Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2285

  • Affaire Cahuzac : la commission d’enquête parlementaire blâme le gouvernement

    Aujourd’hui mercredi, le président de la commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement dans l’affaire Cahuzac a déclaré que « la réponse des autorités françaises n'était pas adaptée ». Qu’en termes pudiques ces choses-là sont dites !
    Les députés, qui ont engagé leurs travaux il y a deux mois, ont auditionné mardi trois ministres, Christiane Taubira, Manuel Valls et Pierre Moscovici. Le ministre de l'Économie, soupçonné par l'opposition d'avoir cherché à blanchir Jérôme Cahuzac, a relancé leurs interrogations sur les responsabilités de l'État en confirmant la tenue d'une réunion en janvier dernier à l'Élysée en présence de l'ex-ministre du Budget. 
    "En l'état actuel de nos travaux, on peut dire que la réponse qu'a faite le premier ministre, le président et Pierre Moscovici à cette affaire n'était pas adaptée", a déclaré mercredi sur France 2 le député UDI Charles de Courson, qui préside la commission.
    Pour lui, le gouvernement a commis "une erreur" en saisissant l'administration fiscale suisse.
    De nombreux membres de cette commission s'interrogent d'ailleurs, au vu de ce "véritable désastre", de l'intérêt de la convention fiscale entre la France et la Suisse, a-t-il dit.
    L'affaire dite Cahuzac a été révélée le 4 décembre par le site d'informations Mediapart, mais l'ancien ministre du gouvernement Ayrault n'a été contraint de quitter son poste qu'après l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire le 19 mars.
    La réponse à la demande d'entraide fiscale à la Suisse formulée par la France a permis de dire que Jérôme Cahuzac n'avait pas détenu d'avoirs à l'agence UBS de Genève entre 2006 et 2010, ce qui semblait l'innocenter.
    Mais l'ex-ministre du Budget était soupçonné d'avoir ouvert son compte dès le début des années 1990, puis d'avoir transféré les fonds dans une autre banque, Reyl & Cie, avant de les déplacer en 2009 à Singapour.
    "Il n'y a pas eu de dysfonctionnement côté de la justice, on n'en a pas trouvé, on n'a pas trouvé de dysfonctionnement du côté du ministre de l'Intérieur, par contre il y a plusieurs dysfonctionnements graves des services fiscaux, contrairement à ce que dit encore hier Pierre Moscovici", a encore déclaré Charles de Courson.
    Il s'est notamment étonné qu'aucune suite n'ait été donnée à des alertes lancées en 2001 et 2008 auprès d'inspecteurs des impôts.
    La commission d'enquête parlementaire dispose d'un délai de 6 mois, à compter de fin mai, pour enquêter et rédiger son rapport sur les responsabilités éventuelles du gouvernement et des autorités dans la gestion de cette affaire.

    Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/

  • Nicolas, reviens vite !

     Certains de nos compatriotes, apparemment privés d’entendement ou de mémoire, regrettent déjà Nicolas Sarkozy et réclament bruyamment, sur tous les tons et toutes les ondes, son retour aux affaires (1). Ils ont même été jusqu’à créer une association « les Amis de Sarkozy », véhicule indispensable, comme on sait, pour recueillir de l’argent (*) et faire parler de soi en toute occasion.


    On les comprend. Nicolas Sarkozy a effectivement un bilan exemplaire :

    - 5oo Milliards d’endettement public supplémentaire pendant son mandat : c’est Sarkozy ;

    - 250 000 immigrés de plus par an : c’est toujours Sarkozy ;

    - cerise sur le gâteau : le cher homme, devenu un vrai foudre de guerre, va chercher gratuitement noise à Kadhafi en Libye (2). Moyennent quoi, il a fait prestement sauter le verrou Kadhafi qui contenait Touaregs et islamistes, lesquels se sont empressés de dévaler sur le Mali. Ce qui a rendu obligatoire une nouvelle intervention de l’armée française. Et ce n’est probablement pas fini.

    Pour faire simple, on peut rappeler, comme suit, les réalisations remarquables de Maître Sarkozy pendant son mandat :

    - Les 35h : elles sont toujours là, fidèles au poste ;

    - Le collège unique : il est toujours là, pour la plus grande joie de nos chers petits, dont beaucoup terminent leurs études quasiment illettrés ;

    - la méthode globale, toujours appliquée, pour fabriquer des ignares en série ;

    - l’impôt sur la fortune, toujours présent.

