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magouille et compagnie - Page 1251

  • Le vivier Otan de néonazis en Ukraine

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    À ceux qui douteraient de la persistance du réseau stay behind italien de l’Otan, le Gladio, la saisie d’un arsenal d’armes de guerre à Turin apporte un démenti cinglant. Le réseau de néonazis travaillant avec l’Alliance atlantique contre la Russie est opérationnel en Ukraine.

    Les enquêtes se poursuivent sur les arsenaux modernes découverts en Piémont, Lombardie et Toscane, de véritable matrice néonazie comme le montrent les croix gammées et les citations de Hitler trouvées avec les armes. Mais pas de réponse par contre à la question : s’agit-il de quelque nostalgique du nazisme, collectionneur d’armes, ou bien sommes-nous devant quelque chose de bien plus dangereux ?

    Les enquêteurs —d’après le Corriere della Sera— ont enquêté sur des « extrémistes de droite proches du bataillon Azov », mais n’ont découvert « rien d’utile ». Pourtant il y a depuis des années des preuves amples et documentées sur le rôle de cette formation armée ukrainienne, et d’autres avec elle, composées de néonazis entraînés et utilisés dans le putsch de Place Maïdan en 2014 sous régie USA/Otan, et dans l’attaque contre les Russes d’Ukraine dans le Donbass.

    Il faut préciser avant tout que l’Azov n’est plus un bataillon (comme le définit le Corriere) de type paramilitaire, mais a été transformé en régiment, c’est-à-dire en unité militaire régulière de niveau supérieur. Le bataillon Azov fut fondé en mai 2014 par Andriy Biletsky, connu comme le « Führer blanc » en tant que soutien de la « pureté raciale de la nation ukrainienne, empêchant que ses gènes ne se mélangent avec ceux de races inférieures », assurant ainsi « sa mission historique de conduite de la Race Blanche mondiale dans sa croisade finale pour la survie ».

    Pour le bataillon Azov, Biletsky recruta des militants néonazis qui étaient déjà sous ses ordres en tant que chef des opérations spéciales de Pravy Sektor. L’Azov se distingua immédiatement par sa férocité dans les attaques contre la population russe d’Ukraine, notamment à Mariupol.

    En octobre 2014 le bataillon fut incorporé dans la Garde nationale, dépendant du Ministère de l’intérieur, et Biletsky fut promu colonel et décoré de l’« Ordre pour le courage ». Retiré du Donbass, l’Azov a été transformé en régiment de forces spéciales, doté de chars d’assaut et de l’artillerie de la 30ème Brigade mécanisée. Ce qu’il a conservé dans cette transformation est l’emblème, calqué de celui des SS Das Reich, et la formation idéologique des recrues modelée sur celle nazie.

    Comme unité de la Garde nationale, le régiment Azov a été entraîné par des instructeurs états-uniens et par d’autres venant de l’Otan. « En octobre 2018 —lit-on dans un texte officiel— des représentants des Carabiniers italiens ont visité la Garde nationale ukrainienne pour discuter de l’expansion de la coopération dans différentes directions et signer un accord sur la coopération bilatérale entre les institutions ». En février 2019 le régiment Azov a été déployé en première ligne dans le Donbass.

    L’Azov n’est pas seulement une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique. Biletsky —qui a créé en octobre 2016 son propre parti, « Corps national »— reste le chef charismatique en particulier pour l’organisation de jeunesse qui est éduquée, avec son livre « Les paroles du Führer blanc », dans la haine contre les Russes et entraînée militairement.

    Simultanément, Azov, Pravy Sektor et d’autres organisations ukrainiennes recrutent des néonazis de toute l’Europe (Italie comprise) et des USA. Après avoir été entraînés et mis à l’épreuve dans des actions militaires contre les Russes du Donbass, on les fait rentrer dans leurs pays, en conservant évidemment des liens avec les centres de recrutement et d’entraînement.

    Ceci se passe en Ukraine, pays partenaire de l’Otan, déjà de fait membre, sous étroit commandement USA. On comprend donc pourquoi l’enquête sur les arsenaux néonazis en Italie ne pourra pas aller jusqu’au bout. On comprend aussi pourquoi ceux qui en ont plein la bouche de l’antifascisme restent muets face au nazisme renaissant au cœur de l’Europe.

    Traduction :  Marie-Ange Patrizio

    Source : Il Manifesto (Italie)

    https://www.voltairenet.org/article207100.html

  • Au fait, c’est quoi le Ceta ? [Vidéo]

