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magouille et compagnie - Page 1838

  • Menaces d'attentat : Civitas n'a pas été contacté par la police

    Extrait de la réaction d'Alain Escada à propos des menaces qui pèseraient sur Civitas (via MPI):

    6a00d83451619c69e201bb08d6c5f0970d-320wi.jpgComment avez-vous appris la nouvelle que Civitas avait figuré parmi une liste de cibles potentielles des terroristes de Bruxelles ?

    J’ai pris connaissance de cette rumeur par l’entremise des médias. Dans un premier temps, il était question d’une « association catholique conservatrice basée à Argenteuil ». Ensuite, le nom de Civitas est apparu explicitement.

    Que vous en a dit la police ?

    Rien. A cette heure, seuls des journalistes m’ont appelé. Je n’ai pas eu le moindre contact avec un quelconque service de police.

    Cela vous inquiète-t-il ? Auriez-vous souhaité une protection policière ? Changez-vous votre emploi du temps ?

    Non, je ne suis pas inquiet. Si la police ne nous a pas contactés, c’est probablement qu’elle estime qu’il n’y a pas de danger (...). Mes saints anges gardiens valent bien quelques gardes du corps. Rassurez-vous, je dors bien. A Dieu seul de décider de mon heure dernière. Mais, pour être clair, je ne pense pas un seul instant être la cible prioritaire d’un mouvement terroriste. Du reste, je m’interroge. N’est-il pas étrange que rien qui symbolise le gouvernement ou les véritables lieux du pouvoir ne figure parmi la liste des cibles potentielles de terroristes djihadistes ?

    Quant au fait que Civitas retienne l’attention de terroristes djihadistes, j’ai plaisanté toute la journée avec les journalistes sur le fait que, jusqu’au Proche-Orient, Civitas serait donc considéré comme le dernier emblème de la Chrétienté. En vérité, pour l’instant je me méfie plus de Bercy qui, sur injonction de la franc-maçonnerie, a infligé à Civitas un redressement fiscal carabiné, que de quelconques terroristes.

    Philippe Carhon

  • Le gouvernement a-t-il organisé l’entrée sur le territoire de deux saoudiens fichés S ?

    L’accusation est d’une particulière gravité, car si elle est avérée, elle serait la démonstration de l’implication directe du gouvernement français dans la menace islamique. L’accusation est portée par le maire de Nice, Christian Estrosi, qui n’hésite pas à affirmer que les autorité ont donné les ordres pour laisser « passer deux personnes fichées S sans aucun contrôle, et en toute impunité, dans un convoi de l’Arabie Saoudite ». En outre, il affirme également que des policiers outrés « s’en émeuvent beaucoup, l’ont fait savoir et en ont subi les conséquences ».

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  • Riposte Laïque victime d’une aberration judiciaire

    Alain-Jean Mairet, citoyen helvétique et directeur de Riposte Laïque Suisse, vient d’être condamné par la 17e Chambre du Tribunal de grande instance de Paris à verser 8000 euros dont 2000 euros de dommages et intérêts à la LICRA. La 17e Chambre s’était estimée compétente pour juger un citoyen suisse, et a donc admis que la LICRA, association française, avait le droit de traîner un résident suisse devant la justice française, arguant que les textes, publiés sur un site suisse, étaient accessibles en France. (Boulevard Voltaire.fr, 6/04/2016)

    Une jurisprudence trop grave pour que Riposte Laïque ne fasse pas appel.

    Ainsi, ils ont osé s’auto-proclamer police du monde ! Se rêvant futur tribunal international de La Haye, version antiracisme à géométrie variable, la 17e Chambre a d’abord jugé recevable la plainte du Parquet, relayant le signalement de la Licra, contre notre directeur de publication suisse.

    Puis, ne reculant devant rien, elle s’est estimée compétente pour juger cette plainte, et condamner Alain à 5.000 euros d’amende, 2.000 euros de dommages et intérêts pour la Licra, et 1000 euros de frais de justice.

