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France et politique française - Page 1855

  • Un tocard nommé Jean-Michel Ribes

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    Par Charles Demassieux

    « Au pourceau, l’ordure ne pue point », dit un proverbe français. Syllogisme évident : Jean-Michel Ribes aime l’ordure, donc Jean-Michel Ribes est un pourceau !

    Ribes, qui s’engloutit de lui-même, a encore frappé de ses petits doigts boudinés de courtisan sur le retour, qualifiant de « pourriture absolue » et de « bubon » Matteo Salvini, lequel a annoncé, jeudi dernier, sa rupture avec le Mouvement 5 Étoiles, réclamant dans la foulée des élections anticipées dont il sortirait, selon toute vraisemblance, vainqueur. Et ça, le purulent apatride qu’est Ribes ne peut le supporter.

    Ribes, est un « cultureux de gauche » plein de troubles, comme l’insinuait il y a quelques années Marianne – hebdomadaire intelligent quand il n’est pas bête –, narrant les déboires de ce dernier lorsqu’il eut à faire face au mouvement social des intermittents du spectacle tenant tête à son camarade François Hollande, alors président de la République. Pour en finir avec cette grogne, Ribes convoquait, déjà à l’époque, le danger du populisme, cette chose infâme venue des bas-fonds où l’on a le mauvais goût d’avoir faim de pain et de tranquillité plutôt que de mises en scène « adauchieuses » : « Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter. Dans le climat populiste actuel, dans ce XXIe siècle qui ne démarre pas, sur cette planète où il y a des conflits partout, il faut accepter la négociation. Sinon c’est une déclaration de guerre. Et la guerre ça fait toujours des morts. » Ribes démontrait là qu’il était un parfait, et non moins perfide, petit serpent sifflant et rampant du système. Un serpent qui siffle depuis trop longtemps sur nos têtes (dixit Racine) !

    Armé du « courage » qui sied à son troupeau – par exemple flinguer la Croix (voir l’indigente pièce « Golgota picnic »), mais pas le Croissant ! –, Ribes se gave volontiers de subventions graisseuses pour proposer ses « subversives » mises en scène qui disent toute l’inanité du personnage.

    Se faire payer par l’argent du peuple ne l’empêche d’ailleurs pas de le vomir, ce peuple, en participant notamment à la diabolisation de Marine Le Pen. Voilà à quoi servent vos deniers, les gueux !

    Puis, après avoir pompiné Hollande, voilà qu’il salive avec Macron, le Ribes ! Courtisan, je vous disais… : « Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre parisien du Rond-Point, qui avait pris position entre les deux tours en faveur d’Emmanuel Macron, déclare à l’AFP qu’il « part plein d’espoir ». « Peut-être que le nouveau président aura la possibilité de réunir tous les talents qui auraient dû travailler ensemble depuis très longtemps et qui en ont été empêchés par les clivages politiques. Je crois vraiment qu’il va permettre au pays de passer au XXIe siècle. Il faut qu’on arrête de téter le sein du XXe siècle. Je ne voudrais pas que cela recommence comme avec François Hollande le lendemain de son élection, qu’il y ait une grêle, un mitraillage contre lui. Ça suffit », avertit le metteur en scène. »

    Et pour dire sa « manière de penser, exhaler [son] ressentiment, vomir [sa] haine, expectorer [son] fiel, déterrer [son] indignation ! » (dixit Flaubert), ce colombin cholérique a les médias à disposition. Pour avoir écouté parfois la glose glaireuse de l’intéressé, il a le talent de la pensée laxative, celle qui s’en va dans le tourbillon trouble des chasses d’eau !

    Ribes vomit donc tout ce qui relève de l’authentique et enracinée culture occidentale – celle que des Matteo Salvini ou des Marine Le Pen défendent –, ignorant, l’imbécile, qu’il en est là de sa liberté parce que, précisément, il est né en France, sur une terre occidentale, c’est-à-dire de culture chrétienne. Mais il serait vain d’expliquer à ce furoncle l’importance capitale du christianisme dans l’acquisition de la liberté et des savoirs – petite parenthèse : pour ce dernier point, je conseille aux lectrices et lecteurs cet excellent essai de Richard Bastien, Le crépuscule du matérialisme.

    Ribes, dont la flatulence verbale est un supplice pour qui a un peu de lettres et d’esprit (dixit Edmond Rostand), n’envisage la culture que par le prisme étroit et éminemment idéologique de la gauche libérale, s’asseyant sans doute allègrement sur Barrès, Bernanos, Mauriac, etc., autant d’auteurs prodigieux et enracinés. Si j’osais, je dirais qu’il n’y a aucun art chez Ribes, sinon quelques gesticulations plus ou moins inspirées, étant entendu que : « Une œuvre d’art, c’est le moyen d’une âme » (Maurice Barrès). Or, Ribes est une créature servile qui n’a d’âme que par procuration !

    Pour finir ma diatribe exutoire, je ne saurais résister plus longtemps à la tentation de dédier à la boursouflure ribéenne ces quelques mots jadis adressés par Céline à Sartre : « Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! […] Ici ! Que je t’écrabouille ! Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette ventouse baveuse… c’est un cestode ! »

    Source : Riposte laïque

    PS/ Le Théâtre du Rond-Point bénéficie de subventions de près de 4 millions d’euros dont une subvention d’exploitation de 1,9 million HT de la mairie de Paris.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Une ville aux risques du fiscalisme

    6a00d8341c715453ef0240a49f697f200d-320wi.jpgUne nouvelle étude de l'excellente Ifrap[1] a eu, dès le lendemain de sa publication en date du 8 août, les honneurs d'être abondamment citée par la presse. Ce n'est évidemment ni pour les beaux yeux d'Agnès Verdier-Molinié et de Bernard Zimmern, encore moins pour la pertinence habituelle de leurs travaux que leur mise en garde se trouve ainsi reprise. Celle-ci porte le numéro 203. Et jusqu'ici on ne semble guère s'être préoccupé de répercuter des 202 précédentes.

