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France et politique française - Page 1859

  • La grande arnaque pour les retraités actifs

    Ce que je voudrais aborder ici, ce ne sont pas les aléas du système auquel la France « tient tant » : beaucoup de choses ont été dites et les politiques, de droite comme de gauche, gardent leurs distance avec cette « patate chaude ».
    Non, ce que je souhaite dénoncer, c’est le racket effectué par l’État et les caisses de retraite sur les retraités encore en activité, appelés « les retraités actifs ».
    Depuis pas mal d’années maintenant, les Français ont le droit, après avoir fait valoir leurs droits a la retraite, de continuer une activité (salariée ou indépendante). 
    Ils sont assez nombreux à le faire, soit pour compléter de très petites retraites ne permettant pas de vivre, soit, comme les médecins, pour continuer leur mission nécessaire au pays du fait de la grande pénurie de soignants.
    Jusque-là, tout va bien : ces retraités actifs touchent leur retraite et travaillent un peu (ou beaucoup pour certains). 
    Durant cette activité complémentaire, ils continuent de cotiser au système social « obligatoire  et solidaire ». 
    C’est là que le bât blesse. 
    En effet, s’il est normal que ces travailleurs cotisent au système social obligatoire pour la santé, bien qu’ils aient déjà cotisé plus de 42 ans, ils sont obligés de continuer à cotiser pour une retraite déjà prise et pour laquelle aucune augmentation ne peut être possible. 
    De fait, quand un Français prend sa retraite, il reçoit un courrier lui disant que s’il continue de travailler, ses cotisations « obligatoires » ne donneront plus aucune révision de la retraite acquise, elle est définitivement gelée et ne pourra en aucun cas augmenter. 
    Voilà l’arnaque : le Français est obligé de payer des cotisations qui ne généreront plus aucun droit, l’excuse nationale étant la solidarité entre les générations.
    Nous étions déjà devant un système dont les principales difficultés résident dans son organisation, une pyramide de Ponzi, qui fait face aujourd’hui à plus de retraités que de cotisants (ou presque), système en faillite à court terme. 
    Pour les retraités actifs, c’est l’arnaque suprême : vous êtes obligé de payer sans aucun espoir de recevoir quoi que ce soit en plus.
    La solidarité nationale est certainement une bonne solution globale, c’était même le socle des ordonnances de 1945. 
    C’est seulement le racket sur ceux qui ont participé plus de 42 ans à cette solidarité qui est à dénoncer.
    Depuis plusieurs années, des députés ont été informés de cette situation anormale et tous, de tous bords politiques, ont répondu la même chose : « Il faudrait faire quelques chose », mais jamais personne n’a rien fait.
    Aujourd’hui, Macron est arrivé, cette question a sans doute été posée aux députés fraîchement élus sous l’étiquette LREM, nous ne savons pas leur position. 
    Par contre, la réforme des retraites en cours, même si ce n’est pas clairement avoué, va supprimer le système par répartition voulu en 1945. 
    La retraite par points montre le bout de son nez.
    Jean-Paul Delevoye, qui reconnaît ouvertement que les cotisations des retraités actifs « à fonds perdus », dit-il, sont anormales, affirme que ce ne sera plus le cas. 
    Le système par points « pourrait permettre d’obtenir des points supplémentaires », confiait-il au JDD.
    Encore une usine à gaz bien difficile à concevoir, avec sa cohorte de questions en suspens, et notamment : que se passera-t-il entre aujourd’hui et 2025, date probable du changement de système ? 
    Il est légitime de craindre que les retraités actuels et ceux qui prendront leur retraite d’ici la réforme continuent à payer à fonds perdus pour continuer à travailler. 
    Patrick Crasnier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/la-grande-arnaque-pour-les-retraites.html

  • Mineurs étrangers : une filière d’immigration en pleine expansion et à bas bruit médiatique

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    Article initialement paru le 21 août 2018 Les arrivées de mineurs étrangers en France n’ont pas pris de vacances. Parmi les incitations à venir dans notre pays, certaines dispositions du code de l’action sociale sont bien placées. L’aide sociale à l’enfance (ASE) prévoit en effet une prise en charge inconditionnelle des « mineurs isolés ». Initialement prévue pour protéger les jeunes en rupture ou sans famille, cette mesure est depuis quelques années détournée de son objectif initial et facilite une immigration clandestine de plus en plus massive. Nous nous sommes attardés sur le traitement médiatique durant l’été de ce phénomène en pleine expansion.

    Dans une distribution des rôles convenue, chaque média respecte sa vocation : les journaux régionaux dispensent des informations locales quand les médias nationaux tentent d’analyser le phénomène. Dans les articles, le choix des sujets et des mots, le traitement des événements et les personnes interviewées, sous des apparences de récits factuels, ont des partis pris implicites.

    L’ouverture de structure d’accueil

    Le Figaro nous informe le 8 juillet que « les services d’aide sociale à l‘enfance ont pris en charge plus de 25 000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». La tendance en 2018 est toujours à la hausse. Les ouvertures de structures d’accueil pour mineurs isolés sont annoncées comme autant de bonnes nouvelles et témoignages de l’hospitalité de la France.

    Parmi les récentes annonces, à Lyon, Lyon Mag fait état le 24 juillet d’« un lieu de répit pour mineurs non-accompagnés (qui) ouvre ses portes dans le 1er arrondissement ». Une élue interviewée affirme : « il est de notre responsabilité morale de mettre à l’abri ces mineurs et d’organiser leur accueil dans les meilleures conditions possibles ».

