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France et politique française - Page 1863

  • Jean-Yves Le Gallou : « La vraie question, aujourd’hui, est celle du Grand Remplacement, le terme “immigration” est dépassé ! »

     
    À quelques jours du débat à l’Assemblée nationale sur la politique migratoire, Emmanuel Macron appelle les parlementaires de sa majorité à « regarder en face » le sujet de l’immigration.Durcissement de ton dû à une réelle prise de conscience du pouvoir politique ?
    Réaction de Jean-Yves Le Gallou au micro de Boulevard Voltaire
     

    Pendant le pot de rentrée des parlementaires de la majorité, Emmanuel Macron a assuré vouloir regarder en face le sujet de l’immigration.
    Est-ce une bonne nouvelle ?

    C’est surtout de l’enfumage.
    En même temps qu’il dit cela, il explique que la France est un pays d’immigration.
    C’est faux ! En tout cas, s’il y a eu des immigrés, c’était des immigrés d’origine européenne et non pas des gens d’Afrique noire, du Maghreb ou d’ailleurs.
    C’est une première erreur.
    Ensuite, il parle d’asile.
    Le droit d’asile est tout à fait détourné.
    Indépendamment de cela, il y a 260 000 entrées légales chaque année.
    C’est déjà un problème.
    Le terme immigration est aujourd’hui dépassé.
    Nous assistons plutôt à un phénomène d’invasion.
    Si on ne change pas radicalement de politique, le risque est de voir les Européens et les Français de souche devenir très rapidement minoritaires dans leur propre pays.
    Ce n’est évidemment pas Macron qui va changer radicalement de politique.
    Il est là dans une opération d’enfumage comme il a su le faire jusqu’ici.
    Dans les pas de Gérard Collomb, Emmanuel Macron a reconnu que la lutte contre les communautarismes était une priorité.
    Il a même parlé de sécession à l’égard de la République dans certains quartiers.
    C’est une avancée même si on a l’impression qu’ils mettent toujours un quart de siècle avant de se saisir du problème.
    Il n’y a rien de nouveau là-dedans.
    Mais il n’y a surtout aucune volonté de régler le problème.
    La première chose à faire serait de libérer la parole et de supprimer les lois liberticides.
    Or, monsieur Macron veut en rajouter.
    D’ailleurs, il en rajoute déjà une chaque année et on va bientôt avoir la loi Avia.
    Il faudrait ensuite supprimer les subventions aux organismes communautaristes.
    Or, tout ce petit monde vit de subventions publiques, de l’Union européenne, de l’État, des régions, des départements et des communes.
    Si on ne fait pas cela, on ne fait rien ! C’est un leurre.
    On va probablement focaliser le débat sur des questions périphériques et anecdotiques de façon à divertir l’opinion et à lui faire croire qu’on fait quelque chose.
    Il ne peut y avoir de changement dans ce domaine qu’un changement radical de politique, avec un arrêt total de l’immigration, des subventions aux associations immigrationnistes et le rétablissement de la liberté de parole sur ces questions-là.
    Dans son allocution, Emmanuel Macron a très clairement dit que le seul opposant sur le terrain était le Rassemblement national.

    Il faut confirmer cette opposition, car ce sont les Français qui l’ont choisi.
    Ces propos sont assez peu croyables dans la mesure où c’est Emmanuel Macron qui avait organisé cette confrontation unilatérale entre Nathalie Loiseau et Jordan Bardella.

    Comme si finalement, hors du Rassemblement national, il ne tolérait aucune autre forme d’opposition…
    Je ne sais pas si c’est ce que cela veut dire.
    De plus, Marine Le Pen n’est pas aussi claire qu’elle devrait l’être sur la question de l’immigration. On est aujourd’hui passé à un autre stade.
    La vraie question est celle du grand remplacement.
    On doit réellement nommer le problème.
    Accepte-t-on ou non le grand remplacement ?
    Accepte-t-on ou non d’être remplacé par d’autres gens venus d’autres territoires et d’autres civilisations ?
    Toutes les autres questions et les débats sur le communautarisme sont complètement dépassés.
    Le communautarisme résulte tout simplement du fait que des gens qui viennent de civilisations étrangères et d’autres religions continuent de les pratiquer chez nous.
    Sous les pommiers on trouve des pommes, les Africains africanisent et les musulmans islamisent. C’est la réalité de la question.
    Parler du communautarisme revient à prendre les conséquences au lieu de s’attaquer aux causes.
    Jean-Yves Le Gallou

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/jean-yves-le-gallou-la-vraie-question.html

  • Transferts d’argent : cette économie qui échappe à la France – Journal du mercredi 18 septembre 2019

     

    Transferts d’argent : cette économie qui échappe à la France

    Western union, Money globe, Ria, les enseignes de transferts d’argent brassent des milliards d’euros chaque année. Un business en expansion constante. Enquête sur une fuite d’argent vers le continent africain.