    Ce qui semble intéresser les commentateurs agréés, ce qui focalise les critiques et les titres des articles, parmi toutes les dérives hidalgo-parisiennes, c'est au bout du compte surtout l'endettement de la Ville. Rapporté au nombre d'habitants il dépasse les 2 800 euros, contre 1 600 en 2013 et 507 en 2001. Il s'est ainsi multiplié par 5 en 20 ans de gestion socialo-communiste-écolo de la première municipalité de France. Il atteint 5,7 milliards.

    Les dépenses dépassent désormais 9 milliards d'euros, dont 1,3 milliard d'euros d'investissement, sans oublier le poids des 52 000 agents, d'utilité inégale. Depuis le passage (1981-1984) du ministre communiste de la Fonction publique Anicet Le Pors dans le gouvernement Mauroy, le bénéfice du statut élaboré par le chef du PCF Thorez, qui l'avait précédé de 1944 à 1947, s'est étendu aux agents des territoires eux aussi désormais intouchables.

    Mais curieusement les médias n'avaient guère fait écho au problème, à peine effleuré par un Cyrille Lachèvre dans L'Opinion [2] en décembre 2017 le Conseil de Paris avait lui-même avalisé le principe de cet endettement, programmé à hauteur de 6 milliards pour la fin de 2018.

    Cette prévision n'est toujours pas atteinte officiellement en 2019. L'étude de l'Ifrap souligne de la sorte la fausseté de comptes marqués par d'importants engagements hors bilan et par exemple d'inquiétantes manipulations à l'encontre des offices HLM, etc.

    Depuis 2001 et la mandature Delanoé se sont affirmées de dangereuses tendances.

    Jusque-là les chiraquiens, régnant à partir de 1977 et l'invention d'un maire à Paris, s'étaient spécialisés, – outre quelques avantages personnels et partisans – dans une gestion anecdotique, symbolisée par les ramasse crottes, d'ailleurs très efficaces et dont les vieux Parisiens éprouvent aujourd'hui la nostalgie.

    Mais leurs successeurs de gauche cultivaient, quant à eux, de grands projets qui n'ont cessé d'alourdir les trois D traditionnels de l'étatisme à la française : les dépenses, les déficits et les dettes. Passant d'une fiscalité et d'un endettement léger à la catastrophe qui se profile aujourd'hui, la mégère Hidalgo n'a fait que prolonger la courbe.

    Désormais, pour solder un désastre financier qui asphyxie toute la France, ceux que Beau de Loménie appelle les grands habiles préemptent un ralliement pur et simple de l'opposition de droite aux petits arrivistes macroniens. C'est le sens de l'entretien publié par L'Opinion par Patrick Buisson[3] et contre certaines conséquences duquel votre serviteur souhaiterait mettre en garde les personnes lucides qui fréquentent cette chronique[4]. À Paris, la tâche pourrait bien en être dévolue au chef du gouvernement Édouard Philippe. On le présume cet été particulièrement bien placé pour siffler, en septembre, la fin de la récréation et à la dangereuse rivalité de prétendants aux dents longues qui croient la victoire acquise d'avance. On semble oublier en haut lieu qu'il ne s'agira pas, en 2020, d'un scrutin présidentiel, mais de 20 élections, arrondissement par arrondissement.

    Or, il est à craindre que la solution que les technocrates trouveront judicieuse pour sortir d'une spirale d'endettement aggravée par les deux mandatures Hidalgo soit tout simplement d'augmenter les impôts payés par les Parisiens. Or, si le quart du PIB de la France est produit dans l'ensemble du Grand Paris, et la seule ville de Paris compte 500 000 établissements pour 1,8 million d'emplois de toutes natures, et encore de très nombreux sièges sociaux. Y alourdir la fiscalité asphyxiera un peu plus la vie nationale. À la préférence pour le tourisme et les activités festives, imposée depuis Delanoé, risque alors de succéder un déclin plus grave encore.

    Il est assez clair que tout vaut mieux pour cette ville que la reconduction en 2020 d'Hidalgo et de ses louches michetons. Il faut mettre en effet dehors les responsables des effrayants progrès de l'insécurité, de la mendicité et de la saleté. Pour autant le prix à payer ne doit pas se réduire à une simple facture fiscaliste mais à un vrai projet d'organisation de la région Île de France.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Étude mensuelle n° 203 "Paris : pour une nouvelle organisation budgétaire et territoriale"
    [2] cf. article "La ville de Paris cumulera 6 milliards d’euros de dette fin 2018"
    [3] cf. entretien intitulé "Patrick Buisson: Il n’y a aucune convergence possible entre libéralisme et populisme."
    [4] cf. L'Insolent du 12 juin "Des dangers mortels du ralliement"
    - et celui du 5 août "Deux thèses sur l'union des droites."

    https://www.insolent.fr/

  • Immigration : comment nos politiques se sont lié les mains

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    La question de l’accueil des migrants de Méditerranée resurgit violemment avec la reprise de l’activité par les deux navires de sauvetage Open Arms et Ocean Viking. Et la tension entre les pays européens grimpe de nouveau, nous rappelant que le problème reste entier et devant nous si nous continuons à ne rien faire pour le régler. Mais comment nos politiques se sont-ils lié les mains et ont organisé, amplifié l’appel d’air immigrationniste que nous connaissons ?

    Quand on pense à la protection internationale des réfugiés, on pense immédiatement à la Convention de Genève de 1951, qui demeure l’instrument privilégié en ce domaine et concerne les personnes persécutées du fait de leur race, leur religion, leur nationalité, leur appartenance à un certain groupe social ou leurs opinions politiques. Toutefois, la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), signée par les États membres du Conseil de l’Europe en 1950, vient s’intercaler dans le dispositif en ce qu’elle vise aussi à protéger quiconque, et donc les « migrants », de la torture, des peines et traitements inhumains et à ne pas les expulser vers un pays où ils courent le risque d’être victime d’un tel traitement. Cette Convention proclame aussi le droit au respect de la vie privée et familiale, ce qui recouvre le regroupement familial (art. 8).

