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magouille et compagnie - Page 1835

  • Le mammouth est un cancre… et un cancre jaloux !

    On savait l’Éducation nationale une machine aux piètres performances scolaires, mais voilà qu’au pays de l’égalité proclamée, les inégalités scolaires progressent à grands pas. Et, pendant ce temps, le commissaire Vallaud-Belkacem entend bien mettre au pas l’enseignement hors contrat. « Nous avons échoué, continuons, mais surtout empêchons ceux qui pourraient réussir d’exister ! » Une logique typiquement soviétoïde.

    Le niveau : de Pisa en Pisa

    Tous les trois ans, le programme PISA évalue les élèves de 15 ans (un échantillon de plus de 500 000 élèves a été testé) dans le monde. Sur 65 pays comparables, la France a encore reculé : elle figure au 25e rang de la dernière enquête (2013). Dans ce classement, l’Asie domine en sciences. Pour la compréhension écrite, Shangaï, Hong-Kong et Singapour se disputent les premières places. Parmi les pays en tête, les Pays-Bas, la Suisse, mais aussi la Pologne, le Mexique et Israël sont aussi assez bien placés. Dans les critères de performance, on aura noté que la taille des classes importe peu (cf. la revendication des syndicats sur le nombre des élèves), les systèmes éducatifs les plus performants mettent l’accent sur la sélection et la formation des enseignants. Ce qui compte aussi, dit le rapport, c’est l’empathie qui se crée entre professeurs et élèves.

    Cela passe par l’autorité, car il ne peut y avoir de bon rapport avant l’exercice de la discipline mais après (note de l’auteur). Le rapport établit aussi que, en France, la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus marquée que dans les pays de l’OCDE. Bref, si l’on appartient à un milieu défavorisé… on connaît la suite. Le pays de l’égalité, valeur affichée tel un oxymore au fronton de nos monuments, est aussi le pays de l’hypocrisie, où politiciens et pédagomanes continuent d’appliquer des méthodes pour lutter contre cette inégalité, méthodes qui se sont révélées justement préjudiciables aux plus défavorisés. Lecture globale, autodictée, pédagogie de la non-contrainte et tout le cortège des élucubrations des pédagomanes des années 70 dont P. Bourdieu fut le gourou.

    Quand l’UNICEF enfonce le clou

    Et voila que ce mois d’avril 2016 vient nous apporter un nouveau dossier à charge contre l’EN. L’Unicef nous apprend que la France est un cancre en matière d’égalité scolaire : 35e sur 37 pays à haut revenu, de quoi faire rougir de honte nos ministres. Que nenni ! Sans doute, se consolent-ils en se disant que nous devançons… la Belgique (36e) et que ceci n’a rien à voir avec Molenbeek, quoique… Plus intéressant encore, le rapport montre que les écarts scolaires ne sont pas proportionnés aux écarts de revenus. En effet, dans les catégories les plus défavorisées, l’écart de revenu entre les enfants les plus pauvres et les enfants moyens est faible, l’impact des politiques de transfert sociaux jouant largement. Autrement dit, la vieille lune marxiste de la pauvreté ne saurait être invoquée en l’occurrence, mais bien encore une fois l’abandon forcé de l’élitisme républicain par la massification éducative.

    Réduire la concurrence faute de pouvoir s’améliorer

    Les progrès du hors-contrat étaient importants depuis quelques années à juste mesure, d’une part, de l’effondrement de l’école publique et, d’autre part, des tentations d’alignement idéologique (ses performances n’étant pas en cause) de l’enseignement sous contrat. Le pouvoir s’inquiète de ce progrès du hors-contrat. Pour lutter, il mise sur ses moyens : le contrôle matériel et le contrôle idéologique. Il ne pouvait pas, dans l’état de faiblesse budgétaire où des décennies de déficit l’ont mis, supprimer l’avantage fiscal aux associations qui président aux fondations d’écoles. Il a donc décidé de se porter sur l’autorisation d’ouverture, ayant déjà, par le biais normatif, (la norme outil de répression ?) tenté d’enrayer le phénomène. Mais là où l’hypocrisie du commissaire en jupon est totale, c’est qu’elle s’inquiète de la montée des écoles… salafistes « contraires aux valeurs de la République ». Le concept de valeur de la dite-ministre n’étant pas défini, on peut y mettre à peu près ce qu’on veut. Et l’on peut s’étonner que le gouvernement montre un si grand empressement à combattre « l’extrémisme musulman » qu’il a laissé s’installer partout sur le territoire de la République en question. 36 établissements privés musulmans, dont quatre sous contrat.