    Trafic de drogue : l’assaut téléphonique du gouvernement

    Le gouvernement lance l’opération Balance ton dealer. Mardi, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a annoncé le lancement d’un nouveau plan anti-drogue. Parmi la batterie de mesures, l’expérimentation d’une plateforme d’appel pour signaler les points de vente, au plus grand dam des habitants.

    Venezuela : Guaido confirmé par le Parlement

    Juan Guaido, l’opposant au président Maduro a été confirmé comme président du pays et de l’Assemblée Nationale par cette même assemblée. La confusion générale demeure dans le pays sur fond d’ingérence étrangère et de catastrophe économique.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/transferts-dargent-cette-economie-qui-echappe-a-la-france-journal-du-mercredi-18-septembre-2019

  • L’immigration, pour Emmanuel Macron, c’est l’occasion de draguer les classes populaires !

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    L’immigration ! Il en a parlé ! Quel courage !

    Macron enfourche son nouveau vélo tout neuf pour la seconde partie du quinquennat, celle qui permettra sa réélection face au candidat du Rassemblement national, puisque Les Républicains sont dans les choux, et il parle de l’immigration !

    Alors, on hésite entre le regret de le voir céder à la lepénisation des esprits, comme le fait l’aile gauche de LREM avec Sonia Krimi, et l’admiration pour une prise de conscience tardive mais lucide qui ne peut que séduire un électorat conservateur déjà tenté par le macronisme aux municipales. En fait, le regret est superflu car Macron en parle, mais il va demeurer sur la ligne qui est la sienne : dans la mondialisation inéluctable, l’expansion démographique africaine exercera une pression sur le continent européen et, sur le plan économique, ce sera une bonne affaire en raison de l’afflux de main-d’œuvre et de la tendance à la stagnation des salaires que cela entraîne. Quant à l’admiration pour l’éclair de clairvoyance, elle ressemble à la joie des croyants entendant un athée citer le nom de Dieu, sans rien changer à son comportement ni à ses convictions profondes.

    Macron a conscience d’être le candidat de la bourgeoisie urbaine plus progressiste aujourd’hui qu’hier, qui réclame de la compétence économique, même illusoire, et exige le confort écologique. Mais il se dit avec raison qu’une élection présidentielle avec deux candidats en lice au second tour laissera un jour toutes ses chances à celui des « périphériques ». Il faut donc penser aux classes populaires, celles qui sont rétives à l’immigration parce qu’elles en subissent les conséquences, notamment en termes d’insécurité, alors que les beaux quartiers les ignorent.

    M. Macron pratique l’aumône verbale dans un discours de dame patronnesse. Un peu comme Sarkozy faisant son ouverture à gauche avec le succès que l’on sait. La même démarche, mais en sens inverse, pour mettre en avant la lutte pour la sécurité publique et contre l’immigration illégale à travers la fraude au droit d’asile alors que la violence s’accroît partout, tandis qu’elle règne déjà dans de nombreux quartiers perdus de la République.

    Comment croire un seul instant à cette fable alors que, sur le plan européen, le Président français est l’allié de ceux qui ouvrent leurs frontières aux débarquements d’illégaux, en Espagne, depuis le retour des socialistes au pouvoir, et maintenant en Italie, après le changement de coalition parlementaire qui a mis momentanément Salvini dans l’opposition. Cocteau disait qu’en amour, il n’y avait que des preuves d’amour. C’est pareil en politique : les mots ne suffisent pas.

    L’immigration illégale doit être stoppée en amont, par le rétablissement d’un État maître de l’ensemble du territoire en Libye comme en Syrie, par le traitement des demandes d’asile dans nos ambassades et nos consulats. Une fois parvenus en France, les demandeurs, pour la plupart, ne repartiront pas et seront aidés pour rester.

    Mais c’est l’immigration légale qui doit être endiguée, notamment celle qui est le fruit du regroupement familial.

