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magouille et compagnie - Page 1835

  • Gauche, la farce tranquille

    Coups de communication ratés et séances endogames d’autosatisfaction sont les derniers pétards mouillés que lance la gauche pour tenter de masquer ses échecs et ses renoncements. En panne de projet, en berne de bilan, elle fait néanmoins tout pour s’accrocher au pouvoir.

    Hé ho, la gauche, en marche vers une belle alliance populaire et prête à une nuit debout dans une France qui va mieux ? La gauche n'a tellement rien à dire sur son bilan ou sur son projet qu'elle en est réduite aux artifices de communication pour faire parler d'elle. Et même là, le résultat est pathétique. Le Séguéla de « la force tranquille » a été remplacé par un stagiaire en agence de comm' qui ânonne « hé ho, la gauche » ou pour un énigmatique « BAP », à défaut d'avoir le bac. Il faut dire qu'entre vendre le candidat Mitterrand et fourguer le bilan du président Hollande, le défi n'est pas le même... Avec 16 % des Français pour lui faire encore confiance, celui qui se verrait bien président cinq ans de plus part de loin. Alors le pouvoir multiplie les initiatives pour tenter de rameuter le peuple de gauche.

    Il aurait donc dû se retrouver dans la « Belle Alliance populaire » (BAP) lancée le 13 avril dernier par Jean-Christophe Cambadélis et Julien Dray. En fait de peuple, une poignée d'élus PS ou de partis satellites et d'alibis de la "société civile", se battaient les flancs à tenter de convaincre les journalistes, plus nombreux que les participants, qu'avec la BAP, la gauche réformiste était en marche... comme Macron ? Tant les discours à base de « démarche innovante » que les gadgets distribués fleuraient bon la comm' politique à la papa et l'entre-soi. Pas un mot bien sûr sur le chômage, la dette, l'immigration, le terrorisme, la loi travail...

    En flagrant déni de réalité

    Les sujets qui fâchent, c'est Hollande en personne qui les a abordés lors de sa prestation surréaliste sur France 2 le lendemain. C'est là que le chef de l'Etat a lancé son nouveau mantra, « ça va mieux », qu'il ronronne depuis, dès que

    l'occasion se présente, indifférent à la consternation (colère ou mépris) que suscite ce flagrant déni de réalité. Il remettra ça au théâtre du Rond-Point, le 3 mai, transformant un colloque sur « la gauche et le pouvoir » en meeting électoral. Impudence ou inconscience ? Il a osé (c'est à ça qu'on les reconnaît...) y affirmer : « Le premier devoir d'un responsable est de respecter ses promesses et je suis prêt à cet exercice »...

    Et comme si cela ne suffisait pas, nous avons eu droit à un séminaire de remotivation pour VRP, avec le meeting « Hé ho, la gauche ». Là encore, la consanguinité des apparatchiks le disputait à la méthode Coué, les orateurs, essentiellement des membres du gouvernement essayant de convaincre quelques poignées de militants rameutes là pour faire la claque : tout « va mieux »... En évitant bien sûr de parler de déchéance de nationalité, d'état d'urgence prolongé, de Macron et de son faux nez El Khomri ou d'autres sujets délicats pour les partisans du PS.

    Pourtant, le slogan abondamment raillé de ce meeting n'était pas si mal trouvé. Hé ho, la gauche... où es-tu ? Pas dans le parti : alors que Cambadélis affirme encore qu'il tiendra l'objectif des 500 000 membres au PS en 2017, le nombre d'adhésions ne cesse de chuter pour plafonner à 100 000 selon le parti et 60 à 80 000 selon les estimations indépendantes, un chiffre proche des 50 000 membres du FN et loin des 238 000 encartés LR.

    La gauche alternative n'est pas une alternative

    Hé ho... Où sont les idées ou les réformes de gauche ? Le mariage « pour tous » et le laxisme judiciaire de Taubira ont servi de marqueurs de gauche : le libertarisme se porte bien, merci. Le matraquage fiscal des classes moyennes et supérieures, l'empilement de lois incohérentes qui corsètent les entreprises sous prétexte de lutter contre le chômage ou les emplois aidés qui creusent les déficits au même motif, tout cela est bel et bien de gauche, mais cela ne fait pas vibrer les foules, d'autant que la fameuse courbe refuse de plier, encore moins de s'inverser.

    Mais l'inflation de mesures liberticides sous prétexte d'antiterrorisme, l'état d'urgence permanent, ça ne sonne pas tellement de gauche. L'atlantisme à tout crin et la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, non plus. Les mesures sociales dictées par Bruxelles et passées en force à coups de 49-3, comme les lois Macron et El Khomri, fleurent bon le libéralisme. Les syndicats, les députés PS « frondeurs », le Front de gauche et autres groupes gauchistes noctambules parisiens ne s'y trompent d'ailleurs pas.

    Hé ho, alors c'est eux, la gauche 7 Entre les frondeurs qui frondent, mais qui plient à chaque fois (ils n'ont finalement pas déposé de motion de censure après l'affront du 49-3 « El Khomri »), le Front dé Gauche, ultime faux-nez du PCF et de ses compagnons de route, les syndicats qui ne défendent que les privilèges de leurs membres, oui, c'est un peu tout ce qui reste « de gauche » à gauche.

