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magouille et compagnie - Page 1603

  • Les hommes politiques classés à droite sont moins «à droite» que leur base électorale

    Le groupe de réflexion « A droite » plaide dans Le Figaro pour une reconstruction décomplexée et conforme aux idées portées par les électeurs :

    "Voici trop longtemps que la droite est trahie par certains de ses cadres, lesquels, depuis au moins le mi-temps du quinquennat Sarkozy, semblent honteux d'être «à droite». Voici trop longtemps que les cadres de la droite prônent une «droite ouverte, pas sectaire» (Alain Juppé), brocardent la «droitisation» (Nathalie-Kosciuzko-Morizet) et la «radicalisation» (Alain Juppé) de leur électorat, fustigent les «dérives droitières» (Jean-Christophe Lagarde) de leurs collègues et ne se revendiquent désormais de «droite» que pour ajouter qu'ils sont «constructifs» (Thierry Solère), préparant ainsi la victoire puis l'hégémonie politique et intellectuelle du mouvement d'Emmanuel Macron.

    «Tant pis si la droite n'est pas une alternative incontournable au macronisme» déclarait il y a quelques jours Franck Riestersur les antennes d'Europe 1: cette assertion en forme de reddition ne semble pas présente dans les seules têtes des «constructifs, UDI et indépendants» mais hante l'ensemble de la droite politique, à commencer par les 75 députés LR qui se sont abstenus lors du vote de confiance au gouvernement Philippe. Disons-le clairement: les cadres de la droite ne semblent plus percevoir ce qui les distingue de la majorité présidentielle, au point que la droite politique semble tout proche de passer l'arme à gauche.

    Cette droite politique se méfie de la «droite des idées» comme de son ombre, au point de reprendre contre cette dernière le vocabulaire polémique de la gauche. Il semble en effet entendu dans l'esprit d'un bon nombre d'élus de droite que la gauche et le centre revêtent une supériorité intellectuelle et morale, comme si la droite était un poison politique, inévitable à faible dose, mais dont il faut prévenir une trop forte concentration dans le corps social. La suspicion à l'égard de toute tentative de décomplexer la droite en témoigne: elle ne serait admissible dans le débat public que dans une version affadie, inhibée. Cette suspicion à l'égard de la droite se redouble d'une méfiance à l'égard du peuple et de ses opinions droitières: le préjugé est tenace selon lequel la droite flatterait les mauvais penchants du peuple, susciterait chez lui de mauvais sentiments, à l'inverse de la gauche, qui ferait naître chez lui ce qu'il y a de meilleur, en l'obligeant à la générosité et à l'ouverture.

    Pourtant, depuis quelques années, la «droite des idées» avait su imposer dans les médias des thèmes mobilisateurs pour l'électorat: affirmation de l'identité nationale, défense de la liberté personnelle et de son corollaire, l'éthique de responsabilité, affirmation des limites qui doivent circonscrire l'action politique (frontières nationales, écologie humaine), lutte contre l'insécurité physique, sociale et culturelle, réarmement moral face au terrorisme islamiste. Le dernier sondage Ipsos sur les «Fractures françaises» ne fait que confirmer la prégnance de plusieurs de ces thèmes dans l'esprit des Français. Las, la droite politique a préféré faire campagne sur des thèmes plus nobles à son sens: réduction du déficit public, maîtrise de la dette, suppression de l'ISF, promotion de la high-tech, rétrécissant ainsi le débat politique aux seules perspectives économiques, sans apporter de réponse au défi de civilisation, passant sous silence les attentes de son électorat.

    Pour les élites politiques et médiatiques, le conservatisme des gens ordinaires - cette volonté de conserver ce qu'ils ont reçu en héritage moral et ce qu'ils ont gagné par leur travail - est une aberration intellectuelle. Dans leurs esprits nourris d'abstraites idéologies, leur rôle est de guider le peuple, de modérer ses instincts, d'être son avant-garde. Eh quoi! les gens n'auraient donc pas pour ambition de «changer la vie»? Ne seraient-ils pas réceptifs aux progrès des droits des minorités, à la déconstruction de leur roman national, à l'édification d'une «société plurielle» et sans frontières? Ne sont-ils pas sensibles aux utopies sociales? Pourquoi ne souhaitent-ils pas construire une société différente? L'idéalisme progressiste issu de la pensée révolutionnaire constitue l'arrière-pensée de la plupart de nos élites et de nos élus: c'est d'ailleurs en cela qu'Emmanuel Macron a raison de revendiquer à la fois une inspiration de gauche, un certain libéralisme et une aspiration à la «révolution», titre de son ouvrage programmatique. Il s'agit d'ériger le changement en moteur de l'Histoire selon une logique de la table rase au service de l'émancipation qui structure toute conception révolutionnaire. Au contraire, la persistance d'un attachement naturel à la continuité historique, aux racines et à la tradition, le refus d'une vision intempérante du progrès, constituent le fonds constant de la droite qui oppose à l'idéalisme du progrès (le «progressisme») un réalisme de la préservation.