    Assemblée nationale
     
    Ce traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été approuvé par l’Assemblée nationale mardi.
    Quels sont ses principaux points? Que défendent ses promoteurs ? Que lui reprochent ses détracteurs ? Le Figaro fait le point.
    Le Ceta (Comprehensive and economic trade agreement), ou AECG dans la langue de Molière (Accord économique et commercial global), approuvé par 266 voix contre 213 à l’Assemblée nationale mardi, est un traité de libre-échange unissant le Canada et l’Union européenneToronto est un partenaire important de l’Union européenne : les échanges de biens entre les deux blocs s’élevaient à 64,3 milliards d’euros en 2016, et les 28 sont le deuxième partenaire commercial du Canada derrière les États-Unis
    L’Union garde par ailleurs un solde positif dans ses échanges de biens avec ce pays, de l’ordre de 6,2 milliards d’euros en 2016 et 2017.
    Plus précisément, le Canada n’est que le quinzième partenaire commercial de la France, qui tire un excédent de 620 millions d’euros environ de ses échanges avec le pays de Justin Trudeau.
    Quel est le calendrier du Ceta ?
    Négocié durant près de huit ans, le traité a finalement été conclu fin octobre 2016 avant d’entrer provisoirement en vigueur fin septembre 2017, après validation des eurodéputés (408 voix contre 254). 
    Il a, durant cette période, fait l’objet d’un suivi de la part du gouvernement pour identifier ses effets sur l’agriculture et le commerce en France
    En janvier dernier, le texte a été jugé compatible avec le droit européen par l’avocat général de la Cour de justice de l’Union, qui avait été interpellé par la Wallonie au moment de l’entrée en vigueur, en 2017.
    Comme il s’agit d’un accord mixte, touchant aux prérogatives de l’Union comme des États membres, il devait être approuvé par les parlements nationaux, afin d’être définitivement mis en œuvre à travers l’Europe. 
    Ce qui est désormais chose faite : l’Assemblée a approuvé mardi après-midi par 266 voix, contre 213, la ratification du traité de libre-échange
    Les sénateurs, eux, auront à se prononcer à l’automne prochain. 
    La France deviendra ainsi le quatorzième État membre à valider le texte, après l’Espagne et le Royaume-Uni.
    Quels sont les principaux points de l’accord ?
    D’abord, l’accord permet de supprimer les droits de douane pesant sur la quasi-totalité des produits échangés entre l’Union et le Canada, soit près de 99% des taxes
    Pour Toronto, cela représentera, une fois la totalité des droits supprimés, « 590 millions d’euros de droits économisés » chaque année, d’après les estimations de la Commission.
    Le Ceta est aussi un accord commercial « de nouvelle génération », une expression utilisée par les instances européennes pour souligner le fait qu’il ne se cantonne pas à supprimer les droits de douane. 
    Il facilite également l’accès aux marchés publics canadiens en ouvrant 30% de ceux-ci aux entreprises européennes, contre 10% jusqu’ici
    En parallèle, il « ouvre le marché canadien des services » et facilite les investissements européens outre-Atlantique.
    Il modifie également les quotas d’importation de produits agricoles canadiens dans l’Union, pour favoriser les échanges tout en protégeant ces filières sensibles par des barrières quantitatives : par exemple, le Canada pourra exporter seize fois plus de viande de bœuf en Europe sans payer de droits de douane (68.000 tonnes environ), ou encore 100.000 tonnes de blé
    De son côté, l’Union pourra vendre plus de fromage sur le marché de son partenaire du nord.
    En outre, le traité permet de protéger 143 indications géographiques européennes, qui seront désormais reconnues au Canada : « il s’agit de spécialités alimentaires et de boissons provenant de villes et de régions spécifiques. », comme le Roquefort, le gouda ou le vinaigre balsamique de Modène, cite l’Union en exemple.
    Il met également en place un mécanisme de règlement des différends entre les investisseurs et les États, un tribunal d’arbitrage composé de quinze juges permanents et indépendants qui tiendront des auditions publiques. Ils devront protéger les « attentes légitimes » des investisseurs, une expression imprécise qui suscite des inquiétudes quant au cadre de la mission de cette instance. 
    Seuls les investisseurs, et non les États, pourront le saisir, et il sera possible de faire appel de ses décisions.
    Enfin, l’Union promet que l’accord permettra de mieux protéger les consommateurs en faisant converger les normes vers le haut.
    Que défendent les promoteurs du Ceta ?
    Pour la Commission européenne, le Ceta représente avant tout un coup de fouet pour les échanges commerciaux et l’économie. 
    Il permettra de dynamiser les échanges commerciaux, les investissements, l’emploi, d’améliorer les normes bénéficiant aux consommateurs, le tout en protégeant l’environnement. 
    Tout un programme. 
    Dans un rapport daté de 2017 sur les conséquences économiques de l’accord, la Commission estime que le Ceta permettra d’augmenter les échanges annuels « d’au moins 8% », pour un montant atteignant « 12 milliards d’euros par an d’échanges commerciaux d’ici 2030 ». 
    Le Ceta devrait bénéficier aux entreprises du vieux continent, qui pourront obtenir des marchés publics au Canada, et dont les exportations devraient être renforcées par la suppression des droits de douane.
    En France, le gouvernement, qui soutient le texte, considère qu’il permettra d’exporter « plus » et « mieux ». 
    Lundi après-midi, Emmanuel Macron a estimé que la ratification du Ceta allait « dans le bon sens». 
    Pour le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, le document participe à la « mise en place d’un filet de sécurité » pour garantir « des débouchés commerciaux à notre économie ». 
    Il permettra à l’Union et au Canada de « faire face ensemble aux défis d’aujourd’hui ». 
    En septembre 2018, un premier rapport de la Commission soulignait les effets positifs de l’accord, entré provisoirement en vigueur un an plus tôt, avec des exportations françaises vers le Canada en hausse de 5,3%, alors que les importations de produits canadiens avaient baissé de 9,9% en parallèle.
    Que lui reprochent ses détracteurs ?
    Les arguments avancés par les anti-Ceta sont nombreux. 
    Les détracteurs du traité mettent en avant le péril que celui-ci pourrait représenter notamment pour les agriculteurs et éleveurs français.
    Pour ces derniers, nul doute que le traité va instaurer une concurrence «acharnée et déloyale»
    Selon eux, la pression sur les prix entraînera leur baisse aux dépens des producteurs et la France assistera à l’importation massive de produits de moins bonne qualité.
    Le traité pourrait aussi avoir des répercussions sur la réglementation sanitaire. 
    « Au niveau européen, on a un cadre qui est très protecteur des consommateurs, que ce soit de l’impact de leur consommation sur leur santé, ou également des normes environnementales. Outre-Atlantique, on a un principe qui est inverse, celui de la ‘certitude raisonnable du risque’ […] C’est la raison pour laquelle on craint qu’il y ait un nivellement par le bas des normes dont bénéficient aujourd’hui les citoyens européens. », expliquait la semaine dernière au micro d’Europe 1 le directeur de l’action politique chez UFC-Que choisir, Cédric Musso.
    Autre point mis en avant par les détracteurs du Ceta : la perte de souveraineté nationale avec l’instauration de tribunaux d’arbitrage
    Ces derniers constituent des juridictions d’exception devant lesquelles les investisseurs étrangers peuvent contester des mesures nationales et/ou européennes qu’ils jugeraient incompatibles avec les clauses de protection des investissements. 
    Enfin, le traité de libre-échange apparaît pour beaucoup comme un non-sens environnemental.
    Les voix qui s’opposent à ce traité de libre-échange sont, elles aussi, nombreuses, et – fait relativement rare – de tous bords politiques, que ce soit de droite ou de gauche. 
    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a justifié la semaine dernière le refus de son groupe de ratifier le Ceta notamment par le « défi pour la démocratie » que représente selon lui le traité entre l’UE et le Canada avec le mécanisme des tribunaux d’arbitrage. 
    De son côté, Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, craint une « déstabilisation de la filière bovine » par le Ceta, justifiant ainsi le refus de LR de ratifier le traité de libre-échange. 
    Lundi matin, l’ancien ministre de l’environnement Nicolas Hulot a appelé les parlementaires à avoir «le courage de dire non»
    Le texte suscite des réticences même au sein des rangs de la majorité LREM-MoDem.