    Allons plus loin : le Président veut écouter les Français qui ne vivent pas comme ses électeurs dans les beaux quartiers ? Qu’il leur donne la parole à travers un référendum sur l’immigration et qu’il mette en œuvre le choix de la majorité des Français. Ce serait nouveau, et à voir l’acharnement des amis de M. Macron pour empêcher les Britanniques de voir leur choix se réaliser, on a déjà une idée de la réponse. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut un second quinquennat, sans doute… »

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/limmigration-pour-emmanuel-macron-cest-loccasion-de-draguer-les-classes-populaires/

  • Marche contre la PMA et la GPA du 6 octobre : non aux profits sur le ventre des femmes !

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    « Marchons, enfants ! », contre la PMA sans père et la GPA ! Le collectif La Manif pour tous, qui fut le fer de lance de la lutte et des manifestations contre le mariage homosexuel en 2013, ainsi que nombre d’intellectuels, de militants politiques ou de simples citoyens l’avaient annoncé : le mariage dit « pour tous » allait ouvrir de fait la PMA « pour toutes les femmes ». A l’époque, le camp dit « progressiste », de centre droit comme de centre gauche, qui ne voit plus de bien commun ni de droit « de » ou de devoir « de », pas plus que de limites naturelles, mais des « droits à » (tout ce que veut la moindre minorité), l’affirmait la main sur le cœur : le mariage homosexuel ne provoquerait pas l’extension de la PMA. Comme prévu, le camp dit « progressiste », prompt à tout marchander, y compris les corps, a fait ce qu’il fait le mieux : mentir. Un mensonge d’importance et dont l’écho résonne maintenant que le gouvernement s’apprête à légiférer : c’est contre cette PMA qui ne concernera pas les couples infertiles mais des femmes qui n’en ont pas besoin sur le plan de la nature que se prépare la manifestation du 6 octobre, manifestation dont on pourra lire l’appel sur le site de LMPT.

    Viendra ? Ne viendra pas ?

    C’est d’égoïsme qu’il s’agit, ce que note Gilbert Collard qui a décidé de participer à la manifestation à Paris. Egoïsme des femmes homosexuelles refusant la simple nature. Egoïsme des politiques progressistes au pouvoir et de leurs amis des lobbys marchands soucieux de profits non plus sur le dos mais sur le ventre des humains.

    Collard n’est pas la seule personnalité à avoir le courage d’annoncer sa présence. Il en faut, du courage, en effet, dans une société politique et médiatique où le candidat Bellamy a été matraqué pour avoir participé aux manifestations de 2013 et où un Fillon a pu être l’objet de vindictes du fait de son christianisme affiché. La France est le pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, ce pays qui autorise toutes les expressions sauf celles qui ne vont pas dans le sens du vent – ou du ventre, dans le cas présent.

    Viendront ? Ne viendront pas ? Marine Le Pen ne sera pas présente lors de la manifestation, même si les membres du RN restent libres de marcher ou non à titre personnel. François-Xavier Bellamy qui est, ne l’oublions pas, avant tout philosophe, sera présent, conscient que la prochaine loi bioéthique vise à autoriser le dépassement de « toutes les limites ». L’ancien candidat LR aux européennes indique que la PMA puis la GPA seront humainement « notre malédiction ». La PMA « pour toutes » ne vient en effet pas seule, contrairement à ce qu’affirment les nouveaux mensonges progressistes ; elle annonce la GPA pour les couples homosexuels masculins et donc la marchandisation accrue des ventres de la pauvreté. Qui d’autre ? Pour l’instant, Nicolas Bay qui évoque une « régression majeure ». Sa présence est un signe fort, auquel il convient d’ajouter Marion Maréchal, déjà dans la rue en 2013, et qui a depuis longtemps annoncé qu’elle manifestera par refus qu’un enfant soit transformé « en produit de consommation ».

    L’échec (relatif) de La Manif pour tous en 2013, les divisions du camp antiprogressiste, celles des droites, tout laisse à penser que le 6 octobre pourrait ne pas être un moment historique. Chiche ? Et si l’heure était au contraire venue de ce grand mouvement conservateur et populiste que les droites appellent de leurs vœux ?

    Paul Vermeulen

    Article paru dans Présent daté du 17 septembre 2019

    https://fr.novopress.info/215516/marche-contre-la-pma-et-la-gpa-du-6-octobre-non-aux-profits-sur-le-ventre-des-femmes/

  • Municipales 2020 : pourquoi des milliers de communes peuvent être conquises par des listes d’intérêt municipal conduites par des catholiques (Alain Escada, Civitas)

    Durant ce mois d’août, Civitas organisait sa deuxième université d’été du Pays Réel, consacrée cette année aux élections municipales de mars 2020.

