Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2257

  • Les Syriens vivent sous la terreur des « rebelles » ! Manuel Ochsenreiter, reporter

    Manuel Ochsenreiter est reporter et rédacteur en chef du mensuel « Zuerst ! » (« D’abord ! ») qui se définit comme « le magazine des intérêts allemands ». On pourrait classer ce journal quelque part entre « Minute », « Valeurs actuelles » et « Éléments ». Il a effectué cette année plusieurs reportages en Syrie (à gauche sur la photo en Une). Revenant de Damas quelques jours avant les accusations d’attaque chimique par le régime de Bachar El-Assad, il nous livre un témoignage particulièrement intéressant. Et Manuel Ochsenreiter n’a manifestement pas vu les mêmes choses que nos nombreux confrères qui savent tout… sans y avoir mis un pied.

    Minute : Vous étiez encore il y a quelques semaines à Damas. Que pouvez-vous nous dire de l’ambiance générale ? Comment la population vit-elle le conflit ?

    Manuel Ochsenreiter : La situation générale paraît assez stable, en tout cas bien plus stable que ce que la plupart de nos médias rapportent. Les habitants de Damas vivent leurs vies et continuent d’aller travailler par exemple. Mais ils font tout cela sous la menace permanente des violences, des crimes et de la guerre.

    A Damas, vous pouvez en tendre les bruits de la guerre au loin. Il y a des affrontements dans plusieurs banlieues de la capitale syrienne. Parfois un obus de mortier tombe quelque part dans la ville, en général dans un quartier chrétien ou un secteur où vivent des Alaouites. Les « rebelles » s’efforcent de maintenir ces zones sous le feu des bombes. Dans la nuit, on peut parfois entendre des accrochages ou des tirs de mitrailleuse. Ce la arrive surtout lorsqu’ils tentent d’entrer dans la ville et attaquent des check-points de l’armée syrienne.

    Mais à Damas ce qui semble encore plus dramatique que la guerre elle-même, ce sont ses effets collatéraux, avec le développement de la criminalité et en particulier des enlèvements. Les bandes locales de criminels profitent de la guerre dans le pays pour kidnapper des gens. Ils « revendent » ensuite leurs victimes aux groupes rebelles qui essaient d’en tirer profit auprès des proches. Parfois les personnes kidnappées sont relâchées… et parfois elles disparaissent.

    Les habitants de Damas sont terrorisés par cette situation. Quasiment tous mes amis ou collègues syriens ont au moins une histoire d’enlèvement dans leur famille ou leur entourage. J’ai eu l’occasion de parler avec un homme qui avait été enlevé par des terroristes et son histoire était déchirante. Il a passé plus de trois semaines entre les mains d’un groupe criminel islamiste se con sidérant comme « l’opposition armée » au pouvoir. Les fameux amis de l’Occident l’avaient kidnappé uniquement pour obtenir une rançon, sans aucun autre motif politique. Il y a des régions de Syrie où cette situation est encore pire, mais là-dessus vous n’entendrez pas de protestations chez les politiciens occidentaux.

    « L’Armée syrienne libre n’existe pas ! » : Que voulez-vous dire ?

    Les habitants d’Alep souffrent du siège imposé par la prétendue « opposition ». Les terroristes ont établi un « blocus de la faim » autour de la ville et ce sont deux millions de civils qui souffrent sous leur joug. Les habitants qui essaient de fuir se font tirer dessus, des bus sont attaqués et – là aussi – des gens sont enlevés. La route pour sortir d’Alep est devenue une véritable route pour l’enfer. Dans la ville d’Al-Raqqa, les « rebelles » ont établi une sorte de petit Etat islamiste et font vivre les habitants dans la terreur.

    A Damas, on nomme Al-Raqqa « little Kandahar » (en référence à la capitale spirituelle des talibans d’Afghanistan). Il y a quelques semaines, un massacre de Kurdes y a été perpétré : près de 450 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été massacrées par des combattants islamistes. Dans le secteur autour de Latakia, les islamistes ont attaqué plusieurs villages et tué des centaines de civils. Le camp occidental continue de se taire. Manifestement, ni Washington, ni Paris, ni Londres ne voient de raisons de freiner leurs amis armés qui – eux – mènent la guerre au peuple syrien.

    Avez-vous rencontré des hommes de l’Armée syrienne libre ? Comment est-elle organisée ?

    Non, je n’ai pas rencontré de combattants de l’ASL. Mais votre question illustre parfaitement la façon dont l’opinion occidentale perçoit la situation sur le terrain syrien. Nos politiciens et médias traditionnels nous donnent l’impression qu’il y aurait les rebelles « gentils et modérés », avec l’Armée syrienne libre, et les rebelles « méchants et extrémistes », les groupes de combattants islamistes liés à Al-Qaida. La logique occidentale devient donc : « Nous devons armer l’ASL pour qu’elle domine le champ de bataille. » Mais cette idée ne peut pas fonctionner.

    « Je n’ai pas vu l’ombre d’un graffiti réclamant la démocratie » : Pourquoi ?

    Parce que l’Armée syrienne libre n’existe pas ! Nous sommes simplement face à des milices utilisant ce label « ASL », mais le terme d’armée est faux : il n’y a aucune structure ni hiérarchie. Même les communiqués de presse de la fameuse ASL se contredisent. J’ai parlé à de nombreux témoins de la guerre, à des réfugiés et à des soldats de l’armée syrienne régulière. Tous rapportent la même chose : sur le terrain les unités de l’ASL et les « extrémistes » coopèrent étroitement. Des groupes de l’ASL recevant des armes des Etats étrangers n’hésitent pas à les revendre à des extrémistes comme le Front Al-Nosra. Dans des zones contrôlées par l’ASL, ces groupes « modérés » installent des tribunaux coraniques, jugent selon la charia et n’hésitent pas à persécuter les chrétiens, les alaouites, les chiites et même les sunnites jugés désobéissants. Les unités de l’Armée syrienne libre se comportent avec la même agressivité et le même sectarisme que les « extrémistes ».

