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magouille et compagnie - Page 1933

  • L’art contemporain est un mécanisme provocateur et financier

    Aude de Kerros, artiste et auteur de Sacré art contemporain, répond à L'Homme Nouveau à propos de la réalisation d’Anish Kapoor dans les jardins du château de Versailles : le « Vagin de la Reine ». Extrait :

    "C’est un piège, comme d’habitude. C'est un chef-d'œuvre dans son genre puisque son but est de piéger les médias et le spectateur. Cela implique de générer un scandale, de créer de l'événement et un intérêt médiatique : le « Vagin de la Reine » fonctionne très bien. Lorsqu’une œuvre contemporaine est fabriquée, l'artiste pense « les Français seront blessés si l’on s’attaque à leur patrimoine ». Celle-ci a été faite il y a longtemps, et elle a changé de nom pour l'occasion, afin qu’elle ait un rapport avec son contexte.

    Chaque réaction augmente la valeur de cet objet, qui n'est en réalité qu'un produit financier. L'art contemporain se résume à ça. [...] C’est pour l'artiste la seule manière de créer un produit financier : il faut choquer. [...] Le scandale ne réside pas dans le « Vagin » lui-même, mais dans la complicité de l’État français. L’art contemporain n’en est pas un : il est conceptuel, et veut profiter de son contexte, mais l’œuvre en soi est sans intérêt. Tout cela constitue un vaste montage financier et mondain entre le grand collectionneur, les institutions et l’artiste, ou devrais-je dire le producteur car en lui-même et sans les autres acteurs il n'existe pas. Il n'a aucune autonomie.

    L’artiste dit lui-même qu’il voulait mettre du "chaos" dans l'ordre : la provocation est-elle une caractéristique de l'art contemporain ?

    L’art contemporain est effectivement un mécanisme provocateur et financier. Le but est de fabriquer de la médiatisation pour avoir de la cote. Lorsque les gens l’auront compris, ils pourront faire la différence avec l'Art. [...]

    Tout cela relève d'une entreprise de destruction de la civilisation, au sein d'un marché financier gigantesque. Et ça continuera aussi longtemps que les gens ne voudront pas comprendre.

    [...] Le problème est qu’il faudrait démonter intégralement le système, et se tourner vers le gouvernement : il doit se justifier ! Combien est-ce que cela coûte aux contribuables ? Pourquoi les artistes français ne sont-ils pas sollicités, si ce n’est parce que leurs œuvres n'atteignent pas le million de dollars ? Nous devons leur demander des comptes. Et pourquoi Anish Kapoor a-t-il eu droit à la légion d'honneur ? Pourquoi lui a-t-on livré Versailles sur un plateau d’argent ? [...]"

    Michel Janva

  • Les associations immigrationnistes : les Thénardiers de « Big Other » (3/3) – (DAL)

    L’association Droit au logement (DAL) – L’aide au squat.

    L’association « Droit au logement » a été pendant 15 ans (1987-2001) à la fois le tenant et l’aboutissant de la plupart des opérations de squat à Paris. Le sigle DAL s’entremêla jusqu’à l’amalgame à l’histoire du squat pendant toute cette période.

    Le squatt collectif fut, et reste (plus sporadiquement), d’abord une opération de communication politique à grand spectacle dont l’objectif n’était pas, contrairement à ce qu’on faisait croire aux squatteurs, de reloger des familles misérables, mais d’attirer l’attention du public, par presse interposée, sur les intolérables carences des pouvoirs publics en matière de logement social. Curieusement, les municipalités visées par ces opérations de com’ étaient à peu près toujours de droite. Et particulièrement celle de Paris.

    Jusqu’à peu près en 1986, les squats parisiens existaient, certes, mais à l’état sporadique, et surtout sous un statut de totale marginalité : ils étaient peu connus du grand public et considérés comme un phénomène pathologique, réprouvé et combattu comme tel.

