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magouille et compagnie - Page 1922

  • Départ d'un ministre purement symbolique

    Dans une société comme la nôtre, dans le cadre de ce qu'on appelle le modèle social français, s'il est un ministère purement symbolique, c'est bien celui du Travail. La personnalité de Rebsamen convenait parfaitement à la tâche : après Sapin, son rôle consistait à commenter les statistiques du chômage, en promettant qu'elles s'amélioreraient un jour ou l'autre. On nous assure aujourd'hui que ce qui tient lieu de président de la républqiue aurait tenté de le retenir. En vain.

    Sa démission nous est annoncée pour le 19 août. Il aura exercé ses fonctions pendant seize mois. Au bout de son long calvaire, le pays compte officiellement 200 000 chômeurs de plus.

    Faut-il, comme je suis tenté de le penser, considérer que la législation sociale et fiscale, ce fameux "modèle social français", plombe l'embauche dans le secteur productif et concurrentiel… et, par conséquent qu'aucun ministre ne saurait y remédier sans une refonte totale du droit social, et sans l'institution d'une réglementation identique, là où il y a marché commun, libre circulation des biens, des personnes et des capitaux.

    Faut-il, au contraire, imputer la dégradation des statistiques à cet aimable dilettante ?

    Si l'on devait se fier aux réseaux sociaux et aux remugles médiatiques, le jugement tombe, sans appel. Il s'agissait d'un courtois incapable, pensent, à la fois, ses adversaires de droite et, fielleusement, ses excellents camarades de gauche.

    Hollande, dont le maire de Dijon semble proche, prétend pourtant conditionner sa candidature à la prochaine élection présidentielle à une "baisse crédible du chômage."

    Mais qu'ont-ils fait les deux compères ? Rien ou presque en réalité. Uniquement de la communication.

    Que pouvaient-ils faire ? Dans le contexte actuel de la démocratie française, et de la compétition économique, pas grand-chose.

    Écoutons le fourbe Bartolone à propos de son camarade de parti. Le président de l'Assemblée nationale excelle à l'enfoncer : "Il part avec des résultats qui sont ceux que l'on connaît. (...) Un bilan entre deux. (...) Nous ne sommes pas encore au moment du résultat, je le regrette mais je suis sûr que ça va venir (…) Nous n'avons pas encore réussi à inverser cette courbe mais ça viendra compte tenu des dispositions présentées par Rebsamen qui permettent de muscler nos entreprises". (1)⇓

    Ministre, François Rebsamen a parfaitement pu mesurer le pouvoir de nuisance de l'assemblée et de sa présidence : "Mon bilan c'est aussi le sien", a-t-il donc répondu, un peu plus tard dans la journée, apprenant les circonlocutions hypocrites de ce vénéneux commentateur.

    Se voulant plus amène, mais peut-être plus pervers encore, Bruno Julliard, premier adjoint socialiste à la mairie de Paris fait mine de croire que le ministère du Travail crée d'autres emplois que ceux qu'il multiplie dans ses propres services : "dommage pour lui, qu'il parte juste avant la baisse du chômage, mais tant mieux pour son successeur." (2)⇓

    En l'occurrence le camarade Julliard se fait l'écho d'une croyance, fort répandue dans la classe politique, et selon laquelle les statistiques françaises de l'emploi, qu'ils postulent indexées sur l'idée qu'ils se font de la conjoncture européenne et mondiale, repartiront toutes seules vers une hausse mécanique.

    Les déclarations de Rebsamen ont cependant le don d'irriter le public : "Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail et avec l'estime des partenaires sociaux." (3)⇓

    Le mot est lâché : l'estime des partenaires sociaux.

    L'estime de l'opposition, en revanche n'est pas acquise.

    Le député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, résume ainsi son rôle et son bilan : "Rebsamen aura plus été le ministre du chômage que du travail". Pendant 48 heures on s'est interrogé sur la date exacte de sa démission du ministre : "Aussi peu claire que les méthodes de comptabilisation du chômage" souligne Ciotti (…) avant de conclure : "En tout cas, il n'aura pas laissé une grande trace". (4)⇓ Plus laconique, l'éditorialiste de Présent titre tout simplement : "Tchao pantin !" (5)⇓

    Au moins lui ne s'inscrira pas à Pôle emploi.

