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magouille et compagnie - Page 1786

  • Le rôle de la presse d’état dans l’émergence du néo-totalitarisme européen

    Quelle responsabilité s’exerce sur le journaliste, ou sur un journal, à l’encontre de son lectorat, ou de l’histoire ? S’ils ont trompé l’opinion publique en divulguant des informations erronées, ou de fausses conclusions, si même ils ont contribué à ce que des fautes soient commises au plus haut degré de l’État, avons-nous le souvenir d’un seul cas, où le dit journaliste ou le dit journal ait exprimé quelque regret ? Non, bien sûr, cela porterait préjudice aux ventes. De telles erreurs peut bien découler le pire pour une nation, le journaliste s’en tirera toujours.

    Alexandre Soljénitsyne, Le Déclin du courage, Harvard, 8 juin 1978

    Aujourd’hui, le livre traitant de l’opposition identitaire active sur l’internet est officiellement paru (voir ici). La première règle de ce genre d’exercice de propagande est d’en confier la rédaction à des “chercheurs” de gauche plus ou moins radicale. C’est-à-dire à des militants très hostiles. Inutile de dire que la presse d’état, financée par les contribuables captifs, a déployé pour l’occasion tout l’arsenal à sa disposition pour gonfler au maximum les ventes.

    Il s’agit notamment de contrer des écrivains comme Eric Zemmour dont les succès d’édition ne se démentent pas. Avec Alain Finkielkraut, il est devenu une figure publique obsédant les militants de l’invasion allogène : des islamistes à la gauche bourgeoise en passant par les sans-frontiéristes tendance “no border”. Il s’agit aussi de sortir de leur torpeur les godillots du socialisme afin qu’ils fassent “le bon choix” en 2017 plutôt que de se démobiliser.

    Le livre proprement dit prétend “décrire” les gens qui s’expriment sur internet et dont les idées s’opposent à celles de l’idéologie dominante, clef de voûte du système et des médias qui la propagent. Dans le journal d’état “Libération” – financé par l’oligarque Patrick Drahi -, un des auteurs du livre, Dominique Albertini, réalise une synthèse du contenu. C’est sobrement intitulé “Fachosphère : Arme d’intoxication massive” (source).

    Comme vous le savez, la presse corrompue par les subsides du gouvernement “n’intoxique” jamais le public.

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    Le journal d’état “Libération”, bénéficiant de 8 millions d’euros de subventions de la part du pouvoir en 2015 (source), se charge donc – aux côtés d’autres médias gouvernementaux (voir ici) – d’attaquer la presse libre d’opposition.

    En voici un extrait particulièrement révélateur :

    Se jugeant mal traitée par les médias traditionnels, l’extrême droite a vu en Internet un terrain à investir pour toucher directement le public. Parmi ses principaux acteurs, certains ambitionnent de concurrencer les«médias du système», d’autres s’attribuent un rôle de lobby et tententd’influer sur le débat public.

    Vous aurez noté que pour se qualifier elle-même, la presse d’état use du doux euphémisme de “médias traditionnels”.

    Ce passage traduit la prise de conscience par les fonctionnaires de l’information, depuis un certain temps déjà, de ce qu’ils sont l’objet d’un profond rejet de la part de fractions grandissantes du peuple. Cette crise de légitimité et de représentativité traverse toute l’Europe de l’Ouest ainsi que l’Amérique du Nord, c’est-à-dire tous les pays où la gauche socialiste contrôle idéologiquement les médias avec l’appui de l’oligarchie financière et politique.

    Depuis plus de deux siècles, l’ensemble des gauches était habitué à avoir l’initiative et à imposer ses catégories idéologiques dans l’esprit des masses. Déjà ébranlé par la défaite du communisme, le socialisme occidental pensait pouvoir prospérer comme alternative. Depuis une dizaine d’années, il a entamé son reflux. Avec la rupture générationnelle en cours – et ethno-raciale en raison de l’immigration – les socialistes contemplent l’érosion rapide de leur ascendant sur le peuple.

    Face à cela, il n’y a que deux options : reconnaître ses erreurs ou rechercher une cause “exogène”. Vous aurez compris que face au caractère profondément religieux des progressistes, seule cette dernière option est possible. Il s’agit donc de reprendre la guerre civile contre la renaissance de l’opposition identitaire, peu importe les moyens, y compris en s’adjoignant des alliés conjoncturels.

    La nature du système

    Cet exemple d’offensive médiatique est l’occasion de parler de la nature du système que nous combattons. Face à ce système totalitaire en voie de formation, ce qui fait de nous une presse libre d’opposition c’est que nous ne bénéficions d’aucun soutien financier gouvernemental, que nous subissons la censure du pouvoir et qu’au surplus, la répression étatique tente de nous faire taire, peines de prison à la clef.

    J’utilise le terme “totalitaire” au sens strict, même s’il a été galvaudé par les Mensheviks (socialistes) occidentaux pour dénoncer le national-socialisme allemand et se démarquer de l’URSS, essentiellement sous l’influence des trotskistes et anarchistes.

    Pourquoi ce terme ? Parce que l’idéologie profonde du système actuel et les méthodes auxquels il recourt s’en rapproche progressivement, de façon organique.

