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magouille et compagnie - Page 1535

  • L'industrie française sacrifiée sur l'autel de l'Europe

    Les fusions Siemens-Alcatel et STX - Fincantieri, révèlent le manque flagrant de vision industrielle d'Emmanuel Macron. Mais ces deux cas dessinent la politique européenne en la matière. Loin de favoriser l’émergence de nouveaux champions, elle risque de leur mettre des bâtons dans les roues.

    « Avec cette opération, on ne construit pas un champion européen, mais un champion allemand », s'insurgeait le cacique LR Xavier Bertrand à propos de la fusion des activités ferroviaires d'Alstom et de son rival allemand Siemens.

    On « assiste à la braderie des intérêts français aux profits d'intérêts étrangers », renchérissait, lapidaire, Jacques Myard. L'ex-député connaît le dossier, puisqu'il avait demandé en 2014 la création d'une commission d'enquête parlementaire au moment de la cession de la branche énergie d'Alstom à l'américain General Electric, par - déjà - Emmanuel Macron.

    Pour lui, l'affaire est claire en cédant 70% du chiffre d'affaires d'Alstom aux Américains, Macron a affaibli l'entreprise... avant de l'achever sur l'autel de ses « utopies européennes. » « Est-ce la relation franco-allemande qui a dicté cette fusion ? », s'interroge de son côté Xavier Bertrand.

    La question mérite d'être posée, tant les conditions de ce « rapprochement entre égaux » pose question. Alors que le français a un carnet de commandes bien plus fourni (34,8 milliards contre 7,8 milliards d'euros), c'est l'allemand qui prend contrôle de l'ensemble, avec 50 % des parts. Tout ça pour la création d'un « Airbus du rail », un beau slogan qui aurait supposé un équilibre entre les partenaires. Il est vrai que les perspectives du marché ferroviaire sont mauvaises, avec peut-être 30 % de baisse d'ici 2020 et une concurrence accrue, notamment du chinois CRRC ou du canadien Bombardier.

    Mais plutôt qu'une politique à la gribouille, entre achats de TGV inutiles, refus d'acheter les titres Alstom détenus par Bouygues, histoire d'empocher des centaines de millions de plus-value et peser sur la stratégie du groupe et vente d'Alstom à Siemens, une vision industrielle aurait été salutaire.

    Seulement, voilà, Macron n'en a pas, l'industrie ne l'intéresse pas, alors que Merkel, si. Dans ces conditions, pourquoi ne pas céder l'un de nos derniers fleurons (enfin ce qu'il en reste) pour amadouer la chancelière en vue de ses grands projets fédéralistes européens, à base de Défense ou de budget communs ? Il est en effet frappant de constater que c'est le jour même de son discours à la Sorbonne, vantant l'Europe et le couple franco-allemand qu'a été signée la cession d'Alstom.

    Le manque de vision industrielle et l'utopie européenne de Macron se retrouvent ailleurs. Si le gouvernement a provisoirement nationalisé STX, les chantiers navals de Saint-Nazaire, ce n'était en effet que reculer pour mieux sauter. La décision a été prise pour préserver cet outil « stratégique », après l'échec des négociations avec l'italien Fincantieri. Là encore, le gouvernement ambitionne de créer... un Airbus naval. Le compromis trouvé est un modèle de tartufferie, puisque Fincantieri détient maintenant 50 % de STX, plus 1 % « prêté » par l'État français pour douze ans. Mais avec un droit de veto français pour les décisions stratégiques, le naval s'en tire mieux que le ferroviaire. On ne saurait dire si c'est en rapport avec l'importance respective de chaque domaine ou si plus simplement, Macron est fort avec les faibles et faible avec les forts.

    Le dogme libéral de PEU contre les champions européens

    En arrière-plan se dessine une alliance entre Naval Group (l'ex-DCNS basée notamment à Lorient), STX France et Fincantieri. Cerise sur le gâteau, la sortie de crise s'accompagne d'un accord de coopération militaire entre la France et l'Italie, une brique de plus dans le projet de Défense européenne chère au Roitelet-Soleil. Première étape envisagée un pétrolier ravitailleur commun aux deux marines.

