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France et politique française - Page 1856

  • Les banques françaises vont-elles taxer les dépôts des particuliers ?

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    L’économie mondiale est dans une période inédite, celle de taux d’intérêt bas qui rendent les prêts accordés par les banques commerciales peu rémunérateurs. En outre, l’argent qu’elles conservent dans leurs coffres doit, dans la zone euro et en Suisse, être impérativement placé auprès des banques centrales, qui lui appliquent des taux négatifs (-0,4 % pour la BCE, -0.75 % pour les Helvètes). Or, les banques sont incapables de prêter tous leurs fonds et doivent, de toute façon, conserver des réserves de plus en plus importantes. On estime, en moyenne, à 10 % l’argent disponible pour rembourser les clients qui reprendraient leurs billes. Ce qui veut dire qu’en cas de panique bancaire et de ruée vers les guichets de particuliers souhaitant récupérer leur mise avant la faillite, les autorités seraient contraintes rapidement de fermer les vannes et de limiter drastiquement les retraits.

    En Allemagne et en Suisse, des banques ont choisi d’appliquer des taux négatifs sur les dépôts à partir d’un certain seuil. Dans la Confédération helvétique, Julius Bär et Pictet vont être rejoints par UBS, qui projette de prélever 0,75 % au-delà de 2 millions de francs suisses. Ces banques veulent obliger leurs riches clients à utiliser les placements rémunérateurs qu’ils offrent par ailleurs. Outre-Rhin, 107 (sur 162) établissements répercutent sur les entreprises en totalité ou en partie les 0,4 % qu’ils payent eux-mêmes à la BCE, et 30 font de même pour les dépôts des particuliers dépassant les 100.000 euros. La fédération allemande des Volks et Raiffaisenbanken (un réseau de caisses d’épargne régionales) menace de taxer ses clients si la politique de la BCE ne change pas. Il s’agit donc d’un mouvement de fond qu’il sera difficile d’endiguer. De plus, la barrière des 100.000 euros risque de céder et les dépôts seront peut-être, un jour ou l’autre, impactés dès le premier euro.

    En France, les banquiers consultés par Les Échos affirment qu’ils n’ont aucun projet de ce genre, car contrairement à l’Allemagne, ils ont déjà obtenu de faire payer (et cher) les services qu’ils offrent. Ils n’ont pas besoin, pour l’instant, de taxer les dépôts, mais rien ne dit qu’ils ne vont pas, tôt ou tard, imiter leurs confrères allemands, d’autant plus que la BCE va sans doute encore abaisser ses taux, menaçant la rentabilité des établissements français.

    La BCE, voyant le problème, réfléchit à un moyen de redonner aux banques une partie de l’argent récolté grâce aux dépôts obligatoires (plus de 8 milliards d’euros par an). Mais la manœuvre est délicate. Il faut écarter, en effet, tout mécanisme qui dissuaderait les banques de prêter aux particuliers et aux entreprises. La BCE n’a pas encore trouvé la martingale idéale. Or, le temps presse. Il faut consolider les revenus des banques avant que la prochaine crise n’éclate et ne les fragilise encore plus. Le risque d’une faillite bancaire plane sur l’Europe.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/les-banques-francaises-vont-elles-taxer-les-depots-des-particuliers/

  • Loi Avia : la liberté de pensée, au goulag

    Loi Avia : la liberté de pensée, au goulag

    De François Billot de Lochner :

    Au début de l’été, 434 députés ont voté en faveur de la lutte contre la « cyberhaine », monstrueux produit de la modernité digitale et connectée. Seules 33 petites voix se sont élevées contre ce projet de loi dite « Avia », du nom de son auteur, le député LREM Laëtitia Avia, qui prévoit l’obligation pour plateformes et moteurs de recherche de retirer les contenus haineux « manifestement » illicites sous 24 heures, sous peine d’être condamnés à des amendes allant jusqu’à 1,25 millions d’euros.

    Un tel unanimisme est confondant, et s’apparente aux plus grandes heures du Congrès soviétique des députés du peuple. Un projet infernal vient d’aboutir, pavé de biens mauvaises intentions : il s’agit de « protéger les Français », au nom de la mission d’un Etat tentaculaire qui ne cesse d’étendre sa mainmise sur les citoyens, et ainsi d’empêcher toute expression d’une parole hétérodoxe.

    En fait de lutte contre la haine, la loi Avia est un outil redoutable au service du contrôle de la pensée et de la parole. La vie politique, la vie publique, depuis plusieurs années, avaient trouvé dans les réseaux sociaux, dans la multiplication des blogs, des forums et des sites internet un formidable exutoire au contrôle des canaux de l’information officielle, dirigée, manipulée, produite par un système politico-médiatique se situant massivement à gauche. Le mouvement de libération de la pensée avait commencé aux alentours de 2005, quand les débats sur la toile au sujet du référendum pour la constitution de l’Europe avaient abouti au rejet du texte, au grand désespoir de la caste dirigeante qui pensait, grâce à la maîtrise des médias, avoir orienté le vote « dans le bon sens ». Puis le phénomène s’était amplifié. Cela ne pouvait plus durer. Il fallait mettre fin à tous ces samizdats numériques, qui permettaient à une information alternative de circuler. Nos gouvernements à l’imagination fertile mirent sur pied les délits d’homophobie et d’injure raciale à sens unique, le concept du « délit d’entrave » à l’IVG, j’en passe et des meilleures.

    Mais cela ne suffisait toujours pas. Alors vint Laëtitia Avia.