    aphadolie

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/au-fait-cest-quoi-le-ceta-videos.html

  • L’Observatoire du Journalisme censuré par Facebook pour un article critique sur Alain Duhamel

    facebook-2-big-brother-poster-768x1009.jpgPlus un jour ne passe sans que nous arrive des nouvelles inquiétantes de la censure qui se met en place sur l’internet et les différents réseaux sociaux.

    Cette fois, c’est l’Observatoire du Journalisme (OJIM) qui signale avoir été victime de censure sur Facebook.

    Chers tous et toutes,

    Avant la mise en application de la loi Avia qui va encourager la délation sur les réseaux sociaux, Facebook prend les devants.
    L’Observatoire du journalisme Ojim a mis en ligne une lettre de lecteur le 6 juillet, cette lettre critiquait le journaliste Alain Duhamel.
    Ce courrier, au ton polémique mais factuel, n’était ni insultant, ni diffamatoire.
    Le 22 juillet Facebook supprimait tous liens URL vers l’article, appliquant de manière arbitraire et en avance la loi Avia .
    Protester auprès de Facebook pour lui demander où réside « le non respect des valeurs » du réseau social est une perte de temps.
    Mais diffuser massivement notre article dénonçant la censure est une forme de réponse et de résistance.
    Diffusez autour de vous et encourager à diffuser ce lien, tous ensemble nous représentons un contre-poids contre la censure et pour la liberté d’expression.
    Merci et bel été quand même !
    Claude Chollet Président Observatoire du journalisme
  • Impôts : 1,7 million de foyers vont devoir rendre de l’argent

    Les contribuables ont jusqu’au 15 septembre pour rembourser le fisc.

    Ce n’est pas parce que Gérald Darmanin avait prévenu les Français en janvier que la pilule passera plus facilement. Au début de l’année, en même temps que le prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source entrait en vigueur, l’État avait fait une avance de 60% des crédits et réductions d’impôts. Plusieurs millions de foyers avaient alors reçu un virement conséquent sur leur compte en banque; l’avance moyenne était de 627 euros.

    Le ministre de l’Action et des Comptes publics mettait alors en garde ceux qui auraient eu l’idée de dépenser totalement cet argent. Car il affirmait alors que certains devraient rendre l’argent, ou au moins une partie.

    Et ce moment est arrivé pour 1,7 million de foyers fiscaux. L’avis d’imposition que Bercy envoie ce mercredi 24 juillet (ou jeudi 25) contient en effet pour eux une demande de remboursement.

    Une bonne nouvelle pour 3,5 millions de foyers

    Il s’agit des personnes qui avaient un crédit d’impôt récurrent en 2017 (frais de garde d’enfants, investissement locatif, dons à des associations, emploi à domicile…), mais qui ne l’ont plus (ou n’ont pas donné autant) en 2018. En janvier, le fisc avait fait comme s’ils avaient continué d’avoir ce crédit, mais la déclaration de revenus remplie en avril a marqué l’arrêt de cette ristourne fiscale. Conséquence, l’avance versée en janvier doit être remboursée.

    En moyenne, cela fait 400 euros à rendre par foyer. Une somme à rembourser d’ici au 15 septembre, soit environ 600 millions d’euros dans les caisses de l’État.