    Reste que dans un cas comme dans l'autre, la Commission européenne va devoir donner son aval, ce qui n'est pas évident. En effet, l’UE se caractérise par une absence totale de politique industrielle le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE) ne la mentionne que dans un unique article, qui indique que toute action pour l'industrie ne saurait porter atteinte à la concurrence.

    Un dogme libéral qui a empêché plus d'une fois l'émergence d'acteurs industriels majeurs. Ainsi, en 2016, la Commission européenne a-t-elle empêché le mariage d'Airbus et d'Ariane par crainte de créer un numéro un mondial qui écrase les concurrents américains, russes et chinois. Siemens-Alcatel se retrouvant pratiquement seul sur le marché des locomotives, des trains à grande vitesse ou des tramways, STX - Fincantieri se retrouvant aussi en position dominante sur certains secteurs, risquent de voir leurs ambitions contrecarrées par Bruxelles. Margrethe Vestager, commissaire à la Concurrence, pourrait ainsi ne permettre ces rapprochements que sous réserve de définir leur « marché géographique pertinent » respectif.

    En clair, ces entreprises seraient libres d'aller se frotter à la concurrence dans le monde sous réserve d'une plus grande ouverture du marché européen aux Chinois, Américains ou Japonais. Une bataille dans laquelle les pays européens les plus industrialisés, à commencer par l'Allemagne, auraient logiquement les meilleurs atouts pour s'en sortir.

    Richard Dalleau monde&vie 19 octobre 2017

  • Jean-Luc se prend les pieds dans le tapis, Charles et Steeve droits dans leurs bottes!

    Invité hier soir  de l’émission politique de France 2 – à laquelle il avait promis de ne plus aller - Jean-Luc Mélenchon n’a pas été gâté par l’invité mystère qui l’a questionné. En l’espèce Philippe Val, l’ex patron deFrance Inter (2009-2014) propulsé à ce poste par Nicolas Sarkozy, ex directeur de Charlie Hebdo (1992-2009). Un « gourou» néocon, un virulent propagandiste atlantiste de l’espèce liberticide, à qui le journaliste Denis Robert avait consacré un livre décapant sur ses années Charlie (« Mohicans » (éditions Julliard). M.  Mélenchon a été logiquement passé à la question par M. Val, expert es laïcité parait-il, sur le cas de Danièle Obono. Élue sous l’étiquette de La France insoumise (LFI), Mme Obono est une  immigrationniste acharnée comme tous les dirigeants  de l’appareil mélenchoniste qui font le plein des voix en banlieues pour cette même  raison. Mais ce n’est pas ce qui lui est reproché par l’ex directeur de Charlie. Celui-ci a mis l’accent sur la proximité de cette dernière avec  Houria Bouteldja,  du mouvement  antidesouche baptisé Les indigènes de  la république (voir ici et ici ) et  sur ce  que certains qualifient d’ ambiguïtés antisionistes, d’amitiés islamo-gauchistes. Pauvre Jean-Luc!  pressé de s’expliquer par Philippe Val,  il a commis le lapsus qui tue: « Danièle Obono est une militante antiraciste et antisémite… Euh, contre l’antisémitisme, pardon. » Comme le chantait Diam’s, « ça fait mal! »

    Certes, jouer la carte du clientélisme afro-musulman peut s’avérer rentable pour ceux qui croient que cette clientèle-là, notamment sa frange (en expansion)  la plus revendicative et extrémiste,  continuera éternellement à voter pour des  gauchistes laïcards en lieu et place des candidats issus directement des communautés politisées, structurées autour d’autres valeurs que nous verrons émerger en grand nombre dans les prochaines années. C’est ignorer délibérément que ces électeurs-là instrumentalisent l’extrême gauche mélénchoniste,   se servent du bulletin de vote LFI pour contrer le vote national,  mais qu’ils méprisent, pour ne pas dire plus, tout ce que représente le fond de sauce idéologique du socialo-trotskisme.

