour donner du baume au coeur ? 50 000 Canadiens ont approuvé une pétition hostile à la signature par le trublion Justin Trudeau, au nom du Canada, de ce « pacte » dont on souhaite bien volontiers, qu’il  finisse aux orties !