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magouille et compagnie - Page 2250

  • Renaud Camus : "Les politiques ont menti : la guerre a déjà commencé !"

    ENTRETIEN SUR BOULEVARD VOLTAIRE

    L’affaire du braquage à Nice n’en finit plus de faire réagir. 1,5 million de personnes ont manifesté sur Facebook leur soutien au bijoutier qui a abattu un de ses agresseurs. Une mobilisation incroyable… Qu’en pensez-vous ?

    Renaud Camus : Je suis obligé de répondre en deux temps, ou en deux couches, si vous voulez bien.

    Au premier niveau, il est évident que le bijoutier de Nice mérite les plus larges circonstances atténuantes. Je comprends parfaitement son exaspération, je ressens la même, et des millions de Français la ressentent comme nous, les marques de soutien en témoignent.

    À un autre niveau, moins immédiat, moins contingent, plus fondamental, nous ne pouvons pas aspirer, quel que soit le délabrement honteux de la justice, à une société de la vengeance privée, de la guerre de tous contre tous. Ce serait revenir en deçà du contrat social, en deçà du “covenant” hobbesien, en deçà de ce que j’appelle le pacte d’in-nocence, de non-nocence, de non-nuisance : la renonciation de tous à la violence au profit de la seule puissance publique et de la paix civile, de la civilisation. Encore faut-il que la puissance publique soit juste et légitime, et que, cette renonciation de tous à la violence, il n’y ait pas des pans entiers de la population qui s’y soustraient. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Renaud-Camus-Les-politiques-ont

  • Iniquités fiscales...

    La rentrée est le moment douloureux de la découverte des diverses feuilles d’impôts qui encombrent la boîte aux lettres, et cette année n’a pas été très différente des autres selon le rituel fiscal. Ce qui est nouveau, c’est, au-delà du regroupement de plusieurs impôts sur la même feuille au nom de la simplification administrative (ce qui n’est pas une idée stupide, d’ailleurs), l’impression d’un « choc fiscal » mais aussi d’une certaine « exagération » de la République de Bercy qui exaspère jusqu’aux plus conciliants…
    Car, en définitive, ce sont les classes moyennes mais aussi les classes populaires et les petits entrepreneurs qui sont les principaux pourvoyeurs de fonds de l’actuelle République : les plus aisés, eux, semblent en partie épargnés, comme le montrent les « aménagements » destinés aux clubs de balle-au-pied pour leur permettre de poursuivre leurs embauches à coups de millions d’euros de joueurs venus, non pour la passion d’une équipe et d’un maillot, mais pour faire « le spectacle » à grands frais et sans payer trop d’impôts à l’Etat qui les accueille ! Sans oublier ces grandes entreprises, parfois françaises (Renault ou Total par exemple, dont l’Etat est pourtant actionnaire…), qui délocalisent une part de leurs activités ou de leur trésorerie pour éviter de remplir leurs devoirs à l’égard du fisc français mais en continuant à verser d’abondants dividendes à quelques gros actionnaires, qu’ils soient hexagonaux ou étrangers… La diatribe du candidat Hollande contre la Finance prédatrice n’était donc qu’un discours destiné à abuser des électeurs français soucieux de remettre l’Argent à sa place qui n’est pas la première, qui ne doit pas être la première si l’on veut faire respecter la nécessaire justice sociale.
    Des millions d'économies fiscales pour les clubs, est-ce vraiment juste ?
    M. Hollande a menti, et les contribuables en font les frais, y compris les moins aisés… L’un de mes voisins de Saint-Briac me confiait, à titre d’exemple, son propre cas, édifiant et révélateur : ayant commencé à travailler comme ouvrier à 14 ans, touchant une petite retraite et n’ayant jamais payé jusque là l’impôt sur le revenu (car ne gagnant pas assez d’argent pour cela…), voici que, pour ses 80 ans, le fisc lui demande de régler, au titre de cet impôt dont il était jusque là préservé, la somme de 416 euros ! Le cas n’est pas isolé et d’autres exemples de ce genre de situation m’ont été rapportés par quelques collègues du lycée, eux aussi indignés de ces « surprises fiscales » qui, parfois, mettent ces retraités souvent très âgés dans des conditions de précarité difficiles à surmonter. N’oublions pas que ces personnes ne sont pas exemptes d’autres impôts et taxes !
    Pression fiscale...
    Pendant ce temps-là, l’Etat continue à s’endetter, refusant obstinément de faire les réformes et les économies qui s’imposent, et maintenant une inégalité désormais choquante entre salariés du privé et fonctionnaires, en particulier sur le calcul des retraites…
    Bien sûr, la critique est facile, m’objectera-t-on : mais cela n’enlève rien à sa nécessité, au nom de la justice sociale, cette dernière formule étant d’ailleurs étrangement absente désormais du langage gouvernemental… La critique, néanmoins, ne suffit pas, et elle serait même vaine, voire dangereuse, si elle ne s’accompagnait pas de propositions : certaines, ici même, au travers de nombreuses notes, ont déjà été avancées, et il me faudra les reprendre, les compléter, parfois les amender, en tout cas les préciser. Cela constituera une bonne partie de mon travail politique de cette année qui s’annonce politiquement riche…
    Propositions fiscales, suggestions économiques, réflexions institutionnelles, etc. dans le cadre d’un royalisme raisonné et constructif…
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1096:iniquites-fiscales&catid=47:2013&Itemid=58

