Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 1861

  • Racisme anti-Blanc sur France Inter

    racisme.jpg

    Essayez de dire ça : «  L'homme noir ne peut pas, dans sa chair, dans son âme, incarner l'antiracisme. Non. Il ne peut pas être antiraciste. Jamais il n'aura raison contre une femme blanche ou asiatique. Il va bien falloir que l'Afrique le comprenne un jour ». Bien sûr que vous ne le direz pas. Et à supposez que vous le fassiez, les micros, dégoûtés, se détourneraient de vous.

    Et maintenant, écoutez ça. « L'homme blanc ne peut pas, dans sa chair, dans son âme. incarner l'antiracisme. Non. Il ne peut pas être antiraciste. Jamais il n'aura raison contre une femme noire ou arabe. Il va bien falloir que la France le comprenne un jour. » C'était dans l'émission de Lauren Bastide sur France Inter, une radio qui vit de notre redevance audiovisuelle. Il est bien normal de payer pour être insulté, non ?

    La personne qui a tenu, en toute liberté ces propos abjects, s'appelle Maboula Soumaharo. Pour éviter tout jeu de mot facile sur « Maboula, le féminin de maboule ? », précisons qu'elle est parfaitement saine d'esprit. La haine, en effet, n'est pas considérée comme une pathologie psychiatrique.

    France Inter la présente comme étant « angliciste » et « civilisationniste ». Et précise qu'elle est maître (la radio dit « maîtresse ») de conférence à l'université de Tours. Pas un mot, en revanche, sur le fait qu'elle est proche des Indigènes de la République, une association qui vomit les « souchiens ». Pas un mot non plus sur le fait que Maboula Soumaharo co-organise des camps « dé-coloniaux » interdits aux Blancs.

    Normal que France Inter ne le dise pas : on ne va quand même pas expliquer aux auditeurs à qui ils ont à faire. N'en déduisons pas pour autant que Maboula Soumaharo déteste tous les Blancs : elle en aime certains. Par exemple, Lauren Bastide, qui l'a reçue. Sa sympathie pour elle est si grande qu'elle n'a pas exigé être interviewé par un journaliste noir. Et si vous voulez savoir pourquoi la journaliste n'a pas réagi aux propos écœurants de Maboula Soumaharo, voici la réponse : c'est qu'un Blanc, ou une Blanche, ne peut pas avoir raison contre une femme noire...

    Source : site Atlantico

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/08/racisme-anti-blanc-sur-france-inter-6169021.html

  • CETA - L'IMPOSTURE EXPLIQUÉE À CEUX QUI L'ONT VOTÉE (ET AUX AUTRES)

  • Bistrot Libertés avec le militant radical Serge Ayoub

    Martial Bild et les sociétaires reçevaient Serge Ayoub en février, fondateur en 2010 de Troisième Voie, mouvement pour une avant-garde solidariste. Ils débattent de la date, des thèmes, de la forme et des conséquences de l’éventuel référendum qu’évoque Emmanuel Macron ainsi que de la cérémonie de l’Eurovision.

    Sommaire :
    0 H 00:48 Son parcours et son dernier livre chez KontreKulture
    0 H 34:20 Comment redonne-t-on la parole au peuple ?
    0 H 58:17 « J’avais  20 ans » (L’année 1984 vu par Serge Ayoub »)
    1 H 12:57 La cérémonie de l’Eurovision : concours prestigieux ou imposture ?

    https://www.tvlibertes.com/actus/bistrot-libertes-avec-le-militant-radical-serge-ayoub

  • France : 500.000 immigrés supplémentaires par an

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 222 – août 2019)

    Quelle est l’ampleur des flux de populations originaires de pays non européens à destination de la France métropolitaine ? Il n’est pas inutile de faire le point, de nouveau, sur cette question centrale.

    Si les pouvoirs publics taisent ou dissimulent de nombreuses données essentielles, les chiffres officiels qui sont publiés permettent tout de même de procéder à des évaluations assez fiables et précises. Les données se rapportant à 2018 sont désormais disponibles.

    • L’immigration légale 

    Le ministère de l’intérieur comptabilise les nouveaux titres de séjour en France métropolitaine délivrés aux immigrés non européens qui se sont installés légalement au cours de l’année (voir cette chronique).