    Les hommes politiques classés à droite, par le double effet de leur position d'avant-garde et de la mécanique «sinistrogyre» (Albert Thibaudet) qui régit la vie politique française, sont quasi-inéluctablement moins «à droite» que leur base électorale, ce qui ne manque pas de créer un sinistre décalage.Ce décalage semble aujourd'hui avoir atteint son paroxysme, au point que la droite politique n'a plus le choix: ou elle se réarme intellectuellement, ou elle passe l'arme à gauche. Si la droite des idées campe ferme sur ses positions, que la droite politique retrouve une doctrine, une identité et une vision, au lieu de se soumettre aux ordres moraux des élites politiques et médiatiques, elle pourra en revanche être le foyer de l'alternative. À la veille d'une recomposition politique et idéologique d'ampleur, la droite ne sortirait du clivage qu'à son détriment, pour se fondre dans un consensus social-démocrate, mondialiste et libertaire qui assécherait le débat public sans répondre aux attentes de ses électeurs, notamment dans la France périphérique. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment l’Insee manipule les chiffres de l’immigration

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 184 – juillet 2017)

    Pour pouvoir poursuivre sa politique immigrationniste sans encombres et sans que la population de souche ne se révolte, la classe dirigeante met en œuvre différentes techniques de propagande et d’intoxication. L’une des principales consiste à manipuler les chiffres concernant l’immigration qu’elle choisit de rendre publics.

    Deux organismes publics, l’Insee et l’Ined, sont chargés de fabriquer les chiffres de l’immigration. Ces institutions se livrent à trois manipulations principales, qui usent de la même technique : truquer la définition des concepts utilisés, afin d’obtenir des chiffres sans rapport avec la réalité

    • Les chiffres de l’immigration ne comptabilisent que les première et deuxième générations

    La première manipulation, la plus importante, consiste à évacuer des chiffres tous les immigrés de la troisième génération et des générations suivantes. Elle repose sur l’adoption d’une définition restrictive de ce qu’est l’immigration.

    Selon l’Insee, en effet, un « immigré » est une personne, résidant en France, qui est née à l’étranger et qui était de nationalité étrangère à sa naissance. Autrement dit, selon cette définition, quelle que soit son origine, celui qui est né en France n’est pas un immigré : l’Insee considère qu’il est « descendant d’immigré ». L’Insee définit ainsi le « descendant d’immigré » comme une personne née en France dont l’un des deux parents ou moins est « immigré ». Ces définitions, comme on va le voir, conduisent à ne comptabiliser que les immigrés de la première et de la deuxième génération.

    La première génération d’immigrés est née à l’étranger avant de venir s’installer en France : ce sont les « immigrés » au  sens de la définition de l’Insee.

    Les immigrés de la deuxième génération, c’est-à-dire les enfants des immigrés de première génération, sont eux nés en France. Ce sont eux que l’Insee nomme « descendants d’immigrés ».

    Les enfants des « descendants d’immigrés » ne sont pas, eux, considérés par l’Insee comme des descendants d’immigrés, puisque leurs parents sont, par définition, nés en France. Autrement dit les personnes appartenant à la troisième génération de l’immigration sont considérées par l’Insee au même titre que les Français de souche. Il en est de même des générations suivantes.

    Prenons l’exemple d’un Algérien arrivé en France en 1965 à l’âge de 20 ans pour travailler dans les usines automobiles. Imaginons qu’il ait fait venir en 1976, à la faveur de la nouvelle loi autorisant le regroupement familial, sa femme et les trois enfants qu’il avait d’elle à cette date. Cet Algérien et sa familles seront considérés par l’Insee comme des « immigrés » (puisqu’ils sont nés étrangers à l’étranger).

    Imaginons que cet Algérien ait eu avec sa femme un quatrième enfant, un garçon né en France en 1977. Cet enfant sera, selon l’Insee, un « descendant d’immigré », puisque né en France de parents immigrés.

    Imaginons maintenant que ce garçon né en 1977 ait à son tour, en 2000, à 23 ans, avec une femme elle-même d’origine algérienne, un premier enfant, qui seront suivis de 4 autres. Ces 5 enfants ne seront comptabilisés par l’Insee ni comme immigrés, ni comme descendants d’immigrés. Alors qu’ils sont issus de l’immigration, dont ils constituent la troisième génération, ils seront comptabilisés par l’Insee comme des Français de souche. Il en sera de même des générations suivantes (c’est ainsi que, les premiers immigrés non européens étant arrivés en nombre au début des années soixante, ont désormais commencé à naître en France des immigrés de la quatrième génération).

    Les définitions de l’Insee sont donc, on le voit, abusivement restrictives. Les immigrés de troisième génération sont bel et bien des descendants d’immigrés : ils sont pourtant comptabilisés par l’Insee comme le sont les Français de souche.

    Les responsables de l’Insee justifient leurs chiffres en affirmant qu’à compter de la troisième génération, les personnes originaires de l’immigration sont intégrées à la société française au même titre que les Français de souche. Cette argumentation est manifestement sans rapport avec la réalité : les personnes de la troisième génération restent ethniquement et culturellement issues de l’immigration. La plupart sont musulmanes. De même on peut constater que les intégristes et djihadistes appartiennent fréquemment à la troisième génération de l’immigration. 

    • Les chiffres de l’Insee mêlent l’immigration européenne et non européenne

    Sur la base de ces définitions, l’Insee publie les chiffres suivants. Selon l’Insee les « immigrés » en 2013 étaient 5,8 millions. Concernant les « descendants d’immigrés », l’Insee estime qu’en 2008, ils représentaient 11 % de la population métropolitaine, soit 6,8 millions de personnes (remarquons au passage que le dernier chiffre publié par l’Insee sur ce point date de près de dix ans). En additionnant les deux chiffres (même s’ils ne portent pas sur la même année), on obtient 12,6 millions de personnes qui, selon l’Insee, résident en France et sont immigrés ou descendants d’immigrés.