    A Damas, j’ai rencontré des réfugiés qui étaient pourtant des sunnites conservateurs. Ils avaient fui des zones contrôlées par les rebelles. La population fuit ces zones que l’on nous présente pourtant ici comme « libérées » pour rejoindre des secteurs sous contrôle gouvernemental, c’est-à-dire « dictatorial » selon le vocabulaire employé en Occident.

    Le commandant rebelle que l’on a vu dévorer les organes d’un soldat syrien était un « modéré », pas un « extrémiste »… Après avoir coupé le foie et le cœur sur le cadavre, il a été filmé en tenant les organes dans sa main et s’est adressé à la caméra : « Je jure devant Allah que nous allons manger vos cœurs et vos foies, vous les soldats de Bachar le chien. »

    Une brigade s’appelle « Brigade Oussama Ben Laden », elle appartient au bataillon « Souqour Dimashq » (« les faucons de Damas ») de l’Armée syrienne libre.

    La vérité est simple, peut-être trop simple pour que nos médias traditionnels la relaient : vous ne pouvez pas livrer des armes en Syrie et prétendre que ces armes ne seront utilisées que « pour la bonne cause ». Si vous prétendez cela, alors vous êtes soit un crétin, soit un menteur, soit les deux à la fois.

    Quand j’ai visité des secteurs contrôlés par l’ASL, je n’ai pas vu l’ombre d’un graffiti réclamant la démocratie, la liberté, ou les droits de l’homme. Au lieu de ça, tous les graffitis de l’ASL « informaient » la population sur l’identité des « chiens » : les chrétiens, les alaouites, le président Al-Assad et son épouse Asma et, en fait, tous ceux qui n’embrassaient pas la « révolution ». A côté de ces slogans était peinturluré le drapeau rebelle noir-blanc-vert et ses trois étoiles rouges. Ce sont ces zones que les habitants fuient pour rejoindre celles qui sont sous contrôle de l’armée syrienne. Là encore, les médias occidentaux ont omis d’en parler.

     Des terroristes venant de plus de 25 pays !
    Dans plusieurs entretiens et articles, vous avez parlé de « guerre par procuration » en Syrie. Il ne s’agit donc pas pour vous d’une révolution ou a minima d’une guerre civile ?

    C’est l’un des points cruciaux. Jusqu’ici, les médias occidentaux évoquent une « guerre civile » faisant rage en Syrie. Les politiciens de leur côté parlent de l’armée syrienne – « les forces d’Assad » comme ils l’appellent – faisant la guerre « contre la population ». Mais la réalité est très différente.

    Des milliers de mercenaires et de djihadistes venant du monde entier combattent l’armée syrienne régulière. Des terroristes venant de plus de 25 nations sont actifs en Syrie ! Les autorités de l’Union européenne estiment que plus de 1 000 combattants viennent de pays de l’Union et plus de 100 terroristes arrivés d’Allemagne se battent actuellement en Syrie [Ndlr : les chiffres sont sensiblement les mêmes pour la France comme l’a confirmé Manuel Valls sur Europe 1 dimanche]. A Alep, ce sont des djihadistes tchétchènes qui sont à l’œuvre.

    En juillet, les talibans afghans ont annoncé que leurs soldats venaient d’arriver en Syrie. Lorsque j’ai visité des soldats blessés à l’hôpital militaire de Damas l’an dernier, ils me disaient : « Le monde entier nous combat ! » Et ces mêmes soldats m’ont évoqué des insurgés ne parlant même pas arabe.

    Nous ne devons pas oublier ce point important : les insurgés ne respectent généralement aucune loi dans la guerre. Par définition, ce sont des criminels. Ils tuent, torturent et terrorisent les populations. Même la pire des armées régulières possède des ressorts et des mécanis mes pour freiner les criminels de guerre dans ses propres rangs. Des standards sont fixés quant au sort des prisonniers ou à la préservation des civils et de leurs biens. Mais aucun mécanisme de cette sorte n’existe dans des groupes comme ces milices liées à Al-Qaïda. Ce sont les « bulldozers » de la guerre, et les pays qui les soutiennent peuvent ainsi se présenter comme « innocents ».

    Venons-en au sujet brûlant : Pensez-vous que le régime de Bachar El-Assad soit à l’origine des attaques chimiques qu’on lui reproche ?

    Les Syriens vivent sous la terreur des « rebelles » ! Manuel Ochsenreiter, reporter

    Diversion

    Ces allégations sont profondément discutables. L’utilisation d’armes chimiques ne présenterait aucun bénéfice militaire ou politique pour l’armée syrienne. C’est en revanche dans l’intérêt des forces « rebelles » et de tous ceux qui espèrent une intervention pouvant faire avancer leur combat contre le pouvoir.

    J’ai suivi la conférence de presse de John Kerry au cours de laquelle il a annoncé détenir la « preuve » que le gouvernement syrien avait perpétré cette attaque chimique. J’ai lu en détails le document « Rapport du gouvernement des Etats-Unis sur l’utilisation par le gouvernement syrien d’armes chimiques le 21 août 2013 ». Vous pouvez le lire en cinq minutes, le document fait quatre pages. Je suis rédacteur en chef d’un magazine : si un auteur osait entrer dans mon bureau avec un article de ce genre, je serais forcé de lui demander s’il ne s’est pas trompé de métier ! Ce rapport est ridicule.

    Celui qui prétend trouver dans celui-ci la preuve d’une attaque chimique par le gouvernement syrien la trouverait alors tout autant dans le manuel d’une machine à laver.