    Ce n'est en effet qu'un au revoir. Le 10 août il était réélu maire de Dijon. Il avait conquis cette municipalité en 2001. En 2012, confronté au problème du non-cumul des mandats il n'avait pas caché ses préférences : "J'ai toujours dit que, si le choix m'était posé et si j'étais obligé d'abandonner mes fonctions locales, je choisirais Dijon". En 2014 sa liste avait encore recueilli 52,84 % des voix. Dans le cadre émouvant du palais des Ducs de Bourgogne, il obtenait 46 voix de conseillers municipaux, contre 2 pour le candidat FN et 11 votes blancs, ceux de la droite classique. Ayant retrouvé ce qu'il appelle "le plus beau des mandats", il allait retrouver en fin de journée le siège de président du Grand Dijon.

    Fini pour lui le temps des déclarations maladroites qui lui valaient les hauts cris des éléments marxistes de la gauche. Fini les velléités de réformer un code du travail qui n'a été ni allégé ni libéralisé.

    Voilà pourquoi, on a dépassé en mars le seuil des 3,5 millions de chômeurs toutes catégories, en mai, celui des 2,5 millions de chômeurs depuis plus d’un an et enregistré au total une hausse de 200 000 du nombre de demandeurs d’emploi, catégorie A, n’ayant pas du tout travaillé, etc.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) sur RTL le 10 août. ⇑

    2) sur le plateau d'iTélé ⇑

    3) Dans les colonnes du Parisien le 10 août. ⇑

    4) sur Europe N° 1 ⇑

    5) cf. Présent N° 8415 en ligne le 11, daté du 12 août 2015. ⇑

  • Comment Sarkozy a sauvé la chaîne LGBT Pink TV

    Georges-Marc Benamou a été conseiller de Nicolas Sarkozy pour la culture juste après son accession à l’Élysé. Il en parle dans un  essai  paru chez Fayard : "Comédie-Française". Il raconte sur France Info comment "une chaine homosexuelle été sauvée sur un simple coup de fil" :

    Le journaliste : Vous racontez qu'au dessus du Ministre des Finances, il y a un "super Ministre des Finances auculte" qui a un bureau à l’Élysée, c'est François Pérol. Vous racontez le pouvoir qu'il a sur un coup de fil.

    GMB : Oui, pour sauver une chaine homosexuelle. Je lui passe un coup de fil, il me dit "d'accord, c'est bon"

    Le journaliste : Est-ce que c'est légal, ça ? On passe un coup de fil, et bing ! il y a de l'argent qui tombe ?!?

    GMB : Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des relations comme ce garçon qui dirigeait une chaine homosexuelle...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sarkozy à la une de Paris Match : l’abdominable homme des plages

    Les photos qui illustrent le reportage sur les vacances de M. Sarkozy, loin d’avoir été dérobées, ont été posées, léchées et choisies en commun par le reporter et son modèle.

    Il y a quinze jours, on s’en souvient, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti faisaient la couverture de Paris Match. Sans leur consentement. Les deux misérables photos volées à quoi se réduisait tout le « reportage » que leur consacrait le magazine n’étaient pas vraiment à leur avantage. L’ancien ministre du Redressement productif, mollement étendu sur une chaise longue, y apparaissait plus disposé à faire la sieste qu’à parler de la VIe République. Quant à l’ancien ministre de la Culture, l’heureux événement qu’elle ne pouvait se cacher d’attendre n’était visiblement pas la visite d’un journaliste ou d’un paparazzi.

    Or, voici que l’hebdomadaire de choc (des photos) récidive cette semaine et ne craint pas de s’attaquer à un plus gros poisson, celui-là même qui, fou furieux après la révélation, par le même Paris Match, de sa naissante idylle et de son escapade au Proche-Orient avec la chanteuse Carla Bruni, avait quelques mois plus tard obtenu et fait rouler dans la sciure la tête d’Alain Genestar, directeur de la rédaction et auteur de ce crime de lèse-majesté.

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  • Après l’explosion des tarifs de stationnement, c’est au tour des transports en commun. Cela sera dur notamment pour de nombreux retraités. Merci la gauche !

    Après l’explosion des tarifs de stationnement, c’est au tour des transports en commun.