  • Et encore une taxe !

    L'info a failli passer à la trappe bien qu'elle va toucher (presque) tout le monde : 

    "Le dispositif, mis en place en 2008 pour soutenir l'achat de véhicules propres au détriment ce ceux plus polluants, est déficitaire et coûte de plus en plus cher à l'Etat, explique le journal.

    Selon lui, le gouvernement entend donc en modifier les paramètres afin d'équilibrer le mécanisme l'an prochain.
    D'une part, le malus, qui renchérit le coût d'achat des véhicules les plus polluants, sera durci et son montant maximum devrait passer de 6.000 euros aujourd'hui à 8.000 pour un niveau d'émission de CO2 inférieur au seuil actuel. Ce relèvement devrait rapporter 100 millions d'euros en 2014, estiment Les Echos.

    D'autre part, le bonus devrait être raboté et recentré sur les véhicules les plus propres. La réduction, voire la suppression de la prime pour les petits moteurs thermiques semble acquise, poursuit le journal".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • HOLLANDE certifie que son parlement ne ratifiera pas le traité !!!

  • Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire"

    « Au bout d’un an ou deux, Hollande devra opérer le tournant radical rendu inévitable par l’approfondissement de la crise. Je m’en tiens à ce parallèle inversé : nous sommes encore dans la phase conformiste de l’hollandisme. Et je discerne quand même déjà des aspects positifs, dont certains constituent l’amorce d’une révolution morale et sociale… »

    Emmanuel Todd, octobre 2012

    Vers la fin de l’aide juridictionnelle pour les plus démunis ?

    Christiane Taubira a annoncé la suppression à partir de 2014, du timbre fiscal de 35 euros que chaque Français doit payer s’il souhaite entamer une procédure judiciaire. Les 60 millions d’euros que rapporte celui-ci finançaient l’aide juridictionnelle des plaignants les plus modestes. Le garde des Sceaux a promis que son financement serait assuré encore en 2014, mais s’est bien gardé d’évoquer l’avenir du programme « Accès au droit et à la justice » pour 2015...

    Impôts locaux : la révision douloureuses des valeurs locatives

    Dans le cadre du "pacte de confiance et de responsabilité" (sic), l’État engage la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation.