    Désormais, tout contenu litigieux, et nous vous laissons deviner la marge d’interprétation que laisse ce terme, pourra légalement être censuré et mis à l’amende, au nom d’un système de valeurs que nous ne connaissons que trop bien. Le délit de blasphème n’existe plus, mais il sera légalement interdit de critiquer, en vrac, Conchita Wurst, Emmanuel Macron, le Planning familial, ou encore, Greta Thunberg, vivante icône du dérangement climatique. Emmanuelle Ménard en a tristement fait les frais, en appelant avec un brin d’ironie à botter les fesses de la collégienne suédoise faisant l’école buissonnière. Twitter a purement et simplement supprimé son compte. L’humour n’a plus le droit de cité dans ce nouveau système. On ne peut rire de tout. Liberté politique sera-t-elle à son tour censurée pour avoir pris la défense de Mme Ménard ? Tout est possible, puisque tout leur est permis !

    Le plus consternant dans cette affaire n’est pas tant ceux qui sont à l’origine de cette loi. Nous sommes habitués au sectarisme de ceux qui nous gouvernent depuis tant d’années… Pas de la liberté pour les ennemis de la liberté : le slogan date d’un peu plus de deux siècles. Le plus grave réside, selon nous, dans les chiffres du vote : qu’il ne se soit trouvé que 33 députés pour s’y opposer. Cela permet d’ôter définitivement le doute sur la réalité de l’opposition à Emmanuel Macron aujourd’hui.

    https://www.lesalonbeige.fr/loi-avia-la-liberte-de-pensee-au-goulag/

  • "Affaire Epstein" : amateurisme et précipitation, puis recadrage cassant; l'image renvoyée par le gouvernement n'est pas très sérieuse...

    Marlène Schiappa, Secrétaire d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes, et son homologue à la Protection de l'enfance, Adrien Taquet, ont réagi émotionnellement, donc trop vite, lorsqu'a éclaté "l'affaire Epstein"; et ils ont confondu vitesse et précipitation...
    Dans un communiqué commun - publié hier matin, lundi 12 - ils ont réclamé l'ouverture d'une enquête en France à propos du financier états-unien accusé de pédophilie et retrouvé mort dans sa cellule samedi; il y aurait des possibilités pour que le prédateur sexuel ait également sévi en France...

    Bon.

    Mais lorsqu'on est au gouvernement, on réfléchit un peu avant de parler.
    A peine quelques heures après la publication du-dit communiqué commun, Nicole Beloubet, Garde des Sceaux, a dû rappeler aux deux secrétaires d'Etat que "les poursuites ne sont pas des décisions du gouvernement. Depuis 2013, les instructions individuelles sont prohibées, conformément au principe d'indépendance de l'autorité judiciaire". 
    Un "pan sur le bec" en bonne et due forme pour les deux Secrétaires trop pressés; un rappel à l'ordre qui sonne comme un recadrage; et au total, pour l'ensemble du gouvernement, une impression fâcheuse de "pas très sérieux"...
    Ordre plus contre-ordre égale... désordre !
  • Le mouvement des Gilets Jaunes, ses causes et ses conséquences

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    Par Michel Leblay, patron d’émission à Radio Courtoisie ♦ Article initialement publié le 10 décembre 2018 La France depuis le 17 novembre dernier est confrontée à une révolte sociale, le mouvement des gilets jaunes. Incontestablement, dans cet ordre, il s’agit de la crise la plus grave depuis les évènements de Mai 1968. Cette révolte a jailli de cette France périphérique, largement analysée, notamment par le géographe Christophe Guilluy. Comme toute forme de convulsion qui naît dans la société, le mouvement présent a ses caractéristiques propres, ses causes profondes et les facteurs circonstanciels qui l’ont engendré.
    L’ampleur du phénomène exige donc des réponses sociales et politiques. Elles emportent, au moins pour les premières, des conséquences majeures quant aux directions économiques suivies jusqu’à maintenant.

    Le mouvement des gilets jaunes et ses caractéristiques

    Ce mouvement en cours dont l’issue est encore à imaginer s’il devait être comparé à d’autres conflits qui touchèrent le pays dans son ensemble, les grèves de 1936, celles de 1947-1948 et mai 1968, dans son aspect social, a pour première caractéristique qu’il n’a pas pour cadre l’entreprise. Il se situe hors de celle-ci. Ce ne sont pas les conditions de travail qui sont directement en cause mais les conditions de vie. Le poids de la fiscalité et sa répartition sont les éléments fédérateurs du mouvement sans qu’ils soient exclusifs d’autres revendications qui touchent au pouvoir d’achat en général. Cette marque explique que le mouvement agglomère des catégories sociales (ouvriers, employés, artisans, petits patrons) aux intérêts apparemment contradictoires. Regroupant diverses catégories sociales, la contestation présente aussi une sociologie, celle d’une France provinciale et rurale, délaissée par une classe dirigeante habituée à ne considérer comme ferment d’une revendication que les minorités telles qu’elles émergent de la pensée d’un Michel Foucault. Seules ces minorités et ce qui s’y attache seraient dignes de l’intérêt commun et donc d’une promotion pour toute une classe intellectuelle et médiatique à laquelle se sont asservis la plupart des dirigeants politiques.

    Les causes profondes d’un mouvement

    Elles tiennent d’abord à la situation économique. Elles ont été largement évoquées ces dernières semaines sans qu’elles soient, s’agissant de beaucoup de commentateurs, suffisamment précisées. Ces causes économiques ont des origines successives qui se sont empilées au fil du temps. Il y a d’abord au sein des grandes économies occidentales le ralentissement structurel de la croissance du produit intérieur depuis le milieu des années soixante-dix. Il s’explique pour une part par la baisse du taux de croissance de la productivité. Ainsi, les gains en termes de valeur ajoutée globale sont insuffisants pour assurer le plein emploi ou des emplois stables et une progression des revenus voire le maintien de leur niveau ces dernières années. A ce premier phénomène, s’est ajoutée le basculement dans une mondialisation économique intégrant des puissances émergentes à faibles coûts de production. Il en est résulté, l’Allemagne mise à part, la disparition d’une part substantielle de l’activité manufacturière amplifiant les conséquences précédemment évoquées. Enfin, l’effet du ralentissement démographique constaté dans les sociétés occidentales ne saurait être négligé car ce qui fut appelé le baby boom a compté parmi les moteurs des Trente glorieuses.