    Propos recueillis par Lionel Humbert http://fr.novopress.info

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 4 septembre 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Les Syriens vivent sous la terreur des « rebelles » ! Manuel Ochsenreiter, reporter

  • Genre-LGBT : propagande pour les infirmières scolaires

    Voici ce que reçoivent les infirmières scolaires (y compris dans l'enseignement catholique) :

    "La délégation régionale de SIS association a la plaisir de vous inviter à participer à des rencontres de sensibilisation autour de la santé sexuelle.

    SIS association est une association nationale de prévention et de lutte contre les maladies et les discriminations. Elle porte les dispositifs d’aide à distance (téléphone et Internet) Sida Info Service, Hépatites Info Service et Ligne Azur (sur l’orientation sexuelle et les questionnements de genre). Elle est soutenue entre autres par l’INPES, Sidaction et les collectivités territoriales.

    Au sein de nos pratiques professionnelles nous pouvons être amenés à échanger sur la question de la santé sexuelle : lors d’un entretien ou dans le cadre d’un projet plus global. Cependant, trouver les mots pour en parler ou maitriser les spécificités de certains axes (outils mal connus, problématiques difficiles et /ou incompréhensions culturelles) peut paraître difficile et peut être un frein aux projets.

    Afin de sensibiliser les professionnels et intervenants en santé et/ou social (intervenants scolaires, éducateurs, animateurs et médiateurs sociaux, professionnels des centres de santé…), SIS Association avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, propose des rencontres qui abordent les thèmes suivants :

    • L’approche genrée de la prévention au féminin
    • La santé sexuelle et la migration
    • La sensibilisation à la santé sexuelle LGBT
    Ces temps d’échange seront animés par des intervenants de SIS association et se  dérouleront (à partir du 2 octobre 2013) : le mercredi de 10h à 12h à SIS association 190 boulevard de Charonne 75020 Paris".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La destruction de l'être

     

    L’année scolaire qui s’ouvre est lourde d’orages, grevée de cyclones, inquiétante comme un nuage de sauterelles qui s’avance barrant l’horizon. Le moindre des dangers annoncés n’est pas la lancinante question du « genre » que l’idéologie qui a pris figure d’hommes pour nous gouverner s’apprête à décliner en d’habiles refrains anodins. On sait déjà la « désexuation » des jeux de l’école maternelle, laquelle portera d’ailleurs bientôt un nom moins discriminant, l’idiote éducation sexuelle pour sixièmes hilares, ou encore la révision générale des programmes d’histoire pour convenir à certaine égalité.

     

    Mais précisément, quelle égalité ? Il ne faut pas oublier, ou l’apprendre en lisant Judith Butler, que le trouble, aussi provoqué que constaté, qui serait dans le genre comme le malaise dans la civilisation et comme le ver dans la pomme, est l’effet immédiat et direct du féminisme des années 60. C’est dire si la question n’est pas neuve, et si elle est insoluble. C’est dire encore si elle est justement présentée comme désirable parce qu’insoluble. L’immense travail, admirable d’ailleurs dans sa cohérence et la persévérance de ses réalisateurs, mené depuis plus d’un demi-siècle par certaine école dominante d’Occident, aura consisté non seulement dans la déconstruction de tous les rapports sociaux et économiques mais encore et surtout la construction, si l’on peut dire, d’un chaos nouveau dans l’intérieur même de l’humain. La motivation en est simple, et comme tout sophisme, d’apparences lumineuses : le défaut est déjà dans l’homme, il s’agit de le mettre au jour et de se repaître concomitamment de la déconfiture des systèmes anthropologiques censément rigides qui régnaient jusque-là.

    En réalité, cet affrontement par où la pensée déconstructionniste croit abattre les ordres anciens, tels l’Église, le christianisme, le patriarcat, la bourgeoisie, tout ceci assimilé en un vague tas d’ennemis, est celui de « moderne contre moderne », comme disait Muray. Car il est bien vrai que le trouble, qu’on pourrait aussi dans un langage plus classique appeler le mal, est déjà dans l’homme. Et il est bien vrai encore que l’on ne naît pas femme, mais qu’on le devient. Le souci, c’est qu’il en est de même pour l’homme, en tant que sexe masculin. Nos féministes sont sûrs d’avoir fait un pas de géant en assurant les bonnes gens de ce truisme. Ils en déduisent, et c’est là le sophisme, que toute la civilisation, notamment chrétienne, a été bâtie pour voiler cette évidence, par le moyen puissant de l’asservissement des femmes. Que toute culture avait comme mission de déguiser cette domination, et sa cause qui est le manque d’assurance de chacun sur son identité.

    Toute culture ou toute civilisation procède évidemment de ce donné naturel que l’humain naît dans un état non d’indétermination, mais de non-achèvement ; que son passage sur terre sera en grande partie dévoué à aller vers cet achèvement, inatteignable certes mais désirable. On se demande à quoi servirait un père qui ne dirait pas « deviens un homme, mon fils », et qui surtout ne lui en montrerait pas les moyens à sa disposition. Mais que l’homme ou la femme soient jetés dans le monde dans cet état de néoténie, c’est-à-dire de larves, n’implique en aucun cas qu’ils ne soient tenus de se conduire aussi bien que possible vers une plénitude de leur être.

    Jacques de Guillebon  La suite sur le site de La Nef

      http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-destruction-de-l-etre
  • Sarkollande : 84 nouveaux impôts en 2 ans !