    Une journée fructueuse pour l’officine présidée par Jakubowicz, qui a ramassé, le même jour, 5.000 euros de dommages et intérêts, plus 1.500 euros de frais de justice, de la part de Jean-Marie Le Pen. Le fondateur du Front national a en effet écoper de 30.000 euros d’amende (!) pour ne pas avoir fait repentance, devant Bourdin, des propos, par ailleurs peu glorieux, tenus sur le « détail » 30 ans plus tôt. Pour la clique Jakubowicz-Goldman, c’est donc une journée à 9.500 euros sur deux affaires.

    Naturellement, la presse de propagande exulte, et, comme des moutons, tous les journaleux reprennent la dépêche de l’AFP, qui classe Riposte Laïque à l’extrême droite, et nous attribue une « diatribe » violente contre les pauvres musulmans si paisibles… Aucun de ces laquais du pouvoir ne comprend la gravité de ce jugement, et la boite de Pandore qui s’ouvre…

    En effet, le pire n’est pas là. La 17e chambre a justifié la légitimité de la plainte du couple incestueux Parquet-Licra par le fait que le texte du Tunisien Salem Ben Ammar, validé par le Suisse Alain Jean-Mairet, sur un site suisse, était disponible en France, via internet.

    Si on suit cette logique, la France sera-t-elle le seul pays au monde qui s’autorise à poursuivre devant ses tribunaux des ressortissants étrangers, à cause du contenu de leurs sites ? Cela paraît difficile à justifier. Donc, si nos amis suisses sont poursuivis par la France, pourquoi l’Arabie saoudite ou le Qatar se priveraient-ils de ce droit ?

    Et dans ce cas, si la France juge des Suisses au nom des lois françaises, pourquoi, dans le même esprit, les Saoudiens ne condamneraient-ils pas Oskar Freysinger à lui couper une main, ou Mireille Vallette à recevoir cent coups de fouets, pour délit de blasphème à l’encontre du Prophète ?

    Délire ? Faut-il rappeler que récemment, le Qatar s’est permis de déposer plainte contre Florian Philippot, qui avait accusé l’émirat de soutenir les mouvements terroristes. Et n’oublions pas, même s’il n’était pas question de juger l’homme de confiance de Marine Le Pen à Doha, que l’avocat du PS et celui de l’UMP soutenaient cette démarche, et que Christiane Taubira avait demandé la levée de l’immunité parlementaire du député européen !

    Et pourquoi, dans ce contexte, profitant de cette aubaine, tous ceux qui ont envie de se faire du fric, comme nos antiracistes, ne se porteraient-ils pas partie civile ?

    Mais les citoyens français risquent d’être les premières victimes de la folie liberticide de leurs dirigeants. Si nous commençons à traîner devant les tribunaux et à condamner des ressortissants d’autres pays pour délit d’opinion, pourquoi les pays où il y a encore un délit de blasphème ne poursuivraient-ils des Onfray ou les dessinateurs de Charlie Hebdo ?

    C’est donc une énorme boite de Pandore que les juges aux ordres de la 17e chambre, présidée par Fabienne Siredey-Garnier, viennent d’ouvrir. C’est un véritable impérialisme judiciaire que se permet la France, à l’égard de nos amis suisses aujourd’hui, et pourquoi pas, demain, à l’encontre de Geert Wilders, de Frauke Petry (AfD), de Tommy Robinson, de Robert Spencer, de Pamela Geller, des leaders du mouvement Pegida et de tous ceux qui, dans le monde, refusent l’islamisation de leur pays. Un signalement de la Licra, ou d’autres racketteurs, une plainte instruite par le Parquet, les mouchards qui se portent partie civile, et nos amis, quelle que soit leur nationalité, pourraient se retrouver au tribunal et rackettés à la Française, comme notre président suisse…