    L’ouverture d’un établissement privé hors-contrat relève du régime déclaratif, demandes déposées auprès du maire, du procureur du préfet et du recteur, il peut y être fait opposition « dans l’intérêt des bonnes mœurs ou de l’hygiène » Parce que, bien entendu, la dite-hygiène et les bonnes mœurs sont reines dans l’Éducation nationale ! Insupportable prétention de l’Etat, disait Taine, à se faire l’éducateur de la nation, une imposture ! Voila maintenant que quatre inspecteurs généraux sont diligentés pour travailler sur le hors-contrat : « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect de valeurs de la République ». Mais qu’on nous dise, enfin, ce que sont ces valeurs qui, en l’espèce, deviennent des instruments de contrôle de type totalitaire, ce que l’on savait un peu déjà.

    Dans les chiffres les établissements hors-contrats catholique (ou israélites) sont d’un nombre à peu près comparable aux établissements musulmans, et s’il ne faut pas sous estimer le risque, on ne saurait accepter, de l’État, la restriction des libertés… Surtout lorsqu’il doit balayer devant sa porte concernant ses propres performances dans le système monopolistique démontrant qu’il faut en finir avec ce cancre-là !  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le mammouth est un cancre… et un cancre jaloux !

    On savait l’Éducation nationale une machine aux piètres performances scolaires, mais voilà qu’au pays de l’égalité proclamée, les inégalités scolaires progressent à grands pas. Et, pendant ce temps, le commissaire Vallaud-Belkacem entend bien mettre au pas l’enseignement hors contrat. « Nous avons échoué, continuons, mais surtout empêchons ceux qui pourraient réussir d’exister ! » Une logique typiquement soviétoïde.

    Le niveau : de Pisa en Pisa

    Tous les trois ans, le programme PISA évalue les élèves de 15 ans (un échantillon de plus de 500 000 élèves a été testé) dans le monde. Sur 65 pays comparables, la France a encore reculé : elle figure au 25e rang de la dernière enquête (2013). Dans ce classement, l’Asie domine en sciences. Pour la compréhension écrite, Shangaï, Hong-Kong et Singapour se disputent les premières places. Parmi les pays en tête, les Pays-Bas, la Suisse, mais aussi la Pologne, le Mexique et Israël sont aussi assez bien placés. Dans les critères de performance, on aura noté que la taille des classes importe peu (cf. la revendication des syndicats sur le nombre des élèves), les systèmes éducatifs les plus performants mettent l’accent sur la sélection et la formation des enseignants. Ce qui compte aussi, dit le rapport, c’est l’empathie qui se crée entre professeurs et élèves.

    Cela passe par l’autorité, car il ne peut y avoir de bon rapport avant l’exercice de la discipline mais après (note de l’auteur). Le rapport établit aussi que, en France, la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus marquée que dans les pays de l’OCDE. Bref, si l’on appartient à un milieu défavorisé… on connaît la suite. Le pays de l’égalité, valeur affichée tel un oxymore au fronton de nos monuments, est aussi le pays de l’hypocrisie, où politiciens et pédagomanes continuent d’appliquer des méthodes pour lutter contre cette inégalité, méthodes qui se sont révélées justement préjudiciables aux plus défavorisés. Lecture globale, autodictée, pédagogie de la non-contrainte et tout le cortège des élucubrations des pédagomanes des années 70 dont P. Bourdieu fut le gourou.