    Dans “Totalitarian Dictatorship and Autocracy”, Carl Friedrich et Zbigniew Brzezinski décrivent six éléments fondamentaux du totalitarisme :

    • une idéologie officielle embrassant la totalité de la vie ;
    • un parti unique de masse et soumis à un chef charismatique ;
    • un contrôle policier recourant à la terreur et dirigé par une police secrète ;
    • un monopole des moyens de communication de masse ;
    • un monopole des armes ;
    • une planification et un contrôle centralisé de l’économie.

    Ces six éléments s’inscrivent dans le cadre de la Guerre Froide. Certains aspects d’allure primitive peuvent faire penser que rien de tel n’existe aujourd’hui en Europe, comme un “parti unique” par exemple. Le “front républicain” contre un parti isolé – le FN – témoigne au contraire de ce que nous sommes à un stade intermédiaire. Dans les états communistes du Bloc de l’Est, le parti communiste savait s’associer à des partis fantoches pour préserver l’image du multipartisme démocratique.

    En ex-République Démocratique d’Allemagne (RDA), tous les partis autorisés par le régime étaient également réunis au sein d’un “front”, le “Front National de la République Démocratique d’Allemagne”. Sous la direction du “Parti Socialiste Unifié”, communistes et socialistes dominaient les partis non-officiellement communistes comme le Parti Libéral-Démocrate ou l’Union Chrétienne-Démocrate qui, après 1990, fusionnera sans épuration avec la CDU actuellement au pouvoir.

    En France, comme en Europe de l’Ouest, la démocratie est formelle. Les bureaucraties des partis, la bureaucratie d’état et l’oligarchie financière occidentale tiennent toutes les clefs du système.

    L’émergence du néo-totalitarisme

    Certains pourraient être tentés de dire qu’il s’agit là d’un système “autoritaire”. Il faut récuser cette interprétation. A la différence d’un système autoritaire où seul le pouvoir institutionnel est verrouillé, les systèmes totalitaires sont guidés par une idéologie officielle qui est activement mise en œuvre par l’état avec pour but la restructuration complète de la société comme de la psychologie profonde des individus.

    Cette idéologie, aujourd’hui, c’est l’égalitarisme socialiste et son dernier rejeton : le socialisme racial. Habituellement dénommé “antiracisme”, il vise à la création utopique d’une “humanité nouvelle” au sein de laquelle les peuples d’Europe, les peuples blancs, auront été détruits. Que les cadres de ce socialisme soient eux-mêmes généralement d’ascendance blanche est sans intérêt : les Khmers Rouges ont détruit près de deux millions de Khmers qu’ils avaient identifiés comme des éléments irrécupérables.

    La dimension raciale et normative de cette ultime phase du socialisme comme “projet historique” le condamne à la radicalisation à mesure que croît le nombre d’extra-européens qu’il importe en Europe.

    En analysant les six critères susmentionnés, on observe que le processus est plus ou moins avancé dans chaque domaine. Le fait que le gouvernement interdise désormais officiellement l’expression d’idées décrétées comme idéologiquement déviantes et qu’il ait créé un organe étatique spécial pour traquer l’opposition – la “DILCRA” – en donne le ton. Ce à quoi il faut ajouter le travail incessant de la police politique – DGSI – et des tribunaux.

    Alors qu’il évoque mon cas, non sans m’avoir préalablement “fascisé” à outrance, Albertini écrit :

    Ses outrances lui ont valu de nombreuses condamnations – notamment deux ans de prison en avril […] Une peine dont Le Lay n’a même pas effectué le premier jour : il a pris la tangente et se trouverait désormais au Japon, hors de portée de la justice française […] En octobre 2014, le consulat de France au Japon a refusé le renouvellement de son passeport. On est depuis sans nouvelles de l’ultraradical Breton.«Des mesures judiciaires contraignantes ont été prises et [il] est activement recherché», indique une source judiciaire.

    “Mesures judiciaires contraignantes” : cet autre euphémisme qualifie la répression brutale d’une opinion non autorisée par l’état, et rien d’autre. Comme on le voit, le rôle des “journalistes” du système consiste désormais à déplorer le manque d’allant de la répression contre les opposants, surtout lorsqu’ils sont exilés.

    Contradictions du système et radicalisation

    Globalement, comme je l’ai dit, nous aurons une version modérée du soviétisme, celle des “Menchéviks”. C’est ce vers quoi avance le système à un rythme de plus en plus soutenu.

    Je rappellerai d’ailleurs qu’à la fin de l’année 1991, alors que l’URSS était en voie d’implosion, l’Internationale Socialiste regroupant les partis socialistes européens exerçait de fortes pressions sur le politburo soviétique pour qu’il ne dissolve pas le régime. Des comptes rendus font état de discussions très tendues, notamment entre le socialiste français Roland Dumas et Mikhail Gorbatchev, sur la nécessité de transformer la Russie soviétique en un état socialiste afin d’éviter que la chute du communisme “ne détruise l’idée socialiste à l’Ouest”. Le but était alors de faire fusionner, à terme, l’URSS et l’UE.

    Les socialistes ouest-européens ont tout fait pour sauver l’URSS : de cela, vous n’entendrez jamais parler dans la presse d’état dont la coloration idéologique est connue.

    L’Union Européenne et son “politburo” qu’est la Commission Européenne constitue la tête de cette “union des républiques socialistes d’Europe” qui avance à marche forcée. Les 27 commissaires ne sont pas plus élus que les douze membre du Politburo soviétique. Le “parlement européen” est une chambre d’enregistrement au même titre que l’ancien Soviet Suprême de l’URSS.

