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magouille et compagnie - Page 2256

  • Une gauche qui tourne le dos au peuple

    Les grands partis ont perdu le sens du peuple. Mais plus encore la gauche qui s’en est longtemps réclamé. L’affaire Strauss-Kahn l’a montré. Les élites de gauche ont pu un temps soutenir un homme à mille lieux du peuple à tous points de vue. Les aléas électoraux n’y changent rien : entre le monde du travail et la gauche la méfiance reste de mise. Pourquoi et comment la gauche en est-elle arrivée là ?  C’est à cette question qu’a voulu répondre Laurent Bouvet. En constatant que la gauche républicaine n’a jamais voulu voir le travailleur là où elle voulait seulement voir le citoyen. « Dans la doctrine républicaine, rousseauiste et jacobine à la fois, les individus ne peuvent être que des citoyens, la citoyenneté étant le seul vecteur possible non seulement de la liberté, mais encore, et surtout ici, de l’égalité. Et il en va ainsi de la loi Le Chapelier en 1791 jusqu’à la loi Waldeck-Rousseau de 1884. Pendant près d’un siècle, les ouvriers sont exclus de la définition de l’égalité autrement que comme citoyens. » En se plaçant sur le terrain de la république libérale, individualiste, héritière des Lumières, la gauche jouait perdant dès l’origine. Le divorce entre le peuple et la gauche s’est accentué quand la gauche est devenue libertaire au plan sociétal : défendant toutes les minorités bruyantes, tous les affichages symboliques insolites, et oubliant la transformation sociale dont elle avait longtemps fait son drapeau. Toutes les identités minoritaires, tels les sans-papiers (les illégaux en fait) ont été valorisées par la gauche. La gauche a abandonné la laïcité, trop incompatible avec sa défense forcenée de l’immigration, puis la patrie, laissée à « l’extrême droite », et a vidé la république de tout contenu. Si la France est un hôtel, la république, qui fut une mystique, n’est plus qu’un règlement intérieur. D’où un départ des classes populaires vers le populisme « de droite » des Le Pen, père et maintenant fille, d’ailleurs, quant à la fille,  surfant sur le « ni droite ni gauche ». Évolution logique : un peuple à qui la gauche tournait le dos a fini par tourner le dos à la gauche. Que toutes les forces politiques du système se soient trouvées d’accord à partir de 2008 pour socialiser les pertes des banques alors que leurs profits avaient été privatisés a accru le divorce entre élites culturellement « de gauche » et peuple. Au nom du libéralisme des mœurs la gauche était évidemment mal placée pour critiquer l’arraisonnement marchand du monde, le goût de l’argent faisant somme toute partir des mœurs. « Comment justifier le contrôle des marchandises et des capitaux mais pas celui des personnes ? »,  s’interroge Laurent Bouvet.

    Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com/

    • Laurent Bouvet, Le sens du peuple. La gauche, la démocratie, le populisme, Gallimard, coll. « Le Débat », 2012, 296 p., 18,50 €.

  • L’idéologie du genre, une dérive du féminisme

    Quelle est donc cette idéologie que la Manif pour Tous entend contrer dès la rentrée ? L’idéologie du genre. Comment est-elle parvenue en France ? Quel est son but ? Ses conséquences sur l’éducation des enfants ?

    Dans son livre, Le féminisme et ses dérives, rendre un père à l’enfant-roi, le professeur d’histoire-géographie et ancien féministe Jean Gabard nous explique comment et pourquoi notre société en est arrivée là. Il ne nous donne pas de recette miracle mais il nous explique que deux idéologies s’affrontent et s’entretiennent mutuellement. L’une, visant à nier toute différence entre l’homme et la femme. L’autre voulant au contraire ramener l’homme à son autorité pour faire tenir à carreaux les enfants qui sont mal élevés. Dans une première partie, nous verrons les rapports entre l’homme et la femme tout au long de l’histoire. Dans une seconde partie, nous verrons les conséquences de l’idéologie du genre dans notre société.

    Au cours de l’histoire, les rapports entre l’homme et la femme se sont modifiés. Durant la préhistoire, la femme était sacralisée parce que l’homme s’était rendu compte qu’elle pouvait donner la vie. Dans l’Antiquité, la femme avait un rôle ambigu. Elle avait moins de droits que les hommes mais pouvait prendre des initiatives dans la maisonnée. En outre, certains cultes étaient rendus à des déesses. Certaines fêtes étaient même réservées aux femmes et l’homme qui osait s’y introduire était puni, la sentence allant jusqu’à la mort.

