
Un incident qualifié à tort de rare, a touché l’avion de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von-der-Leyen. Il a été victime d’un « brouillage GPS », attribué aux Russes, lors de son atterrissage en Bulgarie. Cela n’est pas rare, c’est même très fréquent quand on approche des zones de guerre et lors des premiers mois de la guerre en Ukraine, de très nombreux avions de ligne avaient été affectés et même des bateaux. Un brouilleur probablement situé au sol, a noyé les signaux GPS réels et empêché les récepteurs GPS de l’appareil de VDL de les capter. Les pilotes ont dû réaliser un atterrissage à l’ancienne, ce qui est loin d’être une manœuvre désespérée. Cependant, ça peut être une forme d’avertissement pour la présidente de la commission européenne. Cela veut dire que la trajectoire de son avion était connue et au lieu d’un brouilleur, il y aurait pu avoir un missile sol-air. Un dispositif léger, mis en œuvre par quelques hommes, ou même un seul suffit, si l’avion, en phase d’approche, est à basse altitude.