    Pour sa part, le traité sur l’Union européenne, dans sa version consolidée après le traité de Lisbonne de 2009, dispose à son article 6 que l’Union adhère à la CEDH et que celle-ci fait partie du droit et des principes généraux de l’Union. En décembre 2011, l’Union européenne va plus loin et adopte la directive 2011/95/UE, qui fait elle-même référence à la Convention de Genève et qui consacre une « protection subsidiaire » à côté de celle du statut de réfugié traditionnel. Celle-ci est attribuée à l’étranger qui ne remplit pas les conditions d’obtention du statut de réfugié et qui prouve qu’il est exposé, dans son pays, à la peine de mort, la torture, les traitements inhumains ou dégradants, mais aussi – et c’est là que le bât blesse – à une « menace grave et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence qui peut s’étendre à des personnes sans considération de leur situation personnelle et résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ». C’est évidemment la porte ouverte à l’immigration massive incontrôlée, compte tenu du nombre de conflits dans le monde. On voit donc bien comment l’étau s’est petit à petit resserré et a fini par nous étrangler. Notons que les deux tiers des migrants recueillis sur les deux navires susnommés sont d’origine soudanaise ou d’Afrique de l’Ouest, principalement du Sénégal mais aussi de Côte d’Ivoire, deux pays qui ne sont nullement en guerre.

    Pour aggraver la situation, la loi française n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 poussa le raisonnement jusqu’au bout en supprimant le délit de séjour irrégulier sur notre territoire suite à plusieurs arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne allant dans le sens de ce qui précède.

    Alors, comment sortir de cet étau ? La loi 2018 « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie » n’est qu’une adaptation à cette situation et a vocation à essayer vainement de réduire les délais d’attente et davantage reconduire à la frontière. Autant de vœux régulièrement formulés depuis vingt ans par les gouvernements successifs. Ce n’est pas un cap de fermeté contre l’immigration massive comme annoncé par Emmanuel Macron. Pour couronner le tout, le pacte de Marrakech de 2018, pacte mondial « pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », vise in fine, petit à petit, à imposer une coopération en matière de migrations internationales et vient encore obscurcir l’émergence de solutions alternatives.

    En dehors d’une sortie ou d’une révision des dispositions de la CEDH en matière d’asile et d’une réécriture plus stricte de la notion de protection subsidiaire, on ne mettra pas fin à cet appel d’air permanent. En attendant, gageons que l’Union européenne va, une fois de plus, accueillir les 500 migrants de l’Open Arms et de l’Ocean Viking.

    Philippe Franceschi

    https://www.bvoltaire.fr/immigration-comment-nos-politiques-se-sont-lie-les-mains/

  • Une dette cachée à 4.300 milliards d’euros ! Bientôt la faillite ?

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    On connaissait la dette « officielle » de la France, qui est de 2.315 milliards et frôle désormais les 100 % du PIB. Il en existe une autre, dite immergée, sur laquelle la sénatrice centriste Nathalie Goulet vient de donner l’alerte dans une interview au Figaro. Il s’agit des engagements de l’État qui ne sont pas comptabilisés directement dans la dette « officielle » (celle qui est définie par le traité de Maastricht) mais dont le fantôme pèse sur les comptes de l’État.

    Cela comprend les retraites des fonctionnaires (le poste le plus lourd, 2.287 milliards), les subventions aux régimes de retraite, les allocations pour handicapés et pour la dépendance, les aides au logement, les dettes garanties par l’État mais non prises en compte dans la dette officielle (celles de l’UNEDIC, de la SNCF que le pouvoir ne veut pas assumer directement, quitte à multiplier les artifices comptables), les engagements pour les exportations, pour les livrets d’épargne, ou encore les frais provoqués par des catastrophes (attentats, explosion nucléaire, épidémie, chute d’astéroïde). L’estimation totale est effarante : 4.300 milliards ! 130 milliards de plus qu’en 2017, 1.100 milliards de plus qu’en 2015, 4 fois plus qu’en 2005. Au total, en comptabilisant les dettes immergée et officielle, l’État garantit 6.515 milliards d’euros de dettes : 275 % du PIB !

    La dette immergée est semblable au diabète ou au glaucome, elle évolue silencieusement et ses dégâts ne sont pas apparents jusqu’à ce que ses effets deviennent visibles et irréversibles. Tant que les taux d’intérêt resteront négatifs, c’est-à-dire tant que les États occidentaux inspireront confiance, l’échafaudage tiendra vaille que vaille. On trouvera toujours des prêteurs qui accepteront de perdre une partie de leurs fonds en les laissant pour un temps donné à la disposition de la France. Mais les taux ne pourront pas rester négatifs éternellement. Les premiers craquements se font entendre : l’Argentine s’effondre, du fait de la crise politique, les taux italiens se tendent et risquent d’arriver à un niveau tellement insupportable que nos voisins transalpins seront obligés de quitter en catastrophe la zone euro, au risque de provoquer une crise mondiale plus épouvantable que celle de 1929. La seule solution que les banquiers centraux entrevoient, c’est de baisser encore plus les taux, un non-sens total économique, une aventure dont on ne sait pas où elle va nous mener puisqu’elle n’a jamais été tentée.

