France et politique française - Page 1855
-
Zemmour - Comment la mafia mediatico politique prépare les esprits
-
Le nouveau numéro de Conflits est consacré à la guerre du droit.
Le numéro de Conflits n°23, (septembre-octobre 2019) est consacré à la guerre du droit. Affaire Alstom, piège américain, amendes imposées à BNP PARIBAS, le droit est plus que jamais une arme de guerre. Une arme de la guerre économique. Et le droit est utilisé par les grandes puissances, notamment les Etats-Unis, pour faire valoir leur ordre du monde et pour s'imposer à leurs alliés et à leurs adversaires. Le droit entre ainsi dans une configuration plurielle : il y a la question de la fiscalité, qui est une arme géopolitique au service des Etats ; c'est évidemment la question monétaire et en premier lieu le dollar, concurrencé par le renminbi chinois, ainsi que par l'émergence des crypto monnaies. Le droit pose également la question de la guerre et du droit de la guerre, de cette conception militaire qui a été forgée avec le procès de Nuremberg et qui continue aujourd'hui de prévaloir dans un grand nombre de conflits : peut-on intervenir au nom du droit ? Peut-on faire la guerre pour préserver le droit ? Pour rétablir un droit qui a été aboli ? Cela pose aussi la question des différents territoires, notamment l'espace et la mer. Le droit est ainsi pluriel et dans cette guerre du droit, ce sont deux visions juridiques différentes qui s'opposent, une tradition anglo-saxonne et une tradition romaine ; deux visions géopolitiques qui montrent que les idées sont toujours à la conduite de la géopolitique et façonnent le monde qui est le notre. Nous avons aussi voulu montrer dans ce numéro consacré à la guerre du droit qu'il y a la question de l'outil militaire, la question du cyber espace, et qu'il y a aussi la possibilité de répondre à cette guerre du droit, de l'affronter, afin de la gagner.
-
Macron, le donneur de leçons
Voilà notre Président super-écolo qui s’en prend aux manifs pour le climat. Selon Le Figaro, il se serait plaint de la mobilisation des jeunes et aurait dit : « Qu’ils aillent manifester en Pologne ! Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer », visant ainsi la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, car ces pays refusent d’appliquer le plan carbone…
L’écologie, c’est bon pour les Brésiliens, les Polonais, les Tchèques, mais quand ça se passe en France, là, ça ne va plus. Allez donc comprendre… On pourrait aussi pointer du doigt ses responsabilités sur la forêt amazonienne, lui qui a validé l’exploitation de mines d’or en Guyane, ou encore qui soutenait encore récemment le traité avec le Mercosur, jusqu’à son revirement de fin août, un traité qui va infailliblement favoriser les exportations agricoles brésiliennes en Europe, donc accroître la déforestation et l’empreinte carbone.
Mais à y regarder de plus près, Macron est coutumier du double langage. C’est bien lui qui stigmatisait la politique migratoire de Salvini mais qui, en même temps, refoulait les migrants venant d’Italie. C’est aussi lui qui donne des leçons d’européisme à tous ses homologues de l’Union européenne mais ne respecte pas toujours scrupuleusement les critères de convergence de Maastricht. Le comble avait été atteint l’an passé, lors du bras de fer sur le budget italien, dont le déficit ne devait surtout pas dépasser les 2 %, pendant que celui de la France affichait éhontément plus de 3 %, comme d’habitude…
Macron, c’est la duplicité érigée en système politique. On pourrait le comparer à Ubu roi si tout cela n’était pas, en réalité, voulu et pensé. Car Macron sait qu’il peut s’accommoder de la vérité, s’arranger avec ses propres principes, ses discours de la veille, au gré de son intérêt du jour : ses incongruités permanentes seront rarement relevées par les médias.
-
Vers une réforme de l’Aide médicale d’Etat ? – Journal du mardi 24 septembre 2019
Vers une réforme de l’Aide médicale d’Etat?
A quelques jours du débat sur l’immigration au Parlement, l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux clandestins, concentre l’essentiel des critiques. Alors que la droite réclame son abolition, la majorité présidentielle maintient sa position du “en même temps”.