    Le regard porté sur les squats changea radicalement à partir de 1987. C’est à cette date que se constitue et que se médiatise immédiatement l’association « comité des mal logés » qui, trois ans plus tard, deviendra « DAL ». C’est dès cette époque qu’apparaît sur les écrans des « 13 heures » celui qui devait rester pendant 20 ans le grand ordonnateur des squats parisiens : Jean-Baptiste Eyraud.

    Impliqué très jeune dans l’extrême gauche maoïste, militant du groupe « Gauche prolétarienne », il est structuré par une idéologie où l’on reconnaît le point le plus achevé du collectivisme marxiste, celui où l’Etat ne règne pas seulement sur les moyens de production, mais englobe et régente la personne humaine dans sa totalité en la tenant sous perfusion.

    Sa tactique : le squat. Récusant toute légitimité au droit bourgeois et particulièrement à la propriété, tenant pour acquise sa propre légitimité (le bon vieux « A chacun selon ses besoins »), il se donne pour mission de prendre la tête d’une armée de familles mal logées pour les emmener à la conquête des logements vides dont ils avaient besoin, et, au-delà, du pouvoir à Paris.

    Ses troupes : un peu « attrape-tout » au début, les tacticiens de DAL comprirent rapidement le parti qu’ils pouvaient tirer des « demandeurs de logements d’origine africaine ». Cette catégorie présentait en effet un faisceau de qualités propices à son combat :

    – d’abord un profil objectivement défavorisé au regard du logement : minorité visible, généralement dotée de revenus faibles, souvent sans emploi, voire dépourvue de titre de séjour ;

    – en second lieu, une réactivité aisément mobilisable sur le thème du pays de cocagne (2), par ailleurs facile à convaincre que l’absence de suite réservée à ses demandes de logement procédait de motivations racistes. La troupe africaine se révéla donc à la fois docile, enthousiaste et très collective.

    Dans le décor ainsi planté se déroula, entre 1987 et 2001, une vaste guerre de positions. DAL et ses troupes occupaient de vive force les locaux vides qui étaient propriété de la Ville.

    La guerre qui s’ouvrit fut également celle des communiqués. Dûment formé aux techniques de l’agit-prop, Eyraud se révéla en outre un redoutable communicant. Chaque action de squat était accompagnée – et souvent précédée – de contacts avec la presse et la télévision. Il arriva (au 61 rue d’Avron, par exemple) que les caméras fussent en batterie avant même que les squatteurs – tous africains – n’arrivent. A l’arrivée, l’association poussait son avantage : elle feignait de « découvrir » que les appartements squattés étaient insalubres et périlleux, et de plus recouverts de peinture au plomb : ils présentaient donc un risque majeur pour les enfants ! Suite à quoi, DAL organisait des manifestations devant l’Hôtel de Ville ou des occupations du service du logement pour exiger le relogement des squatters. L’exigence de relogement était relayée au Conseil de Paris par toute l’opposition et soutenue par une presse quasi unanime.

    La presse parisienne, c’est-à-dire Le MondeLibération et Le Parisien, entonna, unanime, deux refrains :

    – le premier : « Dans la froide nuit d’hiver, des familles entières dorment sous les bâches » ;

    – le second : « La population du quartier, unanime, apporte son soutien aux squatters. Des mères de famille offrent des pâtisseries, préparent des thermos de café et distribuent du chocolat aux enfants. »

    Ce fut l’époque des pages de reportages mettant en scène (au sens propre) des enfants souriants et des mères de famille – presque toujours africaines – extasiées devant « leur nouveau logement ». Citation : « Ici, on a de l’espace, et une cuisine ! » ou « Maintenant j’ai même une chambre pour moi toute seule ! ».