    Par contre, nous ferons remarquer aux islamo-collabos de la Licra qu’ils n’ont jamais déposé plainte contre le moindre imam saoudien qui diffuse, sur des sites internet disponibles en France, des prêches qualifiant les juifs de singes. Nous ferons remarquer au procureur Solène Gouverneyre, qui a pris les patins de Sabrina Goldman sur cette affaire en déposant plainte contre RL, que le Parquet est également silencieux quand le prêcheur vedette de l’UOIF, Hassan Iquioussen, appelle à mettre douze balles dans la tête des apostats de l’islam.

    La police de la pensée, particulièrement virulente en ce moment, a donc décidé d’amplifier le combat contre les sites qui dérangent, dont Riposte Laïque. A peine un mois après la lourde condamnation de Caroline Alamachère à 9.500 euros d’amende et de dommages et intérêts à une directrice d’école catholique qui n’a pas apprécié que notre contributrice révèle qu’on y apprenant par coeur des versets du coran, une deuxième condamnation, de 8.000 euros, frappe notre directeur de publication suisse. Au total, frais d’avocats compris, cela monte à 20.000 euros. Soit 70 % des dons que vous avez eu la gentillesse de nous faire parvenir, il y a deux mois, quand nous vous avons appelé à l’aide, sentant l’aggravation de la situation.

    Nous n’avons pas fait appel de la condamnation de Caroline pour garder nos forces (et nos économies) sur l’affaire de notre directeur suisse. Notre avocat, Maître Haddad, a immédiatement fait appel de la condamnation d’Alain Jean-Mairet. S’il le faut nous irons jusqu’en cour de Cassation, et même devant la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    Il en va du respect de la souveraineté des peuples et des lois des Etats-Nations, de la défense de la liberté d’expression, et du droit de qualifier un projet de société politico-religieux, l’islam, de barbare, puisqu’il l’est.

    Cette bataille que nous allons mener est celle de la liberté des internautes du monde entier, contre la censure que les élites, sous l’impulsion de la France, veulent imposer à leurs peuples. Nous ferons tout pour ne pas la perdre.

    Paul Le Poulpe, 6/04/2016

    Source : Riposte Laïque.c

    Voir aussi : Répression universelle ou Le syndrome saoudi

    http://www.polemia.com/riposte-laique-victime-dune-aberration-judiciaire/

  • L’élection présidentielle tripatouillée (article paru dans L’Action Française n°2929 du 07 avril 2016)

    Les modalités d’organisation de l’élection présidentielle sont en passe d’être réformées aux dépens des “petits candidats”.

    Les modalités d’organisation de l’élection présidentielle sont en passe d’être réformées aux dépens des “petits candidats”.

    L’Assemblé nationale a une inquiétude : les électeurs. Après quatre années de groupes d’amitié, de pastorale laïque et de farces télévisuelles lors des questions au gouvernement, le retour au peuple est un moment douloureux pour les commis du palais Bourbon. Aussi la chambre s’est-elle affairée en débattant d’une proposition de loi organique de « modernisation de l’élection présidentielle » déposée par Bruno Le Roux et ses collègues.

    Course aux prébendes

    Mille fois étudié, le drame de la séparation de la France en plusieurs camps définitivement antagonistes est aussi le fondement d’une distribution de places, de rentes économiques et de prestiges sociaux. C’est bien cette accaparation que cherche à approfondir le texte. Les petits partis se sont faits l’écho de plusieurs altérations de l’organisation des élections : publicité des signatures permettant de se présenter, passage de l’égalité à l’équité du temps de parole, etc. Mais les discussions législatives contenaient d’autres perles : débats sur les horaires de fermeture des bureaux de vote, odes à la gloire du CSA, refus de l’encadrement des dépenses des candidats aux primaires des différents partis et de leur intégration aux comptes de campagne de l’élection présidentielle. [....]

