magouille et compagnie - Page 2255
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Avec des avantages fiscaux à la clé, le Qatar achète une propriété de PSA sur les Champs-Élysées
C’est l'ancien émir du Qatar qui a acheté la salle d'exposition de Citroën sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées à Paris. Ce nouvel achat qatarien porte à plus de six milliards d'euros les biens immobiliers du Qatar en France.Le constructeur automobile français PSA en difficulté a vendu en 2012 son siège de l'avenue de la Grande-Armée pour 245 millions d'euros à une institution financière québécoise et sa salle d'exposition du 42, avenue des Champs-Élysées pour 77 millions d'euros - on l'apprend aujourd'hui seulement - à l'ancien émir du Qatar qui a abdiqué en juin 2013 en faveur de son fils.AVANTAGES FISCAUXAvec cette acquisition, le portefeuille immobilier du Qatar, réalisé en France à travers son fonds souverain ou encore les investissements de la famille régnante et ses proches, dépasse les six milliards d'euros. Il a été constitué sur les dix dernières années grâce notamment à des avantages fiscaux consentis par la France.L'accord conclu avec le Qatar exempte d'imposition les plus-values immobilières. Destiné à favoriser les investissements en France des pays pétroliers il a atteint son but puisque Paris rivalise désormais avec Londres sur ce point. Des avantages sensiblement égaux sont consentis au Koweït et à l'Arabie saoudite. Quant au hall d'exposition Citroën, il reste à la même adresse, mais la marque aux chevrons n'y est donc plus que locataire.Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/ -
La Ligue du Midi à Paris le 14 septembre
Samedi 14 septembre 2013 à 14 hParis (6°)de Duroc à Saint SulpiceManifestation pourla défense des Libertés Publiquesla libération des prisonniers politiqueset la liberté d’expressionDéplacements en autocar à partir de Montpellier, Toulouse, Marseille ou Bordeaux(Départ dans le nuit de vendredi à samedi/retour le dimanche matin)-d’autres autocars partent d’autres régions de France région de France-P.A.FJeunes et précaires : 35 €Adultes : 40 €Réservation obligatoireLigue du MidiBP 1-711430912 – Nîmes cedex 2Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10Membre du Réseau-identitéswww.liguedumidi.comwww.reseau-identites.org -
Manifestation pour dire NON à la guerre en Syrie - Strasbourg -14/09/13
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L'homme qui a créé les Femen estime qu'elles ne sont que des "salo..."
Une poignée de Femen est à Venise pour promouvoir le documentaire "Ukraine is not a brothel".Deux des dirigeantes du mouvement ont confié en conférence de presse avoir fui l'Ukraine et être "heureuses d'être dans un endroit sûr aujourd'hui." "C'était nécessaire parce que la politique et les services secrets ukrainiens nous attaquaient durement. Maintenant, notre siège est à Paris et nous avons dix autres endroits où nous sommes présentes à travers le monde."Que des jolies filles parce que ça fait vendre
Le documentaire présenté dans la journée à Venise a notamment révélé que le groupe féministe avait été fondé et contrôlé par un homme, Victor Svyatski. "C'est son mouvement", affirme la réalisatrice australienne Kitty Green. "Il est allé chercher les plus jolies filles parce qu'elles font vendre plus de papier. Les plus jolies filles ont droit à la première page. C'est devenu leur manière de faire pour vendre la marque."Le film prétend que Svyatski est celui qui a envoyé les Femen dans une mission terrifiante au Bélarus. Elles ont été arrêtées, humiliées, dépouillées et abandonnées dans la forêt près de la frontière ukrainienne.La réalisatrice dit avoir compris le rôle de cet homme "férocement intelligent" après avoir passé un an dans un petit appartement à Kiev avec quatre membres des Femen. "Une fois que j'étais dans le cercle intime, je ne pouvais pas ne pas le connaître. Il est Femen." Kitty Green affirme que Svyatski est "horrible avec les filles. Il leur crie dessus et les traite de 'salopes'"."Des salopes faibles"Svyatski a, dans un premier temps, refusé d'être filmé. Mais Kitty Green est arrivé à ses fins. Dans le documentaire, il dit: "Ces filles sont faibles. Elles n'ont aucune force