    En attendant, selon une étude américaine du Pew Research Center, « considéré comme une référence pour ses recherches en matière de démographie religieuse », et relayé par le quotidien 20 minutes, « la population musulmane va augmenter presque partout en Europe d’ici 2050, même sans immigration. Pour la France, Pew estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse (sic)  comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration (laquelle se poursuit à haut débit,  mécaniquement, en dehors même du problème de l’afflux des clandestins, du fait même du regroupement familial, NDLR), l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone.» Prédiction en augmentation très nette, notons-le,  avec les statistiques communiquées en 2016 par ce même centre d’étude.  Ce dont se félicite le   Pew Research Center, qui voit dans cette immigration subie et bénie la réponse  au déclin démographique des Européens…

    A contrario, ni langue  de bois, ni  lapsus, ni énormités  n’ont été entendus dans la bouche de notre camarade  Charles Giacomi,  candidat FN en Corse pour les élections territoriales qui se déroulent après-demain. Le Monde et le Huffington Post notamment se sont pourtant émus des propos qu’il a tenu en présence de Marine  qui avait fait  le déplacement pour venir le soutenir dimanche dernier. Il est reproché au candidat frontiste d’avoir déclaré que « les Corses se sont toujours mélangés avec les populations qui sont venues, et il n’y a jamais eu de rupture dans notre identité. Or, actuellement, on va à la rupture, sinon à la guerre civile dans moins de dix ans. Ici, c’est le pays de Dieu et de la vierge Marie, ce n’est pas le pays des musulmans! C’est comme ça, et ça sera toujours comme ça! »  La belle affaire!

    Si comme l’a dit Marine, invitée à réagir, « nous sommes (effectivement)  confrontés à une submersion migratoire », il  est tout aussi vrai que la Corse, la France ne sont pas une page blanche mais un pays avec une identité, une culture, une civilisation largement imprégnées par quinze siècles de traditions et de valeurs helléno-chrétiennes. De nombreux immigrés ou Français d’origine non européenne le savent et l’acceptent. Quant  aux nouveaux (ou pas)  arrivants qui ne s’en satisfont pas, qui déplorent,  rejettent, combattent  notre manière de vivre, ils  sont libres de repartir d’où ils viennent. La France n’est pas une prison, chacun est libre de la  quitter!  Car ici , sur la terre de nos ancêtres, nous sommes chez nous et ce n’est pas aux  Français de s’acclimater aux mœurs des nouveaux migrants comme ils disent…

    De la même manière, le député-maire d’Hénin-Beaumont,  Steeve Briois,  a bien raison de dénoncer et contester fermement la décision de la  cour d’appel administrative de Douai, rendue le 16 novembre, qui a interdit l’installation d’une crèche de Noël dans le hall de la mairie.  Steeve a immédiatement  lancé une pétition de soutien « pour la défense de nos traditions de Noël », affiché le petit Jésus en une de son journal municipal et  lancé un concours de crèches de Noël ouvert à tous.

    Cette campagne contre la présence de cette crèche a été portée par l’élu communiste  David Noël (ça ne s’invente pas!) à qui la justice (?) a donc donné raison. Nous aurions pu espérer un peu plus de décence et de discrétion de la part de ce qui reste du Parti communiste,  en ce centième anniversaire de la révolution bolchevique. Communisme qui s’est caractérisé par de monstrueuses persécutions  religieuses et des dizaines de millions de morts, ce qui en  fait l’idéologie totalitaire le plus sanglante du XXème siècle. 

    Le Front National, lui,  continuera a jouer son rôle de vigie, à dénoncer les imposteurs, les impostures, les naufrageurs  du Système, à indiquer le bon cap à nos compatriotes pour triompher de tous les écueils mortels du mondialisme. Quand bien même notre Mouvement devrait-il changer de nom. A ce sujet, relevons que Steeve se rapproche de la position  Bruno Gollnisch en faisant part de ses doutes quant à l’opportunité d’un changement de nom du FN. Une éventualité soumise à la réflexion de nos adhérents, dans le questionnaire qui leur a été  adressé dans le cadre de notrecongrès dit de  Refondation en mars prochain.

    Dans nice-matin,  le député-maire d’Hénin-Beaumont et Secrétaire général du FN indique que « ce débat fait partie des quatre-vingts questions posées à nos militants, aucune décision n’est arrêtée. A titre personnel, je n’ai pas d’avis tranché. Le changement de nom serait un bien pour ouvrir davantage notre formation, mais je ne suis pas sûr que ce soit la bonne période pour le faire. » Attendre et voir…

    https://gollnisch.com/2017/12/01/jean-luc-se-prend-pieds-tapis-charles-steeve-droits-leurs-bottes/

  • Incroyable fake news : les « quinze identitaires interpellés » étaient des antifas !

