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magouille et compagnie - Page 2254

  • Accident de Brétigny : le parquet est-il amateur ou complice ?

    La fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) ne cache pas sa colère vis-à-vis des pouvoirs publics, dans l'affaire du déraillement du Paris-Limoges à Brétigny. La belle unité née de la «transparence» promise par le patron de la SNCF au soir du drame est aujourd'hui mise en doute. Me Georges Holleaux, l'avocat de la Fenvac n'a pas de mots assez durs pour critiquer le procureur. Il déclare être

    «stupéfait que plus de huit jours après l'accident, aucun juge d'instruction n'ait encore été désigné. Pire que cela, le Parquet se devait au moins de demander l'intervention d'un expert judiciaire placé sous son autorité en application de l'article 77-1 du code de procédure pénale».

    Cet article prévoit en effet que

    «s'il y a lieu de procéder à des constatations ou à des examens scientifiques qui ne peuvent être différés, le procureur de la République (...) a recours à toutes personnes qualifiées».

    Me Holleaux va plus loin:

    «Le procureur d'Evry est même resté en vacances! L'urgence commandait pourtant de faire le nécessaire rapidement puisque le site est remis en l'état afin de permettre aux trains de circuler normalement».

    Selon lui, le fait que les expertises ne soient confiées qu'aux experts de la SNCF et du ministère des transports, parties prenantes dans l'affaire, ne fera que générer des suspicions puisqu'elles ne sont pas réalisées sous contrôle de juges.

    «En d'autres termes, si la justice avait voulu ne surtout pas mettre son nez dans le dossier de Brétigny, elle ne s'y serait pas prise autrement».

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • De nombreuses ONG ne sont que des paravents des services secrets

     

    De nombreuses ONG ne sont que des paravents des services secrets
    Développement de l'idéologie des droits de l'Homme, servant comme faire-valoir pour légitimer l'hégémonie occidentale sur le monde, thématique à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages, et lecture sur le modèle de développement adopté par certains pays d'Amérique du Sud, et qui est à même, selon lui, de constituer une alternative pour les peuples du tiers-monde, notamment, Salim Lamrani, docteur ès Etudes ibériques et latino-américaines de l'Université Paris IV-Sorbonne, maître de conférences à l'Université de La Réunion, et, également, journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis, nous livre dans cet entretien un éclairage sur ces questions.

    Entretien réalisé par Boudjemaa Medjkoun et Mehdia Belkadi

    Reporters : Le département d'Etat américain vient de publier son rapport annuel sur la situation des droits de l'Homme dans le monde dans lequel il s'évertue, comme à son accoutumée, à distribuer les bons points aux pays amis et critique ceux jugés récalcitrants, au moment même où les services secrets américains, la NSA et la CIA, ainsi que les services britanniques, sont épinglés par les révélations d'Edward Snowden, qui font état de l'existence de vastes programmes d'espionnage systématique et massif, qui constituent une violation du droit fondamental à la vie privée et à la confidentialité de la correspondance. De quelle crédibilité peut se prévaloir un tel rapport et quel degré d'objectivité peut-on lui accorder ?

    Salim Lamrani : La problématique des droits de l'Homme est bien souvent politisée et utilisée à l'encontre des nations ciblées par les Etats-Unis. Les déclarations de Washington à ce sujet ne sont pas crédibles dans la mesure où ses meilleurs alliés en Amérique latine sont les nations qui présentent la pire situation des droits de l'Homme tels que le Mexique, la Colombie ou le Honduras. Au Moyen-Orient, les pays disposant des meilleures relations avec les Etats-Unis sont les pires théocraties de la région tels que le Qatar ou l'Arabie saoudite. Ces rapports servent uniquement à justifier auprès de l'opinion publique l'hostilité à l'égard de certains pays.