    L'information prend tout son sens à quelques semaines de la présentation du projet de loi de finances 2014. En trois ans, le taux de prélèvements obligatoires (impôts, taxes, cotisations sociales) est passé de 42% à 46,3% du Produit intérieur brut.
    En tout, 84 impôts ont été créés par Nicolas Sarkozy et François Hollande entre 2011 et 2013.
    La faute à la gauche ? En 2011, le gouvernement Fillon a fait voter 10,8 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les entreprises, rappelle le quotidien, notamment via une annualisation des allègements de charges sociales, "l'exit tax" sur les assurances, la hausse des tarifs de la contribution au service public de l'électricité, et des suppressions ou réductions d'exonérations de cotisations employeurs.
    La précédente majorité a également perçu cette année-là 6,1 milliards d'euros de nouvelles recettes sur les ménages, en premier lieu via la taxation des contrats d'assurance-vie, la hausse de la TVA sur les box internet-téléphone-télévision, et la taxe sur les contrats d'assurance maladie solidaires et responsables. Nicolas Sarkozy avait enfin décidé cette année une baisse d'impôts de 0,7 milliard d'euros, de telle sorte qu'au total, il y a eu 16,2 milliards d'euros de recettes supplémentaires en 2011 via ces nouvelles mesures.
    La majorité socialiste a pris le relais
    C'est moins qu'en 2012, année durant laquelle il y a eu 19,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires grâce à de nouveaux prélèvements, dont 15,4 milliards imputables à Nicolas Sarkozy (10,7 milliards sur les ménages, 4,7 sur les entreprises), et 7,6 milliards à François Hollande (4 sur les ménages, 3,6 sur les entreprises).
    Il y a eu par ailleurs 3,7 milliards de baisses d'impôts décidées par Nicolas Sarkozy. Enfin en 2013, il y a eu 22,1 milliards d'euros de recettes supplémentaires, dont 1,6 grâce aux mesures décidées par Nicolas Sarkozy et 20,3 milliards via celles décidées par François Hollande.
    De quoi atteindre le "ras-le-bol fiscal" qu'évoque le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici ? Les entreprises ont contribué à hauteur de 21 milliards d'euros supplémentaires, les ménages à hauteur de 29 milliards, (sans tenir compte des mesures de baisses de prélèvements obligatoires (6,2 milliards en tout) ni du changement de rendement de certains impôts déjà existants).
    Au total, sur cette période, Nicolas Sarkozy est responsable pour près de 29 milliards d'euros de recettes en 6 ans et François Hollande pour près de 28 milliards en 1 an seulement.
    Avec Le Nouvel Obs

    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/sarkollande-84-nouveaux-impots-en-2-ans.html#more

  • La République Française aussi doit faire repentance de ses crimes contre l’humanité

    Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

    "La visite du président allemand Joachim Gauck au village martyrisé d’Oradour-sur-Glane ne rappelle pas seulement un acte abominable de la barbarie nazie.

    Pour les Français qui savent l’importance d’une mémoire plus longue et plus complète des horreurs perpétrées par les régimes totalitaires Jeunes-Turcs, nazis et jusqu’à nos jours dans les enfers communistes de Chine, d’Indochine et de Corée du Nord, que le débile ministre Montebourg confond incroyablement avec la libre Corée du Sud, l’actualisation du souvenir d’une extermination antérieure et très analogue à celle d’Oradour s’impose : celle du massacre de cinq cent soixante-quatre femmes et enfants des Lucs-sur-Boulogne en Vendée le 28 février 1794.

    Ce massacre fut en effet emblématique de la mise en œuvre du plan d’extermination systématique de la Vendée et des autres lieux de résistance, comme la ville de Lyon, à l’établissement du totalitarisme jacobin, parfait modèle idéologique et référence constante des régimes précités.

    Il faut saluer sur ce point majeur de la compréhension de l’histoire la remarquable préface au livre de Reynald Secher  de l’avocat Gilles-William Goldnadel, vice-président du CRIF, observant l’irréfutabilité totalitaire des crimes contre l’humanité allant de Robespierre, Saint-Just et Bertrand Barère, avec leurs exécutants génocideurs, les Carrier et autres Tureau, à Hitler et Eichmann, et à la continuité meurtrière bientôt séculaire de Lénine, Staline et Trotsky à Mao, Pol-Pot et Kim-Jong-Un.

    Hélas, les idéologues totalitaires de notre régime socialiste et au premier chef Vincent Peillon, continuent d’exalter imperturbablement le modèle jacobin si vanté d’ailleurs dans son « Histoire socialiste de la Révolution Française »  par un Jean Jaurès à la fois robespierriste et négationniste, bien oublié sous cet aspect.

    Or, comme l’Allemagne actuelle, la République Française aussi doit faire repentance de ses crimes contre l’humanité. Afin que l’on ne puisse jamais oublier que les lois de la République soi-disant issues de la « volonté générale », ce mythe fondateur du totalitarisme, ne peuvent être décidées et imposées au mépris de la loi morale.

    L’AGRIF propose donc que soient désormais unis dans la même mémoire et la même repentance les souvenirs des massacres d’Oradour-sur-Glane et des Lucs-sur-Boulogne."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le FN veut surveiller les blogs de ses candidats

    Extrait d'un courrier du Secrétariat général du FN aux secrétaires départementaux du parti :

    "Aujourd’hui, une nouvelle tempête médiatique est orchestrée par un député UMP en manque de notoriété, au sujet de la « littérature » et des images publiées par un candidat que nous avons investi aux municipales. Bien que nous le répétions à chaque réunion, à chaque Conseil National et à toutes les séances de formation, nos consignes ont visiblement du mal à être retenues et respectées par quelques uns. C’est pourquoi je vous demande, de manière solennelle, de vérifier ou de faire vérifier immédiatement par une personne de votre choix, le contenu des pages Facebook, des tweets ou des blogs des candidats de votre fédération. La discipline est un élément sur lequel nous ne transigerons pas. Chaque candidat doit en effet respecter la ligne politique du mouvement et ne pas se laisser aller à des délires personnels ou idéologiques. Si des cadres ou des candidats venaient à déroger à cette règle, nous serions amenés à en tirer les conclusions qui s’imposent. Je vous informe enfin que Marine Le Pen a prononcé un avertissement à l’encontre du Secrétaire départemental qui avait manqué de vigilance, à propos du candidat énoncé ci-dessus."