de caractère. Elles n'ont même pas le désir d'être fortes. Elles sont soumises, elles manquent de ponctualité et de bien d'autres choses qui les empêchent de devenir des militantes politiques. Ce sont des qualités qu'il fallait leur enseigner." Il estime que son influence sur les Femen est "positive" même s'il admet avoir fondé le mouvement "pour avoir des filles".Une des militantes des Femen estime que la relation entre les filles et Svytaski ressemble au syndrome de Stockholm, qui veut que les otages ressentent de la sympathie pour leur ravisseur. "Nous sommes dépendantes psychologiquement de lui, même si nous savons que nous pourrions faire tout ça sans lui."http://www.oragesdacier.info/2013/09/lhomme-qui-cree-les-femen-estime.html
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Généralisation de la propagande à l'école en janvier 2014
Lu sur Gènéthique :
"En janvier prochain, de la grande section de maternelle au CM2, les élèves se verront imposer "un programme de lutte contre les stéréotypes sexistes dès l'école appelé 'ABCD de l'égalité' ". Mis en place par le gouvernement sous l'impulsion du ministère des droits des femmes, "l'ABCD de l'égalité" sera expérimenté dans dix académies, soit 600 classes au total, et une généralisation de cette expérimentation est déjà prévue, au printemps 2014.
Le programme sera adapté à l'âge et abordera la question des préjugés dans différentes matières telles que le sport, les sciences, les arts plastiques, le français ou encore l'histoire. L'objectif? "Sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons [...] et aux limites que les enfants se fixent eux-mêmes, terreau des inégalités hommes-femmes".
Justifiant ce programme, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes précise: "alors que l'école est censée être neutre dans le traitement des filles et des garçons, les études montrent que ce n'est pas le cas, en dépit de la bonne volonté des enseignants". Mais l'instauration d'un tel programme inquiète. Ainsi, Jean-Marie Andrès, un des responsable des Associations familiales catholiques (AFC) redoute " 'une démarche de déconstruction' des repères, notamment ceux transmis par les parents". Il estime que " 'les stéréotypes ont bon dos' et la vigilance doit être de mise devant ce type d'initiative"."
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L'Education nationale contribue à la falsification historique
Valeurs actuelles - 22/12/2011
Réponses de Jean Sévillia à un entretien sur les manipulations de l'histoire et les ravages de l'historiquement correct.
Toutes les époques sont-elles concernées par la falsification historique ?
Toutes les époques sont concernées, mais les raisons de ces maquillages varient selon les dominantes idéologiques. Pour faire court, l’histoire est instrumentalisée, en Occident, depuis les Lumières : encyclopédistes et philosophes tressent une légende noire de l’Église, dont ils combattent le pouvoir. Au XIXe siècle, le roman national, tel que l’enseigne l’école jusqu’aux années 1950, s’inscrit dans une veine républicaine qui glorifie la Révolution et caricature l’“Ancien Régime”. L’après-guerre est dominée, jusqu’à la fin des années 1960, par l’histoire marxiste, ce qui s’explique par l’hégémonie culturelle du Parti communiste.
Et par l’influence de l’école des Annales ?
À ceci près que Lucien Febvre et Marc Bloch, les fondateurs des Annales, étaient des hommes d’une très grande science, de grands historiens dont les travaux n’ont pas toujours été assimilés par ceux qui les diffusaient ensuite dans les établissements scolaires. Les Annales se sont démarxisées au fil du temps, et bon nombre d’historiens issus de cette école (Georges Duby, Emmanuel Le Roy Ladurie, François Furet, Jacques Le Goff…) sont revenus à une vision classique de l’histoire, parfois à la biographie, voire à l’“histoire-bataille”. Quoi qu’il en soit, le marxisme s’effondre dans les années 1980. Un autre paradigme lui est substitué – les droits de l’homme – , et c’est encore à l’aune de ce paradigme qu’on interprète le passé. C’est cela, l’“historiquement correct” : passer l’histoire au crible de l’idéologie du moment. Ce faisant, on commet un anachronisme préjudiciable à la connaissance historique.