    Cela sera dur notamment pour de nombreux retraités. Merci la gauche !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • La multiplication des lois scélérates

    Les lois scélérates se multiplient dans les pays développés. Sous prétexte de terrorisme, on revient en arrière sur toutes les libertés fondamentales. Mais le terrorisme a bon dos, il sert d'excuse pour épier les citoyens, les mettre sur écoute, les ficher, les normaliser, réduire la liberté d'expression. La multiplication des Lois sert un Projet inconscient du Système : vous mettre en faute perpétuelle afin que vous baissiez la tête. Faire de vous des sujets. Le pouvoir politique est à son comble quand vous êtes laminés, standardisés, tous conformes et que vous réagissez pareillement aux stimulis et aux impulsions des pouvoirs. La mystification est à son apogée quand, comme maintenant , on escamote le politique, on occulte la lutte des groupes et classes sociales pour les remplacer par la guerre des races et celle des religions. Quel meilleur moyen de cliver, de diviser les sociètés que ces conflits de races et de religion ? Le clivage et la divisison sont  les armes des tyrans qui faisaient se battre entre eux les esclaves dans l'arène.
    En Angleterre, on donne de nouvelles définitions à des mots comme « extremisme », et « terrorisme ». On prétend déceler les enfants déviants qui seraient dangereux pour la société. Et les réduquer. En Espagne , les lois interdisent maintenant de critiquer la police, de la prendre en photo, de filmer ses brutalités. Malheur aux lanceurs d'alerte, aux « whitsle blowrers ». On étend le concept de racisme, on n'a plus le droit de stigmatiser le monde de l'usure. On interdit toute critique de cette pseudo société ouverte et universelle qui incarne le Nouvel Ordre du Monde. Celui qui n'est ni mondialiste, ni globaliste, celui qui aime son pays, son histoire, son identité sa famille , celui là est réduit au silence.

    L'opposition doit non seulement être déclarée impossible, mais impensable. Etre minoritaire est déjà un crime. L'idéologie dominante est devenue le collectivisme, qu'il soit dans sa forme communiste, socialiste, nazie, fasciste. C'est la dictature du groupe, la priorité de la masse manipulée sur l'individu grâce au renforcement de l'autorité jusque dans la conduite de la vie privée. La seule chose qui change dans ces dictatures, c'est le mode de désignation apparent de l'autorité. Il masque la similitude, le même processus d'asservisssement. Le but, l'objectif, c'est la docilité, le renoncement , l'aliénation et l'abandon de toute idée même de rebelllion. Il faut, et on le constate quotidiennement, que chacun se dise « à quoi bon, il n'y a rien à faire », il faut que celui qui, simplement, pense autremement se sente et se sache perdant d'avance. Car c'est le grand ressort : la résignation.

    La vraie raison de la mise en place de cet arsenal de répression contre les peuples est : la Crise. Contrairement à la propagande des politiciens, des élites et de la classe médiatique, la Crise est là, on n'en parle plus parce qu'il faut faire croire qu'elle est vaincue, que les chefs sont crédibles, que les remèdes sont efficaces. Malgré 6 ans de remèdes exceptionnels, d'austérité et de régression, elle est toujours là, simplement noyée, enfouie sous des montagnes de liquidités et de crédit qui ne pourront jamais être honorés. Malgré cela, le chômage et la déflation s'enracinent, les systèmes de protection sociale et de retraite sont en perdition.

    La crise de notre époque n'est guère différente de celles que l'on a connu dans le passé comme en 1873 ou 1929. C'est une crise globale, systèmique, elle touche les fondements même de notre ordre social. La dureté de la Dépression n'a pas été évitée, elle a été retardée, diluée au prix d'un enracinement des causes même de cette crise. La crise exprime, reflète la généralisation des fausses valeurs, l'écart entre les valeurs financières, monétaires, boursières et le monde réel, le monde de l'économie.et de la production de richesses. Toutes les valeurs ont été inflatées, perverties par le crédit, la création monétaire et l'inflation de la masse des promesses, alors que le progès des sciences, des technologies et des procédés de fabrication provoque une tendance continue à la baisse des prix.

    A la tendance à la déflation produite par le progrès, les élites veulent s'opposer par l'inflation des valeurs financières, boursières et bancaires. Ils impriment de la fausse monnaie, gonflent les bilans de leurs  banques centrales, afin de maintenir en lévitation ces fausses valeurs qui constituent leur fictif capital . Ce qui se passe en ce moment en Chine est, en caricature, en accéléré et en expressionniste ce que nous vivons et allons vivre par petites touches, soft et graduelles. En Chine s'attaquer aux valeurs, vendre sur le marché boursier est devenu motif de prison. La Chine donne à voir ce qui est caché chez nous. Tenir les marchés financiers est devenu partout une priorité publique au mépris de toutes les autres. Ne vous y trompez pas, maintenir des valeurs, des valorisations fausses est une priorité nationale, politique et vouloir s'y opposer sera considéré comme une atteinte à la sécurité des pays.