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    30/11/2017 – FRANCE (NOVOpress) : C’est une « fake news » de premier ordre qui s’est répandue depuis Paris dans toute l’Europe… Samedi dernier, un grand nombre de médias ont annoncé que « quinze identitaires » avaient été interpellés pour possession d’armes à l’occasion de la manifestation interdite « Face aux islamistes : Défendons l’Europe ! » Ce fut le cas de journaux allemands et autrichiens à grande audience (Spiegel et Standard) mais aussi de journaux français comme L’Obs, Le Monde expliquant :

    « Ces interpellations ont eu lieu “différents endroits“ de la capitale, a précisé la préfecture de police : “Quelques-uns ont été interpellés après être rentrés dans une librairie“ anarchiste proche de la place de la République, a précisé une source policière. “Il n’y a pas eu de casse“, a-t-elle ajouté. »

    C’est toujours ça…

    « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », écrit Génération identitaire dans un communiqué : « Le mal est fait et l’essentiel du lectorat passera à côté. » Car dès dimanche, Génération identitaire avait demandé aux médias propageant cette « fake news » de rectifier les faits, « demandes adressées aux médias concernés preuves à l’appui ». Car« bien entendu, aucun de nos membres n’a été arrêté ce jour-là pour quelque motif que ce soit ».

    A l’origine de la propagation du bobard : l’Agence France Presse ! L’AFP a en effet titré sa dépêche : « Manifestation de Génération Identitaire interdite à Paris : 15 gardes à vue pour port d’arme ». Ce qui était  « suffisamment (volontairement?) flou, écrit l’organisation, pour laisser penser que ce sont des membres de Génération Identitaire qui étaient concernés ».

     Comment «L’Obs», l’AFP, le «Spiegel» et le «Standard» ont confondu militants de Génération identitaire... et d’extrême gauche http://bit.ly/2hYtP3g 

    Comment «L’Obs», l’AFP, le «Spiegel» et le «Standard» ont confondu militants de Génération identi...

    Le site américain Breitbart accuse le «Spiegel» et le «Standard» de propager des fake news. Une mauvaise traduction semble être à l'origine de l'intox.

    liberation.fr

    https://fr.novopress.info/208630/incroyable-fake-news-les-quinze-identitaires-interpelles-etaient-des-antifas/

  • Prédation sexuelle à l'UNEF - Journal du Jeudi 30 Novembre 2017

  • Voici la carte du grand remplacement qui n'existe pas

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    L'étude estime à 53% le taux de musulmans parmi les migrants arrivés en Europe entre 2010 et 2016. Pour la France, Pew Research Center estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration, l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A Hambourg comme dans le reste de l’Allemagne, près de la moitié des « réfugiés mineurs non accompagnés » sont de faux mineurs

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    Selon un nouveau rapport concernant les « réfugiés » mineurs dans la ville de Hambourg, ils étaient au moins 49 % à avoir menti sur leur âge cette année (à la fin septembre) contre 47 % l’année dernière. C’est le service des secours aux enfants et aux jeunes (KJND) qui contrôle l’âge des demandeurs d’asile avec leur passeport ou d’autres documents les identifiant. En cas de doute sur la véracité de l’âge indiqué par le demandeur d’asile, celui-ci est envoyé à l’hôpital pour des tests (rayons X, tomographie…) afin de déterminer son âge approximatif. Et c’est ainsi que les services allemands ont pu constater que 49 % des 482 « mineurs » non accompagnés arrivés à Hambourg entre janvier et décembre de cette année étaient en fait clairement majeurs.
    En 2016, la proportion avait été de 47 % des 1.813 « réfugiés mineurs » non accompagnés accueillis dans la ville. Au niveau national, la proportion est de 43 % selon le ministère fédéral des Affaires familiales, soit au moins 24.116 faux mineurs sur un total de 55.890. Il faut bien insister sur le « au moins », car les faux mineurs reconnus sont bien évidemment uniquement ceux qui ont fait l’objet d’un contrôle plus poussé.