    La femme avait un statut entre valorisation et dévalorisation. Il faut bien comprendre que la femme s’occupait du domaine privé et que l’homme s’occupait du domaine public. La seule personne qui est venue mettre le bazar dans ce monde est le Christ. Il est le seul à parler d’égalité entre l’homme et la femme. Petit à petit, au Moyen Âge, les rapports entre l’homme et la femme se sont modifiés. Certes, la femme restait à la maison pendant que l’homme allait travailler à la ferme. Mais dans les seigneuries, elle les accompagnait et pouvait même prendre des initiatives dans le château. Exemple, à partir de 987, les privilèges étaient devenus héréditaires par la volonté d’Hugues Capet.

    Aussi, lorsque le seigneur décidait de donner, de louer ou de vendre son bien, la famille était donc conviée à donner son avis sur le sujet. La femme était présente. Toutefois, malgré ce rôle et ce statut,  une contestation intellectuelle se mis en place lors du siècle des Lumières. Pourtant, on peut remarquer que ce n’est pas dans un cadre trop flatteur. La contestation est surtout venue de mai 1968. Cette contestation s’inspire des études sur le genre qui sont publiées pour la première fois aux États-Unis. La polémique arrive en France en 2011, lorsque le ministre de l’éducation national, Luc Châtel demande à faire la distinction entre l’identité sexuelle et l’orientation sexuelle dans les programmes de SVT.

    Les conséquences de cette idéologie sont doubles. Soyons clairs : les études sur le genre sont nécessaires pour comprendre les rapports entre l’homme et la femme et démonter certains préjugés. Le problème est la théorisation de ces études par certains chercheurs. Ils sont ensuite passés dans les institutions internationales pour les imposer (ONU, UE). La conséquence est d’abord juridique. Dans la loi, il n’y a plus de distinction entre l’homme et la femme. La seule exception est le sous-marin : la femme n’a pas le droit d’y aller.

    Ensuite sur l’éducation des enfants : l’enfant ne connait plus de limite, il a beaucoup de mal avec les règles de disciplines, de grammaire, de calculs, de conjugaison d’orthographes. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de père et de mère. Le rôle de la mère est affectif auprès de l’enfant puisque c’est elle qui l’a porté jusqu’à sa naissance. Le rôle du père est de casser cette affection pour mettre des limites aux désirs de l’enfant.

    L’exemple de l’interrupteur : vous avez souvent vu un enfant s’amuser avec un interrupteur pour allumer et éteindre la lumière. Normalement, le père doit intervenir pour demander à l’enfant d’arrêter de jouer avec la lumière. Mais si c’est la mère, alors l’enfant le prendra comme un chantage affectif : « j’obéis parce que sinon maman ne m’aimera plus ». Le temps que les parents se mettent d’accord sur le moment de l’intervention, l’enfant ne va pas s’arrêter.

    En conclusion, pendant longtemps, on a utilisé les différences pour dire que l’homme domine la femme mais aujourd’hui on affirme que ces différences sont sexistes et discriminatoires. Par ailleurs tous les programmes de lutte contre la discrimination mis en place par les gouvernements ont échoué puisque les différences ressortent plus violemment au moment de la puberté. La question est de savoir si nous serons capables de construire une société à même d’accepter les différences et de se tenir à notre place.

    Antoine Billot

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Impôts : les familles avec enfants vont encore trinquer un peu plus en 2014