    Charles du Geai

    Si vous voulez lire la suite, achetez le dernier numéro de l’Action Française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-election-presidentielle

  • Ségolène Royal a ruiné le Poitou-Charentes. Bien sûr, elle dément et menace

    Tous les journalistes le savent : Ségolène Royal est l’une des personnalités politiques qui ment avec le plus d’aplomb. Une seconde nature.

    " Je le dis calmement mais très fermement : oui, c’est faux. "
    Ainsi parle Ségolène Royal, comme hier son collègue Cahuzac. Froidement, les yeux dans les yeux et la main droite levée. Juré craché par terre, elle a géré sa région mieux que personne et tous ceux qui prétendent aujourd’hui, preuves chiffrées à l’appui, qu’elle l’a conduite à la ruine ne sont que de fieffés menteurs. Des hommes qui la jalousent. Qui envient sa réussite, ses belles jambes, ses dents refaites, son chignon de dame patronnesse et son portefeuille ministériel.

    Tous les journalistes le savent : Ségolène Royal est l’une des personnalités politiques qui ment avec le plus d’aplomb. Une seconde nature. Elle s’engage et se désengage avec la même conviction, pose des lapins, se dédit, affirme tout et son contraire. L’important, pour elle, est de le faire avec panache. Le reste – la vérité et l’action – ne sont que des accessoires pour sa mise en scène.

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  • Hollande Démission : Procès de la Banderole

    David van Hemelryck avait interjeté appel du jugement de février 2015. Le verdict sera rendu demain. Il écrit sur son site :

    "Non, le mouvement n’est pas mort : il est bien vivant, l’équipe a continué, sur internet, avec des banderoles, avec des autocollants subversifs. Mais des militants s’interrogent, et c’est légitime :

    est -ce que c’est utile de demander la démission ? Il n’en a plus que pour un an, et bientôt [mettre ici le nom de votre candidat préféré] le remplacera et tout ira bien dans le meilleur des monde, et vive la France des bisounours.

    Ok, je caricature un peu : la plupart d’entre vous sait bien que même [votre candidat préféré] ne fera pas tout ce que vous souhaiteriez, soit qu’il n’en ai pas au fond l’intention, soit qu’on ne le laisse pas faire. C’est « le système », qui triomphe, avec tout son argent et sa corruption. Néanmoins, vu que Hollande va probablement finir son mandat, quel est le sens du mouvement ?

    Nous avons toujours été réalistes chez Hollande DEMISSION. Ce slogan, c’est un slogan ultra populaire (88% des Français sont insatisfait de Hollande soit 9 Français sur 10 !) mais « les institutions » sont très solides. D’aucuns diraient, fort peu démocratiques. Et donc arrive l’échéance 2017, et le rêve de faire s’écrouler le système, qui était déjà un rêve, devient (presque) une utopie. Or, nous sommes des réalistes. Si le système ne peut s’écrouler, comment peut on le forcer à prendre des bonnes directions ?

    Par l’action efficace.

    Soyons tout de même positifs. Nombreux sont les analystes qui estiment que nous avons empoisonné le quinquennat de Hollande en le privant de légitimité, en criant haut et fort que ses méthodes sont mensongères, corrompues, et surtout anti-démocratiques. Et cela avec très peu de moyens. Quelques centaines d’euros pour lancer les autocollants et les sifflets, quelques pleins d’essences. La moindre manif de lobbys sponsorisés par P Bergé coûte des centaines de milliers d’euros. Bref, nous avons fait beaucoup avec très peu de moyens. Et nous avons créé un élan. Et quand il était déjà là, nous l’avons amplifié.

    Alors que faire ?

    D’abord que voulons nous faire ?