    Viendra peut-être (sûrement ?) le moment fatal où la méfiance sera généralisée, où personne ne voudra prêter à personne, où le système bancaire s’effondrera, où on limitera drastiquement les retraits. Les deux dettes, officielle et immergée, seront exigibles rapidement. L’État, ce monstre froid, surmontera cette épreuve en changeant de monnaie, en favorisant une inflation à deux chiffres. Pour parer au plus pressé, il saisira une partie des dépôts (de l’ordre de 20 %) et taxera lourdement le foncier (par exemple, en nationalisant 10 % de tous les terrains et en exigeant un loyer pour toutes les constructions, loyer qui, s’il n’est pas payé annuellement, sera perçu d’un bloc lors de la vente). Quelles que soient les crises, l’économie survit toujours et retrouve, au bout d’un certain temps, le chemin de la croissance, mais non sans avoir ruiné au préalable les consommateurs.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/une-dette-cachee-a-4300-milliards-deuros-bientot-la-faillite/

  • Pas de vacances pour les Bien-Pensants !

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    Par Anne-Sophie Chazaud

     Cette semaine a permis d’assister au spectacle drolatique des Belles Ames, lesquelles ne savent plus trop quoi faire pour occuper leur temps libre.

    L’acteur Richard Gere tout d’abord, devenu comique malgré lui, est venu faire le show en Méditerranée avec des migrants dont il demande au petit peuple européen d’assurer l’accueil, se gardant naturellement bien de les emmener sous son bras généreux dans sa villa cossue. Il faut dire, le monde hollywoodien semble être en proie à quelque redoutable bacille toxique, en pleine décompensation anti-Trump, ne sachant plus trop quoi produire comme preuve de sa bien-pensance malsaine contre laquelle des décennies de psychanalyse caricaturale et onéreuse ou de méditation guidée auront été manifestement inefficaces. Ainsi, Rosanna Arquette, la malheureuse possédée, s’est déclarée dans la même semaine «honteuse et dégoûtée d’être née blanche et privilégiée» (même si cela présente toutefois l’avantage de pouvoir recourir abondamment à la chirurgie esthétique laquelle n’est, comme chacun sait, pas accessible au tout venant). Bref, ces pauvres gens vont mal et il semble urgent de s’en prémunir par quelque prophylaxie de circonstance, bien que le rire demeure la première des médecines.

     Richard Gere, Rosanna Arquette et le Pape

    Le Pape, ensuite, semble désormais clairement faire partie des croix et des épreuves que les Chrétiens doivent porter pour gagner leur chemin au Paradis. Coutumier des déclarations-bouillies, François a cette fois-ci décidé de s’essayer à la philosophie politique (demain ce sera peut-être le macramé, qui sait ?), fustigeant tout à trac le méchant «souverainisme». Jusqu’à présent, on avait le célèbre mantra «le nationalisme c’est la guerre». Désormais, c’est carrément le souverainisme issu lui-même du méchant «populisme» qui nous conduit tout droit à Hitler en personne.

    Forcément, que les peuples soient souverains, c’est dangereux. Celui que le destin vengeur nous a imposé comme Pape concède tout de même qu’il est normal que les peuples détiennent leur souveraineté (Comment, du coup? Par l’opération du Saint-Esprit? Nul ne saura, c’est un épais mystère jésuitique…), mais à la condition au fond de ne pas l’exercer et d’être privé des moyens pour cela. Il est du reste bien connu qu’avant l’avènement funeste du rouleau compresseur institutionnel de l’Union européenne, les peuples européens vivaient repliés sur eux-mêmes à la manière des bigorneaux, n’avaient jamais de contacts entre eux… La culture européenne d’ailleurs n’existait pas, les artistes, les intellectuels, les artisans n’échangeaient pas, le commerce non plus et chacun vivait d’ailleurs tapi dans une grotte, comme Paco Rabanne à l’approche de l’an 2000.

    Il est toujours bon de rire mais…

    Notons enfin que ce biais de la question migratoire semble être le dernier moyen qu’ait trouvé le Pape pour se mêler des affaires séculières… Ce qui constitue une très sérieuse entorse à la laïcité, ce dont personne ne semble se soucier pour une fois!

    Ce n’est pourtant pas, semble-t-il, aux prélats de s’occuper des affaires politiques, ou alors, tant qu’à faire, on aimerait l’entendre un peu plus au secours de ceux qui, en Europe, souhaitent justement protéger la civilisation issue du judéo-christianisme… grâce à laquelle il a son travail. Tout comme on aimerait voir François un peu plus concerné par le sort des Chrétiens d’Orient massacrés ou persécutés.

    Il est toujours bon de rire. Mais que ce soit le Pape (qui n’a donc nul besoin de l’avion et de l’ivresse des cimes pour dire des fadaises), ou les bouffons en provenance d’Hollywood, si les Belles Âmes pouvaient se contenter de faire leur show dans le cercle familial le temps du mois d’août, cela nous ferait des vacances!

    Source : La lettre de Causeur 13/08/2019

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  • Affronter le Grand Épuisement par Georges FELTIN-TRACOL

    Leucate-211x300.jpgChroniqueur vedette de l’émission hebdomadaire « Synthèse » diffusée sur la Web-radio de TVLibertés, auteur d’un Carl Schmitt très remarqué aux éditions Pardès et collaborateur régulier de Livr’Arbitres, de Réfléchir & Agir et d’Éléments, Aristide Leucate publie un recueil d’articles organisé en dictionnaire, ce qui permet une approche thématique intéressante, en particulier autour du concept novateur de « Grand Épuisement » qui répond à cette réalité vérifiable à chaque rentrée scolaire de septembre en consultant la liste des élèves de chaque classe de France et de Navarre, de la Petite Section à la Terminale, le « Grand Remplacement ».

