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magouille et compagnie - Page 1319

  • La grande mascarade du grand débat, par Ivan Rioufol

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    Le grand débat national s’achemine vers la grande débâcle annoncée (blog du 9 janvier). En dépit de la propagande d’Etat qui survend le “succès” de l’initiative présidentielle, les chiffres apportent un sérieux bémol à l’euphorie. S’il y a eu 1,4 million de contributions, elles ne proviennent que de 300.000 contributeurs. Cette faible participation, au regard des 46 millions d’électeurs inscrits, relativise l’auto-contentement d’Emmanuel Macron. D’autant que c’est une France “urbaine, favorisée et retraitée” qui s’est majoritairement exprimée, aux dires de Jérôme Fourquet (IFOP) : c’est-à-dire une population éloignée des préoccupations des Gilets jaunes, éléments déclencheurs de la manoeuvre élyséenne. 10.000 communes ont également ouvert 16.000 cahiers de doléances. 7000 réunions ont été tenues, sans qu’il soit possible de savoir si elles ont été suivies par beaucoup de citoyens.

    Au total, l’opération aura surtout été le prétexte pour Macron de s’inviter à plusieurs reprises, et sur la longueur, dans des débats encadrés et retransmis en direct sur les chaines d’information. Il a trouvé là l’occasion de se laisser aller à un one man show, en mettant en scène une incontestable maîtrise des dossiers techniques. Mais, trois mois après le lancement du grand débat, qui se termine cette fin de semaine, que faut-il retenir ? La semaine dernière, Macron a demandé à ses ministres de lui transmettre “des propositions le plus rockn’roll possible“. Cette infantilisation des enjeux laisse perplexe. La grande mascarade colle aux basques de la macronie.

    Le point de départ est, rappelons-le, de répondre à la révolte existentielle des Français oubliés. Quand, mardi dernier à Milan, Bernard-Henri Lévy dépeint les Gilets jaunes qui manifestent à Paris chaque samedi comme des types qui ne pensent qu’à “casser du flic, du juif et du pédé“, l’écrivain proche de Macron laisse voir sa profonde incompréhension de la révolte et sa rupture avec la France périphérique et rurale. Dans son outrance, incroyablement haineuse, BHL fait aussi comprendre que seule lui importe la défense du chef de l’Etat. Or cet esprit de meute est partagé par le reste de la cour. Elle se montre incapable d’entendre les critiques qui lui portées. Le désarroi du camp présidentiel s’observe aux crocs montrés par la garde rapprochée, mais aussi au manque d’imagination des politiques.

    Alors qu’une partie des Français réclame moins de taxes, d’impôts et de technocratie, le pouvoir ne cesse de raisonner en terme de fiscalité supplémentaire et d’usines à gaz. La dernière idée en date serait, selon le député LREM Cédric Villani entendu ce lundi matin sur Europe 1, d’augmenter les impôts pour les riches. Il n’était pas utile de faire tout ce tintouin pour en arriver à cette banalité démagogique. En fait. Depuis la première manifestation des Gilets jaunes le 17 novembre, rien n’a bougé. A la (bonne) question initiale posée par Jacline Mouraud à l’adresse de Macron : “Qu’est-ce que vous faites du pognon des Français ?“, aucune réponse n’a été apportée à ce jour. Oui, les prochaines semaines s’annoncent rockn’roll … pour Macron.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 11 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • 12 fausses nouvelles macronistes sur les Gilets jaunes

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    Tout est daté et extrêmement documenté si vous suivez les liens :

    Fake news n°1 : Les Gilets jaunes réunis sur les Champs-Élysées sont des séditieux d’ultradroite

    – Qui ? : Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
    – Quand ? : 24 novembre 2018

    Fake news n°2 : Un Gilet jaune a fait un salut nazi sur les Champs-Élysées

    – Qui ? : Team Macron (un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie), Naïma Moutchou (députée LREM, rapporteur de la loi relative à la lutte contre les fausses informations)
    – Quand ? : 24 novembre 2018

    Fake news n°3 : C’est la peste brune qui a manifesté sur les Champs-Élysées

    – Qui ? : Gérald Darmanin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
    – Quand ? : 25 novembre 2018

    Fake news n°4 : Des Gilets jaunes ont incendié le Musée du Jeu de paume

    – Qui ? : Team Macron
    – Quand ? : 1er décembre 2018

    Fake news n°5 : Plusieurs milliers de personnes vont se rendre à Paris pour casser et tuer