    Le nombre de ces titres augmente chaque année depuis plus de 40 ans. En 1998, ce nombre était de 143.000. En 2008 il était de 183.000. L’augmentation s’est poursuivie ces dernières années : 217.000 en 2015 ; 230.000 en 2016 ; 247.000 en 2017. En 2018 les immigrés non européens supplémentaires qui se sont installés en France métropolitaine de façon légale, pour motif familial, pour y travailler ou pour y suivre des études, ont été 255.000, ce qui constitue un nouveau record.

    • L’asile

    Le nombre des demandes d’asile présentées par des étrangers non européens augmente fortement depuis plusieurs années : 66.000 en 2013 ; 128.790 en 2018 (NB : ce nombre est celui des nouvelles demandes ; il comprend les « mineurs accompagnants » et les « dublinés » ; voir cette chronique).

    Après une instruction de plusieurs mois, moins d’un quart des demandes d’asile débouchent sur l’attribution du statut de réfugié, les autres demandes étant considérées comme injustifiées : 11.000 statuts accordés en 2013 ; 33.000 en 2018. Les étrangers obtenant l’asile se voient délivrer un titre de séjour, comptabilisé dans les nouveaux titres évoqués au paragraphe précédent.

    Lorsqu’ils n’obtiennent pas l’asile, les demandeurs doivent en principe quitter le territoire. Il se trouve que dans la pratique presque tous ces déboutés se maintiennent en France de façon irrégulière, avec l’assentiment des pouvoirs publics : un rapport parlementaire de 2013 estimait que le nombre annuel des reconduites de déboutés de l’asile n’excédait pas 2000. Précisons que ces déboutés, devenus immigrés irréguliers, ont de bonnes chances d’être ensuite régularisés après une certaine durée de séjour en France. Dans ces conditions, comme l’indiquait le rapport parlementaire de 2013, l’asile est devenu l’une des voies de l’immigration.

    Pour comptabiliser les immigrés supplémentaires qui s’installent en France au cours d’une année, il faut donc prendre en compte les déboutés du droit d’asile, qui dans la pratique se maintiennent presque tous sur le territoire. Pour 2018 le nombre des déboutés est d’environ 95.000 (128.790 demandes présentées ; 33.330 asiles accordés).

    • Les mineurs non accompagnés

    Depuis quelques années une nouvelle voie d’immigration est apparue : celle des mineurs isolés, non accompagnés par un adulte. Un rapport parlementaire de 2017 indique que le nombre de ces mineurs non accompagnés, en forte augmentation chaque année, s’est élevé en 2016 à 8054. Le rapport ajoute que l’arrivée de ces mineurs est le plus souvent organisée. La loi a rendu en effet ces mineurs inexpulsables et ils bénéficient automatiquement d’une prise en charge par l’Etat dans le cadre de la protection de l’enfance.

    • L’immigration clandestine

    L’immigration irrégulière est constituée d’une part des déboutés de l’asile qui se sont maintenus sur le territoire, évoqués plus avant. Les autres immigrés irréguliers sont ceux qui se sont installés sur le territoire sans présenter une demande d’asile.

    Une partie de ces immigrés irréguliers sont arrivés sur le territoire de façon légale munis d’un visa les autorisant à un séjour court (moins de 3 mois) et se sont maintenus sur le territoire à l’échéance de leur visa. Figurent notamment parmi ces immigrés les ressortissants de pays considérés comme sûrs, pour lesquels l’asile n’est pratiquement jamais accordé (les marocains et les tunisiens notamment).

    Le nombre annuel de ces immigrés supplémentaires qui s’installent irrégulièrement en France sans demander l’asile n’est pas connu et peut difficilement être estimé.

    On peut seulement signaler sur ce point que les pouvoirs publics annoncent éloigner du territoire environ 30.000 immigrés en situation irrégulière par an (30.276 en 2018, y compris les retours aidés et les retours volontaires). Signalons que, selon différents témoignages, la plupart de ces éloignements concernent en réalité les Dom-Tom, en particulier Mayotte, et sont souvent suivis d’un retour rapide des « éloignés » sur le territoire national.