    1,4 milliard d’euros d’économie pour l’État.
    Les hausses d’impôts « réservées » aux familles avec enfants leur coûteront 1,4 milliard supplémentaires, soit au bas mot 2500 euros pour une famille avec 4 enfants scolarisés. Ce sont non seulement les vacances, mais le remplacement de la (grosse) voiture à bout de souffle qui sont en jeu désormais, voire, pour les budgets les plus serrés, d’autres arbitrages encore plus sévères.
    À croire que ce gouvernement a décidé de s’acharner fiscalement sur les familles avec enfants pour des raisons idéologiques.
    Après la réduction du quotient familial abaissé à 1500 euros par enfant à charge, mesure qui rapportera 1 milliard à l’État pris dans la poche des familles, et de facto en particulier dans la poche des familles les plus nombreuses, voici que la réduction d’impôt pour enfants scolarisés va également sauter. C’est en tout cas ce qui ressort des travaux préparatoires sur le Budget 2014.
    Les familles nombreuses particulièrement ciblées par les hausses d’impôts
    Jusqu’à cette année, les familles – qui pensaient à appliquer cette réduction d’impôt dans leur déclaration – bénéficiaient de 61 euros de réduction par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant. Zwiip, d’un trait de plume, ces réductions qui venaient participer (modestement) à l’effort de maintenir un enfant dans le système scolaire plutôt que de l’envoyer à la mine pousser des chariots ou de le laisser traîner dans un hall d’immeuble à tenir le mur, sera supprimé en 2014. Bénéfice attendu pour l’État : 445 millions d’euros, qui seront donc, là encore, ponctionnés du budget des foyers avec enfants, et, là encore, en particulier les familles nombreuses, littéralement matraquées fiscalement depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir.
    1,4 milliard d’impôts en plus pour les familles en 2014… en plus des autres augmentations
    1,15 million de foyers fiscaux bénéficiaient de ces réductions d’impôts jusqu’à présent. Pour 2014, leurs impôts augmenteront en moyenne de 144 euros par an du fait de cette suppression, mais dans le cas, par exemple, dune famille de quatre enfants, avec un élève au collège, deux au lycée et un à la fac, l’augmentation d’impôt sera de 550 euros. Avec l’abaissement du quotient familial, qui coûtera au bas mot 2000 euros à cette même famille, ce sont au minimum 2500 euros d’impôts supplémentaires dont elle devra s’acquitter en 2014.
    Le gouvernement se justifie en expliquant que l’allocation de rentrée scolaire (ARS) sert déjà à venir en aide aux familles avec enfants scolarisés, ce qui n’est pas faux. Et d’ailleurs, le gouvernement socialiste, à son arrivée en 2012, a revalorisé l’ARS de 25%, mesure appréciée des familles, même si elle avait des faux airs de mesure électoraliste. Mais supprimer la réduction d’impôt pour enfants scolarisés deux ans plus tard laisse la vague impression que ce qui a été donné d’une main est repris de l’autre. Par ailleurs l’ARS s’arrête à 18 ans, et ne concerne donc pas les lycéens en retard pour leur bac, ou les étudiants qui vont à la fac poursuivre des études.
     Jean-Baptiste Giraud
    Rédacteur en chef d’economiematin.fr
    5/09/2013
    http://www.polemia.com/impots-les-familles-avec-enfants-vont-encore-trinquer-un-peu-plus-en-2014/

  • Ils appellent à manifester le samedi 14 septembre à Paris :

    “ J’appelle les patriotes à manifester le samedi 14 septembre pour la liberté d’expression et l’ensemble des libertés publiques ”.

    Guy Rolland

    “Vitus” – Ecrivain

    “J’appelle les parisiens à se mobiliser en masse le samedi 14 septembre pour la défense des libertés publiques “.

    Hugues Bouchu,

    Président de la Ligue Francilienne
    Une “mystérieuse affiche” comportant “un inquiétant appel à manifester” pour Esteban le 14 septembre fleurit aux quatre coins de Paris écrit “Le Parisien” (3/9). Ouh la la, j’ai peur. Mais je crois que j’irai quand même ».

    Patrick Gofman
    Ecrivain

    « Samedi 14 septembre, je représenterai le Parti de la France lors de la manifestation pour la défense des libertés publiques. Face à la légitime colère populaire, le gouvernement socialiste n’a pour seules réponses que répression policière aveugle, persécution judiciaire et dissolutions arbitraires. En soutien aux victimes de l’acharnement politique, médiatique, policier et judiciaire de la racaille socialiste, je manifesterai aux côtés de tous les patriotes attachés aux libertés fondamentales d’opinion et d’expression. »

    Thomas JOLY

    Secrétaire général du Parti de la France

    http://fr.altermedia.info/general/ils-appellent-a-manifester-le-samedi-14-septembre-a-paris_50829.html