    Sur le continent latino-américain, le pays le plus stigmatisé à propos de la question des droits de l'Homme est Cuba. Cependant, je vous invite à prendre le dernier rapport d'Amnesty International et de comparer la situation des droits de l'Homme à Cuba et aux Etats-Unis par exemple. On sera grandement surpris par les découvertes. Même chose pour l'Union européenne, prenez le rapport sur Cuba et comparez-le aux rapports sur les 27 pays membres et vous verrez que l'UE ne dispose absolument d'aucune autorité morale pour disserter sur la question des droits de l'Homme.

    Tout comme les grandes puissances, les médias manipulent également la question des droits de l'Homme. Je vous invite à jeter un oil sur mon ouvrage qui sortira en septembre 2013 que j'ai intitulé : «Cuba : les médias face au défi de l'impartialité ».

    En Europe, la législation de plusieurs pays, dont la France, interdit le financement d'organisations qui peuvent influer sur l'opinion et la changer. Au même moment, ces pays ne se gênent pas, à travers des organismes spécialisés créés à cet effet de financer et d'encadrer des associations et ONG à travers le monde, avec l'objectif d'agir sur l'opinion et de la canaliser en fonction de leurs intérêts. Comment expliquer cette duplicité et sa justification ?

    Tous les pays du monde sanctionnent par le biais de leur Code pénal le fait d'être stipendié par une puissance étrangère. En France, l'article 411-4 du Code pénal prévoit une sanction pouvant aller jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. En réalité, de nombreuses ONG ne sont que des paravents des services secrets étrangers et disposent d'un agenda politique bien précis derrière un rideau de fumée supposément humanitaire.

    Pour aborder un autre sujet, quelle lecture faites-vous de la situation en Amérique du Sud, notamment avec l'ouverture amorcée à Cuba, la disparition du président Chavez et le ralentissement remarqué dans l'élan des projets d'intégration régionale ? Et avec l'émergence, ces dernières années, de dirigeants de gauche à la tête de plusieurs pays, pensez-vous qu'un processus de changement global puisse prendre corps à partir de l'Amérique du Sud ?

    L'avenir se trouve dans la nouvelle Amérique latine dont font partie des nations telles que le Brésil, le Venezuela, la Bolivie, l'Argentine, l'Equateur, le Nicaragua, l'Uruguay, sans oublier la présence historique de Cuba. Ces nations ont élu à leur tête des dirigeants progressistes qui ont choisi de placer l'humain au centre du projet de société et les résultats sont spectaculaires. On note partout un recul de la pauvreté, une amélioration de l'indice de développement humain, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation. Le cas le plus spectaculaire reste le Venezuela d'Hugo Chávez qui a quasiment éradiqué l'extrême pauvreté, s'est débarrassé de l'analphabétisme et fait désormais partie des nations à IDH élevé. Tous ces pays ont en quelque sorte atteint une seconde indépendance et adoptent ensemble des politiques d'intégration régionale, avec l'Alliance bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) et la Communauté des Etats latino-américains et caribéens (CELAC) qui regroupe pour la première fois de l'histoire les 33 pays de l'Amérique latine et de la Caraïbe. L'Amérique latine a réussi à s'émanciper de l'ombre tutélaire des Etats-Unis et n'a jamais été aussi unie de son histoire.

    51 ans après, quelle est, aujourd'hui, la réalité de l'embargo américain sur Cuba ? Et quelle est la nature de l'ouverture opérée ces derniers temps, avec l'arrivée aux commandes de Raul Castro ? Est-elle une évolution contrôlée ou une réalité imposée par le contexte régional et mondial, et quel sera son impact sur le développement des rapports de force en Amérique du Sud ?

    Comme je le souligne dans mon livre Etat de siège, les Etats-Unis imposent à Cuba des sanctions économiques unilatérales depuis 1960. Elles ont été établies en pleine Guerre froide dans le but de renverser le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro, dont les réformes économiques et sociales n'étaient guère appréciées par l'administration Eisenhower de l'époque. Plus d'un demi-siècle plus tard, alors que l'Union soviétique a disparu et que la Guerre froide n'est plus qu'un vieux souvenir, Washington persiste à maintenir un état de siège économique qui asphyxie toutes les catégories de la population cubaine et qui affecte en premier lieu les secteurs les plus vulnérables, à savoir les femmes, les personnes âgées et les enfants.