    En France, le vieux jacobinisme révolutionnaire républicain a fusionné avec le socialisme contemporain pour forger ce qui est désormais “la République”. Chaque jour le régime se glorifie et s’autojustifie, signe précisément de la crise sous-jacente de légitimité.

    La répression s’accentue mais demeure limitée aux profils les plus visibles. Il n’y a pas encore d’opposition de masse, même si l’agitation grandit. D’où la fébrilité croissante du régime qui durcit considérablement les opérations de police politique contre un nombre limité d’opposants. Mais sa dynamique l’entraîne à étendre chaque jour le champ des cibles. C’est le dysfonctionnement du système et les défaillances de l’état qui vont accentuer le processus.

    Il n’est pas nécessaire pour un système totalitaire de devoir aller jusqu’aux meurtres de masse. Les exemples yougoslave, polonais, est-allemand, hongrois démontrent qu’un travail de quadrillage, de renseignement, de harcèlement et de propagande peut suffire à piloter le système. Mais les crises intensifient les phases de persécution politique.

    Jusqu’où ira le système socialiste occidental ? Difficile à dire. Probablement pas aussi loin que l’URSS, née dans la guerre civile et les expériences économiques radicales. Mais sa nature le contraint à une forme de radicalisation dont l’intensité reste à voir.

    Si l’homme de la rue sait que le système est irréformable et condamné, nul ne sait quand il tombera. Comme en URSS, il laissera un champ de ruines derrière lui, tant économiquement que socialement et politiquement. Au surplus, loin d’avoir “aboli les conflits raciaux et ethniques”, il les aura exacerbé comme jamais. En fait, il les aura créé.

    Pour avoir dit la vérité, nous – ceux que la presse d’état qualifie de “fascistes” comme c’était l’usage dans les démocraties populaires – aurons averti. Tout en sachant qu’il faut d’abord que le système tombe avant d’être justifiés par les faits.

    Il faut parler aux gens, à ceux du quotidien. Il faut expliquer ce qu’ils ressentent d’instinct. C’est ce que nous faisons et c’est la résonance qui existe entre nous et des parts de plus en plus importantes des populations qui angoisse le système.

    La chute du socialisme à l’Ouest est inéluctable mais pas sans coût, tant pour les opposants que pour le peuple de façon générale.

    http://borislelay.com/

  • La responsabilité du gouvernement français dans le massacre des harkis

    De Bernard Antony :

    "De même que Sarkozy en 2012, mais au nom de la République, François Hollande a tenu à reconnaître la responsabilité des gouvernements français « dans l’abandon des harkis, des massacres de ceux restés en Algérie… ».

    Certes, mieux vaut tard que jamais. Mais quelle tristesse de devoir d’abord constater que ces rappels coïncident hélas avec d’évidentes intentions de récupération électorale sans vergogne. Et aussi, quelle prude discrétion,  globalement, par le monde politico-médiatique dans l’évocation de la réalité des faits et de la vérité.

    -        Car la réalité des faits, ce fut en 1962 le véritable populicide des harkis. Ces derniers constituaient en effet l’auto-défense de toutes les couches des populations kabyles et arabes qui avaient choisi d’inscrire leur vie et l’avenir de leurs enfants dans la communauté française de destin : dès 1954, le FLN avait perpétré massivement parmi elles ses attentats terroristes, tortures et massacres avec des dizaines de milliers de victimes.

    -        D’abord, le chiffre invoqué aujourd’hui de 75 000 victimes est très certainement bien inférieur à la vérité, si l’on considère que les atrocités ne se limitèrent pas à l’été de 1962 mais continuèrent pendant de longs mois encore dans les années 1963 – 1964.

    -        La réalité, ce fut celle des actes de cruauté, de sadisme, de barbarie : des milliers de malheureux furent selon les cas, tenaillés, ébouillantés, énucléés, émasculés, brûlés vifs ou enterrés vivants. La réalité, ce fut aussi l’amplification des assassinats et atrocités encore dans la population pied-noir, et aussi dans la population juive. Et ce fut l’horreur, en juillet 1962, de l’enlèvement, principalement à Oran et dans l’Oranais, de plusieurs centaines de femmes européennes, plus de deux mille certainement, englouties dans l’enfer de la soldatesque fellagha.

    -        Et la vérité, c’est qu’aux nouvelles de toutes ces abominations, l’ordre avait été donné à notre armée, par le Général de Gaulle, de ne pas intervenir. Notre armée était alors victorieuse, toute-puissante, elle pouvait sauver des dizaines de milliers de vie, empêcher les horreurs ici rappelées : on violait, on massacrait, on torturait aux abords des casernes et des camps où nos troupes étaient consignées. Et s’il y eut des officiers de l’honneur français pour ne pas accepter cela, il n’y eut pas de ministres pour se dresser contre cette honte, ni un Michel Debré ni un Edmond Michelet… [...] 

    Avec Cécile Montmirail, Maître Jérôme Triomphe, Richard Haddad, Bernard Antony présentera jeudi 29 septembre son dernier livre :

    « Réflexions sur le monde actuel », sous-titré « les grands phénomènes idéologico-religieux et leur avenir ». Au Centre Charlier, 70 boulevard 75005 PARIS. 19 h 30.

    Michel Janva

  • Rééduquer les masses contre la superstition égalitariste et son rejeton antiraciste

    L’Occident, c’est-à-dire le monde européen et anglo-américain, s’est délibérément enivré du poison de l’égalitarisme au nom d’un utopisme qui confine, désormais, au nihilisme. On ne peut nier que c’est là le produit d’une sécularisation malheureuse et hérétique du christianisme, sur plus de quatre siècles, qui a fait le lit du virus socialiste.