    Pour bien comprendre les conséquences de cette correction, il faut savoir que les impôts locaux des particuliers (taxe d’habitation et taxe foncière) sont calculés en fonction d’une valeur cadastrale établie par les services des Centres des impôts fonciers. La majorité de ces valeurs datent de 1970 (pour le bâti), et de 1960 (pour le non-bâti). Rares sont celles qui ont subi des modifications depuis.

    Le bon sens aurait voulu qu’elles soient mises à jour régulièrement (le projet initial prévoyait une réévalution générale tous les 6 ans), ce ne fut pas le cas. Cette longue interruption a facilité la politique délirante des élus locaux, qui ont pu durant des années, augmenter les taux d’imposition calculés sur des valeurs locatives obsolètes.

    Les premières estimations suite à une vaste enquête, sous forme de questionnaires envoyés aux propriétaires donnent des résultats spectaculaires en terme d’augmentation.

    C’est un chantier immense qui se dresse devant la poignée d’agents du cadastre, résultant des nombreuses suppressions de postes de ces dernières années (à moins évidemment que le pouvoir socialiste n’offre au secteur privé une partie de ce juteux contrat).

    L’objectif selon Moscovici, Ministre de l’Économie et des Finances : "rapprocher les bases d’imposition des locaux d’habitation de la réalité du marché".

    Il est à prévoir que les collectivités locales seront dans l’obligation de baisser sensiblement les taux d’imposition des taxes d’habitation et des taxes foncières afin d’éviter une saignée fiscale. Mais l’on se doute bien qu’au passage, entre la nouvelle estimation des biens et la baisse des taux, une goinfrerie aura bien lieu sur les dos des Français...

    Valls nettoie la démocratie au Kärcher

    Sous prétexte de "faire une économie de 27 millions d’euros’’, Manuel Valls envisage de supprimer les envois par la Poste des professions de foi des candidats et des bulletins de vote aux électeurs pour les remplacer par des envois numériques lors des prochaines élections européennes du 15 mai 2014.

    Si cette mesure est appliquée, elle brisera le principe d’égalité entre les citoyens, notamment pour les plus âgés, qui n’ont pas tous accès à Internet chez eux.

    La prochaine étape sera-t-elle le vote par SMS puis la suppression de ces "coûteuses" élections ? 

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    UMPS : le mensonge permanent

     www.egaliteetreconciliation.f

  • La République du Western

    Ça devait arriver et ça arrivera de plus en plus souvent.

    Un Etat qui ouvre le pays à toutes les migrations et qui ne protège pas ses citoyens, ni sur le plan de l’emploi, ni sur celui de la sécurité, s’expose à ce qu’un jour, un, puis deux, puis trois types en colère sortent leur flingue et tirent dans le tas.

    C’est ce qui est arrivé à Nice et qui arrivera ailleurs dans ce pays. Notons que malgré la gravité de l’acte et le rappelle à l’ordre des intellectuels, une vague irrésistible de sympathie pour celui qui s’est fait justice, via les réseaux sociaux, submerge le net.

    Il ne s’agit pas pour nous de surfer par démagogie sur cette vague populaire, mais plutôt d’en comprendre le sens.

    Au cas où nos élites apatrides ne s’en seraient pas rendu compte, le peuple de France est en grande souffrance.

    D’abord, dès qu’une inquiétude légitime le gagne, les donneurs de leçon du pouvoir flanqués de leur presse servile s’emploient à les culpabiliser, voire à les réprimer violemment et poursuivre pénalement. On l’a vu avec la Manif pour tous, inutile d’y revenir.

    Si vous êtes écrivain ou journaliste et qu’une question vous vienne (même en privé) sur l’immigration et les problèmes que celle-ci pose à notre pays, vous êtes totalement exclus de la société.

    Quand aux nouvelles réformes de madame Taubira, concernant la justice elles ne sont pas de nature à rassurer les honnêtes citoyens.