    Il faut savoir que la rhétorique diplomatique pour justifier l'hostilité étasunienne vis-à-vis de Cuba a fluctué selon les époques. Dans un premier temps, il s'agissait des nationalisations et leurs indemnisations. Par la suite, Washington a évoqué l'alliance avec l'Union soviétique comme principal obstacle à la normalisation des relations entre les deux pays. Puis, dans les années 1970 et 1980, l'intervention cubaine en Afrique, plus précisément en Angola et en Namibie, pour aider les mouvements de libération nationale à obtenir leur indépendance et pour lutter contre l'Apartheid en Afrique du Sud, a été pointée du doigt pour expliquer le maintien des sanctions économiques. Enfin, depuis l'effondrement de l'Union soviétique, Washington brandit l'argument de la démocratie et des droits de l'Homme pour maintenir l'étranglement économique sur la nation cubaine. Les sanctions économiques contre Cuba constituent le principal obstacle au développement du pays et tous les secteurs de la société en sont affectés. Il faut savoir que les Etats-Unis ont toujours été le marché naturel de Cuba pour des raisons historiques et géographiques évidentes. La distance qui sépare les deux nations ne dépasse pas les 150 km. En 1959, 73 % des exportations cubaines étaient destinées au marché étasunien et que 70 % des importations en étaient issues. Il y avait donc une forte dépendance à l'égard du Voisin du Nord. Entre 1960 et 1991, les relations avec l'URSS avaient permis d'atténuer l'impact des sanctions, mais ce n'est plus le cas désormais.

    Concrètement, Cuba ne peut rien vendre aux Etats-Unis, qui reste le premier marché du monde, et ne peut rien acheter hormis quelques matières premières alimentaires depuis l'année 2000, mais à des conditions drastiques telles que le paiement des marchandises à l'avance dans une autre monnaie que le dollar - donc Cuba doit assumer les frais de taux de change - et sans possibilité de contracter un prêt. Cela limite donc énormément les possibilités commerciales de l'île, qui doit se fournir auprès de pays tiers à un coût bien supérieur.

    Depuis 1992 et l'adoption de la loi Torricelli, les sanctions s'appliquent également aux pays tiers qui feraient du commerce avec Cuba, ce qui constitue une grave violation du droit international qui prohibe à toute législation nationale d'être extraterritoriale - c'est-à-dire de s'appliquer au-delà du territoire national. En effet, la loi française ne peut pas s'appliquer en Espagne tout comme la loi italienne ne peut pas s'appliquer en France. Néanmoins, la loi étasunienne sur les sanctions économiques s'applique à tous les pays qui font du commerce avec Cuba.

    Ainsi, toute embarcation étrangère qui accosterait à un port cubain se voit interdire l'entrée aux Etats-Unis pendant six mois. Cuba étant une île, elle est fortement tributaire du transport maritime. La plupart des flottes commerciales opérant dans le détroit de Floride réalisent logiquement la plus grande partie de leurs activités avec les Etats-Unis au vu de l'importance du marché. Donc, elles ne prennent pas le risque de transporter des marchandises à Cuba et lorsqu'elles le font, elles exigent un tarif bien supérieur à celui appliqué aux pays voisins tels qu'Haïti ou la République dominicaine, afin de pallier le manque à gagner découlant de l'interdiction d'accoster à un port étasunien. Ainsi, si le prix habituel du transport de marchandises est de 100 pour la République dominicaine, il passe à 600 ou 700 lorsqu'il s'agit de Cuba. Depuis l'adoption de la loi Helms-Burton en 1996, tout entrepreneur étranger qui souhaiterait investir à Cuba sur des terres nationalisées en 1959 se voit menacé de poursuites judiciaires aux Etats-Unis et ses avoirs risquent d'être gelés. Cette loi est une aberration juridique dans la mesure où elle est à la fois extraterritoriale et rétroactive - c'est-à-dire qu'elle s'applique pour des faits survenus avant l'adoption de la loi - ce qui est contraire au droit international. Prenons le cas de loi anti-tabac en France. La loi est entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Mais si on a fumé dans un restaurant le 31 décembre 2007, on ne peut pas être condamné pour cela, car la loi ne peut pas être rétroactive. Or, la loi Helms-Burton s'applique pour des faits survenus dans les années 1960, ce qui est illégal.

