Plus de cent pays auraient adopté notre Fête de la Musique enfin les valeurs supérieures de la civilisation françaises s'exportent ! En ce domaine, la France fait figure de modèle. Pour ceux qui l'ignoreraient encore, ce qu'on appelle la Fête de la Musique - qui aura lieu ce 21 juin -, c'est la fête du vacarme, du néant sidéral qui sonne creux dans le cerveau de notre jeunesse moderne. C'est la fête du « Boum ! Boum ! » fracassant, de la sono techno sur fond de polyphonies diverses et assourdissantes, se recouvrant, s'annulant, se désintégrant en cacophonie infernale; c'est le tempo des décibels qui vrillent les tympans, un boucan d'enfer rythmant les vibrations dissonantes qui use les nerfs, vous épuise le mental, vous met les batteries à plat. Il faut trois jours pour s'en remettre. C'est l'apothéose de l'abrutissement sublime programmé pour fêter le solstice d'été, point de mire cosmologique de la décadence de notre civilisation on a les symboles qu'on mérite. Il n'est pas question de musique, ici, mais de tapage aggravé de nuisances sonores et de trouble à l'ordre public. Sans compter les fins de soirées peuplées par les groupes erratiques de débiles précoces déambulant, canette de bière à la main, avec ce regard éteint de mollusques extraits de leur environnement naturel. Et encore, estimons-nous heureux si la nocturne ne dégénère pas grunge, dans l'urine et le vomi.
France et politique française - Page 1483
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Dégénérescence d'une République régénératrice première partie
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Jean-Luc Mélenchon et des dirigeants de La France insoumise visés par une enquête pour «abus de confiance»
Jean-Luc Mélenchon et plusieurs dirigeants de La France insoumise (LFI) sont visés par une enquête préliminaire pour « abus de confiance » et « recel », a annoncé le parquet de Paris ce mardi.
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La poussée Verte, effet d’un somnambulisme, par Ivan Rioufol
La vague des abstentionnistes (60%) est le message à entendre des municipales. “La déferlante écologiste” – titre du Figaro de ce lundi – bouscule assurément la politique. Les partis traditionnels paient leur paresse intellectuelle, à commencer par LREM et son “en même temps” illisible. Mais cette poussée Verte, qui ramène la gauche décatie dans ses soutes, tire profit d’un environnement politique dévasté par le conformisme et le somnambulisme. La victoire d’Europe Ecologie les Verts, alliée à la gauche et à l’extrême gauche, illustre la persistante vitalité du politiquement correct, qui navigue de plus en plus en terrain conquis.
Or, c’est cette pensée obligée, dévolue à l’idéal mondialiste et diversitaire, qui a arasé le débat et privé des électeurs de porte-paroles. La déferlante écologiste est d’abord une déferlante idéologique. Est-ce à dire que la France se serait convertie à l’immigrationnisme, au communautarisme et aux aménagements avec l’islam politique, ces voies promues par les écolos ? Ce lundi sur Europe 1, Yannick Jadot, le patron des Verts, a redit qu’il fallait d’abord “apaiser les tensions”, en reprenant le vocabulaire de ceux qui, en fait, n’entendent pas résister aux assauts des minorités ethniques et religieuses contre la civilisation française. Cette poussée Verte réveillera-t-elle les endormis ?
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Plaidoyer pour une Monarchie royale. Partie 1 : Quand la légalité de la République ne suffit plus.
Les nouvelles économiques ne sont pas bonnes, et le chômage menace nombre de nos concitoyens quand, dans le même temps, le numérique et la robotisation accélérée sont présentés comme les cadres, quasiment obligatoires, du monde de demain, d’un proche lendemain qui semble s’annoncer et se déployer déjà en ce cruel aujourd’hui. Sans doute le principal choc social aura-t-il lieu à la rentrée de septembre prochain, quand plus de 700.000 jeunes arriveront sur le marché du travail et quand, dans le même temps, les entreprises et activités liées au tourisme, à la restauration et aux loisirs, feront leurs comptes qui pourraient, pour beaucoup, ne pas être bons. Mais c’est maintenant qu’il faut agir et prévenir, et c’est l’État qui devrait être le grand ordonnateur de la nécessaire réaction économique et sociale au choc, en se faisant le plus politique possible, non de manière étatiste, mais comme un stimulateur, un investisseur et un protecteur. En somme, « être l’État » et appliquer la maxime traditionnelle du « Gouverner c’est prévoir » qui n’est vraiment possible que quand l’État est conscient de sa force et décidé à l’utiliser face aux appétits des charognards économiques et aux événements, même contraires.
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Jordan Bardella : “EELV est un parti d’extrême-gauche, laxiste, communautariste, qui défend une écologie punitive et toujours plus de taxes !”
Très bonne analyse ce matin de Jordan Bardella sur EELV et le vote “écologiste” :
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Municipales 2020 ou le puzzle macronien.