    Nous sommes pour la démocratie, car c’est un système qui permet de virer ceux qui sont corrompus. Non, la république actuelle n’est donc pas une démocratie. Il y a bien des élections, mais elles ne donnent pas le pouvoir au peuple. Elle le réserve aux castes de nantis, millionnaires qui jouent les défenseurs des prolétaires, pour mieux se moquer d’eux, de nous tous, en nous appelant les « sans dents ». La mafia au pouvoir, multiforme, mais finalement homogène dans ses méthodes, se perpétue par clientélisme, à coups de subventions aux « associations culturelles », aux médias amis du pouvoir, et se crée des « fiefs électoraux » où les élus sont en fait choisis par le parti, au nez et à la barbe de l’électeur, qui n’a en fait jamais le choix. Ces fiefs électoraux,  ces barons qui contrôlent les partis, ces coteries de courtisans qui se développent autour des puissants de ce monde, ce n’est pas la démocratie, c’est le « féodalisme électoral ». [...]"

    Michel Janva

  • La porte du paradis ? next door !

    Ce billet n'est pas un parangon de vertu et n'appelle pas au patriotisme comme il conviendrait. Mais notre petite Union soviétique qui a réussi (dixit Váçlav Havel) impose un taux de prélèvement obligatoire moyen de 71% des revenus (calcul du coin fiscalo-social), et comme ça ne lui suffit pas, emprunte à l'étranger. Comparée à celle de l'Allemagne, notre situation est indéfendable (clic). On ne peut évacuer ce pillage de la question de l'évasion fiscale, même si des pays prélevant moins en souffrent aussi. On ne voit nulle part le parti de la hache qui nous sauverait, les effectifs surnuméraires en cause de la fonction publique et parapublique étant importants et assidus aux urnes.

    Grand émoi chez les ligues morales à la publication des noms des évadés fiscaux par L'Internationale du Trou de Serrure : des mecs futés garent leur blé à l'insu de leur plein gré sous les tropiques. C'est l'affaire des Panama Papers (clic). Première et dernière question : pourquoi sous les tropiques et pas à Ushuaïa ? Je pouffe : malgré son nom, le monokini est impossible en Terre de Feu. Cherche pas plus loin la cerise au fond du Martini Dry. Une piscine à Ushuaïa et quoi encore.
    Finalement, c'est la presse d'investigation qui a sorti le scoop, les services fiscaux des Etats volés s'avérant particulièrement inaptes à combattre l'évasion fiscale s'ils en comprennent déjà la mécanique. Non ! Pas la mécanique d'avant-hier, celle de demain matin. Parce qu'il faut être suffisant comme un ministre des Finances français pour croire en la victoire finale dans le domaine de l'ingénierie financière avec des mecs payés au mois. Quand les besogneux de Bercy sur Seine auront terminé l'étude des voies et moyens de s'évader de l'enfer fiscal français, les gnomes des officines qui bossent 12 heures par jour avec des QI d'autistes auront, eux, remonté une mécanique nouvelle de sauvetage des peines et soins surtaxés, peut-être même sans argent en circulation ou sans argent du tout !
    Le monde des Etats est le monde visible. Celui des génies est plus grand. Or ce sont les génies qui sont convoqués à l'évasion des enfers. Chacun a entendu parler du Deep Web, l'internet invisible des robots. Cette Toile opaque ferait, pense-t-on, 95% de toutes les ressources en ligne et il est faux de croire qu'elle ne serait qu'un nid de pédophiles. Il y a des raisons purement techniques qui repoussent l'intérêt des robots (sites à clés, métablocage de sites, sites ultra-lourds) et des raisons professionnelles où le secret est primordial. On a la même chose dans la finance internationale.