    Quiconque s’intéresse au cas français peut contempler les ravages de la superstition égalitariste, car c’est bien d’une superstition rageuse qu’il s’agit. Ce principe, faux de bout en bout, a ouvert la voie aux pires démagogues bourgeois qui ont progressivement remplacé l’ancienne aristocratie tout en singeant son penchant pour la fossilisation sociale. Peu importe la créolisation complète de la France –  et de l’Europe – pour peu que ces escrocs en retirent leurs dividendes annuels. Pire : c’est devenu un article de foi.

    Quand une classe politique subordonne l’avenir de son peuple au point de le mener à l’anéantissement complet, la voie révolutionnaire devient incontournable. Et généralement celle empruntée.

    L’homme ouest-européen est aujourd’hui un parfait crétin qui s’aveugle volontairement sur les réalités humaines les plus élémentaires et les plus irréductibles. Le fanatisme religieux qui aiguillonne toujours la bourgeoisie croulante qui préside aux destinées de la France arrime chaque jour davantage ce pays aux profondeurs de l’Afrique.

    Cette destruction du bon sens est observable partout. Il y a deux générations, un paysan gaulois dépourvu de certificat d’études comprenait d’instinct l’immensité qui le séparait d’un nègre. Aujourd’hui, une croûte de vieux bavards surnageant sur 71 ans de paix, opérant à tous les niveaux de la vie intellectuelle, répandent leurs insanités sur l’heureux développement que constituerait à leurs yeux le mélange du sang européen avec celui de toutes les peuplades puantes du tiers-monde. De l’Afghanistan au Congo, de la Colombie aux marges de l’Irak.

    La plus grande tâche qui se place devant nous est celle du réapprentissage des réalités raciales. Je suis à ce titre un athée militant de la superstition égalitariste. Ce mythe s’articule sur des pulsions particulièrement tenaces parce que primitives et émotionnelles. Mais plus tenaces sont les réalités que ce mythe prétend abolir.

    Parallèlement, je suis donc un optimiste résolu en ce sens que l’arrogance des demi-marxistes occidentaux adeptes de l’islamo-négrification de l’Europe doit nous rappeler qu’ils ont les yeux plus gros que le ventre. La vieille race européenne qui s’étend sur tout l’hémisphère nord – en plus de l’Océanie et de parts de l’Amérique du Sud – disposent d’atouts colossaux, malgré une politique migratoire – donc raciale – parfaitement destructrice.

    Mais si les dommages sont significatifs, ils ne le sont pas au point changer les lois de la nature voulues par le Créateur.

    Nous devons travailler inlassablement au réveil de nos populations pour qu’elles redécouvrent la boussole sans laquelle il n’est pas de navigation possible en ce monde. Cette boussole, c’est celle de l’inégalité de potentiel et de réalisation des individus comme des groupes humains. Il a fallu bien des combats intellectuels et politiques – et de morts – pour que chacun finisse par admettre que la terre est ronde. Il n’en va pas différemment des réalités raciales et culturelles.

    Cette réalité doit servir d’étoile polaire à un ensemble politique qui reste à édifier. Le point faible de cet édifice est l’Europe péninsulaire tandis que l’imbécilité nord-américaine pousse la Russie dans les bras des Chinois. Nos querelles d’arrière-boutique, en Europe, nous ont ramené au rang de nains géopolitiques, offrant à des pays économiquement sous développés comme la Turquie orientalo-asiate des leviers exorbitants.

    La fumisterie qu’est la superstition des droits-de-l’homme, qui codifie toute l’escroquerie, parvient à convaincre jusqu’à des docteurs ou des ingénieurs de ce qu’un aborigène est leur égal, malgré ses 60 points de QI !

    A la différence de nombre de tenants de cette superstition destructrice, j’ai eu le privilège de fréquenter cette humanité archaïque sortie des déserts d’Australie et de devoir assurer l’entretien de leurs chambres d’hôtel gracieusement offertes par le prolétariat anglo-saxon de ce pays, sous l’égide éclairée des puritains convertis à l’antiracisme. Il suffit de voir une de ces tribus déféquer dans ses lits et manger à même le sol pour comprendre, en moins de 10 minutes, qu’on ne comble pas 60 000 ans avec des chèques et des bons sentiments.

    La raison et la sagesse ne gouvernent plus l’Europe, seulement une litanie sans fin d’émotions de communiantes. Cette pâtisserie sentimentale a aboli le sens commun et met en confiance le barbare afro-musulman qui croit soudainement pouvoir revendiquer des droits sur nous.

    Quand ce simulacre prendra fin, Mohammed et Mamadou tomberont soudainement du haut de leurs illusions. Ces masses, gouvernées par leur psychologie infantile, ont déjà perdu la tête à l’idée alléchante et naïve de ce qu’ils seraient sur le point de nous dominer. De la complainte poussive de la victime les voilà hurlant leurs récriminations, préalables à l’émeute meurtrière.

    Il ne faudra pas grand chose pour que la déconvenue soit au rendez-vous et que les espoirs de fainéantise éternelle ne fondent comme neige au soleil. Le pullulement de cette basse humanité au cœur de l’Europe n’est du qu’aux subsides colossaux que leur accorde l’oligarchie dégénérée qui gouverne les démocraties occidentales.