    Un constructeur automobile allemand, coréen ou japonais - peu importe sa nationalité en réalité - doit démontrer au Département du Trésor que ses produits ne contiennent pas un seul gramme de nickel cubain pour pouvoir les vendre sur le marché étasunien. Il en est de même pour toutes les entreprises agroalimentaires souhaitant investir le marché étasunien. Danone, par exemple, devra démontrer que ses produits ne contiennent aucune matière première cubaine. Donc, Cuba ne peut pas vendre ses ressources et ses produits aux Etats-Unis, mais dans ces cas précis, elle ne pourra pas les vendre à l'Allemagne, la Corée ou le Japon. Ces mesures extraterritoriales privent ainsi l'économie cubaine de nombreux capitaux et les exportations cubaines de nombreux marchés à travers le monde.

    Avec la disparition du président Hugo Chavez, le Venezuela a perdu un leader dont l'action, que ce soit sur le front interne ou sur le plan international, a permis, dans une certaine mesure, de contrer, voire de neutraliser les plans de l'impérialisme US et mondial, à défaut d'arrêter son expansion. Qu'en sera-t-il désormais ? Le nouveau président, Nicolas Maduro, peut-il prétendre jouer le même rôle ? Sera-t-il en mesure de relever le défi et de maintenir le cap impulsé par son prédécesseur, et sur le plan interne et sur le plan international ?

    Hugo Chávez a joué un rôle fondamental dans l'intégration et l'émancipation de l'Amérique latine. Il a fait du continent un acteur majeur des relations internationales et s'est fait en quelque sorte le porte-parole du Tiers-monde. Son successeur Nicolás Maduro est son plus fidèle disciple et saura répondre aux défis qui attendent le Venezuela, avec sa propre méthode, son propre style et ses propres caractéristiques. Il n'y aura qu'un Hugo Chávez dans l'Histoire du pays, comme il n'y aura qu'un Simón Bolívar.
    Lamrani Salim http://www.voxnr.com/
  • La justice passe à la Trappes !

    Après l’arrestation de Nicolas, les dangereux opposants à la loi Taubira réagissent par la création d’une milice surentraînée et extrêmement violente : les veilleurs debout.

    Après l’interpellation d’un musulman opposé au contrôle d’identité de son épouse intégralement voilée, la belle France black-(blanc)-beurre, soutenu par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), réagit elle aussi :

    « Des heurts ont opposé vendredi soir entre 200 et 400 habitants du quartier aux forces de l’ordre, a-t-on appris de sources policières. (…)

    Vendredi, vers 20h30, des habitants ont jeté des pierres en direction du commissariat et sur les fonctionnaires de police, ont relaté des sources policières (…)

    Des abribus ont été brisés et des détritus incendiés à différents endroits du quartier, notamment près de l’hôpital privé de Trappes. Quelques fusées de feu d’artifice ont été tirées plus tard dans la nuit selon un journaliste de l’AFP présent sur place (…)

    Le rassemblement violent fait suite à l’interpellation jeudi d’un homme qui s’était opposé au contrôle par la police de son épouse portant un voile intégral. » (Direct Matin)