    Alain Escada a beaucoup insisté sur l’enjeu particulier que cette élection pouvait représenter pour les catholiques de France. Des milliers de communes peuvent être facilement prises par des listes d’intérêt municipal conduites par des catholiques dans un contexte expliqué en détail dans cette vidéo. Mais cette opportunité ne se représentera plus si les catholiques ne la saisissent pas en 2020, comme l’analyse le président de Civitas.

    Il est aussi question ici du duel entre le localisme et le mondialisme. Et le président de Civitas rappelle, parmi les différentes bonnes raisons de vouloir prendre des mairies, la possibilité de lancer une monnaie locale à l’heure où les banques préparent la disparition de l’argent liquide pour faciliter la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.

    https://www.medias-presse.info/municipales-2020-pourquoi-des-milliers-de-communes-peuvent-etre-conquises-par-des-listes-dinteret-municipal-conduites-par-des-catholiques-alain-escada-civitas/111894/

  • Sortie le 2 octobre prochain du Tome 2 des Mémoires de Jean-Marie Le Pen.

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    « Dans le premier tome de mes mémoires, les Français ont découvert un jeune Breton fier de sa famille, de sa petite patrie La Trinité, de sa grande patrie, la France. Un fils de la nation désolé de voir celle-ci blessée, rapetissée par la Seconde guerre mondiale et la fin de l’Empire, qui n’aura pu, malgré son engagement, empêcher des responsables politiques en poste de l’enfoncer dans la décadence.

    Le deuxième tome raconte la construction d’un mouvement indépendant qui tente de relever la France, l’aventure exaltante du Front national, si généralement et si bassement calomnié. Quarante ans d’histoire de France, de lutte implacable. Une vie personnelle et familiale parfois difficile. Et puis la suite. La transmission qui ne coule pas de source. Les attaques de plus en plus vives contre la nation. Le mondialisme totalitaire, l’ouragan de l’invasion, l’écologisme maître de la pensée unique.

    Et la nation trahie. La droite et la gauche piétinant leurs valeurs respectives. Le peuple français abandonné par les collaborateurs du déclin, Giscard, Mitterrand, Chirac, puis par leurs minuscules épigones d’aujourd’hui.

    J’ai échoué à prendre le pouvoir, mais j’aurai fait ce qu’il fallait faire, vu ce qu’il fallait voir, dit ce qu’il fallait dire. À temps. J’aurai été le tribun d’un peuple martyrisé.

    Advienne maintenant que pourra. L’heure vient où il faut regarder plus haut que la terre, en espérant pourtant que notre civilisation, notre lignée, trouveront le moyen de survivre. Vive la France quand même ! »

    Jean-Marie Le Pen

    Sortie le 2 octobre.

    Jean-Marie Le Pen présentera ce livre le dimanche 13 octobre lors du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale. cliquez là

  • Immigration : En France, 20 % d’extra-européens et 30 % de naissances extra-européennes

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    Emmanuel Macron a lancé le débat sur l’immigration par une affirmation mensongère. Selon lui : « la France [aurait] toujours été une terre d’immigration ». Comme si la présence de quelques pour cents d’immigrés européens en France à la fin du XIX e siècle étaient comparable avec le Grand Remplacement actuel. Aujourd’hui près de 20% de la population résidente en France est d’origine non européenne. Tout comme le tiers des naissances. Dans le texte technique qui suit Jean-Yves Le Gallou décrypte les chiffres de l’INSEE et de l’INED. Par-delà cet exercice difficile, en raison de l’omerta statistique et des failles des recensements, un fait saillant apparaît : sans arrêt rapide de toute immigration nouvelle en provenance du Maghreb, d’Afrique et d’Asie, les Français de souche européenne deviendront minoritaires sur la terre de leurs ancêtres. Il est temps de changer radicalement de politique et de paradigme. Il faut réaffirmer le droit des Français à la souveraineté, à l’identité et à la continuité historique. Pas sûr que l’offre politique soit encore à la hauteur des enjeux.
    Polemia

    Immigration : comment décrypter les chiffres de l’Insee ?

    Régulièrement les médias mainstream s’appuient sur les chiffres de l’INSEE ou de l’INED pour essayer de démentir ceux qui partagent l’opinion que la France et l’Europe font l’objet d’un Grand Remplacement démographique et civilisationnel.