Dire que les élections municipales de 2020 sonnent le glas de la démocratie peut paraître peu démocratique. Pour qu’il y ait une démocratie, il faut qu’il y ait un démos, un peuple avec une volonté générale qui l’anime et qui se traduit par les mouvements d’amplitude différente et d’orientations opposées qui marquent les scrutins. Certes les élections municipales sont des élections locales, mais on sait très bien que, de plus en plus, les électeurs sont déterminés par des considérations nationales qui justifient de grands basculements à leur occasion, et cela en proportion de la taille de la ville. Les vagues nationales sont imperceptibles dans les petites communes et peuvent être des raz-de-marée dans les très grandes. C’est ainsi que les Républicains avaient conquis un certain nombre de villes sur la gauche en 2014 en raison du rejet de Hollande. Le Rassemblement National avait aussi réussi à s’implanter dans quelques communes. Toutefois, les luttes internes de la « droite » et l’implosion socialiste avaient provoqué un éloignement de la politique chez beaucoup de Français : l’abstention avait atteint 36,5% en 2014, contre 33,5% en 2008. En 1983, elle n’était que de 21,6%. Ce scrutin de proximité connaissait habituellement des records de participation. L’effritement de celle-ci est un signe du délitement de la nation française, de notre démos en voie d’archipelisation. 2020 a accéléré le processus dans le contexte du COVID-19 et de la crainte d’être infecté. 56 % des électeurs au premier tour, 60% au second ont déserté les bureaux de vote. A Moissac, ville du Tarn-et-Garonne de 13 000 habitants où le RN l’emporte, 42,21 % d’abstentions, 55,10% à Paris Ve, 67,48 % à Saint-Denis, et 77,25 % à Roubaix. L’enjeu politique d’une part, la composition sociologique de la commune, d’autre part, avec ses tranches d’âge, sa proportion d’immigrés peu intégrés, expliquent ces différences qui dessinent une France éclatée. Dans l’ensemble, beaucoup de maires ont été reconduits après une campagne altérée par le confinement et dans l’indifférence d’un grand nombre d’administrés. Quelques pertes ici compensées par quelques victoires là, Metz à droite, et Nancy à gauche : rien d’inhabituel. En revanche, les événements les plus significatifs se situent dans les plus grandes villes avec le grossissement médiatique que cela entraîne alors que le petit nombre de votants, et la déformation du corps électoral que cela induit, devraient relativiser cette impression.
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Michel Onfray : «On est dans une situation, effectivement, de guerre civile».
Invité de Stéphanie De Muru le 25 juin, le philosophe et essayiste Michel Onfray s’est exprimé sur la sortie du premier numéro de sa revue, Front populaire.
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Procès Fillon : la Justice est un instrument politique comme les autres.
Lourdes condamnations pour François Fillon et son épouse. L'appel étant suspensif, l'ancien Premier ministre échappe pour le moment à une incarcération.François Fillon, politicien professionnel pendant plus de quarante ans, homme du Système formé dans le sérail, a usé des mêmes méthodes et des mêmes facilités que l'ensemble de la classe politique républicaine avec un sentiment d'impunité sans limites ni fin. La sanction est judiciaire. Elle se veut morale. Elle est politique.Impossible, en effet, de nier le caractère éminemment stratégique de cette affaire marquée par des règlements de compte internes à la droite, par une accélération spectaculaire des procédures, par une instrumentalisation de la Justice au profit d'intérêts électoraux présidentiels et par une nouvelle montée en puissance des juges rouges qui participent d'une volonté globale et concertée visant à rien de moins qu'à la prise de contrôle de tous les pouvoirs par la gauche la plus radicale. -
Goussainville : un fiché S élu maire ?
Abdelaziz Hamida a été élu maire de la commune de Goussainville (Val-d’Oise), dimanche 28 juin. Problème : la tête de liste « citoyenne » serait fichée S pour islamisme, selon un article de L’Express du 25 septembre 2019.
Quelles sont les intentions d’Abdelaziz Hamida ? « Être le maire de tous les Goussainvillois », répond-il, au soir de son élection, dimanche 28 juin. Mais son profil inquiète depuis que des accusations prétendent que cet ancien adhérent Les Républicains serait… fiché S pour « islamisme radical ».
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Ne pas se tromper sur les résultats
Il est certes toujours délicat de prétendre agréger, comme s'il s'agissait d'un seul phénomène, les résultats d'un scrutin aussi diversifié que celui des élections municipales, dans moins de 5 000 communes métropolitaines sur 35 000.
Si l'on devait s'en tenir à une seule synthèse nationale, on doit noter que la droite remporte 65 % des villes de plus de 9 000 habitants et devrait probablement déferler lors des sénatoriales du 27 septembre. Les équipes municipales de gauche qui se sont adjointes les khmers verts de EELV, et les communistes, dans quelques grandes villes sont montées en épingle mais elles ne représentent absolument pas le pays réel.
En revanche, et de manière assez scandaleuse, cette illusion d'optique risque d'être instrumentalisée comme s'il s'agissait d'une volonté populaire alors que les préoccupations concrètes prioritaires des Français placent l'environnement bien après la sécurité sous toutes ses formes.