    Parce que le PS et ses satellites qui ont adopté l'idéologie libérale, libertaire et antinationale ne se soucient plus depuis longtemps de défendre ni le peuple, remplacé dans leur cœur par l'immigré, ni leur pays, sacrifié sans remords sur l'autel de Bruxelles. Quant aux noceurs gauchistes de Nuit Debout, ils n'ont de gauche que le goût du verbiage idéologique, de l'entre-soi... et la complaisance des médias. Un peu court pour construire une alternative.

    Richard Dalleau monde&vie 20 mai 2016

  • Heureusement, il y a l’état d’urgence?

    Le site atlantico, a mis en ligne un article intitulé « Ce bon coup de mou de l’électorat FN que viennent de confirmer les législatives partielles. » Vraiment ? Pourtant si l’on ne se contente pas de lire le titre de cet entretien avec le politologue Jérôme Fourquet, directeur du Département opinion publique à l’IFOP, la réalité apparaît toute autre. M. Fourquet la confesse après quelques circonvolutions. Certes il feint de découvrir une  réalité bien établie,  à savoir que le FN  est lui aussi pénalisé dans les urnes par une abstention qui sévit particulièrement  au sein des catégories populaires. Quant aux élections législatives partielles de ce dimanche 22 mai, censées illustrer le coup de mou en question, en  Loire-Atlantique, à Nice et Strasbourg, il est finalement indiqué qu’elles se sont déroulées  respectivement dans des fiefs de Jean-Marc Ayrault,  de Christian Estrosi  et dans le centre de la capitale alsacienne. Or il en va de la sociologie électorale de Strasbourg  comme des autres  grandes  villes,  elle est structurellement défavorable au FN. Rappelons qu’à l’époque ou les classes moyennes et populaires françaises vivaient encore dans la capitale alsacienne, le FN y obtenait, dans les années 90, des scores de 20%…

    Le Républicain Xavier Bertrand, président du Conseil régional des Hauts-de-France,  s’est lui aussi  appliqué  à dénigrer le FN, à l’aune des grèves qui paralysent notre pays  et des violences  d’extrême gauche. L’opposition nationale disait-il au micro de Jean-Pierre Elkabbach,  se rendrait coupable  de ne pas dénoncer la « chienlit » (le terme est actuellement à la mode chez les députés de droite recyclant le vocabulaire gaulliste, comme l’extrême gauche se réapproprie la sémantique soixante-huitarde). Est-ce pour faire oublier qu’il a été élu face à Marine grâce aux voix socialo-communistes ?  « Il y a un parti qui est aux abonnés absents », affirme ainsi M. Bertrand, « et c’est proprement scandaleux  le Front National (…) qui normalement est le garant de l’autorité et de l’ordre (…). Cette chienlit profite aux intérêts de Madame Le Pen », dont l’intérêt n’est pas « l’intérêt national mais qu’il y ait le plus de problèmes possible (…).  « Elle ne veut pas leur (les cégétistes qui votent FN, NDLR)  faire de peine » (sic).

    Le FN dénonce bien évidemment, comme il l’a de nouveau fait hier, les « violences quotidiennes et intolérables contre les forces de l’ordre », les « blocages et grèves à répétition qui menacent à présent de paralyser le pays, l’exacerbation des tensions dans tous les domaines (…) L’action du gouvernement va contre la volonté générale : il laisse par laxisme des casseurs d’extrême gauche faire leur loi dans nos villes, il fait passer en force pour obéir à l’Union Européenne des textes comme la Loi El Khomri malgré l’opposition des Français et le caractère nuisible de cette loi (…). Par laxisme et faiblesse vis à vis des violences, par soumission à l’Union européenne, le gouvernement est donc seul responsable de cette situation multiconflictuelle. Au cœur du problème, un sérieux déni de démocratie : le gouvernement agit contre le peuple et l’intérêt général, il ne l’écoute plus. »

    Enfin, pour répondre aux affirmations de M. Bertrand sur les accointances  présumées entre le FN et une CGT dont la direction appelle  systématiquement à faire barrage au FN à toutes les élections, il y a certes des sympathisants de la CGT qui votent FN, mais ils sont plutôt moins nombreux que les ouvriers et salariés sans attaches syndicales. Le journal L’Humanité avait ainsi  publié un sondage Ifopréalisé le jour même des élections européennes le 25 mai 2014, indiquant que 22 % des sympathisants (et non des adhérents, la nuance est importante) de la CGT et 33% de ceux  de Force Ouvrière  avaient voté Front National. Un autre enquête Ifop, toujours publiée par L’Humanité, cette fois fin décembre 2015, enregistrait le fait qu’au premier tour des élections régionales 29 % des salariés se déclarant proches (mais pas adhérents) d’un syndicat avaient voté Front National (contre 32 % pour l’ensemble des salariés). Parmi eux respectivement 26%, 27% et 33% de « salariés se déclarant proches » de la CFDT, de la CGT, de FO.