    Florian Philippot, quand il demande à Marie-Claude Bompard d'appliquer l'inique loi Taubira dénaturant le mariage, il est dans la ligne politique ou dans un délire personnel ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Gérald Darmanin a-t-il la culotte propre ?

    Le jeune député UMP du Nord, Gérald Darmanin a fait son petit effet en rendant public un courrier adressé à Marine le Pen dans lequel il dénonce la page facebook de François Chatelain, 28 ans, dont les médias croient savoir qu’il était « un potentiel candidat aux prochaines municipales, investi par le FN à Neuville-en-Ferrain » (Nord). Sur la page facebook personnelle de M. Chatelain, et d’après les captures d’écran rapportées sur les sites d’informations, se trouveraient en effet une photo d’une  violence visuelle pour le moins maladroite,  un drapeau israélien en train de brûler assorti de la mention « ici c’est la France »,  et des propos antisionistes très virulents. Le tout cadre plutôt mal avec la communication   que l’on est en droit d’attendre d’un éventuel candidat du FN  à des élections locales. Si tel est effectivement le cas, il  fallait être en tout cas bien naïf pour croire qu’un lien ne serait pas établi entre cette page personnelle et les activités publiques de son auteur.

    Est-il nécessaire de rappeler que le Front National, pas plus aujourd’hui qu’hier, ne pratique  pas l’amalgame,  n’appelle pas  à la destruction de l’Etat d’Israël et n’a jamais brûlé aucun drapeau étranger lors de ses rassemblements ! Et ce, même lorsque ses mêmes drapeaux étrangers flottaient à côté d’une tête de Jean-Marie Le Pen empalée sur un pique, dans une manifestation officielle  à laquelle participait le président de la République de l’époque.

    Bruno Gollnisch pour plagier une formule célèbre, est un national modéré mais n’est pas modérément national. Il  l’a souvent répété, en politique étrangère, dans les relations internationales comme en politique intérieure, un patriote doit toujours se demander si son action répond à la défense de l’intérêt national. Bref, le FN n’est dans l’absolu ni pro ni anti-sioniste, mais pro-Français tout simplement !

    Le FN est cohérent dans sa dénonciation d’une classe politicienne qui suit un mauvais cap, qui a perdu sa boussole nationale pour se faire le relais des vœux du Nouvel ordre mondial  et le défenseur de  l’idéologie mondialiste.

    C’est pourquoi, sans faiblesse mais sans outrances déplacées et contre-productives, l’opposition nationale milite pour l’avènement en France d’une vraie politique de troisième voie, d’indépendance nationale réaffirmée, de souveraineté, afin de répondre au mieux à ce que devrait être le rayonnement international d’un pays comme le nôtre, qui a toujours eu une place à part dans le concert des nations.

     Ce retour d’une France libre et recouvrant son identité,  nécessite aussi  de mettre urgemment et en priorité un frein à la colonisation intérieure dont notre pays est victime.

    Eric Dillies, responsable frontiste de la fédération Flandre Métropole Lilloise, a précisé que  « si les faits sont avérés, si Monsieur Chatelain n’a rien de plus intéressant à faire, je crois qu’il va prendre la porte. Le Front National ne mange pas de ce pain-là. »

    Steeve Briois, Secrétaire général du Front National, a précisé au quotidien gratuit 20 Minutes que la désignation de François Chatelain  était «suspendue». « Nous demandons à nos militants d’être vigilants et de ne pas mettre n’importe quoi sur leur page facebook, surtout lorsque ce ne sont pas les idées que nous défendons ».

    Steeve précise que M. Chatelain sera  «convoqué» ultérieurement «devant la commission de discipline» du FN. Mais aussi que l’ «on trouve ce genre d’individus dans tous les partis, y compris dans celui de Monsieur Mélenchon ou à l’UMP. Gérald Darmanin ferait bien de balayer devant sa porte».

    M. Darmanin, se croit en effet en bonne position pour de se fendre d’une petite leçon de choses en expliquant à  la présidente du FN que « Ce genre de candidat (M Chatelain, NDLR), (…)  va totalement à l’encontre de ce que vous semblez soutenir depuis votre arrivée à la tête du Front National. « J’espère que vous comprendrez que le débat démocratique ne peut se faire qu’avec des acteurs respectant la République et ses valeurs. »

    Directeur de campagne de Christian Vanneste pour les élections législatives de 2007 et les municipales de 2008, M. Darmanin a peut être déjà oublié que les valeurs de la république ce sont aussi le refus des communautarismes et de  la confiscation de la république par des groupes de pression divers et variés, dont l’un d’entre eux a  d’ailleurs obtenu l’exclusion de M. Vanneste de l’UMP.

    M. Darmanin qui a voté contre le Pacte budgétaire européen en octobre 2012 et s’inquiète du port du voile (dans les compétitions sportives), devrait savoir aussi que le respect de la république et de ses valeurs c’est aussi refuser la disparation de la France.  Par le bas dans l’immigration de peuplement, par le haut par sa dilution dans le magma euromondialiste. Tout ce que le sarkozysme  au pouvoir a laissé se poursuivre.

    Le respect de la république et de ses valeurs c’est aussi  le respect du suffrage populaire .  Or c’est le parti de M Darmanin qui a jeté à la poubelle le résultat du référendum  de 2005, le NON de nos compatriotes à la Constitution européenne,  pour la faire adopter en 2008 par les parlementaires et les sénateurs,  avec la complicité du PS, quelques mois après l’élection à l’Elysée du champion de l’UMP.