    Quand l’UNICEF enfonce le clou

    Et voila que ce mois d’avril 2016 vient nous apporter un nouveau dossier à charge contre l’EN. L’Unicef nous apprend que la France est un cancre en matière d’égalité scolaire : 35e sur 37 pays à haut revenu, de quoi faire rougir de honte nos ministres. Que nenni ! Sans doute, se consolent-ils en se disant que nous devançons… la Belgique (36e) et que ceci n’a rien à voir avec Molenbeek, quoique… Plus intéressant encore, le rapport montre que les écarts scolaires ne sont pas proportionnés aux écarts de revenus. En effet, dans les catégories les plus défavorisées, l’écart de revenu entre les enfants les plus pauvres et les enfants moyens est faible, l’impact des politiques de transfert sociaux jouant largement. Autrement dit, la vieille lune marxiste de la pauvreté ne saurait être invoquée en l’occurrence, mais bien encore une fois l’abandon forcé de l’élitisme républicain par la massification éducative.

    Réduire la concurrence faute de pouvoir s’améliorer

    Les progrès du hors-contrat étaient importants depuis quelques années à juste mesure, d’une part, de l’effondrement de l’école publique et, d’autre part, des tentations d’alignement idéologique (ses performances n’étant pas en cause) de l’enseignement sous contrat. Le pouvoir s’inquiète de ce progrès du hors-contrat. Pour lutter, il mise sur ses moyens : le contrôle matériel et le contrôle idéologique. Il ne pouvait pas, dans l’état de faiblesse budgétaire où des décennies de déficit l’ont mis, supprimer l’avantage fiscal aux associations qui président aux fondations d’écoles. Il a donc décidé de se porter sur l’autorisation d’ouverture, ayant déjà, par le biais normatif, (la norme outil de répression ?) tenté d’enrayer le phénomène. Mais là où l’hypocrisie du commissaire en jupon est totale, c’est qu’elle s’inquiète de la montée des écoles… salafistes « contraires aux valeurs de la République ». Le concept de valeur de la dite-ministre n’étant pas défini, on peut y mettre à peu près ce qu’on veut. Et l’on peut s’étonner que le gouvernement montre un si grand empressement à combattre « l’extrémisme musulman » qu’il a laissé s’installer partout sur le territoire de la République en question. 36 établissements privés musulmans, dont quatre sous contrat.

    L’ouverture d’un établissement privé hors-contrat relève du régime déclaratif, demandes déposées auprès du maire, du procureur du préfet et du recteur, il peut y être fait opposition « dans l’intérêt des bonnes mœurs ou de l’hygiène » Parce que, bien entendu, la dite-hygiène et les bonnes mœurs sont reines dans l’Éducation nationale ! Insupportable prétention de l’Etat, disait Taine, à se faire l’éducateur de la nation, une imposture ! Voila maintenant que quatre inspecteurs généraux sont diligentés pour travailler sur le hors-contrat : « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect de valeurs de la République ». Mais qu’on nous dise, enfin, ce que sont ces valeurs qui, en l’espèce, deviennent des instruments de contrôle de type totalitaire, ce que l’on savait un peu déjà.

    Dans les chiffres les établissements hors-contrats catholique (ou israélites) sont d’un nombre à peu près comparable aux établissements musulmans, et s’il ne faut pas sous estimer le risque, on ne saurait accepter, de l’État, la restriction des libertés… Surtout lorsqu’il doit balayer devant sa porte concernant ses propres performances dans le système monopolistique démontrant qu’il faut en finir avec ce cancre-là !  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Je paye, tu payes, ils touchent

