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magouille et compagnie - Page 1794

  • Hollande a arrêté plus d'opposants politiques que de terroristes...

    Présent à Nice pour l'Hommage aux victimes, David van Hemelryck, pilote connu pour sa banderole subversive anti-hollande et originaire de Toulon, est venu pour témoigner sa solidarité, avec sa voiture au slogan provocateur. Cette voiture qui provoque de vives émotions est marquée Hollande Demission, elle avait été libérée après 3 mois de pressions contre le commissariat qui la retenait "sans motif juridique".

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    C'est à dessein qu'il est venu ce jour : au delà de sa vive compassion pour les victimes et leurs proches il veut témoigner d'une cause passée sous silence des attentats : les ressources sécuritaires de la nation sont détournées massivement par Hollande dont l'orgueil ne supporte pas les sifflets dont il est systématiquement l'objet.

    Michel Janva

  • Annulations en cascade : les maires crèvent de trouille

    Cette année, Français ou touristes seront privés de feux d’artifice, de démonstrations aériennes ou de festivals de cinéma au grand air.

    Des annulations de festivités comme s’il en pleuvait ! Du nord au sud, d’est en ouest en passant par le centre et Paris, cette année, Français ou touristes seront privés de feux d’artifice, de démonstrations aériennes ou de festivals de cinéma au grand air. Et Lille, la ville de Martine Aubry, « suspend » sa grande braderie commerciale.

    « Une décision extrêmement douloureuse pour moi à prendre, je dirai même effrayante, dure », dit-elle, l’air mal à l’aise. Et de mettre en avant sa « responsabilité morale » pour éviter qu’« il puisse y avoir des blessés, voire des morts dans cette braderie ». Autrement dit : dans notre ville ou venus d’ailleurs existent de dangereux individus en liberté prêts à tuer et, étant incapable d’assurer votre sécurité, à vous honnêtes citoyens, je vous prie de rester chez vous. Martine Aubry, qui n’a jamais caché sa grande sympathie pour son électorat musulman, se couche ainsi devant la partie extrémiste de celui-ci. Elle avoue, d’ailleurs, clairement et sans honte ne pas « réussir à réduire les risques »… alors que l’État n’utilise même pas les 90 % de l’arsenal juridique à sa disposition, comme le soulignait récemment Marion Maréchal-Le Pen.

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  • Sur la piste (de l’argent public)

    Ah ?! Vous croyez qu’il s’agit de la première phrase d’un sketch comique, une de celles qui mettent en exergue un non-événement de la vie quotidienne, banal et sans intérêt ? Alors, discutons.
    Le trajet se situe sur une commune limitrophe de Paris. Je le parcours à pied à peu près chaque jour sur environ 1 km. Il y a environ six ans, ce qui était une rue ordinaire s’est vu flanquée de deux pistes cyclables, une de chaque côté. Jusque-là, tout reste à peu près normal.
    Mais quand je vous aurai dit que le vélo que j’ai croisé ce matin était le quatrième que j’aie vu en six ans emprunter cette double piste cyclable, vous conviendrez avec moi que l’histoire est moins banale qu’il n’y paraît. A cet endroit comme en beaucoup d’autres, les édiles ont en effet estimé utile de déverser des wagons d’argent public dans une réalisation sans la moindre utilité.
    Pourquoi l’ont-ils fait ? Pour des raisons, hélas, habituelles :
    • parce que l’argent des contribuables, ici comme ailleurs, ne leur coûte pas cher ;
    • parce qu’ils ont considéré qu’ils « ne pouvaient pas ne pas le faire » dans la mesure où cela se fait partout ;
    • parce que « leurs écolos » ont organisé une de ces campagnes de harcèlement dont ils sont coutumiers sur le thème du réchauffement climatique et des circulations douces ;
    • parce que les pistes cyclables sont devenues un impératif catégorique dans toute opération d’aménagement ; autrement dit, qu’elles sont à la mode (la même mode que celle qui fait foisonner les criminelles remontées à contre-sens) ;
    • parce qu’un élu « en charge » se considérerait, sinon comme déshonoré (ne soyons pas ringard et ne parlons pas comme si la notion d’honneur était toujours en usage), mais plus prosaïquement menacé pour sa réélection s’il ne se conformait pas à cet impératif ; et, à l’inverse, parce qu’il est persuadé que plus une réalisation est à la mode et d’un coût disproportionné, plus elle rapporte de voix.

