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magouille et compagnie - Page 1269

  • Le pognon et les dingues

    6a00d8341c715453ef022ad38c5f6f200c-320wi.jpgAu premier rang des reproches les plus justifiés mis au passif du chef actuel de l'État figurent ses défaillances d'expression. Elles se payeront au prix fort, et coûtent dès maintenant très cher, non seulement à sa propre carrière, mais finalement au pays, déchiré par ses maladresses de langage.

    Une pensée, à ce sujet, vient à l'esprit. Elle se voit d'habitude attribuée[1] au roi des Belges Léopold Ier, caractérisant "la politique [comme] affaire de politesse". À elle seule cette formule devrait justifier la supériorité des constitutions monarchiques. On constate en effet qu'une famille royale historique héréditaire, par définition, comprend cette relation avec un peuple, avec beaucoup plus d'élégance qu'un élu de passage. Quand ce lien disparaît, quand la patine s'efface, l'attachement au prince ne peut que s'évanouir.

    S'agissant du président récent de notre présente république, le contraste entre l'éphémère et l'héritage est devenu plus éclatant que jamais. On pouvait sans doute le prévoir dès l'observation des résultats de 2017, qui le virent élu par défaut, par rejet, et surtout en sa qualité supposée de moindre mal.

    On peut également se souvenir de l'une des réflexions les plus pertinentes émises, au cours de sa longue carrière, par le père de sa rivale du second tour. À propos de celui que nous crûmes, car nous n'avions alors rien vu, le pire des bonimenteurs, il disait : "les jeunes aiment Chirac, c'est normal, ils ne le connaissent pas".

    Nous en venons ainsi, dans la collection de bourdes, au registre annoncé par Monsieur Patate, alias François Hollande. On pouvait penser que ce personnage détenait un record sous le titre certes bien trouvé "un président ne devrait pas dire cela". Il a été dépassé par l'auteur cette phrase malheureuse "on dépense un pognon de dingue".

    Le drame réside en ceci que, précisément, elle décrit de façon vulgaire et choquante, une réalité encore plus grossière et dommageable. La France croit pouvoir s'enorgueillir de sa qualité de pays du monde civilisé qui dépense le plus en redistribution. Or, Paris, l'ancienne ville lumière, devient – reconnaissons-le : après Le Caire ou Bombay, mais cantonnons-nous à l'Europe, – la capitale de la crasse et de la mendicité.

    La récente note établie par les services de Bercy le chiffre ainsi et Raphaël Legendre dans L'Opinion en date de ce 16 janvier la formule de la sorte : "le niveau de vie des 20 % des Français les plus pauvres est augmenté de près de 75 % grâce à la redistribution. Et leur revenu mensuel moyen passe ainsi de 560 à 960 euros." Une telle redistribution "repose, continue-t-il, aux deux tiers sur les prestations et les aides sociales, mais aussi pour un tiers sur l’impôt sur le revenu." Or, ajoute-t-il, cet "impôt [est] extrêmement concentré puisque 10 % des plus riches (3,8 millions de foyers) en payent 70 %, soit environ 55 milliards d’euros. Des ménages aisés qui, contrairement à ce qui peut être dit ici ou là, sont bel et bien taxés, et beaucoup plus que les plus modestes."

    Or, la note de Bercy souligne en gras, semblant s'en féliciter, que de tels transferts permettent aux Français[2] de bénéficier "de prestations sociales importantes".[3]

    Il y a maintenant plus de 30 ans, votre serviteur et chroniqueur assumait l'honneur de servir en qualité d'écrivain public au CDCA. Tout le monde devrait désormais saluer l'intuition prophétique de Christian Poucet et de sa courageuse équipe languedocienne. Nous pouvions alors constater, et protester très fort, prêchant dans le désert, combien la perversion technocratique allait devenir criante et ses conséquences se révéler explosives.

    Nous dénoncions au fil des jours, sans être ni considérés ni écoutés, le contraste entre la masse de la redistribution opérée par l'État central parisien et la paupérisation des classes moyennes. Ainsi les subventions allouées aux institutions agricoles ruinaient de la même manière le monde paysan, que la loi Royer de 1973 installait dans ses monopoles la grande distribution.