    Les « vrais voisins » ne tardaient pas à faire l’opération vérité sur leur nouveau voisinage. Le squat, en effet, connaissait l’évolution naturelle des occupations illégales : il donnait asile aux activités « marginales » et aux comportements de toute sorte : cuisines collectives, activités de coiffure ethnique, puis trafics en tout genre, vacarme, mendicité agressive dans le voisinage, spectacle de délires alcooliques, bagarres. Les riverains de la rue du Dragon se souviennent encore de tout cela, comme ils se souviennent de la rixe mortelle ayant opposé deux SDF sur la voie publique contiguë. De même pour les riverains du squat de la rue du Rhin (XIXe) qui se constituèrent en association pour se plaindre de l’insécurité créée par les trafics dont le squat était l’épicentre.

    Encore un mot sur une des obsessions idéologiques portées par DAL, remise sur le tapis encore aujourd’hui par une gauche engluée dans son déni de la réalité : j’ai nommé la réquisition.

    Pris en tenaille entre le politiquement correct et l’électoralisme, les politiques décidèrent en 1994 de céder à la pression de DAL. Cela donna les résultats prévus : une catastrophe – catastrophe économique, sous la forme d’un effroyable, d’un honteux gâchis de fonds publics ; et catastrophe sociale, avec des relogements provisoires qu’il fallut recommencer 5 ans plus tard. Avant de loger qui que ce soit, il fallut réhabiliter les immeubles (impropres à l’habitation), tout en sachant que les travaux seraient en pure perte : les immeubles devaient être restitués au bout de cinq ans.

    Pour masquer le caractère de gabegie de cette opération, les pouvoirs publics inventèrent la notion de « mise en état d’habitabilité », pour faire croire que les travaux seraient peu coûteux. Bien sûr, il n’en fut rien. Les travaux furent réalisés dans des conditions expéditives. Mais avec quels résultats ! Lorsqu’on envisagea cinq ans plus tard la restitution des immeubles, les travaux étaient intégralement à recommencer.

    Mais dans ce royaume d’Ubu, les pouvoirs publics allèrent jusqu’au bout de leur logique : il fallait restituer les immeubles ; il fallut donc reloger les « bénéficiaires » dans le parc HLM.

    Cinq ans de provisoire, de logements précaires, de conflits, de dépenses « d’accompagnement social », des fortunes gaspillées pour faire deux fois des travaux inutiles. Tout ça pour remettre finalement les familles dans les logements sociaux « de droit commun » ; tout ça pour rien.

    Mentionnons que la presque totalité des familles bénéficiaires de ces réquisitions étaient issues de l’immigration.

    Les pouvoirs publics et les associations feignent aujourd’hui d’avoir oublié ces circonstances et on entend à nouveau les formations de gauche chanter les louanges de la réquisition.

    Autistes ? Pas seulement.

    S’ils feignent d’ignorer l’absurdité kafkaïenne du processus de réquisition tel que le prévoit la loi de la République, c’est surtout parce que ce n’est pas de la même réquisition qu’ils parlent : ce qu’ils appellent de leurs vœux, c’est purement et simplement la confiscation, dans laquelle l’Etat dépossède un propriétaire sans indemnité.

    Dans ces conditions, effectivement, la réquisition peut être un moyen de reloger à bon compte. Le seul inconvénient de ce processus commode, c’est que, quand on est arrivé là, on est déjà jusqu’au cou dans le totalitaire !

    Le triomphe de l’association DAL fut consommé quand la municipalité Delanoë arriva au pouvoir : ordre fut donné aux services de reloger par priorité les protégés de l’association.

    C’est ainsi que, de 2002 à 2006, les relogements réalisés par les services administratifs de la Ville de Paris (dits « relogements urgents ») bénéficièrent, à près de 90% (chiffre vérifiable) à des squatteurs, majoritairement originaires de l’Afrique subsaharienne.

    Julius Muzart, 3/07/2015

    Notes :

    (1) Le « Camp des Saints » (de Jean Raspail) plus que jamais assiégé
    (
    2) Thème facile à faire prospérer dans la mesure où il est la plupart du temps à la base de la décision de migrer. Ce thème a reçu, dans les mêmes années, le soutien de la thèse de « la dette imprescriptible » des pays colonisateurs à l’égard des ex-colonisés.

    http://www.polemia.com/les-associations-immigrationnistes-les-thenardiers-de-big-other-33-dal/

  • Le Monde : journal de référence...