    Les agressions ne sont pas un fantasme ni un sentiment comme certains sociologues « régimistes » aimeraient nous le faire croire. La violence est partout et récemment encore à Paris des voyous « Antifas » ont agressé des jeunes patriotes à la terrasse d’un café.

    En gros, non seulement il est interdit de penser autrement que dans le sens des oligarchies de plus en plus minoritaires qui nous gouvernent, mais ces messieurs dames sont incapables, parce que sans doute ce n’est pas leur priorité , de s’occuper de la sécurité du peuple.

    Pourtant, ce ne sont pas les forces de police qui manquent, demandez aux manifestants qui ont rempli les rues ce printemps.

    Ces hommes politiques qui n’ont que le mot démocratie à la bouche nous donnent ainsi une parfaite illustration de ce que cache ce mot. La république n’aime pas les Français à l’instar (au hasard) de Jacques Attali ou de BHL.

    L’Action française avait créé les « Camelots du Roi » en son temps, pour protéger les Français des abus de la fortune apatrides et vagabonde qui les mettait en danger.

    Il faudra peut-être retenir la formule à l’avenir et montrer que les Camelots du Roi sont autre chose que des amateurs de banquets.

    Notre jeunesse est présente, on la voit de plus en plus dans la rue, de jeunes patriotes enthousiastes nous rejoignent chaque jour. Organisons-nous, la République omnipotente et obèse n’a plus de légitimité, montrons que le pays réel est capable de se redresser sans elle et contre elle.

    Olivier Perceval - Secrétaire général de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Republique-du-Western

  • L'enseignement du gender à l'école imposé par l'UE ?

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "Demain, 18 septembre, la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen soumettra au vote le rapport sur la Santé et les Droits Sexuels et Reproductifs. La Manif Pour Tous est particulièrement inquiète des dispositions envisagées en matière d’éducation sexuelle, de lutte contre les stéréotypes et d’éducation à l’égalité des genres. Elle dénonce fermement la volonté affirmée dans l’amendement 151 de promouvoir l’égalité de genre dans les programmes et manuels scolaires.

    Une nouvelle menace pour l’enfant et les libertés fondamentales

    La Manif Pour Tous dénonce l’amendement 151 de la députée européenne Barbara Matera (PPE) qui propose de rendre obligatoire des cours d’éducation sexuelle pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires des Etats membres. De tels cours n’ont certainement pas leur place en primaire, et d’autant moins qu’ils aborderaient notamment la question de « l’égalité des genres ». La Manif Pour Tous dénonce ce projet de promotion de l’identité de genre, notion qui fait débat chez les spécialistes et qui n’est pas un sujet pertinent à l’âge de l’école ! Imposée aux écoles, cet enseignement serait ainsi décidé sans concertation avec les parents, sans respect de leur rôle de premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.

    L’amendement 151 est une grave atteinte à l'article 26 (§3) de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule que le droit d'éducation est reconnu prioritairement aux parents. Il met en danger la liberté et le droit des parents à s'opposer à l'interférence d'acteurs étatiques ou non étatiques dans cette éducation. La défense d'un droit d'accès de l’enfant à une information scientifique et dégagée de tout jugement en matière de sexualité ne doit pas se faire sans l’implication des parents et l’assurance que les contenus contribuent à l’équilibre de l’enfant. Par ailleurs les concepts de genre n’entrent pas dans le champ « d’une information scientifique » et n’ont donc pas de place dans ce cadre.

    La Manif Pour Tous en alerte

    Le 18 septembre prochain, La Manif Pour Tous suivra avec attention les débats de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » du Parlement Européen. Elle se prépare à se mobiliser et à mener toutes les actions nécessaires si cet amendement devait être adopté. La Manif Pour Tous demande aux députés européens de cette  commission permanente de prendre concrètement position à l’occasion de ce vote pour défendre les intérêts de l’enfant, le rôle de ses  parents et la neutralité des instances nationales d’éducation gravement mis en danger par ce rapport. Elle leur rappelle que :

    1. La Manif Pour Tous s’oppose fermement à la diffusion à l’école du concept de genre, notion floue et non scientifique conduisant notamment à la remise en cause des identités sexuelles homme/femme.