    Ces chiffres en apparence robustes et carrés permettent aux « experts » d’affirmer que « tous les chiffres sont sur la table, contrairement à ce que prétend la fachosphère ». Ces données de l’Insee pourtant ne correspondent pas à la réalité.

    Ces chiffres tout d’abord, comme on l’a vu plus avant, ne tiennent pas compte des immigrés de la troisième génération. Ils sont trompeurs également pour une deuxième raison : ils mélangent en effet l’immigration non européenne et l’immigration de personnes originaires d’autres pays européens. Il faut se reporter à différents tableaux enfouis dans les documents et le site de l’Insee pour prendre une mesure approximative de l’immigration non européenne.

    S’agissant des « immigrés », un tableau de « deuxième niveau » nous apprend que, sur le total de 5,8 millions d’immigrés, 3,708 sont non-européens. Concernant les « descendants d’immigrés », un autre tableau, partiel et alambiqué (il ne concerne que les  personnes de 18 à 50 ans ?!) permet de conclure que les descendants d’immigrés non européens représentent 55 % du total de 6,8 millions, soit 3,74 millions. Selon ces tableaux, l’immigration non européenne (immigrés + descendants) serait donc, non pas de 12,6 millions mais de 7,448 millions (3,708 + 3,74).

    On voit que les chiffres totaux mis en avant par l’Insee sur son site et ses documents principaux, conçus pour introduire la confusion, ne signifient rien. Ils sont trop élevés pour rendre compte de l’immigration non européenne, puisqu’ils mêlent immigration européenne et non européenne. Ils sont en même temps abusivement minorés puisqu’ils ne comptabilisent que les immigrés de première et deuxième génération.

    Au terme de ces différentes manipulations, le but recherché par l’Insee est atteint : il est impossible de connaître même approximativement le nombre des immigrés non européens et de leurs descendants résidant en France.

    • Le « solde migratoire » de l’Insee mêle les étrangers et les Français

    La troisième manipulation concerne  le chiffre du « solde migratoire », qui est la différence entre les entrées du territoire et les sorties. Ce solde annuel est pour 2016 de 67 000.

    Les  experts malhonnêtes, relayés par les médias, utilisent ce chiffre pour démontrer que l’immigration est faible : « Si l’on prend en compte les immigrés qui s’installent en France et  ceux qui en repartent, le nombre des immigrés présents sur le territoire n’augmente que de 67 000 par an, ce qui est peu, rapporté à la population française ». Cette démonstration suffit sans doute à convaincre et à rassurer la plupart de ceux qui en prennent connaissance. Or ce chiffre de 67 000 n’a aucune valeur.

    Ce chiffre du solde migratoire est sans signification tout d’abord parce qu’il ne repose pas sur des bases statistiques solides. Il n’existe pas en effet en France d’enregistrement des entrées et des sorties du territoire. Le nombre des immigrés qui entrent en France de façon légale pour s’y installer est connu car le ministère de l’intérieur leur délivre des titres de séjour une fois qu’ils sont entrés sur le territoire, titres de séjour qui sont comptabilisés. En revanche le nombre des sorties du territoire ne fait lui l’objet d’aucune comptabilisation. Dans ces conditions le solde migratoire de l’Insee ne peut résulter d’un décompte : il ne constitue qu’une estimation.

    L’absence d’enregistrement et de comptabilisation des entrées et des sorties peut être analysée comme le signe d’une mauvaise administration : mais elle a le grand intérêt de contribuer à camoufler la réalité des flux migratoires.

    Ce solde migratoire relativement faible permet aux experts malhonnêtes de prétendre que « de nombreux immigrés repartent». Cette affirmation est comme on vient de le voir sans fondement statistique. Elle est en outre très probablement mensongère : on ne voit pas en effet ce qui pourrait conduire à repartir les immigrés qui ont rejoint la France pour tirer parti des différents avantages qu’elle leur offre (travail, prestations sociales, services publics…).

    Le solde migratoire est sans signification pour une deuxième raison : il rend compte des flux immigrés de toute origine, non européens comme européens.

    Le solde soit disant « migratoire » n’a aucunement la signification que lui donnent les experts et commentateurs de mauvaise foi pour une dernière raison : il vise à rendre compte des entrées et des sorties du territoire, quelle que soit la nationalité des personnes concernées. C’est ainsi qu’un Français qui part s’installer à Londres réduit le solde migratoire positif et l’augmente s’il revient.

    Ces différentes caractéristiques n’empêchent nullement les experts de s’appuyer sur le solde migratoire de l’Insee pour affirmer que « les flux migratoires n’ont rien à voir avec les fantasmes de la fachosphère ».

    **

    Les données que l’Insee publie sont donc partielles, biaisées, déformées. L’Insee cache les deux chiffres essentiels : le nombre des immigrés non européens et de leurs descendants présents sur le territoire ; le nombre des immigrés supplémentaires qui s’installent chaque année.

    Si elles camouflent les données essentielles, l’Insee et les autres institutions publiques qui produisent des statistiques (Ined, services statistiques des différents ministères) abreuvent en revanche le public de chiffres portant sur des questions accessoires : la place de la femme dans la population originaire de l’immigration, les modalités de l’insertion professionnelle des immigrés, les modes de consommation des populations issues de l’immigration… Sur des thèmes de ce type, les tableaux, graphiques, gloses et commentaires abondent. Les revues « scientifiques » et les travaux de recherche sont innombrables. Le déluge statistique joue un rôle majeur dans l’opération d’enfumage : multiplier les chiffres concernant la périphérie du sujet pour mieux en cacher le cœur.