    Ouest-France annonce l’ouverture à Guérande d’« une structure pour insérer les mineurs non accompagnés. Elle vient en soutien à des jeunes étrangers en souffrance, qui ont parfois, eux aussi, vécu des situations de guerre ou d’oppression dans leur pays, qu’ils ont fui. Ils se retrouvent en France, 500 en Loire-Atlantique, et espèrent des jours meilleurs ».

    Le quotidien régional consacre un article le 21 juillet à un autre nouveau foyer pour mineurs non accompagnés, à Pontivy. « Dix-huit jeunes y vivent en attendant leur majorité. Ils sont préparés à devenir indépendants ». « Ils ont entre 15 et 18 ans, viennent du Cameroun, du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, de l’Albanie et d’Afghanistan », explique Emmanuel Panis, directeur de l’Arass ». « Ces adolescents sont très autonomes car la plupart vivaient en chambre d’hôtels juste avant de rejoindre le foyer. Chacun dispose de sa propre chambre ».

    FranceInfo relate « la bonne intégration des migrants mineurs en zone rurale à St Macaire en Gironde. La scolarisation, les apprentissages, les stages sont plus faciles à trouver en milieu rural pour les jeunes migrants mineurs. La métropole bordelaise étant saturée. A St Macaire, 23 garçons sont accueillis depuis le mois de mars dans l’ancienne gendarmerie. Et déjà bien intégrés. 890 migrants mineurs sont actuellement accueillis en Gironde. Un nombre qui a doublé en trois ans.».

    Rue89 Bordeaux annonce en mars que dans le département, « six structures supplémentaires ont vu le jour ou verront le jour dans les prochaines semaines : à Saint-Macaire, à Martillac, à Parempuyre, à Mérignac, à La Réole (en projet) et dans des tétrodons aménagés (petits espaces habitables et modulables) à Bordeaux (Darwin) ». L’explication : « Comme Moussa, Abdou et Yamoussa, des centaines de mineurs viennent chaque année en Gironde. 500 mineurs supplémentaires ont été confiés au département depuis le 1er janvier 2017. Le département en avait en charge 529 au 31 décembre 2017 ».

    L’Est Républicain annonce le 20 juillet que « 74 mineurs isolés seront accueillis en deux temps sur l’ex campus de l’ONF d’ici l’automne » à Velaine. « Le conseil municipal de Velaine a couché sur papier sa désapprobation face à cette nouvelle décision. Principalement originaires de Guinée, Côte d’Ivoire et Mali, les jeunes, âgés de 16 à 17 ans, seront hébergés dans deux bâtiments distincts d’une capacité de 37 places chacun. Ils étaient 20 en 2012 et 600 l’an dernier. D’où la décision du préfet de mettre à disposition de la collectivité ses locaux ».

    Ce qui est passé sous silence

    Les articles ont plusieurs points communs :

    • Les jeunes étrangers sont présentés comme souhaitant s’insérer. Ils sont de plus en plus nombreux mais le problème relevé par la majorité des titres régionaux est le manque de places dans des structures qui – pourtant – ne cessent de s’ouvrir. La Charente Libre le résume de la façon suivante : « Accueil des enfants migrants: la Charente débordée, les moyens ne suivent pas ».
    • Le coût pour le contribuable est par contre très souvent passé sous silence. Un coût annuel estimé en avril à 1,9 milliard selon le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne dans Le Figaro.
    • Le fait que nombre de ces jeunes viennent de pays dits sûrs n’est jamais évoqué.
    • Les personnes interviewées sont les jeunes, les encadrants associatifs ou des élus et fonctionnaires des Conseils départementaux. L’avis de la population, des voisins de ces centres et des élus hostiles à cet accueil n’est pratiquement jamais demandé. L’ouverture incessante de nouveaux centres accueillant quasi- exclusivement des étrangers ne fait pas débat.

    Occupations illégales

    Les occupations illégales par des jeunes clandestins se multiplient sur le territoire : à Clermont-Ferrand, La Montagne évoque le squat de La Pardieu à Clermont-Ferrand. Dans deux maisons « vivent depuis septembre dernier plusieurs dizaines de mineurs non accompagnés ».

    Le 27 juillet, La Nouvelle République nous informe que « 25 mineurs sont accueillis dans un campement de fortune, à Saint-Pierre-des-Corps. Une occupation des lieux sans autorisation ».

    Selon Le Progrès, le squat du Pennessuy compte plusieurs mineurs, essentiellement venus des Balkans. « Il s’organise ». A Lille, ils sont une centaine qui « survivent dans un squat «5 étoiles sans eau potable depuis des mois » selon La Voix du Nord. A Angers, Ouest-France nous apprend que « 14 jeunes se déclarant mineurs non isolés, mais non reconnus comme tels par le Département occupent un squat de la Vendange, à Saint-Barthélemy-d’Anjou ». On apprend qu’ils sont défendus par plusieurs associations. Streetpress fait état d’un squat dans le 12e arrondissement de Paris. Les 16 mineurs sans papiers y « reprennent goût à la vie ».

    A Nantes, selon Breizh-Info, « des ouvreurs de squat proches de la mouvance d’extrême-gauche pro-migrants ont installé sept mineurs isolés étrangers – ou du moins qui se disent comme tels – dans les anciens locaux du Secours Populaire, rue Émile Zola à Rezé. Ils sont originaires d’Afrique de l’Ouest – de l’immigration purement économique donc ».

    Selon Rue89 Bordeaux, « le squat pour ados exilés La Ruche ne « lâchera rien ». « En première instance, 80 % de ces derniers sont reconnus comme majeurs. Après un recours, 80 % de ces mêmes jeunes sont évalués mineurs ». » D’après le département, en charge de l’aide à l’enfance, environ un millier de jeunes mineurs isolés sont arrivés en Gironde en 2017 ».