    L’anarchie continuant de se répandre, les efforts du fanatisme antiraciste finiront par épuiser tous leurs effets au sein des masses. Nos efforts pour en finir avec la terreur antiraciste seront progressivement couronnés de succès à mesure que la réalité et le bon sens conforteront nos avertissements.

    Paradoxalement, nous devons avoir la patience de ceux qui voient plus loin que les hystériques de notre époque. L’effondrement du système actuel comme de ses valeurs préfigure de la victoire de nos conceptions.

    http://borislelay.com/

  • Macron, CGT, Juppé, même combat

    François Hollande l’a dit et redit sa candidature en 2017 ne serait envisageable qu’en cas de baisse du chômage…lequel est fortement reparti à la hausse en août avec 50.200 inscrits supplémentaires. Le ministres du Travail, la calamiteuse Myriam El Khomri, maniant l’euphémisme, a avoué un résultat « nettement moins favorable que ceux des mois précédents » N’en doutons pas, elle y trouvera un argument supplémentaire pour accélérer son plan de lutte contre les « discriminations à l’embauche » dont se rendraient coupables les salauds de patrons, petits, moyens ou grands qui ne votent pas socialistes et sabotent le paradis du vivre-ensemble

    Si Hollande est plus qu’à la peine, les sondages de ce mois de septembre confirme la percée de l’autre chouchou des médias avec Alain Juppé, à savoir Emmanuel Macron. L’ex ministre de l’Economie, qui se veut le chef de file d’un « rassemblement progressiste » avec son nouveau parti En Marche, n’est pas officiellement candidat. Pour autant, il est crédité de 14 à 18% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle Dans l’enquête BVA il talonne Nicolas Sarlozy pour la qualification pour le second tour. Dans l’hypothèse d’une candidature Hollande, le chef de l’Etat ne recueillerait face à lui qu’ entre 9% et 13% des voix. Mais les enquêtes rapportent que MM. Valls ou Montebourg seraient encore plus sûrement écrabouillés face à l’ancien de la banque Rothschild.

    Reste que si le sondage Ipsos-Sopra Steria du Cevipof publié hier dans Le Monde confirme cette tendance, il apparait aussi qu’il ne parvient pas à se qualifier pour le second tour dans le cas ou M. Hollande ne jetterait pas l’éponge. Ce dernier obtiendrait 10% des voix, un point devant François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon 11,5%,  Nicolas Sarkozy 18%, Marine Le Pen 27%. Peu ou  prou  le même résultat en cas de candidature Juppé qui ferait jeu égal avec Marine avec 28% des suffrages au premier tour. Dans l’hypothèse d’une absence de Macron sur la ligne de départ en 2017, ce sondage enregistre la qualification de Marine  avec  à 29 à 30%, Alain Juppé à 34% et Nicolas Sarkozy à 22%.

    Bien  évidemment, plus Marine est haute dans les sondages, plus les idées nationales ont le vent en poupe, plus les acteurs du Système entendent s’adresser aux électeurs frontistes pour les remettre sur le droit du chemin, les inviter à rentrer dans le rang. Invité samedi de BFM TV, Emmanuel Macron l’a dit à sa manière, il veut aussi  parler aussi aux électeurs du FN, au nombre desquels figurent d’anciens camarades d’école à Amiens a-t-il confié, « Mais pas pour leur faire la morale, pas pour leur expliquer (…) que ce sont de mauvais français (sic). Pour entendre leur colère aussi, pour comprendre ce qui les a conduit à faire ce choix. » « On doit aller parler aux Françaises et aux Français qui se tournent vers (le FN ), parfois pour de bonnes raisons mais sans parfois saisir que les réponses sont incohérentes, comme sur l’Europe, comme sur l’économie, comme parfois sur la sécurité, et aller au fond des choses pour proposer autre chose.  » M.  Macron n’a t-il donc pas encore compris que  c’est la terrible cohérence des politiques de la droite et de la gauche euromondialistes qui est justement rejetée par un nombre sans cesse croissant  de Français?

    Sur un ton moins condescendant mais plus belliqueux, la CGT, FSU, Solidaires, l’Unef, l‘UNL, la FIDL, la Ligue des Droits de l’Homme  se sont réunis le 21 septembre à Paris à la Bourse du Travail pour organiser la lutte contre le FN et éviter  » un nouveau 21 avril selon les syndicats qui appellent Force ouvrière et la CFDT à les rejoindre rapportait le site de France Info. 150 permanents avaient fait le déplacement pour le lancement  d’un  énième (très mauvais)  « livre » dont ils sont partenaires »,  censé faire reculer le premier parti ouvrier de France,  intitulé  « En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite » (sic).

    « Front commun contre le Front National. Voilà pour le discours. Dans les sections syndicales c’est plus compliqué reconnaît Philippe Martinez, le numéro 1 de la CGT. Ce sont des sujets, l’extrême droite, le racisme, que de plus en plus on évite d’évoquer dans nos réunions. J’entends souvent que c’est compliqué, qu’on va s’engueuler… »

    Vendredi, les Amis de l’Humanité  avaient invité  le secrétaire général de la CGT à dialoguer  avec   Régis Debray, essayiste  d’une lecture souvent stimulante,  dont les analyses au fil des ans ont rejoint beaucoup de celles développées conjointement ou  antérieurement par   les penseurs de la  mouvance nationale, de l’extrême droite dirait L’Humanité

     » Interrogé par Régis Debray sur l’attitude de la centrale vis-à-vis des immigrés » rapporte l’Afp,  Philippe Martinez  « a rappelé le  combat  de son organisation au côté des travailleurs sans papiers,  fierté de la CGT , ou encore des travailleurs détachés » … combat antinational mené en commun avec le Medef et  l’Europe de Bruxelles constate Bruno Gollnisch.