    Ceux d’entre vous qui ne craindraient pas de passer pour naïfs me demanderont peut-être : « Mais alors, qu’en est-il de l’intérêt général là-dedans, et du souci des deniers publics ? »

    Il n’est malheureusement pas très difficile aujourd’hui de trouver à foison des exemples illustratifs d’un nouveau principe  : «l’intérêt général est la variable d’ajustement des décisions politiques ».
    Une variable d’ajustement c’est ce dont on s’occupe de manière subsidiaire lorsqu’on a satisfait à tous les autres critères : ceux qui sont vraiment importants.
    Aujourd’hui, dans le cas d’une décision politique, les critères importants, ce sont, au tout premier rang, le nombre de voix susceptibles d’être apportées ou retirées par la décision. La plupart du temps, c’est d’ailleurs le critère unique. Mais il peut arriver que s’y ajoutent le gain d’image escompté pour l’élu lui-même, sa collectivité ou son parti, la satisfaction d’une promesse électorale annoncée (quelque démagogique qu’elle ait pu être) et même (ça s’est vu…) le bénéfice collatéral apporté en toute discrétion à quelques amis.
    Quand la décision satisfait à tous ces critères, alors on peut penser à l’intérêt général.
    Quant au souci des deniers publics, il s’agit d’une catégorie dont l’utilité, en politique, n’apparaît que dans une circonstance : lorsqu’on reproche à l’adversaire de ne pas s’en soucier. Ce qui n’empêche nullement de se trouver à soi-même d’excellentes raisons pour l’oublier.
    C’est de cet esprit que naissent et prospèrent les doubles pistes cyclables qu’aucun vélo n’emprunte jamais, les bibliothèques médiathèques colossalement surdimensionnées et désespérément vides de lecteurs et d’auditeurs, les centres de loisirs aquatiques qui tombent en ruines sans jamais avoir été mis en eau, les aéroports sans avion, sans passager et sans fret, les ronds-points et les contre-trottoirs que l’on construit, puis que l’on enlève, puis que l’on reconstruit.
    C’est de là aussi que prospèrent les assemblées élues pléthoriques fondées sur un prétexte démocratique auquel plus grand monde ne croit, mais fort utiles pour recaser les amis déchus de fonctions antérieures, les commissions irréformables, celles que l’on supprime pour illustrer le « choc de simplification » avant de les re-créer sous une autre appellation, les collectivités territoriales que l’on sort par la porte et qui rentrent par la fenêtre, fortes de leur palmarès en termes de nuisances administratives créées, et des dépenses somptuaires qu’elles s’octroient.
    C’est de là que procède la prospérité d’escouades d’associations dont la seule activité réelle est de répandre la bonne parole de gauche et d’extrême gauche, de conduire des actions d’animation bidon, prétendument au profit des pré-ados des « quartiers », qui sont, il y a belle lurette, passés à autre chose, de monter des spectacles que personne n’irait voir s’ils n’étaient pas gratuits, d’endoctriner les gamins depuis la maternelle (mais oui ! comme si l’école ne suffisait pas à faire le boulot), de mener des « actions culturelles » qui dispensent aux populations sidérées l’apprentissage du laid et du sale, de donner du boulot aux fils, filles, neveux, cousins des « personnalités significatives » aux niveaux municipaux ou départementaux, et, dernière utilité mais non la moindre, de servir de pompe à fric électoral aux partis qui les leur attribuent…
    …et qui, légitimes par le service rendu, engrangent chaque année leur « jusqu’à plus soif » de subventions roses, vertes ou rouges, subventions dispensées sur la base du « quand on aime, on ne compte pas », sans aucune justification avant et sans aucun contrôle après.
    Citoyen, mon semblable, mon frère, toi qui reçois ces avis d’imposition qui rivalisent en montants et en diversité, qui entends ad nauseam le politicien du jour se demander, avec des larmes en fond de gorge, « mais pourquoi les Français se détournent-ils de la politique ? », qui reçois par quintaux une propagande électorale qu’on ne regarde même plus pour y chercher les fautes de syntaxe, conserve, fais l’exercice : conserve, sur ton trajet quotidien, un œil aux aguets.
    Tu seras peut-être surpris du nombre de centres culturels vides – ou occupés seulement par les emplois fictifs qu’on y a mis pour complaire –, d’œuvres de non-art achetées au prix du Rembrandt, d’affiches de spectacle sans le moindre intérêt artistique ni littéraire mais fleurant bon la filiation du réalisme soviétique, d’ouvrages routiers urbains inutiles et dangereux que tu rencontreras.
    Et de pistes cyclables attendant désespérément leur deuxième vélo de l’année.
    Julius Muzart, 3/07/2016
  • Invasion de l'Irak : le rapport qui accable Blair, suiveur aveugle de Bush

