Ce dimanche, le Handala, un bateau exploité par le mouvement pro-palestinien « Flottille pour la liberté », est arrivé en Israël après avoir été intercepté par l’armée alors qu’il se dirigeait vers Gaza avec de l’aide humanitaire à bord.
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Michel Festivi
La nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem a provoqué légitimement un beau chahut, et Pierre Moscovici son président, a cru devoir s’expliquer et a multiplié les imprécations des plus douteuses, reprenant la thèse éculée du soi-disant racisme ou machisme des ses contradicteurs, alors que tous les commentateurs avisés, dont j’ai fait partie, ont mis en avant l’incompétence de la candidate en matière économique et financière et que le fait que la « commission », qui l’avait agréée était tout sauf indépendante, nonobstant les vaines explications du président Moscovici, qui comme tout argument spécieux, prétendait qu’il n’avait pas fait partie de la commission ad ’hoc qui l’avait recrutée, ou qu’il était sorti au moment des délibération, personne n’en a été dupe. Najat Vallaud-Belkacem n’a passé aucun concours, comme elle l’a claironnée, et elle a été cooptée par l’entre-soi pour de basses raisons politiciennes, tout le monde l’a bien compris.
On pourrait croire à une mauvaise plaisanterie, à une farce de fin d’année scolaire. Mais les chiffres tombés ce 9 juillet 2025, en provenance directe des services statistiques du ministère de l’Éducation nationale, n’ont rien d’un gag potache : moins d’un collégien de 3e sur deux maîtrise correctement le français et les mathématiques. Le socle commun est devenu terrain vague. Et dans ce marasme éducatif, les écarts de genre et de classe sociale tracent des frontières invisibles mais béantes, qui segmentent déjà la jeunesse comme une société de castes.

À deux mois des élections législatives, la capitale moldave a été le théâtre d’une immense manifestation dirigée par un nouveau bloc d’opposition prônant le rétablissement des liens avec la Russie. Les manifestants dénoncent la répression du pouvoir et les dérives autoritaires de la présidente Maia Sandu.

Dans une tribune publiée ce 26 juillet sur le Figaro, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet, note que l’usage des mortiers d’artifice change notablement la donne lors des affrontements entre racailles et forces de l’ordre :

L’Interorganisation de soutien aux personnes exilées et Utopia 56 alertent sur la situation dans le parc de Maurepas à Rennes. Le nombre d’occupants, 240 actuellement, ne cesse de grossir. Mais le manque de moyens se fait sentir. (…)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a une nouvelle fois pris la parole pour dénoncer la stratégie européenne en matière de politique étrangère, et en particulier le projet d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Une décision qu’il qualifie de “menace existentielle” pour son pays.
L’agitation des bobos contre l’implantation d’un Carrefour City dans le très chic VIe arrondissement parisien est un révélateur, à la limite de la caricature, de la moraline de Tartuffe des privilégiés. Cette supérette symbolise toutes les incohérences de la tribu des nantis qui se disent progressistes. Une pantalonnade dérisoire si ces gens ne détenaient tous les leviers de pouvoir. Politique, économique, médiatique et culturel.

Michel Onfray
Dans la configuration planétaire actuelle de reconstruction des empires, l’Europe maastrichtienne voudrait participer aux combats des grands fauves : Trump et son Amérique élargie au Canada, à Panama et au Groenland ; Poutine et sa grande Russie étendue jusqu’aux territoires ukrainiens que l’on sait ; la Chine désireuse d’augmenter son espace vital en intégrant Taïwan ; l’Iran chiite qui répand la cause islamique partout sur la planète en fomentant des guerres et des attentats ; la Turquie sunnite d’Erdogan désireuse de reconstituer l’Empire ottoman, ce dont l’Arménie fait les frais dans un silence assourdissant de la communauté internationale. Il y a derrière tous ces pays des projets civilisationnels. Or, aucune civilisation ne tolère celle qui lui fait de l’ombre. Cette tectonique des plaques internationales explique la plupart des conflits mondiaux.
Ils avancent masqués. Toujours. Hier encore, les gauchistes nous juraient qu’on pouvait « être propriétaire sans culpabiliser ». Aujourd’hui, les mêmes, par la voix d’experts dociles de l’Insee, insinuent que vos maisons seraient… trop grandes. Trop vides. Trop « sous-occupées », disent-ils, comme s’il s’agissait de parkings publics. Demain ? Ils viendront frapper à votre porte, avec leur carnet de rationnement foncier, leur mètre ruban et leur idéologie en bandoulière.