L’éditorial de François Marcilhac
Le feuilleton de l’été est manifestement politique. Et il aura commencé dès le début du mois de juin, avec les élections européennes et la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. Tiendra-t-il encore les Français longtemps en haleine, alors que les Jeux olympiques vont bientôt faire l’actualité ? Ne soyons pas dupes : sans être un génie politique ni même un stratège de haut vol, Macron n’a pas choisi au hasard le prétexte des européennes pour dissoudre, car le calendrier lui permettait justement, en cas d’assemblée sans majorité identifiable, ce qu’il n’était pas difficile de prévoir, de laisser du temps au temps, autrement dit de laisser pourrir la situation. Sera-ce au profit du bloc central ?