    Et nous n’évoquerons pas ici la longue liste des réformes en trompe l’œil, inachevées ou carrément bâclées : les retraites (encore à réviser), la justice (toujours aussi bancale), l’université (à réformer) etc .etc. etc.

    Et dire que son slogan pour la campagne présidentielle était « la France Forte » ! Quelle galéjade.

    On comprend que l’on puisse regretter un homme providentiel de ce calibre.

    Yves-Marie Laulan http://fr.novopress.info/

    Notes :
    Yves-Marie Laulan est l’auteur des Années Sarkozy, chez Philippe Randa ,Ed de l’AEncre, 2012, (NDLR).
    (1) Pour dire vrai, la motivation principale de ces séides est l’espoir d’obtenir un poste en cas de retour de Sarkozy à la tête de l’Etat.
    (2) Pour effacer élégamment certaines dettes malencontreuses prétendent certains mauvais esprits. Mais allons donc ! .Pas un président de la République française quand même !

    Source : Polémia.

    (*) Note de Novopress. Ce “recueil d’argent” est indépendant de la souscription lancée par l’UMP pour compenser sa perte de 11 millions d’euros due à l’invalidation du compte de campagne de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

  • Répression policière en France : cette photo qui doit faire le tour du monde

     

    PoliVous avez été plusieurs dizaines à commenter cette photo si représentative et à vouloir qu'elle serve à faire connaître dans le monde entier la situation de notre pays et la réalité de la France.

     

    Le post initial a donc été traduit en six langues et figure sur les pages étrangères du Salon beige qui, soit dit en passant, commencent à connaître un vrai succès.

     

    De grands remerciements aux traducteurs à qui on doit tant (vous pouvez toujours postuler pour les rejoindre - pour le russe en particulier - : lesalonbeige@myopera.com).

     

    Voici les liens vers ces posts à diffuser vers vos connaissances à l'étranger, où sur Twitter et autres mails et réseaux sociaux : langue russe, langue anglaise, langue espagnole, langue polonaise, langue italienne et langue allemande.

     

     http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Instinct de mort : La gauche a adopté (en catimini) le texte autorisant la recherche sur l’embryon

    Le Parlement français a adopté aujourd’hui une proposition de loi qui autorise sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, malgré la vive opposition de la droite et des associations religieuses.

    La loi de 2011 prévoit une interdiction de la recherche sur les embryons mais assortie de dérogations accordées par l’Agence de biomédecine. La proposition de loi présentée par les radicaux de gauche prévoit de passer d’un régime "d’interdiction assorti de dérogations" à un régime "d’autorisation encadrée" de la recherche sur l’embryon.

    L’Assemblée a adopté aujourd’hui dans les mêmes termes par 314 voix contre 223 le texte que le Sénat avait voté le 5 décembre dernier et qui est donc définitivement adopté. L’opposition, qui avait déjà réussi le 28 mars à faire interrompre l’examen de cette proposition de loi en faisant traîner les débats, a mené une longue bataille, déposant près de 300 amendements sur un texte comptant un seul article. L’UMP a d’ores et déjà annoncé qu’elle allait déposer un recours devant le conseil constitutionnel.

    L’ensemble de la gauche, Front de gauche inclus, a voté en faveur de cette proposition soutenue par Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. "Il est grand temps de désentraver la recherche au profit des scientifiques et surtout des malades en attente de thérapies nouvelles", a dit Roger-Gérard Schwartzenberg, le président du groupe des radicaux de gauche.

    Pour l’UMP Philippe Gosselin, au contraire, ce texte "rompt l’équilibre" de la loi de 2011 "pour céder à de l’idéologie, de la calinothérapie à l’égard des radicaux de gauche et puis aussi à la pression mercantile d’un certain nombre de laboratoires". Plusieurs dizaines d’opposants à ce texte, également critiqué par Mgr André Vingt-Trois, cardinal archevêque de Paris, étaient venus manifester jeudi aux abords du Palais-Bourbon.