    Il se trouve pourtant que, curieusement, l’administration laisse à l’occasion filtrer, par négligence ou inconséquence, certains éléments chiffrés, qui, décryptés et mis bout à bout, prouvent la réalité de l’invasion et du Grand Remplacement. On connaît ainsi le chiffre annuel de l’immigration légale : 200 000 immigrés non européens s’installent chaque année en France. L’ordre de grandeur de l’immigration irrégulière est lui aussi connu : au moins 70 000 (soit le nombre des déboutés de leur demande d’asile, jamais expulsés). On connaît même approximativement le nombre annuel des naissances issues de l’immigration non européenne : 300 000. On connaît donc le nombre total des immigrés non européens supplémentaires qui chaque année naissent ou s’installent en France : plus de 500 000 (desquels il faut déduire le nombre des décès et des départs, qui lui n’est pas connu mais qui est probablement très faible).

    Les flux sont donc à peu près connus : entre 4 et 500 000 immigrés non européens supplémentaires par an. Et le stock ? Au moins 15 millions de façon certaine. Entre 15 et 20. Nous reviendrons sur ce point, en tentant d’être plus précis.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2017/07/01/comment-linsee-manipule-les-chiffres-de-limmigration/

  • Syrie : l’imprudent Monsieur Macron

    Lafautearousseau suit avec attention le déroulement de la crise syrienne, notamment grâce aux articles réguliers, très informés, d'Antoine de Lacoste. On les retrouvera dans notre catégorie Actualité monde*. Nous partageons l'analyse que donne ici Roland Hureaux [Causeur 10.07] et tout particulièrement, en son dernier paragraphe, sa mise en garde pour ce qu'il nomme très exactement « l'engrenage des alliances ». Ce même engrenage qui a joué un si grand rôle - et si funeste - dans le déclenchement des deux guerres mondiales. L'on doit, en effet, s'en souvenir et souhaiter que la France ne s'y laisse plus jamais enfermer. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants du brillant colloque organisé à Paris par l'Action française le 7 mai 2016**   LFAR   

    On ne saurait entendre sans inquiétude le nouveau président français, Emmanuel Macron, se comparer à Jupiter quand on sait que Jupiter était maître de la foudre et qu’il l’est, lui, du feu nucléaire.

    Beaucoup d’observateurs se sont cependant trouvés rassurés par ses déclarations du 21 juin au Figaro et à sept autres journaux européens où il dit sur le Proche-Orient : « Je n’ai pas énoncé que la destitution de Bachar al-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m’a présenté son successeur légitime ! ». Emmanuel Macron déclare en outre donner la priorité à « la lutte absolue contre tous les groupes terroristes, car ce sont eux, nos ennemis » et parce que « c’est dans cette région qu’ont été fomentés les attentats terroristes et que se nourrit l’un des foyers du terrorisme islamiste. »

    En admettant que la paix en Syrie ne signifie pas nécessairement le départ de Bachar al-Assad, le nouveau président ouvrait la porte au processus de paix. Sachant que les Russes ne lâcheront jamais le chef d’Etat syrien, la porte était fermée à toute négociation sérieuse aussi longtemps que les occidentaux faisaient de son départ le préalable à la paix. Cette  position de fermeture avait été celle de François Hollande, de Laurent Fabius et aussi celle du candidat Macron lors d’une visite qu’il avait faite au Liban pendant sa campagne. On ne saurait cependant se tenir pour pleinement rassuré par les prises de position les plus récentes du nouveau président.

    Remis en place par les anti-Bachar

    D’abord parce que le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, ne semble pas être allé aussi loin dans ce que la presse a appelé l’« aggiornamento » français. Or il n’est pas un personnage négligeable : ancien ministre de la Défense où il s’est fait connaitre – en bien – par les cercles transatlantiques qui gouvernent l’Occident, il a été jugé après l’élection d’Emmanuel Macron plus propre que d’autres à occuper le poste difficile de ministre des Affaires étrangères car plus compatible avec les engagements atlantiques pris par la France depuis Nicolas Sarkozy. Compte tenu des exigences de compétence et d’alignement, Macron avait-il vraiment la possibilité de nommer quelqu’un d’autre ?

    Peu après sa prise de position sur la Syrie, Macron a fait l’objet d’un rappel à l’ordre sous la forme d’une tribune publiée dans Libération par 100 intellectuels de gauche autoproclamés, relais zélés du militarisme nord-américain, pions infatigables et mobilisables à merci de la croisade anti-Assad.  On peut supposer que derrière cette prise de position voyante mais marginale, d’autres avertissements ont été émis de la part de tous ceux qui, en France et à l’étranger, ont soutenu Emmanuel Macron pendant sa campagne et dont aucun ne partage son nouveau point de vue sur la Syrie.

    Est-ce pour cela que l’Elysée s’est cru obligé de publier deux jours après, le 5 juillet, un communiqué pour assurer l’opposition syrienne du soutien de la France1? « L’opposition syrienne » ! Sur le terrain, des forces « démocratiques » ayant pour noms Al Qaida (aujourd’hui Fatah al-Cham) et une série d’autres mouvements islamistes, ce qui relativise singulièrement « la priorité à la lutte contre tous les groupes terroristes ».

    Macron-Trump, pieds et poings liés ?

    Entre temps, Emmanuel Macron a invité Donald Trump à assister au défilé du 14 juillet, invitation à laquelle il n’y a rien à redire, s’agissant de célébrer le 100eanniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale contre l’Allemagne aux côtés de la France. Certains se sont alors réjouis de voir la France marcher la main dans la main avec l ’Amérique. Mais il s’agit de savoir quelle Amérique.