    L’argument d’autorité le plus couramment utilisé est le suivant : l’INSEE et l’INED seraient des « organismes scientifiques ». La réalité est un peu différente : il s’agit de services statistiques dirigés par des hommes nommés par le pouvoir politique et prenant en compte la pression médiatique. Des services statistiques qui, de surcroît, ne font aucun effort pour faciliter l’accès des citoyens aux données brutes. Approcher la réalité relève du jeu de piste face au « camouflage statistique ».

    Il est particulièrement difficile d’apprécier la réalité sociologique telle qu’elle est perçue par les Français : des minorités « visibles « (Africaines, Indo-Pakistanaises, Asiatiques) ou se rendant visibles (musulmanes) de plus en plus nombreuses. Car pour mesurer ce phénomène, il faudrait des statistiques raciales ou religieuses, interdites en France.

    L’INSEE et l’INED approchent – de manière très imparfaite la question – en s’intéressant à la nationalité (donnée juridique) et au lieu de naissance (donnée géographique). Des données utiles mais ne permettant pas de répondre directement à la question de la capacité d’assimilation des personnes concernées.

    Sur ces données là (nombre d’étrangers, d’immigrés, de descendants d’immigrés), les chiffres eux-mêmes sont sujets à question : il n’y a plus de recensement général de la population en France depuis… 1999 ! « Un crime contre la nation » selon le démographe Philippe Bourcier de Carbon. D’autant plus que la fiabilité des recensements annuels partiels est sujette à caution.

    Ainsi, selon les estimations publiées par l’INSEE, la Seine-Saint-Denis compterait 1,6 millions d’habitants au 1er janvier 2018. Parmi ces derniers, on dénombre plusieurs centaines de milliers de personnes de nationalité étrangère en situation régulière (en 2014, 420 000).

    Mais, selon une commission d’évaluation de l’Assemblée nationale présidée par MM.Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM), « la seule certitude est l’incertitude dans laquelle l’État est plongé concernant le chiffre d’étrangers en situation irrégulière en Seine-Saint-Denis ». Selon les estimations des interlocuteurs rencontrés par les rapporteurs, ces clandestins seraient entre 150 000, 250 000, voire 400 000 personnes.

    Voilà qui jette un froid sur la confiance qu’on peut accorder aux chiffres de l’INSEE.

    Examinons néanmoins avec la prudence de rigueur les chiffres publiés sans beaucoup de précautions méthodologiques par l’INSEE.

    1- Immigrés extra-européens : personnes nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance (source recensement, chiffres 2016)

    Afrique : 2 834 000

    Asie : 900 000

    Amérique/Océanie : 356 000

    Total immigrés extra-européens : 4 090 000

    Observations : il peut y avoir des Européens d’origine parmi les immigrés d’Amérique. A contrario un certain nombre d’immigrés européens d’origine balkanique (au nombre de plus de 200 000 mais non comptés ici) peuvent appartenir aux communautés musulmanes ou Roms dont la capacité d’assimilation de beaucoup de leurs membres est problématique.

    A noter aussi, l’augmentation rapide du nombre des immigrés originaires d’Afrique recensés :

    2 834 000 en 2016 à comparer à 2 410 000 en 2011, soit plus de 85 000 par an.

    Au total, d’après l’INSEE, la population immigrée non européenne a progressé de 113 000 personnes par an de 2011 à 2016.

    Des chiffres certainement inférieurs à la réalité compte-tenu de la perte de contrôle d’une partie du territoire par les autorités administratives françaises.

    2- Descendants d’immigrés extra-européens

    Il s’agit là de personnes nées en France mais dont un ou 2 ascendants sont nés étrangers à l’étranger.

    Afrique : 3 305 000

    Asie : 722 000

    Amérique, Océanie : 310 000

    Total descendants d’immigrés non Européens : 4 337 000

    Observations : là aussi, grandes incertitudes statistiques quant à la réalité de chiffres portant sur des populations vivant pour beaucoup dans « les territoires perdus de la République » et les « zones de non droit ».

    3- Ensemble immigrés et descendants d’immigrés extra-européens

    On atteint par totalisation 8 427 000 personnes, soit 13 % de la population résidente en France.

    C’est évidemment un chiffre par (double) défaut compte-tenu des imperfections de recensement mentionnées plus haut.