    – Qui ? : L’Élysée, Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
    – Quand ? : 5 décembre 2018

    Fake news n°6 : Steve Bannon a orchestré le mouvement des Gilets jaunes

    – Qui ? : Team Macron, Émilie Chalas (députée LREM), Coralie Dubost (députée LREM), Aurore Bergé (députée LREM, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
    – Quand ? : 5 décembre 2018

    Fake news n° 7 : Des comptes Twitter liés à la Russie attisent la révolte des Gilets jaunes

    – Qui ? : Différentes sources gouvernementales anonymes, Team Macron (comme nous l’avons vu dans la 1re partie, il s’agit d’un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie ; il a changé de nom en février et s’appelle désormais – de façon aussi pompeuse qu’usurpée – « Team Progressistes. »)
    – Quand ? : 8 décembre 2018

    Fake news n° 8 : Le SMIC va augmenter de 100 euros en 2019

    – Qui ? : Emmanuel Macron (président de la République), puis l’ensemble de la macronsphère
    – Quand ? : 10 décembre 2018

    Fake news n° 9 : Le mouvement des Gilets jaunes n’aurait pas existé sans BFM

    – Qui ? :Emmanuel Macron, Richard Ferrand (député LREM, président de l’Assemblée nationale), Team Macron
    – Quand ? : 26 décembre 2018

    Fake news n° 10 : Des Gilets jaunes ont mis le feu à des voitures devant les locaux du Parisien et des Échos

    – Qui ? : Richard Ferrand, Hugues Renson (député LREM, vice-président de l’Assemblée nationale), Olivia Grégoire (députée LREM), Cédric Villani (député LREM), Jean François Mbaye (député LREM), Anne-Christine Lang (députée LREM)
    – Quand ? : 29 décembre 2018

    Fake news n°11 : L’Italie finance les casseurs qui agissent lors des manifestations des Gilets jaunes

    – Qui ? : Marlène Schiappa (secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes)
    – Quand ? : 10 janvier 2019

    Fake news n° 12 : Les forces de l’ordre ne sont responsables d’aucun mort pendant le mouvement des Gilets jaunes

    – Qui ? : Emmanuel Macron
    – Quand ? : 28 janvier 2019

  • L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble des nouvelles signatures

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    Plusieurs centaines de patriotes indignés cliquez ici par l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, lors du dernier dîner du Crif (un conseil prétendu "représentatif" des juifs de France) au mois de février de dissoudre le Bastion social, ont d'ores et déjà signé l'appel lancé par Synthèse nationale contre cette menace inconsidérée.

    Le Bastion social est en effet un mouvement de jeunes nationalistes qui a, comme d'autres, l'audace de s'élever contre l'assassinat programmé par l'hyperclasse (politique, économique et médiatique) de notre nation et celui de notre civilisation. Lorsqu'il a été créé, il y a deux ans, le BS a fait beaucoup parler de lui en occupant, durant quelques semaines, avant d'en être délogé par la police, un immeuble abandonné dans le centre de Lyon. Il voulait en faire un foyer d'accueil pour Français en détresse. Le BS appliquait ainsi concrètement les principes solidarises identitaires. Depuis, il a ouvert dans plusieurs villes (Chambéry, Strasbourg, Clermont-Ferrand...) des locaux dans lesquelles des permanences sociales sont tenues. Certains de ces locaux ont été attaqués par les chiens de garde du Système que sont les antifas sans que cela n'émeuve les "bien-pensants institutionnalisés".

    En fait, le combat mené par ces jeunes gens est apparemment insupportable pour le Pouvoir en place car il met le doigt là où cela fait mal, à savoir la paupérisation grandissante du peuple français. La Défense des intérêts des nôtres avant ceux des autres étant, pour les nationalistes, une priorité absolue.

    Nous ne pouvions donc pas rester muets face à la prétention présidentielle de dissoudre le BS. Voilà pourquoi nous avons pris l'initiative, à quelques uns, de lancer il y a une semaine cet appel qui a déjà reçu de nombreux soutiens aussi bien de personnalités (élus, responsables politiques, associatifs, écrivains, journalistes, éditeurs, artistes... cliquez ici) que de patriotes et de non-conformistes.