     » Par contre, a-t-il averti, la CGT n’est pas un vaccin contre certaines idées dominantes (frontistes, NDLR), il faut qu’on soit vigilant « .  « Quand on est à la CGT, évidemment, on a le droit d’être à un parti politique et d’ailleurs je suis pour qu’aussi on s’investisse dans la politique » a-t-il encore assuré… mais sauf au FN bien  sûr, appartenance  qui est un motif d’exclusion  de la CGT  comme nous l’avons vu ces dernières années.

    « On ne peut pas se contenter de dire qu’il y a moins de syndiqués CGT qui votent Front national qu’à FO, c’est se cacher derrière son petit doigt , a-t-il alerté.  Il faut qu’on ait un vrai débat sur ces questions qui ne sont pas les plus faciles à traiter, mais il faut être volontariste ; on ne peut pas laisser passer des idées d’extrême-droite dans ce pays et dans ses entreprises, laisser passer des propos à caractère raciste dans les réunions de militants »… M. Martinez a également invité les cégétistes  à lutter   contre « le machisme. » La boucle est bouclée!

    Un discours en tout cas qui n’a pas heurté les oreilles d’Alain Juppé qui,  sûr de lui et dominateur, déclarait dans Le Monde il y a quelques jours qu’il  s’estimait  le mieux à même de « battre largement »  Marine Le Pen au second tour de la présidentielle… Il a rappelé ces dernières heures  qu’il milite plus que jamais pour l’accueil des immigrés clandestins   qualifiés de  réfugiés « demandeurs d’asile », de migrants.  Grâce aux impôts des 50 000 chômeurs supplémentaires enregistrés en août?

    Favorable à la dispersion de ceux qui ont échoué dans la Jungle de Calais, M. Juppé a assuré hier lors d’un point-presse  que « ce n’est pas du tout une question de droite ou de gauche ». « Nous devons, les uns et les autres, faire des efforts pour accueillir ces demandeurs d’asiles en attendant que leurs demandes soient instruites et jugées ». En tant que maire de Bordeaux, a-t-il précisé, il  va proposer au conseil municipal qu’il préside « de voter contre le vœu (de nos excellents  camarades  Jacques Colombier et  Catherine Bouilhet NDLR), du groupe du Front National qui s’oppose à tout accueil de réfugiés.  » Certes, cela fait longtemps que M. Juppé, « le meilleur d’entre nous » disait Chirac mais qui fut en réalité pour notre pays et les Français un mauvais Premier ministre  et ministre des Affaires étrangères, a choisi son camp.   Ce n’est pas celui d’une  France apaisée,  vraiment libre et souveraine. 

    http://gollnisch.com/2016/09/27/36652/

  • Paris dégage un fort parfum coréen du nord…

    Quelle conception incongrue de l’autorité a ce pouvoir, cet univers socialistes dans toutes ses facettes !

    Aujourd’hui, c’était la piétonnisation des voies sur berges. Le maire de Paris, seul contre tous, notamment l’instance consultative qui a émis un avis négatif, l’a décidée et la préfecture, toujours courageuse, l’a admise mais constatera ce que l’expérience a donné. Les Parisiens sont des cobayes.

    Anne Hidalgo ne reculera pas mais on n’avancera plus.

    Dimanche, si on voulait avoir le droit de circuler en voiture, il fallait le faire avant 11 heures et après 18 heures.

    Commode pour tous ceux qui avaient, par exemple, prévu de quitter Paris dans la matinée et de revenir tôt dans l’après-midi !
    La détestation des voitures pour lutter contre la pollution a beau apparaître comme une cause à la mode et en partie légitime, elle est dénaturée, dévoyée, dégradée quand elle tombe, pour être respectée, dans un totalitarisme qui, pour être parisien et prétendument progressiste, dégage cependant un fort parfum coréen du nord. Les moyens pervers altèrent les plus nobles finalités, à supposer qu’en l’occurrence elle soit telle.

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  • Le genre : ça n'existe pas mais ça a besoin d'argent

    Mercredi 28 septembre à 16h30, dans le cadre des travaux menés sur les études de genre, la Délégation aux droits des femmes organise une table ronde sur la budgétisation sensible au genre, avec :

    Cette audition sera retransmise en direct sur le portail vidéo de l'Assemblée.

    Le rapport d'information sur les études de genre sera présenté par Maud Olivier, lors de la réunion de la Délégation du mercredi 12 octobre à 16h15. 

    Michel Janva

  • Marseille : « La conférence d'Eric Zemmour a bien eu lieu malgré la polémique » (France 3)

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    Après avoir demandé en début d'année, par lettre au Ministre de l'Intérieur,  rien moins que l'interdiction de l'Action Française, les élus socialistes des Bouches du Rhône, s'étaient mis en tête ce mois-ci de solliciter auprès du Maire de Marseille, l'annulation de la réunion d'Eric Zemmour, prévue jeudi dernier 22 septembre, au château de La Buzine, le Château de ma mère de Marcel Pagnol. Il s'agissait pour Eric Zemmour d'y présenter son nouvel ouvrage « Un quinquennat pour rien ».