    Arnaud Leparmentier est Directeur adjoint des rédactions du Monde. Le 30 juin, il avait publié ce tweet, aujourd'hui supprimé :

    CJLVd2NWsAA3tL3.jpg-largeC'est non à 61%.

    Et voici ce que pronostiquaient les sondages :

    Capture d’écran 2015-07-06 à 07.26.14

    Michel Janva

  • Plus de la moitié des radars ne sont pas sur des routes dangereuses

    Une enquête du magazine Auto-Plus révèle que plus d’un radar sur deux n’est pas placé dans une zone à risques. Ils seraient placés selon une logique de rentabilité et non de sécurité.

    Près d’un radar sur deux ne serait pas placé sur une route dangereuse. C’est ce que révèle une enquête réalisée par le magazine Auto-Plus. Elle est publiée alors que le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures de sécurité routière.

    Le diagnostic établi par le magazine, en comparant la carte des accidents et celle des radars fixes, est sans appel: 52 % des radars seraient placés sur des routes sur lesquelles il n’y a pas eu d’accident depuis 2012, détaille Laurent Chiapello d’Auto-Plus. Par exemple, à Aytré, en Charente-Maritime, sur la nationale 137, un radar a été posé à un emplacement où aucun accident corporel n’a été répertorié pendant l’année 2012. «À quelques kilomètres de là, en revanche, trois accidents corporels ont été signalés sur un périmètre réduit, donc un véritable point noir de la sécurité routière, et là, pas de radar», poursuit le journaliste.

    Les radars en zone dangereuse rapportent moins d’argent

     

    Selon la publication, les radars ont été installés sur des sites jugés plus rentables, pour «remplir les caisses de l’Etat». Les radars placés dans une zone à risque rapportent en effet beaucoup moins d’argent. Un radar placé sur un axe dangereux flashe en moyenne 4.774 fois par an (chiffres de 2014), contre 12.000 pour un radar installé sur une route où il ne serait pas indispensable. Soit trois fois moins. Un écart de taille qui rapporterait «près d’un million d’euros par an et par cabine», selon Auto-Plus.

    Dans la catégorie des emplacements les moins pertinents, ce sont les radars discriminants qui font gagner le plus d’argent à l’Etat. Ces radars capables d’identifier les différentes catégories de véhicules et de flasher en conséquence seraient au nombre de 2 188 sur les routes de France. Ils seraient placés dans 56 % des cas sur des tronçons non dangereux, comme à Port-Marly dans les Yvelines. A titre de comparaison, 45 % des cabines classiques sont placées sur des routes peu dangereuses.

    Cette enquête intervient aussi alors que la signalisation des panneaux radars change demain. Selon un arrêté publié aujourd’hui au Journal officiel, les nouveaux panneaux vont indiquer la présence de radars susceptibles de contrôler la vitesse sur toute la longueur d’un tunnel, d’un chantier ou d’un pont. «L’objet de cette signalisation est d’avertir les usagers que la vitesse peut être contrôlée sur toute la longueur de la zone dans laquelle ils circulent par un ou plusieurs dispositifs de contrôle automatisé», a précisé l’arrêté.

    Source : Le Figaro

    http://www.contre-info.com/plus-de-la-moitie-des-radars-ne-sont-pas-sur-des-routes-dangereuses#more-38622

  • Faillite de la démocratie occidentale : une dérive totalitaire à son point d’achèvement

    La (brève) campagne pour le référendum grec aura achevé de faire tomber les derniers oripeaux de l’idée démocratique à l’occidentale. Et confirmé la dérive clairement totalitaire d’une élite dirigeante aux abois.

