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magouille et compagnie - Page 1268

  • Révolte des Gilets Jaunes à Bruxelles : véhicules de police en feu

    Belgique – Les Gilets Jaunes manifestent à Bruxelles ce vendredi. Il faut se souvenir que si le mouvement des Gilets Jaunes est né en France, il s’est rapidement étendu en Belgique.

    Dans une certaine confusion, un appel à manifester à Bruxelles ce vendredi avait été lancé sur les réseaux sociaux par un individu qui avait ensuite fait marche arrière et annulé son appel. Mais l’idée lancée, d’autres Gilets Jaunes avaient rapidement fait savoir qu’ils avaient bien l’intention de se rendre malgré tout à Bruxelles.

    Depuis ce vendredi matin, quelques centaines de Gilets Jaunes avaient entamé des actions de blocage aux abords de la rue de la Loi, lieu du pouvoir fédéral belge. A midi, la police annonçait quelques 60 arrestations sans signaler le moindre incident.

    Mais cet après-midi, les Gilets Jaunes sont revenus avec détermination vers le barrage de police fixant la zone infranchissable. Les affrontements sont devenus de plus en plus violents. Les autopompes de la police ont copieusement aspergé les Gilets Jaunes. Et plusieurs véhicules de police ont été renversés et/ou incendiés. Depuis 16h, la police a fait savoir que tout porteur de gilet jaune dans les rues du centre de Bruxelles  sera potentiellement mis en état d’arrestation.

  • Loup Mautin : « En travaillant 70 heures par semaine, 40 % des agriculteurs gagnent 350 euros par mois »

    Loup Mautin, lui-même agriculteur, évoque le cas de cet éleveur de volailles de Bresse, criant sa détresse dans une vidéo, alors qu’il fournit les meilleures tables.

    Par ailleurs, il revient sur le lancement d’un forum de réflexion et de propositions au sein du Rassemblement national, Terres de France, sur la thématique de l’agriculture et de la ruralité.

    La presse locale s’est largement fait l’écho de cet éleveur de volailles du pays de Bresse. Il a beau nourrir les grands de ce monde, il peine à dégager 500 euros chaque mois pour vivre.
    Cette situation vous interpelle-t-elle ?

    Ce témoignage est vraiment très poignant et touchant. En réalité, cet éleveur vit ce que vivent une grande majorité des agriculteurs. Ils travaillent nuit et jour, y compris les jours fériés et le dimanche. Il n’est pas rare qu’ils travaillent 70 heures par semaine. Et tout cela pour un revenu très misérable. 40 % des agriculteurs , selon les chiffres de la MSA, gagnent 350 euros par mois.
    C’est assez étonnant, puisque cet éleveur fournit les tables présidentielles. On pourrait penser que son carnet de commandes est plein et que ce ne sont pas les clients qui manquent. Pourtant, il n’arrive pas à dégager de bénéfices suffisants pour se payer.
    À quoi cela est-il dû ?

    Il y a une explication qui est typique de la situation agricole. Entre lui et l’Élysée, il y a un intermédiaire, un industriel. Les agriculteurs au bout de la chaîne n’y arrivent pas. En revanche, l’industriel qui sert d’intermédiaire et qui commercialise le produit, lui, s’en sort très bien. Monsieur Macron a beau dire qu’il va leur tordre le bras et qu’il va signer des accords avec eux pour que la marge et la valeur ajoutée reviennent au producteur, en réalité il n’en sera rien. Le plus puissant est l’industriel. C’est lui qui commercialise.
    Cette situation n’est donc pas du tout étonnante. C’est la même chose pour le lait, pour la viande et à plus fort degré, pour les salaires.
    C’est un cas emblématique de l’État de la paysannerie française…

    Tout à fait. On retrouve à un bout de la chaîne des gens qui meurent de faim et n’arrivent pas à s’en sortir et à l’autre bout, des gens qui mangent bien. Les uns mangent de mauvais produits achetés en grandes surfaces parce qu’ils n’ont pas les moyens, et les autres mangent de bons produits.
    C’est une problématique que vous connaissez bien, puisque vous êtes vous même paysan. Vous avez notamment créé Terres de France au sein du Rassemblement national.
    Quel est le but de ce collectif et quelle est son ambition à long terme ?

    Nous avions eu l’idée de lancer le forum Terres de France depuis longtemps. Il tombe fortuitement en pleine actualité. L’idée était de fédérer toutes les bonnes volontés et les énergies pour défendre la ruralité, l’environnement et l’agriculture. On y retrouve des élus, des maires, des conseillers régionaux et des agriculteurs du Rassemblement national et non encartés.
    L’objectif est d’être force de propositions pour le Rassemblement national et de se faire l’écho ensuite des décisions qui seront prises par le parti de Marine Le Pen.