    Il faut nier la Crise pour une autre raison : pour gagner du temps. Le temps de mettre en place les sauvegardes qui seront nécessaire pour maintenir le (dés)ordre ancien quand la Crise s'extériorisera à nouveau. Il faut militariser la police, mettre en place les réseaux de contrôle et de renseignement, prendre les textes et les lois. Le temps présent est celui qui est mis à profit pour encadrer, pour quadriller, pour préparer, se doter de l'arsenal de maintien de l'ordre. Mais pendant ce temps, la crise continue de saper les bases de nos sociétés par le mensonge de la fausse monnaie, des fausses statistiques, et des fausses promesses. Ah 2017 !
    En attendant, on met en place le Grand Transfert.  Ainsi de  la loi qui autorise le pillage des dépôts bancaires des classes moyennes , de celles qui petit à petit restreignent l'usage et la possession du cash. Nous l'avons dit et redit, la seule question intéressante posée par la Crise est de savoir qui va payer quand l'addition, la vraie, la réelle, va être présentée. Si vous en doutez pensez à l'exemple Grec.

    Qui va payer ? Les travailleurs sous forme de chômage accru et de rémunérations directes et indirectes amputées ; les classes moyennes sous forme de confiscation d'une partie de leur épargne ; les petites entreprises sous forme d'alourdissement des impôts et taxes ; les grandes entreprises sous forme d'impôts, de nationalisations et confiscation ? A moins que ce ne soient tous ceux qui n'ont pour seul actif q'un peu de monnaie prochainement hyperinflatée.

    Le refus de restructurer la finance et ses créances va conduire à des décisions dramatiques. Car les choix sont politiques. Ils sont difficiles, douloureux et surtout déstabilisants. Les précédents historiques sont clairs et instructifs. Ils ne laissent aucun doute sur ce qui va se passer. Le poids des dettes fragmente nos sociétés, les disloque et détruit le tissus social. La construction politique Européenne va vaciller. L'Allemagne va bien entendu refuser de payer pour les autres. A l'intérieur, les consensus vont voler en éclat avec, soit des partis classiques qui se radicalisent, soit des partis nouveaux qui les supplantent..

    L'ordre ou ce que les élites dominantes appellent l'ordre va être contesté et c'est à cela qu'ils se préparent. Durement. Comment comprendre autrement la férocité de la lecon qui a été donnée aux Grecs qui ont tenté de se rebeller ?

    Alors que des journalistes Allemands sont menacés et accusés de trahison par le Procureur Général pour avoir révélé la mise en place de dispositifs de contrôle et d'écoutes, la presse Britannique a choisi de monter les faits en épingle. Bravo. Cet article est la contribution de quelqu'un qui n'était pas Charlie, alors que Merkel elle, l'était.

    Bruno Bertez, Analyste financier, anc. propriétaire Agefi France

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Sanctions contre la Russie et embargo. Qui sont les cocus de l’histoire ?

    Au bistro de la toile

    - Eh ! Victor, t'as pas cherché sur « Le bon coin » ? Parait qu'il y a une annonce : « A vendre deux bateaux de guerre. État neuf. Prix intéressant. Visibles Saint-Nazaire. Faire offre M. François Hollande – Palais de l’Élysée – Paris (France) ».

    - Tu rigoles, Loulle. Mais on en est presque là... Ces barlus, on les a remboursé aux Russes. 1,2 milliard. Pour les revendre, il faudra les « dérussifier », c’est-à-dire supprimer tous les systèmes de communication, les Russes ne tenant pas que l'on connaisse leurs modes de transmission, il faudra aussi refaire toutes les indications marquées en écriture cyrillique, etc. etc. Ça va coûter encore quelques dizaines de millions. Puis, tant qu'on ne les a pas refourgués, il faut les garder en état, les surveiller, payer les taxes de quais. Toutes ces bricoles coûtent 1 million par jour ! Voilà où mènent l'alignement servile de notre amiral de pédalos sur les diktats étazuniens. Sans compter l'image désastreuse de la France en tant que fournisseur de belles machines à tuer ! Quant aux Etatzuniens, ils rigolent bien : ils éliminent ainsi un concurrent sur le juteux marché mondial des armements, tout en construisant, eux, en Russie, une usine d'assemblage d'hélicoptères militaires ! Qui c'est les cocus de l'histoire ?

