France et politique française - Page 1858
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Le Clan des Brigandes présente : Le Manifeste des clans du futur
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Quand Macron parle d’immigration, on rigole !
Le billet de Patrick Parment
Voici de nouveau le thème de l’immigration sur la sellette. Et c’est Emmanuel Macron qui monte en première ligne. Une ligne évidemment politique. Deux approches s’additionnent en matière d’immigration et dont seul Jean-Marie Le Pen a su faire la synthèse : le politique et le culturel.
La première est politique qui consiste à dénoncer le phénomène pour mieux l’enterrer. C’est cette calamité que fut Jacques Chirac qui a bien résumé la situation en refusant tout référendum sur le sujet, au motif, disait-il, et avec raison, « qu’on connaît la réponse ». Et pour cause, la majorité des Français y sont opposés et surtout n’en peuvent plus à l’heure où les migrants font la Une des « faits divers » pour des actes allant du simple vol à l’assassinat le plus froid. Raison pour laquelle Marine Le Pen a réitéré sa proposition de référendum.
Côté Macron, c’est une posture purement politique. Dans un paysage politique dévasté, avec un Mélenchon à la dérive, des Républicains sans idées et donc sans avenir, Marine Le Pen est, de facto, l’unique adversaire du Président. Nécessité pour lui, donc, d’aller sur son terrain afin de le déminer. Nicolas Sarkozy avait, en 2012, réussi à siphonner une partie de l’électorat frontiste. Malheureusement, comme on devait le constater par la suite, Sarkozy s’est révélé n’être qu’une grande gueule, incapable de passer à l’acte. Quant à Marine Le Pen elle a rapidement montré ses limites face à Macron.
Il n’empêche, l’élection de 2022 n’est pas jouée pour autant si l’on s’en tient aux embûches que connaît ce Président inféodé au système libéral : crise sociétale des Gilets jaunes, opposition marquée des syndicats à la réforme des retraites, crise de notre système de santé, malaise dans la police, justice débordée, sans parler d’une délinquance exponentielle que vivent très mal les Français et dont les migrants sont l’un des vecteurs majeurs. Et jusqu’à preuve du contraire la population des « gilets jaunes », autrement dit gauloise, est encore majoritaire dans ce pays. Ses réactions sont imprévisibles par les temps qui courent.
Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, qui sort pour une fois de son rôle de Bécassine francilienne a pointé du doigt les principales pommes de discorde (AME, regroupement familial, aides sociales, etc.)* Il y a fort à parier qu’Emmanuel Macron ne sera pas plus efficace que ses prédécesseurs. Il faudrait pour se faire s’en donner les moyens et inaugurer une politique répressive d’un côté, culturelle de l’autre. Mais Macron s’imagine qu’il peut mordre sur l’électorat frontiste et se faire réélire « finger in the nose ».
L’autre versant du problème migratoire est culturel. Nous avons souvent évoqué ici ce sujet. L’immigration, c’est d’abord une souffrance pour tout migrant qui sort de son environnement culturel traditionnel, qui conditionne son imaginaire, pour se retrouver soudain dans un monde dont il ne connaît pas les codes. C’est pour ignorer cet aspect essentiel que la gauche et sa cohorte de bobos sont des criminels.
Si la plupart émigrent pour des raisons économiques, l’immense majorité d’entre eux ira grossir les rangs d’un lumpenprolétariat dont se gave le système libéral et les jouisseurs du CAC 40. Les autres seront condamnés à une clandestinité qui les mènera tout droit aux divers trafics qui vont nourrir les chiffres de la délinquance. Par ailleurs, le laxisme et surtout la veulerie de la classe politique à baisser son froc face à l’islam a eu pour conséquences l’implantation de mosquées et de zones de non droit. Par ailleurs, la prégnance des juges droit de lhommiste qui désavouent trop souvent l’action des policiers, participe de ce climat délétère. Seuls quelques pays de l’Est, comme le groupe de Visegrad, ont pris conscience de cette dimension culturelle en affirmant d’abord leur identité. Paradoxalement le communisme les a protégé du déclin dans lequel s’enfoncent les démocraties d’Europe de l’Ouest qui virent de plus en plus à la ploutocratie.
On voit mal comment super Macron pourrait apporter des solutions, autres que musclées, à cette gangrène qui nous tue plus sûrement que le climat.
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Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records
Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.
