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Extraits de l’interview accordée par Jean-Frédéric Poisson à Sputnik à propos des actes de dégradation du patrimoine français (vandalisation des statues, incendies dans les églises) :
Nous sommes condamnés à traiter le problème par la racine: par l’éducation et par le retour dans les salles de classe de l’école primaire à un juste enseignement sur ce que qu’est le phénomène religieux, à quoi ça sert, pourquoi il faut respecter l’église, le monument aux morts, les statues, notre histoire en général
Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, le discours antichristianiste est beaucoup plus volumineux que le discours de la haine et de l’agressivité à l’égard de l’islam. Tous simplement, parce que le christianisme est encore dominant.
Lorsque la polémique et l'indignation concernant Gabriel Matzneff (GM) battaient leur plein, avec la révélation de ceux qui avaient soutenu un auteur, une oeuvre et des journaux intimes se flattant sans vergogne d'actes criminels à l'encontre de très jeunes enfants, l'hésitation n'était pas de mise et la cause était juste : il fallait dénoncer cette honte et la complaisance du milieu culturel et littéraire à cet égard.
Je n'en suis que plus à l'aise pour dire que trop c'est trop.
Surtout quand de près ou de loin, Christophe Girard, apprécié par la maire de Paris dans le secteur culturel dont elle lui avait confié la charge, n'avait pas eu la moindre chose à se reprocher dans la gestion de l'affaire Matzneff ou dans ses propos à son sujet.
À la demande de Pierre Bergé, il avait octroyé une aide à l'écrivain et il avait déjeuné trois fois avec lui, sans en être l'ami a-t-il précisé, contrairement à l'affirmation de GM, ce qui n'est pas encore interdit, que je sache, en France ! En faisant régler par la mairie trois notes de fais. Quel scandale !
Compte-rendu de la session 2020 des Lansquenets d’Europe
Malgré les nombreuses difficultés actuellement imposées par le pouvoir politique, les Lansquenets d’Europe, association continentale d’ambition métapolitique pan-européenne animée par Gabriele Adinolfi (ci-dessus lors de la réunion de 2019), ont été les seuls de la période estivale à honorer leur rendez-vous annuel dans le Midi de la France. Précisons que cette réunion se tenait dans un lieu privé, en Provence, et, le plus souvent en plein air.
Du 23 au 26 juillet 2020 se sont donc tenues leurs cinquièmes rencontres près d’Aix-en-Provence. Malgré une faible affluence due à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques, une trentaine de personnes, venues de France, d’Italie, de Belgique, d’Espagne, des Pays-Bas, de Pologne et de Suisse, ont néanmoins tenu à s’y inscrire.
« À partir du 1er janvier 2022, il sera interdit, pour des raisons écologiques, de poser une nouvelle chaudière au fioul (4 millions de logements en sont actuellement équipés, principalement dans la « France périphérique ») et au charbon (il n’y en a presque plus, tant les contraintes sont importantes).
Les ménages pourront, après cette date, faire réparer leur chaudière au fioul, changer des pièces, voire effectuer quelques travaux, mais lorsqu’elle sera définitivement en panne, ils devront se tourner vers des modes de chauffage plus « écologiques ». En 2035, il ne devrait rester que quelques ancêtres particulièrement robustes.
Ce sont des histoires magnifiques que Le Monde a collectées.De belles histoires « christiques » comme on nous en racontait au catéchisme.
D’ailleurs, c’est bien de catéchisme qu’il s’agit ici. Le « quotidien du soir » – formule jusqu’ici consacrée qu’on pourrait remplacer par « le quotidien de la bonne conscience » – nous apporte une série d’émouvants témoignages. Ceux de gens « touchés par le sort de jeunes réfugiés contraints de dormir dans la rue » ; ce ne sont pourtant que « des citoyens ordinaires [qui] leur ouvrent la porte de leur domicile ». On les appelle les « hébergeurs citoyens ». Il y en a une jolie collection, dans les pages du Monde, de ces gens touchés par la misère qui s’étale sur nos trottoirs. Ils s’appellent Pascale et Bertrand, Marie et Stéphane, Valérie et Laurent, Georges, Béatrice, puis Olivia et Émilie.