     

    - Bof. Pas tellement : François a été invité d'honneur par ce grand démocrate de président égyptien à qui il a fourgué quelques Rafales...

    - Mouais... Seront-ils payés un jour ? Mais ce n'est pas tout Loulle. L'attitude de caniche obéissant de François par rapport à Obama dans l'affaire des Mistral se paie aussi, en retour, de l'embargo russe sur les produits agroalimentaires européens, et en ce qui nous intéresse, français.

    - D'où les manifestations des agriculteurs et des éleveurs qui ne décolèrent pas...

    - Exactement. Le plan d'urgence adopté dans la panique par le gouvernement coûtera autant que le remboursement des Mistral ! Ce qui double déjà la mise. Il faut savoir que les exportations de produits à base de barbaque ont dégringolé de façon abyssale. Pareil pour les produits laitiers notamment les fromages ainsi que les fruits et légumes. Cette dégringolade n'est pas uniquement due à l'arrêt des importations directes russes, mais en limitant les capacités d'exportation d'autres pays européens, l'embargo les pousse à écouler une grande partie de leur production sur le marché européen qui est alors saturé, avec pour conséquence la chute des prix. Et les grandes surfaces qui profitent de cette aubaine pour se gaver en achetant de la barbaque allemande ou polonaise et des fruits et légumes espagnols...

     
     

    - Et voilà les tracteurs dans les rues, et voilà des tonnes de fumiers devant les préfectures et les grandes surfaces, et voilà des « contrôles » FNSEA aux frontières, balançant de la bonne nourriture par terre alors que d'autres crèvent de faim.

    - D'ailleurs, une des premières revendications des agriculteurs et éleveurs en colère, c'est l'arrêt des sanctions contre la Russie qui ont provoqué en retour l'embargo russe sur les produits agroalimentaires en provenance de l'Union européenne. Parce qu'il n'y a pas que nous qui morflons. Un institut autrichien d'études économiques, le WIFO, estime que les sanctions contre la Russie entraîneront des pertes de 106 milliards pour l'économie européenne et la suppression de 2,5 millions d'emplois dans l'U.E. Selon cet institut, « C'est l'Allemagne qui sera la plus touchée par les retombées des sanctions européennes et les contre-sanctions russes. 500.000 personnes licenciées et l'économie allemande perdra 29,9 milliards d'euros. En Pologne et en Italie, 302.000 et 300.000 personnes respectivement seront licenciées. Toutefois, les dommages causés à l'économie ne seront pas les mêmes  : 16,3 milliards d'euros pour la Pologne contre 5,4 milliards pour l'Italie. » On n'est donc pas les plus à plaindre. Et puis, les autorités russes profitent de l'embargo pour développer leurs secteurs laitiers et d'élevage, si bien que ces marchés ne se rouvriront jamais.

    - Tout ça pour obéir aux diktats étazuniens de casser tout rapprochement entre l'Union européenne et la Russie avec le fallacieux prétexte de l'Ukraine...

     Illustration : merci à Chimulus

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sanctions-contre-la-russie-et-170585

  • Mario Draghi, pyromane chez Goldman Sachs et pompier à la BCE

    Avant de donner des leçons de vertu aux Grecs, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, fut le vice-président pour l'Europe de la banque Goldman Sachs... à l'époque où celle-ci aida la Grèce à truquer ses comptes.

    Le banquier de l'Europe, Mario Draghi, qui se trouve au cœur des négociations sur l'avenir de la Grèce, est-il le mieux placé pour exhorter les Grecs à pratiquer une politique d'austérité ? Il fut, de 2002 à 2005, vice-président pour l'Europe de la puissante banque d'affaires américaine Goldman Sachs, qui aida à la même époque le gouvernement grec du socialiste Costas Simitis à dissimuler le déficit et la dette de son pays pour pouvoir remplir les critères de Maastricht, condition de son entrée dans l'euro. Par la suite, Draghi a prétendu ne s'être occupé, à cette époque, que du secteur privé et avoir tout ignoré des activités de sa banque en Grèce un alibi d'autant plus difficile à croire qu'il était alors chargé des pays souverains.