    Ajoutons que si le programme du FN de défense des libertés économiques mais aussi de justice sociale et de solidarité nationale est vomi par les apparatchiks  cégéto-communistes, Bruno Gollnisch dénonce pour sa part la  politique  de sabotage de l’économie française, les lubies collectivistes, immigrationnistes qui furent, qui sont  une constante chez les dirigeants de cette centrale syndicale. Avec quelles conséquences ?  Évoquant le blocage par la CGT des  raffineries (en attendant celui de centrales nucléaires?) l’expert en économie d’Europe 1, Axel de Tarlé,  s’arrêtait hier sur les menaces du  PDG de Total, Patrick Pouyané,  « de ne plus investir dans ses cinq raffineries françaises suite aux blocages de celles-ci. »

    « Total a perdu jusqu’à 500 millions d’euros en 2013 avec ses cinq raffineries parce que l’on consomme de moins moins de carburant. Il y a trop de raffineries. D’ailleurs, il y en avait 12, il n’y en a plus que huit aujourd’hui. Sauf que Total qui gagne des milliards a décidé de maintenir ses raffineries sous la pression politique et de l’opinion publique et donc, pour réduire les pertes, Total a décidé d’investir deux milliards sur cinq ans pour les moderniser. En l’occurrence, 200 millions dans la raffinerie de la Mède dans les Bouches du Rhône ou encore 500 millions à Donges, enLoire Atlantique. L’objectif est de faire en sorte que le raffinage ne perde plus d’argent et soit une activité durablement rentable. Suite à ces mouvements, le PDG de Total a lancé hier nous allons regarder, notamment à Donges, si nous devons effectivement investir 500 millions (…). Une semaine de grèves dans les cinq raffineries Total coûte entre 40 et 45 millions d’euros. 40 millions de pertes dans une activité comme le raffinage qui est à peine rentable. »

    Jean Rouxel l’écrivait dans Les Quatre vérités hebdo, « François Hollande a été élu principalement par anti-sarkozysme, mais aussi en faisant rêver aux lendemains qui chantent, en niant jusqu’à l’existence de la crise. Son discours du Bourget était un sommet d’irresponsabilité qui ne pouvait que faire rêver ses électeurs à une revanche sociale, déjà parfaitement illusoire en 1981, mais aujourd’hui absurde et insensée. On ne peut pas à la fois flatter démagogiquement les extrémistes et prétendre mener une politique réaliste. Or, François Hol­lande a été élu grâce aux agents électoraux  des syndicats  révolutionnaires . Il est normal que ces derniers attendent leur récompense. J’entendais récemment M. Valls menacer la CGT de ne plus être représentative. C’est se moquer du monde. La CGT n’est déjà absolument pas représentative. Moins de 5 % des salariés du privé sont syndiqués. Sans l’inepte  présomption irréfragable de représentativité  que la loi reconnaît à la CGT (d’abord pour son prétendu comportement patriotique pendant la guerre  – alors même qu’elle a saboté l’effort de guerre ! –, puis pour son adhésion aux  valeurs républicaines ), tout le monde se moquerait de l’avis de M. Martinez (patron de la CGT, NDLR)… »

    « Hollande a beau être un orfèvre de la motion de synthèse, réunissant les idées les plus contradictoires, il n’est pas possible d’être à la fois un démagogue flattant l’extrême gauche et un homme d’État réaliste et courageux. Et ne pas choisir est, déjà, une façon de choisir – et même la pire façon de choisir. » Très juste. Les plus extrémistes, eux  (et ils  ne frayent pas forcément dans les rangs de la CGT), ont clairement choisi le chaos.  Le Monde rapportait   le 20 mai les propos  d’un « éternel étudiant » (sic), chef de file à la faculté de Rennes II  de la contestation contre la loi El Khomri,  le militant  d’extrême gauche  Hugo Melchior : « Pour rendre la situation intenable, il faut être prêt à créer un climat de tension maximale avec l’Etat en articulant des manifestations de masse avec une certaine radicalité comme le sabotage économique et la confrontation avec les forces de l’ordre. »  Heureusement, il y a l’état d’urgence?

    http://gollnisch.com/2016/05/25/heureusement-y-a-letat-durgence/

  • Afrique du Sud : les Africains racistes de l'ANC volent les terres des Afrikaners

    C’est un article redondant de mensonges et d'affabulations que vient de faire paraître sous un titre sibyllin, « Des Sud-Africains déposent dans un bus des réclamations pour récupérer des terres volées sous l'apartheid », un certain Matthew Ponsonford sur le site qu'il dirige de la Thompson Reuters Foundation. Et qui n'est qu'une réécriture, marxiste et fantasmée, de l'Histoire sud-africaine vue par les chantres de la société arc-en-ciel et de l'imposture multiraciale.

    Le bus mis à part, tout est faux dans cette formule. Fallacieux et incohérent.

    L'auteur nous explique donc que six bus « bourrés d'électronique » parcourent les campagnes sud-africaines afin d'inciter le plus grand nombre possible de Noirs "dépossédés" par l'Acte sur les Terres Indigènes du 19 juin... 1913 à faire enregistrer leurs réclamations.