    On pourrait multiplier les exemples. Il est vrai qu’à Nantes, un signal fort a été donné : une maison de retraite désaffectée, a selon 20 Minutes été « transformée en squat puis en centre d’hébergement d’urgence depuis début mars ».

    Les capacités d’accueil des conseils départementaux sont complètement saturées, comme en témoignait déjà l’été dernier le Président du département du Nord. Il affirmait au micro de RMC ne plus avoir les moyens d’accueillir de jeunes nordistes « car priorité est donnée aux mineurs non accompagnés étrangers », « qui arrivent à raison de 100 par semaine ». Pas de quoi ébranler les certitudes d’associations qui se mobilisent comme à Angers pour que le département prenne en charge des jeunes squatters étrangers…non reconnus mineurs !

    Les articles dans les médias nationaux

    Parmi les articles sur les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), on trouve d’une part ceux qui considèrent essentiellement les jeunes comme des victimes. D’autres, moins nombreux, écartent une victimisation systématique et démontrent que les MNA ont des stratégies et des objectifs, et qu’ils s’en donnent les moyens.

    Le mineur étranger comme victime

    Le mensuel Carto, « l’actualité internationale grâce aux cartes », consacre dans son numéro de mars 2018 un article aux « migrants et mineurs ». On y apprend qu’en matière d’aide sociale à l’enfance, « l’Allemagne et la France sont plus réactives que l’Italie et la Grèce ». Par ailleurs, « 60% des demandeurs se font recaler par les départements ». Ne serait-il donc pas plus adéquat de parler de jeunes clandestins ? Des cartes illustrent l’origine et la localisation des mineurs étrangers en France. L’article ne traite le sujet que sous l’angle des droits des mineurs étrangers, qui ne seraient pas toujours respectés.

    Même tonalité avec le site Infomigrants : « de plus en plus de mineurs isolés étrangers arrivent en Europe et en France à la recherche d’une protection mais ils ne connaissent rien à la législation française ». Pour remédier à cela, le site cofinancé par le service public fait le point sur la procédure à suivre pour faire reconnaître sa minorité sur le sol français. Et nous rappelle qu’en vertu des lois européennes et de la Convention internationale des droits de l’enfant, un mineur est un enfant avant d’être un migrant. « À ce titre, il a le droit d’entrer dans le dispositif français de protection de l’enfance ». La Croix s’interroge : « quelle solution pour les mineurs migrants ? ». La question qui semble essentielle en mars 2018 est… qui doit prendre en charge la phase d’évaluation des jeunes étrangers ?

    Médiapart dédie un blog aux « jeunes étrangers isolés ». Les articles sont une longue litanie des droits revendiqués par les étrangers et les associations les défendant.

    Pour le site Slate, la question est : « Les migrants mineurs sont-ils mieux traités en France qu’aux États-Unis ? ». « Sans aller jusqu’à séparer les familles, la France place toujours plus d’enfants en rétention, y compris des mineurs isolés étrangers, normalement protégés ». « Les procédures qui permettent de vérifier l’âge des mineurs isolés étrangers sont critiquées par plusieurs associations »«L’évaluation de la minorité doit être revue», selon Corinne Torre, cheffe de mission France pour Médecins sans frontières. Plusieurs articles relaient les accusations d’associations de défense des migrants selon lesquelles l’évaluation de l’âge des migrants serait déficiente : Le Figarodonne la parole le 8 juillet à Human Rights Watch, tout comme 20 MinutesL’Obs37degrés.mag, etc..

    Le mineur étranger vu comme acteur d’une stratégie

    Certains articles comportent des informations accréditant l’idée que les jeunes étrangers peuvent avoir une stratégie plus ou moins élaborée visant à s’installer en France.

    Sur les ondes de RMC, le Président du Conseil départemental du Nord indique : « ils ne viennent pas de boat people. Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ».

    Même stratégie dans les Landes selon France Bleu : « à chaque fois, le scénario est le même. Les jeunes, pour la plupart originaire d’Afrique de l’Ouest, de Guinée Conakry ou du Mali, arrivent en train sans papiers, se présentent d’eux-mêmes au commissariat de Dax ou de Mont-de-Marsan. Ils racontent être nés au début des années 2000, et donc, être mineurs ».

    Dans une interview accordée au Figaro le 16 septembre 2017, le Président de l’Assemblée des départements de France indiquait avoir noté que « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». Ouest-France nous apprend en août 2017 qu’à Laval, on constate « un afflux de mineurs étrangers ». « Ceux qui les envoient leur disent de venir à Laval car il y a déjà une communauté », selon le Président du Conseil départemental. Le scenario se répète : « Ils arrivent à la gare, souvent sans billet, et viennent directement au conseil départemental ou sont récupérés par la police et le 115. Le logement relève ensuite de notre responsabilité, car ils sont mineurs ». « Certains hôtels ont été sollicités ». Le mensuel Causeur souligne que la récente croissance économique des pays subsahariens accélère les départs, « des parentèles africaines se cotisant pour financer les départs ». « L’émigration est considérée comme une filière économique à part entière ».

    Faux mineurs, vrais clandestins

    Le statut de mineur permet une prise en charge inconditionnelle en France. Cela n’est pas sans effet : Le Figaro Magazine estime le 7 juillet que « le système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes ». « Un rapport sénatorial publié en juin 2017 évalue à 40% au mieux la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés ».