    Comme le dit ce sage proverbe antillais, « quand on monte au cocotier il faut avoir la culotte propre ». Autant dire que les leçons de morale et de « républicanisme » de M.  Darmanin à Marine et au FN , comme celles de ses collègues des autres partis du Système, sont nulles et non avenues.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/04/gerald-darmanin-t-il-culotte/

  • Extension du domaine de la lutte. (1)

    La rentrée est déjà bien entamée sur le plan politique : les universités d’été des partis sont faites ou en cours, le gouvernement a déjà annoncé les principales mesures et futures réformes qui vont rythmer l’année, le président Hollande se fait martial à défaut d’être toujours crédible, les syndicats mobilisent mollement pour contester une nième réforme (ou prétendue telle…) des retraites, etc. Les batailles électorales municipales et européennes du printemps 2014 se préparent dans les états-majors politiques, et je n’y suis pas non plus indifférent, même si je suis, pour l’heure, plus motivé par les campagnes à mener sur les terrains sociaux, fiscaux et environnementaux qu’électoraux.

    Un exemple de "convergence des luttes", au printemps dernier : un exemple à suivre...

    Sur la question des retraites, par exemple, je ne serai pas aux côtés des syndicats qui seront dans la rue le 10 septembre même si je désapprouve l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite pleine et entière, allongement qui n’est qu’un pis-aller et non une solution pérenne et juste, en particulier au regard du chômage des seniors qui, lui, ne cesse d’augmenter et de rendre plus fragiles les catégories de travailleurs du secteur privé, condamnées de ce fait à des pensions de plus en plus réduites…

    Sur la question sociale, je serai aux côtés des ouvriers qui, aujourd’hui encore, sont victimes des délocalisations spéculatives, cette face sombre d’une mondialisation sans bornes ni justice. Protectionniste ? Même si le terme est aujourd’hui défavorablement connoté, je pense le revendiquer à nouveau, au moins dans sa dimension protectrice, en particulier de la qualité du travail et des emplois sur nos territoires. Même chose pour le terme de « colbertiste » qui nécessite néanmoins une explication et une réactualisation pour éviter tout malentendu : là encore, il ne s’agit pas de repli sur soi mais d’initiative nationale, soutenue ou impulsée par l’Etat sans pour autant brider l’inventivité et l’esprit d’entreprise des créateurs et entrepreneurs français.

    Il y aura aussi la bataille contre la construction de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, bataille qui n’est pas encore finie car le gouvernement est renforcé par la perspective des élections à venir : cette affaire est un véritable piège pour les Verts qui ne peuvent prendre le risque de perdre leur alliance avec des socialistes dont ils dépendent très largement pour garder leurs sièges ou leurs strapontins ! Quant aux militants d’extrême-gauche qui s’opposent à « l’ayrault-port », ils risquent eux aussi d’être les dindons de la farce gouvernementale et leur volonté maladroite de monopoliser ce combat environnemental (volonté symbolisée par leur double agression contre des Veilleurs hostiles au mariage homosexuel, en Vendée et à Nantes cette semaine) est déjà battue en brèche par le simple fait que les royalistes du Groupe d’Action Royaliste (GAR), entre autres, mèneront aussi des actions de protestation contre le projet d’aéroport sans être gênés par leurs alliances ou des préjugés politiques… Ce que l’extrême-gauche voulait à tout prix éviter, c’était cette « convergence des luttes » qui la dépasse et qui, en définitive (pour ce qui est des luttes elles-mêmes), la renvoie à ses propres contradictions ! Un autre combat se poursuit cette année aussi, c’est celui qui porte sur les choix de société et, au-delà, de civilisation : mon refus d’une société qui déshumanise et transforme l’être humain en une simple « chose » ou « marchandise » soumise aux désirs de l’individu consommateur… Les revendications de la PMA et de la GPA par quelques minorités communautaristes me semblent devoir être vivement combattues, au nom de la dignité humaine et du respect de ce qui fait que l’être humain n’est pas une « variable d’ajustement » que l’on peut exploiter selon des lois seulement économiques et consuméristes ! Cela rejoint d’ailleurs mon combat pour la défense de la dignité du travail et des travailleurs, mais aussi la lutte contre les pauvretés contraintes et l’exploitation abusive, esclavagiste parfois, des hommes par ceux qui détiennent le pouvoir financier, les multinationales en particulier.

    Être royaliste n’est pas une occupation d’intellectuel enfermé dans ses certitudes mais un combat quotidien pour améliorer les conditions et la qualité de vie de nos concitoyens, mais aussi pour préparer « cet avenir que tout esprit bien-né souhaite à sa patrie » : cette année qui s’ouvre sera l’occasion de préciser un certain nombre de mes positions et de mieux faire connaître ce qui « pourrait être » avec un nouveau régime monarchique qu’il s’agit, plus que jamais, d’instaurer…

    Je n’ai pas écrit que cela serait facile mais je dis que cela est nécessaire…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1094:extension-du-domaine-de-la-lutte-1&catid=47:2013&Itemid=58

  • Syrie : c’est tranché, ce sont les rebelles qui ont utilisé du gaz Sarin de combat