    Des l'arrivée de Mandela en 1994 le Bill de Restitution des Droits sur les Terres fut la première mesure prise par les nouveaux venus. Bien qu'un délai de trois ans fut accordé, peu de personnes se firent enregistrées. Et pour cause. Aussi le 30 juin 2014 une seconde loi ouvrait à nouveau les droits jusqu'en 2019. C'est ce processus qui est en cours.

    À ce jour la caravane a achevé son travail dans les régions peu peuplées du Nord-Est de la province du Limpopo et celles désertiques du Cap septentrional. Ce détail, qui a échappé à l'auteur du texte, a son importance.

    La région du Limpopo oriental, dans l’extrême nord, fut occupée au milieu du XIXe siècle par des voortrekkers bœrs, paysans blancs venus du sud. Or, à la suite de gigantesques massacres, connus sous le nom de Difiqane, opposant Zulus, Sothos et Matabeles, beaucoup étant réduits d'ailleurs en esclavage, ces territoires avaient été dépeuplés et les précédents habitants, originaires d'Afrique centrale, accentuèrent une lente migration vers le sud et le sud ouest entamée au XIV siècle. Laquelle n'est pas achevée, ces Bantous continuant à s'installer dans le sud de la province du Cap et en exigeant imperturbablement la "récupération" des terres.

    En même temps les Bœrs arrivaient du Sud dans les régions limitrophes de L'actuel Botswana. Ils ne s'installèrent nulle part sans accord ou dédommagement préalable des tribus voisines. Si parfois la coexistence a été rude il faut en chercher la cause entre éleveurs qui supportent mal les troupeaux en divagation quand il ne s'agit pas des leurs. Un phénomène que l'on retrouve dans tous les pays du monde et sous toutes Les latitudes. Aussi est-il scandaleux de réclamer des terres qui n'appartenaient pas à vos ancêtres. Pour l'unique raison que vous êtes Noir et que les propriétaires sont Blancs. Le Cap Septentrional est tout aussi intéressant. C'est un découpage administratif effectué par les communistes de l'ANC depuis qu'ils ont pris le pouvoir afin de réduire l’influence de l'immense province du Cap dans laquelle les Bantous et partant l'ANC étaient beaucoup moins hégémoniques qu'ailleurs. Pour la simple raison qu'historiquement ils y étaient dans la plus grande partie arrivés les derniers. Dans le nord de la province ils précédèrent les Blancs mais furent très mal reçus par les populations San et Boshiman, authentiques indigènes de l'Afrique Australe et qui ne sont pas négroïdes. Ces populations, en grande partie métissées avec les Blancs - d'où l'influente communauté métisse - ont pour langue usuelle l'afrikaans (68 % des habitants de la Province du Cap septentrional) et pour la plupart portent des patronymes afrikaners. Deux siècles de colonisation par les Noirs descendus du nord et de nombreux massacres ont provoqué dans ce qui était la Province du Cap des animosités encore sensibles aujourd'hui, San, Khoisan et Boshiman se considérant comme colonisés par les Bantous et exploités par l’ANC.

    Pour les Afrikaners les Bantous sont des immigrés

    La revendication territoriale par des descendants des immigrés bantous, aussi bien dans le nord de la province du Cap qu'en Namibie, est malhonnête. Si des colons allemands et afrikaners ont spolié des terres dans cette région ce ne fut pas aux Hereros dont les ancêtres sont venus par l'Angola mais aux populations boshiman que ceux-ci avaient dépossédées. Dans le Sud Ouest Africain/Namibie, ces Hereros qui en 1905 étaient 15 000, sont aujourd'hui autour de 250 000. Originaires de l'Afrique de l'Est d'où ils émigrèrent au cours des 17e et 18e siècles au moment où les Afrikaners remontaient du Sud, ils s'installèrent sur les territoires des Namas. Qui sont des Boshiman et quelque 200 000 à cheval sur le Botswana, l'Afrique du Sud et la Namibie. Ce sont eux les premiers habitants. Pas les Hereros, ni les Ovambos, venus du Zambèze et qui commencèrent à se déplacer vers le sud ouest à la fin du 14e siècle. Les Ovambos qui représentent la moitié de la population namibienne sont environ 1,5 million dans l'ensemble de la région et se comportent de façon hégémonique. Quand ils n'ont d'autre titre aux terres dont ils exigent « la restitution » que l'affirmation raciste de l'appartenance de l'Afrique du Sud aux Noirs.

    On pourrait aussi évoquer l'histoire des Khozas, ne serait-ce que parce que Mandela en était. Entre 1700 et 1770, à la suite d'une guerre de succession, ils s'installent dans ce qui va devenir le Transkei et le Ciskei, sur les berges de la Great Fish River et de la Kei River. C'est là, en 1770, à 753 kilomètres à l'est du Cap, qu'ils rencontrent les premiers Blancs déjà installés dans cette région limitrophe de la province du Cap. Ceux-ci avaient atteint la rivière Bree en 1724 (114 km du Cap) et la Gamtoos en 1765 (700 km du Cap). Les premiers habitants ici aussi sont des Hottentots.

