La Covid 19 écrase tout dans l’actualité et je ne suis pas certain que cela soit une bonne chose : non que la maladie soit insignifiante ni ses effets fortement indésirables, mais la Terre continue de tourner et la vie de se poursuivre, avec ses bonheurs et ses malheurs, et les grands enjeux de notre humanité, qu’ils soient géopolitiques, économiques ou sociaux, et environnementaux, entre autres, ne doivent pas être négligés, au risque de réveils plus douloureux encore que l’actuelle pandémie. Soyons bien certains que les régimes dictatoriaux ou autoritaires, eux, profitent de l’aubaine, mais aussi nos propres États démocratiques en interne, confirmant les intuitions argumentées de Bertrand de Jouvenel dans « Du Pouvoir » : quand les opinions publiques s’inquiètent de leur propre santé, les États chinois et turcs (liste sans exhaustivité…) avancent leurs pions, qui en Mer de Chine, qui en Méditerranée, et le silence des Démocraties fait parfois penser à un « Munich » réactualisé. Et pourtant ! Sans être un adepte de la démocratie libérale dont les faiblesses comme les crispations m’inquiètent, l’histoire nous instruisant terriblement sur ces défauts qui peuvent être, parfois, mortels pour les pays, les populations et les libertés réelles, il me paraît hautement préférable de défendre notre démocratie française, non parce qu’elle serait démocratique mais parce qu’elle est, en ce temps, l’incarnation institutionnelle et politique de la France, et que c’est la France dans son essence, rapportée par son nom même qui signifie « Liberté » (1), qu’il s’agit de préserver envers et contre tout. C’est sans doute l’écrivain royaliste Georges Bernanos qui a le mieux expliqué cette position qui est mienne, en particulier lors de la Seconde guerre mondiale durant laquelle il fut, du Brésil, la plume de l’espérance et de la liberté françaises sans jamais céder aux sirènes de l’idéologie démocratique ni aux honneurs qu’elle semblait promettre à ses thuriféraires. (2)
France et politique française - Page 1301
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La France face aux périls géopolitiques.
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La région comme ancrage
Le maillage administratif territorial français tient du record en nombre de collectivités : près de 35 000 communes, 101 départements et 18 régions. Mais cela n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il y a un nombre certain de collectivités de communes, dont 21 métropoles. Cette institution, la métropole, tend à se développer.
Il s’agit surtout, in fine, de doter les grandes villes de structures publiques visant au développement économique. Et, pourrait-on ajouter, pour rassurer les citoyens, les conseillers métropolitains sont élus au suffrage universel direct !
Vous ne le saviez pas ? Vous n’avez pas été invités ? Peut-être que votre commune n’a pas été intégrée à une métropole. Dans ce cas, votre commune n’élit pas de conseillers dédiés à la ville mégapole. Pour les autres, depuis 2014, les conseillers communautaires sont élus en même temps que les conseillers municipaux, à droite sur le bulletin (et à gauche pour l’identité des candidats aux municipales). Il faut le savoir. De toute façon, ce sont les mêmes.
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L’ensauvagement de la France : réalité ou fantasme ? entretien exclusif avec Laurent Obertone (Vidéo)
Le grand entretien avec Laurent Obertone sur la question de l’ensauvagement de la France : réalité ou fantasme ? dans l’émission Putsch Live au micro de Nicolas Vidal.
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Le maire (PS-EELV) dit non au Tour de France mais oui à une exhibition sexuelle à vélo
Tout comme le maire de Bordeaux qui voulait interdire les “arbres morts de Noël” ou celui de Lyon qui dénonce le tour de France comme “machiste” et “polluant”, le maire (PS-EELV), madame Appéré, s’était illustrée peu avant en refusant le passage du Tour de France à Rennes en 2021.
Mais cette dernière a sans doute trouvé très intelligent d’autoriser une “cyclonudista” lire “balade de cyclistes nus” ou tout simplement “exhibition sexuelle à vélo“. Mais comme le but était “d’alerter sur la vulnérabilité des usagers du vélos, et délivrer un message pour la planète“, cela valait la peine de mobiliser les forces de police…
Mais rassurez-vous, certains portaient le masque !
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Marlène Schiappa : la naturalisation “en marche” pour tous et vite !