    Par « Grand Épuisement », Aristide Leucate annonce un grand dérangement pour les habitants de notre continent, terme historique désignant déjà la déportation ethnocidaire des Acadiens par les Anglais entre 1755 et 1763. Pessimiste, il estime que les peuples autochtones d’Europe s’étiolent, s’affaiblissent et sombrent dans la dépression psychologique collective, l’acéphalie historique et l’énervement (dans son acception initiale correcte) politique. Sinon comment expliquer l’élection d’Emmanuel Macron et avant lui de François Hollande et de Nicolas Sarközy, voire d’un Jacques Chirac ? Ils sont des exemples idoines qu’« il est désormais accessible à n’importe qui de briguer la charge suprême de l’État (p. 27) ». Cette nouveauté lamentable coïncide avec la fin du militantisme actif. Avant même l’irruption politico-sociale des Gilets Jaunes, l’auteur voyait dans l’échec complet de La Manif pour Tous « le rendez-vous manqué d’un peuple aboulique (p. 20) ».

    Il n’hésite pas à frapper notre société hexagonale malade là où ça fait le plus mal. S’il juge que « le réveil populiste est, en effet, la condition d’une insurrection conservatrice (p. 23) », pure spéculation politique dont les quelques rares tentatives ont surtout montré l’impossibilité des conservateurs à encadrer réellement une population fort en colère, il avance néanmoins avec audace et à l’encontre de bien des certitudes que « le populisme est impolitique par son orgueilleuse propension à se percevoir comme l’éther de la souveraineté pure, lors même que toute politique conséquente s’ancre sur le réel, c’est-à-dire sa capacité à décider en fonction données dudit réel et au regard des intérêts du bien commun et non des désidératas du peuple (p. 286) ».

    Aristide Leucate reste cependant marqué par l’enseignement de Charles Maurras. Il fait un sympathique aveu, ce qui lui vaudra bientôt un long séjour au bagne rétabli de Cayenne : « Nous sommes anti-républicain forcené, viscéral, rabique (p. 315). » Il se justifie par le fait que « l’État a subi une quasi-transsubstantiation, la République (avec la majuscule), s’étant parfaitement identifiée à l’État au point de s’être confondue avec lui (p. 24) ». Le sordide régime ripoublicain en prend donc pour son grade. Preuves historiques à l’appui, l’auteur rappelle que « la République, née dans le sang, s’est toujours complu dans une anthropologie de la destruction – transformation de l’homme (p. 316) ». La Ire République se construit sur le meurtre de Louis XVI et le génocide vendéen. L’éphémère IIe République se bâtit sur le massacre des ouvriers parisiens en juin 1848. L’ignoble IIIeRépublique commence par la trahison et le renversement du Second Empire en 1870, puis par le consentement de la défaite et l’extermination de la Commune l’année suivante. La IVe République s’édifie sur l’inacceptable Épuration. Quant à la Ve, malgré toutes ses qualités polémogènes, elle se fonde sur le sanglant mensonge algérien. Mais n’est-ce pas propre au politique, terrain de chasse préféré du Loup et du Renard ?

    De nos jours, « cette République divinisée va même jusqu’à générer son propre diable, jadis le lepéniste, aujourd’hui l’islamophobe ou le populiste, toute critique adressée à ses prêtres étant considérée, par surcroît, comme sacrilège ou blasphématoire. Les communions antiracistes, holocaustiques et autres processions citoyennes du type “ Je suis Charlie ” s’agrègent aux canonisations panthéoniques et autres indulgences que l’on ose encore qualifier de légion d’honneur. Et pendant ce temps, la masse de fidèles que représente le peuple doit adhérer au catéchisme Républicain (p. 26) ». La lamentable loi Avia contre une évanescente « haine » sur Internet renforce l’embrigadement légal et circonstancié de la pensée. Le pire est cependant atteint avec les propositions liberticides de la tristement célèbre Commission Ressiguier d’enquête parlementaire contre les groupuscules d’extrême droite. Parmi les nombreuses recommandations législatives, on y trouve la pénalisation de certaines idées (ce qui rendrait la publication de ce dictionnaire infaisable et qui enverrait l’auteur et l’éditeur en cellule de haute-sécurité tandis que les prisons les plus confortables reviendraient aux trafiquants de drogue, aux tueurs de personnes âgées et aux assassins d’enfants…).

    L’engagement monarchiste d’Aristide Leucate ne l’empêche toutefois pas d’asséner que « nous sommes Européens, parce que royalistes, donc nationalistes, c’est-à-dire attaché à la souveraineté (donc aux libertés) de nos pays (p. 164) ». Que l’Europe impériale soit un jour couronnée, pourquoi pas ? L’auteur oublie toutefois deux points qui faussent sa réflexion. D’une part, le nationalisme est le digne rejeton de la Révolution de 1789. Qu’il (re)lise donc Les deux patries de Jean de Viguerie ! D’autre part, on reste dubitatif devant la complaisance, voire la compromission des dynasties régnantes envers la Modernité. Tous les souverains européens ont entériné les divers traités soi-disant européens (Maastricht, Amsterdam, Nice, Lisbonne, etc.) et validé les régressions sociétales comme l’homoconjugalité, l’avortement (exclu cependant comme moyen de régulation eugénique), l’euthanasie ou l’abolition de la peine de mort. À l’exception de certains princes Capétiens et Habsbourg et de la famille princière souveraine de Liechtenstein, les anciennes noblesse et aristocratie ont capitulé devant la Modernité tardive.

    Aristide Leucate devrait prendre connaissance des écrits de feu Rodolphe Crevelle. Outre un intérêt marqué pour la décroissance, sujet que Leucate ne mentionne pas bien qu’il la suive avec attention, le fondateur et principal animateur du mythique mouvement activiste Le Lys Noir théorisa l’« anarcho-royalisme » et salua la résistance typique du souverain Hans-Adam II de cette principauté alpine germanophone. Il considérait l’organisation institutionnelle de Vaduz comme une remarquable complémentarité entre le droit divin et la souveraineté populaire, combinaison complexe qui existe aussi dans un contexte très différent en République islamique d’Iran. On ne peut qu’inviter l’Ami Leucate à se pencher sur le Liechtenstein, il en reviendra probablement enthousiasmé !