Iran : Macron prend une douche froide
Après s’être rêvé en conciliateur dans le dossier iranien Emmanuel Macron a finalement plié pour adopter la ligne de ses alliés saoudiens notamment… pire le président français s’est ridiculisé devant son homologue américain.
L’Iliade : le succès de Renaissances
Depuis le 20 septembre et jusqu’au 25, l’Institut Iliade réunit de nombreux artistes dans une galerie parisienne. TV Libertés était au vernissage.
L’actualité en bref
-
La thématique de l’immigration profite plutôt… au Rassemblement national
[…]
Emmanuel Macron a-t-il bien fait de venir chasser sur les terres habituelles du Rassemblement national ? En annonçant solennellement des mesures plus fermes (que celles, historiquement sévères, déjà mises en place sous son mandat) en matière d’immigration, le président de la République ne semble pas avoir convaincu, et pourrait même avoir favorisé ses adversaires.
Son mouvement La République en Marche ne convainc sur cette thématique que 25 % des personnes interrogées…
[…]
-
Sentinelles : Début de l’examen de la révision des lois de Bioéthique
Ce mardi 24 septembre de 20 h - 23 h 30, place du Palais-Bourbon
Les Sentinelles sont debout depuis 2013 pour l’intérêt supérieur de l’enfant. Celui-ci est menacé par une nouvelle loi scélérate.
Scélérate par son objet : en ouvrant la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules, elle réifie l’enfant et crée un droit à l’obtenir incompatible avec sa dignité intrinsèque, elle ouvre encore plus la voie à l’eugénisme et à la marchandisaton du corps
Scélérate par les méthodes employées : faire fi d’un consensus hostile clairement exprimé lors des états généraux de la bioéthique tenus en 2018 et laisser le Conseil Consultatif National d’Ethique conclure en posant des recommandations incohérentes avec toutes les objections clairement identifiées ; voir un député devenu secrétaire de la commission ad hoc’ insulter les opposants lors de la mission parlementaire d’information et prétendre aspirer à un débat apaisé et serein ; invoquer la démocratie et imposer une lecture chronométrée ; ne jamais répondre aux questions et aux objections formulées. Est-il nécessaire de poursuivre la litanie ?
Les Sentinelles ne peuvent s’y résoudre. Elles ont décidé de s’associer au collectif #MarchonsEnfants qui s’est constitué pour s’opposer à cette nouvelle dérive législative. Elles s’associent en outre aux divers collectifs « Appel des pères » et « Sentinelles des Pères » qui œuvrent et se rassemblent aussi dans quelques villes de provinces.
Toutes les Sentinelles peuvent veiller où bon leur semble (mais face à un lieu de pouvoir) et quand elles le peuvent.
Elle pourront veiller le mardi 24 septembre, à partir de 20:00 et toujours place du Palais-Bourbon.
Le samedi 5 octobre, veille de la grande journée de mobilisation, les sentinelles se retrouveront Place Vendôme à partir de 20 h 00.
Les amis de province qui rejoignent la capitale un peu avant la journée de grande mobilisation #MarchonsEnfants facebook seront bien sûr les bienvenus pour veiller sur le pavé parisien.Le mode opératoire reste inchangé : se tenir debout et silencieux, respecter un espacement suffisant entre chaque Sentinelle afin de ne pas constituer une manifestation, ne porter aucun signe distinctif, n’afficher ou ne crier aucun slogan, ne pas troubler l’ordre public, répondre avec bienveillance aux questions des passants.
Vous êtes les bienvenus.
Des Sentinelles de Paris
-
Après la CSG, le gouvernement voudrait continuer de dépouiller les seniors !
Un senior sur deux a subi l’augmentation de 1,9 % de la CSG (perte moyenne annuelle : 400 €), ne recevant en échange qu’un simple merci de la part d’Emmanuel Macron. Malgré ce mépris, selon les sondages qui valent ce qu’ils valent, nos aînés continuent de plébisciter le chef de l’État et lui permettront sans doute de triompher à nouveau de Marine Le Pen en 2022.