    La France dont la performance au temps de ces Trente glorieuses fut remarquable a mal franchi le tournant économique du milieu des années soixante-dix et la nouvelle donne qui s’en est suivie. Peut-être est-ce là une conséquence de Mai 1968 et la crainte de nouveaux mouvements sociaux. Néanmoins, le pays a connu un certain redressement dans les années quatre-vingt-dix, notamment son commerce extérieur. Or elle s’est imposée à la fin de la décennie une contrainte : la monnaie unique. Celle-ci, par sa conception, a annihilé, surtout après la crise financière de 2007-2008, l’espoir réel d’un redressement. La révolte sociale présente est une retombée de cette situation.

    Jusqu’à maintenant la dégradation de la situation économique depuis plusieurs décennies et les déconvenues face aux promesses électorales n’avaient conduit qu’à des changements de majorité presque systématiques à chaque échéance, présidentielle ou législative. Hormis des conflits sociaux localisés, il s’agissait là de la seule marque de défiance à l’égard du politique si ce n’est l’émergence au début des années quatre-vingt d’un vote qualifié maintenant de populiste. Observant son électorat traditionnel l’abandonner pour une part, la gauche, délaissant la question sociale car ralliée dans les années quatre-vingt aux conceptions libérales qui prédominaient, s’est faite le relais d’une idéologie mondialiste en accord avec son tropisme européen. Tout en restant fidèle à l’idée de progrès à la base de sa pensée, la gauche l’a fait basculer de la question sociale aux questions sociétales compatibles avec le néo-libéralisme économique en cours. Elle s’est ralliée ainsi un nouvel électorat au détriment du précédent. Cette évolution est parfaitement illustrée par les analyses et les conclusions du cercle de réflexion Terra Nova.

    Les facteurs circonstanciels

    Fruit d’une campagne électorale marquée par des épisodes qui ont altéré la sérénité du débat, l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République est apparue comme la victoire de cette société ouverte qui s’appuyait sur la minorité la plus bienveillante à l’égard de la mondialisation dans ses différents aspects. Comme programme, il s’agissait de l’adapter à celle-ci en abaissant les protections et en poursuivant l’intégration européenne dans l’objectif du fédéralisme.

    Au-delà de son électorat, la jeunesse du nouveau président et le fait qu’il se distinguait de la classe politique traditionnelle ont engendré un espoir de renouveau dans une partie de la population. Les prémices de la défiance sont apparues à la fin du printemps. Puis il y eut l’affaire Benalla engageant le processus de défaveur. Devait-il aboutir inéluctablement à la situation présente ?

    Face à cette France où les grandes concentrations ouvrières d’autrefois ont pour beaucoup disparu, les modes de travail dans l’industrie ayant aussi profondément changé, où les groupes sociaux sont beaucoup plus parcellisés il était possible possible que la politique entreprise ne rencontre guère d’oppositions sinon mouvements ponctuels ou catégoriels.

    Mais la maladresse de l’action et la provocation dans les propos ont provoqué une réaction inattendue. Par le jeu des réseaux sociaux une conscience collective s’est réveillée agglomérant les lassitudes et les détresses individuelles. Quoique certains puissent en penser, les eaux qui ont débordé ne rentreront pas naturellement dans leur lit.

    Les réponses à la contestation exprimée

    L’état du pays oblige à des mesures économiques et politiques exceptionnelles de la part du Président de la République. S’il faut saluer la tenue des forces de police et de gendarmerie qui exercent leur mission dans les plus grandes difficultés au regard de violences inacceptables, le maintien de l’ordre qui est une nécessité impérative n’est pas la solution par rapport à l’étendue de la révolte et ses causes.

    Certes, le Président et son gouvernement n’ont aucunement les marges économiques dont disposaient l’exécutif en 1968. Pourtant, il leur sera difficile d’échapper à la satisfaction de revendications matérielles qui iront à l’encontre des politiques d’austérité prônées au sein de la zone euro. Plutôt que de chercher l’onction des autorités allemandes, un rapprochement avec le nouveau pouvoir italien et d’autres pays de l’Europe du sud doit être envisagé afin de définir de nouveaux modes de fonctionnement de cet espace monétaire qui ouvriraient la voie d’un redressement économique. Ce redressement impliquera aussi de définir une stratégie industrielle qui visera avec les appuis, les outils et les protections nécessaires à reconstituer un tissu d’entreprises compétitives. Sans rompre avec l’Union européenne qui ne serait probablement pas le choix des Français, le gouvernement doit desserrer l’étau que lui imposent la Commission européenne et certains de ses partenaires en n’hésitant pas à s’opposer à ceux-ci.

    La révolte sociale à laquelle le gouvernement français est confrontée met en évidence le caractère absolu de la responsabilité politique qui lie un peuple et ses gouvernants. La Commission européenne, irresponsable politiquement devant les peuples, ne saurait décider en laissant à un gouvernement qu’elle astreindrait la charge des conséquences induites par ses décisions. Par le biais de la situation présente en France et par les répercussions qu’elle pourrait engendrer le caractère illégitime de la Commission en tant qu’autorité supranationale apparaît bien.