Décidément, la France multiplie les médailles dans la catégorie Finances publiques. Après être monté sur la première marche du podium de l’OCDE en matière de pression fiscale, l’hexagone s’arroge également l’or en matière de dépenses et de déficit public. Si la première se comprend au vu de notre système de redistribution, la seconde l’est forcément beaucoup moins.
Quoi qu’il en soit, à une semaine de la présentation devant le Parlement du projet de loi de finances (PLF) 2020, Le Figaro flinguait récemment la communication de l’exécutif autour de ce qui n’est plus un évènement de la rentrée parlementaire.
Le quotidien revenait sur les statistiques peu flatteuses du Fonds monétaire international (FMI) concernant la France, publiées au cours de l’été. Un gouvernement qui chercherait à «dorer la pilule encore plus que de coutume», fustigent nos confrères qui enfoncent le clou:
«Cette ritournelle est un leurre de gros calibre. Que ce soit le déficit, le niveau des impôts ou celui des dépenses publiques, la France affiche en 2019 les chiffres les plus élevés au sein des dix-neuf pays de la zone euro, nous dit le FMI.»
Il faut dire qu’aux dépenses supplémentaires (principalement en matière d’écologie), s’ajoutent les renoncements en matière de réduction des dépenses publiques. Si certains font valoir que l’exécutif souhaite favoriser la paix sociale au détriment de l’effort budgétaire et jouerait ainsi «l’apaisement», avec des reculades successives sur les coupes dans l’indemnisation des arrêts maladie ou encore dans des APL (en somme dans la redistribution), c’est oublier que le gouvernement a surtout revu significativement à la baisse ses objectifs en matière de réduction des dépenses de fonctionnement de l’État lui-même.
En effet, contre les 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique d’ici 2022, promises par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, Gérald Darmanin annonçait fin juillet, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra qu’elles ne seraient plus que de l’ordre de 15.000 dans la fonction publique d’État, dont «moins de 2.000» en 2020.
Des suppressions «pour l’essentiel à Bercy», précisait le ministre de l’Action et des Comptes publics. Une annonce qui s’est vérifiée début septembre lorsque, devant les syndicats, Gérald Darmanin annonçait 5.800 suppressions de poste à Bercy entre 2020 et 2022.
Du côté des dépenses publiques, dans un premier jet dévoilé en juillet –où l’écologie était à l’honneur–, le gouvernement planchait sur une hausse de 4,6 milliards d’euros (0,5% supplémentaires… hors inflation) en 2020 par rapport à la loi finance initiale 2019. Une augmentation chiffrée pour l’heure à 14 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.
Bref, difficile à première vue d’y voir le «budget de pouvoir d’achat», annoncé fin août par le vice-président LREM de la commission des finances de l’Assemblée nationale, une ritournelle entendue chaque année. En effet, qui dit hausse des dépenses publiques dit nécessairement hausse des recettes fiscales.
Reprenant les chiffres du FMI, sous le «triptyque» du déficit, des niveaux de dépenses et des recettes publiques, le journaliste du Figaro dresse un constat sans appel: les finances publiques tricolores seraient «les plus dégradées des pays du sud» de l’UE. Indicateur le plus «pertinent» à ses yeux pour juger de l’état des comptes: le solde primaire, car il n’est pas «pollué» par la charge de la dette :
«Ce concept en apparence abscons est très simple: il consiste à faire abstraction de la charge annuelle de la dette publique. La France enregistre ainsi un “déficit primaire” de 1,7% de son PIB et elle est le seul État dans ce cas avec la Finlande (- 0,3%). Tous les autres, y compris la Grèce et l’Italie, affichent des excédents primaires!», développe le quotidien.
Côté déficit, la messe est dite, si le gouvernement met en avant d’être parvenu à le ramener sous la barre symbolique des 3% fixé par Bruxelles celui-ci reste encore et toujours déficitaire… comme tous les budgets depuis 1974.
Sur ce point, autant dire que la possibilité pour la France de se refinancer auprès des marchés à des taux négatifs ne devrait pas contribuer à inverser la tendance, bien au contraire: les économies dégagées sur le «poids de la dette» représentent autant d’invitations supplémentaires de financer de nouvelles dépenses.