Antoine de Rivarol disait "La faveur que le gouvernement accorde aux sujets doit toujours être en raison inverse de la mobilité de leurs richesses. Ainsi celui qu’on doit favoriser le plus, c’est le laboureur… Je mets au dernier rang l’homme à argent qui, tel qu’un magicien, peut d’un trait de plume transporter sa fortune au bout du monde ; et qui, n’agitant jamais que des signes, se dérobe également à la nature et à la société… Cette maxime est fondamentale, et on peut toujours juger un ministre d’après elle". Dans un chapitre précédent, nous avions parlé de la féodalité par le mouvement des communes et dit combien celle-ci était bienfaitrice à l’époque de sa création face aux barbares envahissants. L’école républicaine la présente comme oppressive et inhumaine vis-à-vis des faibles. Ecoutons Louis Dimier : « Le préjugé révolutionnaire enseigne à ne reconnaître dans ce sort des petits que l’objet d’un devoir moral ; il y subordonne tout l’Etat. Cet intérêt particulier, dans une fonction qui ne doit considérer que les intérêts généraux, ruine l’Etat sans profit pour ceux qu’on lui préfère. Ceux-ci pâtissent deux fois de la Révolution : de l’impuissance à laquelle son erreur la condamne et de la banqueroute sociale à laquelle elle aboutit » (« Les Préjugés ennemis de l’Histoire de France »). Imaginons un instant, les hommes vivant cette époque, construire des cathédrales, élever des familles nombreuses, subir les fléaux de la guerre et les épidémies… Parcourir pour les compagnons, la France entière… Poser une pierre ici, tailler un meuble là. La mobilité géographique des hommes de ce temps est impressionnante, autant pour les chevaliers que pour les simples ouvriers. La fabrication des vêtements, les tapisseries, les meubles et articles divers se vendaient et se vendent encore dans le monde entier.
Lisons sous la plume d’Alain Decaux, ce que l’école n’apprend pas sur nos rois : « L’Ancien régime avait su, par le jeu savant des dimanches et des jours fériés, équilibrer de façon très remarquable le travail et le repos. Il y avait les saints romains, les saints nationaux et les saints locaux : tous, excellent prétexte à interrompre le travail. M.Patrice Boussel, dans sa passionnante et si amusante Histoire des Vacances (Berger-Levrault, éditeur), à laquelle il faut obligatoirement se référer dès qu’on aborde ces sujets, nous dit qu’au XVIe siècle on comptait une soixantaine de fêtes chômées, outre les dimanches. Au XIIIe siècle, les ouvriers parisiens exerçant la profession de tréfileurs d’archal (Fil de laiton) bénéficiaient de vacances d’un mois. » Certes, c’était l’exception, mais « avec des semaines de travail d’environ quatre jours, l’ouvrier du Moyen-âge avait joui à la fin de l’année d’une période de repos plus longue que celle à laquelle on parvient en additionnant les jours de repos hebdomadaires, les jours fériés et les congés payés. »
Tuer un nouveau né un jour après la naissance c’est un infanticide, mais le tuer un jour avant l’accouchement c’est une « avancée sociétale »… Cet amendement au projet de loi bioéthique a été adopté à l’extrême fin de la session parlementaire, sans débat. Il élargit à la « détresse psycho-sociale » le champ de l’interruption médicale de grossesse (IMG), laquelle peut avoir lieu jusqu’au terme. Jusqu’aux 9 mois. La prochaine étape sera la légalisation de l’avortement postnatal, que l’on appelle infanticide. Mais rassurez-vous, ce sera encadré par la loi : jusqu’à X semaines après la naissance…
Alliance VITA dénonce un cavalier législatif sur l’avortement :
Alliance VITA dénonce la disposition adoptée à la sauvette en pleine nuit à la fin de l’examen du projet de loi bioéthique qui fait exploser l’encadrement de l’avortement en ajoutant le critère invérifiable de « détresse psychosociale » pour recourir à l’interruption médicale de grossesse (IMG), jusqu’au terme de la grossesse.
Nouvelle nuit de violences urbaines dans les Yvelines, notamment à Chanteloup-les-Vignes. Un fonctionnaire a été sérieusement blessé par un jet de pavé à la tête.
Trois équipages de police, dont l’un de la brigade canine, se sont rendus dans la rue des Quertaines à Chanteloup-les-Vignes vers 22h50 ce dimanche soir, pour sécuriser l’intervention des sapeurs-pompiers qui étaient en train de prendre en charge une personne faisant un malaise à son domicile.
Les forces de l’ordre ont alors été attaquées par une vingtaine d’individus au visage dissimulé. Ces derniers ont fait usage de mortiers d’artifice et ont jeté de nombreux projectiles sur les policiers.
Les agresseurs ont pris la fuite. Un policier de la brigade canine a quant à lui été blessé après avoir reçu un pavé sur la tête. Sérieusement touché, il a été conduit à l’hôpital où il a reçu 8 points de suture et un certificat mentionnant 15 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). Ses jours ne sont toutefois pas en danger.
Le terme « ensauvagement » est controversé. Il dérange les bien-pensants, dont notre nouvel apprenti ministre de la Justice, encore tout émoustillé par sa nomination inattendue qui l’a amené à renier sa parole publique de ne jamais accepter ce poste ministériel. Le mot ne date, pourtant, pas de la multiplication récente des actes exutoires de barbarie perpétrés par des factions de frustrés et d’illuminés sur des innocents et des monuments.
En 2005, la philosophe et politologue Thérèse Delpech (1948-2012) signait, avec L’Ensauvagement – le retour de la barbarie au XXIe siècle, un essai lucide et prospectif, à l’horizon 2025, qui se révèle prophétique. Traitant de l’ensauvagement des relations internationales depuis 1905 et de ses débordements dans les sociétés – on y est –, il pose en filigrane la question, plus que jamais d’actualité, de savoir quelles idées méritent encore que nos « sociétés post-héroïques » prennent des risques pour les défendre.