    Le mensuel Causeur consacre fin 2017 un article sur le thème : « Comment les migrants adultes se font passer pour des mineurs isolés ? ». « En deux ans, le nombre de clandestins mineurs non accompagnés, donc inexpulsables, a doublé en France. Leur prise en charge absorbe autour d’un milliard d’euro. Une tâche que l’État et les départements vont sous-traiter au secteur associatif, malgré les risque de dérives financières ».

    État des lieux juridique et détournement de l’aide à l’enfance

    Les mises en perspective européenne et juridique de l’accueil des mineurs étrangers sont assez rares. Deux articles font un état des lieux assez intéressants à ce sujet :

    Le Monde tente en octobre 2017 de répondre à la question : « Comment sont pris en charge les mineurs isolés étrangers en France ? ». « Si l’arrivée de migrants mineurs est un phénomène constaté depuis la fin des années 1990, elle a pris une ampleur considérable ces dernières années ». « Selon l’association France terre d’asile,  la particularité française est de considérer ces jeunes comme des mineurs avant de les considérer comme des migrants ». « Au Royaume-Uni, à l’inverse, les mineurs ont obligation de déposer une demande d’asile pour être pris en charge ». Une information importante qui n’engage pourtant aucune réflexion en France.

    Localtis, le journal de la Caisse Dépôts, indique le 28 octobre 2017 à l’occasion de la présentation d’une étude de France Terre d’Asile intitulée “L’accueil et la prise en charge des mineurs non accompagnés dans huit pays de l’Union européenne” que « la législation de quatre pays (Grèce, Hongrie, Grande-Bretagne et Suède) fait qu’il existe une possibilité d’irrégularité du séjour d’un mineur isolé (…). En France, par exemple, leur prise en charge par les services de protection de l’enfance rend automatiquement régulier le séjour des mineurs non accompagnés. (…) ». Dans Le Figaro du 1er juin, le délégué général de l’Institut Thomas-More démontre que les migrants font effectivement du « benchmarking » (comparaison des législations en vigueur). Une thèse que les flux d’entrées en France semblent accréditer.

    La loi Asile et immigration : « Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien »

    Tous ces éléments, qui contribuent au choix de destination des jeunes étrangers, étaient connus au moment du débat sur la Loi Asile et immigration, adoptée en dernière lecture fin juillet. Des informations étayées par un rapport sur les MNA réalisé par plusieurs administrations et rendu public en février 2018. Un contributeur du site Polemia le résume de la façon suivante « le dispositif est organisé pour attirer et accueillir de plus en plus de Mineurs Isolés Etrangers (…) lorsque certains en viennent à craindre un flux de 100 000 entrées, cela n’a rien de déraisonnable ».

    Que nous disent les médias sur les conclusions qu’en ont tirées les parlementaires ?

    Le sujet de crispation a été selon Francesoir, non pas le détournement de sa vocation de l’aide sociale à l’enfance, mais…la rétention des mineurs. Un sujet abondamment traité par LibérationLe MondeFrance InfoLe Parisien, etc. La seule mesure un tant soit peu restrictive dans la Loi concernant les MNA sera la création d’un fichier national des évaluations de minorité, évoqué furtivement par La Dépêche. Une mesure destinée à éviter qu’un mineur se fasse évaluer par plusieurs départements jusqu’à obtenir un avis de minorité.

    Que ressort-il de cette revue de presse ?

    Les nombreuses ouvertures de centres d’accueil, essentiellement dédiés aux jeunes étrangers, sont présentées dans la presse régionale comme autant de bonnes nouvelles. Quand des indices accréditent l’existence de filières d’immigration illégales, le bien-fondé de l’aide sociale à l’enfance en sa forme actuelle, qui agit comme un véritable appel d’air, n’est pas questionné dans les médias. Le fait que les collectivités soient prises en étau entre des dotations en baisse et des dépenses sociales pour les MNA qui explosent n’est évoqué que par les élus eux-mêmes.

    La « gauche castafiore », qui donne de la voix avec une hégémonie médiatique imparable, distribue les sujets qu’il faut traiter : à l’occasion du débat sur la loi Asile et immigration, le sujet de la rétention des mineurs a occupé les tribunes. Pas un mot n’a été dit dans les médias mainstream sur le détournement de l’aide sociale à l’enfance. Dans ce contexte, le site Boulevard Voltaire s’interroge dans une tribune rafraichissante : « Sauf à être inhumain, on ne peut renvoyer les mineurs isolés à la rue. Mais pourquoi les garder chez nous ? Et de quel droit séquestrons-nous des ressortissants mineurs d’autres États ? Il s’agit d’une violation des lois internationales, car nous devrions en principe les rapatrier ». On attend avec impatience la réponse…

    Observatoire du journalisme 10/08/2019

    Source : OJIM.fr

    https://www.polemia.com/mineurs-etrangers-une-filiere-dimmigration-en-pleine-expansion-et-a-bas-bruit-mediatique-rediff/

  • Chronopost emploie des clandestins : allô, Muriel Pénicaud ?

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    Cela fait des semaines que ça dure. Mais cela ne semble scandaliser personne. Personne ? Personne sauf l’extrême gauche, bien sûr, qui nous apprenait dès le mois de juillet, via L’Humanitéou Révolution prolétarienne – des journaux qui ont parfois leur utilité -, que des sans-papiers employés par Chronopost, filiale du groupe La Poste, manifestaient devant le siège de La Banque postale, à Alfortville. D’après le second titre, la grève durait depuis le 11 juin et, évidemment, ces journaux demandent une « régularisation » immédiate. Après une manifestation, jeudi dernier, puis un nouveau rassemblement samedi à Montreuil, BFM TV a donné une plus grande audience au mouvement et au campement revendicatif des clandestins installé à Alfortville.