    Total Ensemble immigrés et descendants d’immigrés non européens : 8 427 000

    4- Le chiffre noir : les descendants d’immigrés à la deuxième et troisième génération

    Aucune statistique n’est disponible sur ce sujet.
    Michèle Tribalat a néanmoins produit plusieurs estimations très précises, reprises dans la vidéo de Sunrise : Grand Remplacement : une réalité.

    Par ailleurs, les marqueurs d’un retour vers la communauté d’origine sont en forte expansion. Dans L’Archipel français, Jérôme Fourquet cite la proportion de prénoms noms d’origine arabo-musulmane donnés aux nouveau-nés garçons : partant de 0 % des déclarations de naissance dans les années 1900/1950, ils montent à 2 % en 1964, atteignent 7 % en 1983/84, régressent légèrement puis remontent à 8 % en 1997 et approchent les 20 % aujourd’hui.

    Il est donc légitime de poser la question de la troisième génération.

    En l’absence de sources officielles et accessibles sur ce sujet, nous formulons l’hypothèse de 3 millions d’immigrés extra-européens à la troisième génération. Des contributions sont en cours pour permettre de documenter ce chiffre.

    Cela permet d’estimer les immigrés non européens (toutes générations confondues) à 11,5 millions, soit 17, 5 % de la population.

    On observera que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) considère ce chiffre comme inférieur à la réalité puisqu’il reproche aux chaines de télévision de ne faire apparaître que 17 % de « représentants de la diversité » dans leurs programmes. Mais il est vrai que le CSA, dans la logique raciale qui est la sienne doit aussi prendre en compte les Français d’Outre-mer qu’on peut estimer entre 2 et 3 %.

    5- Le nombre d’enfants nés de mères nées à l’étranger (source INSEE)

     

    Maghreb

    Autres pays d’Afrique

    Autres pays

    total

    1996

    5,5%

    2,6%

    3,1%

    11,2%

    2016

    8,5%

    5,3%

    4,8%

    18,6%

     

    On observera l’augmentation de 55 % en 20 ans des naissances issues de mères nées au Maghreb et le quasi doublement des naissances issues de mères nées en Afrique subsaharienne (ou au Machreck).

    Aujourd’hui, près d’une naissance sur cinq provient d’une mère née hors d’Europe. Un chiffre qui ne prend évidemment pas en compte les naissances de mères d’origine non européenne à la troisième ou quatrième génération.

    Ces chiffres peuvent être considérés comme assez « robustes », sous la réserve de possibles fraudes à l’identité de déclarants se faisant passer indûment pour nés en France.

    6- Le nombre d’enfants nés de mères nées en France d’ascendants nés à l’étranger

    L’examen de statistiques plus anciennes permet d’estimer ces naissances aux alentours de 10 %.

    En effet, dans les années 1980/1990, les naissances issues de mères nées à l’étranger hors d’Europe se situaient autour de 10 % (11 % en 1996 ; 8 % en 1985). Les retours au pays d’origine d’enfants d’étrangers nés en France étant très rares, 20 à 40 ans plus tard les femmes issues de ces cohortes sont en âge de procréer en France. Or le taux de fécondité des femmes d’origine africaine et magrébine, même installées en France depuis longtemps, reste encore supérieur au taux français moyen.

    Dans ces conditions, on peut donc estimer ces naissances à la troisième génération à plus de 11 %.

    Les naissances à la quatrième génération sont plus difficiles à chiffrer, étant toutefois observé que dans les années 1950/1960 le regroupement familial n’avait pas eu lieu et que le nombre d’étrangères non européennes présentes sur le territoire était faible.

    7- Total des naissances issues de l’immigration non européennes : plus de 30 %

    Si l’on totalise les naissances d’enfants nés de mères nées à l’étranger et nés de mères nés en France de mères nés à l’étranger, on parvient à 30 %. Chiffre qu’on peut estimer par défaut.

    8- Le dépistage des nouveaux-nés à la drépanocytose : 38 %

    La drépanocytose est une maladie génétique rare touchant les populations issues d’Afrique, du Moyen Orient, d’Asie du sud, des Caraïbes et pour partie des Amériques et de la petite pointe sud de l’Europe.

    La France a mis en place un dépistage à la naissance. Depuis 1994 en Île-de-France et depuis 2001 sur l’ensemble de la France.

    Les chiffres de nouveaux nés dépistés sont les suivants :

    2001 (France métropolitaine) : 20%

    2017 (France métropolitaine) : 38 %, soit un quasi doublement en moins de 20 ans.

    2017 (Île-de-France) : 70 %.

    Ces chiffres montrent l’ampleur de la progression migratoire.