    L’ampleur et la profondeur de la contestation exigent aussi des réponses politiques. Sans entrer dans le jeu des actes immédiats, changement de gouvernement ou dissolution de l’Assemblée nationale, des évolutions des institutions paraissent nécessaires. Après l’instabilité gouvernementale observée sous la IVè République le scrutin majoritaire mis en place sous la Vè République à assurer la stabilité nécessaire à l’action des gouvernements. Deux ensembles l’un de droite, l’autre de gauche prétendaient au pouvoir et depuis 1981 jusqu’à 2017 se le sont successivement partagés. Avec le temps et les évènements, ces deux ensembles ont progressivement convergé sur le fond des choses dans leur conception politique. De nouvelles forces politiques ont émergé, principalement le Rassemblement national et plus récemment la France insoumise qui ne disposent d’une représentation à hauteur de leur poids électoral. S’agissant de la première formation citée, il faut remarquer que son discours sur l’immigration est frappé d’ostracisme malgré le fait qu’il rencontre un large écho dans l’opinion. Dans les circonstances présentes, le rétablissement de la proportionnelle intégrale pour les élections législatives constitue une ouverture nécessaire même s’il présente d’indiscutables inconvénients.

    Le champ du référendum devra aussi être élargi afin de permettre par rapport à des questions essentielles que la voix du peuple puisse s’exprimer.

    Michel Leblay 13/08/2019

    https://www.polemia.com/mouvement-gilets-jaunes-causes-consequences-rediff/

  • Greta Thunberg promeut aussi les antifas et les LGBT

    La suédoise Greta Thunberg, oracle du réchauffement climatique, a enregistré une chanson avec le groupe The 1975. A cette occasion, elle a posé en portant un t-shirt de la mouvance antifa, extrême gauche connue pour ses violences répétées.

    Dans un tweet, Greta Thunberg promet que tous les revenus tirés de l’enregistrement de cette chanson iront à l’organisation d’extrême gauche Extinction Rebellion.

    En avril, ces extrémistes environnementalistes ont semé le chaos dans les rues de Londres. Cette organisation prévoit également de forcer à fermer l’aéroport d’Heathrow cet automne, à l’aide de drones venant perturber le trafic aérien.

    Avec le groupe The 1975, Greta Thunberg prêche la fin du monde en affirmant que toutes les solutions à la crise climatique ont échoué.

    Un suédois condamné pour des émeutes et n’excluant pas le meurtre
    La section suédoise de Extinction Rebellion est dirigée par le militant d’extrême gauche Jonathan Pye, qui a participé aux émeutes de Göteborg en 2001 , lors d’un sommet européen dans la ville.

    Jonathan Pye a été condamné à quatre ans de prison pour avoir jeté des briques et des pierres sur la police et incendié des meubles de restaurant dans la rue principale de Göteborg, Kungsportsavenyn.

    À l’époque, Pye était un membre actif de l’AFA, une section antifa suédoise. Il n’a regretté aucun de ses actes, a-t-il déclaré à Sveriges Radio en 2006.

    Il a confirmé qu’il utilisait consciemment la violence comme outil de lutte politique. «Si je commets des actes de violence, c’est comme une partie d’échecs. Ensuite, je réfléchis froidement et tactiquement », a-t-il déclaré lors de l’entretien. Cela ne le dérangeait pas non plus d’attaquer des policiers avec des briques et des pierres. Pye a également déclaré qu’il pourrait envisager un meurtre si cela convenait.
    “Cela ne vaut pas la peine pour le moment, pas pour des raisons morales, mais avant tout pour des raisons pratiques”, a déclaré Jonathan Pye.

    Suite à la controverse que cela suscite en Suède, le tweet de Greta Thunberg est maintenant effacé, de même que l’image de celle-ci portant le t-shirt antifa.

    Par ailleurs, une autre photo de Greta Thunberg la montre arborant un drapeau LGBT. Décidément, cette adolescente est de tous les combats subversifs.

    https://www.medias-presse.info/greta-thunberg-promeut-aussi-les-antifas-et-les-lgbt/111271/

  • La carte bancaire offerte aux demandeurs d’asile coûte 42 millions d’euros par mois aux contribuables français

    C’est donc au détour d’une réforme de la carte bancaire des demandeurs d’asile gérée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) qu’il est possible d’avoir enfin confirmation de quelques éléments concernant la générosité de la République avec les immigrés qui affluent.

    Chaque mois l’Allocation pour demandeurs d’asile (ADA) est allouée à chaque immigré demandeur d’asile pendant la procédure de traitement de sa demande. Cette Allocation pour demandeurs d’asile peut aller d’environ 7 euros par jour, soit quelque 210 euros par mois pour un célibataire, à beaucoup plus pour un couple avec enfants.

    Actuellement, 151.000 personnes bénéficieraient de l’Allocation pour demandeurs d’asile, pour un coût mensuel d’environ 42 millions d’euros.

    Les immigrés demandeurs d’asile reçoivent pour cela une carte bancaire.

    En marge, on apprend aussi que se profile un débat parlementaire sur l’immigration suite, notamment, aux problèmes de campements de rue rencontrés par les élus locaux.

    A suivre.

    https://www.medias-presse.info/la-carte-bancaire-offerte-aux-demandeurs-dasile-coute-42-millions-deuros-par-mois-aux-contribuables-francais/111409/

  • Beaucoup à prendre chez Alain Finkielkraut, peu à laisser !

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    Les épisodes honteux dont Alain Finkielkraut a été victime et qui m’ont indigné – je n’étais pas le seul – rendent difficile un regard critique sur lui, ses propos et ses analyses.

    Je vais m’y risquer parce qu’il ne serait pas lui-même s’il exigeait de ceux qui l’estiment et la plupart du temps l’approuvent une inconditionnalité de principe.

    Quand il affirme : « Je me vois en butte à une détraction monstrueuse dès que j’ouvre la bouche », il me semble qu’il exagère. Je suis toujours surpris de voir à quel point des esprits brillants omniprésents dans la vie intellectuelle et médiatique – il n’est par exemple pas un sujet, du sport à l’immigration, sur lequel Alain Finkielkraut n’ait pas donné son avis – acceptent mal la rançon de cette lumière et de l’importance légitime qu’on leur donne.