    Son rapport fait voler en éclats les mensonges sur lesquels Washington et ses alliés européens fondent leur campagne pour une guerre avec la Syrie, et selon lesquels les Etats-Unis et leurs alliés se préparent à attaquer la Syrie pour protéger la population syrienne des armes chimiques d’Assad. En fait, les preuves disponibles concernant l’utilisation de gaz sarin mettent en cause les « rebelles » dominés par les islamistes et qui sont armés par des pays du Moyen-Orient, alliés aux Etats-Unis et sous la supervision de la CIA.
    Les déclarations de Del Ponte coïncident avec les frappes aériennes totalement illégales d’Israël contre la Syrie et qui ont été approuvées par le président Obama. Ces actes de guerre représentent une intensification majeure de la guerre sectaire, instiguée et soutenue par les Etats-Unis, pour un changement de régime en Syrie, guerre qui est elle-même une préparation à des attaques contre le principal allié du régime syrien dans la région, à savoir l’Iran. 
    Del Ponte a été précédemment procureur général du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ainsi que du Tribunal pénal international pour le Rwanda, tous deux soutenus par l’Occident. Elle siège actuellement dans une commission d’enquête des Nations-unies sur la Syrie. Dans une interview accordée dimanche à la chaîne italiano-suisse RSI, elle a dit, « D’après les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont eu recours à des armes chimiques, et ont utilisé du gaz sarin. » 
    Elle a expliqué, « Nos enquêteurs sont allés dans des pays voisins pour interviewer des victimes, des médecins et dans les antennes chirurgicales et d’après leur rapport de la semaine dernière que j’ai vu, il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable de l’utilisation de gaz sarin, d’après la manière dont les victimes ont été traitées. Et c’est de l’opposition, des rebelles, que cela venait, et non des autorités gouvernementales. » 
    Elle a ajouté, « Ce n’est pas surprenant, puisque les opposants [c'est à dire l'opposition anti-Assad] sont infiltrés par des combattants étrangers. » 
    Dans une Vidéo interview à la BBC, del Ponte a dit, « Nous avons rassemblé des témoignages qui laissent penser que des armes chimiques ont été utilisées, en particulier du gaz de combat. Ce qui a émergé de notre enquête c’est que cela a été utilisé par les opposants, par les rebelles. Nous n’avons aucune, absolument aucune indication que le gouvernement, les autorités du gouvernement syrien, aient utilisé des armes chimiques. » 
    Ces déclarations démasquent la campagne des Etats-Unis sur les armes chimiques en Syrie comme étant une série de mensonges concoctés pour justifier une guerre d’agression au Moyen-Orient. Cette campagne a commencé fin mars, au moment où l’armée américaine annonçait les projets d’une intervention intensifiée en Syrie lorsque le régime d’Assad avait accusé l’opposition d’avoir lancé une roquette avec une ogive chimique à Khan al-Asal, près d’Aleppo. Elle avait tué 26 personnes, dont 16 soldats syriens, selon des sources de l’opposition. 
    L’opposition avait réagi en alléguant que c’était le régime d’Assad qui avait tiré cette roquette chimique. C’était fort peu probable étant donné que la roquette visait des forces pro-Assad
    Néanmoins l’establishment politique et médiatique américain a pris les allégations de l’opposition pour argent comptant, exigeant une intensification de l’intervention en Syrie, sur la base des remarques d’Obama d’août 2012 selon lesquelles l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien serait une « ligne rouge » incitant les Etats-Unis à attaquer. 
    Le 26 avril, la Maison Blanche a approuvé cette campagne dans une lettre au Congrès déclarant : « La communauté américaine du renseignement, avec différents degrés de certitude, est parvenue à la conclusion que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle, en Syrie, en particulier du gaz sarin. » 
    Cette déclaration n’avait en fait aucun fondement et était d’évidence fabriquée sans tenir compte des témoignages rassemblés par les Nations-unies. Même après les interviews de del Ponte, des responsables américains ont continué à faire des déclarations incendiaires laissant entendre qu’ Assad utilisait des armes chimiques. Un conseiller du gouvernement Obama a dit auNew York Times hier, «Il apparaît tout à fait clairement à tous qu’Assad est en train de faire des calculs pour voir si ces armes pourraient le sauver. » 
    L’utilisation de gaz sarin par l’opposition islamiste sunnite soutenue par les Etats-Unis, liée à al Qaïda et qui organise régulièrement des attaques terroristes en Syrie, soulève aussi la question de savoir comment elle a obtenu ce gaz. Le conseil américain des relations internationales décrit le sarin comme un produit «très dangereux et complexe à confectionner, » bien qu’il puisse être fait « par un chimiste formé avec des produits chimiques disponibles pour le grand public. » 
    Que les islamistes aient reçu le gaz sarin de leurs partisans étrangers, puis l’aient synthétisé eux-mêmes peut-être sous la surveillance de l’extérieur, ou qu’ils l’aient volé dans les stocks syriens, une chose est claire : son utilisation montre clairement la nature criminelle et téméraire du soutien des Etats-Unis à l’opposition islamiste. 
    Tout au long de la guerre syrienne, l’Etat et les médias américains ont agi suivant l’hypothèse qu’il est possible de manipuler la population par les mensonges les plus outranciers. Il importait peu que ces mensonges soient même vaguement plausibles, car on pouvait compter sur les médias pour les présenter de façon à ce qu’ils justifient l’attaque contre la Syrie. 

    À maintes reprises, lors du massacre de Houla en mai 2012 et du meurtre du journaliste Gilles Jacquier en janvier 2012, les médias ont fait porter sur le régime d’Assad la responsabilité des atrocités perpétrées par l’opposition, puis ont laissé tomber l’affaire lorsqu’il est apparu que c’était l’opposition qui en était responsable. Même l’annonce du gouvernement américain en décembre dernier que des forces d’opposition liées à Al Qaïda avaient perpétré des centaines de bombardements terroristes en Syrie n’ont pas affaibli le soutien des média pour la guerre. 

