Près de deux semaines après le meurtre de Thomas, dans la «Drôme des collines», la colère ne retombe pas contre la cité de la Monnaie de Romans-sur-Isère, dont sont originaires plusieurs des suspects.
Des champs nus, des forêts, un bourg, des champs encore. Le paysage défile pendant que Benjamin, 45 ans, disserte au volant de sa voiture, le long d’une petite route entre Romans-sur-Isère et le village d’Hauterives. « Les agresseurs de Thomas, ils ne s’intègrent pas, ce sont des délinquants. Ils crient au racisme dès qu’il y a une embrouille ! » Deux semaines après le meurtre de Thomas, la colère reste vive dans cette « Drôme des collines » que Benjamin arpente depuis vingt-cinq ans. […]