    Il faut « agir avant, et non pas après » affirmait Valls lors de l’arrestation de Kristian Vikernes ! Certainement bien trop occupé à anticiper un attentat inexistant commandité par un pseudo activiste neo-nazi, le ministre de l’intérieur ne pouvait mener de front l’agression des policiers de Trappes et la menace hitlérienne en Corrèze ! Mais voilà ! N’étant ni catholique, ni blanc, ils ne semblaient sûrement pas avoir « un profil particulièrement dangereux pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux du pays. »

    Marie de Remoncourt pour Contre-Info http://www.contre-info.com

  • Hommen à Roland-Garros : procès annulé

    Le procès des quatre "Hommen", des jeunes hommes torse nus qui protestent à la manière des Femen, a été annulé. Ils avaient perturbé la finale de Roland Garros. 
    Les quatre Hommen qui avaient perturbé la finale masculine du tournoi de tennis de Roland-Garros ne seront pas jugés...du moins pas aujourd'hui. Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé ce jeudi 18 juillet la nullité de leur placement en garde à vue. Il a déclaré ne plus être saisi, ce qui entraîne l'annulation du procès. Mais le ministère public devrait faire appel, ce qui signifie un probable renvoi du procès à plus tard. 
    En ouverture de l'audience, les avocats des quatre jeunes hommes, appartenant au groupuscule activiste anti-mariage homo des Hommen, avaient plaidé la nullité en s'appuyant notamment sur la notification tardive des droits aux interpellés. L'un d'entre eux avait notamment dû attendre plus de trois heures après son interpellation pour se voir notifier ses droits. La loi dispose que la notification doit intervenir immédiatement après l'interpellation mais la jurisprudence introduit une tolérance d'environ 50 minutes. Pour justifier de cette notification tardive, le parquet avait fait état de circonstances insurmontables, selon le terme consacré, estimant que le transfert des jeunes gens interpellés au commissariat du XVIe arrondissement avait pris du temps. 

    Fumigènes et pancarte

    Le tribunal a fait droit aux arguments des conseils des jeunes gens, et constaté, dès lors, la nullité des placements en garde à vue. En conséquence, il a constaté la nullité du défèrement devant le procureur de la République et estimé qu'il n'était "plus saisi". "Je pense qu'il y aura appel du ministère public et que vous aurez à vous expliquer devant la cour d'appel de ces sujets", a conclu le président. 
    Ces jeunes gens étaient renvoyés pour introduction de fumigènes dans une enceinte sportive. Le 9 juin, ils avaient notamment brandi une pancarte en tribune et l'un d'entre eux était parvenu à pénétrer sur le terrain lors de la finale masculine avec un fumigène allumé en main. Lors d'un autre incident, un vigile avait été blessé à la main par le déclenchement accidentel d'un fumigène. Douze personnes avaient été interpellées, huit placées en garde à vue et quatre déférées.

    Source  http://www.oragesdacier.info/

  • “L’Allemagne n’espionne pas ses citoyens”

    En effet, seulement 20 millions d’allemands sont officiellement touchés directement ou indirectement par les écoutes du gouvernement. Pour ce qui est des 60 millions restant, le gouvernement d’occupation dit allemand, laisse faire la NSA. Merkel maitrise for bien l’art de ne pas dire la vérité sans toutefois vraiment mentir!

    Pour ajouter du poids à ses déclarations, la chancelière, nous rappelle le passé douloureux des dictatures nazi et communiste, sous entendant que la RFA n’est pas une dictature. Il est tellement vrai que le régime de RFA est une démocratie, que ceux qui osent en douter un peu trop fort, risquent la prison pour insulte à l’état. Comme preuve démocratique on ne peut guère faire mieux.

    http://fr.altermedia.info/

  • Les bons conseils du Père Ubu : Le plus beau 14-Juillet de ma vie (10)

    T’en fais pas, mon François, pour quelques huées ! Faut bien que les gens se défoulent : ça les console de ne pas être au pouvoir. Et il y a belle lurette que nous savons, toi et moi, mépriser ceux qui ne pensent pas comme nous. Prends du recul pour mieux voir que c’est toi qui as gagné, Jarnicoton bleu! Ce fut peut-être le plus beau 14-Juillet de ma longue vie. Tes potes et toi, vous avez franchi une nouvelle étape dans la marginalisation de ceux qui en sont encore à la famille père-mère-enfant(s).