    Si son Europe demeure bien nébuleuse, on se doit de réprouver son interprétation sur l’européisme identitaire de Dominique Venner. « L’analyse de l’historien était gouvernée par l’axiomatique ethno-fédéraliste de l’Europe des régions, occultant arbitrairement les génies nationaux sans lesquels, précisément, cette Europe aux “ cent drapeaux ” n’eut vraisemblablement jamais éclose dans l’esprit fertile des sectateurs de l’Europe charnelle (p. 362). » Il confond ici, volontairement ou non, Dominique Venner et Jean Mabire. Le premier ne souscrivait pas à la vision ethno-régionaliste paneuropéenne du second. En précurseurs du « gallovacantisme » ou du « francovacantisme », ces deux grandes figures savaient dissocier la France par essence albo-européenne d’un État républicain sans pour autant vouloir fondre le peuple-noyau gallo-français dans un quelconque magma cosmopolite. Leur réponse respective dépassait de loin la théorie plus que bancale du « nationalisme blanc » promu dans l’espace francophone par quelques hurluberlus guère futés.

    Aristide Leucate est lui aussi dubitatif à propos de cette idée d’origine anglo-saxonne. « Inopérant à une époque, pas si lointaine, où l’Europe était à peu près racialement et ethniquement homogène, le concept de “ nationalisme blanc ” n’est, toutefois, guère plus recevable aujourd’hui, même à l’heure blafarde du turbo-remplacisme ethnocidaire. Nous considérons, en effet, qu’il est atteint d’un vice rédhibitoire, celui d’avoir été forgé par les héritiers de ceux-là mêmes qui, au nom de la “ Destinée manifeste ”, n’eurent aucun scrupule à massacrer les autochtones, ces premiers natives dont les descendants, convertis au consumérisme de masse de la société liquide (selon l’expression chère à Zygmunt Bauman), commencent à peine à s’extraire de leurs réserves muséales pour aller s’entasser dans les tentaculaires villes-dortoirs de la côte Ouest des États-Unis (p. 259). » Pas sûr que les contributeurs d’un site favorable à un espace continental hyper-super-méga blanc apprécient cette réponse…

    En dépit de quelques critiques et divergences réelles, ce Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen constitue un ouvrage de combat. Il démontre pleinement que loin d’être épuisé, Aristide Leucate assume à la perfection la belle fonction de professeur d’énergie nationale.

    Georges Feltin-Tracol

    • Aristide Leucate, Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen, préface de Pierre Le Vigan, Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », 2018, 393 p., 33 €.

    http://www.europemaxima.com/affronter-le-grand-epuisement-par-georges-feltin-tracol/

  • Trop de pouvoirs et trop d’argent ? L’Ifop demande aux Français ce qu’ils pensent de leurs élus

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    Quelques jours après la mort d’un maire, mais également dans un contexte de multiples dégradations de permanences de députés LREM, l’Institut français d’opinion publique (Ifop) a enquêté sur l’image des élus de la République auprès des Français.

    Publiée le 12 août sur le site de l’Ifop, une enquête d’opinion réalisée par l’institut de sondage pour Le JDD révèle l’image qu’ont actuellement les Français de leurs élus. Menée après le décès du maire de Signes (Var), renversé par un fourgon après s’être opposé à un dépôt illégal de gravats, l’étude montre que les maires demeurent les élus le plus appréciés des Français, qui en ont une «bonne opinion» à hauteur de 83%.

    Néanmoins, les élus dans leur ensemble peinent visiblement à gagner la confiance d’une population qui multiplie les réserves à l’égard de ses représentants. Seuls 33% des sondés ont une bonne opinion des députés et des sénateurs, et 38% des élus en général.

    Carrières politiques trop longues, trop de «pouvoirs», trop d’argent…

    Selon le sondage de l’Ifop, pas moins de 70% des Français estiment par exemple que, de façon générale, ceux à qui ils accordent leur vote effectuent des carrières politiques «trop longues». 67% des citoyens ne sont par ailleurs pas convaincus par l’affirmation selon laquelle «les élus sont proches des préoccupations des citoyens» (contre 26% qui n’émettent pas de doute à ce sujet). En outre, 64% des sondés ne considèrent pas que leurs représentants sont honnêtes, contre 20% qui leur font confiance.

    En outre, les élus n’apparaissent compétents qu’auprès de 30% des sondés alors que 55% d’entre eux sont convaincus du contraire. 55%, c’est aussi le pourcentage de Français interrogés qui considèrent que leurs représentants ont «trop de pouvoirs», contre 33% qui rejettent cette affirmation.

    Trop de pouvoirs et… trop d’argent ? Toujours selon la même enquête, pas moins de deux tiers des sondés pensent que les élus gagnent trop d’argent, contre 22% partageant le point de vue opposé.

    Si ces indicateurs tendent à montrer que les élus bénéficient d’une considération limitée auprès des Français, ces derniers se montrent intransigeants quant à la violence envers leurs représentants. 65% des sondés estiment en effet que «les agressions contre des élus devraient entraîner des sanctions aggravées».

    Il n’en va pas tout à fait de même concernant les récentes dégradations de permanences d’élus de la majorité : 47% (soit moins de la moitié) les condamnent sans réserve, 44% les «comprennent mais ne les approuvent pas» et 9% les approuvent.