    Loup Mautin

    http://www.bvoltaire.fr/loup-mautin-en-travaillant-70-heures-par-semaine-40-des-agriculteurs-gagnent-350-euros-par-mois/

  • Récupération : le "Gilet jaune" chéri de Matignon n'était qu'un infiltré de la CFDT...

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    Jason Herbert le "Gilet Jaune" reçu par Edouard Philippe est en fait un représentant syndical des journalistes de la CFDT. Tout cela ressemble fort à une grosse manipulation...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/01/le-gilet-jaune-de-matignon-n-etait-qu-un-infiltre-de-la-cfdt-6109481.html

  • Quand La France insoumise se déchire à propos de l’immigration…

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    Il en était récemment fait état en ces colonnes, mais rien ne va plus à La France insoumise, mouvement non seulement en proie à l’inévitable crise de croissance, mais à la crise de nerfs tout court.

    Au cœur du débat ? Tout simplement celui qui a été trop longtemps relégué sous le tapis : l’immigration. D’où la démission fracassante de Djordje Kuzmanovic, conseiller diplomatique de Jean-Luc Mélenchon lors de la dernière élection présidentielle, suspect d’avoir soutenu Sahra Wagenknecht, député de Die Linke, la gauche de la gauche allemande – elle est aussi l’épouse d’Oskar Lafontaine, idole de la gauche de la gauche française –, quand cette dernière a fait part de son scepticisme quant à l’accueil massif des migrants par Angela Merkel.

    En effet, comment faire du populisme sans prendre en compte des demandes populaires à connotation de plus en plus identitaire ? Jean-Luc Mélenchon a choisi de répondre à l’épineuse en faisant taire ceux qui osaient même la poser. Cité par Libération, un député de l’espèce soumise précise : « Djorje est un ami, il est avec nous depuis 2005. Mais dernièrement, il a déconné, ce n’est pas un problème de ligne, mais de pensée. » Et ce quotidien d’ajouter : « Plusieurs Insoumis imaginent le futur de Kuzmanovic chez Florian Philippot, voire Nicolas Dupont-Aignan. » Et pourquoi pas chez Marine Le Pen ? Pourquoi pas, en effet.

    Plus que jamais, il y a donc, au sein de La France insoumise, deux tendances bien distinctes et de plus en plus antagonistes. L’une qu’incarnait Djordje Kuzmanovic et qui n’est pas loin d’être celle d’un Alexis Corbière – républicaine et sociale. L’autre, emmenée par Clémentine Autain et Danièle Obono, déjà moins républicaine et plus sociétale que sociale. Entre les deux, le cœur de Jean-Luc Mélenchon balance de longue date. Ceux qui le connaissent bien savent sa tripe patriote, mais savent aussi à quel point ses soutiens médiatiques penchent de l’autre côté de la rive.

    Ce sont ces derniers, le très bourgeois Gérard Miller en tête, qui ont largement contribué au naufrage de sa télévision, Le Média. Ce sont toujours eux qui n’ont pas été pour rien dans le revers électoral de l’élection législative partielle de ce dimanche dernier, dans la première circonscription de l’Essonne. Là où l’insoumise Farida Amrani avait manqué, de 139 voix seulement, battre Manuel Valls, là voilà aujourd’hui atomisée par le très macronien maire d’Évry, François Chouat, avec près de 60 % des suffrages. Par les temps qui courent, offrir un tel plébiscite à un homme de l’Élysée, voilà qui tient du miracle. Mais il est vrai que Farida Amrani, qui, lors du dernier scrutin, campait sur une ligne populiste de gauche, a préféré cette fois opter pour une stratégie d’union des gauches à l’ancienne, à base de « vivre ensemble » et de trottinettes électriques. Soit la tambouille politicienne dont plus personne ne veut désormais.

    Comme si cela ne suffisait pas, c’est maintenant une section entière de mélenchonistes qui vient de se faire exclure, le « groupe d’appui » JR Hébert, du nom de Jacques-René Hébert, laïcard enragé de la Révolution française. Leur crime ? Avoir simplement voulu organiser une réunion dans le XVIIIe arrondissement parisien sur le thème de « l’entrisme islamiste dans le mouvement syndical ». Parmi les victimes de la purge, Dejan Kuzmanovic, père du Djorje Kuzmanovic plus haut cité, et un certain Mouh Dehmous, d’origine algérienne, qui explique à nos confrères de Marianne : « Mélenchon considère qu’il y a plus à gagner en fermant les yeux sur l’avènement de l’islamisme. […] Cela n’a pas de sens, tous les musulmans à qui je parle ne voteront pas Mélenchon s’il fait de l’indigénisme. Les musulmans normaux sont bien plus nombreux que les islamistes. »

    Djorje Kuzmanovic a immédiatement apporté son soutien aux exclus, nouveaux damnés de la terre mélenchoniste. C’est dire si le débat n’est pas clos.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/quand-la-france-insoumise-se-dechire-a-propos-de-limmigration/

  • Ardisson sur Macron et le Système : critique dure, critique juste !