    • Les naissances

    Le nombre des naissances issues de l’immigration ne fait pas l’objet, cela va sans dire, d’une comptabilisation officielle. Il est pourtant possible de le connaître de façon précise. Il se trouve en effet que tous les nouveaux-nés dont les parents sont originaire d’Afrique ou du Moyen-Orient subissent un test destiné à détecter la drépanocytose, maladie génétique grave touchant exclusivement les populations originaires de ces régions du monde. Le rapport annuel de l’organisme officiel, l’AFDPHE, chargé de l’organisation de ces tests permet donc de connaître très précisément le nombre des naissances issues de l’immigration, à l’exception de l’immigration asiatique et américaine. Afin de tarir cette source précieuse d’information utilisée par la « fachosphère », le gouvernement a décidé l’an dernier de… supprimer le rapport annuel national produit jusque-là. On ne peut donc plus désormais que se référer aux données antérieures à 2016. Celles-ci cependant restent très éclairantes (voir cet article et cette chronique)

    Les derniers rapports de l’AFDPHE montraient que le nombre des naissances issues de l’immigration africaine ou moyen-orientale est chaque année en augmentation forte et constante. En 2006 ce nombre était en métropole d’un peu plus de 200.000, soit 27 % du total des naissances. En 2016 il atteignait presque 300.000 (292.871 précisément), soit près de 40 % du total des naissances. On peut penser que le nombre absolu aussi bien que le ratio ont depuis encore augmenté.

    • Les départs et les décès

    Pour déterminer le nombre des immigrés non européens supplémentaires qui s’installent chaque année en métropole, il convient de déduire des chiffres énumérés ci-dessus le nombre des immigrés qui quittent le territoire ainsi que le nombre des décès dans la population originaire de l’immigration.

    Les départs du territoire ne sont pas comptabilisés par l’administration française. Cette carence permet aux pouvoirs publics de prétendre par exemple, sans pouvoir être démentis, que la plupart des étudiants étrangers regagnent leur pays à l’issue de leurs études.

    Nous considérons pour notre part qu’au contraire de ce qu’affirment les pouvoirs publics, les départs d’immigrés sont probablement très peu nombreux. Les immigrés s’installent en effet en France pour bénéficier des avantages de toutes sortes qui leur sont accordés : la France étant l’un des pays occidentaux les plus « généreux », il n’y aucune raison pour les immigrés de changer d’avis et de la quitter. Ils sont d’autant moins incités à retourner chez eux que les droits des immigrés augmentent avec la durée de leur séjour, à commencer par le droit à la régularisation et le droit à l’octroi de la nationalité.

    S’agissant des décès dans la population issue de l’immigration, on peut effectuer l’estimation suivante. La population résidant en France métropolitaine étant de 65 millions et le nombre total des décès de 600.000, le taux de mortalité est de 9 pour mille environ. La population issue de l’immigration non européenne peut être estimée à un niveau compris entre 15 et 18 millions. Si l’on rapporte le taux national de mortalité à une population immigrée de 15 millions, soit l’estimation minimale, on obtient un nombre de décès de 135.000. Encore faut-il prendre en compte le fait que, la population originaire de l’immigration étant en moyenne beaucoup plus jeune que la population autochtone, son taux de mortalité est dès lors bien moindre. On peut donc considérer que le nombre annuel des décès dans la population issue de l’immigration non européenne n’excède pas 100.000.

    Le total est donc le suivant. Installations légales : 255.000 ; Maintien des demandeurs d’asile déboutés : 95.000 ; Mineurs non accompagnés : 8000 ; Autres immigrés irréguliers : nombre inconnu ; Naissances : 300.000.  Du total de ces chiffres il convient de déduire 100.000 décès.  Le nombre des départs peut lui être considéré comme négligeable. Solde : 558.000.

    Nous estimions en 2009 le nombre annuel des immigrés non européens supplémentaires qui naissent ou s’installent en France métropolitaine a au moins 400.000 (voir cette chronique). Dix ans plus tard, cette estimation peut être relevée à au moins 500.000.

    Voir également ces chroniques :

    Le projet de loi immigration : des mesures de durcissement « bidon » cachant plusieurs dispositions qui accentueront l’invasion

    Comment l’INSEE manipule les chiffres de l’immigration

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Priver des enfants de père, c’est VRAIMENT ce que vous voulez ?

    point-dinterrogation.png

    Lettre ouverte à mon député

    Monsieur le député,

    Le gouvernement soumet au Parlement un projet de loi de bioéthique ouvrant l’accès à la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules, effaçant ainsi la condition préalable d’infertilité médicale qui la réservait aux couples hétérosexuels. Il prévoit, en outre, son remboursement par la Sécurité sociale.