    Le signataire de ces lignes ne regrette pas d'avoir osé lutter, contre l'étatisme, pour la liberté.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Au vrai je n'en ai jamais trouvé la référence exacte, et après avoir beaucoup aimé et pratiqué le Petit Philosophe de Poche de feu Gabriel Pomerand (1925-1972) j'ai appris à me méfier des apophtegmes. Dans ma jeunesse, on les adorait rue Saint-Guilllaume où ils tenaient lieu de culture.
    [2] Dans le contexte, le mot Français doit être compris comme voulant dire "habitant de la France".
    [3] cf. article "Mais qu’est-ce que vous faites du pognon?: l’incroyable note de Bercy sur l’état des finances publiques"

    https://www.insolent.fr/

  • Le Samedi Politique avec Maître Frédéric Pichon : Les Gilets Jaunes face à l’Etat policier

    Fichage, contraventions, interpellations, gardes à vue, ou force physique, depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, le ministère de l’intérieur n’a eu de cesse de muscler sa riposte. Avec près d’une centaine de blessés graves, des personnes amputées et éborgnées, la politique répressive de Christophe Castaner à l’égard des Gilets Jaunes est inédite.

    Comme les manifestants de La Manif Pour Tous en leur temps, les Gilets Jaunes font-ils les frais d’un pouvoir aux relents totalitaires ?
    La réponse policière vis à vis des manifestants est-elle proportionnée ? Y a-t-il des abus ? Pourquoi de tels ordres sont-ils donnés face aux Gilets Jaunes ?

    Frédéric Pichon, avocat pénaliste au Barreau de Paris, représentant de plusieurs Gilets Jaunes revient avec nous sur la situation.

    https://www.tvlibertes.com/maitre-frederic-pichon-les-gilets-jaunes-face-a-letat-policier

  • Acte X à Toulouse – Affrontements en cours (10 000 gilets jaunes)

    Enorme succès de mobilisation pour l’acte X à Toulouse : environ 10.000 gilets jaunes manifestent cet après-midi.

    Depuis 17h, des affrontements violents se propagent dans la ville.

    Lire la suite sur MPI

  • Paris : des Gilets jaunes face à «la fin d'une dignité contre le peuple français»

  • Robert Ménard : « L’autre performance, c’est la capacité des maires à oublier ce que le même Macron leur a fait ! »

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    Emmanuel Macron a lancé le coup d’envoi du débat national devant 653 maires normands : il s’est exprimé durant plus de six heures et demie. Robert Ménard réagit à cette « performance ».

    À la veille de l’arrivée d’Emmanuel Macron dans sa région, le maire de Béziers – ville emblématique de la France périphérique – déplore ne pas avoir été invité.
    Emmanuel Macron a lancé, hier, le grand débat national face à 653 maires normands. Il s’est exprimé plus de six heures sur de nombreux sujets. Qu’avez-vous pensé de cette performance ?

    On ne peut pas lui retirer un vrai talent. S’exprimer plus de six heures devant les maires avec l’aisance qui est la sienne, ce n’est pas rien. Reste l’autre performance : faire oublier aux maires ce que le même Macron leur a fait depuis qu’il est élu. Je suis sidéré de voir un certain nombre d’élus oublier qu’Emmanuel Macron méprise la province, les villages, la ruralité et tout ce qui n’est pas parisien. On tomberait à la renverse en voyant que les maires lui ont fait une ovation. Ils ont perdu la tête.
    Emmanuel Macron avait cependant reconnu l’utilité des maires dans sa lettre ouverte aux Français. Cela vous a-t-il convaincu ?

    Tous les sondages disent que les maires sont les seuls élus populaires en France. En revanche, qu’Emmanuel Macron, ce Président particulièrement impopulaire, ait l’intelligence et le machiavélisme d’utiliser ce qu’il a tout le temps critiqué et méprisé, c’est-à-dire leur popularité, pour en tirer parti et renouer des liens avec les Français, la ficelle est un peu grosse.
    Je suis évidemment pour le débat, mais je ne veux pas être instrumentalisé. J’ai le vague sentiment qu’on assiste à une véritable instrumentalisation. Je suis plus qu’étonné que les élus n’y prennent pas garde.
    C’est un peu comme tous ces gens qui fréquentent des gens connus et qui ont l’impression qu’il y a une sorte de poussière d’or qui leur retombe sur les épaules, juste parce qu’ils fréquentent des puissants. Je me contrefous de fréquenter des puissants et je m’étonne qu’un certain nombre de maires acceptent de jouer ce jeu-là.
    Que les maires soient les porte-parole des gens qui sont descendus sur tous nos ronds-points depuis des mois, bien sûr. Mais qu’ils servent de courroie de transmission à un pouvoir qui est à ce point discrédité, il me semble que ce n’est pas tout à fait la même chose.

    Emmanuel Macron continue sa tournée. Il se rendra, demain, dans le Gers, à quelques kilomètres de Béziers. Êtes-vous convié ?