  • La loi Taubira est l'aboutissement d'un travail de sape

    Gaultier Bès, 25 ans, coordinateur de la marche des veilleurs, professeur de Lettres en banlieue lyonnaise, est interrogé par l'Homme Nouveau :

     

    "La marche a été pour nous le moyen d'une plus grande ouverture aux enjeux de notre époque, d'une meilleure compréhension des problèmes de fond. La transformation du mariage civil en contrat indifférencié, l'institution du droit à l'enfant, le déni des identités sexuelles, tout cela n'est pas arrivé par hasard ou par le fait du prince. C'est l'effet d'un long travail de sape et d'une idéologie qui se déploie dans tous les domaines de l'existence. Notre vigilance ne saurait être schizophrénique, car c'est partout que la place de l'homme est remise en cause par le prométhéisme mercantile et technique."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le politiquement correct appliqué à la Syrie, par Jean-Luc TARI

    Le gouvernement américain a défini une limite à ne pas franchir par le régime syrien : il est interdit d’utiliser les armes chimiques. Or des gaz ont été utilisés contre des populations civiles d’après les médias occidentaux.
    Une intervention militaire américaine est donc programmée pour punir le régime syrien. Toutefois il est rarement souligné la débilité du prétexte invoqué pour attaquer la Syrie.
    En effet, ce distinguo entre les façons de mourir est une nouveauté consternante. C’est comme si après un attentat à la bombe dans le métro parisien, le gouvernement expliquait qu’il s’agit d’un acte acceptable. La recherche des coupables ne serait mise en œuvre que si un attentat avec des armes chimiques était commis. Un tel discours serait jugé complètement débile.
    C’est pourtant celui qui est relayé par les médias politiquement corrects sans le moindre esprit critique. Les cerveaux des « bien-pensants » sont asphyxiés par l’idéologie politiquement correcte importée des États-Unis.
    Le politiquement correct conduit à la nullité intellectuelle. Mourir par balles ou par des éclats de bombes est normal mais mourir asphyxié devient une abomination. Le sentimentalisme prend le pas sur la rationalité. Les bons sentiments remplacent la réflexion. Le droit d’ingérence humanitaire prescrit par le docteur Folamour se substitue à la raison d’État.
    Normalement c’est l’intérêt national qui devrait prévaloir pour décider des opérations militaires. Mais en suivant les niaiseries politiquement correctes, les États devraient se comporter comme des ONG à but humanitaire.
    La France veut emboîter le pas aux États-Unis pour intervenir en Syrie. Pourtant ce pays est en pleine guerre ethnique. Le régime syrien s’appuie sur la minorité alaouite chiite. Il est également  soutenu par les chrétiens coptes qui redoutent des massacres si la majorité sunnite reprend le pouvoir.
    Aucune intervention militaire ciblée ne peut changer cette réalité pluriethnique. De plus, le manichéisme ambiant empêche de prendre en compte la possibilité d’une manipulation par les forces rebelles. Elles ont peut-être utilisé des armes chimiques pour inciter les Occidentaux à intervenir.
    Le gouvernement français devrait s’intéresser aux tensions ethniques en France plutôt que de guerroyer sans raison valable en Syrie. En effet, l’intérêt d’une expédition en Syrie n’est pas démontré. Le remplacement de la dictature actuelle par un régime islamiste ne présente a priori aucun intérêt pour la France.
    Il existe toutefois une personne qui devrait trouver un intérêt à cette intervention. Le président pourrait redresser sa cote de popularité en décidant une opération militaire, comme le précédent malien l’a montré.
    Mais on parvient à une conclusion gênante : l’intérêt du président ne coïncide pas avec l’intérêt de la France.
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/le-politiquement-correct-applique-la.html#more

  • Frigide Barjot vs La Manif pour Tous

    Suite aux attaques à répétition de Frigide Barjot à l'encontre de LMPT et à ses tentatives de créer la zizanie, et suite à une tentative de conciliation hier soir qui a échoué, LMPT communique :

    "Frigide Barjot avait annoncé en direct à la télévision, le 26 mai dernier, que « La Manif Pour Tous a fait son temps », au moment même où des centaines de milliers de personnes manifestaient pour dire NON à la loi Taubira. Elle ne s’est pas rendue, par ailleurs, aux invitations ultérieures de La Manif Pour Tous (Conseil d’administration et Assemblée générale de l’association, proposition de rencontre informelle « au vert » au cours de la 2e quinzaine d’août). Une discussion a simplement eu lieu ce jeudi 5 septembre, dans un climat de confiance et de franchise.