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  • « C'est l'Europe et les peuples sont conviés à applaudir mais c'est le silence. » Un commentaire à lire ...

    Louis XIV fait porter sa vaisselle d'or et d'argent à la Monnaie pour y être fondue 

    L'article de Marc Rousset publié hier, Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929 - a suscité un commentaire intéressant, fondé sur l'Histoire et le bon-sens. Celui de Richard. On le lira avec intérêt.  LFAR 

    Le commentaire de Richard

    Des millions on en fabrique avec la planche à billets ; des euros comme s'il en pleuvait et le but serait de pousser la consommation des ménages - à crédit.

    Si ce plan fou fonctionnait, l'inflation serait relancée de manière inouïe, tant pis pour les épargnants qui paieraient la note, on ne les verrait pas faire une manif.

    On moque les Allemands et leur souci de la stabilité monétaire mais aucun journaliste ne rappellera que dans les années 20 les Allemands payaient leur pain avec des milliards et la viande avec des billions, sur fond de misère noire ; la suite est connue.

    Que dire à ceux qui pensent que les Etats peuvent emprunter larga manu, et ne point rembourser sinon que Louis Quatorze lui même dut faire fondre son argenterie pour rembourser les préteurs. L'Etat républicain vend immeubles prestigieux, aéroports, parts de capitaux etc ... traitement spécial pour les « citoyens » mis à contribution par l'impôt et les taxes pour ceux qui peuvent payer, précarisation pour les petites gens et baisse de qualité des services pour tous. Oui la France est riche et reçoit à Versailles mais c'est une façade . 
    Bien entendu, pas mieux pour l'Espagne, l'Italie etc ; Pour les Allemands, il faut les voir se serrer la ceinture. Bref c'est l'Europe et les peuples sont conviés à applaudir mais c'est le silence. 

    Mensonges sur le chômage aux Etats-Unis : vers une crise économique mondiale pire qu’en 1929

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La phobie des frontières de la superclasse mondiale

    Leur objectif, c’est la disparition des frontières et tout particulièrement des frontières physiques qui pourraient limiter la libre circulation du capital, des marchandises et des hommes. Le baron Edmond de Rothschild l’a défini avec la plus grande clarté voilà plus de quarante ans : « L’obstacle qui doit disparaître, le verrou qui doit sauter, c’est la nation ». Voilà qui est net, et honnête. 
    Plus fondamentalement encore, agissant sur des marchés internationaux, les grandes firmes œuvrent en faveur de la disparition des frontières, entre les pays ou intérieures, psychologiques et matérielles, qui continuent d’exister entre des communautés d’origines et des cultures différentes. Tout ce qui permet l’enracinement est contraire aux intérêts des groupes multinationaux. La « discrimination positive » contribue à détruire les sociétés organiques au profit d’individus déracinés, soumis à leurs seules pulsions... satisfaites par toujours plus de consommation. 
    L’immigration est donc l’un des instruments les plus forts de la superclasse mondiale. D’abord elle pousse à la baisse les coûts de production, permet d’augmenter les marges, donc la rentabilité du capital, satisfaisant à la fois les actionnaires et les managers qui n’oublient pas de se rémunérer. Ensuite elle augmente les marchés solvables : un Africain installé en Europe consomme plus que celui qui reste en Afrique. 
    Et c’est, comme le souhaitait M. de Rothschild, un moyen efficace de détruire la nation. 
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ?

  • La presse aux ordres s'offusque que Donald Trump retweet les vidéos proposées par Jayda Fransen

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    Donald Trump a relayé aujourd'hui sur son compte Twitterune série de vidéos publiées par une responsable politique britannique d'extrême droite. Ces trois vidéos, tweetées par Jayda Fransen, vice-présidente du parti d'extrême droite Britain First, montrent des exactions commises par des musulmans.

    Plutôt que de s'indigner et d'enquêter sur les crimes commis sur les vidéos publiées, la presse internationale s'offusque que le Président américain ose révéler au monde entier ce que les médias omettent de faire par islamophilie pathologique.

