Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 1437

  • « Arrêter une vie n’est pas une solution à la détresse psychosociale », par Emmanuel Sapin.

    Source : https://fr.aleteia.org/

    Chirurgien pédiatre et néonatalogiste, le professeur Emmanuel Sapin décrypte le mécanisme de transgression continue des lois de bioéthique. Il montre comment les principales mesures du texte adopté par les députés en seconde lecture s’inscrivent dans une logique de relativisme idéologique qui, au nom de considérations humanistes, transforme le mal d’hier en bien aujourd’hui.

    PMA sans père, embryons-chimères, avortements tardifs… à chaque révision de loi de bioéthique, le législateur affronte des situations préoccupantes qu’il a créées sans en mesurer les conséquences. La loi définissant comme bien ce qui est permis, ce qui était défendu lors de la loi précédente devient permis. Les frontières sont sans cesse repoussées. Co-auteur de la première chirurgie fœtale réalisée en Europe, le pédiatre Emmanuel Sapin dénonce, en particulier dans le projet de loi voté par les députés, la fausse solution du recours à l’avortement pour libérer une mère en état de détresse psychosociale.

    Aleteia : Quelle est la mesure qui vous paraît la plus discutable dans le texte voté ?

    Emmanuel Sapin : En premier lieu, à cause des conséquences sur la place du père pour l’enfant, la mesure la plus discutable est l’ouverture de la PMA « pour toutes », qui conduit à une dissociation programmée de la notion et de la réalité de la paternité — biologique et éducative — si ce n’est sa disparition, et d’autre part les problèmes liés à la filiation. Il est d’ailleurs paradoxal que simultanément sont ouvertes les possibilités de demande de levée de l’anonymat. Et la prochaine fois, sous l’argument de la discrimination, s’ouvrira la voie de la GPA.

    Lire la suite

  • Les catholiques et l’avortement

    Les catholiques et l’avortement

    Dans la torpeur estivale et avec un hémicycle aux trois quarts vide, les députés ont voté la légalisation de l’infanticide avec des “garde-fous” si ténus que l’on peut dire que cette légalisation vaut en toute situation (je veux bien sûr parler de ce que la novlangue qualifier “d’interruption médicale de grossesse” pour “détresse psychosociale”).

    Au même moment, un lecteur m’a fait découvrir un article universitaire relatif au débat sur la “dépénalisation” de l’avortement à titre expérimental (la loi Giscard-Chirac-Veil de 1974). Bien sûr, nous savons tous comment on est passé en 50 ans d’une logique de dépénalisation à une logique de “droit fondamental”, où ce sont désormais les défenseurs de la vie qui peuvent être sanctionnés par la “justice”. Mais il est fascinant – et terrifiant – de constater la responsabilité des catholiques dans le vote de la loi Veil. Alors que le vote fut serré, plusieurs théologiens de renom (et habitués, comme par hasard, des médias “bien-pensants”!) légitimèrent pas des arguties tordues une “réforme de la législation” et les évêques hésitèrent à rappeler nettement la doctrine catholique. Seule Rome parla clairement, mais elle était trop loin pour avoir une réelle influence sur le débat politique.

    Lire la suite

  • Des migrants en sûreté : nous voilà rassurés…

    migrants-calais.png

    Le « flash actu » du Figaro demeure une source d’information rapide pas trop triturée dans le sens politiquement correctement orienté. Mais il s’y lit des télescopages d’information véritablement révélateurs.

    Jugez-en dans ces deux entrefilets consécutifs du 8 août :

    16:04 Carcassonne : deux jeunes violemment agressés dans un train. Parce qu’ils ont demandé à un passager d’arrêter de fumer, les deux Toulousains ont été frappés par six personnes.

    15:26 Pas-de-Calais: 33 migrants secourus dans la Manche lors de deux opérations.

    Voici les détails présentés dans l’ordre chronologique.

    Lire la suite

  • Lâcheté ordinaire

    tc3a9lc3a9chargement-2-1.jpgLa législation permet, d’ores et déjà, de pratiquer une « interruption médicale de grossesse » jusqu’à l’accouchement, en cas de péril pour la mère [une situation évidemment distincte de l’IVG, autorisée jusqu’à la douzième semaine de grossesse]. Entre deux vies, celle de la mère et celle de l’enfant à naître, juste avant la naissance, la loi autorise ainsi à sacrifier la seconde pour sauver la première. Toutefois, un amendement présenté par des députés socialistes et LREM, dans le cadre de la discussion actuelle autour du projet de loi  bioéthique, chamboule l’équilibre ainsi défini en étendant la notion de péril à « une détresse psycho-sociale ». Cette extension soulève d’infinies questions. Qui est habilité à définir la notion de détresse psycho sociale, éminemment subjective? La menace d’un suicide de la mère, par exemple, autorise-t-elle à tuer l’enfant à naître? Oui, de toute évidence, selon ce texte. Mais quelle différence fondamentale existe-t-il entre un enfant, un quart d’heure avant la naissance et un quart d’heure après? L’être est parfaitement constitué au moment de la naissance et en interaction avec sa mère – comme le savent tous les parents. Le droit de mettre fin à son existence, pour des raisons de détresse de la mère, se justifierait-il par l’absence d’une conscience apparente? Mais alors, il en est exactement de même pour l’enfant né depuis quelques heures, voire, depuis un ou deux mois! Bref, tout en évitant les grands mots et comparaisons historiques, comment ne pas  constater que le rapport à la civilisation et au respect de la vie humaine et de l’enfance est en jeu  dans ce débat? Or, à quel phénomène assistons-nous jusqu’à présent? Un silence assourdissant, total, obtus, de la classe politique sur le sujet, dans son ensemble, de l’extrême gauche à l’extrême droite, des religions, autorités morales et de tous les intellectuels ou supposés tels. Pourquoi? Inconscience, désinvolture, détachement, dans la torpeur d’août? Non, ils sont parfaitement au courant, comme nous. Triomphe de la lâcheté, de la couardise: terrorisés à l’idée de passer pour des réactionnaires ou conservateurs, ils se taisent et la tête dans le sable, comme des autruches, font semblant de n’avoir rien vu. C’est la lâcheté, comme bien souvent, qui nous perdra.