    Nous constatons que des points de convergences importants existent entre La Manif Pour Tous et L’Avenir Pour Tous (mouvement fondé par Frigide Barjot fin mai 2013), en particulier le refus de l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe et de la légalisation des mères porteuses.

    Nous constatons également des points de divergences significatifs dans les nouvelles prises de position publiques et médiatiques de Frigide Barjot. Outre sa volonté répétée de promouvoir une union civile pour les couples de même sexe – pourtant écartée lors du débat parlementaire et qui n’est pas d’actualité compte tenu de l’absence de tout dialogue et du mépris affiché par le gouvernement –, elle se disait favorable à l’adoption simple et déterminée à garantir les droits pour les couples de personnes de même sexe à l’éducation des enfants ou « homo-éducation. » Ces interventions marquent ainsi une rupture avec le positionnement de La Manif Pour Tous depuis son lancement il y a près d’un an.

    La Manif Pour Tous regrette par ailleurs les critiques injustifiées dont elle a été la cible de la part de Frigide Barjot au cours de l’été, dans la presse ou sur les réseaux sociaux. La Manif Pour Tous précise notamment que son ancienne porte-parole, Frigide Barjot, n’a jamais été « virée », contrairement à ce qu’elle a pu affirmer, mais qu’elle a librement décidé de poursuivre son action en dehors de La Manif Pour Tous et ce, dès le 26 mai. La Manif Pour Tous regrette d’ailleurs aussi les critiques de Frigide Barjot sur le mouvement des Veilleurs auquel La Manif Pour Tous renouvelle toute sa sympathie et son soutien.

    La Manif Pour Tous, qui n’a pas changé dans ses objectifs et messages depuis sa création, continue et continuera à se mobiliser contre la loi Taubira, dont elle demande toujours l’abrogation, contre son fondement qu’est le concept du genre, contre ses conséquences logiques - l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe, la légalisation des mères porteuses - et contre l’absence de reconnaissance de l’objection de conscience pour les officiers d’état civil forcés de célébrer des mariages Taubira.

    La Manif Pour Tous rappelle que le mariage ne peut être conclu qu’entre un homme et une femme. Elle réaffirme, en rappelant qu’elle condamne toute forme d’homophobie, qu’un enfant ne peut qu’être reconnu issu d’un homme et d’une femme et que, dans la mesure du possible, il a le droit d’être élevé par un père et une mère (Convention internationale des droits de l’enfant). Il ne peut être délibérément privé de père ou de mère, de racines familiales, ni d’altérité sexuelle dans son éducation.

    La Manif Pour Tous est profondément reconnaissante à Frigide Barjot pour l’immense travail qu’elle a réalisé et le rôle qu’elle a joué pour contribuer à l’émergence d’un grand mouvement, aux côtés des autres initiateurs, porte-parole, volontaires et sympathisants de La Manif Pour Tous. Unis dans leur diversité, ils poursuivent tous ensemble leur action commune au service de l’homme, de la femme, de l’enfant, de la famille et du bien commun.

    Au regard des points de convergences importants qui existent, nous proposerons volontiers à Frigide Barjot de s’associer aux événements de mobilisation que La Manif Pour Tous organisera dans le futur contre les projets contraires au bien commun tels que, par exemple, celui de l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Quelle hypocrisie ! par Alain de CHARENTE