    Source Thomas Joly cliquez ici et Le Figaro cliquez là

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    Jayda Fransen avec le Président Jean-Marie Le Pen dimanche 1er octobre dernier à Rungis (94) lors de la XIe Journée de Synthèse nationale cliquez ici

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  • Afrique : dénigrement contre la France

    Par Leslie Varenne, directrice de l’IVERIS et Yehia Ag Mohamed Ali, chercheur et spécialiste du Sahel 

    Le 16 septembre 2017, Ayman al-Zawahiri, le chef d’al-Qaeda, s’est adressé aux Africains et les a appelés à combattre la France qu’il accuse de revenir en Afrique. Dans son allocution, il s’est référé à Omar el-Mokhtar, héros de la lutte armée libyenne contre l’Italie coloniale. Ni cette accusation, ni le choix de cette figure légendaire ne sont dus au hasard. Si aucun dirigeant de l’Hexagone ne semble avoir pris la mesure du sérieux ressentiment anti-français qui prévaut actuellement dans tous les pays d’Afrique francophone, en revanche, le leader de l’organisation terroriste, lui, l’a bien compris. Plus qu’un véritable appel au djihad, cette déclaration est avant tout opportuniste.

    Il revendique, par anticipation, la paternité des effets que pourraient avoir les diatribes anti-françaises en cours sur le continent, d’une ampleur jamais égalée, y compris à l’époque des luttes pour l’indépendance. Pas un jour ne passe sans recevoir des fausses informations imputant à Paris de terribles méfaits. Ici des images de soldats français pillant de l’or à Kidal, dans le Nord du Mali, mais le montage photo mal réalisé laisse apparaître des arbres n’existant pas dans cette région. Là, des révélations dites explosives : La France arme Boko HaramLa France pille l’Afrique, derrière les titres accrocheurs ce ne sont que des manipulations, de vieilles informations sorties de leur contexte. Les réseaux sociaux s’enflamment. L’ancien état colonisateur est responsable de tous les maux, de toutes les souffrances, les peuples gardant, souvent à tort, l’image ancienne de la toute-puissance française.

    Sur le terrain, l’agressivité contre les Français a commencé à se ressentir dès 2011 après les guerres contre la Côte d’Ivoire et la Libye et elle prend de plus en plus d’ampleur. Avec la bataille contre le franc CFA, portée par Kemi Seba, activiste français d’origine béninoise, le french bashing atteint des sommets.

    Curieusement, le militant pour le panafricanisme et contre l’impérialisme ne vise qu’une seule cible : la France. Ses soutiens demandent le retrait des bases militaires françaises sur le continent, mais restent étonnamment muets sur la présence de plus en plus importante de l’armée américaine dans tous les pays francophones. En effet, l’Hexagone ne cesse de perdre du terrain dans son ancienne zone d’influence. Ce qui était impensable il y a encore quelques années est devenu réalité, l’Africom, le commandement US en Afrique, a implanté une base au Sénégal, des avant-postes opérationnels ont été construits au Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Gabon.

    De la même manière, et bien qu’absolument légitime, le débat sur la souveraineté monétaire est posé en termes irrationnels. Pour sortir le franc CFA du giron de la Banque de France, Kemi Seba propose une monnaie panafricaine qui reproduirait les mêmes erreurs que celle du Franc CFA actuel et souffrirait des mêmes maux que l’euro : une seule monnaie pour des États aux économies fort différentes, avec la Côte d’ivoire dans le rôle de l’Allemagne et le Mali dans celui de la Grèce. La seule issue étant la création de monnaies nationales, mais que vaudraient-elles sans tous les autres instruments de souveraineté, armées dignes de ce nom, industrialisation ?

    L’activiste ne répond pas à ces questions, preuve que ce débat est plus passionnel que politique. Il prospère sur le terreau d’une histoire d’amour/haine entre ex colonisateur/ex colonisés jamais vraiment résolue. La rancœur est si prégnante, qu’il suffit désormais à un chef d’État africain, même le plus impopulaire en son pays, de prononcer un seul mot contre Paris pour se refaire une santé sondagière. Idriss Deby, Président du Tchad depuis 27 ans, pourtant ami et allié de tous les Présidents français successifs, s’y est essayé avec un certain succès… Mais si la mayonnaise du french bashing prend aussi bien, ce n’est pas seulement à cause des erreurs du passé, c’est également et surtout en raison des fautes commises par les dirigeants français successifs en ce début de 21e siècle.