    Peu rassurante est en effet la déclaration conjointe du 27 juin de Donald Trump et Emmanuel Macron. Les deux présidents se sont dits prêts à riposter de manière coordonnée à toute nouvelle attaque chimique du régime syrien, après que les Américains ont accusé Damas de mener des préparatifs en ce sens.

    En s’associant à cette déclaration, Emmanuel Macron laisse entendre qu’il est acquis que les précédentes attaques chimiques étaient le fait de Bachar al-Assad, ce qui est très contestable, à moins de croire qu’il est complètement fou – ce qu’il n’est pas – autant que l’idée qu’il pourrait préparer de nouvelles attaques.

    Cette allégation est en effet absurde car on ne voit pas quel intérêt auraient le président syrien et son armée, à faire usage de telles armes, de peu d’effet stratégique sur le terrain, mais qui peuvent provoquer une intervention américaine. Dans un cas au moins, l’attaque de la Ghouta en août 2013, des experts au-dessus de tout soupçon2 ont démontré que ce n’était pas l’armée gouvernementale mais Al Nosra (autre nom d’Al Qaida) qui était à l’origine de cette attaque : une attaque classique sous faux pavillon en vue de déclencher des représailles.

    Tout laisse penser qu’il en a été de même dans l’attaque du 4 avril près de Khan Cheikhoun qui aurait fait 88 victimes (dont 30 enfants que les propagandistes ne manquent jamais de placer au mauvais endroit !) et qui a amené Trump à bombarder en représailles la base d’Al-Chaayrate   près de Homs, première intervention armée ouverte de Washington contre le régime de Damas. On peut en dire autant d’au moins une des deux attaques chimiques qui ont eu lieu près d’Alep.

    Souviens-toi de l’été 2013…

    Il est intéressant de rappeler le scénario de 2013 :

    Le 5 juin 2013, Barack Obama avertit solennellement le gouvernement syrien que toute attaque chimique entraînera des représailles américaines.

    Le 21 août, une attaque chimique a lieu dans le faubourg de la Ghouta près de Damas. Il fait, selon les sources, 280 à 1720 victimes, surtout civiles.

    L’ensemble des médias et des gouvernements occidentaux tend immédiatement un doigt accusateur vers Assad présenté, sans examen, comme  l’auteur de cette attaque. François Hollande et Laurent Fabius pressent Barack Obama  d’intervenir militairement (ce qui est peut-être à mettre en rapport avec l’accusation de l’ambassadeur de Syrie aux Nations-Unies selon lequel la coopération militaire française aurait apporté un appui technique à cette opération).

    Finalement Barack Obama décide de ne pas intervenir et, pour sortir de la crise, saisit au bond la proposition russe de placer sous contrôle international puis de détruire les armes chimiques des forces gouvernementales. Le Parlement britannique, méfiant sur la version officielle, refusa, quant à lui, d’autoriser une intervention britannique.

    L’engrenage des alliances contre la paix mondiale

    Le même scénario pourrait se reproduire cet été. L’avertissement américano-français à Assad, qu’aucune crainte raisonnable ne justifie, ouvre la porte à toutes les initiatives sous faux pavillon : soit celles de tel ou tel service secret américain, notamment ceux que Donald Trump a tant de mal à contrôler, soit ceux de pays comme la Turquie, soit les groupes djihadistes qui continuent de grouiller en Syrie.

    Ou bien Donald Trump et Emmanuel Macron croient vraiment que Bachar al-Assad prépare une attaque chimique et ils sont gravement désinformés, ou bien ils mijotent un sale coup (« dirty trick ») qui pourrait mettre en péril la paix mondiale.

    Qu’un haut responsable du Pentagone ait affirmé contre toute vraisemblance que Bachar el-Assad préparait une telle attaque laisse en effet penser qu’une  opération psychologique de grande ampleur est en gestation, et par là même une intervention sur le terrain. On n’est pas rassuré de voir Emmanuel Macron s’impliquer dans une telle affaire.

    Barack Obama, qui savait, comme François Hollande, que Bachar al-Assad n’était pour rien dans l’attaque de la Ghouta, avait renoncé, on l’a dit,  à mettre sa menace à exécution. Mais Donald Trump, qui le lui a vivement reproché (et voulu démontrer en ripostant le 7 avril sur la base d’Al-Chaayrate à une attaque analogue qu’il était d’une autre trempe), pourra difficilement reculer devant des représailles si une nouvelle attaque chimique est attribuée à Bachar al-Assad.

    Si l’intervention américaine était de quelque ampleur, les Russes ne pourraient pas rester inactifs et un engrenage fatal serait ainsi enclenché. On ne peut que  regretter qu’Emmanuel Macron ait d’avance apporté sa caution à  une possible attaque de la Syrie par les forces de l’OTAN.  

  • Code du travail : Eric Zemmour dénonce « une soumission à l’idéologie libérale »

     La réforme du Code du travail, explique Eric Zemmour sur RTL, est, pour Emmanuel Macron et Edouard Philippe, « la mère de toutes les batailles, la réforme emblématique de tout le quinquennat ». Mais « deux précautions valent mieux qu’une, ironise-t-il. Non seulement le pouvoir passe par la procédure accélérée des ordonnances, mais en plus il opère pendant l’été et les vacances des Français. » En fait, cette réforme constitue à ses yeux « la revanche de la loi El Khomri qui devait s’appeler initialement loi Macron ».