    A-t-on jamais vu pareil déchaînement contre un gouvernement ayant décidé de consulter ses citoyens quant au chemin délicat qu’il entendait emprunter ?

    • Intrusion grossière dans un processus démocratique avec des appels, que dis-je, des injonctions à voter oui de la part des autorités européennes :

    « Un non des Grecs au référendum serait un non à l’Europe » (Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne).

    • Menaces ouvertes de représailles en cas de vote contraire à ces injonctions, comme celle de Jeroen Djisselbloem, président de l’Eurogroupe, avertissant que toute négociation serait close si la Grèce vote « non ».
    • Appel sans phare à un coup d’État : Martin Schultz, président du Parlement européen, ne vient-il pas d’exprimer son souhait de « voir la fin de l’ère Syriza en cas de victoire du « oui »aux réformes, pour qu’un gouvernement de technocrates puisse être formé » ?
    • Mensonges éhontés pour appuyer des arguments comme cette déclaration du ministre français Sapin invoquant de prétendues interventions de pays jaloux des « largesses » accordées par le FMI à la Grèce (affirmations solennellement démenties par les intéressés, l’Argentine et le Brésil, ceux-là prenant au contraire fait et cause… pour le gouvernement Tsipras !).
    • Pressions intérieures tout aussi brutales comme ce chantage révélé par Panagiotis Grigoriou sur son siteGreek Crisis : en juin, des entreprises privées grecques n’ont payé que la moitié des salaires de leurs employés, en menaçant ces derniers de s’exposer à des licenciements massifs en cas de victoire du « non ».

    La répression comme ultime méthode de gouvernement

    Mais ces dangereuses dérives ne se limitent pas au seul cas grec. Celui-ci n’est au contraire que le point d’achèvement de l’idée démocratique à l’occidentale. Car il faut avoir les yeux et l’esprit sérieusement crottés pour ne pas en avoir vu se multiplier les signes de plus en plus criants de la tentation totalitaire :

    • La remise en cause sans complexe de tous les résultats électoraux « non conformes » : après le référendum français de juin 2005, les législatives grecques de janvier 2015 avaient déjà fait l’objet de ces remises en cause à peine voilées.
    • La militarisation galopante de l’espace démocratique : non seulement en Ukraine et dans les ex-pays dits de l’Est, mais également sur toutes les Zad récalcitrantes et dans tous les quartiers « échauffés » (cf. l’équipement des Robocops policiers abondamment déployés par les autorités en poste).
    • La multiplication des mesures répressives et liberticides : mises sur écoutes de tous les citoyens, limitation draconienne du droit de manifester comme en Espagne, répression féroce contre tous les lanceurs d’alerte tels Julian Assange ou Edward Snowden…
    • L’assujettissement complet des moyens d’informations devenus purs instruments de propagande au service de la pensée unique, comme on a pu encore le vérifier avec la curée médiatique contre le référendum grec, tant dans les pays satellites européens qu’en Grèce même où TOUS les médias privés se sont faits les hérauts du « oui ».

    Des ennemis

    Cette fuite en avant totalitaire, qui ne prend même plus soin de se draper dans les oripeaux de l’apparence démocratique, illustre bien plus un désarroi qu’une position de force des dirigeants occidentaux. Ceux-là n’ont tout bonnement plus d’autres moyens, ni financiers, ni économiques, ni politiques, encore moins sociaux, d’assurer leur autorité auprès de leurs ouailles.

    Pas d’autres moyens non plus, et c’est peut-être le plus important, de préserver les intérêts très privés de leurs commanditaires. Car là où les citoyens russes et chinois ont encore des chefs d’État, les populations occidentales n’ont plus depuis longtemps que les VRP appointés des lobbies de ces intérêts privés.

    Dès lors, le spectacle démocratique n’a plus pour but que de valider le degré de soumission des majorités à leurs maîtres. Et l’effondrement de pratiquement tous les fondamentaux du système occidental néolibéral ne peut conduire qu’au chaos politique.