    Goldman Sachs avait conseillé à l'Etat grec, pour maquiller ses comptes, d'une part, d'anticiper des recettes futures (taxes d'aéroport, redevances d'autoroute...) et, d'autre part, de recourir à un produit financier complexe, appelé « swap de devises », grâce auquel la banque put prêter à la Grèce tout en présentant ce prêt, dans les comptes de l'Etat, comme une simple opération de trésorerie.

    Ces montages permirent à la Grèce de réduire fictivement son taux d'endettement, et à Goldman Sachs d'empocher quelques centaines de millions d'euros au passage. Ils n'auraient évidemment pas pu être réalisés sans le concours du gouvernement grec, et de la banque centrale de ce pays. Elle était gouvernée, à cette époque, par un certain Lucas Papadémos, que son implication active dans cette combine n'empêcha pas, par la suite, de devenir premier ministre de la Grèce, chargé par la « troïka » ( BCE, Commission européenne et FMI) d'appliquer une politique de rigueur.

    Mais les manœuvres de Goldman Sachs se sont poursuivies bien après le départ de Mario Draghi de cette banque.

    Jouer contre la Grèce tout en la conseillant

    À la fin de l'année 2009, confronté à une situation difficile, notamment en raison de l'augmentation des taux d'intérêts sur la dette grecque, le gouvernement grec décide d'emprunter et, à cette fin, s'adresse aux banques d'affaires, parmi lesquelles figure une fois encore en bonne place Goldman Sachs. Les banques s'emploient à rassurer les acteurs du marché et 8 milliards d'euros d'emprunts grecs sont émis, à un taux très élevé, donc très attirant.

    Dans le cadre de cette nouvelle opération Goldman Sachs conseille alors à ses clients (fonds d'investissements - « hedge funds » fonds de pension, banques...), d'acquérir des « Crédit default swaps » (CDS). Ces produits financiers dangereux, dont l'application massive au crédit immobilier avait contribué à provoquer en 2008 la crise des subprimes aux Etats-Uni sont une sorte d'assurance sur le risque que l’Etat grec ne fasse défaut et ne rembourse pas si dettes , mais ce sont aussi des instruments ( spéculation, dont la valeur augmente avec l'importance présumée du risque. En l'occurrence Goldman Sachs a été accusée d'avoir spéculé contre la Grèce au moment même où elle vende - très cher - ses conseils à son gouvernement Elle est également suspectée - on ne prête qu'aux riches.. - d'avoir laissé se répandre dans presse une rumeur selon laquelle la Chine aura refusé d'acheter 25 milliards de dette grecque car elle jugeait l'opération trop risquée. Cet fausse information provoqua en 2010 un nouveau bond des taux d'intérêts sur la dette du pays et une augmentation de la valeur des CDS conséquences évidemment rentables pour le banquier...

    Certes, « la Firme » et ses hommes ne sont pas les seuls acteurs de la crise grecque, dans laquelle les instances européennes et plus encore les gouvernements successifs grecs portent aussi une lourde responsabilité. Mais il est tout de même insolite - c'est un euphémisme - d'avoir choisi, pour éteindre l'incendie, un capitaine de pompiers qui fut un des chefs des pyromanes. Et quand Mario Draghi sermonne les Grecs en leur reprochant leur peu d'empressement à se serrer la ceinture, l'on est fondé à lui dire  « Pas vous ! Pas ça ! »

     

    Hervé Bizien monde & vie  23 juillet 2015

  • Des Mistrals aux Rafales, Hollande joue une farce éhontée pour masquer sa débâcle

    Si le ridicule tuait, nous serions débarrassés du pantin élyséen, mais le ridicule ne tue pas… De l’affaire des Mistrals aux péripéties des chasseurs Rafales, tout se tient dans une même farce, en plusieurs actes, nous allons voir comment. 

    Les péripéties du contrat mirobolant des 126 Rafales avec l’Inde

    A grand fracas de presse et de rengorgements, François Hollande et ses courtisans des médias avait annoncé comme un triomphe la signature avec l’Inde d’un contrat de 126 rafales, alors que jusque-là aucun Rafale, n’avait pu être négocié, toute velléité d’achat étant court-circuitée par l’industrie américaine de l’aviation militaire.