D’ailleurs, en matière d’emprunt, la France jouit d’un «traitement de faveur», estime le quotidien, celle-ci pouvant «emprunter à des taux voisins de son homologue allemand». Le journaliste rappelle à cet égard que notre endettement public (99,2%) est «équidistant» de la dette italienne et de celle de nos voisins outre-Rhin (respectivement 133,4% et 56,9%).
Du côté des dépenses publiques, rien à signaler, puisqu’elles continueront d’augmenter –dans l’absolu–, pesant près de 55,6% du PIB en 2019. On notera toutefois que selon les projections du FMI (en partie basées sur les données de l’INSEE et de la Banque de France) celles-ci pourraient s’établir à 54,2% d’ici 2021, après avoir déjà été réduites d’un point par rapport à 2016.
Sans grande surprise, malgré cette baisse des dépenses projetées par les instances publiques, la pression fiscale n’a quant à elle pas décru. On note d’ailleurs que les recettes (prélèvements obligatoires) atteignent non seulement un niveau record dans notre pays (52,4% du PIB), mais que la France se place dans le groupe minoritaire des États européens où cette pression n’a pas diminué depuis 2010.
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Si la gauche marxiste revient
En France ce 21 septembre, c'est une manifestation au nom du climat qui a pu être détournée par les black blocs révolutionnaires, alors que le 45e rassemblement des gilets jaunes se trouvait empêché par le dispositif policier.
Les progrès de la confusion en Europe peuvent désormais conduire à toutes sortes de scénarios. Mais, en Italie, en Allemagne, en Espagne et, bien entendu, en France la fragilité plus ou moins manifeste des gouvernements et des majorités ne manquent pas de préoccuper. Mais comme la plupart des grandes décisions dépendent, quand même, de la commission de Bruxelles, de la banque de Francfort, de la cour de Luxembourg et du parlement de Strasbourg leur interdépendance amortissent les chocs. On vient de le voir à Rome, où, après que le pays ait semblé vouloir défier les règles européennes, une nouvelle majorité plus docile s'est constituée.
On peut aussi légitimement imaginer, dans l'Union européenne, que si un vrai renversement de tendance majoritaire devait se produire il semble, à écouter nos radioteurs et spiqueurs qu'il viendrait plutôt de ceux qu'ils appellent, avec mépris, les populistes.
Le danger gauchiste et néomarxiste ne les préoccupe guère.
En France, tout cela s'agite surtout en effet sur le terrain de la théorie et de la phraséologie, autour de gens comme Piketty ou
Au contraire, c'est dans la pratique en Grande Bretagne, politiquement déstabilisée depuis le vote du Brexit, que semble se profiler une perspective concrète.
Ce 21 septembre s’ouvrait en effet à Brighton une conférence annuelle du parti travailliste. Et elle montre un visage de la gauche britannique auquel nous n'étions plus habitués depuis des décennies, plus particulièrement depuis le New Labour de Tony Blair et Gordon Brown des années 1990.
Au sein de ce vieux parti, comme chez les députés conservateurs, les incertitudes du Brexit sont gérées dans une sorte de discipline partisane, qui prime sur les considérations civiques. La seule différence reste de l'ordre de la visibilité. Les divisions de la gauche ne semblent pas préoccuper nos commentateurs agréés.
L'arrivée au 10 Downing street de Boris Johnson est supposée mettre de l'ordre. S'affirmant comme l'homme fort dans la mise en œuvre coûte que coûte du Brexit voté en principe en 2016 mais non appliqué. Or, cette perspective entraîne cependant un chaos politique supplémentaire. Jouant à quitte ou double le Premier ministre de Sa Majesté peut conduire à toutes sortes de situations.
Dans une démocratie parlementaire comme celle de la Grande Bretagne, déterminée par le scrutin uninominale à un seul tour, dominée par une tradition bipartisane, la solution la plus courante se traduit par l'alternance.
Si Bojo perd son pari, de forcer la sortie de l'Union européenne et de remporter de nouvelles élections, la coalition des conservateurs épaulés par les unionistes irlandais risque ainsi de succéder un gouvernement formé autour des travaillistes. Il sera éventuellement épaulé des libéraux-démocrates et des nationalistes écossais.
Au sein du Labour, un attelage composé de deux marxistes Jérémy Corbyn à l'international et John McDonnell. Les divergences rhétoriques apparentes sur l'Europe se sont tues. Ils s'accordent en effet, dans la perspective d'une convergence avec les lib-dem et le SNP, tout faire pour bloquer toute sortie de l'UE sans accord.