    RT

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/12/trop-de-pouvoirs-et-trop-dargent-lifop-demande-aux-francais-ce-quils-pensent-de-leurs-elus/

  • Le dessein intelligent montre l’impasse du matérialisme

    Le dessein intelligent montre l’impasse du matérialisme

    Richard Bastien, journaliste, économiste et ancien haut fonctionnaire, directeur de la Ligue catholique des droits de l’homme (Ottawa), ancien rédacteur en chef du magazine The Canadian Observer, il collabore à diverses revues américaines et canadiennes. Il vient de publier Le Crépuscule du matérialisme, sur les relations entre la foi et la science. La science peut-elle être un chemin vers Dieu ? Non, répondent des penseurs athées modernes, tels Michel Onfray, Richard Dawkins ou Yuval Noah Harari. Oui, répond ce livre, qui montre comment le monde contemporain en est venu à prétendre que science et foi chrétienne sont incompatibles, et comment le christianisme, loin d’avoir nui au développement de la pensée scientifique, l’a soutenue et encouragée. Richard Bastien appuie sa démonstration sur sa grande connaissance des intellectuels de langue anglaise, particulièrement américains, qui ont participé à la déconstruction de ce mythe de l’incompatibilité entre science et foi. Cet ouvrage reprend à son compte leur analyse : à savoir que la science ne comporte aucune vérité qui est contraire à la foi en Dieu. Seule une fausse philosophie des sciences qui masque un dogmatisme matérialiste peut lui être contraire. Et les progrès scientifiques des cent dernières années nous obligent à remettre en question le matérialisme scientifique, cette idée que tout est matière, que la matière est capable de se développer seule, sans intelligence créatrice.

    L’auteur évoque notamment le lien entre science et beauté, à savoir l’argument du dessein intelligent.

    L’argument du dessein intelligent part du constat que l’univers est caractérisé par une grande intelligibilité non seulement des choses qu’il contient, mais de leurs rapports. Les lois de la nature et, plus généralement, les modalités selon lesquelles les choses existent et coexistent, témoignent d’un ordre et d’une régularité qui ne peuvent que soulever l’admiration et l’étonnement. Ces lois et ces régularités, affirme-t-on, indiquent qu’il y a une intelligence qui sous-tend la nature : l’existence de lois présuppose celle d’un législateur ! […]

    La forme ne naît pas de l’informe, et le chaos ne s’explique que par contraste avec la cohérence. Au contraire, les explications scientifiques nous révèlent un ordre qui existait déjà, bien qu’il eût échappé à notre perception.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-dessein-intelligent-montre-limpasse-du-materialisme/

  • Djihadistes jugés en Irak : l’ONU accuse la France de les condamner à mort par procuration !

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    On savait, depuis le procès de Saddam Hussein, qu’il ne suffisait pas de changer de régime pour rendre la justice plus équitable en Irak. Jusqu’à présent, on ne s’en souciait guère, comme si le nouveau gouvernement, établi avec l’aide des Américains, avait droit d’office à l’indulgence internationale. Mais quand il s’agit de juger des djihadistes français et qu’ils peuvent être condamnés à mort, voilà que la conscience universelle se réveille. C’est ainsi qu’Agnès Callamard, rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, vient, dans un courrier de six pages, d’interpeller le gouvernement d’Édouard Philippe.

    Dans un entretien au Figaro, elle dénonce le comportement de la France, qu’elle accuse d’« avoir bafoué les droits de l’homme et les conventions internationales ». Elle explique que « des personnes qui étaient détenues en Syrie […] ont été extradées en Irak où elles encourent la peine de mort grâce au soutien actif ou passif des autorités françaises ». Elle souligne l’hypocrisie de la France qui, en ne jugeant pas les accusés sur son territoire, accomplit une condamnation à mort « par procuration ».

    Ces accusations, aussi excessives soient-elles, ne sont pas dénuées de fondement. Quand Jean-Yves Le Drian déclare, devant l’Assemblée nationale, que « contrairement à ce qu’ [il entend] ici et là, le procès est équitable », on se demande s’il sait vraiment comment l’on pratique la justice en Irak ou s’il se moque du monde. Il faut une certaine hypocrisie pour soutenir que « les adultes détenus en Irak doivent être jugés par la justice irakienne », dès lors qu’elle se déclare compétente, tout en précisant que « la France est opposée, par principe, en tout temps et en tout lieu, à la peine de mort ».

    Mais, s’il est hypocrite, c’est surtout parce qu’il ne reconnaît pas que la France ne dispose pas des moyens juridiques pour juger, sur son territoire, ses ressortissants partis combattre en Irak ou en Syrie. Bien qu’ils aient délibérément trahi la France, qui est théoriquement en guerre contre le terrorisme, le gouvernement souhaite s’en débarrasser en respectant en apparence ses principes, en gardant les mains propres et en laissant à d’autres le soin de se salir.

    Le courage et l’honnêteté voudraient que, comme en temps de guerre, des tribunaux, fussent-ils spéciaux, dans le respect des droits de la défense, jugent ces terroristes qui sont des ennemis de la France et leur appliquent des peines maximales et incompressibles. Il eût fallu aussi mettre au point des accords pour expulser les binationaux dans leur pays d’origine et déchoir les autres de la nationalité française pour crime de haute trahison.

    Rien n’est plus odieux que ces Tartuffes des droits de l’homme qui sont plus soucieux des coupables que des victimes et jouent au « Monsieur Propre ». Leur costume d’« honnête homme » cache mal la réalité de leur cynisme et de leur lâcheté. Quand on pense que l’État a été condamné à verser 500 euros de dommages et intérêts à Salah Abdeslam, membre des commandos du 13 novembre 2015, sous prétexte que la vidéosurveillance portait une atteinte excessive à la vie privée de l’intéressé, on se demande si nos institutions ne marchent pas sur la tête !

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/djihadistes-juges-en-irak-lonu-accuse-la-france-de-les-condamner-a-mort-par-procuration/

  • La France, Corée de l’Ouest ?

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    Par Jean-Yves Le Gallou – Article initialement paru le 25 mai 2018. La France prend-elle exemple sur la Corée du Nord dans sa manière de traiter ses dissidents ? Si les camps de travail et les exécutions n’existent évidemment pas chez nous, il est malgré tout très inquiétant de constater une hystérisation du débat public et, plus inquiétant, un durcissement de la répression à l’encontre des dissidents.
    Censure contre les Identitaires, agression de Robert Ménard minimisée, condamnation d’Eric Zemmour pour délit d’opinion, lutte de Kim Jong-Macron contre les « Fake news »… La France est en train de devenir la Corée de l’Ouest.