    Le fossé est désormais définitif entre les citoyens et ceux qu’on ose plus appeler leurs « représentants ». Quelle qu’en soit l’issue, le résultat du référendum grec témoignera vite de cette rupture irréductible. Car quoi qu’en dise Alexis Tsipras, une victoire du « non » n’infléchira en rien la position inflexible de la Troïka. D’adversaires politiques, ceux-là sont clairement devenus des ennemis.

    Par Le Yéti

    source

    https://resistanceauthentique.wordpress.com/

  • « Laïcité » : 1 million d’euros de subventions pour le Grand Orient de France

    Le Grand Orient de France a bénéficié de près d’ 1 million d’euros de subventions publiques pour son Musée de la franc-maçonnerie. 
    La rénovation du Musée de la franc-maçonnerie, dans le siège du Grand-Orient de France à Paris, a pu bénéficier de grosses subventions. Ainsi, la Région Île-de France a versé une subvention de 304 898 euros au Grand-Orient de France pour rénover son Musée de la franc-maçonnerie. La Ville de Paris a quant à elle subventionné la loge maçonnique à hauteur de 300 000 euros, et la Direction régionale adjointe des affaires culturelles d’Île-de-France a également versé 305 000 euros d’aides publiques à l’obédience maçonnique. La visite guidée du Musée de la franc-maçonnerie coûte 13 euros par personne. 
    Le Musée de la franc-maçonnerie du Grand-Orient de France détient l’appellation « Musée de France », délivrée par le ministère de la Culture. Ce même ministère avait d’ailleurs versé une subvention de 14 000 euros au Grand-Orient de France en 2012. 
    Au total, le Grand-Orient de France aura reçu 909 898 euros de subventions publiques, payées par les contribuables.

  • L’aéroport de Toulouse-Blagnac cédé à un milliardaire chinois soupçonné de corruption…

    Aujourd’hui, ce jeudi, Manuel Valls doit rencontrer son homologue à Toulouse. Nous lui donnons un sujet de conversation à évoquer avec lui : Mike Poon, le richissime industriel chinois qui avait racheté l’aéroport de Toulouse en 2014, s’est volatilisé.

    Ce riche industriel chinois est le PDG de Symbiose qui a signé l’acquisition en avril dernier à hauteur de 49,9 % de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Selon certaines sources, Mike Poon ferait l’objet d’une procédure de justice dans son pays pour« corruption ». Cette nouvelle court depuis le Salon du Bourget.

    Le 18 avril dernier, Mike Poon déclarait au quotidien régional La Dépêche du Midi : « Vous verrez que nous tiendrons les promesses que nous avons faites. » Il assurait vouloir« favoriser le développement de vols internationaux et en particulier en provenance de l’Asie et de la Chine » et investir 1,4 milliard d’euros d’ici à 2020.

    wanted-mike-poon

    Le collectif contre la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ironise sur cette situation rocambolesque.

    Il n’y a pas que Mike Poon qui soit dans l’œil du cyclone avec son consortium. Il y a également l’opérateur canadien Lavalin dont on ne connaît pas le rôle dans cette nouvelle gestion. Lavalin est interdit bancaire par la Banque mondiale également pour des faits de corruption, en Libye notamment. On ne sait même pas si Monsieur Poon a fait le chèque de 308 millions. Il y a décidément une très grosse dose d’opacité dans tout cela.

    Le collectif contre la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ironise sur cette situation rocambolesque au moyen de plusieurs affiches « Wanted Mike Poon, le nouvel acquéreur de l’aéroport de Toulouse-Blagnac vient d’être cité dans un scandale de corruption en Chine ». Le même collectif avait alerté en vain lors de la procédure sur l’opacité de cette affaire. Il s’avère malheureusement que les craintes étaient fondées…