Comment définiriez-vous l’idéologie dominante que vous évoquez ?
Elle relègue la nation dans les limbes de l’histoire, condamne les frontières, rejette tout enracinement géographique et spirituel. Elle fait l’apologie du nomadisme. Elle élève l’individu au rang de valeur sacrée et proclame son libre arbitre comme ultime référence. Est considéré comme juste celui qui respecte les droits de l’homme, comme injuste – donc immédiatement condamné – celui qui les viole. Alors que l’histoire est un domaine éminemment complexe, on cède à la facilité manichéenne (les bons et les méchants) et l’on procède à des réductions abusives en braquant le projecteur sur certains événements, au risque d’en laisser d’autres dans l’obscurité. Anachronisme, manichéisme, réductionnisme : ce sont les trois procédés de la falsification historique, qui sont beaucoup plus subtils que ce qui se faisait en Union soviétique…
Un exemple ?
La Première Guerre mondiale. On ne perçoit plus ce conflit qu’à travers la vie des combattants de base. Ce qu’ils ont vécu fut atroce, mais on insiste tant sur cet aspect qu’on oublie la dimension géopolitique de la guerre. Comme nous sommes attachés par-dessus tout à nos droits individuels, comme nous sommes dans un moment de concorde européenne, nous ne comprenons plus ce qui les animait, ni qu’ils aient largement consenti à ce sacrifice. Nous ne comprenons plus l’expression “faire son devoir”.
Plusieurs controverses ont éclaté sur des sujets de recherche historique, par exemple sur l’esclavage, après la parution d’un livre de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, les Traites négrières. Essai d’histoire globale (Gallimard). Est-ce aussi l’effet de l’historiquement correct ?
Absolument. En 2004, cet historien – dont l’ouvrage a reçu plusieurs prix – démontre que l’esclavage n’a pas été seulement le fait des Occidentaux. En 2005, il déclare, au détour d’un entretien à la presse, que « les traites négrières ne sont pas des génocides ». La condition des esclaves était certes atroce, mais l’intérêt des négriers n’était pas de les laisser mourir puisqu’ils tiraient profit de leur vente. Aussitôt, diverses associations lancent une procédure judiciaire et nourrissent une campagne si violente qu’elle provoque la réaction de nombreux historiens : un millier d’entre eux signeront un appel rappelant que l’histoire n’est ni une religion ni une morale, qu’elle ne doit pas s’écrire sous la dictée de la mémoire et qu’elle ne saurait être un objet juridique. C’est à cette occasion qu’est née l’association Liberté pour l’histoire, à l’époque présidée par René Rémond.
De nombreux historiens considèrent que le Parlement n’a pas à s’emparer de ces questions. Qu’en pensez-vous ?
Les lois mémorielles entretiennent une concurrence victimaire, indexée sur la tragédie que fut la Shoah. Elles ont aussi nourri des revendications d’ordre politique, de sorte qu’on peut craindre une instrumentalisation de l’histoire. Il est tout à fait légitime d’entretenir la mémoire des tragédies, de toutes les tragédies, mais la mémoire n’est pas toute l’histoire.
Autre polémique, celle qu’a provoquée le livre de Sylvain Gouguenheim, Aristote au mont Saint-Michel (Seuil), en 2008…
Agrégé d’histoire et docteur ès lettres, Sylvain Gouguenheim enseigne l’histoire médiévale à l’École normale supérieure de Lyon. Il souligne dans son livre que l’Occident médiéval n’a jamais été coupé de ses sources helléniques pour au moins trois raisons. Tout d’abord, il a toujours subsisté des îlots de culture grecque en Europe. Ensuite, les liens n’ont jamais été rompus entre le monde latin et l’Empire romain d’Orient. Enfin, c’est le plus souvent par des Arabes chrétiens que les penseurs de l’Antiquité grecque ont été traduits dans les régions passées sous la domination de l’islam. Conclusion : si la civilisation musulmane a contribué à la transmission du savoir antique, cette contribution n’a pas été exclusive ; elle a même été moindre que celle de la filière chrétienne. Ce livre a rapidement déclenché la mise en route d’une machine à exclure visant non seulement à discréditer son auteur comme historien, mais à l’interdire professionnellement !
