
Branle-bas de combat dans le petit monde de la recherche. Depuis lundi 14 avril et le dépôt à l'Assemblée nationale d’une proposition de loi visant à créer un statut de « réfugié scientifique », des universitaires français sont en émoi, voyant d’un très mauvais œil l’arrivée dans leur pré carré de confrères américains, chassés de leur labo par une administration Trump sans pitié avec les campus wokisés. Nul doute en effet que l’accueil en France de ces « exilés » d’un nouveau genre ne se fera pas sans heurts, dans un secteur déjà largement saturé en doctorants et thésards d’extrême gauche.