    117126742_1195318174160325_3520708674991553218_n.jpg?w=248&h=300

    https://maximetandonnet.wordpress.com/2020/08/04/lachete-ordinaire/

  • Michel Onfray : « Le gauchisme culturel nous empêche encore de penser ».

    Le philosophe Michel Onfray publie le douzième tome de sa Contre-histoire de la philosophie. Dans ce tome, intitulé "Résistance au nihilisme", le philosophe dénonce notamment le gauchisme culturel, qui, selon lui, a empêché et empêche encore aujourd'hui de penser.


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/08/10/michel-onfray-le-gauchisme-culturel-nous-empeche-encore-de-p-6256721.html

  • Les médias de grands chemins et les autres

    medias.jpg

    La chronique de Philippe Randa

    « Médias de grands chemins » : rendons à l’OJIM (Observatoire du journalisme – www.ojim.fr) ce qui lui appartient : on trouve en effet cette significative expression dans la conclusion d’un article fort instructif sur le respect du confinement imposé aux Français : « Il ne faut pas compter sur les médias de grand chemin pour jouer un rôle de vigie et encore moins de lanceur d’alerte. »

    Et pour cause ! N’hésitant pas à parler de « confinement à géométrie variable », l’OJIM dresse la liste des consignes données aux forces de l’Ordre, notamment durant la période du ramadan. Consignes qui, selon l’article « s’accumulent et mettent dans l’embarras une partie de la classe médiatique. »

    Lire la suite

  • Macron et Sarkozy amis pour la vie, ou la fable de l’arrogance

    sarkozy-macron.png

     a beau être paralysé dans son discernement politique par un carcan idéologique puissant : celui du service d’un mondialisme politico-financier de gestion pour lequel les nations ne sont que des scories d’un ancien monde dépassé ; il n’en est pas moins issu, aussi, de cet indigénat « gaulois réfractaire » qui perdure.

    Aussi trouvera-t-on, parfois, chez lui quelque étincelle de bon sens et, « en même temps », un certain courage dans les joutes verbales que lui impose la colère de la rue ; quoique ses décisions politiques unilatérales soient aux antipodes de l’intérêt populaire et de notre survie nationale, et qu’il nous faille donc les combattre.

    Lire la suite

  • Islam en France, islam de France ?

    Islam en France, islam de France ?.jpeg

    Jérôme Besnard est élu local et conseiller national du parti les Républicains. Il a travaillé comme collaborateur d'élus dans plusieurs villes concernées par une forte activité islamique. Il a également été chargé d'enseignement en droit constitutionnel à l'Université Paris V. 

    Entretien par l'abbé G. de Tanouarn

    Si toutes les religions se valent, pourquoi accorder une place particulière à l'islam dans l'organisation religieuse de la France ?

    Parce que justement toutes les religions ne sont pas égales dans notre pays, du moment que l'on fait un minimum abstraction du droit. Elles n'ont ni la même Histoire, ni le même poids, elles ne posent pas les mêmes problèmes au pouvoir temporel. Le christianisme s'accorde très bien de la laïcité envisagée comme distinction du temporel et du spirituel. Minorité se pensant comme une minorité, le judaïsme a accepté il y a déjà plus de deux siècles de se plier aux règles concordataires imposées par Napoléon. Religion qui a été la matrice de l'unité française à côté de l'œuvre politique des rois de France, le catholicisme continue de modeler le paysage français par ses églises et ses cathédrales. Il n'a cédé ses prérogatives que devant la force déployée par l'idéologie radical-socialiste sous la IIIe République. L'Islam lui, à la différence des deux autres est une religion d'importation et d'implantation récente liée un phénomène politique et économique l’immigration de masse.

    Lire la suite

  • Délinquance, par Arisitide Renou.

    Depuis des années, je suis de près l’actualité des « faits-divers » pour des raisons professionnelles, et je peux vous certifier ceci : depuis quelques semaines – en gros, depuis la fin du confinement – le type de faits-divers qui m’intéressent, ceux concernant la délinquance et plus particulièrement les faits de violence contre les personnes, ont grimpé en flèche.

    L’année dernière à la même période, je pouvais trouver chaque jour un, plus rarement deux faits-divers correspondant à mes centres d’intérêts professionnels, et parfois aucun. Cette année j’en trouve facilement quatre, cinq, six par jour, et parfois plus.

    Cela n’est pas dû à un élargissement de ma recherche puisque je consulte toujours les mêmes sites et les mêmes journaux. Et il est hautement improbable que les sites et les journaux que je consulte aient changés leur politique éditoriale.

    Lire la suite