En 2015, lorsque Jeremy Corbyn fut élu à la tête du Labour, le gouvernement Cameron pouvait jubiler presque ouvertement. Ce choix gauchiste, imposé au groupe parlementaire par les adhérents individuels clairement trotskistes, issus eux-mêmes de la quasi-secte "Militant", sans véritable base syndicale dans les Trade-Unions allait, pensait-on, servir durablement de repoussoir. Et donc d'assurance tout risque pour les conservateurs.
En politique, en Angleterre comme ailleurs, pourtant, il ne se passe jamais ce que prévoient les prévisionnistes professionnels.
En 2017, le parti publie son manifeste électoral. Celui-ci réclame : la renationalisation des services de l'eau, celle de la poste, celle du chemin de fer, des fournitures de gaz, l'abolition des droits universitaires, une politique de relance par la consommation basée sur plus de dépense, un impôt sur la fortune. L'intention idéologique est claire d'aboutir au détricotage systématique de l'ensemble de l'œuvre de redressement du pays remontant à la prise de pouvoir de Margaret Thatcher en 1979. Retour par conséquent 40 ans en arrière.
L'inspirateur de cette faussement nouvelle ligne, ou plutôt de cette très ancienne ligne, celle du travaillisme radical, s'appelle John McDonnell.
Il fait office de numéro deux et d'éminence grise de Corbyn
Promis au poste de Chancelier de l’Échiquier, il aura en charge l'Économie et les Finances du Royaume-Uni.
Prié de dire un beau jour de 2016 quelles étaient ses principales influences, il avait déclaré froidement : Marx, Lénine et Trotski, fondamentalement. Cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant.
JG Malliarakis
Un livre à redécouvrir :
L'Histoire du communisme avant Marx
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AVEC LES GILETS JAUNES - & LES MÉDIAS - à ORLY
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Selon la préfecture de police de Paris, 1 000 manifestants «radicaux» se trouvent dans le cortège de la marche pour le climat à Paris
Des tensions ont éclatées en marge de la marche pour le climat à Paris. Selon la préfecture de police de Paris, 1 000 manifestants radicaux de type « black blocs » se trouvent dans le cortège de la marche pour le climat à Paris. À la mi-journée, on décomptait 123 interpellations et 174 verbalisations, rapportent plusieurs médias, dont franceinfo.
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Magistrats-policiers : le divorce
Dans la nuit du 9 au 10 septembre, Olivier Quenault a croisé le chemin d’une bande de voyous. Son corps nu et sans vie a été retrouvé au petit matin, dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Rouen. Le visage mutilé, il aurait, selon le rapport médico-légal, été battu à mort –rampant pour tenter d’échapper à ses meurtriers.
L’un des suspects arrêtés par la Police judiciaire (PJ) a été relâché par le parquet en juin dernier. Or, l’impunité avec la délinquance accroît la fracture entre magistrats et policiers, selon l’avocat Laurent-Franck Liénard.
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Loi de bioéthique : le triomphe du marché au détriment du respect de la vie
Le projet de loi dit de « bioéthique » est débattu actuellement à l’Assemblée nationale. Outre l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires et aux couples homosexuels, le texte gouvernemental libéralise la recherche sur l’embryon, les diagnostics anténataux et l’interruption médicale de grossesse. La Fondation Jérôme Lejeune alerte l’opinion publique et les parlementaires sur ces dérives.
La banalisation de la recherche sur l’embryon et ses cellules souches
Alors même que l’obtention de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) implique la destruction d’un embryon humain, le gouvernement a décidé de banaliser la recherche sur les CSEh en allégeant considérablement les démarches administratives des chercheurs. Désormais, leurs recherches ne seront plus subordonnées à la délivrance d’une autorisation de l’Agence de la biomédecine. Cette dernière ne devra d’ailleurs plus contrôler que le couple géniteur a effectivement consenti au don de son embryon à la recherche. En outre, les chercheurs ne seront plus contraints d’utiliser les cellules souches pluripotentes induites (iPS) qui constituent une alternative éthique aux CSEh. Par le biais de cette disposition, le gouvernement entend notamment faciliter la disponibilité des CSEh pour l’industrie pharmaceutique engagée depuis 2017 dans la production à grande échelle de ces cellules.