    “Mais il y a plus de personnes qui vont toucher de l’argent que de foyers qui vont devoir en rendre”, assure-t-on à Bercy. Plus de 3,5 millions vont recevoir les 40% restant; ce sont 2,5 milliards d’euros qui vont ainsi être versés au milieu de l’été. Le versement devrait avoir lieu ce mercredi.

    Source : Huffingtonpost

    https://www.patriote.info/actualite/economie/impots-17-million-de-foyers-vont-devoir-rendre-de-largent/

  • Pourquoi ce silence médiatique sur le scandale sexuel en Italie ? Parce que cela touche le Parti Démocrate et des activistes LGBT ?

    Pourquoi ce silence médiatique sur le scandale sexuel en Italie ? Parce que cela touche le Parti Démocrate et des activistes LGBT ?

    De Xavier Eman dans Présent :

    Vous n’en avez entendu parler ni à la radio ni à la télévision, pourtant l’Italie est actuellement secouée par un scandale particulièrement grave et sordide. En effet, une trentaine de personnes, dont des médecins, des travailleurs sociaux et des politiciens du Parti démocrate (équivalent transalpin du Parti socialiste), ont été interpellées, soupçonnées d’avoir manipulé des enfants pour les soustraire à leurs parents et les vendre à des foyers d’accueil où certains auraient été abusés sexuellement.

    Ce sont les carabiniers de Reggio Emilia, dans le nord de l’Italie, qui ont mis au jour ces agissements criminels. Un véritable système de « traite d’enfants » mis en place notamment par certains services sociaux en lien avec des associations dites de « protection de l’enfance ». Les différents protagonistes utilisaient des prétextes mensongers ou fallacieux pour retirer des enfants à leur famille biologique et les « plaçaient » ensuite – moyennant rétribution bien sûr – auprès de certains de leurs « amis » et autres « connaissances ».

    C’est une augmentation anormale du nombre d’enfants « retirés » – souvent au prétexte d’agressions sexuelles inventées de toutes pièces – qui a alerté les autorités policières qui ont décidé d’ouvrir une enquête en août 2018. Celle-ci vient donc d’aboutir avec la mise au jour de ce véritable réseau criminel qui n’hésitait pas à falsifier des rapports d’assistantes sociales, à insérer des allusions sexuelles dans des dessins d’enfants, et même à fabriquer de faux souvenirs de maltraitance et d’abus divers au cours de véritables séances de « lavage de cerveau ».

    Les enfants manipulés, ainsi conduits à s’éloigner voir à détester leurs parents, étaient ensuite confiés à des « foyers d’accueil » (par exemple : un propriétaire de sex-shop ou encore l’ex-partenaire homosexuelle d’une des psychologues mises en cause…) où un certain nombre d’entre eux ont subi des agressions sexuelles, bien réelles cette fois. Deux cas de viol au moins ont déjà été établis. Cet ignoble système aurait rapporté des centaines de milliers d’euros à ses instigateurs.

    Au-delà des faits particulièrement atroces, c’est aussi le traitement médiatique de l’affaire qui choque de nombreux Italiens, ou plus exactement l’absence de traitement médiatique car c’est une véritable omerta qui entoure encore aujourd’hui ces faits. Ce silence gêné des « gros » médias s’explique par le profil des personnes impliquées : des élus du Parti démocrate – dont le maire de Bibbiano, Andrea Carletti –, des activistes LGBT, des thérapeutes et des membres du « monde associatif »… […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-ce-silence-mediatique-sur-le-scandale-sexuel-en-italie-parce-que-cela-touche-le-parti-democrate-et-des-activistes-lgbt/

  • Contre le CETA, véritable danger pour les agriculteurs français et pour l'environnement.

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    Ainsi, et malgré l’opposition forte d’une partie de l’opinion, de la classe politique et des agriculteurs français, déjà fort éprouvés ces derniers temps, le CETA, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, a été voté par les députés français, et il devra aussi être ratifié par les autres pays de l’UE pour pouvoir entrer en plein exercice, même s’il est déjà appliqué en grande partie depuis deux ans. En fait, ce vote n’est pas une bonne nouvelle et il montre l’hypocrisie d’une République qui invite le midi une jeune Suédoise à parler de lutte contre le réchauffement climatique et vote, dans la foulée, pour un traité qui est un démenti à toute stratégie écologique crédible… D’ailleurs, l’étonnante hésitation de Greta Thunberg à l’égard de ce traité de libre-échange apparaît assez contradictoire avec le message d’alerte qu’elle est censée délivrer, elle qui dénonce avec force les excès de la société de consommation : car, n’est-ce pas la « fluidité » organisée de la mondialisation et favorisée par le libre-échange qui est la cause principale des rejets massifs de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? N’est-ce pas le fait de produire là-bas et loin pour vendre ici (dans une logique de bas coûts et de plus-values qui profite d’abord aux grandes sociétés transnationales et à leurs actionnaires) qui est mortifère pour l’environnement sous toutes ses formes ? A quoi servent les cris d’alarme si l’on refuse de voir et de combattre les causes de l’incendie ? Si je ne remets pas forcément en cause la sincérité de cette jeune fille, je crains que son message ne s’inscrive que trop bien dans la logique dominante contemporaine du capitalisme et de la mondialisation libérale, logique qu’il est pourtant nécessaire de dénoncer et de remplacer.