Pourquoi ?
Parce qu’il est couramment admis que l’Occident n’aurait eu connaissance des textes antiques que par le truchement du monde islamique. L’essor de la culture occidentale ne pourrait donc pas s’expliquer sans l’intermédiation musulmane. Quiconque n’épouse pas cette thèse – enseignée dans les collèges – est voué aux gémonies. Il était naguère impossible de critiquer le communisme, il est aujourd’hui presque interdit d’évoquer l’islam. Il est quand même symptomatique que deux journaux français seulement – Valeurs actuelles et le Figaro Magazine – , aient parlé du livre de Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, qui explique que les populations musulmanes sont en train de redessiner l’avenir de l’Europe… Le système médiatique français reste politiquement très homogène.
Les programmes d’histoire n’échappent pas à la polémique. L’Éducation nationale est-elle à l’abri de la falsification historique ?
Je suis navré de le dire, mais l’Éducation nationale est au coeur de ce système. Les commissions des programmes sont constituées d’enseignants qui, pour beaucoup, sont inspirés par le “pédagogisme” ambiant, donc en accord avec l’idéologie dominante. Le retour à la chronologie est infime, l’histoire est toujours enseignée de façon thématique aux enfants. Qu’un agrégé d’histoire fasse du comparatisme entre les sociétés ou à travers les siècles est très intéressant, mais cela n’est guère adapté à des enfants qui n’ont ni les connaissances ni les repères chronologiques nécessaires. Le problème est d’autant plus important que le système scolaire français est très concentré.
Mais l’école de la République, celle d’Ernest Lavisse, diffusait elle aussi un message idéologique…
L’histoire républicaine était nationale. Parfois caricaturalement, mais cette approche avait au moins la vertu de donner aux enfants, qu’ils soient bretons ou provençaux, un patrimoine commun, presque un héritage spirituel. “Nos ancêtres les Gaulois”… Les choses étaient scientifiquement contestables, mais elles avaient un sens. L’histoire, telle qu’on l’enseigne aujourd’hui, sort de ce cadre national, car le credo politique actuel est de mettre à bas les nations. D’où le bannissement des grands hommes de notre histoire.
Comment expliquez-vous que la France doute à ce point d’elle-même ?
La nation française est une construction de l’État. Or, l’État a été dépossédé – démocratiquement, c’est vrai – des attributs de sa puissance. Au profit de quoi, de qui ? On ne sait pas très bien : de Bruxelles ? De Francfort ? La crise de la nation est évidemment liée à celle de l’État.,
Les choses peuvent-elles évoluer ?
Bien sûr. Les générations passent, les idéologies aussi. Mais ne me demandez pas de prédire l’avenir : nous avons assez à faire avec le passé !
Propos recueillis par Fabrice Madouas
http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=199 -
France : Plus de trois millions de personnes au chômage en métropole à la fin juin
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Naturalisations : 600.000 électeurs nouveaux pour le Parti socialiste
PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois) – « Ils sont en train de brader la France ! ». Nadine Morano, qui fut pourtant ministre d’un gouvernement particulièrement laxiste en matière d’immigration, n’a pas de mots assez forts pour fustiger l’explosion des naturalisations, en hausse de 14% en l’espace d’un an grâce à l’action zélée du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Lequel s’est félicité de ce « beau combat pour la France ».