Concernant la recherche sur l’embryon, le projet de loi autorise la conservation de l’embryon humain in vitro jusqu’à 14 jours. Il supprime également les interdits fondateurs créés par la dernière loi de bioéthique (2011), à savoir l’interdit de créer des embryons transgéniques et chimériques.
Il sera désormais possible de créer en laboratoire des embryons génétiquement modifiés. Le risque de transmission des modifications génétiques à la descendance est prégnant puisque le cadre légal de la recherche sur l’embryon en AMP1 (assistance médicale à la procréation) permet le transfert à des fins de gestation des embryons qui ont fait l’objet d’une manipulation.
Enfin, le projet de loi autorise l’adjonction de cellules humaines (CSEh ou iPS) dans des embryons animaux.L’encadrement transgressif de la recherche sur les cellules iPS
Sous couvert d’un encadrement simplifié, le projet de loi permet la création de gamètes artificiels à partir de cellules iPS ou de CSEh. Contournant l’interdit de créer des embryons pour la recherche, le texte rend également possible la création de modèles embryonnaires à partir de CSEh ou d’iPS. Ces manipulations serviront l’industrie de la procréation. La création de gamètes artificiels permettra de pallier la pénurie de gamètes ; quant à la création de modèles embryonnaires, elle permettra de développer les techniques de PMA.
L’élargissement du spectre de la détection prénatale
Le projet de loi envisage le soin et la prise en charge in utero du fœtus. Et en cas de risque pour le fœtus d’être porteur d’une « affectation d’une particulière gravité », le médecin pourra proposer aux parents une liste des associations spécialisées et agréées dans l’accompagnement des patients atteints de l’affection suspectée.
Même si ces deux dispositions peuvent être envisagées positivement, le texte contient de nouvelles dérives eugéniques.
Lorsque des examens de diagnostic révèleront une caractéristique fœtale sans relation avec la pathologie pour laquelle le diagnostic a été initialement réalisé, le projet de loi prévoit la communication de ces informations anxiogènes à la femme enceinte. Cette disposition cautionne le décryptage génomique du fœtus et renforce le risque d’élimination prénatale.
Le screening du génome aura également lieu dans l’éprouvette. Dans ce cadre, l’extension du diagnostic préimplantatoire à la trisomie 21 est prévisible. Concrètement, il s’agit de détruire les embryons porteurs d’une trisomie 21 qui auront été créés dans le cadre de la PMA.
La libéralisation accrue de l’avortement
Le projet de loi supprime la proposition systématique d’un délai de réflexion avant l’interruption médicale de grossesse (IMG) et crée une clause de conscience spécifique pour cet avortement tardif. Il crée également un nouveau type d’avortement dit « interruption volontaire partielle d’une grossesse multiple » pour permettre l’avortement d’un fœtus en cas de grossesse gémellaire.
Ces nouvelles dispositions alarmantes méritent un décryptage. Dans ce cadre, la Fondation Jérôme Lejeune vient de publier un rapport intitulé « L’embryon humain à l’épreuve de la révision de la loi de bioéthique » pour exposer les problématiques scientifiques, juridiques et éthiques de ce projet de loi. Elle rencontre par ailleurs en ce moment les députés et les sénateurs pour les alerter sur ces dérives et les inciter à s’y opposer durant l’examen du texte au Parlement.
1Article L 2151-5 V du code de la santé publique
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Jacques Mayadoux est venu nous parler d'Ordre Nouveau sur Radio Libertés
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La longue descente aux enfers des agriculteurs
Dans “Au nom de la terre”, Guillaume Canet joue le rôle d’un agriculteur à bout, qui ira jusqu’au suicide. C’est l’histoire du père du réalisateur, Edouard Bergeon. Bouleversant témoignage d’une réalité contemporaine. La spirale sans fin qui conduit un agriculteur par jour à en finir.
Nous assistons aujourd’hui au plus grand plan social qui n’ait jamais existé. Environnement, santé, gastronomie, la disparition des paysans aurait des conséquences irrémédiables. Plus qu’un film… un hommage !
Et si avant de vouloir combattre le dérèglement climatique, on combattait le dérèglement agricole et ses dérives intensives ! Cela nous changerait des glapissements de Greta Thunberg.
L’histoire vraie d’un monde sacrifié qui interroge sur notre modèle de société :