    Enfin, il faut savoir que le Président Jean-Marie Le Pen recevra en fin d'après-midi ce mardi une délégation du Bastion social à Strasbourg où il siège actuellement au Parlement européen.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Si vous souhaitez signer cet appel cliquez ici

    ou retournez-nous ce bulletin cliquez là

    Aujourd'hui, nous publions quelques noms de nouveaux signataires : 

    Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome)

    Gaston Alcide, écrivain

    Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013

    Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments

    François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie

    Patrick Cocriamont, ancien député belge

    Thierry Dreschmann, libraire

    Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme

    Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments

    Philippe Josselin, mathématicien

    Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments

    Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome)

    Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes

    Bernard Plouvier, écrivain

    Joël Provansal, Afrique du Sud

    Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile

    Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent.

    Pour en savoir plus cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Robert Ménard : « les Gilets jaunes ne sont pas complètement abrutis ! »

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    Gilets jaunes, union des droites, vie de Béziers, état du journalisme : Robert Ménard a répondu aux questions d’Edouard Chanot.

    Entretien avec le maire le plus polémique de France.

  • Vandalisme à la basilique de Saint-Denis : le grand silence du gouvernement et des médias

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    Un communiqué du MNR :

    Dans la nuit du 2 au 3 mars derniers, l'un des vitraux de la basilique de Saint-Denis, près de Paris, a été cassé, les portes du buffet du grand orgue (l'un des plus beaux de France) ont été endommagées, ainsi que le moteur. On ignore l'identité et les mobiles du ou des malfaiteurs. Cependant, compte tenu du prestige de cet édifice (nécropole des rois de France), on est éberlué par le silence total des « grands » médias et de nos gouvernants, contrastant avec le battage effectué dès que les lieux de culte musulmans ou israélites sont touchés, si peu soit-il. Comment s'étonner d'une certaine désaffection du public à l'égard des médias ?
    Avec tous les défenseurs de notre civilisation, battons-nous pour que cesse le « deux poids, deux mesures » dont est victime le christianisme dans le traitement des (nombreux) faits divers le concernant.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/12/vandalisme-a-la-basilique-de-saint-denis-le-grand-silence-du-6135331.html

  • Macron : l’Européen au service des lobbys ? – Journal du mardi 12 mars 2019

     

    Macron : l’Européen au service des lobbys ?

    Marine Le Pen avait jeté un pavé dans la mare la semaine dernière. La présidente du RN affirmait que la ALDE, l’alliance des Libéraux et Démocrates pour l’Europe, où siègent les eurodéputés ralliés à la République en Marche était financée par les multinationales. Une information confirmée qui prouve encore combien le Parlement Européen est gangréné par le lobbying.

    Algérie : la dangereuse pirouette de Bouteflika

    Face à une contestation puissante dans son pays, le président Abdelaziz Bouteflika a finalement annoncé qu’il ne se représenterait pas pour un 5ème mandat… Pour autant, il retarde la prochaine élection présidentielle et prolonge sine die son pouvoir. De quoi calmer la révolte ? Pas sûr !

    Brexit : jeux dangereux

    Alors que Theresa May rentre de Strasbourg avec quelques nouveautés, son opposition a bien décidé de mettre des bâtons dans les roues du premier ministre. L’objectif devient de plus en plus clair : obtenir un nouveau référendum pour balayer le Brexit.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-leuropeen-au-service-des-lobbys-journal-du-mardi-12-mars-2019

  • Les fesses de Marlène et le principe d'égalité.

  • Jacques Myard : Emmanuel Macron Ier ou l’Europe médiatique

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    Un article où Jacques Myard frappe fort - mais juste, à son habitude. Il a malheureusement raison ; ses diagnostics sont exacts. [Boulevard Voltaire, 8.03]. 

    Tous les médias européens ont publié bon gré mal gré la tribune d’Emmanuel Macron Ier, dont la lecture laisse pantois.

    On y découvre à la fois les « rêveries d’un promeneur solitaire » de Jean-Jacques Rousseau et le prêche d’Urbain II, en 1095 à Clermont, appelant aux croisades, le tout dans un pathos un tantinet vaniteux car l’auteur parle au nom de la vérité et de sa foi inébranlable dans sa vision eschatologique de l’Europe, bien éloignée des réalités.

    Un proverbe indien nous apprend à juste titre qu’il faut certainement suivre celui qui cherche à tâtons la vérité mais qu’il faut surtout fuir celui qui l’a trouvée.