    S’était sans tenir compte de nouvelles élections en Inde et de la volonté de s’affranchir de toute dépendance vis-à-vis de quelque partenaire que ce soit, et plus particulièrement de l’empire américain, de la part du nouveau gouvernement indien, très nationaliste.

    Sur la volonté affichée de l’Inde depuis 2007, de se doter d’avions militaires de types rafales, les USA étaient sur les rangs, mais les Russes ne cédaient rien, qui sont depuis des années les principaux fournisseurs d’armement du pays. Mais justement, les rafales étaient l’occasion pour l’inde de diversifier ses fournisseurs. Aussi, en 2012, l’offre la plus compétitive, en l’occurrence celle de Dassault, avait été retenue. Mais elle ne fut arrêtée que cette année. D’où le contrat qui a été présenté comme définitif avec la France pour l’achat de 126 rafales.

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  • Ancien patron du renseignement militaire du pays du goulag levant: « créer et soutenir l’EIIL est une décision de Washington »…

    Qui eut encore être surpris par quoi qu’il puisse se passer ? Le système est au delà de toute rédemption ! Grand temps de faire passer tout cela à la trappe et pour les peuples de reprendre les commandes du bateau ivre…

    — Résistance 71 —

    D’après l’ancien patron du renseignement militaire des Etats-Unis les Etats-Unis ont pris la décision de créer l’EIIL/EI

    url de l’article original:

    http://www.presstv.ir/Detail/2015/08/08/423762/US-ISIL-Syria-terrorist-group

    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

    L’ancien patron du renseignement militaire américain, Michael Flynn de la DIA (Defense Inteliigence Agency) a dit que la montée du groupe terroriste de l’EIIL en Syrie a été une “décision sciemment prise” par Washington.

    Une étude interne de la DIA récemment publiée montre que Washington savait que les actions de “l’occident, des pays du Golfe et de la Turquie” en Syrie pouvait créer un groupe takfiri comme l’EIIL.

    Michael Flynn a décrit l´étude comme étant importante et a confirmé les conclusions.

    Dans un entretien avec la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, il a dit avoir étudié un mémo de la DIA en 2012 prédisant la soutien de l’occident à l’EIIL en Syrie, ajoutant que cela provenait d’un renseignement parfaitement clair.

    Quand le journaliste a demandé si l’administration avait plutôt détournée son regard de son analyse, Flynn a dit: “Je ne sais pas s’ils ont fait l’aveugle, je pense que ce fut une décision prise. Je pense que cela a été sciemment décidé.”

    Lorsqu’il lui fut demandé si cela représentait une décision volontaire de soutenir une lutte armée il a répondu: “Ce fut une décision sciemment prise que de faire ce qu’ils font.”
    Il a aussi dit qu’il avait contesté le soutien de militants étrangers en Syrie afin de mettre la pression sur Damas.

    Des observateurs disent que les Etats-Unis et leurs alliés ont aidé à créer et à entraîner les organisations terroristes afin qu’elles sèment le chaos dans les pays musulmans.

    Les militants de l’EIIL ont saisi de larges territoires en Syrie et en Irak. Ils ont perpétrés des crimes haineux contre toutes les communautés dans les deux pays arabes voisins.

    Ailleurs dans ses remarques, Flynn a admis que Washington était parfaitement au courant du chaos auquel l’Irak devrait faire face après son retrait de 2011.

    Les avions de combat américains ont mené des raids aériens contre l’EIIL en Irak depuis le début du mois d’Août 2014. Quelques pays occidentaux ont aussi participé à certains raids aériens en Irak.

    Depuis la fin Septembre 2014, les Etats-Unis et quelques-uns de leurs alliés arabes ont bombardé des positions de l’EIIL en Syrie sans aucune autorisation de Damas ni aucun mandat de l’ONU.

    Note de Résistance 71: Des témoignages de terrain confirment en fait que ces “raids contre l’EIIL” sont plus en fait des attaques pour soutenir les terroristes mercenaires de l’EIIL, surtout plus récemment dans les régions autonomes kurdes en Syrie et en Irak. En cela, les US, la Turquie et Israël agissent comme l’armée de l’air d’appui de l’EIIL/EI…

    https://resistance71.wordpress.com/

  • CHARLIE HEBDO, HYPER CACHER - Affaire Merah : une coentreprise Mossad DCRI - Laurent Guyénot