    La communauté internationale s'est émue d'apprendre que dans le conflit qui oppose pro et anti Assad, des armes chimiques ont été utilisées contre une population innocente et désarmée puisque bien entendu il a été décidé d'office que le responsable de ce massacre était forcément le dirigeant Syrien.
    Avec pour « preuve » des images largement diffusées et présentées comme étant irréfutables pour accuser le pouvoir en place, mais qui ne convaincront cependant que les plus naïfs, car insuffisantes pour attribuer sans risque d'erreur une quelconque responsabilité, certains ayant bien compris que la guerre par l'image, même fabriquée de toute pièce, peut être autrement plus efficace que des échanges de tir pour convaincre les plus crédules, ceux qui ne demandent qu'à se laisser berner par la propagande.....
    La France par la voix de son chef des armées, notre « Rambo » national a donc décidé de « punir » le responsable de cette attaque chimique en engageant notre pays dans une guerre de représailles pour sanctionner cet acte « inqualifiable » que la France et les États-Unis ont défini comme étant une « ligne rouge » qui aura été franchie par le président Syrien, acte répréhensible qui ne peut rester sans réponse.....
    Devant cette attitude va-t-en-guerre précipitée, basée sur des éléments dont il est possible de mettre en doute l'objectivité, deux questions se posent qui d'ailleurs n'ont pas été abordées par les médias complices qui ont déjà désigné et condamné l'agresseur :
    1)  Dans le groupe « d'experts » dépêchés par l'ONU pour établir la responsabilité de l'utilisation d'armes chimiques, y avait-il des Chinois, des Russes, des Iraniens..., bref, les alliés de la Syrie de Bachar !...
    2)  Si il devait être formellement prouvé que c'est finalement l'opposition au régime qui a utilisé ces armes, le président Français aurait-il eu la même réaction émotionnelle et larmoyante et aurait-il décidé de bombarder les positions tenues par les rebelles afin de les « punir »......., la réponse est bien entendu NON puisque à l'évidence, il faut que le coupable soit obligatoirement Bachar-El-Assad qui est le méchant loup, les opposants au régime étant de paisibles agneaux en route vers l'abattoir…..
    Mais, pour en revenir à l'utilisation de ces armes dites « chimiques », il faut en déduire que pour supprimer son adversaire en respectant une bienséance de bon aloi, admise et autorisée, il est possible de le cribler de balles de kalachnikov, de le déchiqueter à l'aide de roquettes, de le carboniser au lance-flammes, de l'égorger à l'arme blanche, de le démembrer, de l'éviscérer, de le pendre, de l'écarteler, de le découper en rondelles..., mais surtout pas de l'éliminer via un gaz neurotoxique car ça, c'est formellement prohibé et la preuve d'un manque d'élégance caractérisé car non reconnu dans l'art de la guerre telle qu'elle est conçue dans les salons feutrés des cabinets ministériels... Il y a donc là une incontestable hypocrisie qui ne semble pas chagriner outre mesure ceux qui s'en  rendent complices…..
    C'est vraiment prendre les gens du pays France pour des imbéciles que de laisser croire que l'utilisation d'armes chimiques serait le seul motif de notre implication dans cette guerre, alors que ce conflit ne nous concerne en rien, qu'il s'agit d'un pays souverain, indépendant, qu'il doit être assez grand pour régler seul ses problèmes de cohabitation, et que, au pire, si engagement d'une force armée il devait y avoir, ce devrait être exclusivement dans le cadre d'une résolution du conseil de sécurité de l'ONU, chaque État membre étant dûment mandaté sur la base d'un consensus ultra majoritaire, ce qui est loin d'être le cas…..
    Que les États-Unis souhaitent s'accoquiner avec les opposants au pouvoir en place est bien sûr compréhensible car un engagement militaire en Syrie servira d'écran de fumée et d'alibi pour dissimuler le véritable objectif des Américains qui est de bombarder l'Iran, ce qui deviendra possible et légitimé lorsque Téhéran en réponse aux frappes occidentales sur Damas prendra parti et soutiendra militairement Bachar El Assad, mais par contre, la position de la France reste incompréhensible et irraisonnée car nous le savons, notre pays a choisi une fois de plus de se ranger du côté de la rébellion au système en place, malgré que l'on sache pertinemment que si le président Syrien doit être éliminé, ce sont les religieux musulmans fondamentalistes, intégristes, radicaux, hostiles à l'Occident qui prendront la direction du pays pour le ramener vers le moyen-âge et créer toutes les conditions pour qu'une guerre civile, ethnique et religieuse s'installe durablement dans toute cette région et s'étende comme une tache d'huile aux pays voisins avec le risque quasi-certain d'un embrasement généralisé même au-delà du proche et moyen orient…..
    Il est ahurissant de constater que malgré des précédents pourtant récents qui auraient dû amener à une plus grande réflexion et surtout beaucoup moins de précipitation, avec le résultat calamiteux et même catastrophique du bilan des « Printemps Arabes » qui ont fait long feu, nos dirigeants, qu'il s'agisse de l'actuel ou de celui qui l'a précédé, persistent et signent pour éradiquer toute présence laïque et moderne dans cette région au profit de régimes intégristes, obscurantistes, pires encore que ceux qu'ils ont évincés.....
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/quelle-hypocrisie-par-alain-de-charente.html#more

  • Le Bon, Maurras et notre impayable éducation républicaine

    Il faut en finir avec la plus sournoise
    mais la plus odieuse oppression
    intellectuelle qui ait pesé sur un pays.