    Le Figaro   http://www.actionfrancaise.net

  • Le caractère politique de la démarche des veilleurs

    Article du Monde sur les veilleurs :

    [...] Devant le parvis de l'Hôtel de Ville, ce mercredi 3 juillet, ou devant le centre Georges Pompidou, une semaine plus tard, près de 300 personnes sont assises devant une tribune où s'improvisent tour à tour lectures, chant lyrique, guitare sèche, cornemuse ou témoignages. Trois enceintes, un micro et de quoi s'éclairer, le matériel est sommaire mais la foule ne désemplit pas. Lancé par six jeunes dans la foulée des manifestations contre la loi Taubira ouvrant le droit au mariage homosexuel, le mouvement des Veilleurs réunit ses fidèles une fois par semaine à Paris et en province. Après le Printemps français, le Camping pour tous, les Hommen [...] le groupe des Veilleurs est le dernier de la constellation Manif pour tous à avoir résisté à l'éclatement [?] de la mobilisation et à la promulgation du texte le 17 mai. Ces anonymes entendent tourner la page en inscrivant la marche contestataire dans une nouvelle dimension. A côté des Veilleurs " debout ", mobilisés contre l'incarcération de l'opposant Nicolas Buss, condamné en première instance à quatre mois de prison, dont deux ferme, puis à une simple amende en appel, les Veilleurs " assis " cherchent à s'inscrire dans la durée. " Le mariage pour tous n'est que la partie émergée de l'iceberg ", explique avec emphase Axel Rokvam, 25 ans, l'un des six cofondateurs, reconnaissable à sa silhouette allumette, élancée sur plus d'un mètre quatre-vingts. Dans la filiation des groupes issus de La Manif pour tous, l'assemblée de protestataires nocturnes s'affiche comme un " mouvement aconfessionnel et transpolitique ", agitant la liste hétéroclite d'ouvrages récités en tribune : " Antonio Gramsci, Albert Camus, Charles Péguy, Soljenitsyne ou George Orwell. "

    [...] Les fondateurs ne démentent pourtant pas le caractère politique de la démarche. " Notre initiative est politique au sens noble. Nous voulons confronter les idées et que chacun puisse après, dans son association, dans son organisation politique ou en famille, infuser les éléments enseignés ici. " Car l'ambiance bon enfant des sit-in n'apaise en rien la gravité des propos. La rhétorique de la civilisation en péril est de tous les discours. " On ne se bat pas seulement contre cette loi injuste, violente et dangereuse ou contre la PMA - procréation médicalement assistée - et la GPA - gestation pour autrui - , s'insurge Emmanuelle, 19 ans, qui veille en famille. Mais pour éveiller les consciences et replacer l'Homme au centre de la société en conformité avec son milieu naturel. " [...]

    Sans surprise, à côté des pages Facebook, les relais Internet de droite, catholiques laïcs ou traditionalistes, comme Le Salon beige, Le Rouge et le Noir, Nouvelles de France, Aleteia, ont suivi jour après jour leurs initiatives, publiant tribunes, professions de foi et rendez-vous hebdomadaires. Au niveau européen, ils ont trouvé en l'ECLJ (European Center for Law and Justice) un porte-voix efficace. L'ONG européenne du controversé [??] Gregor Puppinck, docteur en droit, militant "pro-vie" et défenseur des valeurs chrétiennes auprès des institutions européennes, a présenté le 26 juin au Conseil de l'Europe un rapport sur les violences policières en marge des manifestations, recueillant les témoignages des veilleurs interpellés lors de sit-in.

    De manière sporadique, la mobilisation des Veilleurs s'est étendue un peu partout en France, semant ici et là des rassemblements nocturnes comptabilisant 50 à 100 personnes par sit-in. De Lille à Lyon en passant par Bordeaux, Chartres, Amiens, Marseille ou Fort-de-France, les Veilleurs revendiquent la création de 175 groupes répertoriés sur leur page Facebook. Pour réunir cette petite France protestataire, le collectif parisien a lancé une grande marche estivale. Un tour du pays, qui commencera à Bordeaux le 10 août pour s'achever par une grande soirée à Paris le 31, après "un passage par les banlieues". L'événement, qui a pour but de "lancer un signal fort aux personnes qui dirigent le pays", devrait tester la dimension nationale du mouvement et éprouver sa résistance en plein milieu des vacances. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « Faux », « escroquerie » et « blanchiment » : l’affaire Thomas Fabius commence…