    Dans la torpeur de l’été, tout le monde semble se contenter du silence des ministères concernés. Ministre de l’Intérieur ? Muet, scotché par Édouard Philippe depuis une semaine. Ministre du Travail ? Au coin, occupée à effacer ses tweets maladroits qui chassaient sur les terrains vagues du ministre de la Culture. Réaction de La Poste ? D’un élu francilien qui aurait, je ne sais pas, été inspectrice du travail dans une autre vie ? D’élus du Val-de-Marne ? Rien.

    Faute de réactions à transcrire, il ne reste donc plus qu’à imaginer le tollé, les cascades d’indignation, les tsunamis de tweets si ces personnes, venues du Mali, de Guinée, du Sénégal, “derniers maillons intérimaires d’une longue chaîne de sous-traitance“, pour reprendre les mots de Libération, avaient été employées par un artisan, un agriculteur, un commerçant ! Ou à se demander, en bon complotiste, quelle stratégie révèle ce silence consistant à laisser l’extrême gauche hurler, dénoncer, ne mettre en avant que la régularisation, comme pour la rendre inévitable, selon la pente que prendra l’opinion publique ?

    En tout cas, quand Muriel Pénicaud aura fini sa tournée des campings où ses chefs l’avaient envoyée pour rencontrer de « vraies gens » (Le Point du 27 juillet), quand elle aura lu tout Toni Morrison et toute la littérature noire, peut-être trouvera-t-elle un moment pour nous expliquer le cas Chronopost ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/chronopost-emploie-des-clandestins-allo-muriel-penicaud/

  • Racisme anti-blanc : “L’homme blanc ne peut avoir raison contre une noire et une arabe”, déclare Maboula Soumahoro

    Voici les derniers propos maboules de Maboula Soumahoro :

    « L’homme blanc (…) ne peut pas avoir raison contre une noire et une arabe. Il va vraiment falloir que la France s’en rende compte. »

    (déclaration diffusée dans l’émission de Lauren Bastide sur France Inter)

    Qui est Maboula Soumahoro ?

    Née dans une famille d’origine ivoirienne, elle a grandi en France, dans un quartier populaire du Kremlin-Bicêtre.

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  • Statistiques ethniques : prouvez-nous que nous avons tort

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    Par Cyril Raul, militant identitaire ♦ L’idéologie de gauche recèle aujourd’hui une forme d’obscurantisme : alors même qu’elle prétend se parer des oripeaux du progrès, elle censure la recherche à travers l’interdiction des statistiques ethniques en France. Une prohibition dont elle est à la fois garante et tributaire.

    Libérer les sciences humaines

    La submersion migratoire que nous subissons est un phénomène qui n’a tout simplement jamais été observé dans notre histoire. Nous n’avons dès lors jamais autant eu besoin des sciences humaines qu’à notre époque pour la décrire et la chiffrer, pour dresser le tableau de ce bouleversement humain. Or, censurer les statistiques ethniques, c’est supprimer un pan des sources les plus utiles au travail des démographes, des géographes ou des sociologues. Libérons ces sources, libérons le travail des chercheurs et des universitaires honnêtes. Les Christophe Guilluy, Michèle Tribalat ou autre Jean-Paul Gourévitch doivent pouvoir accéder à tous les chiffres, sans restriction ni tabou. À l’instar de leurs homologues des pays anglo-saxons, où le poids de l’idéologie sur la recherche est beaucoup moins prégnant qu’en France.

    Dissiper le flou

    Certes, il existe aujourd’hui de nombreuses sources chiffrées sur l’immigration. Et même de plus en plus, notamment grâce à de récentes recherches fondées sur l’onomastique (1). Mais l’absence des statistiques ethniques laissera toujours un vide, une brèche grâce à laquelle les données à notre disposition seront systématiquement relativisées, retournées, noyées, voire raillées par quelques experts-idéologues surmédiatisés bien moins scientifiques que militants (2). Ces derniers savent manier habilement les statistiques imparfaites et les chiffres lacunaires pour mieux entretenir le flou.

    Face à ces vieilles techniques d’enfumage, les statistiques ethniques présentent un triple avantage : elles sont simples, nettes et incontestables. Elles ne laissent que peu de place au relativisme et aux interprétations biaisées de la gauche universitaire.

    Une raison qui explique sans doute la quasi-absence de débats dans le monde de la recherche sur l’opportunité d’autoriser les statistiques ethniques (3), dans un univers penchant fortement à gauche de l’échiquier politique. Des chercheurs contre la libération des sources : voilà bien une position paradoxale, car tout scientifique devrait au contraire militer contre la censure des sources, cette matière première à partir de laquelle se façonne tout travail de recherche sérieux.

    Chiffrer le ressenti

    En autorisant les statistiques ethniques, nous aurions enfin les réponses aux questions les plus taboues et polémiques de notre société. Qui peuple nos prisons ? Quel est le profil des délinquants ? Qui sont les premières victimes des violences raciales ? Qui touche les aides sociales ? Sans oublier bien d’autres domaines de recherche tels que l’engorgement des urgences hospitalières et des tribunaux, les accidents de la route, le harcèlement de rue ou la violence à l’école. Les statistiques ethniques éclaireraient les vérités enfouies, elles révéleraient les évidences grâce à une nouvelle cartographie du réel. Elles transformeraient nombre de pressentiments en certitudes, nombre d’impressions en convictions.

    Mais à ce jour, la submersion migratoire dont nous éprouvons tous les jours les effets dévastateurs n’est pas précisément ni clairement chiffrée. En l’absence de chiffres autorisés, il sera toujours aisé pour les experts de gauche de nous taxer de biais cognitif, de relativiser notre ressenti et de disqualifier notre discours.