    Cette rançon est à la fois nécessaire et inévitable. Quelle serait donc cette démocratie où certains s’octroieraient une totale liberté d’expression quand d’autres devraient la subir sans réagir, même s’ils peuvent avoir mille fois tort dans leurs répliques ? Je me souviens de mes échanges, un soir, avec ce cher Michel Onfray, où je le sentais blessé par des attaques selon lui intolérables et où je l’avais en quelque sorte rassuré en soulignant qu’elles étaient l’obligatoire contrepartie de ses succès, de son exposition et de son aura. Infiniment petit par rapport à eux, c’est pourtant une donnée que j’ai toujours intériorisée. Penser, parler et écrire librement, c’est permettre à autrui de le faire à notre encontre dans le même registre.

    Par ailleurs, Alain Finkielkraut déplore – et ce n’est pas la première fois – qu’« aujourd’hui les règles minimales de la civilité et de la conversation civique ne soient plus respectées ». Dans la vie sociale et dans l’éducation, par exemple. Il a raison, mais puis-je regretter que, sur un plan personnel, au regard des expériences négatives que j’ai eues avec lui, il n’ait jamais jugé bon d’appliquer ces excellents principes ? Ma déception vient du fait que, dans le domaine de l’urbanité, on ne peut tolérer d’un être comme lui la théorie sans la pratique.

    Un Alain Finkielkraut à laisser peut-être mais à prendre pour l’essentiel !

    Quelques fulgurances (L’Union).

    « L’antiracisme qui est le principe premier de toute morale devient fou […] On est traité de raciste pour un oui ou pour un non […] La France n’est pas un pays antisémite même si l’antisémitisme s’exprime à nouveau dans les rues […] Nous ne sommes pas à l’âge des violences policières mais à celle de la banalisation des violences anti-policières […] La peur a changé de camp. Ce sont les flics qui ont la trouille et ils ont raison d’avoir la trouille. »

    Une lucidité exemplaire.

    En revanche, pour aborder la problématique du « pouvoir politique » qui, selon lui, serait « faible » et « remplacé par le pouvoir médiatique », il pourfend durement Edwy Plenel et Mediapart « s’enivrant de leur propre puissance. Ils ne nous font pas vivre dans une société de transparence mais de surveillance. »

    Je continue à penser que ce procès global est injuste. J’ai déjà dit ici à quel point Mediapart pâtissait ou bénéficiait d’un clivage entre une idéologie délétère – en substance, contre l’identité française et la civilisation européenne – et un remarquable travail d’investigation.

    Le pouvoir médiatique existe, je l’admets. Mais il est sous vigilance, il n’est pas dictatorial ni omnipotent. Il peut être condamné.

    Entre la transparence et la surveillance, je voudrais faire un sort à une société qu’on oublie trop : celle de l’exigence. Exigence des politiques, d’abord à leur égard. Exigence des élites dont l’exemplarité faillible et imparfaite a fait le lit de tous les déficits démocratiques, exigence d’une morale publique à tous les niveaux. Tenir ce qu’on promet. Être à la hauteur de son pouvoir. Justifier la confiance qui vous a été octroyée.

    Société d’exigence dont les médias devront être une première incarnation. Pour être légitimes dans les leçons qu’ils donnent et les bouleversements politiques et judiciaires qu’ils causent.

    Beaucoup à prendre chez Alain Finkielkraut, peu à laisser !

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/beaucoup-a-prendre-chez-alain-finkielkraut-peu-a-laisser/

  • Qui sont vraiment les Gilets Jaunes ?

    Gilets Jaunes : la révolte de « ceux qui ne sont rien » avec Charlotte d’Ornellas, journaliste pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, et éditorialiste sur CNews.

    Extrémistes de gauche, de droite, révolutionnaires, Monsieur ou Madame Toutlemonde qui ne peut plus boucler ses fins de mois… Qui sont vraiment les gilets jaunes ? Quelles sont les raisons de leur colère ? Contre qui ou contre quoi se révoltent-ils ?

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/qui-sont-vraiment-les-gilets-jaunes/111406/

  • Sondage révélateur : les Français font la différence entre un maire exemplaire et des députés LREM godillots

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    Maire : beaucoup disent que c’est le plus beau des mandats. Et tout le monde sait – plus ou moins – que c’est aussi le plus difficile, le plus passionnant, parfois le plus gratifiant, parfois le plus ingrat. Mais, depuis la mort tragique du maire de Signes, qui a ému à juste titre chacun d’entre nous, on découvre que c’est aussi un mandat dangereux.

    Il faut bien convenir qu’avec les attentats islamistes, la crise des gilets jaunes, l’explosion des violences et, plus généralement, l’ensauvagement de la société, les temps sont devenus quelque peu anxiogènes. Et l’actualité politique des derniers jours est dominée par la violence frappant les élus, avec un amalgame assez dérangeant entre la mort du maire de Signes et les dégradations visant les permanences des députés LREM.

    François Baroin, président de l’Association des maires de France, n’hésite pas à sauter à pieds joints dans l’amalgame avec le titre de son interview au JDD : « Haïr les élus, c’est haïr la République. » Or, le même JDD publie un sondage qui montre que les Français, eux, font quand même un net distinguo entre élus et élus, entre un tag anti-CETA sur une permanence de LREM et la mort du maire de Signes. En effet, ils sont 83 % à avoir une bonne image des maires, chiffre qui tombe à 33 % seulement pour les députés et sénateurs, et à 38 % pour l’ensemble des élus. Mais, surtout, le sondage révèle que, si 47 % des Français condamnent les dégradations des permanences de députés LREM, 44 % les comprennent (sans les approuver) et 9 % vont même jusqu’à les approuver.