    2. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. La liberté d’éducation des parents est un droit fondamental et inaliénable qu’aucune institution ne peut retirer et que toutes les conventions internationales garantissent.

    3. La Manif Pour Tous défend les droits de l’enfant. Elle est prête à agir aussi bien au niveau français qu’au niveau européen"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Dimanche soir, le président Hollande a essayé de se justifier devant les Français

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Lors de sa justification sur TF1, le président normal réussit à susciter une audience… normale !
    Accueilli par une manifestation de La Manif pour tous, d’ailleurs vite dépassée par les slogans « Hollande démission », le président n’a pas soulevé les foules. 8,1 millions de téléspectateurs étaient devant leur poste. Avec un nombre d’auditeurs légèrement supérieur à la moyenne, ce n’est pas un franc succès pour le président de la République.

    C’est un oral télévisé sans grandes surprises depuis le dernier, en juin 2013

    Il en a repris les grandes lignes, à savoir comme chaque fois, qu’il inverserait la courbe du chômage et qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôts ! Mais il innove sur le dossier syrien. Pour cacher la séquence diplomatique humiliante pour la France qu’on entrainé ses fanfaronnades, il proclame en effet que sa politique a pesé sur la décision diplomatique rendue dernièrement. Il a déclaré : « La pression que nous avons fait peser avec les Etats‑Unis a payé ». Et pourtant c’est la Russie qui a réussi à éviter la solution armée voulue par les gouvernements français et américain.

    Enfin, Hollande se comporte en chef de clan face au Front national

    A propos des déclarations de Fillon sur le Front national, le président à commencé par affirmer qu’en tant que chef de l’Etat, il n’avait pas à se positionner. Tout cela pour ajouter quelques minutes plus tard : « J’ai appelé à voter Chirac en 2002 et je ne le regrette pas » ! Voilà une petite contradiction qui ne le dispose pas à remonter dans les sondages.

    http://fr.novopress.info/

  • TF1 : obnubilé par le FN, Hollande dérape sur la fiscalité et s’enlise en Syrie