    Les arguments dont usent les promoteurs de cette PMA peuvent être regroupés en quatre propositions :

    C’est une mesure égalitaire qui vise à mettre fin à une discrimination.

    La PMA est légale à l’étranger (Espagne et Belgique).

    Elle n’enlèverait rien à personne.

    Elle serait consensuelle et conforme à l’éthique.

    Sur l’égalité, le Conseil d’État a tranché en septembre 2018 : il n’est pas discriminant de traiter différemment des situations objectivement différentes. User de cet argument, aujourd’hui, conduirait à ne pas pouvoir le réfuter demain à propos de la gestation pour autrui. Enfin, la Déclaration des droits de l’homme consacre l’égalité entre les individus, mais pas celle des couples.

    Concernant la concurrence étrangère, devrions-nous légaliser l’excision, la lapidation des femmes adultères ou l’emprisonnement des victimes de viol sous prétexte que cela se pratique dans d’autres États dont certains siègent au Comité des droits de l’homme de l’ONU ?

    Le troisième argument relève du mensonge. Une PMA réalisée pour un couple lesbien ou une femme seule enlève à l’enfant à naître une personne essentielle, le père, et une chose essentielle, la filiation.

    Le seul consensus constaté lors des États généraux de la bioéthique est défavorable à cette PMA sans père. Les conclusions du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), en contradiction avec les arguments développés et les avis recueillis, sont dès lors biaisées. Son président a, d’ailleurs, perdu tout crédit quand il a avoué ne pas savoir faire la différence entre le bien et le mal. Quant aux sondages, ils sont contradictoires suivant la formulation des questions posées. Enfin, ce projet de loi crée un « droit à l’enfant » qui le réifie – pour être plus clair, le chosifie -, ce qui n’est pas éthique.

    Ainsi, les arguments favorables à l’ouverture de la PMA ne sont pas probants. Mais d’autres contre-arguments peuvent être évoqués.

    L’absence de père favorise les problèmes d’intégration sociale des enfants et adolescents : échec scolaire, délinquance et troubles psychologiques. Une inégalité serait créée entre enfants avec filiation biologique vs. filiation bricolée. En cas de divorce, l’égalité de traitement entre belle-mère et mère biologique risque d’être problématique. La filiation elle-même sera dénaturée, elle passe du biologique et charnel au contractuel.

    La levée de l’anonymat du don de gamètes fera chuter la collecte. Face une demande en hausse, rémunérer les donneurs ou les acheter à l’étranger signifierait la fin de l’indisponibilité du corps humain et sa marchandisation. En outre, toute PMA avec tiers donneur, et donc ce qui se pratique aujourd’hui, est eugéniste. Le dossier remis à la majorité prévu par le projet de loi souffre de deux tares : un père ne se réduit pas à une somme d’informations, aussi complète fût-elle, et c’est pendant l’enfance et l’adolescence, quand se construit sa personnalité, qu’un enfant a besoin de son père.

    Aujourd’hui sont occultés les risques médicaux induits par la PMA, tant pour la mère biologique que pour l’enfant.

    Autre conséquence néfaste, la dénaturation de la médecine ravalée au rang de simple prestation de service. Le remboursement de cette PMA non thérapeutique par des assurances maladie ressemble à s’y méprendre à une escroquerie à l’assurance. Il serait, en outre, paradoxal de voter ce remboursement quand on voit la santé publique mise à mal avec les déserts médicaux, la crise des urgences, la pénurie de médicaments ou leur déremboursement.

    Notre pays, malmené par une grave crise sociale non résolue, a-t-il les moyens de se lancer dans l’aventure socialement très clivante d’une loi qui priverait des enfants de père avec la complicité de l’État ?

    Je souhaiterais savoir comment vous vous positionnerez sur cette loi. Je me tiens à votre disposition pour d’éventuelles précisions. Je vous prie de croire, Monsieur le Député, à mes plus sincères salutations.

    Rémy Mahoudeaux

    https://www.bvoltaire.fr/priver-des-enfants-de-pere-cest-vraiment-ce-que-vous-voulez/

  • Victoire pour Génération Identitaire !

    dee10f0ece6c380ef41c633cffbda.jpg

    Génération Identitaire fait condamner l’État !