    Car le CETA s’inscrit évidemment et fermement dans cette logique si peu écologique mais très libérale, au point d’inquiéter fortement les agriculteurs français qui voient se profiler une concurrence qui ne sera pas forcément éthique ni respectueuse des règles sanitaires et environnementales que les pays européens ont eu tant de mal à accepter et à mettre en place. Quelques articles publiés dans le quotidien Le Monde ce mercredi 24 juillet précisent utilement les choses et confirment malheureusement les craintes, ne serait-ce que par le refus du Canada de se plier sur le long terme aux réglementations de l’Union européenne et de ses pays et sa ferme volonté de faire « évoluer les choses » vers une plus grande tolérance à l’égard des pesticides et des OGM, très utilisés outre-Atlantique : « (…) Derrière les grandes déclarations d’amitié entre dirigeants, Ottawa s’active depuis des années en coulisses pour combattre les normes européennes qui empêchent ses entreprises et ses producteurs agricoles d’exporter vers le marché unique. (…)

    « Le dernier épisode de cette guérilla réglementaire s’est joué le 4 juillet au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Allié à une quinzaine de pays, le Canada a violemment critiqué les évolutions récentes de la réglementation de l’UE sur les pesticides, décrites comme des précautions excessives nuisant au libre-échange des produits agricoles.» Autant dire que, même une fois complètement ratifié par tous les pays, le CETA ne sera considéré comme « complet » par le Canada que le jour où toutes ces précautions sanitaires seront levées, et le pays à la feuille d’érable s’y emploie, d’ailleurs avec un certain succès si l’on considère les positions de la Commission européenne, plus accessible aux arguments libre-échangistes que les parlementaires européens plus rétifs à ces mêmes arguments, ce que souligne Le Monde : « Cherchant le moyen de s’exonérer de ces nouvelles règles avant qu’elles ne commencent à s’appliquer, ils [les partenaires commerciaux de l’UE] vont même jusqu’à demander à l’UE de modifier sa législation.

    « La Commission indique au Monde avoir entamé un travail de « réflexion » en septembre 2017 sur la manière d’aménager des marges de « tolérance à l’importation » à ces pesticides intrinsèquement dangereux que le nouveau règlement prévoit de bannir. (…) La Commission s’est, d’ores et déjà, montrée accommodante, en proposant en début d’année de relever les LMR de la clothianidine et de la mandestrobine, deux néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » utilisées par les producteurs canadiens mais interdits en Europe. » La suite est révélatrice des intérêts vraiment défendus par cette même Commission, et elle n’en est que plus inquiétante au regard des enjeux écologiques comme sanitaires : « Ce geste [de la Commission] n’a rien d’une coïncidence : il fait suite à des demandes déposées par les fabricants Bayer et Sumitomo, motivées par la nécessité de faciliter l’importation de pommes de terre, de fraises et de raisins canadiens, sur lesquelles ces substances sont utilisées. » Au passage, il peut paraître surprenant que les produits évoqués ci-dessus soient ceux que le Canada veut absolument nous vendre, comme si, ici et à côté de chez nous, nous n’avions pas des pommes de terre, des fraises et du raisin ! En ces temps de recherche de « circuits courts », ne serait-il pas plus simple (et plus intéressant autant pour nos producteurs locaux que pour les caisses de l’Etat, par les recettes fiscales…) de favoriser la consommation de « nos » productions, d’ailleurs mieux assurées dans leur qualité et leur traçabilité, plutôt que d’autoriser celle de productions lointaines et ne répondant pas aux exigences sanitaires les plus élémentaires ?  Sans oublier les conséquences d’un long transport entre les deux rives qui risque de peser un peu plus sur les rejets de gaz à effet de serre, comme l’indiquent les études sur la consommation de carburants fossiles des porte-conteneurs de la mondialisation…

    D’ailleurs, ce CETA risque bien de devenir aussi un piège pour les Etats désireux de préserver une bonne qualité de l’alimentation sur leur territoire, ce qui risque bientôt d’être considéré comme « illégal » au regard des règles mêmes du libre-échange, et le Canada fait, en ce domaine, flèche de tout bois, avant, peut-être, de déposer « une plainte formelle devant le tribunal de l’OMC » pour entrave au libre commerce, ou, sans doute, de saisir ce fameux « futur tribunal d’arbitrage canado-européen pour faire valoir leurs intérêts. Cette juridiction, qui ne pourrait voir le jour qu’après la ratification complète, permettrait aux entreprises d’attaquer les Etats en cas de décision contraire aux garanties de stabilité réglementaire offertes par l’accord. » N’oublions pas que les précédents en ce domaine sont légion et devraient nous alerter sur le risque de voir les multinationales imposer leurs règles aux Etats par le biais d’une justice commerciale souvent inspirée plus par l’idéologie libérale que par la raison politique ou écologique. A-t-on déjà oublié la récente mésaventure de l’Equateur ? Le 30 août 2018, ce pays qui avait été victime d’une terrible pollution pétrolière en Amazonie ces dernières décennies, désastre industriel qui avait entraîné la destruction majeure d’une part de la faune et de la flore locales, et affecté les populations et paysans des zones souillées, a vu la condamnation à 9,5 milliards de dollars de dédommagements de la multinationale états-unienne pollueuse « cassée » par un tribunal d’arbitrage installé à La Haye et cela sur des motifs plutôt fallacieux… La grande colère de l’Etat équatorien n’y a rien fait, et les multinationales ont ainsi prouvé que, face à l’Etat souverain mais devant un tribunal « économique » international, elles avaient le dernier mot ! Ce triomphe d’une Cour de justice mondialisée sans aucune légitimité civique ou démocratique laisse mal augurer de futurs contentieux entre les entreprises canadiennes et les Etats européens !