    Apaiser les Français en proie au "ras le bol" fiscal et réaffirmer sa détermination dans le dossier syrien : François Hollande s'est livré dimanche sur ces deux fronts à un exercice de pédagogie télévisé. Sans convaincre !
    Très attendu sur la Syrie alors que la France, aux avant-postes lorsque des frappes semblaient imminentes, a été tenue à l'écart de l'accord russo-américain intervenu samedi, le président l'a assuré sur TF1 : il s'agit d'une "étape importante, pas le point d'arrivée".
    "L'option militaire doit demeurer, sinon il n'y aura pas la contrainte", a souligné le chef de l'État, qui espère une prochaine résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, endossée par Moscou.¢
    Cette résolution, a poursuivi François Hollande, qui ne s'était pas exprimé longuement à la télévision depuis le 14 juillet, pourrait être votée "avant la fin de la semaine". Elle prévoirait explicitement "la menace de sanctions" contre le régime de Bachar al-Assad en cas de "manquement" à sa parole.
    Dès lundi, a-t-il rappelé, les chefs des diplomaties américaine, britannique et française, John Kerry, William Hague et Laurent Fabius, se retrouveront autour de lui à l'Élysée pour "mettre en forme" cette résolution.
    L'étape suivante, selon lui, serait la recherche d'une "solution politique" qui pourrait être au menu de l'Assemblée générale des Nations unies fin septembre à New York.
    Pour François Hollande, qui s'était déclaré "déterminé" à "punir" le régime syrien, la menace de frappes "a porté", conduisant le président russe Vladimir Poutine à "prendre une initiative" afin de rechercher une issue sur le tapis vert avec Washington.
    Le président de la République s'est attaché à convaincre une opinion publique rétive, loin de lui apporter le même soutien que pour l'intervention au Mali. Dans un récent sondage BVA, 60% des Français se disaient insatisfaits de sa gestion de la crise syrienne.
    HOLLANDE OMNIBULÉ PAR LE FN
    Sur le plan intérieur, le chef de l'État, qui avait promis une "pause fiscale" en 2014, a tenté d'apaiser le ras-le-bol des Français. Les premières tranches du barème de l'impôt sur le revenu, a-t-il confirmé, seront "allégées".
    "Aucune taxe nouvelle" ne sera imposée pour améliorer les comptes de la Sécurité sociale, a-t-il promis, écartant de facto la possibilité, évoquée dans la presse, de taxer des produits comme les cigarettes électroniques ou l'aspartame.
    "Très prochainement", a-t-il également déclaré, un crédit d'impôt sera accordé pour la rénovation thermique tandis que, selon lui, la future contribution climat énergie montera en puissance "de manière limitée" et n'aura "pas d'effet en 2014".
    Sur l'éventuelle taxation du diesel, objet d'un nouveau et substantiel couac gouvernemental, il est resté en revanche évasif, se contentant de noter que "ce n'est pas rendre service à l'écologie (...) que de la réduire à des impôts".
    Quant aux responsables écologistes qui avaient menacé de ne pas voter le budget si le diesel n'était pas davantage taxé, il les a appelés à ne pas se déterminer par rapport à "des congrès ou d'autres rendez-vous, mais par rapport à l'intérêt de la France".
    Autre sujet chaud sur lequel François Hollande était interrogé, le changement de cap de l'ex-Premier ministre UMP François Fillon sur l'attitude à adopter en cas de duel face PS-FN. Il y a "des règles, des digues, des principes", a-t-il observé.
    François Hollande a rappelé avoir appelé à voter Jacques Chirac lors de la présidentielle de 2002 alors que le candidat socialiste, Lionel Jospin, avait été éliminé au premier tour, laissant Jean-Marie Le Pen face au président sortant pour le deuxième tour.
    "Je ne me suis pas posé de questions, je n'ai pas regardé qui était le plus ou moins sectaire, la question ne se posait même pas", a-t-il dit.
    "Il y a un moment où ce qui nous rassemble - que se soit des gaullistes, des libéraux, des radicaux, enfin des républicains- (?), c'est une conception commune de la France et de la République, et c'est mon rôle de le rappeler", a ajouté le président.
    Sur le front du chômage, il l'a assuré : "On est tout près du but", à savoir une inversion de la courbe d'ici à la fin de l'année, "nous y sommes presque".
    Au centre, Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, a dénoncé une "désinvolture (...) complètement délirante" sur l'emploi, le chômage et la fiscalité.
    Pour Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP, l'interview a "confirmé l'inconstance et l'inconsistance du chef de l'État". "Le seul point à retenir" est l'annonce "de nouvelles hausses d'impôts en 2014", la "pause fiscale n'étant qu'un leurre".
    À l'inverse, pour Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l'Assemblée, "le président de la République a fait taire ses contempteurs en délivrant une vision claire et nette de son action.
    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/2013/09/tf1-omnibule-par-le-fn-hollande-derape.html

  • LMPT : l’indécente tentative de récupération d'Hervé Mariton

     

    Communiqué coup de gueule de Me Pichon :

    M"Suite à l’Université de la Manif pour tous qui s’est déroulée ce week end à Vincennes, on pouvait lire sur le compte twitter du député UMP de la Drôme Hervé MARITON le commentaire suivant : #UELMPT #commentsengager? Faut-il créer, pour ceux qui le souhaitent, au sein de l’#ump?,un mouvement qui porte nos #valeurs? qui est partant?