    « Les communicants officiels, relayés par les grands médias, ne cessent de nous rabâcher que cette réforme est l’instrument essentiel au service de l’emploi, l’arme absolue contre le chômage », et « ce message prolonge la doxa dominante qui règne depuis des années dans les milieux patronaux et technocratiques ».« Mais la vérité oblige à dire que rien n’est sûr », ajoute Eric Zemmour pour lequel, en réalité, « cette réforme était devenue le symbole trop longtemps attendu d’une France irréformable aux yeux de Bruxelles et de Berlin ».

    Pour Zemmour, l’objectif principal de la réforme du Code du travail « n’est pas économique mais idéologique, et même psychologique » :

    « C’est moins la lutte contre le chômage qui est visée que la transformation de la société française. »

    Il s’agit de « se conformer à l’idéologie qui règne en Europe et d’y soumettre enfin une France étatiste et corporatiste, une idéologie libérale, qui privilégie l’individu sur les corps intermédiaires, et le travailleur indépendant sur le salarié, l’idée selon laquelle chacun doit devenir l’entrepreneur de sa propre vie ».

    « Cette idéologie libérale et individualiste, poursuit Zemmour, imprégnait la campagne d’Emmanuel Macron et a suscité l’enthousiasme de ceux qui ont voté pour lui au premier tour. Mais ceux-ci ne sont pas la majorité de la population. » Dans un récent sondage, rappelle-t-il, « les Français estimaient à plus de 60 % que l’islam radical était le sujet majeur de préoccupation, loin, très loin des 36 % qui plaçaient le chômage en tête de leurs priorités ». Voilà « deux façons opposées de voir le monde » et « deux France opposées qui se regardent de travers »…

  • Tyrannie française : un blogueur condamné à 6 ans de prison !

    boris_le_lay_0.jpgBoris Le Lay anime divers sites dont breizatao.com. Il vit au Japon, car recherché par la police française suite à des condamnations judiciaires. Il vient à nouveau d’être condamné, à une nouvelle peine de prison de 32 mois fermes, ce jeudi par le tribunal correctionnel de Quimper. Au total, il est condamné à près de 6 ans de prison !

    Mais pourquoi donc ? Pour « provocation à la discrimination, à la haine raciale et à la violence », « injures publiques et raciales » ou « menaces de mort » que le tribunal lui a attribuées.

    C’est-à-dire uniquement des écrits, et qui ont surtout le tort d’être considérés comme politiquement incorrects ! Les médias du Système qui ont relayé l’information se sont bien gardés de citer les propos horribles qui lui ont valu des condamnations auxquelles échappent des dealers, des agresseurs violents ou même des violeurs !

    La France s’était déjà illustrée en emprisonnant il y a quelques année un homme dont les recherches contredisaient l’« historiquement correct ». Maintenant, 6 ans fermes pour délit d’opinion ! C’est une véritable tyrannie (le terme dictature est trop gentil) qui se met en place.

    Hodie mihi, cras tibi : aujourd’hui lui est lourdement condamné pour délit d’opinion, demain cela pourra être n’importe qui, et pour moins que cela. C’est la logique totalitaire.  
    http://www.contre-info.com/ |

  • Les terroristes, déséquilibrés… climatiques, par Guy Rouvrais

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    8899-20170711.jpgOn a remarqué que, dans son discours devant le Congrès l’autre semaine, le chef de l’Etat a brièvement évoqué le « terrorisme » qui nous frappe sans préciser que celui-là est « islamique », s’inscrivant ainsi par cette abstention dans la continuité de son prédécesseur. C’est que, dans « islamique » il y a islam ce qui est désagréable quand on ne cesse de professer contre l’évidence qu’il n’y a aucun rapport entre l’adjectif et le substantif. S’il n’y a aucun lien entre eux quelle est l’origine de ce terrorisme-là et comment alors « l’éradiquer » comme le dit Emmanuel Macron ? Il y a ceux qui voient dans le terrorisme l’expression du « malaise » des banlieues et qui serait donc soluble dans l’action sociale, d’autres désignent le Moyen-Orient et le conflit israélo-palestinien ou encore le déséquilibre Nord-Sud, etc. Tout est bon qui exempte l’islam !

    Il appartenait à notre nouveau président d’ouvrir une nouvelle perspective en ces termes lors du G20 : « On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme, si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique. » Celle-là, on ne nous l’avait encore pas faite !

    Cette singulière et époustouflante persuasion explique le peu d’initiatives nouvelles du ministre de l’Intérieur, comme de son collègue de la Défense, pour renforcer notre arsenal contre la terreur islamiste : celui qui en a la charge est en réalité… Nicolas Hulot, le ministre de l’écologie ! Le plan de lutte contre le terrorisme se confond donc avec son « plan climat » pour la transition énergétique présenté la semaine dernière. Grâce à lui, le réchauffement de la planète baissera de 1,5 degré en… 2040, on arrivera ainsi à une « neutralité carbone » en 2050. D’ici là, selon Macron, on ne pourra donc pas « lutter efficacement contre le terrorisme » qui a encore devant lui quelques belles décennies pour répandre le sang et la mort d’innocents.