    PARIS (NOVOpress) – Comment un homme de 31 ans n’étant pas assujetti à l’impôt sur le revenu peut-il s’offrir un appartement parisien de plus de 7 millions d’euros ? Voici la question que se pose le parquet de Paris. Il vient d’ouvrir une enquête pour « faux », « escroquerie » et « blanchiment », visant Thomas Fabius. Les enquêteurs ont découvert que le fils du ministre des Affaires étrangères a acheté, en juin 2012, un somptueux appartement de plus de 280 m² à St-Germain-des-Prés (Paris, VIème arrondissement) pour 7,5 millions d’euros. Transaction d’autant plus suspecte que Thomas Fabius ne paie donc pas d’impôt sur le revenu en France

     

    D’où venaient les 3,4 millions d’euros d’apport ? Comment a-t-il obtenu un prêt pour le reste de la somme, alors que son père, Laurent Fabius, a assuré que son fils « n’a bénéficié d’aucune dotation ou héritage familial ? » Autant de questions que se pose la justice. Ce n’est pas la première fois que le fils de Laurent Fabius trempe dans des histoires d’argent. Il a été condamné en 2011 à 15 000 euros d’amende pour « abus de confiance ». Deux personnes l’accusaient d’avoir fait disparaître des sommes d’argent destinées à lancer une nouvelle forme de carte à puce. Ses accusateurs le soupçonnent alors d’avoir « réglé des dépenses de casino » avec l’argent détourné. Dans une autre affaire, le fils du ministre des Affaires étrangères est visé pour « tentative d’escroquerie et faux ». Il est soupçonné d’avoir laissé une fausse montre de valeur en gage à un casino marocain, fin 2011…

    http://fr.novopress.info/

  • Jacques Bompard dénonce la dérive policière du gouvernement

    Communiqué du député Jacques Bompard :

    "Jacques Bompard est venu aujourd’hui soutenir les Veilleurs debout présents autour de l’Assemblée nationale pour défendre l’embryon avant le vote de la loi. Pendant qu’il était dans l’hémicycle, de nombreux veilleurs debout ont été regroupés et emmenés de force sur la place Edouard Herriot par la police. Vers 19 heures, le collaborateur de Jacques Bompard quitte son bureau à l’Assemblée nationale pour se rendre à la brasserie Le Bourbon, toute proche. Il est alors interpellé par les troupes de Manuel Valls au motif ubuesque « qu’il avait été aperçu dans l’après-midi en train de discuter avec des veilleurs ».

    Son collaborateur retenu arbitrairement pendant plus d’une heure, Jacques Bompard a dû intervenir et négocier avec le commissaire de police pour le faire libérer.

    Jacques Bompard dénonce une nouvelle fois la dérive autoritaire et policière du gouvernement socialiste. Cette sévérité exagérée ne s’applique que contre les défenseurs de la famille et de la vie, alors que les autorités socialistes font preuve d’un laxisme confondant envers les voyous qui ont pillé le Trocadéro après la victoire du PSG ou ceux qui ont dévalisé les victimes de l’accident ferroviaire de Brétigny."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Terroriste ?!

     

    varg1.jpg

    Alors que le Système perd complètement les pédales en France et le montre bien, il vient maintenant, en cette période estivale, de frapper un grand coup dans la guerre contre le terrorisme et la barbarie fasciste. Varg Vikernes, musicien/compositeur norvégien bien connu pour son projet Black Metal Burzum et pour des incendies d’églises et le meurtre d’un autre musicien norvégien en 1993, vient d’être arrêté en Corrèze en compagnie de sa femme. Tous les médias, n’ayant rien d’autre à se mettre sous la dent alors que les Français qui le peuvent encore sont partis en vacances, en ont fait leurs gros titres. Il faut dire que le couple est accusé de préparer rien de moins que des attentats terroristes. Suivi par la DCRI depuis des mois, « nos » forces de l’ordre, bien connues pour leur efficacité à contrôler la circulation d’armes dans nos banlieues, ont mis Varg et sa femme en garde à vue ce matin car cette dernière aurait acheté des carabines… légalement.