    Après sept années d'enquête, la commission Chilcot a rendu ce mercredi 6 juillet ses conclusions sur la participation du Royaume-Uni à l'invasion de l'Irak en 2003 auprès des Etats-Unis de George W. Bush. Et il est peu de dire qu'elles sont accablantes pour le Premier ministre britannique de l'époque, Tony Blair…
    La guerre n'était pas la seule issueCommandé en 2009, ses conclusions devaient être initialement rendues un an plus tard. Mais l'audition de près de 120 témoins et la déclassification de documents secrets ont à maintes reprises reporté la publication du rapport Chilcot, du nom de son président. Le fruit d'une large investigation sur les conditions de la participation du Royaume-Uni à l'invasion en 2003 de l'Irak auprès des Etats-Unis, qui dresse notamment un portrait au vitriol de Tony Blair. Le Premier ministre britannique de l'époque y est accusé d'avoir précipité par simple suivisme son pays dans une guerre qui a coûté la vie à 179 soldats du royaume et à des milliers d'Irakiens.
    Le 20 mars 2003, la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis envahit l'Irak de Sadam Hussein. Parmi les belligérants occidentaux se trouvent l'Australie, la Pologne, la Corée du Sud et le Royaume-Uni. Tous suivent Washington sur la foi d'un mensonge établi depuis, selon lequel le régime de Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive. La France de Jacques Chirac, elle, par la voix de Dominique de Villepin, a refusé de s'engager. Et John Chicot, le président de la commission qui porte son nom, lui donne à nouveau raison :
    "En 2003, il n'y avait pas de menace imminente de Saddam Hussein. La stratégie de confinement pouvait continuer pour un certain temps (…) Nous avons conclu que le Royaume-Uni avait choisi de se joindre à l'invasion de l'Irak avant que les options pacifiques pour un désarmement aient été épuisées. L'intervention militaire n'était alors pas l'ultime recours".
    Tony Blair à la botte de George W. Bush
    AUX CÔTÉS DE BUSH "QUOIQU'IL ARRIVE"Mais pourquoi Tony Blair s'est-il ainsi précipité ? La réponse figure parmi les documents déclassifiés par la commission Chilcot, qui comprennent la correspondance de l'occupant du 10 Downing Street avec George W. Bush. Dans une lettre rédigée le 28 juillet 2002,le Premier ministre britannique écrit au président américain qu'il sera à ses côtés "quoi qu'il arrive". John Chilcot précisant que le Britannique n'a pas "insisté auprès du président Bush pour obtenir des assurances fermes sur les plans américains".
    Négligence sur les armes de destruction massive
    Colin Powell brandissant au Conseil de sécurité des Nations unies un flacon bidon pour prouver la présence sur le territoire irakien d'armes de destruction massive… Ce qui reste l'image la plus forte du mensonge américain illustre en effet la négligence dont ont fait preuve les services de renseignement des alliés occidentaux. Ainsi, John Chilcot, n'épargne pas les services britanniques :

    "Il est maintenant clair que la stratégie en Irak a été conçue sur la base de renseignements et d'estimations déficientes. Elles n'ont pas été critiquées, et elles auraient dû l'être (…) Les conclusions sur la gravité de la menace posée par des armes de destruction massive irakiennes ont été présentées avec une certitude qui n'était pas justifiée".

    Tony Blair a beau se retrancher ces derniers mois derrière "le fait que les informations données par les services secrets étaient fausses", la commission Chilcot lui renvoie la responsabilité de ne pas les avoir suffisamment critiquées, et ainsi d'avoir fermé les yeux sur un mensonge éhonté.
    Quels risques encourt Tony Blair ?
    Certaines familles de soldats britanniques morts en Irak ont prévenu avant même la publication du rapport Chilcot : "Il pourrait servir de base à une action en justice contre Blair, ses ministres ou le gouvernement en général". De leur côté, des députés espèrent se saisir du document pour lancer une procédure d'"impeachment" à l'encontre de Tony Blair, qui pourrait ainsi perdre a posteriori son titre de Premier ministre. Un mécanisme qui n'a pas été utilisé depuis 1806 et qui revêtirait, s'il aboutissait, une valeur hautement symbolique. Prenant la parole quelques heures seulement après la fin du discours de John Chilcot, Tony Blair a réaffirmé ce mercredi qu'il a pris "la bonne décision", estimant que grâce à l'intervention de 2003 en Irak, "le monde est meilleur et plus sûr"... Cela aussi reste à prouver.
  • "Quand des étrangers entrent massivement en force dans un pays, ça s’appelle une invasion"

    Philippe Carhon

  • Terrorisme : Le Pen tance «une gauche dans la simulation et une droite dans l’agitation»

    La présidente du FN estime que la France a «tous les moyens» à sa «disposition» pour mettre en ordre une «reconquête». Elle reproche au gouvernement de ne pas avoir de «volonté politique» de les utiliser.