    Un opposant politique molesté dans l’indifférence générale

    Imaginez un opposant à un dirigeant quelconque, molesté par des élus et sympathisants de partis institutionnels alors qu’il se rendait à une réunion publique. Imaginez que des membres du parti au pouvoir aient relayé l’appel à manifester contre lui et soient présents lors de l’agression.
    Imaginez que cet opposant, élu et personnage médiatique, soit jeté à terre et blessé.
    Imaginez, enfin, que l’ensemble de la classe politico-médiatique du pays rechigne à soutenir cet opposant au pouvoir.
    Si cela c’était passé en Russie, en Hongrie ou en Pologne, par exemple, le tollé en France aurait été général.

    Robert Ménard n’a pas eu cette chance. Il n’a pas eu, non plus, la même chance que Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait eu le droit à un hommage national et à une couverture médiatique totale après une légère altercation sur un marché, présentée comme une agression violente.

    Exemple parfait de ce traitement révoltant démontrant l’existence de la Corée de l’Ouest, cet article du Monde qui évoque un Robert Ménard « chahuté ».

    Malgré plusieurs centaines de victimes d’islamistes, Zemmour condamné pour blasphème sur l’islam

    Autre preuve que la France se transforme peu à peu en Corée de l’Ouest, la condamnation d’Eric Zemmour pour délit de blasphème. Dans la France de 2018, critiquer la religion de paix et d’amour vaut 5 000 €. Donner son avis sur la situation française et sur l’impact de l’immigration musulmane, alors que la France est en guerre contre le terrorisme islamiste, n’est toujours pas permis… à moins qu’on donne dans le « padamalgam » bien entendu !

    « On reconnaît un régime totalitaire au fait qu’on ne sait pas si le danger vient d’en haut ou d’en bas »disait Soljenitsyne. Entre les kalachnikovs et les condamnations pour délit d’opinion, la Corée de l’Ouest répond parfaitement à cette définition. Et le sage russe n’avait pas manqué de prévenir : « Aujourd’hui les dissidents sont à l’Est, mais bientôt ils vont passer à l’Ouest. »

    Censure d’Etat contre les patriotes

    Dans la plus pure tradition totalitaire, l’Etat a décidé de jouer un rôle de plus en plus important dans la censure des contenus patriotes et identitaires sur internet. La censure des pages Facebook de Génération Identitaire après leur opération – inattaquable sur le plan juridique – Defend Europe en est un exemple flagrant.

    Un préfet de la République – Frédéric Potier, délégué à la Dilcrah -, a confié à une entreprise privée – Facebook France -, dirigée par un autre préfet – Laurent Solly -, le soin de censurer une page sans procès ni recours.

    De loin, le marché semble limpide, les GAFA, très critiqués en ce moment pour leur irrespect pour la confidentialité des données de leurs utilisateurs, se plient aux exigences des gouvernements afin de montrer leur bonne volonté. Payant très peu de taxes en Europe, ils négocient avec les gouvernements un pacte de troc : censure contre impôt.

    Voilà comment la Corée de l’Ouest s’installe, lentement mais sûrement, par le biais de la plus totalitaire des actions : la censure.

    La lutte contre les « Fake News »

    Dans le même esprit, la Corée de l’Ouest entend indiquer quels sont les médias qu’il faut écouter et ceux qu’il faut mettre de côté. Certes, rien n’est imposé. Mais tout est fortement suggéré.

    La volonté de punir judiciairement les fameuses « fake news », ce que je préfère appeler des « bobards », est d’ailleurs amusante puisque les premiers fournisseurs de bobards sont bien entendu les médias dominants ! Chaque année, la cérémonie des Bobards d’Or est là pour le rappeler !
    Et leurs erreurs (volontaires ou non) sont bien évidemment infiniment plus dommageables que celles (bien rarement) diffusés par des médias alternatifs. D’abord parce que ces derniers n’ont pas les même moyens d’enquête, et encore moins les mêmes budgets. Mais surtout car l’audience des médias dominants est immense comparée à celle des médias alternatifs. Une désinformation de l’AFP est ainsi beaucoup plus grave qu’une approximation de RussiaToday ou de Breizh-Info par exemple.

    Et pourtant, ce sont bien les médias alternatifs qui sont visés.

    Désormais, Facebook propose des liens alternatifs lorsque son algorithme détecte qu’une information pourrait être fausse ou émane d’un média alternatif.
    Et ce fameux algorithme de Facebook ne s’arrête pas là puisque certains contenus émanant de médias alternatifs apparaitront moins dans les fils d’actualité de ceux qui, pourtant, les suivent.

    80 km/h : l’unanimisme des médias

    Une illustration aussi amusante qu’effrayante de la mise en place de la Corée de l’Ouest, c’est l’unanimisme des médias sur des décisions gouvernementales contestables. Exemple avec la future modification de la vitesse maximum autorisée sur les routes départementales. Quasiment toutes les rédactions françaises ont décidé de reprendre les mêmes éléments de langage pour minimiser l’impact de cette mesure.

    On pourrait penser que c’est un sujet anecdotique mais il s’agit en fait d’un signal clair que l’unanimisme médiatique atteint des proportions inquiétantes.

    Orwell en rêvait, la France – bientôt Corée de l’Ouest – est en train de le réaliser !

    Jean-Yves Le Gallou 14/08/2019

    Crédit photo : Montage réalisé par Polémia – Sources : Drapeau de la Corée du nord, domaine public / Emmanuel Macron en Russie [CC BY 4.0], via le site du Kremlin / Kim Jong-un [CC BY-SA 2.0], via Wikipédia

    https://www.polemia.com/france-coree-ouest-rediff-2/