    En fait ni les Khozas ni les Blancs ne peuvent prétendre s'être installés les premiers sur ces marches frontalières. Les voortrekkers faisaient paître leurs troupeaux en-deçà de la Bushmans River (872 km à l'est du Cap) dès 1878 alors que les Bantous menaient les leurs sur les berges nord de la Great Fish River dès 1880. Entre les deux rivières se trouve, le Suurveld , sorte de zone franche dans laquelle les uns et les autres conduisaient leurs troupeaux. Le gouverneur van Plattenberg, visitant la région en 1878, négocia avec les principaux chefs de tribus un pacte faisant de la Great Fish River la frontière avec les districts de Swellendam et de Stellenbosch, territoires de la Compagnie des Indes et de la Bushman's River la frontière avec la Province du Cap. Tel fut le traité sur lequel devrait s'appuyer L'actuelle spoliation des Blancs. Sauf qu'au fil des ans ni les uns ni les autres ne le respectèrent. D'autant pLus que dans le sillage des pionniers avançaient les missionnaires protestants, notamment les Wesleyens, aussi anti-Blancs que le sont les antiracistes actuels. Ils incitaient les Bantous à s'installer dans les territoires assignés aux Voortrekkers dénonçant systématiquement ces derniers. La plupart des contestations actuelles dans cette partie du pays sont nées de cette situation.

    Cette réalité historique montre que dans une très grande partie de l'Afrique du Sud la "récupération" des terres blanches par des Bantous n'est qu'une usurpation pure et simple, ces derniers n'ayant jamais été dans le passé propriétaires de ces terres. Plus grave encore, la revendication de L'Afrique du Sud en sa totalité par des Africains, fussent-ils marxistes, n'est qu'une imposture raciste. Les véritables premiers occupants de ces territoires étant les Hottentots victimes d'un génocide par métissage. Enfin les Afrikaners, authentiques indigènes de l'Afrique du Sud, sont à leur tour victime d'un génocide. Et tout le monde s'en moque. Au point qu'on leur refuse même, où que ce soit, le statut de réfugié politique. Quand on impose par la force aux nations européennes d'accueillir des millions de "migrants" qui, à l'inverse des Afrikaners, n'ont aucune espèce de lien biologique, culturel et historique avec l'Europe.

    Jim Reeves. Rivarol du 19 mai 2016

  • L’Etat a eu deux façons "très différentes" d’aborder les deux mouvements de rue en 2013 et 2016

    Suite à la comparaison effectuée par Eric Brunet sur RMC entre la répression dont a été victime la Manif pour Tous en 2013 et le laxisme du gouvernement vis-à-vis de Nuit Debout et des manifestations actuelles, ce dernier réagit aux accusations des journalistes bobos de Libération et Marianne avec, à l'appui, de nombreux témoignages (policiers, CRS, Madeleine de Jessey, défenseur des droits) :

    "Ces dernières semaines, plusieurs policiers sont intervenus dans mon émission sur RMC pour témoigner de la mansuétude des pouvoirs publics à l’égard du mouvement des anti loi El Khomri. Je partage leur opinion. Je l’ai dit, je l’ai écrit : la réponse du gouvernement aux nombreuses violences de ces derniers mois m’a semblé beaucoup moins immédiate et nette que la repression mise en œuvre en 2013, lors du mouvement de la Manif pour tous. (...) Pour autant, Marianne et Libération ont contesté les chiffres que j’avançais, évoquant des confusions. On pourrait en débattre. En revanche, parler d’intox et de bobard me semble malhonnête.

    Pourquoi ai-je dis que durant les premières semaines du mouvement anti El Khomri, le gouvernement a été très peu répressif ? Parce que le chiffre de 193 gardes à vue seulement en date du 16 avril 2016 est ridiculement faible. Parce que le gouvernement a été beaucoup plus prompt à interpeller des Veilleurs globalement pacifistes, qui n’ont pas détruit de bâtiments publics, et dont la violence ne me semble pas supporter de comparaison avec le mouvement actuel. (...)

    Je le redis, on peut débattre de l’imprécision des chiffres que j’ai repris. Dont acte. Toutefois, il me semble difficile de contester le fait le plus important : l’Etat a eu deux façons "très différentes" d’aborder ces deux mouvements de rue en 2013 et 2016."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/05/letat-a-eu-deux-fa%C3%A7ons-tr%C3%A8s-diff%C3%A9rentes-daborder-les-deux-mouvements-de-rue-en-2013-et-2016-1.html

  • Raffineries bloquées : et ça continue, encore et encore…

    Lundi, en fin de matinée, près de 85 % des départements de France métropolitaine étaient touchés par la pénurie.

    Et ça continue, encore, et encore… chantait Cabrel.