    A présent les médias américains sont en train d’enterrer la nouvelle de l’interview de del Ponte, au moment où Washington se prépare à une intervention directe en Syrie. Il n’a été fait aucune mention hier de son interview dans aucun des programmes d’information du soir des trois principaux réseaux. 
    Au contraire, après les frappes aériennes d’Israël contre des cibles syriennes jeudi et dimanche, des responsables et des experts des médias américains se sont vanté que les forces américaines étaient en mesure d’attaquer les défenses aériennes syriennes en faisant peu de victimes. (voir Les frappes israéliennes en Syrie) 
    Reprenant les mensonges concernant les armes de destruction massive (ADM) utilisés pour justifier la guerre contre l’Irak, l’élite dirigeante américaine place les armes chimiques au centre de sa propagande de guerre contre la Syrie. Hier le Washington Post écrivait : « Les frappes israéliennes, suite aux reportages de ces dernières semaines disant que les forces d’Assad déployaient probablement des armes chimiques en quantité inconnue, semblaient étayer la position de ceux qui pensent depuis longtemps que les Etats-Unis devraient apporter un soutien direct aux rebelles. » 
    Le New York Times a fait remarquer qu’Obama pourrait utliser les armes chimiques comme prétexte pour faire la guerre s’il attaquait sans l’autorisation des Nations-unies. Il écrit : « Il est presque certain que la Russie mettrait son veto à tout effort visant à obtenir l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU pour une action militaire. Jusqu’à présent, M. Obama a évité de rechercher une telle autorisation et c’est donc une raison pour laquelle l’utilisation passée ou à venir d’armes chimiques pourrait servir d’argument juridique pour mener des frappes. » 
    Le journal n’a pas fait remarquer que, dans un tel cas, la guerre d’Obama contre la Syrie serait tout aussi illégale du point de vue du droit international que l’invasion de l’Irak par Bush, il y a dix ans. Cette guerre-là qui a coûté la vie à un million d’Irakiens et a fait des dizaines de milliers de morts et blessé américains, et a aussi coûté des milliers de milliards de dollars, est profondément détestée par la classe ouvrière américaine et internationale. 
    Ce besoin de l’élite dirigeante américaine de minimiser la guerre en Irak au moment où elle se prépare à lancer un bain de sang similaire en Syrie sous-tend l’article du New York Times d’hier écrit par l’ancien chef de la rédaction du Times, Bill Keller, et intitulé « La Syrie n’est pas l’Irak. » Déplorant le fait que l’expérience de la guerre en Irak, que lui-même et le Times avaient promue avec de faux reportages sur les armes de destruction massive de l’Irak, l’avait rendu «réticent vis à vis des armes », Keller a carrément affirmé, « Pour ne pas se tromper en Syrie, il faut commencer par se remettre de l’Irak. » 
    Par « se remettre de l’Irak », Keller veut dire surmonter les inquiétudes concernant l’action militaire et les massacres de masse pour écraser ceux qui s’opposent à la politique américaine. Il écrit que, « En Syrie, je crains que la prudence ne soit devenue du fatalisme… Notre réticence à armer les rebelles ou à défendre les civils pour qu’ils ne soient pas massacrés dans leur maison a convaincu le régime d’Assad (et le monde) que nous ne sommes pas sérieux. » 
    Déclarant que Washington est en train de préparer des plans militaires « au cas où l’utilisation par Assad d’armes chimiques nous force la main, » il demande une intervention rapide et écrit, « Pourquoi attendre la prochaine atrocité ? » 
    L’article va-t-en guerre de Keller est un exemple particulièrement clair de la manière dont la promotion par les médias d’une politique impérialiste est coupée de la réalité. Le fait qu’il n’existe aucune preuve qu’Assad ait utilisé des armes chimiques, ou que la prochaine atrocité en Syrie sera probablement perpétrée par les forces soutenues par les Etats-Unis, importent peu au Times. La seule chose qui compte est de bien présenter la prochaine guerre américaine, et tant pis pour la réalité des faits. 
    La faillite intellectuelle et morale collective des médias et de l’élite dirigeante explique le fait que les révélations explosives de del Ponte puissent être enterrées sans commentaire. Enivrée par sa propre propagande mensongère, prête à tout pour effacer les conclusions que la population a tirées de la dernière débâcle sanglante de Washington, la classe dirigeante américaine est en train de se précipiter à tombeau ouvert vers une nouvelle catastrophe.

    Source   http://www.oragesdacier.info/2013/09/syrie-cest-tranche-ce-sont-les-rebelles.html

  • François Hollande et les pleins pouvoirs, par Manuel GOMEZ

    Il est nécessaire de rappeler que la constitution de la Vème République fut mise en place par De Gaulle en 1958  dans l’objectif unique d’obtenir les pleins pouvoirs. Je ne voudrais pas faire injure à François Hollande en lui faisant remarquer humblement qu’il n’est pas De Gaulle et qu’il n’a pas encore obtenu les pleins pouvoirs offerts par l’article 16.
    Alors sommes-nous une démocratie citoyenne ?...
    NON !... Car notre constitution donne le pouvoir au Président de la République de prendre certaines décisions sans en référer aux parlementaires que « nous » avons élus.
    Ainsi notre Président peut déclarer une guerre, envoyer notre armée guerroyer partout dans le monde, sans avoir à demander l’aval du parlement et de l’en informer que trois jours plus tard… peut-être trois jours trop tard ! Ce que ne fait pas l’Angleterre et ce que les États-Unis se refusent à faire.
    Il est temps de réformer notre constitution, il y a même urgence, afin d’éviter qu’un jour un malade, un dépressif, un fou, n’appuie sur le bouton rouge sans prévenir personne.
    Je ne luis fais pas l’injure non plus de le considérer comme aussi machiavélique et fourbe que ne l’était le « général » !
    E Il s’est lui-même défini comme un président « normal » mais comme depuis son élection il imite quotidiennement l’ex-président « anormal », je ne voudrais pas qu’il considère comme nécessaire de l’imiter en intervenant en Syrie comme Sarkozy l’a fait en Libye.
    Car le résultat risque d’être le même… sinon pire !
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/francois-hollande-et-les-pleins.html