Hollande, ne pouvant imposer le droit de vote des étrangers, se livre donc à une véritable entreprise de contournement. Est ainsi acté la quasi-disparition des critères de naturalisation, entre autre l’abrogation de l’obligation de détenir un CDI et la suppression des questionnaires de culture et de langue française. Le fait même d’avoir été clandestin, et donc d’avoir violé la loi française, n’est plus un obstacle à la naturalisation. 2013 s’annonce comme une année record avec un taux d’avis favorable des préfets qui passe de 40 à 61 %. Le chiffre record de 2012 de 100.000 immigrés naturalisés par voie réglementaire, en plus des 20.000 naturalisés par mariage, sera largement dépassé. Afin de saper les derniers îlots préfectoraux de résistances, la prochaine étape vise à harmoniser les pratiques de l’administration par la création de « plates‑formes régionales » pour l’instruction des dossiers.
Ce « grand remplacement », pour reprendre l’expression de Renaud Camus, n’est pas nouveau : déjà sous Sarkozy, l’ancienne majorité y avait largement contribué. Le 3 mai 2010, le quotidien Aujourd’hui en France écrivait : « Les naturalisations explosent à Paris où grâce à la récente simplification des démarches, le nombre des étrangers naturalisés a doublé par rapport au 1er trimestre 2009, soit une augmentation de 52 % ». Fin de citation. Diktat de l’oligarchie cosmopolite, ce phénomène se retrouve dans tous les pays européens. Ainsi en Italie, la ministre de l’intégration, Cécile Kyenge, d’origine congolaise a réaffirmé sa volonté de voir s’instaurer le droit du sol.
Cette course folle des politiques européens avait été théorisée un peu avant les élections présidentielles de 2012 par le cercle de pensée Terra Nova, proche du Parti socialiste. Selon ce dernier, le PS s’étant coupé de sa base sociologique ouvrière, c’est dans la masse des immigrés que se trouve pour les socialistes les nouveaux gisements de voix qui doivent les maintenir indéfiniment au pouvoir « La France des quartiers populaires [comprendre des quartiers ethniques] est massivement à gauche (…) la France de la diversité est aujourd’hui la composante la plus dynamique, tant électoralement que démographiquement, de la gauche en France. » (rapport de 2011). Entre 2002 et 2010, il y a eu environ 700.000 naturalisations en France, ce qui, selon Terra Nova, a arithmétiquement produit quelque 600.000 électeurs nouveaux pour le Parti socialiste.
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Objection de conscience : la loi Taubira et la circulaire Valls soulèvent une question « sérieuse » de constitutionnalité
C'est ce que déclare le Conseil d'Etat. Communique de presse des Maire pour l'enfance :
"Application de la loi Taubira et liberté de conscience des maires
Recours du collectif des maires pour l’enfance contre la circulaire Valls : une première victoire devant le Conseil d’Etat !
Lors de la séance de ce vendredi, le rapporteur public du Conseil d’Etat, qui s’exprime en toute indépendance sur le droit, a estimé que la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que soulevait le collectif des maires pour l’enfance était bien pertinente et que la circulaire Valls, comme la loi Taubira, en ne prévoyant pas de clause de conscience pour les officiers d’état civil, soulevaient unequestion « sérieuse » de constitutionnalité. Par conséquent, le rapporteur public a conclu à ce que le Conseil d’Etat transmette la question au conseil constitutionnel qui aura à la trancher.
Pour mémoire, le Conseil d’Etat avait été saisi le 2 juillet par Franck Meyer, porte parole du collectif des maires pour l’enfance, et 6 autres maires : Jean-Michel Colo, Xavier Lemoine, Jean-Yves Clouet, Philippe Brillault, Clotilde Lebreton et Michel Villedey. A ce jour, plus de 300 officiers d’état civil ont également saisi le Conseil d’Etat, à la suite du collectif des maires et plus de 20.000 avaient signé l’appel lancé par le collectif.
Présent à l’audience, Franck Meyer, porte parole du collectif des maires pour l’enfance, se félicite de cette prise de position qui rejoint les vives préoccupations de nombreux maires et adjoints. Le collectif des maires pour l’enfance n’a eu cesse de mettre en garde sur la violation par cette loi de la liberté de conscience de milliers d’officiers d’état civil en ne prévoyant pas de clause de conscience. Au lieu de cette garantie, le ministère de l’Intérieur a organisé une dénonciation par les préfets des officiers d’état-civil invoquant leur conscience : fait inouï pour une démocratie comme la France !" (suite).