    Un exemple : le feu d’artifice parisien de notre Bertrandounet. À un moment, un peu d’obscurité, puis la tour Eiffel prend les couleurs de l’arc-en-ciel, enfin des fusées dessinent en rouge des formes de cœurs. Tout le monde a pigé. Ceux qu’étaient contents, ceux qui l’étaient pas. Autour de moi, des pékins disaient : « Ouais, la tour Eiffel est pour le mariage gay ! » Y en avait qui applaudissaient. Je me demande pourquoi la Mairie de Paris dément. C’était on ne peut plus clair. Une manière lumineuse et colorée de dire: «Ah, z’êtes contre le mariage homo? Z’êtes des sous-citoyens, et Madame Tour-Eiffel vous aime pas. Et le 14-Juillet, c’est plus pour vous. Ah, vous vouliez le Tour-Pour-Tous? Eh bien, nous avons la Tour-Pour-Nous ! »

    La fête, ça ne dure pas. Mais il y a ce qui reste. Pense à ta distribution de la Légion d’Honneur, Cornegidouille! Tu as rétribué la personnalité de Drouâte qui s’est le plus trémoussée en faveur de la 2013-404. Une médaille pour Roselyne Bâche-le-Haut, une ! Et tu as décoré un évêque, des bons pères, des bonnes sœurs. Avec de l’humour, mon François ! Parce que le prélat que tu as distingué, d’où c’est-y qu’il est archevêque? De Bourges ! Pour une Légion d’Honneur à un ecclésiastique, c’est un sacré bras d’honneur aux catholiques.

    Et cette distribution de breloques au clergé, ça sème la pagaille. Parce que des génitrices et des géniteurs de familles nombreuses ont refusé la médaille de la Famille hollandienne. Tu vois le topo. Certains se demandent pourquoi nul religieux n’a repoussé avec horreur cette Légion venant de toi. Chapeau, Dictatounet ! Tu avais déjà divisé les Français, tu divises aussi les cathos. Avec des médailles ! J’ai un pote qui, lui, utilisait un vase précieux. Tullius Détritus, qu’il s’appelait.

    Mais venons-en au plus beau. Plutôt, à la plus belle, la nouvelle Marianne ! Là, pas de démenti. Le p’tit Olivier Ciappa persiste et signe (yakavoir, entre autres, le « Bouffington Post »). Il a choisi « comme modèle » Irma Chèvre-Chenko, la lideure des Femen. Il trouve qu’elle « incarne le mieux les valeurs de la République ». Bougre de merdre et merdre de bougre ! Une génialissime manière de dire à la fraction chrétienne de tes sujets : « Oyez, oyez, pauvres parias de la civilisation nouvelle, celles qui ont montré leurs rondeurs aux cloches de Notre-Dame, celles qui ont arrosé un pitoyable évêque belge, celles qui y vont à la tronçonneuse contre d’encombrants crucifix, eh bien, elles sont la République ! Chaque fois qu’à cette effigie vous timbrerez une enveloppe, vous vous rappellerez, bande de bouffres, que vous n’êtes que des sous-citoyens ! »

    D’ailleurs, l’intéressante intéressée ne se sent pas de joie. N’ayant pas plus froid aux yeux qu’au reste (et inversement), elle répond aux méchants en évoquant avec délicatesse son propre arrière-train. Alors, s’il te plaît, pour le prochain timbre, le même modèle, mais juste en changeant de point de vue… Oh, mon François, dis oui, dis oui !

    Plus sérieusement, l’artiste a déclaré que, dans son œuvre immortelle, la main de Marianne fait un geste typique de la Mère Taubie et de la Mère Bâche-le-Haut. Cornephysique, ils sont cernés, les anti-2013-404 !