Or, en l’espace de cinq jours, on vient d’apprendre que le pouvoir médite trois nouveaux mauvais coups envers les seniors. D’abord, on va supprimer l’exonération des charges pour les femmes de ménage, les jardiniers et les services à la personne employés par des personnes âgées de plus de 70 ans et non dépendantes. Le prétexte donné par l’inénarrable porte-parole du gouvernement Mme Ndiaye est risible : employer un jardinier serait abusif. Outre que cette remarque est contestable (faire entretenir son jardin à moindres frais alors qu’on est trop âgé pour le faire soi-même permet de maintenir les seniors chez eux le plus longtemps possible), il suffisait de retirer le jardinage de la liste des métiers dont les charges sont supprimées ! En fait, Mme Ndiaye a pris sciemment cet exemple pour faire passer la pilule auprès des 80 % de Français qui ne vivent pas en pavillon individuel et ne seront pas concernés.
Quoi qu’il en soit, le coup porté par le pouvoir est terrible pour les finances de nos seniors. Nos aînés qui ne sont pas assez malades pour être assistés tous les jours, mais plus assez valides pour se passer d’aide, devront débourser au minimum trois euros de plus par heure de ménage. En estimant au plus juste à trois heures d’aide ménagère par semaine, un couple de personnes âgées perdra 470 euros par an ! Une nouvelle saignée dont ils auront du mal à se remettre. De plus, être déclaré dépendant par une administration tatillonne est tout sauf une formalité : il faut marcher avec difficulté, voire être incapable de se laver seul pour être reconnu dépendant.
Outre cette attaque sur les charges, deux autres mesures odieuses sont en préparation : jusque-là, la grande majorité des personnes âgées propriétaires de leur logement et placées en EHPAD étaient exonérées de l’impôt sur les plus-values immobilières pour leur ancienne résidence principale, du moment qu’ils la vendaient dans les deux années qui suivaient leur départ. Ils ne le seront plus ! Or, l’entrée en EHPAD se fait souvent en catastrophe, soit parce qu’une place se libère, soit parce que l’état de la personne âgée s’est brusquement dégradé. Dans la plupart des cas, il est impossible de vendre le logement avant l’entrée en maison de retraite parce qu’il faut du temps pour trouver un acheteur solvable ou parce qu’il faut demander l’autorisation au juge des tutelles.
Dernier mauvais coup : quand un PEA sera dénoué en rente, celle-ci ne sera plus défiscalisée. En plus de la CSG à 17,2 % qu’on payait dans tous les cas, le contribuable sera taxé au taux de l’impôt sur le revenu, donc le plus souvent à 14 %. Le pire est que le paiement en rente d’un PEA se base sur le capital et les plus-values réalisées. On sera donc taxé sur ses propres économies. Honteux !
-
Violences faites aux femmes. La démagogie législative : une comédie sinistre et dangereuse
Par Xavier Eman
Depuis maintenant de (trop) longues années, la mode est à l’inflation législative. Au fil du temps, des aléas de l’actualité et des soubresauts médiatiques, les nouveaux textes de lois circonstanciels et catégoriels s’accumulent, s’entassent les uns sur les autres, constituant peu à peu un gigantesque maquis juridique, aussi inextricable qu’étouffant.
En effet, désormais, chaque groupe d’individus, chaque ensemble d’intérêts, chaque minorité, chaque église, chaque boutique, chaque lobby veut – et exige ! – sa propre petite loi personnelle de protection. Ainsi des homos, des Noirs, des juifs, des musulmans, des handicapés, des nains, des trans, des immigrés, des asexués, des myopes… Une soif de « législation » communautariste et infra-identitaires que les gouvernements successifs s’empressent d’épancher, soucieux de ne contrarier aucune composante, ni même micro-composante, de leur précieux cheptel électoral.
Or, outre le fait que cette tendance est totalement contraire à l’esprit originel de ce qu’est la Loi – qui est un texte de portée générale visant à assurer le « Bien commun » de l’ensemble de la population qui lui est soumise –, cette incontinence législative se révèle par-dessus le marché totalement inefficace et impuissante dans les faits.