    En novembre 2017, 2 ans après la tuerie du Bataclan, Génération Identitaire avait organisé une grande manifestation à Paris contre l’islamisme.

    Cette manifestation avait été interdite à la dernière minute par le préfet de police pour des prétendus risques de « troubles à l’ordre public ».

    Nous avions bien sûr immédiatement réagi en organisant un rassemblement symbolique devant la salle de concert du Bataclan.

    Mais nous ne pouvions pas laisser l’Etat bafouer impunément notre liberté d’expression pour des raisons idéologiques.
    Nous avions donc décidé d’attaquer l’arrêté d’interdiction devant le tribunal administratif de Paris.

    Ce jeudi 18 juillet, la justice vient de nous donner raison en annulant la décision du préfet et en condamnant l’Etat à nous verser 1500 € de frais de justice.

    Le tribunal a souligné que notre manifestation ne présentait en elle-même aucun danger et que la Préfecture avait parfaitement les moyens de sécuriser l’évènement.

    Le gouvernent et tous ses représentants, qu’ils soient préfets ou procureurs, doivent bien comprendre que nous continuerons de nous battre sur tous les terrains, dans la rue comme devant le tribunaux.

    Soyez-en sûrs, cette victoire ne sera pas la dernière.

    Nous réclamons en particulier la relaxe pure et simple pour l’action Defend Europe dans les Alpes.

    Nos militants ne peuvent pas être condamnés pour avoir simplement mis en évidence les défaillances de l’Etat dans le contrôle des frontières !

    Merci à tous pour votre soutien. On ne lâche rien, le combat continue.

    Soutenez-nous https://generationidentitaire.org/sou…

    Adhérez à Génération Identitaire   https://generationidentitaire.org/#ad…

  • La vraie droite c'est le redressement d'un pays

    6a00d8341c715453ef0240a4c0e0cf200b-320wi.jpgObservant, dans la chronique précédente[1], les ignorances médiatiques parisiennes, on pouvait les attribuer à vrai dire autant à la méconnaissance de l'histoire qu'à celle la géographie[2].

    Le redressement d'un pays se réalise quand les forces de droite l'ont emporté sur les forces de gauche, condition politique nécessaire mais hélas pas toujours suffisante. Encore faut-il que les facteurs de la prospérité économiques. Or, en France, de telles expériences sont, dans le meilleur des cas, superbement passées sous silence, et, plus généralement carrément dénigrées par le sectarisme de gauche, relayé par le psittacisme journalistique parisien.

    Depuis le 8 juillet, par exemple, un nouveau gouvernement homogène et résolu est apparu à Athènes. Il a prêté serment dès le lendemain d'une victoire électorale de la droite, nette, massive et sans bavures. Dans un pays où les socialistes se sont employés depuis 25 ans à imposer un mode de scrutin favorable aux partis de gauche et à l'anarchie, le premier ministre dispose cependant d'une majorité claire. Or, la raison principale de la victoire de ceux qu'on appelle conservateurs, qui ont, en particulier su rassembler les classes moyennes réside une fois encore dans le rejet des démagogues et des destructeurs de l'épisode catastrophique de l'ère Tsipras.

    Or, il y a fort à faire pour nettoyer les décombres laissés par tous les résidus et protégés du seul régime[3] se réclamant de la gauche radicale en Europe.

    Une bonne photo valant souvent mieux qu'un long discours, telle observatrice française établie à Athènes dénonce "l'état dans lequel se trouvent les universités grecques après 4 ans 1/2 de gouvernement Tsipras. Ce n'est pas fake", écrit-elle, "j'habite à proximité de l'une d'entre elles. Ce fut le règne des féministes, LGBT, mondialistes etc.

    Ça va changer."[4]

    Après Tsipras le désastreux, on peut, jusqu'ici, partager l'espoir qu'elle exprime. Le nouveau pouvoir politique a, en effet, rapidement pris une salve de décisions, sans perdre de temps, qui font enrager la gauche, et s'écarte de son idéologie ce qui devrait toujours être considéré comme un bon signe. Il n'omet pas d'inscrire dans les mémoires souligner les scandales de l'équipe précédente, par exemple en rappelant son incompétence criminelle dans le cadre de l'anniversaire des incendies de forêts de 2018.