    Et s’ils avaient raison ? Et si la situation de notre pays était moins pire que ce que notre expérience personnelle nous laisse croire ? Tous nos constats sur l’immigration, la dissolution de notre identité ou le racisme anti-blanc ne seraient-ils pas en fait que les fruits d’une interprétation très subjective et pessimiste de la réalité ?

    Nous ne pouvons plus laisser la place au doute. Dissipons définitivement l’incertitude. Messieurs les experts pour qui la submersion migratoire n’existe pas, les Clément Viktorovitch ou les Hervé Le Bras, militez avec nous pour la légalisation de statistiques ethniques : prouvez-nous une bonne fois pour toutes que nous avons tort.

    Cyril Raul 08/08/2019

    (1) L’onomastique est l’étude des noms propres. Saluons ici l’avancée que constitue le travail de Jérôme Fourquet dans son ouvrage L’Archipel français (Seuil, 2019), dans lequel l’auteur a recours à l’onomastique pour déterminer le nombre de naissances d’enfants portant un prénom musulman chaque année en France.

    (2) On songe par exemple ici à Clément Viktorovitch, professeur de rhétorique à Sciences-Po Paris et passé maître dans l’art de l’enfumage chiffré, comme ici face à Charlotte d’Ornellas.

    (3) Citons néanmoins l’ouvrage de Michèle Tribalat, Statistiques ethniques, une querelle bien française, (L’Artilleur, 2016) qui avait tenté d’ouvrir le débat sur le sujet.

    Source : Les Identitaires.com

    https://www.polemia.com/statistiques-ethniques-prouvez-nous-avons-tort/

  • La mort des paysans, c’est la fin de la France

    Faut-il encore parler de “paysans” ? On les nomme souvent “agriculteurs”, “producteurs agricoles”, “chefs d’entreprises”. Productivité avant tout !
    Ainsi, les éleveurs ne seraient plus que des producteurs de viande. 
    Moi-même, quand je suis arrivé dans mon hameau, ce dernier était des plus bucoliques. 
    Maintenant, avec les énormes “stabu” qui ont poussé comme des champignons, j’ai l’impression de vivre dans une usine à viande.
    Les “agriculteurs” (donc) sont devenus, en fait, des citadins comme les autres. 
    Enfin, presque… 
    Car, souvent, il leur manque pas mal d’attraits qui caractérisent la vie en ville : les boutiques, l’agitation de la rue, la foule, les “loisirs” de sorties, les vacances… 
    Il est vrai que ces petits patrons travaillent tous les jours de l’année, et parfois jusque dans la nuit. 
    Et souvent, pour un revenu précaire, des dettes grandissantes, une précarité angoissante, des contrôles européens ubuesques – la contre-partie des primes et des prêts bancaires.
    En une génération, non seulement la réalité économique et sociale de la “paysannerie” a été bouleversée, mais les mentalités ont aussi changé, au point qu’il est difficile de distinguer, dans les goûts, un jeune paysan d’un jeune citadin. 
    Car la diffusion exponentielle de la “culture” “jeune”, via la radio, la télé, Internet, etc., a produit le même résultat qu’en ville : la disparition des traditions dites “folkloriques”, de la chanson française traditionnelle, au profit des “musiques” électroniques et de la sous-culture américaine. 
    Les fêtes, les célébrations (baptêmes, mariages, etc.) sont maintenant animées par des DJ, et ressemblent de plus en plus à des virées en boîte (hormis pour les Anciens, de plus en plus nombreux, qui optent pour des soirées “rétro” : les générations, ici comme ailleurs, ne se rencontrent plus). 
    Et ne parlons pas des familles éclatées et recomposées.
    L’abbé du village me faisait remarquer que cette région du Cantal était, dans les années 60, l’une des plus conservatrices, dans le domaine religieux, et les messes drainaient les foules, sans compter les diverses fêtes de saints et les pèlerinages locaux. 
    Maintenant, on a très peu de monde, sauf pour les enterrements.
    Quant à la cuisine, certes, on mange mieux à la campagne, et des mets plus authentiques et variés, ne serait-ce que parce qu’on y possède des jardins potagers et qu’on y pratique la chasse ou la cueillette. Mais la fourgonnette de plats cuisinés et congelés parcourt fréquemment les routes vicinales, les robots culinaires abondent, et les obèses y sont aussi nombreux qu’ailleurs.
    Après la guerre, la paysannerie a été sacrifiée sur l’autel de la modernité économique. 
    Mais c’est toute une civilisation qui a disparu, et, partant, la mémoire multi-millénaire de notre Nation. 
    L’Union européenne a été dominée par des pays libéraux. 
    Ces États n’ont jamais beaucoup aimé la France paysanne. 
    Pour les marchés mondiaux, du reste, et selon la logique de la division planétaire du travail, l’Europe (dont la France, en première ligne), n’a plus vocation à nourrir la population. 
    Les tonnes de viande américaine y suffiront.
    Nous assistons ainsi à la fin d’un univers, celui qui nous a légué une identité, à laquelle, nous, Français, sommes attachés comme par une artère vitale. 
    Claude Bourrinet

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/la-mort-des-paysans-cest-la-fin-de-la.html#more

  • Les chiffres inquiétants de la criminalité en France

    gyrophare-de-police.jpgSelon les informations du Figaro, les crimes ont connu une très forte augmentation au printemps 2019. La guerre des clans explique en partie cette tendance.
    La chronique des faits divers n’en finit plus d’exposer des crimes et assassinats en tout genre. Une tendance confirmée par les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur.
    Comme le révèle Le Figaro ce mercredi 7 août, le nombre d’homicides, qui comprend également les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, a explosé de 16 % lors du dernier trimestre. 248 crimes ont ainsi été commis entre le 1er mai et le 31 juillet 2019. « Quelque 101 faits d’homicides ont été enregistrés en juillet 2019, après 75 en juin et 72 en mai », indiquent au Figaro les statisticiens de Beauvau.
  • Faut-il les appeler "antifascistes" ?