    Il est vrai que cette tribune relève davantage de la rhétorique que d’un réalisme pragmatique dont l’Europe a besoin aujourd’hui pour se ressaisir.

    Parler de civilisation européenne comme d’un tout qui nous unirait, c’est employer un concept-valise qui ne décrit rien, n’explique rien car il existe d’abord des cultures nationales propres à chaque peuple.

    De plus, vouloir défendre notre liberté et la dénier à certains en les disqualifiant comme nationalistes est une singulière conception de la liberté. On ne peut que s’interroger sur son projet de créer une « Agence européenne de protection des démocraties » : voilà un beau retour des méthodes sentencieuses du « politiquement correct », qui rappelle la formule de Brecht : « Le peuple s’est trompé, changeons de peuple. »

    Évoquer la remise à plat de Schengen est un bon projet, mais que propose-t-il ? Cette réforme passe d’abord par le contrôle aux frontières nationales. Il n’en dit mot !

    En revanche, il souhaite un traité de défense et de sécurité propre aux Européens ; sans doute a-t-il oublié le traité de l’UEO (Union de l’Europe occidentale) des années 50 dont l’article V a été repris à l’article 42-7 du traité sur l’Union européenne (assistance mutuelle en cas d’agression), mais il passe sous silence que nos partenaires européens, britanniques, roumains, polonais, les États baltes sont des adeptes fidèles à l’OTAN avant toute autre alliance.

    Vouloir rétablir une préférence communautaire est, certes, louable, mais là encore, c’est oublier que nos partenaires, Allemagne en tête, mais aussi les pays de l’Est, ont tendance à acheter américain pour leur défense, et même australien pour les gigots de mouton, plutôt qu’à appliquer une préférence communautaire révolue à leur yeux.

    Prôner la création d’une banque communautaire du climat pour financer la transition écologique risque fort de faire doublon avec la Banque européenne d’investissement (BEI), dont la mission pourrait être élargie. C’est un effet d’annonce.

    Se tourner vers l’Afrique est une nécessité mais pour résoudre les problèmes de ce continent, il est prioritaire de maîtriser son explosion démographique. Il n’en dit mot.

    Emmanuel Macron Ier nous appelle à ne pas être les somnambules d’une Europe amollie et propose une grande conférence pour l’Europe à laquelle seront associés des panels de citoyens.

    Voilà le grand débat qui revient, avec tous les risques d’accoucher d’un projet d’une incohérence totale. C’est l’impasse assurée !

    On ne peut qu’être étonné de tels propos, de ce prêche plein de rêveries et dénué de tout pragmatisme réaliste.

    Il y manque un mot qui dénote qu’Emmanuel Macron Ier est toujours dans la fuite en avant d’une logique européenne qui mène l’Europe dans le mur : ce mot est un principe, le principe de subsidiarité, qui permettrait de redonner vie aux démocraties nationales face à la captation technocratique de Bruxelles.

    Nos démocraties nationales sont désormais vides de sens, les Parlements nationaux sont des théâtres d’ombres. Il est temps que l’Union européenne s’en tienne à l’essentiel, en cessant de vouloir tout réglementer et contrôler, et noue des politiques de coopération dans les domaines qui affectent le continent dans son ensemble.

    Une chose est certaine : la posture de chevalier blanc d’Emmanuel Macron Ier a plus de chance de heurter nos partenaires que de relancer la nécessaire coopération entre les peuples européens.  

    Jacques Myard

    Homme politique

  • Angers : rien pour les SDF, tout pour les clandestins

    Angers : rien pour les SDF, tout pour les clandestins

    Suite à la mort d’un Français sans domicile fixe dehors, sur un banc, l’association l’Alvarium a écrit au maire et au préfet pour l’alerter sur la situation des SDF angevins. Courrier resté sans réponse.

    C’est pourquoi, l’association lance une pétition pour demander au maire et au préfet de tout mettre en oeuvre afin de s’occuper enfin des angevins les plus démunis.

    Il existe à Angers des milliers de logements vides, la préfecture finance des dizaines et des dizaines de places d’hôtel au profit des mineurs clandestins, la municipalité subventionne par dizaines de milliers d’euros différentes associations d’extrême-gauche ou qui aident les clandestins… A Angers, plusieurs squats bénéficient ainsi de la bienveillance des institutions, logeant grâce à cela des clandestins et des militants gauchistes, mais JAMAIS des SDF français. Pourtant, ils sont des centaines en Anjou à souffrir de la faim, du froid, et de la solitude, abandonnés de leur propre patrie et de ceux qui sont censés les représenter.