    Pour se maintenir au pouvoir, défendre ses intérêts l’oligarchie  socialo-libérale n’hésite pas à  faire peur,  à  évoquer le chaos, les cataclysmes à venir si les peuples avaient l’audace de voter en dehors des clous. Malheur à ceux qui  ne respectent par les  volontés édictées par la Caste des grands prêtres de l’idéologie dominante, les détenteurs de la  VÉRITÉ en marche vers le meilleur des mondes… En douter c’est être suspecté d’abrutissement ou pire encore d’extrémisme, dans tous les cas de figure c’est déjà commencer à désobéir,  à sortir du cercle de la raison et du bon goût. Hier, se faisant le porte-parole de ses amis de la City,  le chancelier de l’Échiquier, George Osborne, n’a pas fait dans la finesse,  a utilisé les ficelles  de la  propagandastaffel la plus épaisse. S’appuyant sur une analyse de 200 pages (que pas un Britannique sur 1000  ne lira)  évaluant sur le long terme les coûts et les bénéfices de l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’UE, M. Osborne en tire la conclusion que la sortie de l’Europe (le Brexit) coûterait  à chaque ménage britannique, « par an et de manière permanente »,  4300 livres (5400 euros, c’est à dire  plus de 35 400 de nos  francs). « Il s’agit d’un fait important auquel tous devraient réfléchir quand ils soupèsent leur vote, et en tant que chancelier de l’Échiquier, il m’apparaît évident que nous sommes plus forts, plus en sécurité et globalement mieux au sein de l’UE » a-t-il ajouté.

    Certes  le Royaume-Uni qui a notamment gardé sa souveraineté monétaire,  est déjà moins inféodé que nous le sommes à l‘Europe Bruxelloise, mais  les propos de George Osborne ont été  vivement contestés. Paul Johnson, directeur du centre de recherche de l’Institut d’études fiscales, a affirmé  que « si nous dirigeons bien le pays (la Grande-Bretagne, NDLR), il est possible que sur le long terme nous soyons en meilleure position qu’aujourd’hui« . Ministre à l’Energie, Andrea Leadsom n’a pas été convaincue elle aussi par l’honnêteté de cette étude gouvernementale:  « Le Trésor doit nous dire quels seront les impacts d’un maintien dans l’UE, notamment l’usage de nos services publics, les coûts d’une plus grande immigration. » Ancien responsable des Finances de Margaret Thatcher, Nigel Lawson  a été encore plus direct. Il a quasiment repris  les propos d’un Nigel Farrage (UKIP) ou d’un Nick Griffin (BNP)  pour  qualifier  l’analyse de M. Osborne  de « morceau de propagande alarmiste » basé sur « des conjectures ».

    Propagandiste alarmé, lui, Jean-Christophe Cambadélis défend tout  comme les banquiers de la City  cette Europe hors-sol, désincarnée, liberticide, mais il a d’autres soucis plus immédiats. Il   s’applique ainsi à sauver les meubles de l’église socialiste qui perd ses fidèles élection après élection,  dont le clergé ne croit plus en Hollande,  est empêtré dans  ses haines internes,   traversé, divisé par des courants plus ou moins schismatiques.

    Interrogé hier sur LCI  au sujet de  la présidentielle de 2017, le premier secrétaire du PS a affirmé que  « si la gauche ne se reprend pas en main, elle va être pulvérisée et marginalisée pour 20 ans », « si la gauche ne se réunit pas, ce n’est même pas la peine d’aller » vers la présidentielle. Il a estimé que  seul François Hollande est capable de réaliser une telle union.   Jean-Christophe Cambadélis veut croire  qu’ « il n’y a pas de désir de droite non plus » de la part des électeurs.  Il  est vrai qu’il est difficile d’imaginer que l’on puisse voter avec enthousiasme  pour  des symboles de la trahison et de  l’échec politiques  que sont  un Nicolas Sarkozy et un  Alain Juppé,  M. Cambadélis qualifiant  lui aussi ce dernier  de « candidat de l’oligarchie »…ce que l’euro-atlantiste  Hollande ne serait donc pas (plus)?

    Pour autant,  le rejet du hollandisme atteint une telle intensité,  malgré le terrorisme, une situation internationale troublée, les attaques contre la France, toutes choses  qui créent en général  un réflexe légitimiste qui profite au pouvoir  en place,  que la messe semble dite.