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Désinformation à tous les étages
Dans La tyrannie médiatique. Les assassins de l’information, le président de l’association métapolitique Polémia, Jean-Yves Le Gallou, décrypte les manipulations, mensonges et autres conditionnements pratiqués par les journalistes français. Ceux-ci ont l’habitude d’angéliser ou de diaboliser un événement ou une personnalité. Cette grille d’analyses montre in situ toute sa pertinence.
Le 6 juin 2013, le quotidien vespéral de l’Hexagone, Le Monde, publiait la première partie d’une « enquête » étalée sur quatre jours qui voulait prouver au lecteur et, par delà lui, à l’opinion publique que l’armée légale syrienne utilise du gaz sarin. En usant du même procédé éprouvé en 1990 au Koweït contre l’Irak, en 1999 au Kossovo contre la Yougoslavie et en 2003 de nouveau contre l’Irak, des « enquêteurs » entendent provoquer l’indignation de la « société civile » pour qu’elle fasse ensuite pression sur les gouvernements occidentaux et qu’ils se lancent ensuite dans une intervention militaire renversant le gouvernement légitime du Président Bachar Al-Assad.
La manœuvre échoua dans un premier temps du fait du scepticisme du public qui sait maintenant s’informer autrement grâce à Internet, du soutien constant de la Russie envers la Syrie et des réticences étatsuniennes à s’engager sur un nouveau théâtre d’opération au Proche-Orient. Par ailleurs, les fameux « résistants » tant vantés par le quotidien du soir aussi connu par sa russophobie militante et ses accointances étroites avec l’Oligarchie mondialiste, n’ont pas hésité à manger le cœur d’un soldat patriote syrien, à assassiner un adolescent de 15 ans, coupable de blasphème envers Mahomet, et à recourir réellement aux armes chimiques. Malgré tous ces actes abominables, les médiats français persistent à louer des islamistes sunnites liés à Al-Qaïda et financés par Ryad et Doha (qui a accueilli des talibans afghans…).
Vient alors l’attaque chimique du 21 août. L’Occident accuse très vite les forces syriennes d’avoir employé des armes chimiques contre la population civile et les terroristes de l’A.S.L. (Armée syrienne dite libre, en fait colonisé). Washington, Londres et Paris se disent horrifiés par cet usage illégal. Ce sont de fins experts en la matière puisque l’entité yanquie a largement abusé de l’agent Orange au Vietnam et pollué la Serbie avec ses armes à l’uranium appauvri. Les Britanniques ont gazé les Irakiens dans les années 1920 et les autorités françaises n’ont pas hésité récemment à gazer des femmes, des personnes âgées et des enfants hostiles à une pseudo-loi perverse.
Les médiats occidentaux ont alors diffusé des images « terribles » dont rien ne certifie qu’elles ont été prises en Syrie. On peut même supposer qu’il s’agit d’une très grande intoxication médiatique orchestrée par les États-Unis. Quand on connaît les collusions entre le complexe militaro-industriel et Hollywood, il est possible que les scènes vues soient des mises en scène bénéficiant d’effets spéciaux avec des acteurs jordaniens, turcs ou syriens anti-gouvernementaux. Il faut en tout cas se féliciter du rejet par les opinions publiques de cette propagande belliciste. Cela signifierait-il que le charnier de Timisoara, l’obus bosniaque sur le marché bosniaque de Sarajevo, le « massacre » de Raçak et le mythe des armes irakiennes de destruction massive les ont enfin immunisées ? Les grands démocrates étatsuniens et hexagonaux révèlent par ailleurs leur vraie nature : le nouveau caniche pépère de la Maison Blanche s’appelle Flamby et son maître, Barack, n’est qu’un George W. Bush en plus bronzé.