    Or, quand un pays se relève, on ne doit pas s'étonner que ses ennemis et ses détracteurs cherchent à lui remettre la tête sous l'eau. Observant depuis des décennies la manière dont les médias parlent de la Grèce, votre chroniqueur n'est nullement surpris de lire, à nouveau, les mêmes sottises alimentées par les mêmes réseaux.

    Le quotidien parisien de référence Le Monde, par exemple, ne laissait jusqu'ici passer qu'un seul reproche à l'endroit du lamentable Tsipras, élu par défaut en 2015 : pour une partie des rédacteurs du journal officieux de Boboland, il ne penchait pas assez à gauche. Ah si Varoufakis avait conservé son influence et son portefeuille ministériel, certainement aurait-il suscité encore plus de commentaires favorables.

    Le nouveau gouvernement, constitué le 8 juillet cherche-t-il, au lendemain de sa victoire, à appliquer son programme électoral ? On le juge trop à droite : c'est pourtant en sa faveur que les Grecs ont voté. Sans enthousiasme nous dit-on alors immédiatement.

    Et, toujours Le Monde de se scandaliser au contraire que "le nouveau premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis donne des gages à sa majorité et mène tambour battant une politique de rupture avec celle de son prédécesseur, Alexis Tsipras."[5]

    Il est possible en effet que le si brillant Moscovici, chargé d'exercer la tutelle technocratique sur ce pays que l'on s'est efforcé d'humilier, trouve à redire à la nouvelle politique.

    Le New York Times va plus loin encore dans la médiocrité, donnant tout simplement la parole à un ancien porte-plume officiel de Syriza, en le présentant comme un "journaliste grec" et sans mentionner ses états de service[6].

    Mais le New York Times est en pleine décadence.

    Plus étonnant : le traitement de la nouvelle majorité de droite par Le Figaro. L'organe central de la bourgeoisie parisienne en effet, s'offusque ainsi des allègements d'impôts, sans en donner ni les détails ni l'objet qui est très explicitement de relancer l'économie en opérant une diminution des gaspillages étatistes. Il laisse, sur ce point, sa souriante correspondante locale Mme Alexia Kefalas reprendre les accusations[7] d'un député Syriza, – sigle qui veut dire : rassemblement de la gauche radicale, – sans donner la parole à un seul autre point de vue.

    Peut-être conviendrait-il de conseiller aux excellents rédacteurs qui fabriquent ce journal de suivre un peu plus objectivement l'actualité du pays dont ils jugent[8].

    JG Malliarakis  
    Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent, il suffit de le demander en adressant un message à  courrier.insolent@gmail.com

    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 5 août "Deux thèses sur l'union des droites."
    [2] La météorologie officielle, comme chacun peut le constater sur les écrans du service public, s'arrête aux frontières de l'Hexagone. Elle ne s'étend même que rarement aux départements et territoires d'Outremer. De la même manière, l'oligarchie régnante cultive cet étonnant nombrilisme collectif. Il est à remarquer qu'elle prétend, par ailleurs, hautement en dénoncer ce qu'elle appelle "la lèpre" chez ses adversaires, qualifiés désormais de populistes. On entend ainsi couramment accuser, aujourd'hui encore, les "nationalistes" d'être responsables de guerres, où, en effet les authentiques nationalistes ont bravement combattu sac au dos, mais guerres qu'ils n'ont ni dirigées ni déclarées, tout en les ayant prévues et en ayant appelé leurs concitoyens à s'y préparer. Un des textes les plus importants de Charles Maurras me semble à cet égard le discours qu'il prononça sur la tombe de son ami Léon de Montesquiou, auteur lui-même du livre "1870, les Causes politiques du désastre", tombé au champ d'honneur en septembre 1915.
    [3] Il existe certes dans divers Länder allemands, voire à Berlin, par exemple, des pouvoirs régionaux où l'extrême gauche, le parti Die Linke ou certains écolos radicaux exercent leur nuisance comme au sein de la municipalité parisienne. Il existe aussi pas mal d'anciens communistes camouflés en soi-disants sociaux-démocrates en Europe centrale. Mais la Grèce de Tsipras était depuis 2015 le seul État membre de l'UE gouverné par la gauche radicale.
    [4] cf. le compte twitter de cette "Nouvelle Philhellène"
    [5] cf. article du 27 juillet dénonçant les "Premiers pas très à droite du nouveau premier ministre" qui, selon le journal isolent Kyriakos Mitsotakis."
    [6] cf. article du 5 août signé de Matthaios Tsimitakis, s'inquiétant de la dérive droitière. L'auteur est présenté ainsi "Mr. Tsimitakis is a Greek journalist.""
    [7] cf. son article complètement unilatéral publié le 22 juillet "Athènes supprime la brigade antifraude du fisc."
    [8] en utilisant au moins leurs connaissances éventuelles de la langue anglaise dans laquelle est notamment publiée une version de leur équivalent local le quotidien grec de centre droit Kathimerini.

