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Premier jour de confinement, deuxième de télétravail, puisque l’Éducation nationale a enfin décidé qu’il fallait arrêter de se réunir… Jeudi encore (même pas une semaine), le Président allait au théâtre et, dimanche, allait voter… Les premiers mails d’élèves arrivent, les plus connectés, les plus sérieux. On travaille. La poésie engagée. Le Printemps des poètes, qui a lieu, comme tous les ans, à cette période, a pour thème « le courage ». Tiens, un signe… Sous le patronage de Corneille : « Espère en ton courage, espère en ma promesse. »
On a aussi le temps de lire. Pascal, bien sûr : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose… » Finalement, les catholiques en carême devraient y voir un autre signe, dans cette retraite.
Mais voilà qu’un article du Monde nous tombe sous les yeux et qu’on constate, abasourdi, que le carnaval continue. Agnès Buzyn vient s’épancher dans l’oreille d’Ariane Chemin. Oui, Agnès Buzyn, ministre de la Santé jusqu’à il y a trois semaines, qui a piloté notre chute dans l’épidémie avant d’aller faire campagne pour les municipales.
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