    Contre le terrorisme, Marine Le Pen renvoie gauche et droite dos à dos. «Je vois une gauche dans la simulation et une droite qui dans l’agitation», a-t-elle lancé vendredi sur France 2. Trois jours après l’attentat islamiste commis à l’église de Saint Etienne-du-Rouvray, la présidente du Front national a tancé le gouvernement, accusé «d’essayer de se trouver des excuses» et «d’autojustifier son incapacité à répondre aux problèmes gigantesques auxquels la France est confrontée». «Ce qui est sûr c’est qu’avec Marine Le Pen au pouvoir, tout serait fait contre le terrorisme islamiste. Tout. Et aujourd’hui ce n’est pas le cas», a martelé la candidate à l’élection présidentielle qui veut engager contre le terrorisme «une reconquête» dans «le respect de l’ordre et des lois et de la République française».

    «Toutes les solutions proposées par les uns et par les autres étaient toutes dans notre projet de 2012 et même pour beaucoup d’entre-elles, bien avant», a-t-elle affirmé. Et d’en lister plusieurs: «La déchéance de nationalité -et encore ils ne sont pas allés jusqu’au bout, ils ont eu peur de je ne sais quoi-, la garde nationale, la fermeture des mosquées salafistes, le moratoire sur l’ouverture de nouvelles mosquées financées par l’étranger,…»
    Les magistrats critiqués

    Exception faite de la proposition défendue, notamment par Nicolas Sarkozy, d’enfermer les fichés S au moindre soupçon. «C’est une mesure qui est contraire à nos lois et qui est contraire à notre Constitution», dit-elle. Face aux propositions de certains ténors de la droite, Marine Le Pen veut se faire la défenseur de «l’état de droit» qu’elle veut «rétablir». «Lorsque les lois et les peines ne sont pas appliquées, alors il n’y a pas d’Etat de droit», insiste la candidate pour justifier que cet état de droit ne serait déjà plus en vigueur en France.

    Aux Français mononationaux suspectés de terrorisme, l’eurodéputée préfère brandir la menace d’une condamnation pour intelligence avec l’ennemi, également mise en avant par François Fillon. «S’ils sont fichés S, c’est qu’ils sont coupables d’intelligence avec l’ennemi. Ils peuvent prendre 30 ans (de prison)», observe la patronne du FN qui indique que les individus pourraient alors faire de la «détention préventive» avant d’être jugés.

    La justice, justement, Marine Le Pen ne l’épargne pas de ses critiques. Les magistrats, poursuit l’élue, doivent «prendre conscience que parfois leur laxisme a des conséquences extrêmement graves pour les Français». L’un des terroristes de Saint Etienne-du-Rouvray avait justement vu sa peine aménagée, lui permettant de passer à l’acte.

    Tristan Quinault Maupoil

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/386/terrorisme-pen-tance-gauche-simulation-droite-lagitation

  • Garde nationale ou surveillance de la dissidence ?

    Le discours du gouvernement, des intellectuels autorisés et de la grande presse est sensiblement le même et ne change pas. Alors qu'il est indéniable que les auteurs  des massacres  vraiment indicibles sont des individus qui ont été élevés dans la haine de la France, la haine des Français, la haine de son histoire, alors qu'il est évident que ces terroristes sont avant tout des personnes nerveuses  baignant depuis  toujours dans la délinquance, qu'ils sont peu cultivés, peu intelligents, alors qu'il apparaît nettement que l'Islam dont ils se revendiquent a été adopté pour des raisons bassement identitaires, la thèse officielle  pour expliquer leur  folie meurtrière (que rien, absolument rien, ne peut excuser) réside dans l'idée que ces monstres seraient en premier lieu les victimes d'une forme de pensée antilibérale, religieuse, bref, essentialiste (mot à la mode au sein de l'Intelligentsia) qui constituerait un poison pur ayant contaminé leur cerveau.

    Etrangement, d'habitude si prompts à soulever les causes sociologiques de tel ou tel phénomène morbide (toxicomanie, délinquance classique, échec scolaire...), les spécialistes et les autorités se bornent généralement à expliquer ce déchaînement de violence par un obscur processus de radicalisation.

    Une simple affaire de radicalisation ?