    C'est une sorte de manie ou d'addiction qu'ont contractée ces élus socialistes - eux-mêmes chargés de toutes sortes de suspicions, mises en examen, sanctions pénales, etc. Manie ou addiction qui consiste à tenter de faire interdire, priver de parole ou même d'existence, leurs opposants. Leurs déroutes électorales passées et sans-doute futures, leur discrédit quasi général dans la population, leurs permanences vides, la fonte massive de leurs effectifs, leurs militants évanouis, ne semblent pas éroder leurs peu démocratiques velléités d'interdictions.

    La Provence avait relayé leur campagne, avec ses propres manies et addictions. Comme dans le cas de Maurras et de quelques autres, on y parlera, sans vergogne, du « sulfureux » Zemmour ... C'est inévitable ! Sulfureux est un adjectif obligé.

    La gauche et l'extrême-gauche plus ou moins radicale avaient, comme de juste, menacé de contre-manifestations. Elles ne se sont pas produites ... 

    La conférence d'Eric Zemmour a bien eu lieu. La Provence a du titrer le lendemain qu'il avait fait recette : salle comble. Ce qui, pour une fois, était vrai. La Provence s'est mesquinement vengée en signalant à sa manière - tendancieuse - la présence des militants d'Action française : ils n'ont pas eu droit à « sulfureux ». Mais le journaliste chargé de couvrir l'événement a cru devoir noter - détail de substitution - qu'ils étaient « vêtus de sombre » ! On fait ce qu'on peut !

    Une vingtaine de militants d'A.F. ont, en effet, vendu l'Action Française 2000 à la fin de la réunion et ont amplement discuté avec les participants pour les convaincre que leur patriotisme, « aussi sincère soit-il », serait vain s'il demeurait républicain. Car « la volonté de conserver notre patrie française une fois posée comme postulat, tout s'enchaîne, tout se déduit d'un mouvement inéluctable. La fantaisie, le choix lui-même n'y ont plus de part : si vous avez résolu d'être patriote, vous serez obligatoirement royaliste. […] La raison le veut. »

    Cette affirmation politique est de Charles Maurras. Elle est rappelée sur la page Facebook d'Action Française Provence*.  LFAR  

    Page Facebook d'Action Française Provence

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Harkis , Pieds Noirs, mémoire et vérités…

    gollnisch-collage-harkis-384x200.jpgLes périodes électorales sont propices aux repentirs, aux demandes d’excuse et de pardon de la part de ceux qui quémandent les votes de telle ou telle communauté.  Samedi, tout à sa campagne visant à se calquer sur les positions du FN, Nicolas Sarkozy, en meeting à Perpignan (Pyrénées-Orientales), a rendu un hommage « aux Harkis » qui eux aussi, avaient « pour ancêtres les Gaulois »  et dont « le drame  est celui de toute la France (…). Une tâche de sang indélébile reste sur notre drapeau ». « A travers les Harkis, c’est tout notre roman national qui s’écrit : celui des femmes et des hommes du monde entier qui ont adopté la France, ses valeurs, sa Nation. Parmi eux, une place privilégiée est faite aux Français musulmans morts pour notre liberté et notre drapeau ». Un discours précédant  celui de François Hollande qui, hier aux Invalides, au cours  de la Journée nationale d’hommage aux Harkis, a reconnu officiellement et solennellement pour la première fois « les responsabilités » de la France dans « l’abandon » des Harkis  (qui) ne fut jamais pleinement reconnu par la République », « les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux transférés en France ». Il faut rappeler que cette  reconnaissance de cette  « vérité implacable » et  » cruelle »   était une des promesses de campagne du président de la République.

    Ce n’est pas si lointain,  lors de sa visite à Alger en décembre 2010, le candidat Hollande  avait laissé entendre que la France  devrait faire des excuses à l’Algérie pour les 132 ans de présence française. Il avait condamné l’infâme colonisation…mais était resté muet sur les crimes dont furent victimes des dizaines de milliers de Harkis et Pieds Noirs. Alors il faut relever cette (timide) évolution même si  il faudrait être naïf pour ne pas voir ce que ce mea culpa cache comme  cynique calcul clientéliste, là ou le FN, a toujours  défendu depuis 1972 la mémoire, l’honneur,  les revendications morales et matérielles des Harkis. Et ce,  à une époque où au mieux tout le monde s ‘en foutait, au pire ou ils étaient insultés et méprisés,  parqués en France  dans des camps, incarnation de la mauvaise conscience des gaullistes, des socialistes, des communistes

     Hacène Arfi, à la tête  de l’association Coordination harka,  qui s’occupe notamment  des vieux Harkis,  a fait part de sa  déception au micro d‘Europe 1 à la suite de l’intervention de M Hollande: « Je suis déçu. On s’attendait à un geste plus fort que ça », « si le président veut vraiment porter une reconnaissance envers les Harkis, c’est à travers une loi. Cette loi serait la reconnaissance de la nation, et il y aurait une réparation matérielle. »  Jean-Marie Le Pen, alors tout jeune  député,    quitta son siège à l’Assemblée pour venir au secours de nos compatriotes d’Algérie et le FN n’a pas varié dans sa demande d’une juste réparation.  Lors de la précédente présidentielle,  Marine fut la seule candidate – avec Jean-Marc Governatori, le candidat de l’Alliance écologiste indépendante -  à signer la convention Candidat-Rapatriés, reconnaissant le « crime d’Etat »  commis contre les Pieds Noirs et les Harkis.