    Français qui s’exaspèrent aussi, a fortiori en période de crise, sur les rapports qui se succèdent sur les gabegies et les avantages  délirants dont bénéficient nos élites républicaines.   Le député PS René Dosière, spécialiste de ce type d’action  (très rarement suivie d’effet),  a déposé ces derniers jours auprès de son  groupe  une proposition de résolution pour « clarifier, préciser et limiter les avantages consentis par la Nation envers ses anciens présidents. »

    Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy  coûtent ainsi aux contribuables environ  9,6 millions d’euros par an. Soit, dans le détail, les dépenses occasionnées  par la mise à disposition des deux policiers affectés à chacun  pour leur protection rapprochée (ce qui est somme toute logique dans le climat de menace actuel) mais aussi pour leurs appartements de  fonction meublé respectifs et leurs deux domestiques, leurs deux chauffeurs avec voiture de fonction  et  leurs sept collaborateurs permanents.  Un coût de  3,9 millions par an pour VGE, de 3,3 millions pour M.  Sarkozy, de  2,4 millions  pour M Chirac.  Est-ce bien indispensable?

    Dans le même registre,   Bruno Gollnisch  dénonce depuis son mandat de député à l’assemblée nationale en 1986-1988,  les privilèges  mirobolants,  scandaleux,  les gaspillages écœurants,   les fromages républicains indécents dont profitent  députés,  sénateurs, élus du Système des différentes collectivités avec l’argent des Français.  L’Association pour une démocratie directe (APDD), vient d’interpeller aujourd’hui  les pouvoirs publics  sur le « versement des suppléments illégaux aux hauts parlementaires »; à savoir,  entre autres,  le président de l‘Assemblée nationale (le socialiste Claude Bartolone),  du Sénat (le républicain Gérard Larcher), les vice-présidents des deux assemblées, certains questeurs et  présidents de commissions…

     Hervé Lebreton, président de l’APDD, invité de france tv info, a été formel :  « Rien ne permet de justifier à l’Assemblée nationale et au Sénat ces surplus d’indemnités. » « Il y a une loi encadrant les indemnités des élus, elle est justement faite pour que les parlementaires n’aient pas cette tentation de s’augmenter. Elle doit être respectée. »

    Ce n’est pas le cas.  A titre d’exemple, MM. Bartolone et  Larcher, bénéficieraient de 7 057,55 euros par mois d’indemnités supplémentaires,  des questeurs de l’Assemblée nationale comme  le député sarkozyste Philippe Briand, ses collègues socialistes Marie-Françoise Clergeau et  Bernard Roman d’un complément de 4 927,50 euros par mois.  Au total, l’APDD affirme  que l’Assemblée nationale verse 563 694,48 euros d’indemnités « en surplus ». Des avantages semblables qui se retrouvent, peu ou prou dans les mêmes volumes,  au Sénat pour les  trois questeurs, les huit vice-présidents, les six présidents de commission,  les sept présidents de groupe politique…

    Certes, certains répliqueront que les » faveurs » octroyées  ici ou là ne sont que « goutte d’eau »  par rapport  aux « grandes rivières » des gaspillages publics, du  clientélisme des potentats régionaux, de la fraude fiscale et sociale, de l’insécurité, des dizaines de milliards d’euros que coûtent  à la France et aux Français  chaque année, la poursuite de  l’immigration dite légale. Mais la politique se nourrit aussi de symbole :  comment  un électeur peut-il accorder  sa confiance à un Système dont les membres se gobergent, gaspillent, s’octroient des avantages, tout en demandant dans le même temps  aux Français de se serrer la ceinture, de  payer, encore payer, toujours payer  au nom de la « solidarité » et du   « vivre ensemble » ? Comment s’étonner après cela de la montée continue de l’abstention?

    Le sens des réalités, du ressenti populaire, a déserté depuis longtemps les allées du pouvoir. Autre « goutte d'eau », autre scandale, il a été révélé que l’ex patron de la CGT, Thierry Lepaon toujours payé par la centrale « tant qu’il n’a pas trouvé d’emploi », poussé à la démission suite aux révélations sur ses goûts bourgeois, les sommes faramineuses dépensées pour des travaux dans son bureau et appartement de fonction, devrait être recasé. Il est pressenti pour prendre  la tête d’une « agence gouvernementale pour la langue française » (sic). Aux frais de la princesse… et pour services rendus dans  la lutte contre le Front National ?

    http://gollnisch.com/2016/04/19/paye-payes-touchent/

  • Juppé défend Goldman Sachs d’avoir trafiqué les comptes de la Grèce

    Pourtant, en vrac :

    Quand Goldman Sachs aidait la Grèce à tricher pour 600 millions d’euros

    Goldman Sachs avait échangé de la dette grecque à un taux fictif en 2001, permettant à Athènes de maquiller ses comptes publics. Aujourd’hui le pays fortement endetté doit 600 millions d’euros à la banque américaine.