    En direct sur RMC [émission du 17 novembre 2018] Thierry Ardisson s'exprime sans mâcher ses mots sur les gilets jaunes Macron et le Système. Ici, tout est juste, fort, lucide, intelligent et politique. À écouter d'office !  LFAR 

  • Le Samedi Politique S02E12 Gilets Jaunes et écologie punitive avec Michèle Rivasi

    Matraquage fiscal, écologie punitive ou nécessaire transition énergétique, quoi qu’on en pense, la hausse de la fiscalité sur les carburants (6,5 centimes sur le diesel et 2,9 sur l’essence) a mis le feu aux poudres. Depuis une semaine, les gilets jaunes sont mobilisés partout en France face à Emmanuel Macron.

    Colère légitime ou aveuglement face aux impératifs environnementaux ? Pourquoi l’écologie apparaît-elle toujours punitive ?
    Michèle Rivasi, députée européen Europe Ecologie et spécialiste des questions d’environnement, revient sur les réformes de la transition écologique qui pénalisent souvent les classes moyennes de plus en plus étranglées…

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-ecologie-punitive-avec-michele-rivasi

  • Pacte migratoire de l’ONU – Pour Nicolas Bay, on cherche à aboutir “à la consécration d’un prétendu droit à la migration”

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    Si le gouvernement français soutient le pacte migratoire de l’ONU, le Rassemblement national s’y oppose logiquement, voyant dans ce texte la porte ouverte à de nouveaux mouvements migratoires.

    Selon Marine Le Pen, ce texte “exprime un immigrationnisme radical qui non seulement engage tous les pays à faire la promotion de cette immigration sans limite, mais fait disparaître le concept de clandestinité.”

    Nicolas Bay ajoute : “C’est toujours la même manière de procéder. On va aboutir à la consécration d’un prétendu droit à la migration présenté comme un nouveau droit de l’homme“.

    Diverses pétitions fleurissent sur le Net pour dénoncer ce projet de l’ONU. Exemple avec celle-ci : “Non au Pacte mondial sur les migrations qui met en danger la France et l’Europe

    Le Scan Politique
    @Le_Scan

    Pacte migratoire de l'ONU : RN et LR dénoncent l'avènement d'un «droit à l'immigration» http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/28/01002-20181128ARTFIG00296-rn-et-lr-denoncent-l-avenement-d-un-droit-a-l-immigration.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1543432072 

    Pacte migratoire de l'ONU : RN et LR dénoncent l'avènement d'un «droit à l'immigration»

    Le parti de Marine Le Pen a lancé une pétition contre la signature du pacte par la France.

    lefigaro.fr 
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  • Macron-Gilets jaunes, deux logiques irréconciliables

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    Le gouvernement et les Gilets jaunes sont dans des logiques irréconciliables. D’un côté un pouvoir entièrement formaté par le capitalisme, de l’autre, une population qui refuse la gestion purement comptable de son destin. Ces Gilets jaunes – c’est-à-dire une large majorité de Français de souche - sont les premiers à payer la note des ajustements structurels du capitalisme dont ils sont les sempiternels perdants. Cette révolte est symptomatique d’un état du monde où le capitalisme est en train de détruire tout ce qui constitue le socle de nos cultures et de notre civilisation. Car le capitalisme est un terrorisme qui gave une minorité au détriment de la majorité.  Le capitalisme a réduit toute l’activité humaine à une pure marchandise où seul compte la loi du marché et dont l’unique but est d’accroître encore et toujours le capital.

    Or, le capital n’est autre que l’argent en tant qu’il se produit lui-même. Il se définit aussi par cette automatisation du processus de production qui ne cherche que sa propre croissance. La figure de l’homme n’est plus seulement celle du Travailleur, c’est aussi et surtout celle du consommateur. L’homme en est réduit à n’être plus qu’une machine à produire de l’argent. Le Gilet jaune est la version moderne de l’esclave au service de son maître : le capital. L’huile de coude a été remplacée par la machine, raison pour laquelle on peut aussi parler de techno-capitalisme qui est aussi l’autre figure du totalitarisme.

    Emmanuel Macron n’a donc rien compris au film qui est en train de se dérouler sous ses yeux. Le capital l’aveugle. Les Gilets jaunes veulent le retour à une authentique justice sociale et militent donc pour un pouvoir qui sait redistribuer la richesse et non l’accaparer au profit d’une minorité.