    Les Français ne sont pas dupes de l’instrumentalisation de la mort du maire de Signes par certains élus, notamment de la majorité, dans le but d’une part d’interdire toute critique de leur vote en faveur du CETA, d’autre part de faire oublier les causes réelles de la mort de ce maire : une recrudescence de la violence et de l’insécurité qui touche, non seulement les maires, mais tous les Français. Pas étonnant qu’ils aient été touchés par son dévouement et sa mort révoltante.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/sondage-revelateur-les-francais-font-la-difference-entre-un-maire-exemplaire-et-des-deputes-lrem-godillots/

  • La France s'enfonce lentement dans le chaos

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    Le président Macron ne dit jamais à ceux qui ont perdu un œil ou une main... qu'il regrette l'extrême brutalité dont a fait preuve la police. Il a demandé au Parlement français d'adopter une loi qui abolit presque complètement le droit de manifester et la présomption d'innocence, et qui permet d'arrêter n'importe qui, n'importe où, même sans motif. La loi a été adoptée. (Photo de Kiyoshi Ota - Pool / Getty Images)

    par Guy Millière 11 août 2019
    Traduction du texte original: France Slowly Sinking into Chaos
     Paris, Champs-Élysées. 14 juillet. Fête nationale. Juste avant que commence défilé militaire, leprésident Emmanuel Macron descend l'avenue dans une voiture officielle pour saluer la foule.
    Des milliers de personnes rassemblées le long de l'avenue crient " Macron démission", huent et lancent des insultes.
    À la fin du défilé, quelques dizaines de personnes lâchent des ballons jaunes dans le ciel et distribuent des tracts disant: "Les gilets jaunes ne sont pas morts." La police les disperse rapidement et fermement. Quelques instants plus tard, des centaines d'anarchistes «Antifa» arrivent, jettent des barrières de sécurité sur la chaussée pour tenter d'ériger des barricades, allument des feux et détruisent les devantures de plusieurs magasins. La police a du mal à maîtriser la situation, mais en début de soirée, au bout de quelques heures, elle rétablit le calme. Quelques heures plus tard, des milliers de jeunes Arabes de banlieue se rassemblent près de l'Arc de Triomphe. Ils viennent pour "célébrer" à leur manière la victoire de l'équipe de football d'Algérie. Davantage de devantures de magasins sont brisées, et davantage de magasins sont pillés. Les drapeaux algériens sont partout. Des slogans se font entendre: "Vive l'Algérie", "La France est à nous", "A mort la France". Des panneaux portant des noms de rue sont remplacés par des panneaux portant le nom d'Abd El Kader, le chef religieux et militaire qui s'est battu contre l'armée française au moment de la colonisation de l'Algérie. La police se limite à endiguer la violence aux fins qu'elle ne se propage pas. Vers minuit, trois responsables du mouvement "gilet jaune" apparaissent à la télévision: ils sortent d'un commissariat et disent à un journaliste qu'ils ont été arrêtés tôt ce matin-là et emprisonnés pour la journée. Leur avocat déclare qu'ils n'avaient rien fait de mal et qu'ils ont simplement été arrêtés "de manière préventive". Il souligne qu'une loi votée en février 2019 permet à la police française d'arrêter toute personne soupçonnée de vouloir participer à une manifestation; aucune autorisation d'un juge n'est nécessaire pour cela, et aucun recours n'est possible.
    Vendredi 19 juillet, l'équipe de football d'Algérie gagne à nouveau. Des jeunes Arabes se rassemblent en nombre près de l'Arc de Triomphe pour "célébrer" la victoire à nouveau. Les dégâts sont encore plus importants que huit jours auparavant. Davantage de policiers sont présents; ils ne font presque rien.
    Le 12 juillet, deux jours avant le 14 juillet, plusieurs centaines de migrants clandestins entrent dans le Panthéon, le monument qui abrite les tombes de personnes qui ont joué un rôle majeur dans l'histoire de la France.
    Ils annoncent la naissance du mouvement des "Gilets noirs". Ils exigent la "régularisation" de tous les immigrants clandestins présents sur le territoire français et la fourniture de logements pour chacun d'entre eux.
    La police est présente mais n'intervient pas.
    La plupart des manifestants s'en vont sans être inquiétés.
    Quelques personnes s'en prennent à la police et sont arrêtées.
    La France aujourd'hui est un pays à la dérive.
    Les troubles et l'anarchie ne cessent de gagner du terrain.
    Le désordre fait désormais partie de la vie quotidienne.
    Les sondages montrent qu'une large majorité de la population rejette le président Macron, déteste son arrogance et ne lui pardonne pas son mépris pour les pauvres; la façon dont il a écrasé le mouvement des "gilets jaunes" sans avoir prêté la moindre attention aux demandes les plus modestes des manifestants, telles que la possibilité que soient organisés des référendums citoyen comme cux qui existent en Suisse.
    Macron ne peut plus aller nulle part dans un lieu public sans risquer d'être confronté à un mouvement de colère. Les "gilets jaunes" ont quasiment cessé de manifester et ont baissé les bras: un trop grand nombre d'entre eux ont été mutilés ou blessés. Leur mécontentement, néanmoins, est toujours là. Est susceptible d'exploser à nouveau. La police française agit avec férocité face à des manifestants pacifiques, mais elle parvient difficilement à empêcher des groupes tels que les "Antifa" de provoquer des violences. En conséquence, à la fin de chaque manifestation, les "Antifa" agissent.
    La police française semble particulièrement prudente face aux jeunes Arabes et aux migrants clandestins. Elle a reçu des ordres à cette fin. Les policiers français savent que les jeunes Arabes et les migrants clandestins peuvent aisément provoquer des émeutes de grande ampleur.
    Il y a trois mois, à Grenoble, la police a poursuivi des jeunes Arabes qui avaient commis un délit et qui fuyaient sur une moto volée. Ils ont eu un accident au cours de leur fuite.