    Charles Maurras

    Quand un personnage l’exaspérait, Bernanos disait qu’il était impayable (par exemple « l’impayable tzigane » pour Esterhazy). Je trouve que le terme convient très bien à notre éducation nationale soviétiforme (mais au moins l’Armée Rouge était respectée !) qui est à la fois impayable par ses résultats et impayable par le prix de revient de ses services : premier budget de l’Etat pour 30 % de chômeurs chez les jeunes et 80 % d’exilés chez les élites jeunes diplômées ! Tout le monde ne sait pas jouer aux cartes comme le fils Fabius pour s’acheter un loft à sept millions !

    Consolons-nous : les merveilleux résultats de notre éducation républicaine, avec son chômage de masse, son inefficacité cyclique et sa prodigieuse propagande humanistique, ont toujours inspiré les bons esprits depuis les lois Ferry. Naguère puissance prestigieuse et mimétique, avec il est vrai une vocation (comme disaient Nietzsche ou Bainville) surtout aristocratique, la France est devenue une puissance de second ordre au milieu du siècle passé avant de sombrer dans le ridicule de nos jours.

    Je trouve ces bonnes affirmations dans la "Psychologie de l’Education" de notre cher et catastrophé Gustave Le Bon, auteur qui d’ailleurs était devenu la référence du président Théodore Roosevelt :

    « On trouverait en France des milliers de personnes capables de reconnaître l’état lamentable de notre enseignement, mais je doute qu’il en existe dix aptes à formuler un projet utile de réformes universitaires. »

    Le Bon a une bonne et rassurante vision des choses puisqu’il sait que la France républicaine est et restera incurable :

    « Il faut donc se résigner à subir l’Université. Elle restera une grande fabrique d’inutiles, de déclassés et de révoltés jusqu’au jour, probablement fort lointain, où le public suffisamment éclairé et comprenant tous les ravages qu’elle exerce et la décadence dont elle est cause, s’en détournera définitivement ou la brisera sans pitié. »

    Comme disaient les bons vieux Shadocks de mon enfance en 1972, quand il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème !

    A l’époque déjà de son livre, publié avec les années 1890, l’Allemagne fait l’admiration de tous les bons esprits par son éducation professionnelle, sa maîtrise de la civilisation industrielle et son faible chômage des jeunes. En voici les raisons :

    « En Allemagne, nous l’avons dit, il y a des établissements spéciaux pour chaque genre d’enseignement, gymnases, réal-gymnases, écoles réales, écoles techniques ; rien n’est mêlé et chaque genre d’enseignement a ses sanctions et débouchés propres ; c’est là le secret du succès des Allemands. En France, au contraire, on veut ouvrir toutes les carrières à tous, en dépit des différences d’instruction et d’éducation, par conséquent de capacité générale. »

    Voilà pour l’aspect technique. Mais il y a aussi l’aspect politique. On peut ici citer Maurras et son beau texte de 1926, "l’Ecole laïque contre la France" (laïcité, que de bêtises on commet en ton nom !). Maurras présente ainsi sa philosophie :

    « Mais l’école laïque a supprimé le catéchisme. Elle l’a remplacé. Elle a substitué au catéchisme le manuel de morale laïque. Elle a substitué à la morale catholique ce stoïcisme germanique de Rousseau et de Kant, qu’il est bien permis d’appeler le dégoût solide et durable de toute raison, l’écoeurement fondamental de toute intelligence claire et de tout esprit bien constitué, le haut-le-coeur essentiel du simple bon sens. »

    Comme s’il annonçait Chevènement et son sauvageon, Maurras décrit les effets de notre belle éducation sur les esprits et les manières :

    « Au total, une fois sur dix, éducation pervertie, neuf fois sur dix, néant d’éducation, d’où il résulte que le "petit sauvage" demeure inéduqué et qu’il se produit un formidable développement de criminalité dans l’enfance et dans la jeunesse. De là, un prodigieux abêtissement. »

    Maurras, qui passe pour un homme d’ordre est surtout un défenseur de la liberté traditionnelle des anciens régimes, quand les CRS ne tapaient pas sur les mères de famille. Cela le rend éternellement moderne.