    Il est par ailleurs révélateur que la révolte des Gilets jaunes soit un mouvement bien Gaulois, Français de souche si l’on préfère, vu que les immigrés sont trop heureux de bénéficier des avantages sociaux et des trafics divers et variés que notre « démocratie » autorise pour acheter la paix sociale. Notamment celle des banlieues. A ce sujet, on remarquera que les baroques politiques de la ville qu’on nous vend depuis des décennies ont bénéficié massivement à ces banlieues au détriment du rééquilibrage des territoires. Or, ces fameuses politiques de la ville se sont révélés être un échec cuisant. L’association du capital et de la démocratie, c’est la dépense qui consiste essentiellement à déminer les conflits et à protéger le capital. C’est donc une impasse.

    Aujourd’hui, nous en sommes arrivés à une telle dégradation de nos démocraties que celles-ci sont désormais aux mains du seul capital. D’où cette réaction populiste  que l’on constate dans toute l’Europe qui n’est autre que le refus par l’homme de n’être qu’une variable d’ajustement du capital et de son corollaire, le marché. La révolte des Gueux que nous sommes ou des "ploucs émissaires" comme l'écrit François Bousquet* !

    (*) François Bousquet est le rédacteur en chef de la revue Eléments.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 24 NOVEMBRE - J'ÉTAIS AVEC LES GILETS JAUNES SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES

  • Les gilets jaunes ont déjà gagné car ils ont rendu leur fierté à la France !

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    Ils ont gagné parce qu’ils ont rendu leur fierté à la France.
    Ils ont gagné parce qu’ils prouvent qu’on avait tort de désespérer du peuple.
    Ils ont gagné parce que tout redevient possible et qu’ils nous rendent foi et espoir.

    Ils ont déchiré le voile de la duplicité du pouvoir et de ses affidés : l’indigence des gouvernants, la non-représentativité coupable des intermédiaires sociaux, la futilité des pseudo-« élites », retranchées dans leurs alcôves, se terrant, marginalisées, mais se rendant enfin compte qu’elles sont nues, que leurs discours, pétitions, marches blanches ou violettes ne sont que du vent qui souffle bien au-dessus du pays réel.

    Ils ont gagné parce qu’ils sont soutenus par 80 % du pays réel, et non 18 % comme Macron, et qu’ils ont mis au jour les dessous du système. Les appareils syndicaux sont à la ramasse, juchés sur leurs avantages acquis, voyant passer les immenses cortèges porteurs des revendications qu’ils n’ont pas su porter, et sont réduits à compter sur le système pour les réintroduire dans un deuxième tour de rattrapage pour partenaires sociaux « présentables », à défaut d’être représentatifs.

    Ils ont gagné car l’indigence des dirigeants ne peut plus être masquée. Je ne m’appesantis pas, ici, sur les bassesses des Damartin, Griveaux et autres comparses, ni sur ceux qui pointent aux abonnés absents, ni sur le surnuméraire de Beauvau, réduit à mentir, toujours davantage mentir, sur le nombre des manifestants, la sincérité de la colère, le profil des casseurs… Ni sur ce Macron de pacotille, inconscient de l’abîme de ses délires.

    Tant de bassesses, d’incompétence, tant de morgue plombent définitivement leurs auteurs, désormais acculés.

    Ils ont gagné parce que les autres piliers de l’ancien régime, PS-PC-Verts-Centristes-LR…, qui ont permis aux actuels liquidateurs d’accomplir leurs forfaits en les portant au pouvoir, savent désormais que jouer au Bisounours a un prix. Et qu’ils sont coreponsables du désastre actuel.

    Ils ont gagné parce que Ludovine de La Rochère ici-même, à qui l’on doit la précédente marée humaine, y a vu des convergences.

    Mais, quoi qu’il en soit de ce que le pouvoir pourrait concéder, les gilets jaunes auront complètement gagné s’ils sont capables de transformer l’essai en favorisant le rassemblement de ce qu’il reste, dans ce pays, de forces républicaines, soucieuses de l’intérêt du peuple. Il leur faudra un gigantesque effort de lucidité pour sublimer l’enthousiasme en perspective opérationnelle, c’est-à-dire politique. Qu’ils y prennent toute leur place.

    Tous pourris ? Vraiment ? Ceux qui les ont soutenus dès l’origine ne l’ont pas fait par opportunité. Le peuple des gilets jaunes n’a pas brandi le drapeau de la République comme un gadget, mais pour manifester la conviction que c’est bien sur les valeurs fondamentales de la patrie, qui régissent notre volonté de « vivre ensemble », qu’il faut s’arc-bouter pour en sortir. Cette juste conviction est partagée. Ils ne sont pas seuls.

    Je ne doute pas que c’est la compréhension de cette deuxième partie de l’enjeu qui les fera définitivement gagner !

    Gérard Bailliet

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-ont-deja-gagne-car-ils-ont-rendu-leur-fierte-a-la-france/