    Les bâtons pour se faire battre

    La première faute, magistrale, est celle de la guerre en Côte d’Ivoire, avec les bombardements sur la résidence de Laurent Gbagbo et son arrestation par l’armée française. Il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir l’impact et les conséquences que pouvaient avoir sur les opinions publiques africaines ces images, dont celle d’un Président en tee-shirt, prisonnier dans une chambre d’hôtel, surveillé du coin de l’œil par les soldats de l’ancienne puissance coloniale.

    Que ce conflit ait été ourdi par Washington avec la participation active de l’Africom, que Nicolas Sarkozy n’ait pas œuvré au nom des intérêts de la nation qu’il dirigeait, mais en son nom propre et à celui de l’ami américain, ne change rien à l’affaire, pour la très grande majorité des Africains, la France est seule responsable. Les US n’ont pas adopté la stratégie de l’empreinte légère, qui consiste à laisser un autre pays diriger les opérations afin de ne point trop s’exposer, pour rien. La deuxième faute magistrale, est bien entendu, la guerre en Libye opérée selon le même modus operandi, le président français sur tous les fronts, les Américains en arrière, puis l’assassinat de Muammar Kadhafi et le chaos qui s’en suivit. Au passage, il est intéressant de noter que le guide de la Jamahiriya ne sortait jamais sans la photo de son héros, Omar el-Mokhtar, à la boutonnière de son uniforme !

    Dès cette époque, sur le terrain, le ressentiment anti-français est palpable. En 2012, à son arrivée au pouvoir, François Hollande ne prend pas le pouls de l’Afrique francophone, ne tire pas les enseignements des guerres de 2011 et des inconséquences de son prédécesseur. Faute de vision, il poursuit la même politique faites d’errements, d’erreurs, de petits arrangements entre amis, de complicité avec des chefs d’États corrompus. Il se rend coupable d’aveuglements volontaires lors de consultations électorales frauduleuses et/ou contestables au Tchad, au Niger, au Gabon, au Congo, etc. Il ne mesure pas le désespoir et l’exaspération des peuples avides d’alternance et de changements. Il laisse des personnalités s’adonner à une diplomatie parallèle qui œuvrent pour leurs propres intérêts sonnants et trébuchants et non pour ceux de la nation ; il permet à son Premier ministre, Manuel Valls, d’entretenir des relations très particulières au Togo, en Côte d’Ivoire, au Congo, donnant ainsi crédit à l’abondante littérature sur, ce que d’aucuns appellent, la France-Afrique.

    L’ancien président français persévère dans l’indignation sélective, rappelant à l’excès les valeurs de la France : démocratie, droits de l’homme sans jamais les appliquer en Afrique ; toujours silencieux sur les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire et ailleurs, muet sur les tueries aux Congo… Au Mali, la réussite de l’intervention militaire française tant vantée fut de courte durée, sur le long terme cette victoire s’est transformée en échec et ce pays est maintenant la proie d’attentats terroristes. L’ancien président français a ainsi contribué à entretenir les blessures de 2011, voire à retourner le couteau dans les plaies.

    De l’huile sur le feu

    À cette longue liste des raisons de la colère, il faut ajouter la Cour Pénale Internationale (CPI), cette Cour honnie des Africains où seuls les ressortissants de ce continent sont envoyés à la barre.

    Le procès ubuesque de Laurent Gbagbo, retransmis en direct, alimente quotidiennement le french bashing et pas seulement dans les pays francophones.

    De l’extrême nord à l’extrême sud du continent, l’ancien président ivoirien est devenu un symbole du panafricanisme. Âgé de 72 ans, il s’apprête à vivre le sixième anniversaire de son emprisonnement à la Haye, sans qu’à ce jour aucune preuve ne vienne étayer l’accusation. Sa douzième demande de liberté provisoire est en cours de traitement, peu importe qu’Emmanuel Macron puisse avoir ou non une influence sur cette décision. En l’état des opinions publiques, l’élargissement de Laurent Gbagbo sera porté au crédit du nouveau président français, son maintien en détention sur son compte débiteur. Et s’il arrivait malheur au martyr de l’impérialisme dans sa prison, les Français en Afrique seraient rhabillés pour de très nombreux et de très longs hivers…

    Ce paroxysme du ressentiment anti-français repose à la fois sur des bases solides et sur un mode émotionnel. Paradoxalement il culmine au moment où la France perd de plus en plus pied sur le continent. Mais est-ce aussi contradictoire ? Ce phénomène est une aubaine pour les Etats-Unis qui sous couvert de lutte anti-terroriste s’implantent durablement en Afrique francophone.