    Allons plus loin (car il est observateur, le Père Ubu). Sur la version rouge du timbre, en bas à droite, une fillette et un garçonnet jouent au ballon. Au premier regard, ces deux p’tites silhouettes pourraient presque rappeler le logo de la Manif-Pour-Tous – mais seulement en partie, ah, ah !, parce qu’il manque le père et la mère. Les gosses jouent sous le contrôle direct d’Irma-Rianne Chèvre-and-Co et à l’ombre d’une main qui appartient à la fois à l’éloquente Christiane et à la pétulante Roselyne. La famille, c’est fini. L’État veille. Et, maintenant, il est sympa à regarder, l’État. Trop nul, Big-Brother, de montrer sa moustache ! Le Pouvoir, cette fois, a des yeux langoureux et une milice aux seins nus.

    Le Père Ubu http://www.printempsfrancais.fr/

  • Si on parlait un peu de l’extrémisme de gauche ?

    Le Monde du 2 juillet publie une tribune stupéfiante, révélatrice de la soviétisation morale de la gauche. Nicolas Lebourg, historien, y assume une pensée totalitaire décomplexée.

    Jugeant insuffisante la dissolution des mouvements d’extrême droite qui « laisse vaquer hommes et idées », il préconise une « politique globale de répression ».

    Il en appelle à la création d’un « dispositif capable de réprimer aussi bien en haut qu’en bas » par l’instauration « d’une structure de veille et de saisine du juge ». La répression sera renforcée « par l’instauration de peines plancher et de privation des droits civiques » pour les déviants de la pensée. [...]

    Bruno Riondel - La suite sur Boulevard Voltaire

  • De la prétendue indépendance du Procureur de la République

    Un magistrat témoigne pour Le Salon Beige :

    "Il est beaucoup question ces temps-ci de l’indépendance du Procureur de la République ou Parquet ou Ministère Public par rapport au Ministre de la Justice ou Garde des Sceaux.

    En effet le Parlement a définitivement adopté le 16 juillet un projet de loi en ce sens, qui dit renforcer l’autonomie du Parquet. Le Ministère de la Justice déclare dans un communiqué :

    « Lors de la campagne présidentielle, François Hollande s'était engagé, s'il était élu, à assurer aux décisions de Justice une « impartialité insoupçonnable ». C’est désormais chose faite, le Parlement a adopté la loi relative aux attributions du Garde des sceaux et des parquets en matière de politique pénale et d'action publique. Après deux lectures à l'Assemblée nationale et au Sénat, le projet de loi a été définitivement adopté le 16 juillet 2013. Christiane TAUBIRA, garde des Sceaux, ministre de la justice l’avait affirmé : « Ce texte vise à éradiquer et à déraciner la suspicion qui a trop longtemps pesé sur la Justice pour que les citoyens, notamment des plus vulnérables, retrouvent confiance dans l'institution judiciaire ».

    Il ne faut pas se méprendre sur ce qui n’est qu’une illusion.

    Le Procureur de la République et le Ministre de la Justice sont depuis toujours les doigts d’une même main que l’on ne sépare pas par un coup de communication politique. Une loi, quelle que soit l’intention de ses auteurs, ne supprime pas brusquement l’habitude des Parquets d’en référer au Ministre et d’attendre des instructions de lui ou de ses services. Il faut une véritable révolution culturelle.

    Le texte voté prévoit simplement que le Procureur de la République ne pourra plus recevoir des instructions écrites du Ministre en matière de politique pénale. Il n’y a là rien de révolutionnaire, car de telles instructions sont très rares en pratique.

    Le texte ne dit rien sur les instructions ou recommandations orales, qui sont monnaie courante et subsisteront. Chassez le naturel, il revient au galop.

    Le Ministre de la Justice pourra continuer à donner des instructions par voie de circulaires en principe générales mais qui pourront aller dans les détails.