    Comme si le fait d'aller à la source, aux racines principielles de la religion, expliquait la volonté des acteurs de tuer, de terroriser, d'égorger, de mutiler, de faire le mal. On a même entendu dernièrement après l'épouvantable massacre du 14 juillet à Nice, et il s'agit du discours des experts et du pouvoir en place, que le terroriste tunisien de 31 ans avait tout simplement subi une fulgurante radicalisation, et même une « radicalisation en huit jours » qui expliquerait sa discrétion à l'égard des services de renseignement jusqu'au jour du carnage... Que les terroristes se fassent passer pour des radicaux pour s'enorgueillir auprès de leur public ou pour jouer aux méchants, cela ne fait guère de doute, mais est-ce vraiment les idées, les principes et la religion qui les incitent à tuer ? Il semble plus probable que ces zombies prennent appui sur l'islam pour donner un vernis à leur haine et à leur cruauté. Nous ne voulons pas par là dédouaner les réseaux musulmans, et laver de toutes critiques la religion mahométane. La seule chose qui nous intéresse ici, c'est la réalité des faits, même si elle contredit certains présupposés. Quels sont les impacts de ces faits sur les forces en présence, qu'on le veuille ou non. La question n'est pas de savoir si c'est pour nous plaire ou nous déplaire, la question première est de voir ce qui doit être vu.

    La seconde question importante concerne la volonté des principaux acteurs de cette nouvelle page de notre histoire. Les conséquences de tous ces événements traumatisants ne sont-elles que des effets pervers par définition non désirés par le pouvoir ou simplement des conséquences désirées par les seuls terroristes, ou bien des conséquences attendues et espérées par le pouvoir ? Insistons sur le fait que la question, ici, n'est pas de savoir si l'évolution des mentalités nous est agréable ou désagréable, dans l'immédiat. Ou si les informations distillées par le média obèse sont anxiogènes ou révoltantes, mais si elles le sont volontairement. D'ailleurs, 99 % des téléspectateurs et des consommateurs d'"actualités" ne s'interrogent jamais sur le contenu des informations distillées ou martelées par le média unique. Les infos dont ils s'abreuvent sont considérées comme les éléments de l'actualité nationale et mondiale les plus importants. Hormis lors des compétitions footballistiques où les chaînes en font des tonnes, ostensiblement au nom de l'audimat (elles ne s'en cachent alors pas) et d'un chauvinisme en plastique, et pendant lesquelles le public mesure bien l’outrancière couverture de la chose, ce même public ne se demande jamais s'il est normal d'avaler cette sauce, ce jour, cette semaine, si la salaison du produit avalé est convenable, si la quantité n'est pas trop abondante dans l'assiette, si les interviews de spécialistes ou de péquins dans la rue sont pertinentes ou si elles servent à imposer une certaine vision du monde au fil du temps, au fil des mois, dans l'inconscient collectif. Pour ce qui concerne les affaires de terrorisme donc, c'est forcément la radicalisation doctrinale des tueurs qui expliquerait « le passage à l'acte ».

    Dans un article récent publié ici même, nous nous étions arrêté sur l'abracadabrante stratégie de ces drôles de musulmans qui utilisaient l'assassinat, l'art cruel et le sadisme comme outils de conquête... Avec Jules Monnerot, nous savons bien que la conquête musulmane, si elle devait avoir lieu, ne passerait pas par l’écrabouillement d'enfants et de poupons devant les yeux de centaines de millions d'Occidentaux révoltés et pris de nausée face à l'expression de cette radicalité-là. Jusqu'à cette série d'horreurs qui n'en finit pas (et entre deux massacres, les média font de nouvelles révélations en précisant, en décrivant certains sévices commis sur les victimes d'un précédent attentat comme celui du Bataclan où les assassins auraient coupé les organes génitaux des agonisants avant de les étouffer en les enfouissant dans leur bouche). Pourquoi le média se répand-il ainsi ? Beaucoup d'éléments sont éludés dans toutes ces sombres affaires de terrorisme. Pourquoi ces ignominies sont-elles placardées ? D'un côté, nous avons les hommes politiques tout gonflés de fausse sagesse qui exhortent gravement nos concitoyens à rester calmes et à aller danser dans des boîtes gays, "normalement", à vivre avec le danger en le snobant, mais de l'autre côté, nous avons une actualité dont l'agencement des informations est fait de telle manière qu'elle exaspère toujours plus un peuple décontenancé par l'inhumanité de ces étranges radicaux. D'aucuns nous diront qu'il faut se féliciter de cette transparence tant attendue quant aux actes de barbarie perpétrés lors du vendredi 13.