    Le gouvernement grec pourrait poursuivre Goldman Sachs

    Athènes étudierait la possibilité de poursuivre la banque pour avoir aidé la Grèce à maquiller ses comptes afin de cacher sa dette à ses partenaires européens.

    https://susauxbanques.wordpress.com/2015/07/24/juppe-defend-goldman-sachs-davoir-trafique-les-comptes-de-la-grece/

  • Qui sont donc ces casseurs qui saccagent Paris ?

    Quand on y regarde de près, on s’aperçoit que les politiques et les médias appliquent aux casseurs la même rhétorique qu’aux terroristes. À savoir que les quelque 200 ou 300 furieux (ça fait du monde !) qui s’échappent maintenant régulièrement de la place de la République pour « monter sur l’Élysée » ou simplement saccager systématiquement les commerces, briser les vitrines et le mobilier urbain sur leur passage n’ont pas plus à voir avec les Nuit debout et les « zétudiants » que les islamistes kamikazes n’ont à voir avec l’islam.
    Voilà un tropisme bien français : le « padamalgam ». Il y aurait ainsi des gauchistes comme il y a des islamistes, des gens qui n’ont rien à voir avec ce dont ils semblent pourtant se réclamer, ce qui évite semble-t-il de se poser des questions non seulement sur le pourquoi et le comment, mais surtout sur le qui.

    En effet, qui sont-ils, ces casseurs, d’où viennent-ils, qui les cornaque ? Sont-ce des « zadistes » et autres punks à chien rapatriés de Notre-Dame-des-Landes dans des bus affrétés par Benoît Hamon et Martine Aubry ? Les troupes de Mélenchon, les séides de Poutou, de Besancenot ou du clone d’Arlette Laguiller, « l’économiste » (sic) Nathalie Arthaud ?

    Je ne suis pas flic, juste curieuse. J’arpente la ville à pied, je la regarde et suis bien obligée de constater que, depuis des années, on aperçoit dans tous les quartiers des rues entières où les commerces sont pris en enfilade et les vitrines explosées (sans doute à la boule de pétanque). Il y a les commerçants qui réparent et ceux qui ne le peuvent pas, mettent du scotch, des cartons… Les compagnies d’assurance doivent se faire tirer l’oreille. C’est un phénomène qui va croissant.

    Dans le quartier populaire de Belleville, on trouvait ces derniers mois des affiches placardées réclamant « un logement gratuit pour tous », « un revenu pour tous », « la santé gratuite pour tous ». Ne manquait que la revendication du soleil tous les matins.

    Avec le contexte politique actuel, les choses sont dites plus clairement. Voilà les dernières affiches :

    « Ton Code du travail vaut bien une grève générale »
    et celle-ci, mieux encore :
    « La loi Travail on s’en fout
    On veut plus travailler du tout
    Mort au dialogue, Vive le sabotage »

    Certes, on imagine que les allumés qui pondent ce genre de slogan n’ont pas dû travailler beaucoup dans leur vie. Certes, on peut aussi prendre cela pour de la poésie, à condition qu’ils ne passent pas à l’action. Mais force est de constater qu’on ne cherche pas à les identifier et encore moins à les arrêter.