    Quand le président se prend pour Jupiter, De Gaulle ou Jeanne d’Arc, on sourit de cette puérile mégalomanie, mais quand il profère de telles énormités, on ne sourit plus, on tremble. Avoir un chef des Armées qui veut faire reculer le terrorisme en multipliant les éoliennes et les panneaux solaires est pour le moins inquiétant. Pour justifier cette prise de position déroutante, il assure que « tout est lié », tout est dans tout et réciproquement, donc « le terrorisme et le climat » et même bien au-delà : « les grands déséquilibres de notre monde, ceux que nous sommes en train de vivre, sont liés au déséquilibre climatique ». C’est sans doute pour cela qu’on veut faire passer les terroristes pour des déséquilibrés, un déséquilibre en appelant un autre…

    Sur le terrorisme islamique et son rapport à l’écologie, nous inverserions plutôt la formule macronienne en affirmant que rien ne sert de lutter contre le réchauffement climatique si l’on n’a pas une action résolue contre le terrorisme. A quoi bon en effet respirer un air purifié de CO2 sur une planète « propre » si c’est pour s’y faire égorger par les tueurs djihadistes ? A quoi bon laisser à nos enfants une Terre à bonne température si c’est pour qu’ils y survivent sous la loi islamique ?

    Guy Rouvrais

    Article publié par Présent daté du 11 juillet 2017

    https://fr.novopress.info/206928/les-terroristes-desequilibres-climatiques-par-guy-rouvrais/

  • Sauver l’Europe de l’immigration clandestine : présentation de la mission DEFEND EUROPE

  • France 2 doute de la légalité du financement de la campagne Macron

    par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/07/france-2-doute-de-la-l%C3%A9galit%C3%A9-du-financement-de-la-campagne-macron.html

  • Les humanitaires, ça ose tout !

    La chronique de Philippe Randa

    Vous avez aimé le million de migrants ayant pénétré en Europe en 2015 ? Vous adorerez la cuvée 2017 et son probable nouveau million d’extra-européens aux besoins de « luxe, calme et volupté » tout aussi pressants ; rien que l’Italie doit faire face cette année à plus de 200 000 arrivants sur ses côtes, soit 15 % de plus que l’an passé à la même période… Une réunion informelle de trois ministres de l’intérieur – français, allemand et italien – a d’ailleurs eu lieu ce week-end pour répondre à « l’énorme pression » migratoire à laquelle est confrontée la patrie de Garibaldi.

    Ce qui est nouveau, c’est la mise en cause par Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) des ONG secourant de pseudos-naufragés car accusées ni plus ni moins de « collusion » avec les négriers qui s’enrichissent sans vergogne sur la misère humaine.

    Selon latribune.fr, dans un rapport classé confidentiel et rapporté par le journaliste Duncan Robinson, « des indications claires (ont été fournies aux migrants par les passeurs) avant le départ sur des directions précises dans le but d’atteindre les bateaux des ONG (…) des réseaux criminels (auraient) introduit clandestinement des migrants sur des bateaux d’ONG. »

    Médecins sans Frontières et Save the Children sont tout particulièrement dans le viseur de Frontex ; comme on peut s’imaginer, celles-ci démentent toute complicité.

    MSF martèle qu’elle « n’aide pas les passeurs ! », tout en ajoutant un argument qui laisse pantois : « (S‘il y avaitune voie légale et sûre, il n’y aurait pas de réseaux de passeurs. »

    Au moins, ces sentencieux médecins-là ne pratiquent-ils pas la langue de bois : à l’évidence, si l’Europe ne rechignait pas à accueillir toute la misère du monde, personne ne profiterait de celle-ci pour s’enrichir… CQFD !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
     
  • Le véritable extrémisme n’est pas là où on le croit

    Nous sommes dans une société où l’extrémisme est de plus en plus insupportable et sans limites. Mais il n’est pas là où le Système le dit. Il faut calmement mais résolument inverser la tendance. Que ce soit dans le domaine économique, où les libertés légitimes sont bafouées, dans le domaine des mœurs ; en matière de politique étrangère où nos gouvernants se permettent d’intervenir dans la vie d’États souverains ;  ces mêmes gouvernants qui bafouent allègrement la démocratie à laquelle ils font sans cesse référence. Démocratie méprisée aussi par le contrôle des média et des instituts de sondage. Ça fait maintenant trop d’années que toute une clique s’acharne en toute impunité à déconstruire la France. Idéologie du genre, immigration-invasion, préférence pour les criminels contre les honnêtes citoyens. Il faut déconstruire les déconstructeurs. Tous les citoyens doivent ouvrir les yeux, et avec courage considérer les faits et participer au relèvement de la France. La responsabilité du bien commun est la responsabilité de chacun.

    Nous sommes depuis plusieurs années dans un monde d’intérêts négatifs.  Sans aucun  respect du patrimoine,  de l’épargne et des règles élémentaires de fonctionnement de l’économie.  Le prix Nobel d’économie Maurice Allais, a montré, prouvé, expliqué, démontré, sans être jamais réfuté, les mensonges du laisser-fairisme mondialiste qui profite premièrement aux multinationales ou firmes a-nationales (comme les nomme Philippe de Villiers). Allais  a démontré la nécessité d’un protectionnisme raisonnable, ou intelligent comme le qualifie Bernard Monot, conseiller économique de Marine Le Pen. Car cette politique laisser-fairiste, sans aucunes limites, a fait qu’à partir du moment où elle a été appliquée, non seulement notre industrie a cessé de créer des emplois, en moyenne 50 000 par an, mais elle en a perdu chaque année en moyenne le même volume ! Tout ce chômage, toute cette pauvreté, toute cette souffrance au travail, tout ça pour les seuls intérêts des multinationales ?