    Émotions contre réflexion

    Mais là n'est pas le sujet. Pourquoi le Système qui excelle dans la dissimulation, la manipulation, l'intox, agit-il dans le sens inverse de l'apaisement ? Non que nous souhaitions un quelconque apaisement. Nous voulons juste la vérité, toute la vérité, et nous tendrons toujours vers ce but. Pourquoi tout un pouvoir qui n'a jamais fait défaut d'ardeur dans sa propagande xénophile et qui la poursuit officiellement, pourquoi un pouvoir indéniablement mondialiste, s'échine-t-il à accroître ces grincements, cette dispute discursive, cette dissonance ? Une dissonance résultant de deux musiques discordantes, l’une produite en haut, par les sages, l'autre en bas par le média bourdonnant. On ne trouve pas mieux pour provoquer de l'inquiétude, du stress, et surtout de la colère au sein d'une population soumise à cette "musique". S'il fallait un exemple de propagande par le haut absurde, nous choisirions la dernière vidéo mise en ligne par l'État par le biais de la chaîne publique France tv Info. C'est incroyable. L’État (pouvoir fantoche s'il en est) entend expliquer le terrorisme aux enfants qui vivent dans un monde nouveau depuis la déferlante "radicale". Mais d'emblée, le terroriste est présenté avec un visage, une allure, un caractère précis. Le terroriste n'appartient ni à une mouvance islamiste quelconque ni à un agent des services spéciaux étrangers. Non, le terroriste est un Français d'une soixantaine d'années avec béret et fusil de chasseur entre les mains qui se bat pour une cause précise : la libération du cassoulet ! Ce n'est pas une plaisanterie. En somme, le terroriste que l'on prénommera le vieux Marcel revêt toutes les caractéristiques du Français non renié, enraciné, avec des principes qui le rendent fou. Le terroriste n'est pas un étranger, un déraciné en pleine déréliction, non ! Bien au contraire, le terroriste est celui qui possède une vieille, une trop vieille culture facilement symbolisée ici (pour les enfants) par le cassoulet et le béret basque. Encore une fois, la caricature terroriste ne ressemble en rien aux terroristes du réel, sauf sur un point : sa radicalité et son apparente intolérance morale (comme papi qui n'aime pas les homosexuels). Ainsi, après les gros plans faits sur super-cassoulet (faut-il préciser que le fameux plat de Castelnaudary est très chargé symboliquement puisqu'il est le repas des guerriers français qui se battaient contre l'occupant anglais au début de la Guerre de 100 ans, le plat qui régénère et qui permet la revanche, mais aussi un plat constitué en partie de canard et de porc),la vidéo de France tv continue en évoquant les sources du terrorisme : les royalistes poseurs de bombes après la révolution, l'OAS et les membres d'Action directe... Ce n'est qu'à la fin de la vidéo que nos chères petites têtes blondes pourront enfin entendre parler d'un terrorisme un peu plus exotique après avoir appris que les terrorismes basque et irlandais ont fait beaucoup plus de victimes que celui d'essence exotique. Comment un enfant livré au média et à l'Education nationale peut-il se faire une idée sinon précise, du moins cohérente de la situation où "on" l'a plongé ? En réalité il est perdu (car on maximalise l'émotion au détriment de la réflexion) comme sont perdus les Français malgré leurs fanfaronnades anti-arabes soudaines et leurs espoirs démocratiques absurdes.Tous le disent en famille,entre amis : ils nous prennent pour des imbéciles ! Sur le coup, l'horreur provoque des crises, des larmes, une incompréhension face au geste meurtrier qui tue tant d'innocents. Mais rapidement la révolte se dissipe au profit de la lassitude, du mépris envers les élites, envers l'Etat qui incarne la nation à leurs yeux.

    Comment peut-on être conspirationniste ?