    Après les grèves SNCF, les voitures de flics brûlées, les militaires et les forces de l’ordre caillassés, les blocages de sites et les barrages filtrants par les chauffeurs routiers, voici les grèves dans les raffineries. Sur les huit que compte la France, six sont en grève. Une photographie de la situation lundi, en fin de matinée, indiquait que près de 85 % des départements de France métropolitaine étaient touchés par la pénurie, 800 stations-service étant à sec. Le responsable CGT-Pétrole affirmait, quelques heures plus tôt sur RMC, que rien ne « [bougerait] tant que la loi Travail ne [serait] pas retirée », précisant : « Cela va durer au moins toute cette semaine. »

    Mais attention, on va voir ce qu’on va voir ! « Il n’y aura aucune indulgence de la part du gouvernement », menace Michel Sapin. « Nous maîtrisons la situation. Nous allons continuer à évacuer un certain nombre de sites et notamment les dépôts », affirme Manuel Valls. « Le durcissement du conflit ne nous fait pas peur », renchérit Alain Vidalies.

    Mais bien sûr. On y croit, mes chéris.

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  • Cette République faible et arbitraire...

    La contestation multiforme de la loi Travail n'a pas cessé malgré les concessions faites par MM. Valls et Hollande, et les tensions montent, autant autour des raffineries et des stations d'essence que dans les rues, au risque d'affrontements et de violences qui, à l'approche de la coupe européenne de balle-au-pied, font planer le spectre de désordres plus graves encore. Le plus surprenant, pour l'observateur étranger, est que, dans le même temps, l'état d'urgence en vigueur depuis novembre 2015 vient d'être prolongé pour deux mois, alors même que les forces de l'ordre semblent « dépassées » par les émeutes qui dévastent, à chaque grande manifestation, les centres-villes de l'Ouest et de Paris : pourtant, ces mêmes forces de l'ordre sont reconnues, en Europe et à juste titre, comme les meilleures du continent : en somme, ne faut-il pas rechercher ailleurs le problème ? Drôle d'ambiance, en tout cas ! Fin de règne ou de régime ? Crise de l'autorité ou malaise, voire faiblesse de l’État ?

    Plusieurs réponses possibles, en fait : tout d'abord, nous sommes entrés dans la dernière année du quinquennat de M. Hollande, déjà reparti en campagne électorale présidentielle et à la recherche, sinon de tous ses électeurs perdus, du moins des électeurs de gauche et européistes qui voudront bien lui faire crédit de quelques réformes plus sociétales que sociales, comme la légalisation du mariage homosexuel, et d'un alignement constant sur la ligne « la plus européenne », ayant renoncé à faire preuve d'originalité française sur de nombreux sujets touchant la politique générale de l'Union européenne (les Grecs en savent quelque chose...). Son partenariat inégal avec la chancelière allemande, qui fait de cette dernière la seule autorité reconnue en Europe (reconnue ne signifie pas bienvenue...), a nettement dégradé l'indépendance de la France et sa possibilité d'être écoutée, voire celle de manœuvrer par elle-même. Or, cela plaît aux élites européistes qui, de tout temps, vantent l'idée d'un fédéralisme continental en ayant aussi intégré l'idée que, pour toute fédération il faut un fédérateur, c'est-à-dire une autorité unique naturellement reconnue et seule « légitime » à entraîner (donc à commander) les autres : souvenons-nous des « briandistes » des années 1940 qui se résolurent, sans être nazis, à rallier l'idée hitlérienne de « l'Europe nouvelle », non par extrémisme (ils ne l'étaient pas, mais bien plutôt modérés, « raisonnables et réalistes » dira l'un d'entre eux dans L'Illustration de l'époque, journal on ne peut plus « convenable » avant-guerre et se proclamant tel en temps de guerre tout en collaborant avec l'Allemand), mais juste par européisme revendiqué et pragmatique...

    Ainsi, pour en revenir à la situation présente, c'est plus encore la compétition présidentielle sur fond d'impopularité du président en quête de réélection qu'une simple fin de règne annonciatrice d'un possible (ou illusoire) renouveau politique.

    Mais la tension actuelle autour du projet de loi El Khomry révèle surtout la faiblesse d'un régime, de cette Cinquième qui reste une république, lorsque s'approchent les échéances électorales et que s'aiguisent les longs couteaux des ambitieux qui se veulent tous César quand ils ne sont que Brutus ou Créon...

    Certains en profitent pour vanter les mérites d'unehypothétique Sixième République qui ne serait rien d'autre, à bien les lire, que le retour aux jeux démocratiques illimités et parlementaires de la Troisième et de la Quatrième, et cela au détriment de l'autorité de la magistrature suprême de l’État, voire de l’État lui-même.

    Or, si crise de régime il y a, elle tient dans l'autorité défaillante d'une République qui ne sait plus donner de la légitimité à son « Pays légal » : le processus électoral de la démocratie représentative ne fonde plus qu'une légalité de moins en moins légitime aux yeux des électeurs qui attendent des réponses et des solutions là où les élus, parlementaires ou président, ne leur donnent que des promesses et ne leur imposent que des oukases. Si le recours au 49-3 passe désormais si mal dans l'Opinion publique, c'est qu'il est devenu un mode de gouvernement quand il ne devrait être qu'une exception utilisée avec prudence et fermeté, et non avec brutalité comme c'est le cas aujourd'hui par MM. Valls et Hollande.