    Cette lamentable tentative de récupération du formidable mouvement de contestation à une rupture anthropologique radicale que fut la loi Taubira et ses suites logiques (PMA GPA gender) au moment même où Monsieur VANNESTE a été évincé manu militari par le service d’ordre de la LMPT, m’obligent à sortir du silence auquel je m’étais abstenu pas soucis du bien commun.

    Lorsqu’avec de nombreux avocats en robe, nous avons assisté aux gazages collectifs de manifestants pacifiques sur les champs Elysées le 24 mars dernier, nous avions rapidement perçu que nous entrions dans une phase répressive.

    Nous avons donc décidé de créer le Collectif des Avocats contre la répression policière et idéologique pour venir en aide à ces jeunes manifestants qui pour la plupart découvraient les contrariétés de la garde à vue. Et le 27 mars nous organisions symboliquement sur les champs Elysées notre première conférence de presse en compagnie de Béatrice Bourges du Printemps Français et d’autres personnes comme Axel Rokvam qui fondera plus tard les veilleurs.

    Quelques jours après, le 4 avril, 67 jeunes gens se retrouvaient en garde à vue pour avoir campé en silence devant l’assemblée nationale. 24 jeunes filles se retrouvèrent enfermées dans une cellule de 18 mètres carrés agrémentée des particules d’urine et de vomi.

    Appelé par quelques uns d’entre eux aux alentours d’une heure du matin, je me rendis donc au commissariat afin d’assister ces jeunes gens qui pour la plupart n’avaient pas encore perçu l’utilité d’un défenseur. Atterré par le caractère scandaleux et disproportionné de cette situation, je m’empressai donc de prévenir mes amis de Nouvelles de France et du Salon Beige ainsi que d’autres médias télévisés et radiophoniques.

    Le lendemain matin, alertés par ces mêmes média du lieu de détention – personne ne connaissait encore le commissariat de la rue de l’évangile - Hervé MARITON et Jean Frédéric POISSON, arrivaient au commissariat en leur qualité de parlementaires. J’étais plutôt satisfait de leur arrivée en pensant avant tout au sort des jeunes gardés à vue mais ces deux élus me snobèrent avec le plus grand mépris. J’apprenais quelques heures plus tard de la part de certains gardés à vue que Monsieur MARITON leur avait déconseillé de prendre PICHON comme avocat.

    Ne connaissant pas personnellement Monsieur MARITON, je m’étonnais de ce jugement de valeur et ce alors qu’ayant été réveillé en pleine nuit, je m’étais précipité pour défendre certains de ces jeunes gens, évidemment gratuitement.

    J’apprenais par la suite que la médisance provenait de certains esprits chagrins de l’équipe juridique de la LMPT terrorisée à l’idée que l’on apprenne que l’avocat des gardés à vue était un sympathisant du Printemps français, de surcroît très marqué à droite.

    Le même jour débarquait comme une star Frigide Barjot et tout le staff de la LMPT, et alors que je m’apprêtais à la saluer (je l’avais connu lors d’un voyage à Rome) elle me repoussa devant les caméras de télévision en me demandant ce que je faisais là. Je lui répondis « mon métier ». Quelques minutes plus tard, hors caméra, elle me déclarait, « tu comprends Frédéric, c’est de la com, mais nous menons le même combat ». J’encaissais sans rien dire en me disant que le combat que nous menions était supérieur à nos divisions.

    Et puis il y eut l’affaire Nicolas Bernard Buss. Nicolas m’avait fait appeler en pleine nuit pour l’assister au commissariat, mais je défendais déjà d’autres personnes et je n’étais donc pas disponible. J’envoyai mon confrère Benoit Gruau qui accepta de me substituer en pleine nuit.

    Après sa scandaleuse incarcération, la visite discrète et efficace de Jacques BOMPARD lui permit au bout de dix jours d’être transféré dans une cellule plus décente.