    Pour toutes ces raisons, il s’agit de faire échouer le CETA, en espérant qu’un parlement national s’y opposera mais surtout en adoptant, en tant que consommateur civique et responsable, la plus simple des attitudes et des stratégies : celle qui consiste à acheter en priorité et à consommer français, local et, si possible, bio, et, surtout, à refuser tout produit agricole issu du Canada dont la « vertu » sanitaire ne serait pas avérée et qui est déjà, dans de bonnes conditions environnementales et de qualité, produit en France, sur nos terres et dans les fermes,  nationales ou locales. Cela n’empêche pas, néanmoins, de consommer aussi des produits « exotiques » venus du Canada ou d’ailleurs, qui, justement, sont caractéristiques de ces pays lointains et qui, par nature, ne concurrencent pas nos agriculteurs français. C’est cette attitude, privilégiant la qualité et la proximité sans méconnaître les richesses du lointain, qui est à la fois la plus écologique et, si l’Etat et les producteurs s’accordent pour trouver les meilleurs équilibres (l’un dans son rôle de protection, de contrôle mais aussi d’impulsion ; les autres dans leurs initiatives et recherches de qualité et de bonne gestion de la terre, des paysages, de la flore et de la faune agricoles), la plus favorable à la prospérité agricole de la France.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1569:contre-le-ceta-danger-pour-les-agriculteurs-francais-et-pour-lenvironnement&catid=53:2019&Itemid=64

  • PMA, CETA, Greta, Mercosur : le pouvoir aux lobbies !

    En France, comme ailleurs, la démocratie n’est plus qu’une parodie.En dépit des nombreuses vertus des institutions républicaines et démocratiques ayant sonné le glas de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, les mains invisibles n’ont cessé de faire valoir leurs prérogatives : des institutions ne devenant plus que des cache-sexes pour de multiples juridictions. S’appuyant, légitimement, sur la représentation politique, la démocratie moderne reste le régime des lobbies.
    Trois faits d’actualité le prouvent : la présentation de « la PMA pour toutes » au dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale (le 24 juillet), l’adoption du CETA à l’Assemblée nationale (le 23 juillet ; 266 voix contre 213), la réception de l’écologiste suédoise, Greta Thunberg (16 ans), au palais Bourbon (le même jour ; la cohérence du « en même temps » !) et la ratification à venir de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. 
    Dans ces cas précis, le peuple est privé de tout pouvoir décisionnel. 
    En l’espèce, la pratique démocratique est oligarchique ou n’est pas.
    Quand le politique s’éclipse au profit du médiatique, ce sont les images qui passent pour des idées : une mise en scène bien rôdée dans laquelle les députés macroniens doivent se précipiter vers la jeune prophétesse de malheur, cette dernière faisant son sermon à la tonalité néo-évangéliste (« On nous accuse, nous les enfants, d’être des alarmistes. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? »). 
    Cette adolescente, affectée, par ailleurs, d’un autisme d’Asperger, ne cesse de faire la tournée des grandes instances internationales pour vendre les thèses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. 
    Qui oserait, en effet, s’en prendre à l’icône cochant toutes les cases du pathos à bon compte ?
    Le même jour, les mêmes députés n’ont pas hésité à voter en faveur du CETA (signé, initialement, entre l’Union européenne et le Canada, le 30 octobre 2016), un autre accord de libre-échange permettant, comme toujours, la réduction des droits de douane ainsi que la convergence des normes sanitaires et industrielles. 
    Concrètement, un poulet canadien, très riche en antibiotiques, se retrouvera dans les assiettes françaises. 
    Une balle de plus dans la tête de l’éleveur français ! 
    Il en est de même concernant les tractations avec le Mercosur, composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela.
    Encore dans le dos des peuples, le Brésil – qualifié de « premier consommateur de pesticides au monde » (selon une tribune parue dans Le Monde, le 24 juillet) – pourra imposer, dans le marché agroalimentaire européen, des produits éminemment toxiques.
    Tant de lobbies tiennent des élus, leur principe étant de s’extraire des législations de chacun des États-nations.
     Logiquement, ils prônent la disparition des frontières et la constitution d’un gouvernement mondial dont les principaux membres seraient corruptibles à souhait. 
    Dans ce cas de figure, le courant LGBTQI+, ne peut qu’imposer ses lois. 
    In fine, les transhumanistes en tout genre avancent leurs pions : mondialisation oblige, la GPA est « déjà là », puisque les enfants nés sous GPA sont « déjà là ».
    « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », avait écrit La Boétie. 
    Alors, à quand le retour du peuple dans l’arène politique ? 
    Henri Feng

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/pma-ceta-greta-mercosur-le-pouvoir-aux.html

  • Avec Marlène Schiappa, la loi, c’est un peu comme chez Ikea™

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    On vous l’a dit et on vous le répète depuis plus de trois siècles à la suite de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Visiblement, l’adage ne s’applique pas quand Marlène Schiappa tente de s’expliquer au micro de BFM TV sur la question de l’état civil des enfants qui naîtront de PMA.