    https://www.insolent.fr/

  • La droite a encore un avenir dans les villes et métropoles…

    800px-christian_jacob-800x475.jpg

    À en croire les dernières élections, la droite n’aurait plus aucun avenir dans les grandes villes, dont l’électorat serait devenu, au mieux macroniste comme à Paris, au pire rouge écolo, comme à Grenoble. Et, depuis le naufrage de la liste LR aux européennes, les maires de droite trembleraient, hésitant entre un ralliement à LREM ou une campagne d’où le mot « droite » serait entièrement effacé.

    La panique d’un Estrosi à Nice ou d’un Goasguen à Paris en est la risible illustration.

    Cette vision d’une France binaire, partagée entre les métropoles aisées et macronistes et la France périphérique où le Rassemblement national prospère, si elle arrange bien les affaires des deux grands partis du moment, et si elle est corroborée par les analyses bien connues de Christophe Guilluy, est toutefois réductrice. C’est ce que montre une note fouillée de Nelly Garnier, publiée début juillet par la Fondation pour l’innovation politique, intitulée Allô Maman bobo. L’électorat urbain, de la gentrification au désenchantement.

    Sa lecture est à conseiller à tous ceux qui, à droite – chez LR mais aussi au RN –, souhaitent comprendre et dépasser les limites de leurs performances électorales, leurs fameux « plafonds de verre ».

    Le premier mérite de l’étude est de démonter le fantasme réducteur de l’électeur urbain bobo, qui serait à mille lieues des préoccupations de ceux de la France périphérique. En effet, si l’électeur urbain se caractérise bien par un niveau socio-culturel élevé, une plus grande ouverture culturelle, il n’en manifeste pas moins des inquiétudes réelles qui rejoignent celles de la France périphérique. Médiatiquement, c’est l’angoisse écologique qui est soulignée et habilement exploitée par ceux qui en font le commerce politique, mais l’étude montre que les questions du déclassement, de l’insécurité, du terrorisme et du communautarisme taraudent aussi l’électeur urbain car il les subit parfois de plein fouet. Nelly Garnier souligne, en particulier, les stratégies d’évitement scolaire. Voilà l’espace qui s’ouvre à la droite.

    L’autre mérite de ce travail est de pointer la souffrance des urbains : non, le bonheur n’est pas dans la légèreté de la « street life » en trottinette. De nombreuses études pointent le désir de beaucoup d’urbains de quitter les métropoles, les angoisses liées à un certain déclassement des cadres, les équations famille-logement-travail difficiles à résoudre pour de plus en plus de ménages des métropoles.

    Le verdict est sans appel : Paris n’est pas une fête pour tout le monde, le bonheur est dans le pré, d’une certaine façon, même pour les urbains, même à titre de rêve. Il y a là une piste pour une synthèse des droites des villes et des champs.

    La droite aurait donc grand intérêt à renoncer au totem du « bobo », que ce soit comme repoussoir ou comme fantasme derrière lequel courir, et à investir franchement et sérieusement ces thématiques.

    Vous l’avez compris, la droite n’a aucun intérêt à laisser les villes en jachère et à les abandonner aux « urban tribus » d’un Griveaux, d’un Jadot ou d’une Hidalgo dont tout le monde, y compris dans leur propre camp, mesure déjà les limites et les échecs. Ni à s’allier avec eux. Christian Jacob semble l’avoir compris. À l’origine exploitant agricole, élu de Seine-et-Marne – un département qui est en lui-même une synthèse de ces sociologies à concilier -, peut-il être, avec sa simplicité et son physique d’acteur, l’homme, ou tout au moins le catalyseur, de cette synthèse des droites des villes et des champs ?