    Mais dés le lendemain de cette visite, Hervé MARITON se précipitait pour récupérer cette affaire médiatiquement porteuse, flanqué de quelques députés de l’UMP pour un entretien de courte durée avec Nicolas. Là encore, prévenu par le service juridique de la LMPT, affolé à l’idée que des élus de droite nationale « récupèrent » le cas de Nicolas avaient prévenu Hervé MARITON. Les caméras étaient présentes et Hervé MARITON laissa entendre que c’était grâce à lui que Nicolas était traité de façon à peu près humaine.

    De son côté Marion Maréchal Le Pen (qui avait assisté SANS OSTENTATION à des veillées sans s’exposer au feu des caméras) me contacta pour aller rendre visite discrètement à Nicolas dont elle avait été dissuadée par des pseudo-intermédiaires.

    Cette récupération de l’UMP m’écoeura d’autant plus que jusque là on nous avait fait comprendre qu’il y avait les bons manifestants que l’on peut défendre et les mauvais manifestants (campings pour tous, hommens, printemps français trop sulfureux pour l’image de marque) réservé aux avocats infréquentables. NICOLAS faisait jusqu’alors partie des mauvais manifestants, ceux qui méritaient d’être punis. Mais tout à coup, l’image étant porteuse, il devenait un manifestant emblématique qu’il était bon de soutenir.

    Lorsque l’on s’appelle la Manif pour tous, on se doit d’accueillir tout le monde : Les cathos, les athées, les juifs, les musulmans, les gaullistes, les trotzkystes, les libéraux, les homosexuels, les carnivores, les végétariens et même les élus du Front National ou des anciens de l‘UMP comme Christian VANNESTE.

    Je n’ai pas oublié qu’au mois de mai dernier, lors d’une manifestation organisée par la LMPT, Monsieur MARITON, interrogé par les journalistes sur la présence d’une élue du FN à ses côtés, en l’occurrence une conseillère du FN Sophie ROBERT, celui-ci déclara qu’elle n’avait rien à faire là. Preuve encore une fois que ce qui importe à ses yeux, ce ne sont pas d’abord les convictions mais d’abord l’image qu’il peut donner.

    Partant du même état d’esprit, notre courageux député avait fait le pied de grue auprès du mensuel gay « Têtu » - qui ne l’avait pourtant pas sollicité - pour décrocher une interview afin de faire amende honorable et se démarquer d’une image d’homophobe par une très élégante pique à l’encontre d’une ancienne ministre de son mouvement : « Je ne suis pas la nouvelle Christine Boutin ».

    Parallèlement, une fois la loi votée, Monsieur MARITON – qui échange des textos réguliers avec Mme TAUBIRA - s’empressa de déclarer qu’il appliquerait la loi et qu’il se ferait une joie de marier un couple unisexe dans sa mairie.

    Aujourd’hui et alors que la LMPT organise à juste titre des conférences sur la clause de conscience, Monsieur MARITON qui ne l’a pas fait jouer, a l’indécence de vouloir récupérer ce formidable mouvement.

    Je n’oublierai pas que l’idéologie du genre a commencé à être enseignée sous Luc Châtel, Ministre de l’Education Nationale sous Sarkozy. Certes Hervé Mariton été en désaccord avec Monsieur Châtel sur ce point mais il persiste à militer ensemble au sein du mouvement "France Moderne et Humaniste", un courant de l'UMP qui regroupe aussi Franck Riester, ouvertement pro mariage gay.

    Je n’oublierais pas que les lois liberticides en vertu desquelles Monsieur Vanneste est aujourd’hui poursuivi et qui sous couvert de lutte contre l’homophobie répriment la liberté d’expression, ont été votées en décembre 2004 sous un gouvernement UMP et une majorité appartenant pour les trois quarts à ce même parti.

    Bossuet disait :«Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer »."

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