    Pourtant, pas de question piège de la part d’Apolline de Malherbe (pas son genre) : « Ça veut dire, pour parler très concrètement, l’extrait d’acte de naissance d’un enfant né de PMA ne mentionnera que le nom de la mère qui a porté l’enfant ? » Réponse de la secrétaire d’État : « Non, c’est pas ça, c’est qu’il ne mentionnera pas le fait que l’enfant est né de PMA. » C’était pas la question, mais c’est la réponse, comme disait le regretté Georges Marchais. Donc, la journaliste va plus loin, toujours dans le registre, non pas de l’état civil, mais des questions simples qui appellent des réponses simples. Réponse : « Les deux parents seront indiqués. » Jusque-là, on suit, enfin, dans la logique du nouveau monde. Et l’emmerdeuse de poursuivre : « Mais avec le mot “mère” ? » Et l’emmerdée de répondre : « Alors là, ce qui est très important, pour moi, à préciser à ce stade, c’est que là, vous avez un projet de loi qui est présenté par le gouvernement en Conseil des ministres. Et ensuite, il y a un débat parlementaire. » Donc, si on comprend bien, « à ce stade », le projet de loi sur la PMA présenté en Conseil des ministres, c’est donc une sorte de truc en kit, à monter soi-même. Pas de pub ici, mais bon, tant pis, c’est comme les meubles Ikea™, si vous voulez : le magasin vous livre dans un grand carton les pièces avec tout plein de vis, de chevilles et le mode d’emploi en tchèque, coréen ou en turc et il vous laisse la prise de tête en famille, histoire de s’occuper durant le week-end. C’est nouveau, c’est un concept. Mauvais esprit, vous me direz, d’autant que la dame ministre explique : « C’est très important de respecter le temps du débat parlementaire… et là, je ne peux pas faire comme si la loi avait été votée… » Si les députés de LREM sont aussi affûtés sur ce sujet que cette députée de ladite LREM, soi-disant spécialiste des retraites, qui vient de bredouiller des inepties au micro de LCP sur la réforme qui se prépare, cela promet de grands moments. On en rirait si ce n’était pas sur des sujets aussi fondamentaux.

    La journaliste insiste, reformule sa question : « Je ne sais toujours pas comment ce sera écrit sur les extraits d’acte de naissance. » Et là, magique, imparable : « Avec les noms des parents », précise Marlène Schiappa… Tout d’un coup, on est rassuré. Des fois qu’on ait l’idée d’y mettre le nom du chien ou de la dernière star de télé-réalité. La suite des explications du ministre est tout à l’avenant et nous fait passer chez le notaire (l’avocat, ce sera pour après…) qu’on ne savait pas être en charge de l’état civil. Donc, le gouvernement, ou tout du moins l’un de ses membres les plus éminents, s’apprête à présenter un projet de loi, en septembre, c’est-à-dire demain, un projet de loi qui va un peu plus bouleverser les fondements de notre civilisation, sans même être capable de répondre aux questions les plus simples : un enfant né de PMA aura-t-il, à l’état civil, une seule mère, celle qui a donné naissance à l’enfant, ou deux mères, dont celle d’« intention » ? Comment seront qualifiés ces parents sur les actes d’état civil ? Qu’est-ce qu’il disait, déjà, Boileau ?

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/avec-marlene-schiappa-la-loi-cest-un-peu-comme-chez-ikea/

  • Le clown utile et ses manipulateurs

    Par Bernard Plouvier

    Le XXe siècle de l’ère dite chrétienne fut le grand siècle des expériences politiques.

    Après les excès d’un enthousiasme trop facilement détourné par des aventuriers, qui ont parfois dégénéré en guerres civiles ou internationales et ont constamment débouché sur un échec, les bons peuples d’Occident se sont laissé tenter par les démons de l’individualisme et de l’hédonisme, mâtinés d’altruisme à grand spectacle, dont la dernière plaisanterie est une grotesque manifestation de mégalomanie : il ne s’agit rien de moins que de « sauver la planète ».

    De leur côté, les mahométans, stimulés par le pétrodollar, se sont éveillés après un demi-millénaire de léthargie, découvrant la joie de nuire à autrui masquée par l’alibi religieux. Il faut reconnaître que la théorie puis la pratique impérialiste et guerrière du sionisme leur ont fourni l’occasion idéale d’un déchaînement de fureur destructive et de haine meurtrière.

    Notre triste présent d’Européens est fait de terrorisme, de haines raciales, d’immigration-invasion et de vaticinations pseudo-écologiques. On a les quatre Cavaliers de l’Apocalypse qu’on mérite !

    Les seuls media qui comptent de nos jours - les « réseaux sociaux » et la TV, qui ont relégué au rang d’accessoires la radio et le cinéma - ont renouvelé le mode opératoire du bourrage de crâne.

    On préfère désormais multiplier les présentateurs plutôt que d’exhiber constamment la même tête et la même voix. La diversité apparente a pour but de faire croire en une multiplicité d’opinions. Mettre en scène chaque mois, voire toutes les semaines, un nouveau pitre pour vanter la qualité d’un brouet inchangé depuis les années 1990, c’est devenu le nec plus ultra du formatage d’opinion publique.