    Selon « le Conseil de stabilité financière, le Shadow Banking (système bancaire parallèle), qui sert notamment de support à l’évasion fiscale, a globalement triplé dans le monde en une dizaine d’années et a été évalué à 67000 milliards de dollars en 2011 et probablement 74000 milliards en 2013. Il y circule aujourd’hui la moitié des actifs qui passent par le système bancaire traditionnel. C'est à dire que toutes les grandes banques dans le monde (environ 4000) sont concernées » (source Gilles Bridier in Slate).
    Ce n'est pas demain la veille de la Tranparence internationale pour tous. La seule chose qui va changer après le nouveau scandale de Panama sont les conditions d'accès aux officines d'ingénierie financière. Inutile de soulever le heurtoir si vous êtes inconnu au bataillon et même, non parrainé. On va se méfier des testeurs et des affairistes aux nerfs fragiles. Pour sortir des griffes socialistes le blé gagné à la sueur de votre front, il faudra investir en séjours à Nassau (champagne, piscine) et à Gstaad (cognac, jacuzzi) et vous y faire des relations sûres avant de prendre le train pour les tropiques. Si vous êtes de condition relativement modeste, vous réinvestirez l'argent de la schnouff dans un bar à p... de Phuket. On parle déjà  français (avec un inimitable accent de la Zone) dans bien des établissements ouverts aux touristes. Certains se procurent la convention fiscale franco-thaïlandaise, d'autres passent voir le commissariat de police en demandant où donner au temple.

    Si beaucoup de contribuables estiment trop payer d'impôts, une première mesure permettrait de diminuer cet effectif : réduire la pression fiscale en réduisant les dépenses publiques. On peut rêver pour un pays devenu moyen comme la France donc incapable de déporter des charges sur d'autres, et qui semble avoir complètement assimilé sa soviétisation. Les manifestations d'assistés consentants, place de La République, laissent peu d'espoir au surgissement de guerriers capables de vaincre notre déclin. Reste à partir.
    Bien des familles aisées ont fait ce choix, qui sont libres de revenir en France un ou deux mois par an pour visiter la parentèle et profiter de paysages exceptionnels et des atouts typiquement français. Mais leur carrière ou leurs affaires sont ailleurs, leurs enfants sont élevés ailleurs, leurs assurances sont prises ailleurs. J'en connais de plus en plus et au-delà de ma famille. Là, Bercy ne peut plus rien. La plus-value et les bénéfices ont disparu du Rôle de l'administration. La tendance à l'émigration est lourde¹. La porte du Paradis est à Roissy Charles-De-Gaulle.

    (1) Selon Contrepoints (15.09.2014) : 1/3 des milliardaires français sont partis (clic)
    Selon The Millionaire Migration Report for 2015 (©New World Wealth, mars 2016): dix mille millionnaires français se sont évadés en 2015 (clac).
  • Monsieur 12 % !

    88% des Français ne veulent plus de cet homme, élu Président de la République par défaut, par faillite d’un système.

    Le temps d’un voyage et le retour s’annonce aussi morose que les quatre dernière années. Il y eut Molenbeek, les manifestations contre la loi El Khomry au cours desquelles des jeunes gens si peu épris d’études avaient incendié, bastonné les policiers sans que ceux-ci puissent répliquer. Ces jeunes gens tout de noir vêtus que Valls tient à conserver de par-devers lui pour je ne sais quelle obscure raison. Il y eut ce malheureux jeune policier insulté et enfariné par un lycéen pour qui l’autorité, visiblement, n’avait aucune valeur et qui s’est retrouvé en garde à vue pour un malheureux coup de poing. Il y eut aussi, sur le plan économique, la poursuite infernale d’un chômage qui n’arrête pas d’augmenter. Plus de dix millions de Français sont désormais sans emploi. Un record absolu. Puis ces « Panama Papers » qui citeraient deux membres du FN mais surtout pas le trésorier de la campagne du candidat socialiste

    Il y a surtout la calamité d’un homme qui s’accroche à son siège doré malgré 12 % d’opinion favorable. Traduction : ce sont en fait 88 % des Français qui ne veulent plus de cet homme, élu président de la République par défaut, par faillite d’un système, par erreur dont la France paiera pendant encore longtemps l’élection.