Ainsi, jamais il n’y a eu autant de textes répressifs en France et pourtant jamais le peuple français dans son ensemble et son incarnation qu’est le « Français moyen » n’ont été aussi peu et mal protégés dans leur vie quotidienne. Inquisition partout, sécurité nulle part.
La soumission du législateur à l’émotion du moment, aux tumultes des faits divers et aux pressions des coteries les plus diverses ne produit au final qu’une interminable série de « lois-gadgets » parfaitement inutiles autant qu’inapplicables. On pourra penser ici à la loi visant prétendument le « harcèlement de rue » (comme si, avant elle, celui-ci était légal et autorisé…) ou le grotesque délire sarkozyste concernant « l’interdiction des regroupements dans les halls d’immeubles »…
Aujourd’hui c’est au tour des « violences faites aux femmes » d’être le nouveau sujet choisi pour nourrir la frénésie législative.
Il me semble pourtant qu’il est déjà interdit de tabasser ou de trucider les gens. Et ce qu’il s’agisse de son conjoint, son employé, son camarade de classe ou un quidam dans la rue. Cette loi immémoriale – et somme toute assez raisonnable –, l’État contemporain est incapable de la faire appliquer et respecter. C’est pourquoi, on voit assez mal par quel étonnant miracle il appliquerait plus efficacement des lois spécifiquement consacrées au « féminicide » et à la « violence conjugale ».
Cet État, totalement incapable d’assurer la sécurité minimale de ses citoyens dans l’espace public, prétend aujourd’hui s’immiscer dans la sphère privée pour faire y régner – là par contre – une impitoyable « tolérance zéro »… C’est une démagogie qui serait risible si elle ne contenait des éléments supplémentaires de totalitarisme.
L’arsenal juridique actuel est très largement suffisant pour régler l’ensemble des problèmes de violence qui touchent notre société et punir ceux qui méritent de l’être. Il pourrait même être très largement dégraissé. Ce qui manque, ce n’est pas un énième texte à vocation publicitaire – qui restera d’ailleurs lettre-morte – c’est le courage et la force politique d’appliquer le droit le plus simple et le plus basique, en s’attaquant aux vrais problèmes et aux vrais coupables. Tout le reste n’est qu’agitation médiatique et gesticulation dérisoire…
Source : site Breizh info
-
Marine Le Pen : l’Etat va mentir à l’enfant
La présidente du Rassemblement National était interrogée ce matin sur RTL à propos du projet de loi de bioéthique :
Le sujet arrive cet après-midi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Les Sentinelles se rassembleront ce soir.
https://www.lesalonbeige.fr/marine-le-pen-letat-va-mentir-a-lenfant/
-
Macron et l’immigration : une réappropriation du discours sécuritaire de droite afin de renforcer la politique migratoire
(NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Lundi dernier, Emmanuel Macron a déclaré : « Les bourgeois n’ont pas de problème avec l’immigration. Ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec ». Jean-Marie Le Pen a qualifié de « grâce » ces propos du président de LREM. Les propos de Macron sont en apparence critiques envers l’immigration. Il est vrai que le phénomène migratoire commence à se voir, même pour les plus aveugles des Français. Mais Macron est-il vraiment contre l’immigration ?Quels sont ses véritables objectifs ?
Dans son habitude de l’ « en-même-temps », vendredi dernier, Macron a été capable de pointer du doigt des conséquences négatives de l’immigration, tout en allant signer en Italie avec Giuseppe Comte un accord sur la répartition automatique des clandestins en Europe.
En vérité, on voit bien que Macron adopte un discours sécuritaire non pas pour faire réduire l’immigration légale ou illégale, mais pour mettre en place un programme migratoire européen qui encadrera, protégera et multipliera les arrivées. De nombreux médias de réinformation ont abordé cet aspect macronien de l’immigration, comme le dernier épisode d’I-Média sur TV Libertés avec Jean-Yves Le Gallou.