    Cette République qui se veut autoritaire quand elle n'est qu'arbitraire (et non arbitrale) doit faire  face à de multiples mécontentements et mouvements de révoltes, dont certains sont fort motivés quand d'autres ne sont que les soubresauts des anciennes forces jadis promptes à défendre une République qui, finalement, n'en a plus besoin. Mais elle ne peut durer, sa faiblesse menaçant de désarmer complètement notre pays face aux défis du monde contemporain. Il nous faut bien, alors, reposer la question première qui est celle du Politique et de son incarnation institutionnelle, de celle qui est nécessaire au maintien et au déploiement de toutes les possibilités de la France dans le monde, pour aujourd'hui comme pour demain.

    Le mot « crise » vient du grec « Krisis » qui signifie la séparation entre un avant et un après : si, désormais, c'est la République qui tient lieu « d'ancien régime », il est temps de rappeler que la Monarchie peut tenir lieu et place de « nouveau régime », non pour sa simple nouveauté mais pour sa capacité à durer, à se renouveler, à s'éterniser dans le sens le plus noble du terme, celui de l'enracinement qui permet à un pays, arbre de familles et de provinces, d'histoires et de visages, d'âmes et d'esprits, de s'élever vers le ciel, florissant et vigoureux...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • L’extension continue du non-droit en France

    Dr Bernard Plouvier

    Nos gouvernants passent leur temps à voyager hors du territoire métropolitain. Étant donnée leur très faible influence sur les événements et la situation économique ou générale du pays, cela ne revêt guère d’importance. Qu’ils fassent du tourisme, tant qu’ils sont encore en fonction. Leur absence n’est remarquée de personne.

    Toutefois, lorsqu’on apprend qu’ils voyagent pour enseigner aux autres peuples à régler leurs différends, pour leur prêcher les vertus supposées de la légalité républicaine, là on rigole un peu, voire beaucoup. Car l’on n’a pas vraiment l’impression que l’ordre et le calme règnent en France, que ce soit en métropole ou dans les DOM-TOM.

    Selon les media officiels, nos brillants chefs se proposent de régler les guerres et guérillas de Libye, de Syrie et d’Iraq que la politique française (Sarkozy puis Hollande faisant semblant de régner) a puissamment contribué à créer ou réactiver. Ils ont même la prétention de proposer leurs bons offices pour régler l’imbroglio israélo-palestinien, inextricable depuis 1947 (avant même l’indépendance d’Israël). En Afrique, ils parlent de lutter efficacement contre l’islam ravageur et l’expression des haines tribales.

    Depuis 2014, la France a connu des émeutes raciales (comme celles de Joué-lès-Tours et de Tours-Nord en 2014) et les attentats islamiques de 2015. On ne compte plus les émeutes raciales aux Antilles ou à Mayotte depuis que François Hollande dirige le pays (ça n’était pas mieux durant la prestation élyséenne de Sarkozy, force est de le reconnaître).

    La nouveauté, ce sont les émeutes gauchistes ou trotskistes perpétrées un peu partout dans les grandes villes, à l’imitation de la capitale, depuis quatre semaines. Les policiers, si forts en gueule, en coups de matraque et en lancers de gaz lacrymogènes, lorsqu’ils s’attaquent à d’honnêtes citoyens protestant contre le mariage des homosexuels ou qu’ils chargent des patriotes désarmés qui tentent de réveiller la Nation aveulie à propos de l’immigration-invasion, ces policiers si réjouis lorsqu’il s’agit de s’attaquer à des automobilistes ayant dépassé la vitesse limite, ces hommes puissants se font minuscules, timides comme des pucelles, lorsqu’ils sont confrontés à des meutes d’immigrés violents (on l’a vu à Calais et ailleurs sur la côte de la Mer du Nord) ou à de jeunes gauchistes munis de barres de fer et de cocktails Molotov.

    Pourtant, c’est devant le voyou dangereux que l’on reconnaît l’agent des forces de l’ordre et non devant d’honorables mères de famille ou des hommes qui ne font qu’hurler leur amour de la Patrie. Nos policiers semblent se comporter comme nos brillants politiciens : ils sont désemparés face à de véritables émeutes. Et, comble de ridicule international, cette chienlit non ou très mal réprimée survient en « état d’urgence »… Hollande, Valls et Cazeneuve ont des excuses à formuler à la Nation pour la ridiculiser en permanence depuis les premières émeutes islamiques de 2014. Les directions de la Police doivent être remplacées : un chef est toujours responsable de la médiocrité générale de ses hommes.

    Sur les blogs israéliens, l’on salue la visite du sieur Valls en étalant les statistiques issues des ministères français de l’Intérieur et de la Ville. Sans même tenir compte des villes et cités classées en 4e catégorie (celle de la petite délinquance quotidienne) – dans ce cas, il faudrait citer la quasi-totalité des villes de France -, on peut relever quelques faits ahurissants.     