    N'éludons pas la question conspirationniste. Le conspirationnisme n'est pas une pensée homogène comme le prétendent tous les experts en sciences humaines stipendiés. Beaucoup de jeunes gens sont séduits effectivement par des "théories" rocambolesques qui foisonnent sur la toile. Les llluminati, les petits gris, les extraterrestres, les nazis mondialistes de la terre creuse, les Jésuites augmentés (sic) en fascinent beaucoup plus qu'on ne croit. Au mois de juin, une femme d'une rare joliesse est venue m'aborder lors d'une petite fête d'anniversaire. « On m'a parlé de vous, vous savez ce qui se passe dans l'ombre » ou dans les coulisses (je ne sais plus exactement). Elle me parla du petit peuple qui a tant souffert, cita des noms, les Rothschild. Je fus surpris jusqu'à ce qu'elle me somme de dénoncer les vrais maîtres du jeu qu'elle lâcha, las de mon silence : les Reptiliens ! Ne faites pas semblant de ne pas être au courant, ajouta-t-elle froidement en me fusillant du regard. Cette femme de 50 ans, sans problème me dit-on, n'est malheureusement pas un cas isolé. Et comme cette femme, une grosse fraction des conspirationnistes de science-fiction est d'origine européenne. Quant au complot mondialiste, qui est orchestré depuis des décennies, il est noyé dans tout ce fatras d'imbécillités qui sert en premier lieu ses instigateurs. Il existe par ailleurs une puissance sioniste fort présente au sein des sociétés occidentales qui utilise des moyens peu démocratiques pour déstabiliser certains gouvernements quand elle ne les tient pas ou pour modeler l'opinion à sa convenance. Evidemment l'intérêt de cette dernière puissance est de faire un énorme amalgame avec toutes ces théories du complot et de les mélanger avec la réalité du sionisme transformée en vulgaire théorie. Puis le tout passe au mixeur de l'anti-conspirationnisme avec les analyses savantes du sociologue Gérald Bronner, de l'observateur Rudy Reichstadt, du politologue Pierre-André Taguieff. À la fin de ce processus, on retrouve donc deux catégories d'individus intrinsèquement maléfiques selon la science officielle : les islamistes radicaux (adjectif crucial !) homophobes, antisémites et antimaçonniques assimilés à la cruauté de Daech, et les fanatiques d'extrême-droite conspirationnistes. C'est le même résidu, le même marc, à écarter par tous les moyens, à mettre au compost, à écraser, à exterminer dans une guerre totale. « On a déjà la trouille que Daech (l'organisation djihadiste Etat islamique) vienne finir le travail. Si on ajoute les fanatiques d'extrême droite, qui ne valent pas mieux, c'est dur », se lamente Vincent, un membre d'une nouvelle organisation anti-conspirationniste dont la pub est faite par tous les sites d'actualité conformes, en premier lieu par tous les "gratuits" (journaux) et Orange actualité. Les fanatiques d'extrême-droite qui ne valent pas mieux... Tiens, tiens, l'on retrouve cette analogie faite à partir de cette équation : Islamisme=antilibéralisme+radicalité=extrême-droite.

    Notre propos ne consiste pas ici à expliquer l'origine du terrorisme de nos jours mais s'intéresse à un phénomène annexe qui se nourrit de ce terrorisme pour dessiner au-delà des seuls acteurs de ce terrorisme le monde des gentils et celui des méchants. Nous ne nous essayons à aucun conspirationnisme spéculatif, nous ne faisons qu'observer. Observer l'armada de néo-penseurs "patriotes" à la Zemmour avant même l'avènement terroriste, la multiplication des spécialistes de la radicalité, la comparaison désormais incessante entre la résistance palestinienne et le terrorisme daechien, la glorification de l'homosexualité et de la pornographie posée comme l'antithèse de la radicalité (qui serait l’unique responsable du terrorisme. Et à ce propos quel exemple plus éloquent que l'auteur de La France djihadiste, Alexandre Mendel, qui a écrit son livre aux éditions très néo-con Ring après avoir été un spécialiste du milieu pornographique de Montpellier comme en témoignent plusieurs articles dithyrambiques parus dans le Midi libre à ce sujet ?). À la lumière de cette nouvelle construction idéologique, toujours en cours (on vit une époque formidable), n'est-il pas légitime de voir dans la prochaine Garde nationale voulue par la marionnette Hollande une milice (terme utilisé par la "gauche" sans sourciller) emplie de militants homosexualistes, sionistes, et cosmopolites qui finiront par sévir un peu partout en tant que brigades de l’amoralité y compris et surtout sur le Web et en particulier sur les réseaux sociaux où ils signaleront tous azimuts les radicaux ?

    Comme par hasard (nous pouvons parler ironiquement de « théorie de la coïncidence »), la semaine dernière, le mardi 19 juillet, les avocats de Facebook, de Twitter, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), de SOS Racisme et de la LICRA ont indiqué qu'ils étaient sur le point d'aboutir à un "protocole" pour « mieux lutter contre les discours haineux sur Internet ». Deux mois auparavant, une officine non gouvernementale avait orchestré un testing sur les réseaux sociaux pour évaluer l'efficacité des censeurs. Evidemment, comme on pouvait s'y attendre, sa conclusion était bien tristounette. Trop de propos non conformes n'étaient pas supprimés, un fait qui serait grave puisqu'il stimulerait la radicalité et l'autoradicalisation des jeunes fragiles. Il existait cependant une espèce de propos qui était particulièrement impunie. Vous avez deviné, il s'agit des assertions antisémites et révisionnistes (négationnistes disent-ils). Et les vigilants d'insister sur le fait que le "négationnisme" ne serait jamais censuré ! Ou comment ces vigilants profitent des massacres terroristes pour épurer les derniers espaces de relative libre expression ! Le journal Le Monde parle de "laxisme". Mais quelle est sa cause ? Non la permissivité des réseaux sociaux (qui suppriment quand ils le voient un compte pour l'expression d'une pensée non autorisée) mais la quantité astronomique de messages qu'ils hébergent et qu'ils sont bien incapables de surveiller intégralement... pour l'instant. Nous parions en nous répétant qu'une fraction des membres de la fameuse garde nationale servira à terme à jouer aux supplétifs de Big Brother.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 28 juillet au 31 août 2016