    Certains experts les contestent, estimant qu’il peut y avoir du sur diagnostic (dans les quartiers à fort dépistage on dépisterait tout le monde) mais ce point de vue est peu documenté.

    En revanche, il est exact que ce dépistage concerne aussi les Français issus des collectivités d’outre-mer présents en métropole tout comme certains Européens du sud (Italie du sud, Balkans).

    Même en introduisant ces correctifs on garde une estimation supérieure à 35 %.

    Conclusion

    Ce qui est en jeu c’est bien le Grand Remplacement de la population français : si rien ne change les Français de souche européenne deviendront inévitablement minoritaires sur la terre de leurs ancêtres.

    Jean-Yves Le Gallou 17/09/2019

    Crédit photo : Irish Defence Forces [CC BY-SA 2.0] via Flickr

    https://www.polemia.com/immigration-france-extra-europeens/

  • Retraites : les fourmis se révoltent, par Ivan Rioufol

    Les fourmis ne veulent pas payer pour les cigales. Ce lundi, les premières seront dans les rues de Paris pour protester contre la réforme des retraites : elle prévoit de leur faire les poches pour financer les secondes. Avocats, médecins, pilote, hôtesses, etc., n’entendent pas être essorés au nom de l’instauration d’un “système universel” qui viendrait colmater les déficits des régimes spéciaux et les incapacités de l’Etat à gérer des retraites équilibrées. Dans cette rébellion, menée par le collectif SOS Retraites, les 70.000 avocats sont plus particulièrement mobilisés. Alors que leur régime autonome – qui n’est pas un régime spécial – ne coûte pas un sous au contribuable, le pouvoir envisage de faire main basse sur ses deux milliards d’euros de réserves, gérées par la caisse nationale des barreaux. Dans cette perspective, les cotisations des avocats passeraient aussi de 14 à 28%, pour des redistributions moindres.

    Pour sa part, vendredi dernier, la RATP a paralysé les transports parisiens pour défendre, elle, son régime spécial de retraite. Mais lui est financé à hauteur de 60% par l’argent public – donc par tous les autres citoyens. Ce régime permet un départ à la retraite à 57 ans, et même à 52 ans pour les roulants et les travailleurs en souterrain. La pension brute moyenne est de 3 705 euros mensuels, contre 2 206 euros pour un fonctionnaire d’Etat (chiffres de la Cour des Comptes). La cigale, qui vient se plaindre, est indéfendable.

    L’injustice est l’aiguillon des révoltes populaires. L’insurrection des Gilets jaunes a été motivée par le sentiment d’iniquité partagé par une classe moyenne appelée à payer toujours davantage de taxes et d’impôts sans en percevoir les retours. La France périphérique est venue rappeler qu’elle valait autant d’attention que la France des cités, arrosée par les milliards de la “politique de la ville”. La solidarité nationale, principe sur lequel s’est construit l’Etat-providence dans la France homogène de l’après-guerre, est appelée à être de plus en plus contestée, dans une société qui ne cesse de se morceler. Dans un entretien au Figaro, vendredi, l’essayiste Denis Olivennes remarque : “Notre Etat-providence a engendré une égalité injuste“.

    Plus gravement, le système redistributif en vient à avaliser des spoliations, en pénalisant les plus prévoyants au profit de ceux qui ont pris goût à vivre, comme à la RATP, au dépens de la collectivité. Or cette politique, qui est celle que veut suivre le gouvernement sur les retraites, ne peut être comprise dans sa brutalité. La France éclatée vit sur un volcan. Plutôt que de chercher à casser ce qui fonctionne et ne coûte rien à la collectivité, en s’en prenant aux régimes autonomes, le gouvernement ferait mieux d’inciter les cigales à imiter les fourmis.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 16 septembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Le RN ne pourra jamais l’emporter aux présidentielles, s’il ne participe pas à des majorités dans de nombreuses collectivités locales

    Le RN ne pourra jamais l’emporter aux présidentielles, s’il ne participe pas à des majorités dans de nombreuses collectivités locales

    Dans un ouvrage consacré à Matteo Salvini et sur lequel nous reviendrons, Marie d’Armagnac montre la transformation petit à petit de la Ligue en mouvement souverainiste et identitaire. La Ligue régionaliste est devenue un véritable parti de gouvernement, n’hésitant pas à s’allier avec les partis de droite, puis avec le Mouvement 5 Etoiles pour gouverner. En lisant cet ouvrage, on ne peut manquer de penser à la situation de la France, où le FN puis le RN ne parviennent pas à construire ces alliances politiques et, disons-le, nécessaire avant de parvenir au pouvoir. Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur la fameuse union des droites :