    Cinq jours de pillages ont suivi.
    Le président Macron a l'allure d'un dirigeant autoritaire face aux pauvres mécontents. Il n'a jamais dit à ceux qui ont perdu un œil ou une main, ou qui ont subi une lésion cérébrale irréversible qu'il regrette l'extrême brutalité dont a fait preuve la police. Il a par contre demandé au Parlement français d'adopter une loi qui abolit presque complètement le droit de manifester et la présomption d'innocence, et qui permet d'arrêter n'importe qui, n'importe où, même sans motif. La loi a été adoptée.
    En juin, le Parlement français a adopté une autre loi qui punit sévèrement quiconque dit ou écrit quoi que ce soit qui puisse être considéré comme un "discours de haine". La loi est si vague qu'un juriste américain, Jonathan Turley, s'est senti obligé de réagir. "La France", a-t-il écrit, "est devenue l'une des plus grandes menaces internationales contre la liberté d'expression". Macron est beaucoup moins autoritaire lorsqu'il a affaire à des anarchistes violents. Lorsqu'il a affaire à de jeunes Arabes et à des immigrants clandestins, il fait preuve de faiblesse.
    Il sait ce que l'ancien Ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a dit en novembre 2018, lorsqu'il a démissionné du gouvernement:
    "Des communautés en France s'affrontent de plus en plus et ça devient très violent... Nous vivons côte à côte, je crains que demain nous ne vivions face à face".
    Macron sait également ce que l'ancien Président François Hollande a déclaré après la fin de son mandat : "C'est ça qui est en train de se produire: la partition". Macron sait que la partition de la France existe d'ores et déjà. Arabes et Africains, pour la plupart, vivent en France à l'écart du reste de la population dans des zones de non droit au sein desquelles la présence de non-Arabes et de non-Africains est de moins en moins acceptée. Ils ne se définissent pas comme français, sauf lorsqu'ils disent que la France leur appartiendra bientôt. Des enquêtes montrent que nombre d'entre eux sont remplis d'un profond rejet de la France et de la civilisation occidentale. Un nombre croissant d'entre eux placent leur religion au-dessus de leur citoyenneté. Beaucoup sont radicalisés et prêts à se battre. Macron, lui, ne semble pas vouloir se battre. Il choisit l'apaisement. Il poursuit résolument ses projets d'institutionnalisation de l'islam en France.
    L'Association musulmane pour l'islam de France (AMIF) a été créée il y a trois mois. Une de ses branches s'occupera de l'expansion culturelle de l'islam et prendra en charge la lutte contre le "racisme anti-musulman". Une autre branche sera responsable des programmes de formation des imams et de la construction de mosquées.
    Cet automne, un "Conseil des imams de France" sera mis en place. Les principaux dirigeants de l'AMIF sont (ou étaient jusqu'à une période récente) membres des Frères musulmans, un mouvement qualifié d'organisation terroriste en Égypte, à Bahreïn, en Syrie, en Russie, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis - mais pas en France.
    Macron connait les données démographiques. Elles montrent que la population musulmane en France augmentera considérablement dans les années à venir.
    (L'économiste Charles Gave a écrit récemment qu'en 2057, la France aura sans doute une majorité musulmane). Macron sait qu'il sera bientôt impossible à quiconque d'être élu président sans le vote des Musulmans. Il agit en conséquence. Il voit sans doute que le mécontentement qui a donné naissance au mouvement "gilet jaune" est toujours là. Il semble penser que la répression suffira pour empêcher tout soulèvement ultérieur. Il ne fait donc rien pour remédier aux causes du mécontentement. Le mouvement des "gilets jaunes" est né d'une révolte contre des taxes supplémentaires sur les carburants et contre des mesures gouvernementales excessives contre les automobilistes: limitations de vitesse abaissées à 80 km/h sur la plupart des routes – accroissement du nombre de radars de contrôle de vitesse; forte augmentation du tarif des contraventions, complexification et augmentation du prix des contrôles techniques des véhicules. Les taxes françaises sur les carburants ont récemment augmenté à nouveau, et sont aujourd'hui les plus élevées d'Europe (70% du prix payé à la pompe).
    Les autres mesures prises contre les automobilistes sont toujours en vigueur et sont particulièrement lourdes pour les gens les plus pauvres.
    D'autant plus que ceux-ci ont ete chassés des banlieues par les immigrants et doivent en conséquence vivre plus loin de leur lieu de travail. Macron n'a pris aucune décision qui soit à même de remédier à la situation économique désastreuse en France.
    Lors de son élection, les prélèvements obligatoires représentaient près de 50% du PIB.
    Les dépenses publiques représentaient 57% du PIB (le plus élevé des pays développés).
    La dette du pays était proche de 100% du PIB.
    Les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques sont aujourd'hui au même niveau et n'ont pas baissé.
    La dette du pays atteint désormais 100% du PIB.
    L'économie française ne crée pas d'emplois.
    La pauvreté reste très élevée: 14% de la population gagne moins de 855 euros par mois. Macron ne prête aucune attention à l'effondrement culturel croissant qui marque le pays.
    Le système éducatif se délite.
    Un pourcentage croissant d'élèves finissent leurs années de lycée sans savoir écrire une phrase grammaticalement correcte, ce qui rend largement incompréhensible ce qu'ils écrivent.
    Le christianisme est en voie de disparition. Une part croissante des Français non musulmans ne se définissent plus comme chrétiens.
    L'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris était officiellement un "accident", mais Notre Dame n'a été que l'un des nombreux édifices religieux chrétiens du pays récemment ravagés. Chaque semaine, des églises subissent des actes de vandalisme - dans l'indifférence générale du public.