  • Abracadabra, les chômeurs disparaissent

    Selon le Canard Enchainé, Pôle emploi aurait diffusé le 21 avril dernier à ses cadres une «instruction» indiquant la marche à suivre pour mettre 500 000 nouveaux chômeurs en formation d'ici fin 2016 - correspondant à l'objectif fixé par François Hollande - et ainsi faire baisser les chiffres des catégories A,B ou C, les plus regardées. Soit au total, 1 million de chômeurs en formation sur l'année.

    Michel Janva

  • Pendant les vacances : les attaques contre la famille se poursuivent

    Message des Juristes pour l'enfance :

    "L’été n’apporte hélas guère de trêve dans le combat pour les droits des enfants que vous et nous nous efforçons ensemble de défendre. Vous savez sans doute que, le 21 juillet dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné une nouvelle fois la France en raison du refus de transcription des actes de naissance des enfants nés à l’étranger de GPA, alors que l’absence de transcription ne portait aucun préjudice aux enfants et exprimait le refus de la justice française de fermer les yeux sur les violations de leurs droits qui résultent de la GPA. Dans un contexte de déni général de ce que l’enfant a vécu, l’état civil non transcrit offrait à l’enfant un espace de vérité et une possibilité de compréhension de sa propre histoire.

    Notons que, depuis les faits portés devant la cour européenne, la cour de cassation a déjà largement renoncé à la protection de l’enfant et autorise la transcription lorsque l’acte de naissance indique la mère porteuse comme mère, comme si cela suffisait à réparer la privation de sa mère que la GPA entraine de toute façon pour lui. La condamnation européenne n’apporte donc rien de nouveau mais elle conforte l’approche complaisante avec laquelle les juridictions envisagent la GPA, dans un contexte de déni des violations des droits des enfants, autrement de déni de justice à leur égard.

    C’est ensuite le Conseil d’Etat qui, le 3 août, vient d’ordonner une nouvelle fois au ministre des affaires étrangères de délivrer un titre de voyage à un enfant né de la GPA en Arménie, afin que la femme qui l’a obtenu par ce moyen puisse entrer en France avec lui. Cette question avait déjà été tranchée par le Conseil d’Etat dans une décision du 4 mai 2011. Elle n’apporte elle non plus rien de nouveau mais ne résout rien non plus, tant la solution n’en était déjà pas une en 2011. [...]

    Afin de promouvoir une prise de conscience sur les préjudices que la GPA entraine pour les enfants, l’association Juristes pour l’enfance lance en septembre une vaste campagne auprès des politiques et des professionnels de santé (députés, sénateurs, CECOS, Agences sanitaires, directeurs d’hôpitaux). Nous allons leur adresser l’ouvrage d’Aude Mirkovic consacré à la PMA et à la GPA envisagées dans la perspective du respect des droits de l’enfant, afin de les sensibiliser et les alerter sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur les enfants. Nous allons leur proposer, pour eux-mêmes comme pour les membres de leurs structures, une formation sur le sujet.

    Le récent débat à l’assemblée sur la répression de la GPA, qui n’a pas pu être adoptée tant les tensions sont vives, montre en effet à quel point les conséquences pour les enfants de ces pratiques sont méconnues, volontairement ou de bonne foi, de nos parlementaires et par la société en général.

    Si vous pensez cette initiative utile, vous pouvez collaborer à cette campagne en aidant notre association (reçu fiscal adressé pour tout don).

    Vous pouvez faire un don en ligne sur le site: juristespourlenfance.com ou envoyer un chèque à l’adresse suivante : Juristes pour l’enfance, BP 32, 69591 L’Arbresle cedex

    Pour finir avec une bonne nouvelle, nous avons le plaisir de vous annoncer que Juristes pour l’enfance a obtenu, le 16 juillet dernier, le statut spécial de consultant auprès du conseil économique et social de l'ONU. Cette reconnaissance internationale nous ouvre des horizons et des perspectives que nous ne manquerons pas d’explorer et d’exploiter pour le bénéfice des enfants !"

    Michel Janva

  • Julian Assange : "Hillary Clinton a encouragé la vente d'armes à l'EI"