    C’est la même région, mais c’est un peu plus que quelques kilomètres ! Je n’ai, bien sûr, pas été convié. Béziers est l’exemple même de cette ville moyenne et de cette France périphérique. Elle a deux quartiers prioritaires. Elle connaît des difficultés et des succès.
    Évidemment, monsieur Macron n’a pas imaginé nous inviter. Je lui avais écrit pour lui dire que j’étais prêt à le recevoir dans ma ville. J’ai reçu une réponse du genre « J’ai bien noté votre CV, je le laisse sur la pile et on en reparlera une prochaine fois ».
    Tout cela finit par ressembler à une mascarade.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • « Gilets jaunes »: Castaner « sidéré » par les accusations de violences policières

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, s’est dit vendredi « sidéré » par les accusations de violences policières commises lors de manifestations de « gilets jaunes ».

    « Quand j’entends certains responsables (..) prendre le parti des casseurs plutôt que celui de la sécurité, quand j’entends parler de brutalité inouïe et illégitime, je suis sidéré, et c’est le mot le plus poli que je trouve« , a déclaré le ministre lors d’un discours au centre d’incendie et de secours de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, où il présentait ses voeux aux forces de sécurité civile.

    « Les policiers et les gendarmes sont tous les jours et tous les samedis mobilisés et garantissent l’ordre et la sécurité« , a-t-il souligné, ajoutant : « Nous respecterons toujours le droit de manifester, mais jamais celui de détruire« . […]

    actu.orange

    http://www.fdesouche.com/1143793-gilets-jaunes-castaner-sidere-par-les-accusations-de-violences-policieres

  • A Paris, des Gilets jaunes manifestent pour la dixième semaine d’affilée

  • I-Média n°233 – Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent

     

    02:20 – Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent

    Après plusieurs semaines de silence gêné sur les violences policières, les médias ont enfin décidé d’évoquer le sujet. Gageons qu’ils n’auraient pas attendu autant s’il s’était agi de Poutine, d’Orban ou même de Marine Le Pen.

    19:05 – Zapping

    Sur BFM TV, Jean-Michel Apathie et Apolline de Malherbe se questionnent sur la défiance des Gilets Jaunes à l’encontre des médias. Pendant ce temps-là, le CSA s’inquiètent de l’influence de Russia Today.

    26:30 – Lettre et le néant

    Empêtré dans ce que les communicants appellent pudiquement une « séquence compliquée », Emmanuel Macron a réagi en 2 temps. Et les journalistes ont été conquis.

    34:25 – Tweets

    Le CSA s’inquiète du manque de diversité ethnique dans les médias français. Toujours aucune inquiétude en ce qui concerne la diversité d’opinion…

    39:35 – Eurovision : médias en pâmoison

    Le grand favori pour représenter la France à l’Eurovision en 2019 s’appelle Bilal Hassani, un youtubeur homosexuel d’origine maghrébine. Evidemment, les médias adorent !

  • Le Parlement européen se soucie des 800 arrestations au Soudan, mais pas des 5000 gilets jaunes français placés en garde-à-vue !

    Intervention de Marie-Christine Arnautu (RN) au Parlement européen, le 17 janvier 2018, sur le front de la répression au Soudan et en… France :

    « Un billet paru en 2012 dans la Règle du Jeu, revue du pseudo-philosophe va-t-en guerre bien connu des Français Bernard Henri-Lévy, affirmait sans honte que les idées du Front national étaient celles appliquées au Soudan. Eh bien, permettez-moi d’être un brun provocatrice. Comparons l’actualité.

    Selon la presse, les autorités soudanaises ont arrêté 800 personnes en marge des récentes manifestations anti-gouvernementales. C’est moins que les 5000 gilets jaunes placés en garde-à-vue en France depuis le début de la contestation contre l’arrogance du président Macron.

    On compte selon les bilans, entre 20 et 40 victimes décédées au Soudan. En France, les médias font état d’une centaine de blessés graves parmi les manifestants. La répression du ministre Castaner sait aussi être efficace…

    Pire. Si le Soudan applique la charia, en Europe, les islamistes ne cessent de gagner du terrain.

    Alors je m’étonne, chers collègues, de vos leçons de morale. Un conseil. Que le Parlement examine d’abord ce qui se passe sous son nez avant de s’occuper des droits de l’homme sur d’autres continents…”

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/le-parlement-europeen-se-soucie-des-800-arrestations-au-soudan-mais-pas-des-5000-gilets-jaunes-francais-places-en-garde-a-vue/103789/