    Les événements récents lors des manifestations antimariage gay ont démontré plus que suffisamment que le Procureur de la République n’avait guère d’indépendance vis-à-vis de son ministre de tutelle et de celui de l’Intérieur.

    En tant que magistrat judiciaire il est garant des libertés individuelles et collectives, et doit veiller à leur respect par la police et la gendarmerie. À ce titre il lui incombe de contrôler les gardes à vue, qui sont des mesures de sûreté destinées seulement à garantir le bon déroulement d’enquêtes judiciaires.

    Or nous avons assisté ces derniers mois à de nombreuses interpellations et gardes à vue injustifiées et seulement punitives décidées par des officiers de police judiciaire ou des magistrats du Parquet à l’encontre de manifestants de LMPT et des veilleurs. Nul doute que les ordres venaient d’en haut, de Paris Place Vendôme et Place Beauvau.

    La police d’opinion est là.

    Indépendance du Procureur de la République où es-tu ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Catastrophe de Brétigny-sur-Orge : les racailles se sont régalées

    BRETIGNY-SUR-ORGE (NOVOpress) – « A-t-on voulu cacher une réalité trop dérangeante ? », interroge LePoint.fr. Car une synthèse de la direction centrale des CRS révèle que des scènes de vol et de caillassages des forces de l’ordre ont éclaté en marge de l’accident de train à Bretigny-sur-Orge. La catastrophe avait fait six morts et des dizaines de blessés le 12 juillet dernier.

     

    Quelques heures après le drame, des personnes rapportaient des actes de « détroussage de cadavres » et de caillassage des secours par de jeunes racailles venues des cités proches du déraillement. Des témoignages vite démentis par les autorités afin de ne pas faire une mauvaise publicité au « vivre ensemble ». « A leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles », note le rapport, soulignant que « certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes ». Très agacé par ces révélations, le ministère de l’Intérieur socialiste préfère parler pudiquement d’« incidents isolés »

    http://fr.novopress.info/

  • Kristian Vikernes : c’était bien de l’enfumage

    Le jour même de l’arrestation de Vikernes et de sa femme nous émettions des doutes concernant la solidités des preuves contre le couple dans notre billet « Néo-nazi » interpellé : ca sent l’enfumage… Après la libération de sa femme mercredi soir (voir ici), Kristian Vikernes est sorti libre hier du commissariat de Brives car « son audition n’a mis en évidence aucune préparation de projet terroriste ». Bref, c’était du vent qui a pu servir le gouvernement en monopolisant les ondes. Exit les caillassages des flics et des secouristes lors de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, exit les « chances pour la France » qui détroussent les victimes. Exit le train de Fromental qui déraille le même jour que celui de Brétigny à cause d’un sabotage, exit l’horreur du vote à l’assemblée nationale sur la marchandisation de l’être humain (embryon) mais focus sur le péril brun !

    Un lecteur scrupuleux nous répondra que l’erreur est humaine et que la DCRI a pu se planter. Ils ont pu foncer tête baissée sans avoir correctement recoupé les informations, de l’amateurisme en d’autres termes.
    Dans ce cas, pourquoi Manuel Valls quelques heures seulement après l’arrestation de Vikernes couvre ses arrières en disant qu’il n’y a pour le moment « ni cible, ni projet identifié » ? C’est un aveux ! le dossier est vide et il le sait.
    Si c’est du flan et qu’il l’admet, comment justifier des arrestations abusives ? En jouant au justicier ! Défenseur de la femme et de l’orphelin face à la barbarie Néo-nazi. Dormez sur vos deux oreilles et surtout ne réfléchissez pas trop braves Français,  Manualito veille sur vous :
    Il faut agir « agir avant, et non pas après » en effet « il présentait un profil particulièrement dangereux pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux du pays. »

    Histoire de ne pas rentrer totalement bredouille, Vikernes est poursuivi pour provocation à la haine raciale.

    http://www.contre-info.com/