    Puisque les adultes travaillent (du moins sont-ils censés le faire), on a de plus en plus recours aux adolescents, à la fois improductifs et gros consommateurs, mais d’un fanatisme à toute épreuve. Convaincus de l’excellence de ce qu’on leur a mis en tête, ils emportent très facilement la conviction de leurs contemporains, tandis que des adultes à-demi idiots s’extasient devant ces perroquets juvéniles.

    Il n’existe aucun consensus scientifique sur les mécanismes qui font se déplacer la glace d’un pôle à l’autre de notre planète (dislocation au Nord et accrétion au Sud, avec refroidissement de l’Atlantique Nord et de l’Antarctique & réchauffement médian).

    Alors que les grosses têtes et leurs super-ordinateurs géants multiplient en vain les modèles théoriques, on exhibe devant des parlementaires incompétents, mais avides d’esbrouffe, une dinde prétentieuse et nordique, tandis qu’en Afrique du Sud s’agite une prophétesse locale… ce ne fera jamais que deux candidates de plus au Prix Nobel de la Paix !

    Derrière les prestations à hurler de rire ou à vomir des charlots et des charlottes de l’écologie de pacotille, il est indispensable de chercher à qui profite le spectacle.

    L’Afrique est un énorme continent, aux sol et sous-sol richissimes, nanti de populations incapables de les exploiter. De nombreuses sociétés, multinationales ou non, dirigent cette exploitation depuis plus d’un siècle. Étant donnée la rapacité des dirigeants autochtones, qui est la principale activité africaine à connaître une expansion, les patrons de ces grandes entreprises aimeraient refiler aux contribuables des pays développés la facture du graissage de patte des insatiables élus du peuple et des innombrables profiteurs de leurs clans.

    Le tam-tam médiatique sur le « réchauffement climatique » et ses explications foireuses vole au secours des superbénéfices des grandes compagnies. C’est assez dire à quel point les clowneries d’adolescents, en apparence moins faisandés que les ringards du marxisme reconvertis dans l’écologie de bazar, revêtent une importance majeure dans le monde merveilleux de l’économie globale et de la mondialisation du bourrage de crânes.       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/26/le-clown-utile-et-ses-manipulateurs-6166719.html

  • A propos du CETA, Macron et Hulot en opposition frontale...

    Au(x) début(s) - c'était hier, et cela paraît si loin !... - Nicolas Hulot était présenté comme le symbole du Macronisme triomphant; il était "une prise" de choix, et montrait qu'on allait voir ce que l'on a allait voir sur le climat, sur les promesses présidentielles, sur un avenir meilleur, bref, sur tout... On a surtout vu partir le sieur Hulot au bout d'assez peu de temps (et d'une façon fort cavalière, fort peu protocolaire) : comme Gérard Collomb (dans un autre domaine et pour d'autres raisons) on se contentera de dire que Hulot a eu du flair, qu'il a senti le vent tourner et qu'il est parti juste à temps. Ce que c'est que d'avoir le nez creux !

    Aujourd'hui, la belle photo des début s'est déchirée : comme dans un couple qui se sépare, ce n'est pas pour les enfants, le chien ou les petites cuillères que se disputent les deux ex meilleurs amis du monde qui allaient tout changer etc... etc...

    Non, c'est pour le CETA que, par déclarations interposées, l'opposition est rude et frontale. Hulot demande aux députés "d'avoir le courage de ne pas le voter", alors que Macron clame haut et fort que le CETA c'est ce qu'il nous faut.

    macron hulot aujourd'hui.png

    Comment est-il possible que, en aussi peu de temps, un président et son ancien ministre en soient passé de l'accord soi-disant parfait à l'antagonisme le plus parfait ? Il est ahurissant que, en si peu de temps, un président contredise son ex ministre de naguère (ou l'inverse) et cela nous amène à la question essentielle : la personnalité de Macron.

    Chateaubriand parlait de son "imperfection en politique" pour expliquer l'échec désastreux de Napoléon. La formule peut s'appliquer tout autant à Macron. De Bayrou (parti quelques semaines après sa nomination) à Collomb et Hulot, en passant par l'épisode tragi-comique de de Rugy mais aussi par Castaner - dont l'incompétence notoire n'est un secret pour personne et qui aurait du être "démissionné" depuis trente-cinq semaines... - il est clair que Macron ne sait pas s'entourer, ne sait pas choisir ses Ministres. 

    Pire : quand, d'aventure, il en a reçu un bon, comme Le Drian - qui a été plus qu'excellent aux Armées - il le change de poste, et le met aux Affaires étrangères, où il est aussi plat qu'il fut brillant à la Défense !...

    Des anti-royalistes primaires croient critiquer Louis XIV en disant que, en réalité, la grandeur du règne ne vient pas de l'action du Roi mais du travail de ses ministres : cette prétendue critique est absurde, car, ces ministres, qui les a choisis ? Louis XIV, évidemment...

    Avec Macron, c'est tout l'inverse : cette cascade de départs/démissions, d'affaires, de désaccords suivant un unanimisme de façade, révèle une personnalité qui, à l'inverse du Grand roi, ne sait pas s'entourer, ne sait pas discerner les talents, et s'entoure donc mal.

    Avec les conséquences que l'on voit, depuis la fin d'un "état de grâce" dont l'affaire Beanalla aura sonné la fin, comme les péripéties d'un mauvais feuilleton, dont, au bout du compte, c'est la France qui fait les frais...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/23/a-propos-du-ceta-macron-et-hulot-en-opposition-frontale-6166001.html