    En catégorie 1 – celle des villes et quartiers de ville considérés comme des zones de non-droit permanent (viols en tournantes, trafics divers, rackets, rixes, morts multiples par balle ou coup de poignard) -, on relève 22 villes de la région parisienne en plus des 18e et 19e arrondissements de Paris, auxquels il faut ajouter 46 villes de province et 18 quartiers dépendant de villes réputées plus calmes. Amiens, Angers, Avignon, Brest, Clermont-Ferrand, Dreux, Grenoble, Le Havre, Lille, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Nîmes, Perpignan, Roubaix (et Hem), Rouen, Strasbourg, Toulouse, et l’ensemble de la conurbation lyonnaise sont réputées villes à haut risque, selon les quartiers (par exemple : 18 secteurs de Marseille, l’ensemble de Lille-Sud, la quasi-totalité des quartiers de Roubaix et de sa commune jumelle, Hem, sont réellement dangereux pour un Français de souche européenne).

    En catégorie 2, on classe les quartiers « très difficiles », où la violence de jour est quotidienne (avec au moins une mort violente par semaine) : 32 villes de la région parisienne et le 20earrondissement de Paris, auxquels il faut ajouter 145 cités de province (et 15 secteurs de Marseille).

    En catégorie 3 (les quartiers difficiles, mais où les violences ne sont quotidiennes que de façon nocturne), on note 96 cités de la région parisienne, les 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 17earrondissements parisiens, auxquels il faut ajouter 95 villes de province.

    Dans chaque ville comptabilisée, plusieurs quartiers (ou cités, au sens moderne du terme) sont des zones à haut risque. Au total, on arrive aux alentours de 2 000 quartiers de France métropolitaine où un Blanc n’a absolument pas intérêt à mettre les pieds !

    Tout ceci est permanent et lié à « l’enrichissement de la France » par l’immigration européenne. Si l’on y ajoute l’affligeant spectacle des violences urbaines des « étudiants » et des casseurs des quatre dernières semaines, perpétrées en « état d’urgence », l’on se dit que nos hommes politiques ont, en effet, des leçons à donner ! De même, on pourrait envoyer à l’étranger, comme « conseillers », nos directeurs de polices et nommer à leur place des militaires de choc.

    Car si les prestations du Président et des ministres tournent au ridicule, la Nation française porte encore en elle les moyens de guérir la lèpre sociale qui envahit notre pays. Pourra-t-on attendre 2017 et ses échéances électorales ? Cela devient de moins en moins évident, à mesure que l’ordre disparaît, à mesure que le non-droit s’étend à l’ensemble du pays, à mesure que plus personne n’assume la charge fondamentale de l’État : faire régner l’ordre à l’intérieur des frontières et assurer la protection vis-à-vis de l’étranger.

    Face à la subversion islamique et gauchiste, face à l’incompétence et la corruption matérielle et morale des élus, la Nation a le droit de s’insurger… peut-être en a-t-elle, désormais, le Devoir.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/05/23/l-extension-continue-du-non-droit-en-france-5805402.html

  • Nicolas Sarkozy et Leboncoin… Reconnecter les élus avec le réel !

    Reconnecter les élus avec le réel : c’est aussi cette thématique qui sera au cœur de la présidentielle de 2017.

    Le 20 mai, Nicolas Sarkozy s’est rendu dans les locaux de l’entreprise Leboncoin. C’était en quelque sorte une session de rattrapage. Huit jours auparavant, le 12 mai, il avait déclaré à Lyon, devant un parterre de chefs d’entreprise médusés, ne pas connaître ce site Internet qui compte tout de même 25 millions de visiteurs par mois ! « C’est quoi, Leboncoin ? », avait lâché l’ancien chef d’État. « Bienvenue au site français qui propose déjà 260.000 offres d’emploi, dont 77.000 en Aquitaine », avait perfidement répondu, dans un tweet vengeur, Alain Juppé, son principal compétiteur pour la primaire LR.

    Que les hommes politiques ne connaissent pas tout, qu’ils ne soient pas tous des Pic de la Mirandole est en soi excusable. Car il arrive même aux experts, dans leur domaine, de se tromper. Cependant, il existe tout de même des figures imposées. Leboncoin en fait partie. De même qu’il est indispensable, pour un ministre de la Culture, de connaître ou d’avoir lu, au moins une fois dans sa vie, un ouvrage de Patrick Modiano. Il est, aussi, inacceptable qu’un ministre du Travail ne sache pas combien de fois il est possible de renouveler au maximum un contrat à durée déterminée. Depuis une quarantaine d’années, les exemples sont légion, de ces gouvernants qui sont dans leur tour d’ivoire, totalement déconnectés des réalités. Combien ne connaissent pas le b.a.-ba : le prix d’un ticket de métro, d’une baguette de pain ou ce qu’est une souris d’ordinateur, comme Jacques Chirac en 1996. Certains se plaignent même de ne gagner que 5.000 euros par mois… L’épisode de Nicolas Sarkozy avec Leboncoin est un autre exemple.

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  • En Autriche, les Turcs ne comprennent que le turc mais votent écolo

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