    Face à cela nous réclamons une assistance matérielle, alimentaire et psychologique pour ces angevins les plus démunis. Parce qu’il en va de notre honneur de ne plus en laisser mourir sur des bancs pendant que des pseudos réfugiés mènent la doce vita dans des hôtels. Parce que la solidarité nationale est plus qu’une question d’honneur : elle est un impératif moral lorsque certains de nos compatriotes crèvent la gueule ouverte dans la rue !

    https://www.lesalonbeige.fr/angers-rien-pour-les-sdf-tout-pour-les-clandestins/

  • Acte XVI des Gilets jaunes : « Démobilisation »… ou refus de récupération ?, par Franck Deletraz

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    Invoquant les effets supposés positifs du grand débat national, les prétendus « efforts » effectués par le gouvernement pour répondre aux attentes de nos compatriotes ou bien encore une certaine lassitude qui se serait installée dans les rangs des Gilets jaunes, les grands médias ne cachaient pas leur joie samedi devant la mobilisation moindre enregistrée à l’occasion de cet acte XVI. Un acte XVI qui aura tout de même, rappelons-le, jeté dans les rues près de 40 000 personnes partout en France (selon l’Intérieur), dont 4 000 à Paris. Un recul qui, en réalité, est loin de constituer une victoire pour le gouvernement, et cela pour plusieurs raisons que les journalistes se gardent bien d’évoquer.

    Un mouvement peu à peu confisqué par la gauche

    On rappellera d’abord que l’écrasante majorité des vrais Gilets jaunes sont des gens qui travaillent et sacrifient donc leurs journées de repos pour manifester. Ce sont aussi souvent des gens aux revenus modestes, n’ayant pas les moyens de multiplier les déplacements pour les grandes manifestations parisiennes et autres. Cependant, au-delà de ces raisons matérielles, on trouve également des motifs bien plus politiques, tels que le refus d’être récupéré et même d’être mêlé à la faune anarcho-trotskiste qui a peu à peu confisqué ces manifs. Dans Présent du 1er mars, nous évoquions ainsi les innombrables tentatives de récupération du mouvement opérées ces derniers mois par les partisans de Mélenchon. Mais ils ne sont pas les seuls : samedi encore, alors que nombre de Gilets jaunes s’apprêtaient à rejoindre le cortège sur les Champs-Elysées, ceux-ci ont finalement renoncé après avoir constaté que la tête de la manif était constituée de femmes brandissant des banderoles LGBT et criant des slogans pour la PMA et contre « le patriarcat », suivies de la CGT !

    L’indignation à géométrie variable de « frère Castaner »

    Quoi qu’il en soit, cet acte XVI aura à nouveau donné lieu à un certain nombre de heurts entre manifestants et forces de l’ordre, au cours desquels ces dernières, regonflées la veille par un Castaner qui avait promis que « chaque brute sera punie », n’auront guère fait dans la dentelle. Dès le lendemain soir, en effet, le parquet de Paris annonçait avoir confié à l’IGPN une énième enquête, après la prise en charge par les secours d’un homme grièvement blessé au visage, « probablement » par un tir de LBD. En même temps, une vidéo tournée samedi à Quimper, et visionnée plus de 640 000 fois sur les réseaux sociaux, montrait un Gilet jaune sérieusement passé à tabac par un gendarme qui, après l’avoir frappé à deux reprises à la tête, lui assénait au moins neuf coups de matraque sur le dos…

    Des incidents qui ont jusque-là laissé de marbre Castaner, celui-ci préférant en effet s’indigner contre les quelques dégradations perpétrées dans la nuit de samedi à dimanche par plusieurs Gilets jaunes contre le temple maçonnique de Tarbes. Fin en colère, le franc-maçon Castaner s’est en effet exclamé : « Après les juifs, les francs-maçons… Quand la bêtise rivalise avec l’intolérance la plus crasse. » Avant d’annoncer bien sûr l’ouverture immédiate d’une enquête qui, n’en doutons pas, aura, elle, tôt fait d’aboutir…

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 11 mars 2019

    https://fr.novopress.info/