    6a00d8341c715453ef0240a4c1ad61200b-320wi.jpgL'essor prodigieux de l'illettrisme, conséquence des carences de l'éducation monopoliste étatique confère une importance grandissante aux batailles de mots et aux maquillages des faits. Nous pouvons le constater tous les jours et dans tous les domaines.

    Organe officiel de Boboland, le quotidien Le Monde joue, certes, un rôle central dans cette manipulation verbale et dialectique.

    Or, ce 6 août il mettait en ligne, bien en évidence sur son site, un étrange papier intitulé : "Le parquet de Paris s’oppose à la libération du militant antifasciste Antonin Bernanos." L'article précise que celui-ci, depuis le 18 avril : "a été mis en examen pour 'violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité' et 'vol avec violences ayant entraîné une incapacité supérieure à 8 jours' puis incarcéré.[1] Comme souvent dans les colonnes de ce journal, cela partait d'une dépêche de l'AFP. Provenance réelle de l'information : anonyme, comme trop souvent.

    On ne cherchera pas ici à démêler le vrai du faux. Il s'agit en effet d'une affaire judiciaire actuellement couverte par ce que l'on ose encore appeler, défense de rire, "secret de l'instruction" [2]. On s'emploiera encore moins à accabler un garçon qui doit pour l'instant avoir suffisamment d'ennuis. Il est question de "vol et violences". On verra bien à l'audience, si l'affaire vient un jour devant un tribunal. On notera qu'il s'agit d'une bagarre avec des adversaires relevant de ce que la novlanque médiatique désigne désormais sous le vocable d'ultradroite.

    Dans le texte, assez cafouilleux pour donner la certitude, pas seulement l'impression, d'une hypocrisie totale, on découvre une nouvelle affaire révélatrice d'un réseau international de violence.

    Malgré certaines similitudes d'apparence, il convient d'abord de ne pas trop vite confondre les "antifas" et les "black blocs".

    Sous cette dernière appellation, qui, faut-il le préciser n'inspire à votre serviteur aucune sympathie particulière, s'avancent en fait des partisans de l'anarchie. Sans doute une structure discrète les ramifie-t-elle. Ils se définissent cependant eux-mêmes sans référence à aucune organisation. Mais ils agissent en fonction d'un modus operandi assez précis : la constitution d'un "bloc noir", faussement spontané sans doute, bien huilé et savamment programmé, mais qui ne se revendique d'aucune direction. Ils cassent tout, c'est vrai. En revanche, gare à la CGT quand elle marche sur leurs plates-bandes. Le camarade Martinez a failli en faire les frais, personnellement et physiquement le 1er mai dernier à Paris[3] lorsqu’il a cherché à les devancer dans le noyautage des "gilets jaunes", leurs homologues [originellement plus ou moins ressentis comme] "de droite" (?).

    Avec les "antifas", il s'agit d'une autre extrême gauche. Se réclamant, en apparence, d'une lutte impitoyable contre les groupuscules racistes ou néo-nazis, ils n'ont fait, à partir de 1985, que ressusciter une invention du Komintern, un produit d'appel lancé par Dimitrov en 1935, lors du 7e congrès à Moscou de l'Internationale communiste, sous l'appellation "d'antifascisme"[4].

    Une historiographie complaisante fait remonter les "antifas" à l'Angleterre décadente des années 1970. L'épicentre en réalité se situait alors en Allemagne de l'Est, d'où partaient encore les consignes soviétiques[5] en direction de plusieurs pays d'Europe occidentale, dont la France.

    L'antifascisme à Berlin était tellement à l'ordre du jour que c'est sous ce prétexte que fut érigé en 1961 un certain "mur de protection antifasciste", heureusement tombé en 1989.

    Sans doute le fascisme italien, dès son apparition en 1919 et sa marche sur Rome de 1922 a connu, jusqu'en 1943, ses admirateurs et ses adversaires, ses succès et ses excès, ses obligés et ses ennemis mortels, etc. Mais on doit rappeler que son chef est mort en 1945 et que tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à la reconstitution de son parti tombe sous le coup du Code pénal italien.

    Les prétendus "antifas" se révèlent en réalité, par leurs méthodes, des imitateurs zélés du "squadrisme" des chemises noires. Nos technocrates de la communication ne devraient pas hésiter à les appeler tout simplement des "fascistes de gauche". Ils se bagarrent avec des garçons, certainement sincères, et dont j'avoue ici qu'ils me sont infiniment moins antipathiques, mais dont on se demande parfois, d'ailleurs, s'ils ne pourraient pas être qualifiés de "communistes de droite". Les uns et les autres fréquentent les mêmes costumiers. L'affaire Méric l'a tragiquement prouvé.