    « Tout le régime d’enseignement désigné sous le nom de laïcité représente un système complet d’embrigadement et de domestication des intelligences et des consciences populaires. Hors du peuple, dans les classes aisées, moyennes et supérieures, il y a des voies ouvertes toutes grandes pour échapper à cette trituration administrative des cervelles et des coeurs selon le procédé de Rousseau et de Kant qu’imposa la bande des huguenots sectaires et des kantistes bismarckiens qui entouraient Jules Ferry vers 1880 ! »

    Comme s’il avait vu un de nos beaux ministres se pointer inspiré en tablier maçonnique, Maurras décrit très bien l’arrière-cour idéologique de la cour d’école inefficace et anarchique :

    « Ce régime, cet Etat, est un régime de théocratie ou de sacristie, tous les mots d’ordre secret y sont d’ordre religieux et une dogmatique implicite y est imposée à ses adhérents de coeur et d’esprit, à ceux, qui ont véritablement reçu l’initiation aux derniers mystères, ou qui doivent voir, comme ils disent, la lumière du trente-troisième appartement. »

    Le gauchisme, comme on ne dit pas encore, est déjà caricatural dans notre éducation ; et notre auteur de rappeler très bien les faits suivants et de poser la grande question :

    « Si, comme on le prétend, sur 150 000 instituteurs publics, il y en a 15 000 de communistes, n’ayant de patrie qu’à Moscou, c’est tout d’abord un grand malheur dont il faut demander compte au mode de formation de ces fonctionnaires publics. Comment s’y est-on pris pour qu’une élite populaire chargée d’enseigner au peuple l’Etat et la Nation, se soit ainsi tournée contre l’Etat et contre la Nation ? »

    Comme tout honnête homme qui se respecte, Maurras défend les contribuables, associés ou pas. Car pourquoi accepter de financer une telle gabegie ?

    « Mais ces ennemis de la communauté n’auraient pas été fabriqués au nom de l’Etat, organe central de la communauté : les contribuables qui n’aiment pas l’anarchie n’y auraient pas été de leur poche. »

    Maurras fait déjà un bilan qui n’est pas rassurant. Mais Bis repetita placent.

    « Et cette école a donné les affreux résultats dont témoignent : 1° l’état d’esprit d’une forte minorité d’instituteurs socialistes et communistes ; 2° le développement de la criminalité ; 3° la baisse de la natalité et tous les fléaux publics dont ce pauvre Hervé tient le registre plaintif après les avoir aggravés, jadis et naguère, tant qu’il a pu. »

    Comme on sait la baisse de la natalité a été brillamment compensée, et par qui de droit, à Issy (les Moulineaux) ou ailleurs ! Enfin Maurras, comme Cochin, rappelle l’essentiel : la démocratie moderne est une couverture, un prétexte pour quelques-uns, pour notre élite hostile qui s’est arrogée le droit de refaire l’humanité à son goût (ou à son dégoût) :

    « Mais on pourrait négliger ce fait, d’ailleurs patent, que cette école est une très mauvaise école. Du point de vue de la justice, il suffit pour condamner cette école que, enseignant la doctrine de quelques-uns, elle soit payée par tous et obligatoire pour tous, en particulier pour ceux qui n’ont aucun moyen de se défendre contre ses inventions, ses conjectures, ses frénésies et ses fanatismes. »

    Et le reste est littérature.

    On peut lire tout Maurras ou presque sur le site exceptionnel <maurras.net>, très bien réalisé par des fidèles de l’immortel maître de Martigues...

    Et l’on peut lire du Gustave Le Bon sur l’excellent - et très ouvert politiquement - site universitaire québécois <uqac.uquebec.ca>.

    Et n’oublions sur <youtube.com> les non moins immortels Shadocks !

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info/?p=1493#suite