    Je m’étonne d’ailleurs qu’à ce stade, les sondeurs trouvent encore 12 % de Français croyant encore en François Hollande. Pour nous, lecteurs de Boulevard Voltaire, cela paraît surréaliste.

    Je l’écoutais encore hier, dans la cour des Invalides, hachant sa lecture d’une épitaphe adressée à la dépouille d’Alain Decaux dont il a osé dire, et sans frémir, que la religion de cet immense historien, c’était la République. Car selon Sa Majesté François, il ne peut exister d’autres religions que la sienne, celle qu’il préside, celle dont il est le dieu incarné.

    Il faut croire, d’ailleurs, qu’il se croit au-dessus de tous puisque, enfermé dans sa tour d’ivoire, il projette d’aller à la rencontre du peuple, de son bon peuple, celui dont il refuse de croire qu’il ne l’aime pas ou plus. Ses conseillers en com’ lui auraient préparé une tournée discrète pour aller convaincre, un par un, que lui seul peut, à gauche, remporter la prochaine élection.

    Bon vent, Monsieur Hollande. Ne craignez rien des mauvais citoyens : ils auront été isolés le temps de votre visite, comme vos services de sécurité savent si bien faire, afin que seuls vos 12 % de supporters puissent vous acclamer.

     dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/monsieur-12_157365.html#more-157365

  • Podemos et SYRIZA corrompus ? Et Nuit debout ?

    Attali et Soros s’attaquent à ce qui reste de cultures et de religions.

    Pas grand monde ne se pose la question sur le financement de ces partis sortis de nulle part et qui arrivent à se tailler le chemin au plus haut de leurs États. La surprenante victoire de SYRIZA en Grèce et celle du « faiseur de roi » Podemos en Espagne, qui n’est plus gouvernée, depuis que le « Yes We Can » espagnol est venu troubler la vie politique en deux ans seulement. Désormais, en France, apparaît sur le modèle espagnol « Nuit debout ». Force est de constater que l’orientation idéologique est la même que pour SYRIZA et Podemos.

    Podemos, le parti qui veut laver plus blanc que blanc, est pris la main dans le sac du financement illicite. La loi espagnole interdit strictement le financement en provenance de l’étranger. Pablo Iglesias fait donc l’objet d’une enquête policière depuis janvier de cette année pour avoir perçu la modeste somme de cinq millions de dollars par le biais d’un homme d’affaires iranien, M. Alizadeh Azimi, qui gouverne la chaîne de télévision Hispan TV, financée par le gouvernement iranien. Pour brouiller les pistes, l’homme d’affaires a utilisé des moyens détournés, en passant par divers pays et en gonflant les factures. Ce fait met en porte-à-faux le « Monsieur Propre » espagnol, qui déclarait de manière tonitruante sur Cuatro TV : « Lorsque Podemos sera au gouvernement, JP Morgan ne pourra plus prendre son téléphone pour nous dire ce que nous devons faire. Les gens votent pour des gouvernements et non pour des banques d’investissement. » Les mollahs pourront, eux, prendre leur téléphone ?

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  • Les Panama Papers sont-ils le « coup de maître » des Etats-Unis annoncé dès mars ?

    Avec la publication des « Panama Papers », un article publié en mars dernier par le professeur à l’université de Genève Raphaël H. Cohen et signalé par l’éditeur suisse Slobodan Despot dans sa lettre hebdomadaire Antipresse prend des allures de prédiction.

    L’article, intitulé « Le coup de maître des USA », est paru le 14 mars 2016 sur le site de l’Agefi, l’Agence économique et financière, à Genève. Raphaël H. Cohen y explique que, à son « humble analyse, les Américains sont en train de déployer un plan diabolique qui va renflouer le trésor américain. La beauté du plan est que, sa finalité ne sautant pas aux yeux, la plupart des gens ne s’en méfient pas. De plus et surtout, il est presque imparable ».