    Pendant les deux mandats de Barack Obama, la stratégie US a consisté à déposséder la France de sa zone d’influence stratégique en Afrique de l’Ouest (En Afrique centrale, cette stratégie mise en place par Bill Clinton avait débuté dès les années 1990 dans la région des Grands Lacs). Après la Côte d’Ivoire, ce fut le tour du Sénégal, avec le financement du mouvement citoyen Y’en a marre qui permit à Macky Sall d’arriver au pouvoir. En octobre 2014, vint le tour du Burkina-Faso qui peut être considéré comme la première révolution de couleur sur le continent, avec aux commandes le Balai citoyen dans le rôle du mouvement sénégalais et l’ambassadeur US de choc, Tulinabo Mushingi. Dans cette zone, le smart power américain bat son plein comme le montre la réunion organisée par le World Movement for Democracy à Dakar les 12 et 14 mars 2015. Tout ce que l’Afrique compte d’organisations dites de sociétés civiles étaient présentes (cette réunion n’étant pas publique, il n’existe pas de document sur internet, l’IVERIS possède des documents, mentionnant les noms des participants, leur organisation et leur pays ainsi que tous les organisateurs/financeurs : National Endowment Democracy, Freedom House, NDI, Solidarity Center… À noter, la sur-représentation de la Gambie, avec quatre participants, c’est beaucoup pour un si petit pays…). Il n’est donc pas interdit de penser que des groupes de pressions américains et leurs relais français alimentent la campagne de french bashing. Dans un entretien sur une chaîne de télévision sénégalaise, Kemi Seba déclare être financé par l’Iran. Surprise. Quel serait donc l’intérêt de la République islamique d’œuvrer à la fin du Franc CFA ? Mystère. En outre, de nombreux Libanais chiites sont installés en Afrique de l’Ouest où ils ont réalisé d’importants investissements, ils participent à l’économie des États dans lesquels ils vivent mais également à celle du Sud Liban. En l’état de l’instabilité qui règne dans toute la zone, de la Côte d’Ivoire au Togo, la création d’une monnaie nationale les ruinerait. Mais qu’importe puisque la problématique du Franc CFA a été résolue par deux chercheurs travaillant pour des institutions financières d’Amérique du Nord : « Une autre approche serait de remplacer le CFA par une dollarisation de la région, ce qui favoriserait le développement du secteur financier, des taux d’intérêts plus raisonnables tout en conservant les avantages de la stabilité monétaire. »

    L’apaisement ?

    Emmanuel Macron hérite de cette situation et est décidé à faire de l’Afrique une de ses priorités, à juste titre, puisque l’heure est grave. Personne n’est encore capable de dire s’il poursuivra la politique de ses prédécesseurs ou s’il engagera l’incontournable virage à 180°. Chaque nomination, chaque signe est interprété dans l’espoir de percevoir les lignes de forces qui se dégagent. Pour l’instant les initiatives prises : création du Conseil Présidentiel pour l’Afrique, mise en place du G5 Sahel pour combattre le terrorisme dans la zone et instauration de hot spot au Niger et au Tchad pour enrayer le flux des migrants qui traversent la Méditerranée, ne sont pas de nature à apporter une réponse sensible à la crise aigüe que traverse les relations franco-africaines. La vapeur pourrait pourtant se renverser facilement : il suffirait seulement de prendre l’exact contre-pied de la politique mise en œuvre par Nicolas Sarkozy et François Hollande au cours des dix dernières années.

    Leslie Varenne et Yehia Ag Mohamed Ali 25/11/2017

    Source : iveris.eu

    https://www.polemia.com/afrique-denigrement-contre-la-france/