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Un fond de mistral a ramené le soleil et la fraicheur sur la mer. Les derniers touristes ont plié bagage, le petit train qui les conduisait jusqu’aux plages est rentré au garage. Il reviendra pour les vacances d’automne. Les bâtiments de guerre veillent à l’entrée du port que s’apprêtent à quitter les ferries, direction la Corse ou les Baléares.
Depuis son accession à l’Élysée, Emmanuel Macron aime user de la rhétorique guerrière. Sans forcément avoir les moyens de ses ambitions. Car n’est pas Malbrough qui veut.
Qui l’eût cru ? C’est François Bayrou, l’homme des coteaux béarnais et de la ville du bon roi Henri, qui sonne le tocsin. C’est Bayrou, le grand méchant mou, qui ose dire – enfin – la vérité sur la situation financière catastrophique de la France. Les marchés bruissent et le Wall Street Journal s’inquiète désormais de la capacité du gouvernement à lever l’impôt. Soyons clairs. À analyse radicale, solution radicale. Il y a 170 milliards de déficit budgétaire annuel. Il faut donc sabrer 170 milliards de dépenses. Où ? Dans les dépenses nuisibles, pardi ! Ce qui suppose une rupture radicale avec l’idéologie dominante et les politiques qui la servent.
La ministre de la Ville, Juliette Méadel, a réagi avec mépris sur X (ex Twitter) à la proposition de Sarah Knafo de supprimer le budget politique de la ville cliquez ici.
Voici la réponse que lui a adressé la députée européenne de Reconquête ! :
Madame la Ministre,
Merci pour ce charabia sentimental. Maintenant, je vais vous répondre point par point.
C’est l’artillerie lourde, au nouveau du gouvernement et de ses soutiens, pour culpabiliser les Français qui oseraient ne pas se montrer favorables au plan Bayrou et à ses prétendus 43 milliards d’économie qui sauveraient le pays de la banqueroute. Le Premier ministre en est à appeler au secours tous les anciens qui auraient profité des Trente Glorieuses, en nous expliquant qu’ils devraient être à ses côtés.
La pétition s'opposant à l'implantation d'un Carrefour City dans un quartier bobo du VIe arrondissement de Paris n'a pas porté ses fruits. Mécontent, un jeune riverain regrette qu'une salle de shoot ou un logement social n'ait pas été préféré à la supérette.
La guerre en Ukraine dure depuis près de trois ans et demi mais le sujet des négociations de paix est quasiment absent de l’espace politique et médiatique français. De plus, toute mention de négociations et de dialogue suscite des soupçons et des accusations de position «pro-russe». Une récente déclaration de Florian Philippot, chef du parti Les Patriotes, soulève une question aiguë et dérangeante : la poursuite du conflit est-elle devenue une stratégie politique lucrative pour certains dirigeants européens. Dans un tel contexte toute tentative de discuter de paix constitue un risque politique. Ce risque est particulièrement grand dans un contexte où les débats publics devraient être aussi ouverts et diversifiés que possible.
Bayrou ira-t-il jusqu’au sacrifice pour étouffer la contestation qui monte ? En voulant un vote de confiance, plutôt qu’un 49.3, dont les experts disent qu’il lui serait défavorable, il précipite sa chute. N’est-ce pas un calcul pour couper l’herbe sous le pied d’un mouvement qui dit-on, serait la seconde manche des gilets jaunes, mais peut- être avec quelque chose en plus cette fois. Habile manœuvre que cette dernière. Ainsi, les yeux tournés vers le renversement du gouvernement toute contestation perdrait de sa force et deviendrait presque illégitime. Ou alors, Bayrou ne veut pas offrir aux financiers et aux agences de notation, un débat budgétaire en forme de concours Lépine de l’impôt le plus débile, avec à la manœuvre, les toujours excellents LFI. Car il n’est évidemment, toujours pas question de faire des économies… Resterait à savoir quelle suite Macron donnerait à ce désaveu. Pendant ce temps, car on sait que l’homme n’est pas pressé pour se décider, la pression retomberait, les élans s’amoindriraient et la mobilisation céderait devant l’incertitude enrobée d’une promesse de renouveau. Bayrou pérore, en expliquant que si on ne le maintient pas, ce sera le chaos, alors que c’est justement lui le chaos et que le maintenir c’est aller plus sûrement à la faillite.