    Selon l’économiste suisse, lui-même homme d’affaires, ce « plan diabolique » a déjà connu trois actes. Acte I : la signature du Facta (Foreign Account Tax Compliance Act), par lequel les grandes banques – notamment suisses – se sont engagées à livrer aux Etats-Unis les noms des citoyens américains ou simples résidents aux Etats-Unis détenant des avoirs chez elles. La première conséquence est de soumettre à l’impôt les actifs qui n’avaient pas été déclarés, la deuxième est que « ces détenteurs, n’étant plus bienvenus auprès des établissements étrangers, sont très tentés de rapatrier leurs fonds dans des banques américaines. Cela a bien sûr renforcé ces dernières en augmentant leur profitabilité tout en affaiblissant leurs concurrents étrangers ».

    Acte II : par un accord bilatéral avec la Suisse, les banques helvétiques sont désormais contraintes d’acquitter une pénalité sur les actifs des Américains qu’elles ont imprudemment hébergés depuis 2008. Ce n’est pas tant le montant des sommes recueillies par le Trésor US qui compte que le message que reçoivent toutes les banques du monde : il ne devient plus très raisonnable d’accueillir des citoyens ou résidents des Etats-Unis d’Amérique…

    L’acte III s’est joué à l’OCDE : « Tous les pays, sauf les Etats Unis, se sont engagés à mettre en œuvre la Norme d’échange automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers en matière fiscale de l’OCDE (EAR) », sachant que « le hasard faisant bien les choses, le seul pays signataire de l’EAR qui bénéficie d’une exception au devoir de transmission est… les Etats Unis. Cela en fait la star des rares pays pouvant accueillir les actifs qui fuient les pays engagés à transmettre les informations dans le cadre de l’EAR ».

    Commentaire de Raphaël H. Cohen : « Il apparaît donc que les Américains ont, jusqu’à présent, fait un parcours sans faute. Ce sont même les seuls à tirer leurs marrons du feu en profitant d’un transfert massif d’actifs vers leurs paradis fiscaux (Delaware, Nevada, Wyoming et autres) en profitant notamment du fait que leurs institutions ne sont pas soumises à l’obligation de transmettre les informations de l’EAR. Pendant ce temps, les banquiers suisses, bientôt suivis par leurs concurrents non-américains, se consument avec moins de revenus et des charges de compliance astronomiques, auxquelles les banques américaines échappent joyeusement. »

    L’économiste suisse fait alors cette prédiction – son article, rappelons-le, a été publié le 14 mars 2016 :

    « Le prochain round consistera pour les Américains à intensifier la pression pour faire en sorte que le seul refuge vraisemblable pour les actifs non déclarés soient les banques des paradis fiscaux américains (sauf pour les Américains qui sont déjà faits comme des rats, du fait qu’ils sont déjà devenus persona non grata presque partout). Pour bétonner leur attractivité, il suffira aux Américains de répliquer les méthodes mises au point avec les Suisses et peut-être même d’en inventer de nouvelles. La clé étant évidemment de décourager les titulaires d’actifs non déclarés de les laisser ailleurs qu’aux Etats Unis. La convention de l’OCDE agit ici comme un magnifique cheval de Troie : sauf si quelques grandes puissances dessaoulent, son application aboutira à faire fuir les actifs non déclarés vers les paradis fiscaux américains. A ce stade, il n’y aura plus d’autre alternative.

    Quand l’étau se sera resserré autour de ceux qui ont encore des actifs non déclarés en dehors des Etats-Unis et que l’essentiel de ces actifs seront hébergés aux USA, bien sûr dans des banques essentiellement américaines, l’heure sera venue pour le coup de grâce : faire en sorte que les détenteurs étrangers d’actifs hébergés aux USA deviennent des… sujets fiscaux américains. Ceci permettra évidemment de les taxer et de toucher le jackpot. »

    http://fr.novopress.info/