    Pourquoi ? Parce qu’au fond ils représentent un courant de pensée bien ancré dans les gènes de la classe au pouvoir : tout ce qui va contre l’argent est du côté du bien. Quitte à confondre TPME et entreprises du CAC 40, patrons à parachutes dorés et commerçants de quartier, propriétaire d’un 35 m2 avec rentier…

    Marie Delarue Boulevard Voltaire 

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuypZluZlEleUAUURz.shtml

  • Nuit Debout : Pour Marion Maréchal-Le Pen, un mouvement de jeunes qui fument des pétards

    Marion Maréchal-Le Pen était l’invitée du “Grand Jury”, le dimanche 17 avril, pour répondre aux questions d’Elizabeth Martichoux, Christophe Jakubyszyn et Guillaume Roquette.

    La députée du Vaucluse en a profité pour rappeler que François Hollande avait sérieusement abaissé la fonction présidentielle :

    On a assisté a un abaissement terrifiant de la fonction présidentielle, selon la députée du Vaucluse. Il se fait couper la parole, il rame, il essaye de placer coûte que coûte ses petits éléments de langage, il ment. Il nous explique que la France va mieux, c’est en total décalage avec ce que vivent les Français.

    Par ailleurs, pour Marion Maréchal-Le Pen, le mouvement “Nuit Debout” ne représente “rien ni personne” :

    Je vois surtout une poignée de professionnels de la politique, beaucoup de militants associatifs, syndicalistes… Ce sont des jeunes lycéens, étudiants, qui fument des pétards, qui cassent à l’occasion quand ça leur fait plaisir. Ils sont déjà en train de penser à leur allocations chômage, alors qu’ils n’ont pas encore travaillé. C’est soi-disant démocratique alors qu’on crache sur Alain Finkielkraut.


    http://fr.novopress.info/

     

  • Pour l’entourage du président Bouteflika, la situation est devenue intenable.

    Suite au scandale et à l'incident presque diplomatique provoqué par Manuel Valls qui a diffusé une photo du président algérien Bouteflika visiblement très malade, Bernard Lugan communique sur son blog :

    "La visite que le Premier ministre français, M. Manuel Valls, vient d’effectuer à Alger, fut l’occasion de constater ce que les lecteurs de l’Afrique Réelle n’ignoraient pas, à savoir que l’Algérie est « dirigée » par un président moribond. Depuis son accident vasculaire cérébral survenu le 27 avril 2013, Abdelaziz Bouteflika, paralysé, sourd et quasiment muet, n’apparaît plus en public que très rarement, et sur un fauteuil roulant. Ses trois frères, sa sœur -tous quatre conseillers à la présidence-, et leurs affidés, savent qu’ils vont vivre des moments difficiles dans les heures qui suivront son trépas. Il ne doit donc pas mourir tant que les clans qui, dans l’ombre, dirigent l’Algérie, ne seront pas parvenus à un accord permettant une succession contrôlée.

    Acculée, l’équipe au pouvoir a épuré l’armée au profit du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'Etat-major et vice-ministre de la Défense. Est-ce pour autant un gage de survie ?

    Il est permis d'en douter car, lesquels parmi les généraux, notamment chez les nouvellement promus, voudront en effet apparaître liés aux profiteurs du régime quand la rue grondera dans un dramatique contexte économique et social aggravé par l'effondrement du prix des hydrocarbures ? L'Odjak des janissaires pourrait alors être tenté de se refaire une "vertu" à bon compte en donnant au peuple la tête de Saïd Bouteflika et celles de ses proches, avant de placer l'un des siens aux commandes.

    En Algérie, l’agonie présidentielle avec les mensonges et les tractations qui l’entourent, est ressentie comme une humiliation nationale. De plus en plus nombreux sont donc ceux qui demandent l’application de l’article 88 de la Constitution qui permet de constater la vacance du pouvoir. Pour l’entourage du président Bouteflika, la situation est donc devenue intenable.

    Quant à la France, sorte de vaisseau ivre tanguant entre repentance et ethno-masochisme, son président a soutenu l’aberrant quatrième mandat d’un Bouteflika grabataire, espérant ainsi acheter la paix sociale dans les banlieues. Cette mise en dhimmitude mentale ne l’empêchera cependant pas de subir directement les conséquences des évènements majeurs qui risquent de se produire bientôt en Algérie. Peut-être même à court terme."

    Philippe Carhon