    La Droite a ses terroristes anarchistes fantasmés (affaire de Tarnac) et la Gauche ses terroristes néo-nazis tout autant fantasmés. Le terme « néo-nazi » est, une fois encore, totalement abusif pour parler de Varg Vikernes qui, certes, s’est désigné comme tel dans sa jeunesse, mais a bien évolué depuis, même s’il reste un défenseur acharné de l’Europe et de sa culture.  L’affaire Méric (ou plutôt l’affaire Esteban…) se déboulonnant de jour en jour dans un silence assourdissant, le Système se devait de trouver un nouveau bouc émissaire pour tenter de faire oublier l’impopularité totale du gouvernement, les mesures anti-sociales imposées par Bruxelles et les marchés financiers mais aussi pour continuer son « taillage en pièces » de l’extrême-droite.  

    Varg Vikernes est, il faut bien le dire, un personnage sulfureux qui, depuis longtemps, permet aux médias de faire leurs choux-gras avec des reportages ridicules sur le Black Metal et le néo-nazisme. C’est le personnage idoine pour effrayer le bon peuple dans les chaumières et pour taper sur un Front National ayant pourtant bien changé car le sieur Vikernes a osé – ô crime suprême- déclarer son amour de la France et appeler à voter pour le parti à la flamme.

    varg2.jpg

    Mais, regardons Varg Vikernes aujourd’hui… alors qu’il est bien plus proche du fermier que du skinhead tant dans son mode de vie que dans ses idées, on a du mal à imaginer ce bon père de famille et sa fidèle épouse renverser la Ripoublique française avec des pétoires à lapin.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Marianne, la Gueuse de plus en plus tyrannique…

    Le nouveau timbre de Marianne vient de sortir. Validé Par Hollande, il s’inspire d’Inna Chevchenko, fondatrice des FEMEN, ce qui est très révélateur.

    En effet, les FEMEN, violentes, provocatrices, obscènes, libertaires, anticléricales, antipatriotes et combattant avec force la Famille sont dignes d’inspirer l’effigie de la République Française.

    Rappelons quelques actions des FEMEN : attaque du cortège de Civitas à l’aide de gazes lacrymogènes, violence sur des poussettes, obscénité en lieu public en s’affichant seins nus, blasphèmes et haine anticléricale avec des slogans comme « FUCK CHURCH », « FUCK GOD », indécence et blasphème dans Notre-Dame de Paris après la mort de Benoit XVI, attaque d’un évêque belge… La liste est encore longue…

    Marianne, déjà symbole révolutionnaire et odieux, s’inspire maintenant de la dirigeante FEMEN…

    Les FEMEN prétendent se battre pour l’égalité des sexes, se prétendent féministes… Quelle dérision et quelle honte !! Rappelons que Charles Maurras s’est battu pour le droit de vote des femmes, rappelons que la condition féminine était bien meilleure sous la monarchie. Quelle absurdité de vouloir représenter les femmes en les caricaturant de cette manière. Merci aux Antigones de remettre les choses à leurs places…

    La suite sur le blog de l’Action française Etudiante Beaunoise

    http://www.actionfrancaise.net

  • La berlusconisation de Nicolas Sarkozy

    « Il nous fait perdre la présidentielle, se fait rejeter ses comptes, et c’est à nous de payer en applaudissant son discours ! » (un député UMP).
    Victime, c’est le rôle qu’il préfère. Victime des chiraquiens au début des années 2000, de la crise pendant son quinquennat et aujourd’hui des juges et du Conseil constitutionnel. Lundi 8 juillet, dans un huis clos de l’UMP, Nicolas Sarkozy a fait ce qu’il fallait pour électriser son auditoire, chauffer les contributeurs afin de trouver 11 millions d’euros pour remettre à flot le parti de droite. Si ça marche, l’ancien président de la République sera redevenu le patron incontesté de son camp. Le « presque vainqueur » de 2012 endossera alors l’habit de faiseur de miracles. Qui pourrait contester une nouvelle candidature en 2017 à celui qui a sauvé le parti de la faillite ?
    Le succès éventuel de ce « sarkothon » repose sur l’identification de la base au héros à peine surgi du purgatoire de la défaite. La base appelée à venger l’idole d’une injustice. « Aidez-moi ! », répétait M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle. On y est revenu. N’en déplaise à l’ancien président, le roi de ces retours au finish est un homme qu’il n’aime pas : Silvio Berlusconi, 76 ans, lui aussi « presque vainqueur » des élections générales de février, et redevenu « l’actionnaire majoritaire » de la coalition droite/gauche au pouvoir en Italie.
    Depuis son arrivée au pouvoir en 1994, qui a coïncidé avec l’ouverture des premiers procès contre lui – au choix : pour corruption, concussion, fraude fiscale, abus de pouvoir et prostitution de mineure –, le « Cavaliere », qui risque une peine d’interdiction d’exercice de charges publiques, s’est toujours posé en « victime » de la justice qui, selon lui, agirait dans un but politique afin de « retourner » le résultat des urnes.