    Dans ce débat, Marion Maréchal tiendrait le rôle de la partisane de l’union des droites et Marine Le Pen serait en faveur d’une union avec les souverainistes de gauche. Je ne suis pas certain que les choses soient aussi simples et que les deux femmes aient deux visions aussi caricaturalement opposées. Les journalistes ont souvent tendance à entretenir des clivages artificiels pour « faire de l’audimat ». En tout cas, le débat est à l’ordre du jour et ce n’est pas nous, aux «4Vérités»,qui militons depuis longtemps pour en finir avec le piège mitterrandien, qui allons nous en plaindre. Mais, un débat, pour être utile, doit être bien posé. Et, pour le moment, ce n’est pas le cas.

    En premier lieu, rappelons que l’espace politique actuel est divisé en quatre parties à peu près égales: une droite et une gauche anti-mondialistes et une droite et une gauche mondialistes. Mais, deux difficultés obscurcissent cette première analyse. Tout d’abord, les porte-parole de ces différentes tendances ne correspondent pas toujours à leur électorat. Ainsi les électeurs de Marine Le Pen sont-ils massivement de droite, quand la présidente du RN refuse de se dire de droite. Jean-Luc Mélenchon est internationaliste, alors que ses électeurs le sont peu. Les électeurs d’Emmanuel Macron viennent pour une bonne part de la droite, alors que lui-même est de gauche. Et, autant Nicolas Sarkozy représentait très bien la droite mondialiste, autant Jacques Chirac, François Fillon ou Laurent Wauquiez la représentaient mal.

    « L’alchimie » personnelle est donc aussi importante que le programme. C’est regrettable car cela prépare de sérieuses désillusions, mais c’est ainsi. La deuxième difficulté vient du fait que la moitié de l’électorat est régulièrement abstentionniste. Il serait beaucoup plus utile électoralement de convaincre cette moitié que de nouer des alliances partisanes. Ceci posé, de quoi un candidat a-t-il besoin pour l’emporter ? Tout d’abord, il a besoin d’être crédible. Ce fut la grande force d’Emmanuel Macron par rapport à Marine Le Pen en 2017.

    Aussi désastreux qu’ait été son programme, de nombreux Français ont considéré que, lui, pouvait gouverner. Or, il n’existe pas d’autre façon pour convaincre que l’on peut gouverner que… de gouverner. C’est pourquoi je crois que le RN ne pourra jamais l’emporter aux présidentielles, s’il ne participe pas à des majorités dans de nombreuses collectivités localesEt pas seulement quelques villes, mais des départements et des régions. Il ne peut pas l’emporter, dans le cas général, c’est une affaire entendue, mais rien ne l’empêche de soutenir des candidats divers droite compatibles avec son programme.

    Ensuite, il faut réunir son camp au premier tour. Nicolas Sarkozy l’a très bien fait en 2007. François Fillon ne l’a pas fait en 2017. De ce point de vue, le RN dispose d’un net avantage. Même si un candidat de droite crédible, avec un programme net sur les questions régaliennes, peut largement « siphonner » l’électorat frontiste. On l’a vu, là encore, en 2007 avec Nicolas Sarkozy.
    Bref, si j’avais un conseil à donner à un candidat (ou une candidate!), ce serait de travailler sérieusement pour devenir un chef d’État crédible, appuyé sur une cohorte de personnes ayant une expérience des affaires publiques (et privées), et d’être extrêmement clair sur les 3 ou 4 questions prioritaires.

    Est-il besoin de dire que nous sommes à des années-lumière de cela, que ce soit aux LR ou au RN, et que cela laisse un boulevard à la social-démocratie démolisseuse de Macron ?

    https://www.lesalonbeige.fr/le-rn-ne-pourra-jamais-lemporter-aux-presidentielles-sil-ne-participe-pas-a-des-majorites-dans-de-nombreuses-collectivites-locales/

  • A propos de Macron, Onfray parle - comme Tocqueville - de "dictature douce"...

    Le philosophe dénonce la dictature macronienne comme une dictature douce.

    '' La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude ...'' (de Aldous Huxley, dans Le Meilleur Des Mondes)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/16/a-propos-de-macron-onfray-parle-comme-tocqueville-de-dictatu-6175602.html