    En novembre 2013 Hacène Arfi avait renvoyé sa médaille de l’Ordre national du Mérite à François Hollande pour dénoncer, comme le firent de nouveau  le Front National, les associations Harkis et  de Pieds Noirs,  le texte de loi adopté par le Parlement, faisant des Accords d’Evian  du 19 mars 1962 une Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie.

    C’est pourtant à cette date,  que débutèrent  les massacres de masse, tortures, enlèvements et viols perpétrés par le FLN. Une date célébrée toute honte bue par  la très grande majorité des municipalités  socialo-communistes et  de droite, du moins dans les communes ou  les rapatriés d’Algérie, leurs enfants et petits-enfants ne pèsent pas électoralement parlant…  Hacène Arfi en a témoigné dans l’Express en mai 1997;   il se souvenait  alors, tout jeune enfant  en Algérie,   de ce terrible  été 62, « l’odeur des cadavres de harkis en putréfaction, exposés dans des cages de bois sur la place du village, supplétifs de l’armée française désarmés par leurs frères d’armes et livrés aux ennemis d’hier, torturés, égorgés, émasculés, brûlés vifs, massacrés après les accords d’Evian », ce 19 mars », de cet enfant égorgé sur une table par les bouchers du FLN  que sa mère essayait de lui cacher…

    Bruno Gollnisch n’a eu cesse de le répéter  également, « loin de réconcilier les mémoires, le 19 mars est une date qui les divise et ravive les plaies profondes d’une page douloureuse de l’histoire récente de la France. Par respect pour ces victimes et leurs familles encore en vie aujourd’hui, la Nation ne peut et ne doit se rassembler en ce jour anniversaire ».

    Dans L’Action Française  il y a quinze jours, Bernard Coll, Secrétaire général de Jeune Pied Noir, a affirmé que les accords d’Evian  « n’avaient pour seul objectif que de permettre au général De Gaulle de disposer d’un cadre politique et juridique lui permettant de se débarrasser au plus vite du boulet algérien. Et cela, quelles qu’en soient les conséquences humaines pour les Français d’Algérie de toutes origines. Le  mensonge français  dénoncé en 2003 par Georges-Marc Benamou dans son ouvrage n’est, semble-t-il, pas prêt de cesser tant que l’Etat français est tenu par le FLN par le pacte du 19 mars 1962 scellé par le sang de 100.000 Harkis et de milliers de Pieds Noirs et soldats français sacrifiés à la décision du général De Gaulle (…).  G-M Benamou a pu déclarer dans Paris-Match :  La France a jeté les Harkis dans les basses-fosses de l’Histoire. Il y a eu 80.000 harkis morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel est bien le complice d’un crime contre l’Humanité ». La Ligue des Droits de l’Homme vient même d’organiser un colloque international à Paris sur le thème :  La tragédie des Harkis : un crime contre l’Humanité ?. Il est donc possible, comme le fait Jeune Pied Noir depuis 1990, d’accuser publiquement le général De Gaulle du pire des crimes, celui de  crime contre l’Humanité, sans être poursuivi en justice par sa famille, ses proches ou les défenseurs de sa mémoire. C’est parce que, tout simplement, cela est désormais incontestable ».

    M. Coll rappelle  également les articles du professeur Maurice Allais, prix Nobel d’économie, puis, en juillet 1962, de son ouvrage L’Algérie d’Evian », qui « fut la première des grandes personnalités françaises à avoir compris que les « Accords d’Evian » étaient des accords fictifs conduisant au génocide le mot est de lui, programmé des Français d’Algérie. Ce qui rend encore plus forte la démonstration scientifique et juridique du professeur Allais c’est qu’il n’était pas partisan de l’Algérie française. Mais simplement un homme juste, horrifié par les conséquences prévisibles des accords d’Evian. Des conséquences d’ailleurs annoncées par le général De Gaulle lui-même dans sa conférence de presse du 23 octobre 1958 :  Quelle hécatombe connaîtrait l’Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l’abandonner.  C’est pourtant ce qu’il fit. Les preuves ressortent aussi lors des procès des généraux qui se révoltèrent contre le parjure du Chef de l’Etat, notamment ceux des généraux Salan, Challe, Zeller et Jouhaud, comme lors du procès du colonel Bastien-Thiry et des autres officiers fidèles à leurs engagements. D’autre part, les écrits de Georges Bidault ou de Jacques Soustelle comme les déclarations du Bachaga Boualam à l’Assemblée nationale, ou celles du maréchal Juin à la presse avaient largement informés l’opinion française dès 1962. Car, ce qui peut paraître paradoxal, malgré la censure de l’époque, la grande presse était alors plus libre qu’aujourd’hui. Ou, peut-être, certains journalistes étaient-ils plus courageux ? »

    Les raisons de cette baisse de la  liberté et du courage sont connues… nous aurons certainement l’occasion d’en reparler, et de  la vérifier de nouveau  au cours de la campagne présidentielle…

    http://gollnisch.com/2016/09/26/harkis-pieds-noirs-memoire-verites/

  • Propagande mensongère concernant les avortements clandestins

    Alors qu'en France, le Planning nous refait le coup des avortements clandestins, le débat parlementaire contre l'avortement en Pologne, a dénoncé cette propagande (sous-titré en Français) :

    Michel Janva