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/la-droite-a-encore-un-avenir-dans-les-villes-et-metropoles/

  • Les « petits chéris » de LREM devraient lire l’Histoire de France

    Bien évidemment, il n’est pas question, à travers ces lignes, de justifier la violence, mais il conviendrait cependant de relativiser.
    Passons sur les propos de Christophe Castaner qui a osé – mais c’est sa marque de fabrique – qualifier l’attaque de permanences de députés LREM d’« attentat » : « Quand on passe les bornes, il n’y a plus de limites », disait Alfred Jarry, l’auteur d’Ubu roi
    Comme disait Wallerand de Saint-Just, conseiller régional RN d’Île-de-France, vendredi dernier, au micro de RTL« ces pauvres chéris, ah, du fumier devant leur permanence, c’est épouvantable… »
    Comme si, effectivement, la chose était nouvelle en France que de déverser du lisier, du fumier, des fruits ou des légumes pourris et toutes sortes de choses devant des bâtiments officiels. 
    Certes, il y a des traditions plus sympathiques. 
    Certes, les sous-préfectures ou les centres des finances publiques étaient coutumiers du fait : une sorte d’héritage venant de l’Ancien Régime lorsque la populace pouvait aller jusqu’à pendre le gabelou à la lanterne. 
    Mais, entre nous, que peut un pauvre sous-préfet au champ, à part faire remonter les informations à Paris ? Il est vrai, aussi, assez curieusement, que, jusqu’à maintenant, les députés de la nation avaient été relativement épargnés. 
    Pourtant, qui vote les lois ?
    Or, on a le sentiment que l’emmurement de ces permanences relève du sacrilège, de la profanation. 
    Il est vrai que la plupart de ces députés ne doivent leur élection qu’au seul fait d’avoir eu leur bobine accolée à celle d’Emmanuel Macron sur les affiches électorales. 
    Donc, s’attaquer à leur permanence, c’est, comme qui dirait, s’attaquer au Président. 
    On leur avait dit que leur job de député allait consister à voter la loi, point barre. 
    Fini, le député héritier des députés des trois ordres qui montèrent à Paris en 1789 pour porter les doléances du pays profond. 
    Par ailleurs, on ne leur avait peut-être pas assez parlé de cette phase qui s’appelle le retour du député en circonscription en fin de semaine. 
    La France est un vieux pays et, que ça plaise ou pas, c’est ainsi. 
    Alors, on se demande bien si, après ces incidents, il n’y aura pas des députés pour suggérer que les votes à l’Assemblée, à l’avenir, soient secrets. 
    L’anonymat a parfois du bon…
    « Ces pauvres chéris » devraient néanmoins relativiser ce qui se passe aux abords de leur permanence, et ce, en examinant un peu notre histoire politique et sociale contemporaine. 
    Ah oui, c’est vrai, on ne leur a peut-être pas dit, durant leur stage accéléré avant élection, que la France avait une histoire politique et sociale… 
    Un exemple parmi des centaines d’autres : cela se passait, non pas sous Mandrin ou Cartouche, mais sous le père de Gaulle. 
    À une époque où l’autorité de l’État n’était pourtant pas un vain mot. 
    Ainsi, le 4 juin 1961, jour d’élection cantonale, des paysans bigoudens brûlèrent carrément des urnes électorales à Pont-l’Abbé. 
    Une semaine avant, des centaines de kilos de pommes de terre, enduites de gas-oil, avaient été déversées dans les rues de Pont-Aven. 
    Le 8 juin, la ville de Morlaix fut bloquée par plusieurs milliers d’agriculteurs et la sous-préfecture fut investie. 
    Pris à la gorge, les paysans bretons se refusaient à vendre leurs produits en dessous d’un prix plancher. 
    Le leader du mouvement, un certain Alexis Gourvennec, issu de la Jeunesse agricole catholique, et qui avait grandi chaussé de sabots, fut arrêté et emprisonné après cette manifestation. 
    « Quand la raison ne paie plus, il faut être déraisonnable », déclarait-il. 
    S’ensuivirent des manifestations de solidarité. 
    Gourvennec et son acolyte, Marcel Léon, seront jugés le 22 juin… et relaxés. 
    Ils furent portés en triomphe dans les rues de Morlaix par 10.000 manifestants. 
    La France n’était pourtant pas gouvernée par des startuppers qui jargonnaient société inclusive et autres joyeusetés.

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/les-petits-cheris-de-lrem-devraient.html