    Vendre cette concession à un opérateur opaque accompagné d’un partenaire en interdit bancaire en dit long sur la lucidité de nos dirigeants… Et, pourtant, ceux-là se targuent d’une rigueur à toute épreuve ! Comment peut-on gouverner avec un tel degré d’amateurisme, c’en est confondant. Ou est-ce autre chose que de l’amateurisme ? On peut légitimement se poser la question !

     dans Boulevard Voltaire
  • GPA : j’accuse l’UMP d’être complice depuis le début

    La cour de cassation, qui ne casse rien que vaille, a donc décidé de valider les GPA réalisées à l’étranger, ce qui revient de facto à légaliser la pratique en France, en légalisant ses effets. Au choix, GPA veut dire Gestation Pour Abandon, Gestation Pour Autrui, mère-porteuse, esclavage procréatif, etc. Concrètement, cette pratique institue l’esclavage des femmes (pauvres) sur un continent, l’Europe, où l’esclavage avait disparu depuis 2000 ans. Un exploit de plus à mettre au palmarès de Christiane Taubira.

    Après la cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a validé (temporairement) la mise à mort de Vincent Lambert, c’est maintenant à une autre institution de sombrer dans le pire des reniements juridiques et moraux. Rien ne semble entraver la marche folle vers l’abîme du Nouvel Ordre Immoral.

    Les pleurnicheuses de service de l’UMP Ripoublicaine viennent pleurer sur le lait répandu et dire à quel point, la GPA c’est pas bien. Exemples de tweets:

    MPI - 61 - 01 - tweet Mariton -

    MPI - 61 - 02 - tweet Boyer -

    Pleurnicheries UMP du 03 juillet 2015

    Pourtant, il faut rappeler de la façon la plus directe et la plus accusatoire que le pseudo-mariage homosexuel a été voté au Sénat en avril 2013, grâce à une immense et scandaleuse magouille du vote, organisée par les frères truellards, Gaudin pour l’UMP et Bartolone pour le PS. L’article 1, définissant le mariage sans précision quant au sexe des marié(e)s, a été voté à main levée dans le désordre le plus total dans la nuit du 9 au 10 avril 2013. Il n’y a aucun décompte officiel pour cette magouille, véritable coup d’état légal, qui instaure un changement de civilisation.

    On prendra toute la mesure des trahisons et ambiguïtés de l’UMP Ripoublicaine, quand on sait que l’attaché parlementaire de longue date du truellard, Jean-Claude Gaudin, à savoir Guillaume de Thieulloy, un « catholique » autoproclamé, a lancé une action contre la loi votée par son mentor, dès le lendemain du vote. Etonnant, non ? Leurs liens de travail ont pris fin, depuis.  Mais ils avaient duré presque 2 décennies.

    La fade et molle présidente de La Manif Pour Tous, Ludovine de la Rochère, aura pourtant la clarté de dénoncer à demi-mots cette trahison de l’UMP le 26 mai 2013. Elle dira dans son discours, en fin de manifestation : « Au Sénat, il y a eu tripatouillage et l’on assista, non pas à un vote, mais à un vol à main levée. Un déni de démocratie dont une partie de l’opposition [=l’UMP] a été, par sa passivité, la complice ».

    Ce fut dit, même s’il faut condamner l’UMP pour sa totale complicité dans la loi Taubira, et dans ses évidentes conséquences monstrueuses, prévisibles depuis le début : adoption par des paires homosexuelles, fabrication et mise en vente d’enfants à venir ou à peine nés sur internet ou par le biais d’officines qui font commerce de chair humaine.

    Oui, l’UMP est entièrement complice, responsable et coupable, il faut le dire et le redire. Il est vrai qu’avec des chefs comme Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé, il n’y a rien de bon à attendre de l’UMP Ripoublicaine en matière de moralité publique.