    Les appeler antifascistes ne relève pas seulement de l'erreur sémantique. Il s'agit d'une manœuvre caractéristique du manichéisme politiquement correct. Pas étonnant, estimera-t-on, de la part du Monde et de l'AFP. Les gens qui acceptent de leur reconnaître cette appellation les soutiennent en tant que bras armé du camp des bons et désignent leurs ennemis comme les méchants du film. Ça suffit. Basta.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. article "Le parquet de Paris s’oppose à la libération du militant antifasciste Antonin Bernanos"
    [2] L'article 11 du Code de procédure pénale dispose toujours [version juin 2000] : "Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal."
    [3] cf. "1er-Mai : Philippe Martinez contraint de quitter momentanément la manifestation parisienne à cause des black blocs"
    [4] Imposture qui se révélera pendant la guerre d'Espagne. Lire Orwell "Hommage à la Catalogne".
    [5] Rappelons que c'est à Berlin-Est qu'un certain Vladimir Vladimirovitch Poutine fit ses premières armes d'agent du KGB.

    https://www.insolent.fr/2019/08/faut-il-les-appeler-antifascistes-.html

  • Le racisme sauverait-il l’Europe ?

    naturalisationFaudrait-il en arriver à cette déplorable extrémité, pour sauvegarder les origines ethniques, culturelles et civilisatrice du « Vieux continent » ?
    Puisque ce régime comme les précédents, non seulement ne fait rien pour nous protéger d’une disparition programmée, mais au contraire la favorise de son mieux.
    Ceci dit, dans la suite de la vidéo sur le « Génocide planifié des européens » Avec un Macron qui se pose en accélérateur du « progressisme », dans un mondialisme tueur de souveraineté. 
    Et sur le rôle autrefois pervers et malfaisant de ce personnage méconnu, mais actif, nommé Kalergi.
    Comme le précise la vidéo, c’est lui le principal idéologue de cette idée démoniaque qui consiste à transposer des population d’Afrique et d’ Asie (Moyen Orient surtout) vers nos pays, afin de les déstabiliser d’abord et de les dissoudre dans un melting-pot de consommateurs dociles et malléables, sans passé, sans terroirs ni traditions, gouvernés par une élite  dominatrice bancaire , et  de technocrates , qui elle prendra soin de rester bien blanche.
    Ce plan, qui depuis plus de quarante ans, fonctionne à merveille montre maintenant, à qui veut bien voir, son vrai visage.
    Immigration de masse, avec des ONG agressives et parties prenantes dans ce plan machiavélique. Prétendant agir au nom du Droit international, qui poussent même l’excès de zèle jusqu’à faire du forcing sur des pays, comme l’Italie, qui pourtant, refusent ces arrivées non désirées. 
    Vous n’en voulez pas, vous en aurez quand même !
    Cette volonté de passer outre à des décisions gouvernementales, sous couvert de bons sentiments d’aide à des « réfugiés » ; donc de transgresser les lois nationales est pourtant visible. 
    Elle l’est d’ailleurs tellement, que les français, dans leur majorité ne veulent pas y croire.  
    Plus c’est gros, moins ça passe, contrairement là, au dicton.
    Pourtant, Sarkosy, ce grand « patriote » était, pour une fois sincère, quand il déclarait: » On ira ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer…et si le métissage ne ce fait pas, il faudra le provoquer de force » 
    Ce qui d’ailleurs ce constate parfaitement dans les rues de nos villes.
    Cette idée d’uniformité mondiale qui se concrétise à présent, part certainement des Jacobins, au moment de la Révolution, avec cette volonté de République universelle, pour en arriver à la Société des Nations, en 1918, suivie de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui justifie l’immigration, pour en arriver dernièrement au fameux Pacte de Marrakech, qui place les nations signataires en position d’accueillir tous les candidats à l’immigration. 
    Soit: « Organiser le regroupement familial, avec les mêmes droits qu’avec les natifs » 
    Ainsi, n’importe quel clandestin sera considéré comme réfugié. 
    Avec ce pacte, ce n’est plus, vous devez, mais vous êtes obligés! (Si les GJ connaissaient le coût de cette immigration, ils seraient des millions à manifester).
    Ce que confirme un financier américain, Peter Sutherland : « L’Europe nourrit encore un sens de son homogénéité et de la différence des autres. 
    C’est précisément, ce que l’UE, doit détruire.
    Ce qui reste, en effet, le projet de Bruxelles, dans sa volonté de Fédération, ouverte sur le monde. 
    Pas d’enracinement, pas de frontières, mais citoyens du monde. 
    Pour Attali, la France est un hôtel. 
    Elle sera bientôt un hôtel de passe, avec le transfert de peuples exogènes, que nous sommes obligés d’accepter avec le sourire, sinon la sanction tombera.
    Et pourtant un chercheur à l’IFRI, Matthieu Tardis déclare qu’aucun Traité international ne peut imposer à des Nations d’accueillir des immigrés. 
    Ce que n’empêche pas le Système de n’en tenir aucun compte et nos gouvernants de nous présenter ce phénomène anti démocratique, comme une fatalité, faite de ruse et de mauvaise foi.
    On envoie d’abord, des hommes seuls, des ados et des enfants, le reste suivra, au nom des grands principes.
    Junker, toujours égal à lui même: « Nous prenons une décision, nous la mettons sur la table et nous attendons pour voir ce qui se passe, si elle ne provoque pas de rejet, parce que la plupart des gens ne comprennent rien à ce qui a été décidé, nous poursuivons, pas à pas, jusqu’au point de non retour ».
    Saint Augustin disait: « A force de tout voir, on finit par tout supporter, à force de tout supporter on finit par tout tolérer, à force de tout tolérer, on finit par tout accepter ».
    En espérant quand même, que les français démentiront un jour cet aphorisme, pour sortir à temps de leur avachissement, pour refuser ce qu’on leur impose, dans le silence des médias. 
    Avant que la société tombe dans le réflexe d’un racisme aveugle.
    Car rien n’est plus explosif, qu’une réalité cachée qui apparait soudainement, comme à la sortie d’un rêve.
    Onyx

  • Oui, Bercoff a raison : "Il faut quand même un tout petit peu aterrir dans le réel..."

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/