Nulle intention à travers ces quelques lignes de dénigrer l’un ou l’autre métier essentiels au bien-être du corps social de la république égalitaire. Se gausser de femmes savantes et autres précieuses ridicules suffira. Marlène Schiappa, fraîchement promue au maroquin de la Citoyenneté républicaine, dans un entretien accordé au Parisien, a fait savoir qu’elle souhaitait donner un coup d’accélérateur à la naturalisation des personnes de nationalité étrangère «qui ont entamé le parcours pour devenir français».
Sont concernés ceux qui furent en première ligne lors de la consignation collective à domicile suite à l’expérimentation socio-politique à grande échelle que fut la crise sanitaire du Covid. Sont donc concernés les éboueurs, les caissières, les infirmières ou encore médecins ; professions unanimement saluées par le gotha politique et à grande valeur ajoutée, exclusivement en temps de pandémie, à l’applaudimètre de la bonne conscience du 20 heures.
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Actualité et politique Septembre 2020
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Pourquoi Macron préfère parler de «séparatisme» plutôt que de «communautarisme»
Le président de la République a fait du terme « séparatisme » le cœur de son combat contre les atteintes à la République. Il évite le mot « communautarisme » de peur de stigmatiser une religion.
[…] « Le président nous a habitués depuis trois ans à aller chercher des mots compliqués », s’amuse un ministre. Dans la pratique, le « séparatisme » renvoie aux mouvements qui veulent créer un Etat séparé, comme en Catalogne, au Pays basque ou en Ukraine. Avec, parfois, la guerre civile en toile de fond. Le terme a donc une connotation géographique davantage que religieuse.
[…] « Tout le monde sait bien que le problème principal de ce séparatisme, c’est l’ islamisme radical », poursuit Gérald Darmanin. […] De peur d’être accusé de stigmatiser une religion, Emmanuel Macron veut élargir à d’autres domaines. A l’Elysée, on cite les dérives de ces « établissements scolaires catholiques qui nient le pacte républicain ». A Bercy, on étrille « les ultra-riches qui pratiquent l’évasion fiscale, autre forme du séparatisme ». Place Beauvau, on montre du doigt « les suprémacistes blancs ». Au risque de diluer le message initial…[…] -
Lignes de démarcation sanitaires
Qui a dit que l’histoire ne se répétait pas ? Il y a quatre-vingts ans et deux mois, après avoir subi la plus grande défaite militaire de son histoire en raison de l’incurie criminelle des gouvernements chancelants d’une IIIe République alignée sur la diplomatie anglo-saxonne, la France se retrouvait partagée en deux principales zones. Les deux tiers de son territoire passaient en « Zone occupée » tandis que le Sud-Est prenait le statut de « Zone libre ». Une frontière hermétique et surveillée, la « ligne de démarcation », rendait cette division tangible.
Huit décennies plus tard, « zones libres » et « zones occupées » resurgissent dans l’Hexagone. Le prétexte d’une seconde vague de covid-19 ou d’un rebond de la première permet aux autorités déficientes d’imposer le port du masque dans les rues et les espaces ouverts. À Toulouse comme à Nice, municipalités régies par une mixture sarko-macronienne, son port y est systématique. À Paris, jusqu’à la dernière fin de semaine du mois d’août coexistaient des espaces « masqués » et d’autres non masqués. Cette subtilité géographique et sanitaire qui donnait aux cartes de la capitale de nombreuses taches de léopard n’existe plus. Ailleurs, l’usage de la muselière hygiéniste ne concerne que l’hyper-centre.
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La "fachophobie" dénoncée, avec brio, par Julien Rochedy
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Zoom – Jean-Lin Lacapelle : « Français, réveillez-vous ! »
Député européen et membre de la garde rapprochée de Marine Le Pen, Jean-Lin Lacapelle revient de Fréjus où le Rassemblement National s’est réuni pour un meeting de rentrée sous le signe de la dénonciation radicale du « naufrage sécuritaire » d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. Le dirigeant du RN évoque les solutions patriotes pour endiguer l’explosion de l’insécurité, ainsi qu’un second thème majeur, exploité par la candidate à la présidentielle de 2022 : la re-localisme contre le mondialisme !
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