    Se poser en victime
    Pendant vingt ans, il est parvenu, grâce à cet argument, à souder son camp derrière lui, empêchant toute remise en question de son leadership. La solidarité envers le chef tient lieu de ligne politique. « Je suis attaqué injustement, il faut me soutenir ! », a-t-il répété, usant ainsi ses dauphins successifs empêchés de conduire le moindre droit d’inventaire. Pendant vingt ans, l’Italie s’est divisée, hystérisée pourrait-on dire, entre pro et anti-Berlusconi, concentrant le débat politique sur les vicissitudes judiciaires de ce dernier et sa survie politique.
    La tentation, souvent grande, de comparer M. Berlusconi et M. Sarkozy n’est pas toujours opérante. Ils appartiennent à deux générations différentes, voire à deux mondes, évoluent dans deux systèmes politiques différents. Les affaires qui les concernent ne sont pas de même nature. Mais la manière de s’en servir est quasi identique : se poser en victime pour susciter la compassion et l’adhésion, fût-elle forcée.
    Depuis plusieurs mois M. Sarkozy bouillait en se demandant comment sortir par le haut des dossiers judiciaires – Karachi, Bettencourt, Tapie, comptes de campagne – dans lesquels son nom ou ceux de ses proches étaient cités. Déjà, il se posait en victime, laissant ses intimes rapporter aux journalistes son « écœurement », chargeant ses avocats de mener la contre-attaque contre le juge Gentil qui instruit l’affaire Bettencourt et auquel il en veut particulièrement. « L’acharnement des juges redouble son désir de retourner à l’Elysée », estimait un de ses anciens conseillers. « S’il devait être condamné, Berlusconi fera tomber le gouvernement et retournera au pouvoir », entend-on, comme un écho, de l’autre côté des Alpes.

    L’« acharnement » des juges
    Objectivement, M. Sarkozy est dans son tort. Il a « fraudé » en oubliant 1,7 million d’euros de dépenses de campagne. Tout comme M. Berlusconi est dans le sien quand il conteste une justice qui serait moins clémente à son égard et plus rapide dans certains cas que pour n’importe quel autre citoyen italien. Mais ce qui importe est moins la précision des arguments sur le fond que leur valeur symbolique. La curiosité des juges est vue comme un « acharnement », leurs enquêtes s’opposeraient à la volonté populaire exprimée par leur vote. « Pourquoi devrais-je être chassé de la vie parlementaire pour évasion fiscale, se demande M. Berlusconi, alors que de nombreux Italiens fraudent le fisc ? » « Pourquoi, en 1995, les comptes de campagne de MM. Chirac et Balladur ont-ils été validés par le Conseil constitutionnel et pas les miens ? », laisse dire M. Sarkozy.
    Alors qu’il risquait de rester dans l’histoire comme le fossoyeur de l’UMP, M. Sarkozy en deviendra peut-être le sauveur par le subterfuge de la victimisation. Les ressorts de la reconquête sont conformes au personnage : de l’audace, de la transgression, du show et de l’affect. L’exemple italien peut le conforter. Donné pour politiquement mort à son départ du pouvoir en novembre 2011, M. Berlusconi est revenu au centre du jeu politique en usant de la même stratégie un an plus tard. Il a échoué à un souffle du pouvoir en février en jouant à fond du ressort de l’identification d’une partie des Italiens à la victime supposée, comme dans les séries qu’il fait produire pour ses chaînes de télévision.
    Comme en 2007, M. Sarkozy use également de la victimisation pour souder ses supporteurs, les électriser et forcer à la solidarité de tous. Mais plus encore qu’en 2007, il prend la justice pour cible. Il sait que le principal danger pour son éventuel retour vient des juges qu’il cherche à faire tomber de leur piédestal. C’est encore au pouvoir qu’on s’en protège le mieux.

     Françoise Fressoz et Philippe Ridet
    Le Monde.fr, 11/07/2013 http://www.polemia.com
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/07/11/la-berlusconisation-de-nicolas-sarkozy_3445978_3232.html