Ce scénario agressif insipide digne des films à gros budget et à petit cerveau de la caste cinématographique se reproduit dans l’affaire Clément Méric. La désinformation tant médiatique que politicienne a en effet déferlé tel un torrent de boue. Ne soyons pas dupes !
Quelques sondages menés par de gros titres comme Marianne sur l’orientation politique des journalistes parisiens (mais en province, l’osmose idéologique y est identique) ont montré que leurs opinions se situent à gauche, très à gauche, voire à l’extrême gauche pour 80 – 90 % d’entre eux. C’est pire dans les écoles de journalisme. Le parcours militant de Méric ne peut que les ravir tandis que la personnalité d’Esteban les révulse. Élevé dans un « antifascisme » fantasmatique qui englobe désormais tout ce qu’ils n’apprécient pas, les journalistes ont volontiers trituré les faits. Dans les premières heures, tous affirmaient que le « gentil » Méric avait été sauvagement agressé par l’« affreux » Esteban et ses « comparses ». Toutefois, une autre réalité surgit avec les menaces verbales et les provocations de Méric et des siens, fort de l’impunité qu’ils bénéficient de la part du Système.
Soucieux de masquer ces faits nouveaux qui ternissent un angélisme vite bricolé, les médiats ont planifié, à basse intensité, une véritable « semaine de la haine » envers les skin heads et, plus particulièrement, des mouvements qui déplaisent au pouvoir fantoche en place qui les a dissouts en juillet : Troisième Voie et les J.N.R. d’une part, L’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes d’autre part. Peut-être certains provocateurs de la place Beauvau n’ont pas aimé que, grâce à la tenue et à la discipline des J.N.R., les manifestants du 12 mai dernier furent contenus et ne se ruèrent pas sur les sottes et pitoyables FemHaine ? En les interdisant, ils espèrent peut-être transformer plus aisément de prochaines manifestations en émeutes susceptibles d’accentuer une plus forte répression encore…
S’abreuvant presque aux mêmes sources, à savoir quelques universitaires ou doctorants pour qui l’« extrêêêêêêêêêêêêêêêêêême droite » est d’abord un fond de commerce rentable, les journalistes ont écrit, dit et réalisé des banalités restées aux années 1980. Ainsi, ni les Éditions du Pont d’Arcole, ni Salut public ne sont-ils mentionnés… L’omission volontaire consiste à diaboliser une catégorie de la population en la stigmatisant et en faisant croire aux crédules qu’une « nouvelle nuit des longs couteaux » serait éminente.
Le Local 92 où se tiennent des conférences hebdomadaires de haute tenue avec des intervenants de qualité qu’on ne verra jamais chez Ruquier ou chez Drucker, est aussi dans le collimateur des autorités qui ont cherché des prétextes futiles pour le fermer. Sa présence nuirait le « vivre ensemble » du quartier… Le fumeux Conseil de Paris souhaiterait certainement, pourquoi pas ?, le remplacer par un autre lieu officiel de shoot ? À la différence du Local, il paraît évident qu’une salle de drogue subventionnée n’engendre aucune nuisance dans le voisinage… Là encore, le manichéisme médiatique s’opère avec brio. Commentant la sortie dans Libération, le 14 juin, d’un dossier sur l’« extrémisme », une préposée à la revue de la presse politiquement correcte s’emportait sur R.T.L. dès 5 h 15 du matin sur l’existence même de crânes rasés dans nos bourgs. Ce qui est vraiment vomitif pour la circonstance, c’est l’ouverture imminente d’un centre d’injection de drogue près de la gare du Nord…
Si les plumitifs professionnels étaient de véritables journalistes soucieux des faits et non les passeurs stipendiés des consignes officielles, ils exigeraient plutôt, suite aux scandales politico-financiers dans le Pas-de-Calais et dans les Bouches-du-Rhône et au nombre impressionnant de repris de justice adhérents, la dissolution, méritée et nécessaire celle-ci, des va-t-en-guerre du Parti socialiste.
Georges Feltin-Tracol