    La situation de notre  agriculture est tellement dramatique et affligeante que nos  agriculteurs se suicident en masse…. Avec un taux multiplié par trois en 2016. Cela ne devrait-il  pas faire partie des toutes premières préoccupations d’un gouvernement ? S’assurer de la bonne santé du monde agricole qui nourrit la population. Et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ? N’y a-t-il pas là aussi une situation extrême ?

    Henry Ford, le patron américain estimait dans les années 30 que le revenu des patrons ne devait pas être plus de 40 fois celui des salariés les moins payés. C’est déjà un bel écart. En 2013 en France c’est 354 fois plus , pour les patrons du CAC 40, soutiens sans failles de toute l’oligarchie mondialiste, écart qui   pour les patrons d’entreprises de 20 à 49 salariés    est d’environ  5 fois, et pour ceux   qui ont de 50 à 249 salariés d’ environ 14 fois. C’est beaucoup, mais peut-on parler de graves excès ?

    Quant aux  politiques monétaires dites « accommodantes » ou « non-conventionnelles »… quand il va falloir payer l’addition, la note non plus ne sera pas conventionnelle ! L’argent coule à flot pour les banques,  mais il n’y a pas un centime  pour les retraités, ni pour entretenir les routes, notre patrimoine, nos ouvrages d’art. Pas un kopek pour les Français dans le besoin, mais on ouvre des châteaux pour accueillir des immigrés clandestins , l’État achète des hôtels pour les mêmes raisons. Et demain ? Eh bien, on logera ces migrants chez l’habitant avec la politique que M. Macron défend ?  Qui ignore  pourtant que  les Français sont écrasés de charges de toutes sortes, d’impôts. En 2016 nous avons travaillé 207 jours pour les payer, ce n’est qu’à partir du 26 juillet que les Français ont travaillé pour eux. Stop !

    La démocratie subit des attaques extrêmes. Jean-François  Revel, dans la « Connaissance inutile », insistait sur cette évidence : la qualité de la vie politique dépend de la qualité de l’information. Aujourd’hui, en France, 7 milliardaires contrôlent 95% de la production journalistique. Dont Patrick  Drahi qui possède, BFM-TV, RMC, l’Express etc. ; en plus certains de ces milliardaires et d’autres membres de la Caste possèdent les instituts de sondage. Comment s’étonner du traitement médiatique réservé à ceux  qui ne rentrent pas dans  le Système ? Considérez les SMS de Serge Dassault, fabriquant d’armes, (il en faut aussi…), justifiant le boycott de Dupont-Aignan par Le Figaro.

    Les mœurs : Luc Châtel a ouvert les portes de l’idéologie du genre à l’école, lors du  quinquennat Sarkozy-FillonNajat Vallaud-Belkacem  a pris la suite. Malgré l’opposition massive des Français, et de beaucoup de personnes homosexuelles, François Hollande, Manuel Valls,  Christiane Taubira ont imposé le mariage dit  « pour tous ». Pierre Bergé, un des propriétaires du Monde a déclaré : « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras à l’usine, quelle différence ? » . Si on quitte l’usine pour  l’école, on s’aperçoit que le scandale du sexe et de la pornographie dans les livres scolaires obligatoires s’étend dans le silence des parents d’élèves, des associations de parents et des autorités religieuses. Il touche tant les écoles publiques que l’enseignement catholique. Et si on se penche sur les standards pour l’éducation sexuelle de l’OMS,  on découvre entre autres choses pourquoi il faut « commencer l’éducation sexuelle avant l’âge de quatre ans » (p. 35), que l’on doit enseigner aux enfants de 0 à 4 ans : « la reproduction » (p. 38), « la masturbation » (idem), « le plaisir lié à un contact physique », les « identités sexuelles » (p. 39). Vous ne le croyez pas ? Visitez ce site . Le mentor d’Emmanuel Macron,  Jacques Attali  est convaincu de l’avènement d’un  gouvernement mondial. Où « pour fuir la précarité, les citoyens voudront se distancier de la réalité quotidienne. Les industries de la distraction (sport, tourisme, … mais aussi commerce sexuel et drogues) sont donc promises à un bel avenir[1].» Nous sommes prévenus !

    L’État : sous couvert de lutter contre l’étatisme, ce qui est une bonne chose, ce qui est un combat nécessaire, nos gouvernants, depuis des années, travaillent à démolir l’État. Normal, les mondialistes le veulent. Mais quand il n’y aura plus d’État français pour incarner le pouvoir et défendre le bien commun des Français, que se passera-t-il ?

    Comme Bruno Gollnisch ou Marine Le Pen le remarquent, sur tous ces sujets, Macron est un danger civilisationnel. Aristote pose que pour connaitre le bonheur, l’homme doit cultiver quatre qualités :  courage, tempérance, justice, prudence, car « qui redoute jusqu’au vol des mouches dans l’air ; qui se livre à tous les excès du boire et du manger ; qui, pour le plus vil intérêt, tuerait ses meilleurs amis ; qui s’avère aussi dépourvu de raison que les enfants et les furieux » ne peut être heureux. Oui, il est temps que les Français, sortent du faux confort de la société de consommation et de ses excès  où ils se sont laissé enfermer. Qu’ils regardent et analysent avec lucidité la situation. Qu’avec courage ils prennent la décision de redresser la France. Pour qu’elle soit demain, encore plus belle qu’elle ne l’a jamais été. C’est possible. C’est notre devoir vis-à-vis des générations futures.

    Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles – BV –  4 juillet 2017

    [1] Hors-série Capital – Mai 2007 – Page 114

    https://gollnisch.com/2017/07/10/veritable-extremisme-nest-on-croit/