    Les pleurnicheuses de service ne servent qu’à faire avaler la pilule, en faisant semblant de s’opposer à quelque chose que leur parti a organisé, de bout en bout, en parfaite connaissance de cause.

    http://www.medias-presse.info/gpa-jaccuse-lump-detre-complice-depuis-le-debut/34637

  • Sarkozy fait la leçon à Tsipras (Présent 8389)

     

    Avec lui, ça ne se passerait pas comme ça ! Sarkozy ne laisserait pas le Premier ministre grec organiser un référendum pour approuver ou non les propositions bruxelloises. Il vient de rappeler qu’en 2011, Papandréou avait eu la même idée que Tsipras et pour le même motif. Ça n’a pas traîné, avec sa complice, Angela, Sarkozy a convoqué l’impertinent, à Cannes, pour lui remettre les idées en place. Décider un référendum, sans demander poliment la permission, mais où va-t-on !
    8389-Une
    Et Papandréou céda à l’injonction du duo Sarkozy-Merkel, mettant son référendum dans la poche et son mouchoir par-dessus, il est reparti, tête basse ! Or, voilà qu’aujourd’hui, s’indigne l’ex-chef d’Etat, Tsipras, lui, ne veut pas faire « le choix de la raison ». Car, pour lui, demander au peuple son avis sur ce qui le regarde n’est pas le choix de la raison, c’est de la folie. Dans son aveuglement, l’ancien président ne se demande même pas si son attitude, en 2011, à l’égard de Papandréou, n’est pas la cause lointaine de la révolte du peuple grec, en 2015, las de voir son pays traité comme une colonie bruxelloise et même pire, puisqu’on reconnaît aux nations colonisées le droit de disposer d’elles-mêmes… par référendum.

    Nicolas Sarkozy, quoique se réclamant du gaullisme, n’aime pas ce type de consultation. Quand il ne peut pas l’empêcher, il en bafoue le résultat. Ainsi, il fit adopter par la fenêtre du Parlement ce que les Français avaient mis dehors par la porte du référendum : leur non à la Constitution européenne devint oui par la grâce du traité de Lisbonne, grand-œuvre sarkozyste.

    Notre homme s’en prend à Alexis Tsipras en termes vifs, et même insultants. C’est « un Premier ministre qui a menti au peuple grec, qui a promis des choses qu’il savait ne pas pouvoir tenir ». Quoi ? Il a osé faire cela ? Est-ce que le candidat Sarkozy, lui, a promis ce qu’il savait ne pas pouvoir tenir ? Par exemple : « Si je suis élu, d’ici à deux ans, il n’y aura plus un seul SDF dans les rues », celles de Paris, pas d’Athènes. Tsipras, lui, ne l’a jamais annoncé. Sarkozy avait promis, en 2007, qu’il allait nettoyer les cités au Kärcher, promouvoir le plein emploi, tandis que le pouvoir d’achat des Français allait tutoyer les sommets. En 2012, ce sont ces promesses non tenues, ces mensonges électoraux que les électeurs ont sanctionnés. Ce politicien exténué est le dernier à pouvoir faire la leçon à Tsipras ou à quiconque.

    Bien entendu, son propos vise Hollande. Sarkozy entend montrer combien il est nul, tandis que lui a fait merveille hier et qu’il fera encore mieux demain. Il est vrai que le chef de l’Etat donne des verges pour se faire battre : tandis que l’Europe brûle, il se précipite en Afrique… Sans doute parce qu’avec ses lunettes il voit mieux de loin. Or, pas plus que Hollande n’a fustigé la corruption et les falsifications de ses camarades socialistes au pouvoir sous Papandréou, Sarkozy n’a dénoncé les mêmes vices pratiqués par ses amis libéraux sous Caramanlis. Entre eux, c’est toujours l’hôpital qui se moque de la charité.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Platini au service du Qatar

    Le rondouillard est toujours là quand il faut rendre service à l’Emir du Qatar.

    Après avoir milité pour la coupe du monde chez les chameliers, avoir vu son fiston casé chez Burda société appartenant à un fond qatari, voilà que miraculo, le PSG n’est plus sanctionné par le fair-play financier.

    ils vont pouvoir dépenser...

    Vive le sport !

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?breve2576