
par Patrice Gibertie
Quand Marco Nius a lâché les deux infos j’ai cru à un gag et pourtant ??
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par Patrice Gibertie
Quand Marco Nius a lâché les deux infos j’ai cru à un gag et pourtant ??

La colère des agriculteurs a mis en lumière les impasses du modèle de transition écologique promu par la Commission européenne, analysent l’économiste, Christian Saint-Etienne et le banquier d’affaires, Philippe Villin.




La ville de Paris a voté une sur-taxation du stationnement des SUV à plus de 54% des suffrages exprimés dimanche. [NB: les SUV sont des grosses bagnoles à la mode à la forme 4/4 – je me demande si mon Captur Renault en fait partie…]. Toutefois, ce vote a été obtenu avec un taux de participation de 5,68%. Les taux de participation réduits n’ont guère de valeur démocratique. Soyons clairs: la démocratie, pire des systèmes à l’exception de tous les autres comme disait Churchill, repose sur la loi de la majorité: elle donne raison à la majorité face à laquelle la minorité s’incline.

Le monde change. Les caricatures s’inversent : le ridicule est passé du « plouc » au bobo. La révolte des agriculteurs a dévoilé, par la qualité des leaders et de leurs prises de parole, le visage moderne de la ruralité. C’est probablement chez les paysans que le monde nouveau, plus réaliste et humain, se dessine. Si les tracteurs n’ont pu pénétrer dans Paris, protégé par des blindés, la capitale apparait pour sa part dans son univers étriqué et déconnecté de la vie des gens. Le grotesque de la « votation citoyenne » contre les SUV (sport utiliy vehicle), organisée ce dimanche, le démontre : aucune vision ne sort plus de l’esprit asséché des dirigeants des grandes métropoles mondialistes, hormis leurs génuflexions devant l’écologisme et le diversitisme.
Dans quelle mesure la langue influence-t-elle la façon d’appréhender le monde ? La relativité linguistique explique que la grammaire et surtout le vocabulaire façonnent une façon de penser particulière, propre à faire entrer le récepteur dans le monde du locuteur. Théorie qui contredit la philosophie shakespearienne. Laquelle soutient que la langue ne détermine pas la pensée, mais que les idées demandent à être servies clairement par les mots, pour permettre au locuteur de les exprimer aisément. Nous allons voir que, appliquée à l’environnement, la relativité linguistique s’impose à la théorie du dramaturge britannique. Dans la mesure où elle permet d’amener à une perception de l’évolution climatique, sous une forme totalement orientée.