    Au cours du premier semestre de 2019, 22 églises ont été incendiées.
    La préoccupation principale de Macron et du gouvernement français ne semble pas être le risque d'émeutes, le mécontentement de la population, la disparition du christianisme, la situation économique désastreuse du pays, ou l'islamisation et ses conséquences. Elle est le "changement climatique". Bien que la quantité d'émissions de dioxyde de carbone de la France soit infinitésimale (moins de 1% du total mondial), la priorité absolue de Macron est de lutter contre le "changement climatique induit par l'homme". La Suédoise, Greta Thunberg, âgée de 16 ans, et néanmoins gourou de la "lutte pour le climat" en Europe - a récemment été invitée à l'Assemblée nationale française par des députés qui soutiennent Macron. Elle a prononcé un discours dans lequel elle a affirmé que la "destruction irréversible" de la planète s'enclencherait très bientôt.
    Elle a ajouté que les dirigeants politiques "ne sont pas assez matures" et ont besoin des leçons des enfants. Les députés qui soutiennent Macron ont applaudi chaleureusement. Elle a reçu un prix de la liberté, qui vient d'être créé, et qui sera remis chaque année à des personnes "qui se battent pour les valeurs de ceux qui ont débarqué en Normandie en 1944 pour libérer l'Europe". Il est raisonnable de supposer qu'aucun de ceux qui ont débarqué en Normandie en 1944 ne pensait se battre pour "sauver le climat". Macron et les parlementaires qui le soutiennent ne semblent pas se préoccuper de ce genre de détails. Macron et le gouvernement français semblent également ne pas s'inquiéter du fait que les Juifs – confrontés à la montée de l'antisémitisme et légitimement inquiets de décisions de justice imprégnées d'un esprit de soumission à un islam violent - continuent à fuir la France.
    Kobili Traoré, l'homme qui a assassiné Sarah Halimi en 2017 en scandant des sourates du Coran et en criant que les Juifs sont Sheitan (en arabe: "Satan") a été déclaré non coupable. Traoré ayant fumé du cannabis avant le meurtre, les juges ont décidé qu'il n'était pas responsable de ses actes. Traoré sera sans doute bientôt libéré de prison. Que se passera-t-il s'il fume à nouveau du cannabis?
    Quelques semaines après le meurtre de Sarah Halimi, trois membres d'une famille juive ont été agressés, torturés et retenus en otages chez eux par un groupe de cinq hommes qui ont affirmé que "les Juifs ont de l'argent" et que "les Juifs doivent payer". Ces hommes ont été arrêtés. Ils sont musulmans. Le juge qui les a mis en examen a annoncé que leurs actions n'étaient "pas antisémites".
    Le 25 juillet 2019, l'équipe de football israélienne Maccabi Haifa devait participer à un match à Strasbourg, le gouvernement français a limité le nombre de supporters israéliens dans le stade à 600, pas un de plus.
    Un millier d'entre eux avaient acheté des billets d'avion pour venir en France assister au match.
    Le gouvernement français a également interdit la présence de drapeaux israéliens dans le stade, ou ailleurs dans la ville. Néanmoins, au nom de la "liberté d'expression", le ministère français de l'Intérieur a autorisé les manifestations anti-israéliennes devant le stade. Des drapeaux palestiniens et des banderoles portant la mention "Mort à Israël" étaient présents. La veille du match, dans un restaurant proche du stade, des Israéliens ont été violemment agressés. "Alors que les manifestations appelant à boycotter Israël sont autorisées au nom de la liberté d'expression, les autorités interdisent aux supporters du Maccabi Haïfa d'afficher notre drapeau national.
    Un deux poids deux mesures inacceptable", a déclaré Aliza Ben Nun, ambassadrice d'Israël en France. Voici quelques jours, un avion rempli de Juifs français quittant la France est arrivé en Israël. D'autres Juifs français suivront.
    Le départ des Juifs vers Israël implique des sacrifices: certains agents immobiliers français profitent du souhait de nombreuses familles juives de partir, et achètent ou vendent des propriétés appartenant à des Juifs à un prix très inférieur à leur valeur marchande.
    Macron restera président jusqu'en mai 2022. Plusieurs dirigeants de partis de centre-gauche (Parti socialiste) et de centre-droit (Les républicains) ont rejoint La République en marche, le parti qu'il a créé il y a deux ans. Le parti socialiste et Les républicains se sont effondrés.
    Le principal adversaire de Macron en 2022 devrait être le même qu'en 2017: Marine Le Pen, présidente du mouvement populiste Rassemblement National. Bien que Macron soit largement impopulaire et détesté, il utilisera probablement les mêmes slogans qu'en 2017: il dire qu'il est le dernier rempart face au "fascisme" et au risque du "chaos". Il a de fortes chances d'être réélu.
    Quiconque lit le programme politique du Rassemblement national peut voir que Marine Le Pen n'est pas fasciste.
    Quiconque examine la situation en France peut se demander si la France n'a pas déjà commencé à sombrer dans le chaos.
    La triste situation qui règne en France n'est pas si différente de celle de nombreux autres pays européens.
    Il y a quelques semaines, un cardinal africain, Robert Sarah, a publié un livre intitulé Le soir approche et déjà le jour baisse. " À la racine de l'effondrement de l'Occident", écrit-il, "il y a une crise culturelle et identitaire. "L'Occident ne sait plus qui il est, parce qu'il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l'a façonné, qui l'a constitué, tel qu'il a été et tel qu'il est. (...) Cette auto-asphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares. " C'est une description exacte de ce qui se passe en France - et en Europe.
    gatestoneinstitute
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/la-france-senfonce-lentement-dans-le.html